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SECOURISME ET GESTES

DE PREMIÈRE URGENCE

Au profil des étudiants IPS4


Année universitaire :
PLAN DU COURS

 Objectifs du cours
 Introduction
 Contexte ; pourquoi une formation en
secourisme
 Définition des concepts
 Organisation des secours publics au Maroc
 Procédure / étapes de prise en charge en
secourisme
PLAN DU COURS
 La protection / balisage
 L’alerte
 L’examen clinique
 Conduites à tenir spécifiques
 Conclusion
 Bibliographie
OBJECTIFS DU COURS
 Objectif général
A l’issue du cours , l’apprenant doit être
capable d’exécuter correctement les gestes de
premiers secours destinés à :
 Protéger la victime et les témoins.
 Alerter les secours d’urgence adaptés.
 Empêcher l’aggravation de la victime et
préserver son intégrité physique en attendant
l’arrivée des secours
OBJECTIFS DU COURS
 Objectif pratique
Sur le terrain, après avoir suivi le cours , les
étudiants doivent être capables :

 D’assurer la protection immédiate adaptée


et permanente d’eux même, de la victime
et des autres personnes, des dangers
environnants, du sur-accident en utilisant,
les moyens à disposition
OBJECTIFS DU COURS
 D’assurer la transmission de l’alerte
au service d'urgence le plus adapté
 De réaliser immédiatement les

gestes de secours immédiats en fonction de


diverses situations d’urgence
 De reconnaitre les signes des détresses

vitales (neurologique , cardio-circulatoire et


respiratoire )
OBJECTIFS DU COURS
 D’observer une victime qui se plaint, de lui
poser les questions essentielles, de l’installer
en position d’attente pour éviter une
aggravation,
INTRODUCTION
 Iln'y a pire frustration que celle de perdre
une vie humaine alors qu'un geste simple
aurait peut-être pu la sauver .

 Un secouriste est le premier maillon de


toute une chaîne de secours : " la chaîne
de survie "
CONTEXTE
 Au Maroc : 80 milles victimes d‘AVP ,
plus de 3700 en meurent .
 Catastrophes de +en +fréquentes
 Incidence ++ des accidents de la vie
courante (chutes, chocs, brûlures,
électrocutions, noyades, intoxications et
autres accidents).
 Transition épidémiologique
CONTEXTE
 le
pronostic vital est conditionné dans ces
cas par la rapidité de l'alerte et l'efficacité
des gestes de premiers secours .
DÉFINITION DE CONCEPTS
 Le secourisme :

 Ensemble des gestes pratiques simples


qui peuvent prévenir le danger de mort
immédiate, rendre le blessé transportable
vers un centre hospitalier et réduire les
conséquences immédiates et tardives des
blessures.
DÉFINITION DE CONCEPTS

 Secourir : actes portés auprès de


personnes en détresse afin de préserver
leurs pronostic vital et ou d’améliorer leur
fonctionnalité

 Secourir est une obligation légale


passible de peines en cas de non
acquittement délibéré .
DÉFINITION DE CONCEPTS
« La loi Marocaine : tout citoyen qui, sans risque
pour lui, ni pour les tiers s’abstient de porter
assistance à une personne en péril, soit par une
action personnelle, soit en déclenchant un
secours est punit de peines d’amende et de
l’emprisonnement de trois mois à cinq ans ou
l’une de ces deux peines (article 431 du code
pénal, Dahir n° 1-59-413 du 28 Joumada II;26
Nov. 1962)».
ORGANISATION DES SECOURS
PUBLICS
 Les catastrophes et les accidents très
graves réalisent des situations
d’inadéquation entre le nombre de victimes et
les moyens de secours immédiatement
disponibles.

 Un afflux massif et brutal de blessés


survient dans un contexte de crise où
règnent l’insécurité, le désordre et le chaos
ORGANISATION DES SECOURS
PUBLICS
 Dans ces circonstances , les pouvoirs
publics adoptent une organisation de
secours reposant sur des plans de
secours préétablis polyvalents pour
faire face à ces périls .
MÉCANISMES DE GESTION DES
SECOURS À L’ÉCHELON NATIONAL
 1. Situations d’urgence courantes:
Départements ministériels;
- Organismes publics et privés;

- Services de la Protection Civile ;

- Services de sécurité et de sûreté.

o 2. Situations d’urgence exceptionnelles

o Définition: Il n’existe pas une définition constante de l’accident majeur. Un

accident est qualifié de « majeur » ou « catastrophique », lorsqu’il répond


conventionnellement aux critères suivants : 1. Accident ayant causé un nombre
élevé de victimes, blessés ou morts et des dégâts importants; 2. Accident ayant
conduit à des impacts sur une longue durée avec des dégâts importants
(Humains, Infrastructurels et environnemental) souvent irréversibles. 3.
Accident ayant nécessité la mise en place d’importants moyens de secours et
d’interventions diverses ; 4. Accident ayant nécessité la mise en place d’une
organisation particulière pour la réparation des conséquences.
PLANIFICATION DES SECOURS
 Typologie des plans de secours :
• Plan général d’organisation des secours : Plan ORSEC
• Plans Annexes: Plans de Secours Spécialisés

Définition du plan ORSEC


Le " Plan ORSEC" est un document administratif, de
planification des secours en cas de catastrophe. Il est mis à la
disposition de l’autorité Préfectorale ou Provinciale chargée de
la direction des secours et la coordination des différents
intervenants en matière de gestion des catastrophes. C’est un
plan de structure ayant pour objet de permettre à la préfecture
ou à la province de tirer en cas de catastrophe le meilleur parti
de son organisation administrative, de son potentiel humain et
matériel
PLANIFICATION DES SECOURS
Objectifs du plan ORSEC

 Fixe à l’avance l’organisation du commandement de secours ;


 Définit les missions des services qui le constituent selon un
schéma uniforme pour l’ensemble des préfectures et des
provinces ;
 Recense les moyens publics et privés susceptibles d’être mis
en œuvre en cas de catastrophe, et définit les conditions de leur
emploi par l’autorité compétente pour diriger les secours
(répertoire constamment tenu à jour).
PLANIFICATION DES SECOURS
 Préparation et mise en œuvre du plan ORSEC
Le Gouverneur est le seul responsable de son élaboration,
de la formation des personnels, de son déclenchement, de la
conduite et de l’arrêt des opérations ;
Quand est- ce on déclenche le plan ORSEC ?
Responsable du déclenchement
Le Gouverneur recueille les informations fournis par les
premiers intervenants sur le lieu du sinistre:
 Protection Civile;  Police;  Gendarmerie Royale.
PLANIFICATION DES SECOURS
 Chaque fois qu’une catastrophe survient, les différents
intervenants publics et privés doivent s’organiser en six groupes,
appelés «Services ORSEC», constitués sur la base du critère de
la complémentarité de structure et de mission.
 Les Services ORSEC

1. Service de liaisons et de transmissions 2. Service de police et


maintien de l’ordre 3. Service de sauvetage, de déblaiement et de
lutte contre le feu 4. Service de santé et de soins médicaux 5.
Service des transports et travaux 6. Service de l’accueil et de
l’hébergement
ORGANISATION DES SECOURS
PUBLICS
B. Plan Rouge :
 Assure l’organisation des secours pour des
catastrophes à effets limités (nbr des victimes >
10)
 déclenché par le gouverneur
 rapidité de mise en place
 Organisation sanitaire spéciale :
ORGANISATION DES SECOURS
PUBLICS
C. Le Plan blanc :
 Plan d’accueil particulier à l’hôpital devant
faire face à un afflux de victimes dépassant la
capacité habituelle de son service des urgences ,
tend à assurer :
 Qualité de soins
 Orientation des blessés dans l’hôpital.
 La répartition des blessés
 L’hôpital le plus proche tenu en réserve
ORGANISATION DES SECOURS
PUBLICS
 Le plan de mise en alerte des services hospitaliers
(MASH) : A l’hôpital, le plan blanc organise
l’accueil des victimes ; cette organisation est centrée
sur le plan de mise en alerte des services hospitaliers
qui comprend :
ORGANISATION DES SECOURS
PUBLICS
 Mobilisation des ressources
 Répartition des tâches,
 Identification d’un circuit d’exception
 Création de zones d’exception de réception et
aménagement de surfaces de dégagement
(hall d’entrée, amphi, salle de réveil,
cafétéria…)
 Réalisation d’un fléchage spécifique :
ORGANISATION DES SECOURS
PUBLICS
D. Le SAMU :
Le Service d’Aide Médicale Urgente:
 Implanté dans le centre hospitalier le

plus important de la région ou de la


province avec pour mission la réception
des appels urgents.
ORGANISATION DES SECOURS
PUBLICS
E. Le SMUR: le service mobile
d’urgence et de réanimation : unité
Hospitalière rattachée au SAMU ou
au service des urgences . Mission :
 intervient à la demande du SAMU

pour la prise en charge à l’extérieur de


l’hôpital .
ORGANISATION DES SECOURS
PUBLICS
F. la protection civile
G. La direction des hôpitaux et des soins
ambulatoires
LA PROTECTION DU
LIEU D’ACCIDENT
DÉTRESSE

Figure 4 : la chaîne de secours.


La chaine de secours ne peut fonctionner sans son premier maillon,
Le témoin qui protège et qui donne l’alerte.
PROCÉDURE DE PRISE EN CHARGE
DE VICTIME EN ÉTAT DE DÉTRESSE
I. LA PROTECTION : signifie
l’extraction et la mise en abri de tout
danger des victimes, sauveteurs , et toute
autre personne potentiellement menacée.
Si la protection n’est pas réalisable, la
victime doit être dégagée d’urgence.
PROCÉDURE DE PEC DE VICTIME
EN ÉTAT DE DÉTRESSE
 Trois niveaux de danger :
A. - Le danger initial ayant provoqué l’accident
peut persister ;

B. - La situation peut s’aggraver ;

C. - L’accident peut lui-même être générateur de


danger
PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
 Conduite à tenir :
1- Reconnaître les dangers:
 Approche prudente de la zone de l’accident.
 À distance de la victime, regarder tout autour
d’elle ;
 Evaluer la présence de dangers qui peuvent
menacer le sauveteur et la victime,
PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
 Repérer les personnes qui pourraient être
exposées aux dangers identifiés.

 Se renseigner éventuellement auprès de témoins


PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
 2-Protéger
 Si possible, supprimer efficacement les
dangers environnants pour protéger l’action de
sauvetage du sur-accident.

 Délimiterclairement, largement et visiblement


la zone de danger

 Empêcher toute intrusion dans cette zone.


PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
 3- Dégager d’urgence

 Mise en sécurité de la victime hors zone


de danger ,dégager le plus rapidement
possible.

 La priorité du sauveteur étant de se


protéger .
Indications :
•Pièce enfumée ou en feu
• Absence de marches et d’escaliers à passer ; pas
d’éboulis
•Menace d’ éboulement, effondrement, coulée de
boue ; montée des eaux, sol est plan
FIG 15
Saisie par les
poignets

Indications :
•Pièce enfumée ou en feu
• Présence de marches et d’escaliers à passer ;éboulis
•Menace d’ éboulement, effondrement, coulée de boue ;
montée des eaux,
• sol n’est pas plat
Tirer la victime à
reculons
 S’assurer de :
Accès libre au lieu de dégagement .
 Porte du véhicule, largement ouverte
Détachement ou coupure la ceinture de sécurité
Pieds libres des pédales
PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
Ledégagement d’urgence est une
manœuvre exceptionnelle .

N’utiliserque pour soustraire une victime


à un danger vital, réel, immédiat et non
contrôlable.

Peut être dangereux pour une victime


atteinte d’un traumatisme.
PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
 4-Devant l’impossibilité de supprimer le
danger ou de dégager la victime
 Alerter ou faire alerter les secours spécialisés .
 Assurer une surveillance permanente

 Empêcher toute intrusion dans la zone


d’accident jusqu'à l’arrivée des secours
spécialisés
PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
 Cas particuliers
 Protection d’un accident de la route si l’on
est en voiture :

 Ralentir, allumer ses feux de détresse

 Garer son véhicule, si possible après le lieu de


l’accident, sur la bande d’arrêt d’urgence si elle
existe,
PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
 Faire descendre les occupants de son
véhicule ,les mettre en sécurité

 Baliser de part et d’autre de l’accident à 150 ou


200 m, pour éviter le sur-accident

(triangle de pré-signalisation, lampe électrique,


linge blanc, feux de détresse du véhicule), avec
l’aide de témoins éventuels )
PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
 Interdire toute approche si un danger persiste
(transport de matière dangereuses,

 Ne pas fumer et ne pas laisser fumer,


 En présence d’un feu naissant dans un

compartiment moteur, utiliser un extincteur,

 Couper le contact des voitures accidentées, si


possible.
PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
 2- Protection dans d’autres situations :

Pour pénétrer dans un local enfumé, non


ventilé : retenir sa respiration, la durée de la
manœuvre ne doit pas excéder 30 secondes ;

 En cas d’incendie : se protéger au max avec ses


vêtements, se couvrir le visage, les mains.
PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
 S’il y a risque d’explosion par fuite de gaz : ne
pas provoquer d’étincelles
(Interrupteurs, sonnerie, lampe de poche).

 En cas de danger électrique : couper le courant


avant de toucher la victime.
PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
II. L’ALERTE
C’ est l’action qui consiste à informer un
service d’urgence de la présence d’une ou
plusieurs victimes affectées par une ou
plusieurs détresses ainsi que de la nature de
l’assistance qui leur est apportée dans ce
Contexte .
PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
L’alerte est transmise au service d’urgence
adapté

 Doit être rapide et précise pour diminuer les


délais de mise en œuvre de la chaîne de secours et
de soins.
DÉTRESSE

Figure 4 : la chaîne de secours.


La chaine de secours ne peut fonctionner sans son premier maillon,
Le témoin qui protège et qui donne l’alerte.
PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
1) Qui alerter ?
 La protection civile : (dommages
corporels)
 Les sapeurs pompiers : (incendie ,
explosion ,,,,)
 La police et la gendarmerie royale
numéro (perturbation de l’ordre public )
PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
2) Comment alerter :
 Numéro du téléphone d’où l’on appelle
 Si nécessaire , donner son nom
 Nature du problème, maladie ou accidents,
 Risques éventuels : incendie, explosion,
effondrement, produits chimiques autre danger,
 Localisation très précise de l’événement
PROCÉDURE DE PEC DE
VICTIME EN ÉTAT DE
DÉTRESSE
 Nombre de personnes concernées,
 Appréciation de la gravité de l’état de chaque
victime,
 Premières mesures prises et gestes
effectués,
 Réponse claire aux questions posées par les
secours .
 Attente des instructions des secours avant de
raccrocher
EVALUATION INITIALE DE
LA VICTIME
EVALUATION INITIALE DE LA
VICTIME
 L’évaluation initiale est clinique ; elle
doit être répétée et comparée tout au
long de la chaîne de secours .

Un examen rapide du blessé doit


permettre de détecter une détresse vitale
patente ou potentielle .
EVALUATION INITIALE DE LA
VICTIME
 Mise en condition et stabilisation du blessé
 Immobiliser avec respect de la rectitude de l’axe
tête-cou-tronc
 Si plainte de douleur rachidienne ou
Inconscience , doubler de prudence ,
immobilisation stricte
 La position d’examen est la position dorsale
EVALUATION INITIALE DE LA
VICTIME
 Tête sur le même plan que les épaules.
 Prévention de l’hypothermie par le

réchauffement
 Dans un environnement clos, ou dans une salle
ou ça sent le gaz , ouvrir la fenêtre (aérer) ;
éventuellement casser les carreaux
 Fermer le robinet de gaz
EVALUATION INITIALE DE LA
VICTIME
 Ne pas allumer de cigarettes

 Ne pas utiliser ni briquet, ni allumette

 Ne pas provoquer d’étincelle

 Ne pas toucher à l’électricité

 Si la lumière est allumée, la laisser allumée .


EVALUATION INITIALE DE LA
VICTIME
 Si la lumière est éteinte, la laisser éteinte

 Si vous avez besoin de téléphoner , aller


téléphoner à l’extérieur

 Si l’on doit se servir d’une lampe


électrique, l’allumer à l’air libre
EVALUATION INITIALE DE LA
VICTIME
 Accident dû à l’électricité : ne jamais toucher
une victime en contact avec l’électricité, risque
d’auto-électrocution
RECONNAISSANCE,
SURVEILLANCE ET
BILAN
D'UNE DETRESSE
RECONNAISSANCE,
SURVEILLANCE ET BILAN D'UNE
DETRESSE
 L'examen de la victime est effectué dès que la
protection est assurée. Il permet de :
 Reconnaître la défaillance d'une des trois
fonctions vitales afin de mettre rapidement en
œuvre les gestes de survie.
 Transmettre lors de l'alerte un bilan de la

victime permettant d'envoyer des secours


adaptés.
RECONNAISSANCE,
SURVEILLANCE ET BILAN D'UNE
DETRESSE
 Points fondamentaux de l’évaluation d’une
détresse :
 Gestes d’urgence par ordre immuable :

A : Airways : voies aériennes supérieures


B : Breathing : respiration
C : Circulation : circulation
D : Disability : état neurologique
E : Exposure : surveiller la température, lutter
contre l’hypothermie
RECONNAISSANCE,
SURVEILLANCE ET BILAN D'UNE
DETRESSE

A. Les signes de la détresse ventilatoire :


 Polypnée , dyspnée, ventilation superficielle ,
délire , confusion , coma
 Mobilisation des muscles accessoires de la
respiration , tirage , creusement de la
paroi abdominale, , battements des ailles du nez
 Agitation , anxiété , sueurs
RECONNAISSANCE,
SURVEILLANCE ET BILAN D'UNE
DETRESSE

Evaluation de la fonction ventilatoire:


 Recherche de mouvements d'entrée et de sortie
de l'air des poumons.
 Le flux d'air se sent, s'entend et se voit.
 Chez un adulte au repos, la fréquence
ventilatoire est de 12 à 20 mouvements par
minute.
RECONNAISSANCE,
SURVEILLANCE ET BILAN D'UNE
DETRESSE
 Les mouvements ventilatoire sont
réguliers et silencieux.

 Chez l'enfant, la fréquence est de 20 à 30


mouvements par mn
RECONNAISSANCE,
SURVEILLANCE ET BILAN D'UNE
DETRESSE
 Si le sauveteur ne sent pas le flux d'air sur
sa joue ou sur sa main
 N'entend aucun bruit respiratoire
 Ne voit aucun mouvement du ventre et /
ou de la poitrine =

 La ventilation est absente, c’est l’arrêt


respiratoire ou apnée
RECONNAISSANCE,
SURVEILLANCE ET BILAN D'UNE
DETRESSE

B. Les signes de la détresse


circulatoire
 La détresse cardio-circulatoire peut se
manifester sous forme d’un arrêt
cardiaque ou d’un choc hypovolémique :
Défaillance Signes Évaluation
cardiaque
Arrêt •Perte brutale de conscience Recherche et
cardiaque •Cyanose généralisée appréciation du pouls
•Pâleur , carotidien, fémoral ,
•Disparition des pouls huméral(bébé)
carotidiens et fémoraux, arrêt 60-100 pul/min
respiratoire adulte/enft 80-120
•Rythme Cheynes-stocks pul/min /bébé : 120 à
•Mydriase 130 pul/min

Si pouls absents
Choc hypo- •Pâleur extrême, pendant 5
volémique •PA effondrée, pouls à 6 secondes =
imprenable, altération de la Circulation arrêtée.
conscience
•Respiration rapide
RECONNAISSANCE,
SURVEILLANCE ET BILAN D'UNE
DETRESSE
 fig. I.20 : Evaluation de la
 fonction circulatoire par la

 palpation de la carotide

fig : Evaluation de la fonction circulatoire par la


palpation de la carotide
RECONNAISSANCE,
SURVEILLANCE ET BILAN D'UNE
DETRESSE

C. La fonction neurologique : altération de la


conscience
 La conscience normale est assurée par un bon
fonctionnement du cerveau.
 La perte de connaissance peut être due à

-traumatisme crânien = coup sur la tête


- produit toxique =gaz ou fumées toxiques,
alcool, intoxication médicamenteuse)
RECONNAISSANCE,
SURVEILLANCE ET BILAN D'UNE
DETRESSE

- Diminution ou un arrêt de la perfusion et ou de la


ventilation du cerveau.
- infection, tumeurs…)
 agitation, troubles de la conscience , aggravation
rapide vers un coma (abolition de la conscience
avec altération de la motricité et de la sensibilité ).
RECONNAISSANCE,
SURVEILLANCE ET BILAN D'UNE
DETRESSE
 Evaluation de la fonction neurologique :
 Arrêt de la vie de relation,
 La victime ne parle plus.
 Elle ne répond plus aux questions.
 Elle ne répond plus aux ordres simples
(voir score de Glasgow).
TECHNIQUES ET GESTES
ELEMENTAIRES DE
SURVIE (GES)
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 But :
 Gagner du temps en attendant l'arrivée

des secours organisés et de suppléer


immédiatement à une défaillance des
fonctions vitales.
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
Liberté des voies aériennes
Supérieures (LVAS)
 C’est un préalable à toute réanimation ou

ranimation
A. Ouverture buccale selon 03 méthodes :
1. Manœuvre des doigts croisés : coma non
réactif.
2. Pro-traction de la mandibule : (obèses ,
hypotoniques)
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
3. Subluxation de la mandibule :

 Performance ++ ; difficile +
 Contre-indiquée en cas de suspicion de lésion
rachidienne cervicale.
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
B. Vérification de l’efficacité de la liberté des
VAS
La présence ou l’absence de la respiration doivent
être jugées sur :
• Bruit du passage de l’air à travers les voies
aériennes ; mouvements thoraciques .
• L’amplitude du geste est adaptée en conséquence.
• Si le malade ne respire pas, la ventilation
artificielle s’impose
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 Risques et accidents des gestes de la LVAS
 Gestes très prudents et mesurés ; (suspicion de
lésion du rachis cervical)
 LVAS n’assure pas la prévention de l’inhalation
en cas de coma,
 Risques d’aggravation de fracture de la mâchoire
inférieure en cas de traumatisme facial.
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 Ventilation artificielle par voie orale :
 L’air expiré par le sauveteur contient 12 à
17% d’oxygène
 L’insufflation doit être pratiquée en 1,5 à 2
secondes
 Expiration passive complète en 3 à 4
secondes
 Eviter une insufflation progressive gastrique
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 Deux modalités :
 BAB
 BAN
VA Quand ? Quel rythme? Que
vérifier ?

•Apnée, oligopnée ou Adulte :


BAB bradypnée (FR inf à 8 souffler /4
pouls carotidien
après les deux
insufflations
mvmts/min secondes12 à 15 initiales
ins/min/ enft:15 Si absence
à 20 ins/min/ 3 associer MCE
à 4 secondes.

BAN trismus ou de idem idem


traumatisme facial
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 Chez le bébé et le petit enfant , le BAB et le
BAN sont associés en même temps . La bouche
du sauveteur englobe à la fois la bouche et le nez
de l’enfant.
 FR: 25 à 30 /min/ soit une insufflation toutes les 2
à 3 sec.
 Le volume insufflé est adapté à la capacité
thoracique de l’enfant , c’est le contenu de la
bouche en air qui est insufflé
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 Risques et accidents de la VA /
 Barotraumatisme par insufflation rapide ou
excessive d’air
 Distension de l’estomac par surpression pharyngée
 Régurgitation et inhalation
 Diminution de compliance pulmonaire par
élévation diaphragmatique
 Contamination infectieuse (hépatites ,
tuberculose , méningite ) utiliser filtre
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 Obstruction des voies aériennes par un corps
étranger (la toux artificielle)

 État ou la respiration spontanée de la


victime consciente est brutalement et
partiellement ou complètement empêchée.
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES DE
SURVIE
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 CAT :
 Respecter les efforts spontanés d’élimination du
corps étranger (toux , vibration de l’hypo
pharynx, suivies de tentatives d’expectoration)
 Tenter les gestes de désobstruction quand les
efforts spontanés sont inefficaces .
 Tentative d’extraction du corps étranger
Désobstrua- Quand ? Comment ? Risque ?
tion
L’extraction obstruction Délogement du Enfonce-
digitale d’un Oro- corps étranger par ment du
corps étranger pharyngée la pince index-pouce
corps
brutale de la main opposée
étranger
Les tapes corps •Séries de 04 tapes Ineffica-cité
dorsales étranger est du plat de la main
de faible taille dans le dos entre les
et de faible omoplates
densité. •Tète et épaules
abaissés
•Sujet conscient
•Assis ou allongé sur
le coté
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 La manœuvre DE HEIMLICH : Compression
abdominale sous diaphragmatique
 Manœuvre de toux artificielle :
 Expiration brutale et forcée créant une
hyperpression abdominale
 Refoulement du diaphragme en haut et
augmentation d la pression intra-thoracique
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 Réalisation par séries successives de quatre
compressions abdominales sous diaphragmatiques

 Expulsion du corps étranger s’en suivant

 Manœuvre à répéter jusque sa réussite


TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 Quand une manœuvre de HEIMLICH ?
 Inefficacité des tapes dorsales
 D’emblée, si corps étranger volumineux
 Si inefficacité persistante :
 Effectuer 05 cycles de 5 tapes dorsales suivis de
05 compressions sous diaphragmatiques
 en position debout ou allongé sur le coté

Vérifier que la personne est toujours consciente


TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES DE
SURVIE
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 L’efficacité de ces manœuvres peut s’évaluer sur
:
 L’expulsion du corps étranger,
 L’apparition de toux,
 La reprise de la respiration.

Après expulsion du corps étranger, le


sauveteur doit parler à la victime, la
Réconforter et demander un avis médical
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 La victime perd connaissance , position
allongée :
 Sauveteur à cheval sur la victime au niveau

de ses cuisses
 Placer la paume d’une main au-dessus du

nombril à plat ; doigts relevés


 Placer l’autre main sur la première
 Appuyer brusquement vers le sol en direction

des omoplates de la victime


TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 Cas particuliers :
Obstruction totale des voies aériennes chez le
nourrisson
 Réaliser 5 claques dans le dos entre les deux
omoplates, avec le plat de la main ouverte ;

 Nourrisson couché à califourchon , la tête


penchée en avant sur l’avant-bras, tête plus basse
que le thorax .
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
Si non rejet du corps étranger :
 Le retourner sur le dos
 Effectuer 5 compressions sur le

devant du thorax, avec 2 doigts, au


milieu de la poitrine, sur la moitié
inférieure du sternum, sans appuyer ,
sur son extrémité inférieure
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 Répéter les cycles désobstruction des voies
aériennes ou jusqu’à la perte de connaissance
du nourrisson.
 Obstruction partielle des voies aériennes :
 S’abstenir de toute manœuvre artificielle
 Encourager les efforts de toux
 Alerter
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 Massage cardiaque externe (MCE) par

Compressions thoraciques externes :


Voir détail fiche technique jointe
MASSAGE CARDIAQUE EXTERNE (MCE) PAR
COMPRESSIONS THORACIQUES EXTERNES :

MCE quoi ? Quand ? Ou et quoi


Comment ? évaluer ?
Compression •Arrêt -Partie haute et •Rythme et
manuelle du cardiaque médiane du Profondeur de
cœur entre •Arrêt cardio – tiers inferieur compression
deux plans durs pulmonaire du sternum sur •Rythme
permettant une la ligne d’inssufla-tion
circulation intermamelonn
sanguine aire •Présence de
artificielle -Talon de main pouls
Voir détail fiche carotodien ,hu
tech° méral
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 PIEGES A EVITER :
1) Cesser prématurément le MCE à la
constatation d’une mydriase bilatérale
=souffrance cérébrale irréversible =
Discutable ???
2) Cesser un MCE prématurément en se basant
sur des antécédents médicaux du patient
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 Les recommandations et consensus
existants :
 Proposer d’arrêter la RCP après 30 min de
réanimation . Si :
 Exécution correcte vérifiée des GES
 Élimination d’ une hypothermie profonde
pouvant rendre le pouls imperceptible
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 l’hypothermie augmente la tolérance
cérébrale à l’anoxie (15 mn à 25 °C, 30 mn à
20°C, 60 mn à 15°C).

 Réduire à 02 tiers La fréquence du MCE et


la VA devant un AC en hypothermie majeure
(<28°C).

 Prolonger le MCE jusqu’au réchauffement.


 Utiliser un thermomètre non médical lors

des hypothermies
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 La défibrillation précoce :
 Troisième maillon de la chaîne de survie
 Traitement de :

-Fibrillations ventriculaires (FV)


-Tachycardies ventriculaires (TV) sans pouls
-Arrêt cardiaques chez les sujets âgés
en milieu hospitalier.
TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 La défibrillation est réalisée à l’aide d’un
défibrillateur.
 Séries de trois chocs successifs séparés par

3 minutes de RCP,
 Le premier cycle de trois défibrillations

d’intensité croissante 200 – 250 – 360 joules (3


joules / kg chez l’enfant).
 Les cycles suivants sont de 360 joules pour

tous les chocs.


TECHNIQUES ET GESTES
ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE
 La position des électrodes doit être
correcte, sous claviculaire droite et sous
axillaire gauche.
 Les électrodes (8 cm de diamètre° sont

enduites de pâte conductrice et maintenues


en place lors de la défibrillation
 Le choc doit être délivré en fin d’expiration.
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE
 Le contrôle d’une hémorragie sans
matériel médical
Définition :
 Hémorragie. perte abondante de sang

provenant d’une plaie ou d’un orifice


naturel , occasionnant une détresse et
menaçant immédiatement ou à très court
terme le pronostic vital , et ou le
pronostic fonctionnel à moyen terme .
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE
 Toutsaignement nécessite une action de
secours immédiate, rapide et efficace.
 Deux types de saignements :

 Saignement (capillaire )d’une écorchure, éraflure


ou abrasion cutanée ; hémostase spontanée

 Hémorragie : hémostase spontanée inefficace


(origine veineuse et ou artérielle )
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE
CAT :
1. Constater l’hémorragie : rechercher
activement (sous vêtements )
 Préciser type , siège , origine
 Apprécier abondance , retentissement

hémodynamique sur pouls :(filant /compensée;


faible ou imperceptible /décompensée),
coloration des téguments et muqueuses
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE
2. Arrêter l’hémorragie :
 Compression directe de l’endroit qui

saigne quel que soit le lieu de la plaie,


 Compression à l’aide d’un pansement
compressif si le sauveteur doit se libérer
 Compression à distance : les points de
compressions : lorsque les moyens précédents
sont inefficaces sou impossibles
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE

Figure 10 : Compression avec la


main.
Appuyer directement sur l’endroit Figure 11 . Le tampon relais.
qui saigne avec les doigts ou la
paume de la main
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE
 Pose d’ un garrot en dernier recours si la
compression directe puis le point de compression
sont impossibles ou inefficaces
 Si Hgie artérielle , garrot en amont (entre le cœur
et la plaie ) , tout prés de la plaie
 Si Hgie veineuse , garrot en aval
 Hgie de grande abondance : deux garrot en amont
et en aval
 Noter l’horaire de pose
 Desserrer dés apparition de signes d’
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE

3. Allonger la victime en position horizontale.


 Cette position facilite la circulation

Sanguine et la perfusion cérébrale .


 Surélévation des jambes de la victime aussi
longtemps que possible
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE
4. Surveiller étroitement : fonctions
vitales, signes généraux, statut
hémodynamique, les signes fonctionnels
(douleurs, dyspnée) surveillés, efficacité de
l’hémostase et de la contention , absence de
signes d’ischémie en aval de la compression
(perte de sensibilité , décoloration , cyanose,
abolition des pouls distaux ++++)
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE
5. Donner l’alerte ou faire alerter
6. Vérifier l’arrêt de l’hémorragie
 Parler régulièrement à la victime en

attendant les secours.


 Ne pas donner à boire.
 Protéger la victime contre le froid et/ou les

intempéries.
 Réconforter , rechercher la coopération.
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES DE
SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE

FIG 13 / Compression de l’artère fémorale


au niv du pli de l’aine FIG 13 / Compression de l’artère
axillaire
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES DE
SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : TECHNIQUES D’HÉMOSTASE
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE :
TECHNIQUES D’HÉMOSTASE
LA MISE EN CONDITION ,
POSITIONS D’ATTENTE
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : LES POSITIONS

A. Le décubitus dorsal (D.D)


avec ou sans surélévation des membres
inférieurs sans oreiller sous la tête. position
neutre , d’examen , et de la réalisation des
GES.
 Indications :
 En dehors de détresse respiratoire
 En dehors d’adoption d’une position spontanée
autre que D.D
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : LES POSITIONS
 Comment ?
 Couvrir et surveiller la victime

régulièrement, vérifier sa respiration, son


pouls carotidien et sa coloration.
B. La position semi-assise : PSA :
 soulager les muscles respiratoires (diaphragme ,
intercostaux , abdominaux )
; 30° à 60° , sur le dos ou les cotés si risque de
vomissement

TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : LES POSITIONS
 Indications :
 Gêne ventilatoire
 Instabilité hémodynamique
 Adoption spontanée par la victime ou résistance
à la mise en position allongée

 Contre-indications :
 Suspicion de traumatisme du rachis
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : LES POSITIONS
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE : LES POSITIONS
C. La position latérale de sécurité (PLS)
Latérale gauche (améliorer le retour veineux
vers le cœur)
Indications :
 Coma ; perte de conscience avec ventilation

Spontanée conservée
 Brûlures ou blessures cutanées dorso-lombaires
et fessières
 Lésions thoraciques ; fracture d’un membre
inférieur
VICTIME
INCONSCIENTE
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE VICTIME INCONSCIENTE
Définition : situation ou la victime ne répond
pas aux questions, reste immobile et respire.
 Causes multiples :

• traumatiques,
• médicales,
• toxiques.
 Risques :
 Chute de la langue (arrêt cardio-respiratoire)
 Inhalation de liquides biologiques (salives , sang ,
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE VICTIME INCONSCIENTE
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE VICTIME INCONSCIENTE

CAT :
1- Réaliser la protection.
2. Rechercher les détresses vitales .
3- Apprécier l’état de conscience ( prendre la main
de la victime et demander :
 Vous m’entendez ? ».
 Ouvrez les yeux .
 Serrez-moi la main .
 Etat d’inconscience si pas de réaction
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE VICTIME INCONSCIENTE

4 . Sauveteur seul, appeler « à l’aide ».


5 .Assurer IMMÉDIATEMENT la désobstruction
des voies aériennes.
6- Apprécier la respiration.
7- Placer la victime en position latérale de sécurité
(PLS).
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE VICTIME INCONSCIENTE
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE VICTIME INCONSCIENTE
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE VICTIME INCONSCIENTE

Cas particuliers
1- Le nourrisson et l’enfant
 CAT identique à celle de l’adulte.

2- La femme enceinte
 Position latérale gauche
TECHNIQUES ET GESTES ÉLÉMENTAIRES
DE SURVIE VICTIME INCONSCIENTE

3- Le traumatisé
 Position latérale autant que possible sur le côté
atteint.
4- La victime est retrouvée couchée sur le ventre
 Compléter la liberté des voies aériennes, stabiliser
la position de la victime,
 Apprécier toutes les minutes la respiration
CAT
PARTICULIERES
GES : LES INTOXICATIONS
Par médicaments : signes variables;
 Aucun signe
 Troubles digestifs , respiratoires

neurologiques, cardio-vasculaires
 Fonction du délai entre ingestion et découverte
 Fonction de la nature du médicament et de la dose,
 Fonction de l’âge et des antécédents de la victime,
GES : LES INTOXICATIONS
 Action secouriste :
 Observer une détresse pour agir en conséquence,
 Mettre au repos et rassurer la victime
 Faites noter le nom et la quantité de produit ingéré
 Rechercher l’heure d’absorption (délai),
 Rassembler les doléances de la victime,
GES : LES INTOXICATIONS
 Ramasser le reste du produit dans son
emballage d’origine
 Appeler le médecin, le S.A.M.U. ou le
centre antipoison, pour avoir une idée sur
la gravité
 Soit attendre les agents des secours
SAMU
 ou le conduire à l’hôpital vers un service
d’urgence.
GES : LES INTOXICATIONS
Par produits ménagers :
 L’intoxication par les produits ménagers est
toujours sévère en raison de la causticité des
produits.

 Ceux-ci sont responsables de dramatiques


brûlures de l’œsophage.
GES : LES INTOXICATIONS
GES : LES INTOXICATIONS
 Action secouriste :
 Observer une détresse et agir en conséquence,
 Mettre au repos et rassurer la victime
 Demander lui de rester calme, de ne pas s’agiter
 Noter le nom et la quantité de produit ingéré
 Rechercher l’heure d’absorption (délai),
 Rassembler les doléances de la victime,
 Ramasser le reste du produit dans son emballage
d’origine
GES : LES INTOXICATIONS
 Appeler le médecin, le S.A.M.U. ou le centre
antipoison, pour avoir une idée sur la gravité

 Soit attendre les agents des secours SAMU

 ou le conduire à l’hôpital vers un service d’urgence


GES : LES INTOXICATIONS
 Si projection:
 En cas de projection d’un produit caustique dans
l’œil ou sur la peau, laver longuement à grande
eau la partie touchée.

 En cas de contact prolongé sur la peau d’eau de


Javel concentrée, déshabiller rapidement l’enfant
et laver sa peau.
GES : LES INTOXICATIONS
Ce qu’il na faut pas faire :
 Ne donnez jamais à boire à la victime :

 Ni eau,
 Ni lait,
 Ni médicaments.

 Ne pas faire vomir la victime.


GES : LES INTOXICATIONS
 Signes de gravité :
 En cas de convulsions
 placer l’enfant en position de sécurité.

 En cas de coma (perte de connaissance


 placer la victime en PLS

 En cas d’arrêt respiratoire,


 pratiquer la RCP.
GES : LES INTOXICATIONS
Par monoxyde de carbone

Le monoxyde de carbone, ou CO, est un gaz issu de


la combustion incomplète de substances diverses
(hydrocarbure) : bois, gaz, charbon….
• Ce gaz inhalé par les poumons passe dans le
sang pour se fixer sur l'hémoglobine des
globules rouges, au détriment de l'oxygène qu'il
va chasser.
GES : LES INTOXICATIONS
Son affinité pour l'hémoglobine est 230 fois
supérieure à l'oxygène !
une petite quantité de CO dans l'air ambiant peut donc
provoquer une asphyxie;

Contrairement aux autres cas d’asphyxie, les


difficultés respiratoires sont très tardives et
surviennent lors de la période de coma
GES : LES INTOXICATIONS
D'où l'intérêt de repérer les premiers signes d'alerte :
- Fatigue intense soudaine.
- Malaise inexpliqué.
- Maux de tête. - Vision floue.
- Nausées et vomissements.
- Bourdonnements d’oreille. - Vertiges.
- Troubles du comportement. - Somnolence.
GES : LES INTOXICATIONS
 Schématiquement:

Faible exposition : Légers maux de tête, nausées,


vomissements, fatigue (souvent assimilés aux
symptômes de la « grippe »).
Exposition moyenne : Violents maux de tête
pulsatiles, somnolence, confusion, tachycardie .
Forte exposition : Inconscience, convulsions,
défaillance cardiorespiratoire, décès
GES : LES INTOXICATIONS
 Ayez le bon réflexe
 Dès les premiers signes, il faut :

• Éteindre l'appareil concerné,


• Aérer la pièce (en bloquant sa respiration)
et en sortir immédiatement la victime.
• Appelez ensuite le SAMU
• Prévenir le récidive
• Mettre en sécurité l’installation
GES : LES ENVENIMATIONS
 Scorpions :
 Vipères:
GES : LES ENVENIMATIONS
Piqûre de Scorpion
 douloureuses pouvant être dangereuses
 la douleur initiale est suivie d'un gonflement
 Possibilité de passage de venin ds la circulation

• Calmer la victime et la rassurer,


• Mettre le membre au repos,
• Refroidir avec de la glace,
• Alerter les secours,
• Ramener la victime aux urgences.
GES : LES ENVENIMATIONS
GES : LES ENVENIMATIONS
 Ce qu’il faut faire :
 Ne pas s'affoler !
 Rester Calme !
 Ne pas courir. (la victime)
 Mettre le membre mordu au repos

– bras en écharpe
 Eventuellement s'allonger.
 Déplacer la victime avec calme et délicatesse pour
qu'elle bouge le moins possible.
GES : LES ENVENIMATIONS
 Enlever bracelets, montre et bagues car
ils peuvent faire garrot du coté mordu.
 Nettoyer la plaie à l'eau et au savon,
 faites un petit bandage, non serré.

pour atténuer la douleur et éviter les


Gonflements.
 Appliquez si possible de la glace , mise
préalablement dans un linge.
GES : LES ENVENIMATIONS
 Ce qu’il ne faut pas faire :
 Inciser,
 Sucer,
 Aspirer,
 Cautériser.
 Mettre garrot , tourniquet.
GES : MORSURES DE CHIEN
Une morsure de chien est toujours porteuse de
microbes car la flore dentaire canine comporte de
nombreux germes anaérobies dont Clostridium
perfringens et tetani, streptocoques et pasteurelles.
GES : MORSURES DE CHIEN
 Ce qu’il faut faire :
 1. Assurer les premiers soins
 Laver abondamment la plaie à l’eau et au savon
 Adresser aux urgences pour évaluation (ne pas suturer)
 Pratiquer un rappel de vaccination antitétanique
 2. Retrouver et isoler l’animal responsable
 Si l’animal est indemne de rage, le traitement n’est pas
entrepris.
 3. Adresser le patient au centre antirabique le plus proche
que l’animal ait été retrouvé ou non
GES : MORSURES DE CHIEN
 Ce qu’il ne faut pas faire :
 Approcher son visage de sa gueule , se jeter sur lui,
 Toucher un chien que l'on ne connaît pas.
 Laisser un jeune enfant sans sur­veillance avec lui.
 Lui faire peur (gestes brusques, réveil brutal de l'animal).
 S'interposer entre deux chiens qui se battent.
 Le déranger quand il mange.
 S'approcher d'une chienne qui garde ses chiots.
GES : ACCÈS DE FIÈVRE
La fièvre est définie par une température rectale
supérieure ou égale à 38°c, elle dépend des
conditions climatiques et de l'activité physique.

 Elle doit être mesurée précisément et non


appréciée à la main car l'enfant peut avoir chaud
(trop couvert) sans être fébrile.
GES : ACCÈS DE FIÈVRE
 Si le bain est infaisable : envelopper l'enfant,
y compris la tête, dans une serviette à 2° sous la
température de l'enfant, à renouveler.
 Surveiller l'enfant.
 Faire boire de l'eau fraîche mais ne sortant pas du
réfrigérateur, éviter l'eau pure en grande quantité.
GES : LES CONVULSIONS
GES : LES CONVULSIONS
 Signes associés
Généralement la fièvre.
Mais d'autres étiologies peuvent exister :
• l'hypoglycémie,
• l'hypocalcémie,
• les intoxications en particulier le CO.
 Il faut éliminer ce qui n'est pas une convulsion

• Les spasmes d'endormissement


• Les spasmes du sanglot
GES : LES CONVULSIONS
 Ce qu’il faut faire :
 Ne pas s'affoler car les convulsions sont

impressionnantes mais bénignes.


 Eviter le sur-accident.
 Observer ce qui se passe.
 Evaluer l'enfant : respiration, état de conscience,
température .
 Refroidir si fièvre.
GES : ÉLECTROCUTION
Accident dû à l’électricité :
 Ne jamais toucher une victime en contact avec
l’électricité,.
 Tenir à l’écart l’entourage et la famille
 Couper le courant électrique
 Effectuer les premiers gestes de secours.
GES : ÉLECTROCUTION

 Ebranler brutalement la cage thoracique (grand


coup au milieu de la poitrine à l’aide de rebord de
sa main ou avec son poing fermé.)
 Pratiquer deux insufflations et vérifier le pouls
carotidien.
 (PLS, VA, VA + MCE).
GES : LA NOYADE
La noyade : C’est l’irruption de liquide dans
l’arbre respiratoire générant un syndrome
asphyxique (d’hydrocution)
Si vous assistez à une noyade, ne mettez pas
votre vie en danger.
 Lancez un objet flottant dans la

direction de la victime plutôt que de


se jeter à l'eau.
GES : LA NOYADE
 Lesmanœuvres d'extraction de l'eau
sont difficiles et réservées à des
professionnels.

 Effectuez les gestes de premiers secours


une fois la victime sortie de l'eau.
GES : LA NOYADE
 Première action:
 Envoyez immédiatement un témoin alerter
les secours,

 Allonger la victime au sol,

 Si elle est habillée, desserrez ou dégrafez


tout ce qui entoure son ventre ou son cou
GES : LA NOYADE
 Deuxième action:
 Basculez prudemment sa tête en arrière,
 Ouvrez sa bouche et retirez les corps
étrangers éventuels qui s'y trouvent,
 Vérifiez qu'elle respire
GES : LA NOYADE
 Victime Consciente et qui Respire :
 Séchez la et couvrez la pour la

réchauffer.

 Mettez la en position demi-assise et surveillez


son état général jusqu'à l'arrivée des secours.

 Veillez particulièrement à ce qu'elle ne fasse


pas une hypothermie
GES : LA NOYADE
GES : LA NOYADE
 Victime Inconsciente et qui Respire :
 Placez la en position latérale de sécurité puis
surveillez son état général jusqu'à l'arrivée des
secours.

 Veillez particulièrement à ce qu'elle ne fasse pas


une hypothermie.
GES : LA NOYADE
GES : LA NOYADE
 Victime Inconsciente et qui ne Respire pas
 Placez au plus vite la victime face contre terre en lui
poussant la mâchoire inférieure vers l'avant.
 Soulevez ensuite le bassin de façon à ce qu'il soit
surélevé par rapport à la tête et au thorax.
 Tapez fortement sur le dos pour évacuer l'eau de la
trachée et des bronches. (sans dépasser
30 à 40 secondes).
GES : LA NOYADE
GES : La noyade
 Lors des noyades , la manœuvre de
HEIMLICH n’est indiquée que lorsque
l’absence de réponse à la ventilation
artificielle laisse présumer l’existence d’un
corps étranger dans les voies respiratoires,
GES : LE MALAISE

Le malaise
Un malaise est une sensation pénible et
anormale ressentie par la victime à la suite
d'un trouble de fonctionnement d'un ou de
plusieurs organes.
Que faire devant un malaise ?
 rechercher les signes de gravité du malaise
GES : LE MALAISE

 Interroger la victime sur son état de santé


 Mettre la victime en position de repos
 Demander un avis médical
 Les questions à poser à la victime en état de
malaise ou à son entourage :
-Temps de survenue ?
-Fréquence ?
-Antécédents ?
-Prise de médicaments ?
GES : LA DOULEUR
THORACIQUE
La douleur thoracique : rétro sternale ;
irradiation au bras gauche et/ou la
mâchoire inférieure = infarctus du myocarde.
La principale complication immédiate est
l'arrêt cardiaque
Que faire ?
mettre la victime au repos,
GES : LA DOULEUR
THORACIQUE
 Lui interdire tout effort,
 Alerter rapidement les secours médicalisés,
 Si antécédents cardiaques connus, faciliter

la prise éventuelle de médicaments.


GES : LE MALAISE
HYPOGLYCÉMIQUE
Le malaise hypoglycémique
Cet état est caractérisé par une sensation de
malaise, une pâleur, des sueurs, des vertiges,
une sensation de faim.
Que faire ?
-Il suffit souvent d'absorber du sucre pour

faire cesser le malaise


LE RELEVAGE
DÉFINITIONS
Relevage : opération qui consiste à mettre une
victime sur un brancard pour permettre son
transport

Brancardage : opération qui consiste à se mouvoir


avec un brancard sur lequel à été mis un blessé
pour permettre son transport:
PRÉALABLES
 Stabilité du secouriste :

Doit se mettre en position du " trépied "


avec un genou à terre et l'autre écarté
en dehors des avant-bras
POSITION DU TRÉPIEDS
PRÉALABLES
LES PRÉALABLES
 Précautions :
 faire attention à ne pas se blesser le dos (port de
charge lourde),
 Il faut soulever en utilisant un mouvement des
cuisses.

 s'assurer que les pied sont en position stable , afin


de ne pas être déséquilibré lors de la manœuvre,
PRÉALABLES
 les pieds doivent être écartés, non
parallèles (en « 09h05 ») et décalés (un pied
légèrement en avant par rapport à l'autre).

 Les mouvement sont coordonnés par les


ordres donnés par le chef d'équipe.
PRÉALABLES
 Pose du matelas coquille : L'accidenté
doit toujours être immobilisé au préalable par le
matelas coquille posé sur le brancard
PRINCIPES GÉNÉRAUX DU
RELEVAGE
 Ne pas aggraver l'état de la victime.
 Se fait lorsque la victime est transportable, ce
n'est pas un geste d'urgence.
 Lorsque l'urgence ne peut être traitée qu'à
l'hôpital, il peut arriver que l'on relève une
personne en état instable,
PRINCIPES GÉNÉRAUX DU RELEVAGE
• Il faut remuer le moins possible la victime,
• Avec des mouvements bien coordonnés par un
chef d'équipe
• en douceur sans précipitation,
• non saccadés, doux,.
PRINCIPES GÉNÉRAUX DU RELEVAGE

D'une manière générale, on ne fait un relevage


qu'après autorisation de la régulation médicale
(SAMU) ou du responsable médical sur place , ou
si le bilan révèle que la victime ne présente
aucun traumatisme et est consciente
CHOIX DE LA MÉTHODE DE RELEVAGE

Le relevage varie avec le nombre


d'intervenants: plus ils sont nombreux, plus la
technique est sûre.
La technique utilisé est fonction des critères:
 Malade: poids, maladie ou traumatisme, appareillage
 Secouristes: Nombres, force, capacité
 Environnement: Espace, obstacle, distance
 Matériel à disposition
DIFFÉRENTS TYPES DE RELEVAGE

DIFFÉRENTS TYPES DE RELEVAGE


Les Techniques du Pont
 Pont simple, (3 + 1 sauveteurs)
 Pont amélioré, (4 + 1 sauveteurs)
 Pont néerlandais, (3 à 4 sauveteurs)

Autres techniques
 Relevage méthode de cuillère
 Relevage par scoop
 Relevage par plan dur
DIFFÉRENTS TYPES DE
RELEVAGE
Autres cas particuliers
 Relevage personne en PLS,
 Relevage personne à plat ventre
LES TECHNIQUES DU PONT
LE PONT SIMPLE
 Il ne peut donc être utilisé que lorsque
l'on est sûr que la victime ne présente pas de
traumatisme du rachis.
 Cette technique ne nécessite que quatre
équipiers (dont le chef).
 Le chef cumule deux fonctions (chef +
équipier); il met une main sous la nuque de la
victime, l'autre main sous le dos, entre les
omoplates.
LE PONT SIMPLE
LE PONT AMÉLIORÉ
LE PONT SIMPLE
PONT NÉERLANDAIS
PONT NÉERLANDAIS
RELEVAGE SANS MATÉRIEL
RELEVAGE PAR TECHNIQUE DE CUILLÈRE

 Quoi :
• Ce relevage consiste à porter la victime à plusieurs
équipiers en la plaquant sur la poitrine.
 Conditions :
o Secouristes de même taille
o pas de traumatisme instable (en particulier pas de

fracture).
RELEVAGE PAR TECHNIQUE DE CUILLÈRE

 Quand la pratiquer :

 Mise impossible du brancard dans l’axe de la


victime , ni contre elle .
 la victime est coincée contre un obstacle.
 Elle est exceptionnelle: car inconfortable
RELEVAGE PAR TECHNIQUE DE CUILLÈRE

 Préalables :

 En dehors d’un dégagement d’urgence,

 Le relevage en cuillère est toujours précédé de la


mise en place d’un collier cervical
RELEVAGE PAR TECHNIQUE DE CUILLÈRE
LA TECHNIQUE DU PLAN DUR

La technique consiste à :

 Tourner la victime sur le côté,


 Plaquer le plan dur contre son dos,
 Retourner l'ensemble
RELEVAGE EN PLS

Si on ne dispose pas d’autres matériels pour


l’immobilisation

Collier cervical
Plan dur
Attelle
Le matériel pour la gestion des voies aériennes
supérieurs
RELEVAGE EN PLS
RELEVAGE À PLAT VENTRE

 Ce relevage se fera tant que faire ce


peut à 4 sauveteurs, de façon à
effectuer un bon maintien de la tête .
EN PRATIQUE
 Si manque de place ; PONT NEERLANDAIS (3 /4 )
avec une victime à plat dos à plat ventre ou en PLS .
 Le plus couramment :

PONT SIMPLE (3+1)avec une victime à plat dos à plat


ventre ou en PLS .
 Si suspicion fracture du rachis :

PONT AMELIORE à 4 sauveteurs sur une victime à pl


dos ou en PLS .
LE BRANCARDAGE

 Principes :

 Equipe de quatre personnes


 Ayant le même gabarit
 Marche en avant au même pas
LE BRANCARDAGE
LE BRANCARDAGE
LE BRANCARDAGE
LE BRANCARDAGE
Fin de la présentation

Merci pour votre attention et


implication
BIBLIOGRAPHIE
 Ci-joint références bibliographiques

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