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Infirmiers
de Soins
d’ Urgence
Février 2020
Ces protocoles sont destinés à être appliqués par les infirmiers de PmSm au profit du
personnel employé et du public reçu par les entreprises au sein desquelles ils exercent.
Ils n’ont pas pour objectif de substituer une prise en charge paramédicale à une prise en
charge plus appropriée notamment médicale, mais à apporter, hors présence médicale, une
réponse immédiate adaptée à l’urgence de la situation en attendant les moyens de secours
que le Centre de Réception et de Régulation des Appels – Centre 15 (CRRA 15) aura décidé
d’envoyer.
Ainsi, pour chaque situation d’urgence abordée dans ces protocoles, l’infirmier devra
s’attacher à contacter le CRRA 15 aussitôt que possible, idéalement avant même la mise en
œuvre du protocole. En outre, certains actes et traitements présentés dans ces protocoles ne
doivent être appliqués que sur prescription médicale, c’est-à-dire obligatoirement après
accord formel du médecin régulateur.
Ces protocoles ont été élaborés à partir des recommandations de la Société Européenne de
Médecine de Sapeurs-Pompiers (SEMSP), des Protocoles Infirmiers de Soins d’Urgence (PISU)
de plusieurs Services Départementaux d’Incendie et de Secours (SDIS) et des
recommandations des sociétés savantes de médecine d’urgence et de réanimation (SFAR,
SRLF, SFMU).
Ces protocoles sont également présentés à chaque SAMU dont les sites soutenus par PmSm
dépendent géographiquement de manière à ce que leur mise en œuvre par les infirmiers soit
acceptée par les médecins régulateurs en toute connaissance de cause.
Pour être autorisés à mettre en œuvre ces protocoles, les infirmiers de PmSm doivent avoir
été habilités par la direction médicale de PmSm après avoir bénéficié d’une formation initiale
sanctionnée par une évaluation théorique et pratique validante, ainsi que d’une mise à niveau
annuelle.
Dans le cas contraire (intérimaire par exemple), l’infirmier non habilité est tenu de prendre
attentivement connaissance des protocoles. En situation d’urgence, il devra obligatoirement
contacter le médecin régulateur du CRRA – Centre 15 avant toute mise en œuvre d’un
protocole afin d’en obtenir l’accord formel (sur prescription uniquement).
Rédaction :
Dr Xavier ATTRAIT
Médecin urgentiste
Direction médicale
1
Table des matières
Préface..................................................................................................... 1
Table des matières ............................................................................. 2
Procédures ...................................................................................... 3
PROC 1 : Bilan initial – Évaluation secondaire .................................................................... 4
PROC 2 : Transmission du bilan ..................................................................................... 5
PROC 3 : Triage nombreuses victimes ............................................................................. 6
Protocoles ....................................................................................... 8
PISU 1 : Arrêt cardiorespiratoire de l'adulte ....................................................................... 9
PISU 2 : Arrêt cardiorespiratoire de l'enfant ..................................................................... 11
PISU 3 : Douleur thoracique non traumatique de l'adulte… .................................................... 13
PISU 4 : Hypoglycémie chez le diabétique traité adulte et enfant ............................................ 15
PISU 5 : Déficit neurologique brutal (AVC) de l'adulte .......................................................... 17
PISU 6 : Asthme aigu grave adulte et enfant ..................................................................... 19
PISU 7 : Réaction anaphylactique adulte et enfant ............................................................. 21
PISU 8 : Convulsions de l'adulte .................................................................................... 24
PISU 9 : Convulsions de l'enfant .................................................................................... 26
PISU 10 : Brûlure grave adulte et enfant ......................................................................... 28
PISU 11 : Hémorragie sévère adulte et enfant ................................................................... 30
PISU 12 : Coup de chaleur d'exercice adulte et enfant ......................................................... 32
PISU 13 : Douleur aiguë de l'adulte ................................................................................ 34
PISU 14 : Douleur aiguë de l'enfant ................................................................................ 36
Références bibliographiques................................................................ 49
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Procédures
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BILAN INITIAL PROCÉDURE
ÉVALUATION SECONDAIRE N°1
Sécurité :
- Des lieux : risque évolutif (effondrement, électricité, explosion…), circulation, agresseur potentiel…
- Des intervenants : gants, (masque, lunettes), chasuble haute visibilité…
- Du patient : objets dangereux…
Impression générale : gravité apparente Actions réflexes : position, compression d’une hémorragie, RCP…)
ABCDE : 1 minute
- A = Airway : - Obstruction des VA ? LVA, Guédel, position d’attente,
- Stabilisation manuelle du rachis si contexte évocateur.
- B = Breathing : - Détresse respiratoire ? Polypnée / bradypnée, tirage, sueurs, cyanose, asymétrie /
douleur / traumatisme thoracique, SpO2 ; si anomalie : auscultation Position assise, O2 au masque HC, VA au BAVU.
- C = Circulation : - Détresse circulatoire ? Pouls (radial / carotidien, force et fréquence), TRC, peau
(chaleur, coloration, moiteur), 5 blood boxes (thorax, abdomen, bassin, fémurs, par terre) Position couchée, garrot.
- D = Disability : - État de conscience et déficit neurologique ? Score de Glasgow (GCS), pupilles,
motricité / sensibilité des 4 membres, FAST (Face, Arm, Speech, Time) PLS, immobilisation du rachis.
- E = Exposure : - Aller voir les zones douloureuses, rechercher ecchymoses, déformations, brûlures,
éruptions… Et protéger contre l’hypothermie (couverture).
2. Évaluation secondaire :
Interrogatoire SAMPLE :
- S : Signes et symptômes,
- A : Allergies,
- M : Médicaments (traitement habituel),
- P : Passé médico-chirurgical (antécédents),
- L : Last meal, heure du dernier repas,
- E : Évènements ayant conduit à la situation présente.
3. Réévaluations ultérieures :
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PROCÉDURE
TRANSMISSION DU BILAN
N°2
A l’issue de son bilan initial, lors de la prise en charge d’une victime, l’infirmier de site peut estimer nécessaire de prendre
un avis médical, notamment si une prise en charge médicale semble justifiée, mais également pour demander un conseil
médical.
Tout en appliquant les PISU adaptés à l’état de la victime, il transmettra dès que possible un bilan au médecin régulateur
du CRRA – Centre 15.
Il comprendra :
8. Évolution (éventuellement),
9. Demande de moyens / conduite à tenir (notamment en proposant l’application de la suite du PISU concerné).
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PROCÉDURE
TRIAGE NOMBREUSES VICTIMES
N°3
L’infirmier de site peut se retrouver dans la position de primo-intervenant professionnel de santé en situation de
nombreuses victimes (accidentelle ou intentionnelle).
Déroulement de l’intervention :
1. Sécurité :
Ne pas s’engager tant que la sécurité des lieux n’a pas été assurée par les forces de l’ordre ou les responsables de la
sécurité.
2. Définir un Point de Rassemblement des Victimes (PRV), qui correspond à un espace préalablement reconnu,
suffisamment vaste, accessible aux secours, et situé en zone sécurisée. Y déposer la dotation « NoVi » qu’on aura
préalablement récupérée, et en sortir uniquement quelques garrots tourniquets.
- Victime valide, capable de marcher, quelles que soient les blessures présentées : lui attribuer un carton VERT
et la diriger vers le PRV de manière autonome.
- Victime invalide :
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5. Transmettre un premier bilan circonstancié au CRRA – Centre 15 en précisant :
- La nature de l’évènement :
- Accidentel : explosion, incendie, accident de la voie publique…
- Intentionnel : explosion, arme à feu, arme blanche, voiture bélier…
- La localisation du PRV, et si possible de la Zone de Déploiement Initial (ZDI), qui correspond à la zone
où devront stationner les premiers véhicules de secours.
- Faire amener en premier les victimes ROUGES au PRV, puis les JAUNES ; les victimes NOIRES seront
extraites en dernier et placées à l’écart du PRV (morgue temporaire).
- Commencer à prendre en charge les victimes ROUGES (contrôle des hémorragies, des VAS, VVP/IO,
remplissage vasculaire, EXACYL®), puis les JAUNES, et enfin les VERTES.
TRIAGE START
Simple Triage And Rapid Treatment
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Protocoles
8
ARRÊT CARDIO-RESPIRATOIRE DE L’ADULTE PISU N°1
1. Définition : Victime inconsciente – Pas de ventilation (ou gasps) – Pas de pouls carotidien
Critères d’exclusion :
- Raideur cadavérique,
- Putréfaction,
- Tête détachée du tronc.
2. Actions réflexes :
3. Bilan initial :
- Recueillir l’heure supposée de l’ACR, noter l’heure du début de la RCP et la durée du « no-flow ».
Ventilation assistée :
- Au BAVU : 30 compressions / 2 insufflations,
- Avec le tube laryngé (Posé uniquement après accord du médecin régulateur du CRRA – centre 15, et une fois
l’accès vasculaire obtenu) :
100-120 compressions par minute sans interruption et 10 insufflations par minute,
Accès IV et drogues :
- VVP, 500 mL NaCl 0,9% (accès IO (si matériel en dotation) après 2 échecs de VVP),
- ADRÉNALINE : 1 mg toutes les 4 minutes (tous les 2 cycles),
- AMIODARONE : 1ère dose 300 mg, 2ème dose 150 mg.
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ARRÊT CARDIO-RESPIRATOIRE DE L’ENFANT PISU N°2
1. Définition : Victime inconsciente – Pas de ventilation (ou gasps) – Pas de pouls carotidien
Critères d’exclusion :
- Raideur cadavérique,
- Putréfaction,
- Tête détachée du tronc.
2. Actions réflexes :
3. Bilan initial :
- Recueillir l’heure supposée de l’ACR, noter l’heure du début de la RCP et la durée du « no-flow ».
Compressions thoraciques :
- Pousser fort (minimum 1/3 du diamètre antéro-postérieur du thorax) et vite (100-120/min),
- Minimiser les interruptions pendant les compressions,
- Changer de secouriste au massage cardiaque toutes les 2 minutes ou moins.
Accès IV et drogues :
- VVP, 500 mL NaCl 0,9% (accès IO d’emblée, si matériel en dotation, sinon VVP),
- ADRÉNALINE : 0,01 mg /kg toutes les 4 minutes (tous les 2 cycles),
- AMIODARONE : 1ère et 2ème doses identiques 5 mg/kg.
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Version 2020/02
1. Définition :
Toute gêne ou douleur spontanée, thoracique ou épigastrique, brutale ou progressive, à l’effort ou au repos
Critères de gravité :
- Troubles de conscience,
- Détresse respiratoire,
- Détresse circulatoire.
Critères d’exclusion :
- Douleur d’origine traumatique,
- Douleur ayant disparu au moment de la prise en charge.
2. Action réflexe :
- Mettre la victime au repos.
3. Bilan initial :
-A:-
- B : Dyspnée ? Administrer de l’O2 au masque HC, QSP SpO2 > 94%,
- C : Pouls radial, TRC,
- D : Évaluer l’état de conscience (GCS), éventuellement FAST,
-E:-
4. Examen secondaire :
Paramètres vitaux :
- FR, SpO2, T°C, HGT,
- FC, TA aux 2 bras,
- ECG 18 dérivations (si matériel en dotation).
SAMPLE :
- S : Préciser la nature de la douleur : type (oppression, constrictive…), son siège (rétrosternale, épigastrique,
latéralisée…), ses irradiations (cou, bras, dos), son intensité, les éventuelles positions antalgiques (penché en avant) et
les signes associés (pâleur, sueurs, gêne respiratoire, nausées, angoisse, palpitations),
- A : Allergie à l’aspirine ?
- M : Traitement habituel (antiagrégants, anticoagulants, antihypertenseurs), mais aussi Viagra®, Cialis®,
- P : Antécédents cardiaques (HTA, IDM, angine de poitrine), diabète, dyslipidémie, tabagisme…
- L : Heure du dernier repas,
- E : Préciser l’heure du début de la douleur et les circonstances (effort, repos).
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CONTRE-INDICATIONS :
- NATISPRAY® :
- PAS < 110 mmHg
- Prise de VIAGRA® ou de CIALIS® < 48h
- Infarctus du ventricule droit (sur l’ECG)
- ASPEGIC® :
- Allergie VRAIE (antécédent d’anaphylaxie à l’aspirine)
- Ulcère gastroduodénal évolutif, toute maladie hémorragique évolutive
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HYPOGLYCÉMIE CHEZ LE DIABÉTIQUE TRAITÉ
PISU N°4
ADULTE ET ENFANT
1. Définition : Troubles de conscience ET hypoglycémie < 0,6 g/L chez le diabétique traité
Critères de gravité :
- Convulsions,
- GCS < 8.
Critères d’exclusion :
- Pas de troubles de conscience.
2. Action réflexe :
- PLS.
3. Bilan initial :
4. Examen secondaire :
Paramètres vitaux :
- HGT : si < 0,6 g/dL Entrée dans l’algorithme,
- FR, FC, TA, SpO 2, T°C,
- ECG.
SAMPLE :
- S : Nausées ?
-A:-
- M : Traitement habituel (insuline, sulfamides),
- P : Antécédents (DID, DNID),
- L : Heure du dernier repas, de la dernière prise de médicament,
- E : Notion d’évènement récent susceptible de décompenser le diabète (infection, déshydratation…)
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Hypoglycémie de l’adulte
Hypoglycémie de l’enfant
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DEFICIT NEUROLOGIQUE BRUTAL (AVC)
PISU N°5
DE L’ADULTE
1. Définition : Déficit neurologique focal d’installation brutale (paralysie faciale, hémiplégie, aphasie)
Signes parfois associés : céphalées, troubles visuels, vertiges.
Critères de gravité :
- Troubles de conscience GCS < 8,
- Convulsions,
- Détresse respiratoire.
Critère d’exclusion :
- Régression complète des symptômes.
2. Actions réflexes :
- Si convulsions : PROTÉGER la victime en éloignant tout objet dangereux, NE PAS tenter d’ouvrir sa bouche,
- PLS si troubles de la conscience,
- Alerter le 15.
3. Bilan initial :
4. Examen secondaire :
Paramètres vitaux :
- FR, FC, TA, SpO 2, T°C,
- HGT : si < 0,6 g/dL PISU N°4 « Hypoglycémie »,
- ECG (si matériel en dotation).
SAMPLE :
- S : Répéter le FAST, préciser la topographie des déficits et leur persistance. Présence de symptômes associés
(céphalées, vertiges, troubles visuels),
- A : Allergies, notamment à l’aspirine,
- M : Traitement habituel, notamment anticoagulant,
- P : Antécédents, dont neurologiques (AIT, AVC, TC, épilepsie), cardiovasculaires (arythmie, coronaropathie),
diabète, chirurgie récente…
- E : Préciser l’heure de début des symptômes.
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Time is brain
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ASTHME AIGU GRAVE
PISU N°6
ADULTE ET ENFANT
1. Définition :
Dyspnée expiratoire aiguë (sifflante) chez un asthmatique connu et traité,
ressentie comme une crise d’intensité plus forte que d’habitude et résistant au traitement usuel
Critère de gravité :
- Agitation ou troubles de conscience,
- Parole impossible,
- Tachypnée : adulte et enfant > 8 ans : > 30/min ; 1-8 ans : > 40 ; nourrisson : > 50 ; ou bradypnée < 10/min,
- Silence auscultatoire,
- Cyanose,
- Tirage,
- Tachycardie : adulte et enfant > 8 ans : > 120/min ; < 8 ans : > 140/min.
Critère d’exclusion :
- Crise habituelle répondant bien au traitement usuel,
- Dyspnée chez un non-asthmatique,
- Douleur thoracique associée.
2. Actions réflexes :
- Position assise,
- O2 au masque HC, QSP SpO2 > 94%,
- Alerter le 15.
3. Bilan initial :
- A : Position assise,
- B : Auscultation pulmonaire (sibilants ? Silence ?), administrer de l’O2 au masque HC, QSP SpO2 > 94%,
- C : Pouls radial,
- D : Évaluer l’état de conscience (GCS), conserver la position assise même en cas de troubles de conscience,
-E:–
4. Examen secondaire :
Paramètres vitaux :
- FR, FC, TA, SpO2, T°C.
SAMPLE :
- A : Rechercher une exposition à un allergène connu,
- M : Traitement habituel (augmentation de l’utilisation récente de Ventoline, prise de corticoïdes),
- P : Antécédent d’hospitalisation pour asthme, notamment en réanimation,
- E : Heure de début de la crise, nombre de bouffées de Ventoline réalisées avant la prise en charge.
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- Adulte : - BRICANYL® : 5 mg (1 dose adulte)
- SOLUMEDROL® : 1 mg/kg
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RÉACTION ANAPHYLACTIQUE
PISU N°7
ADULTE ET ENFANT
1. Définition :
Réaction allergique sévère, associant des signes cutanéomuqueux (urticaire, prurit, flush, œdème des lèvres),
ET : - des signes respiratoires (dyspnée, bronchospasme, stridor),
ET/OU - des signes circulatoires (hypotension, tachycardie, troubles de conscience, hypotonie, incontinence),
dans un contexte évocateur d’allergie (prise alimentaire, piqûre d’hyménoptère, médicament, antécédent d’allergie)
Toute hypotension artérielle après exposition à un allergène connu pour un patient donné est une réaction
anaphylactique jusqu’à preuve du contraire :
- De 1 mois à 1 an : PAS < 70 mmHg,
- De 1 à 10 ans : PAS < 70 + (2 × âge) mmHg,
- De 11 à 17 ans : PAS < 90 mmHg,
- Adulte : PAS < 90 mmHg ou baisse de plus de 30 % par rapport à sa valeur habituelle.
Critère d’exclusion :
- Symptômes cutanés isolés, sans signes respiratoires ni circulatoires.
2. Actions réflexes :
- Position d’attente adaptée à la détresse présentée,
- Utiliser l’AIA (Auto-Injecteur d’Adrénaline) du patient s’il en a un (Anapen®, EpiPen®, Jext®, cf. page suivante),
- Alerter le 15.
3. Bilan initial :
- A : Dégager les VAS, Guédel si victime inconsciente,
- B : Administrer de l’O2 au masque HC, QSP SpO2 > 94%, demi-assis si détresse respiratoire,
- C : Pouls radial, TRC, décubitus dorsal si détresse circulatoire,
- D : Évaluer l’état de conscience (GCS), PLS si troubles de conscience,
- E : Étendue des signes cutanéomuqueux.
4. Examen secondaire :
Paramètres vitaux :
- FR, FC, TA, SpO 2, T°C.
Examen tête aux pieds : étendue des signes cutanéomuqueux, et leur persistance.
SAMPLE :
- Rechercher les antécédents allergiques (urticaire, œdème de Quincke, choc anaphylactique) et les éventuels
allergènes connus.
- Rechercher le contact récent avec un allergène potentiel (aliment, médicament, piqûre d’hyménoptère, latex…)
et l’intervalle entre le contact et l’apparition des symptômes (de quelques minutes à quelques heures).
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Version 2020/02 22
Version 2020/02 23
CONVULSIONS DE L’ADULTE PISU N°8
Critères de gravité :
- Crise prolongée > 5 min,
- Crises répétées sans retour à la conscience entre les crises,
- Grossesse.
Critères d’exclusion :
- Crise convulsive partielle,
- Tétanie, spasmophilie,
- Agitation psychiatrique (résistance à l’ouverture des yeux, mouvements atypiques, contact possible).
2. Actions réflexes :
- A : Dégager les VAS (aspiration si besoin – sang, salive, vomi), Guédel si victime inconsciente,
- B : Administrer de l’O2 au masque HC, QSP SpO2 > 94%,
- C : Pouls radial,
- D : Évaluer l’état de conscience (GCS) et les pupilles, PLS si troubles de conscience persistants,
- E : Bilan lésionnel (luxation d’épaule fréquente, perte d’urine, morsure de langue, blessures diverses).
4. Examen secondaire :
Paramètres vitaux :
- HGT : si < 0,6 g/dL PISU N°4 « Hypoglycémie »,
- FR, FC, TA, SpO 2, T°C.
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CONVULSIONS DE L’ENFANT PISU N°9
Critères de gravité :
- Crise prolongée > 5 min,
- Crises répétées sans retour à la conscience entre les crises,
- Fièvre > 38,5 °C (entre 1 et 3 ans).
Critères d’exclusion :
- Crise convulsive partielle,
- Tétanie, spasmophilie,
- Agitation psychiatrique (résistance à l’ouverture des yeux, mouvements atypiques, contact possible).
2. Actions réflexes :
- A : Dégager les VAS (aspiration si besoin – sang, salive, vomi), Guédel si victime inconsciente,
- B : Administrer de l’O2 au masque HC, QSP SpO2 > 94%,
- C : Pouls radial (brachial si < 1 an),
- D : Évaluer l’état de conscience (GCS) et les pupilles, PLS si troubles de conscience persistants,
- E : Bilan lésionnel (luxation d’épaule fréquente, perte d’urine, morsure de langue, blessures diverses).
4. Examen secondaire :
Paramètres vitaux :
- HGT : si < 0,6 g/dL PISU N°4 « Hypoglycémie »,
- T°C,
- FR, FC, TA, SpO2.
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Version 2020/02 27
BRÛLURE GRAVE
PISU N°10
ADULTE ET ENFANT
1. Définition :
La gravité d’une brûlure s’apprécie d’un point de vue vital mais aussi fonctionnel.
Une brûlure grave est une brûlure du 2ème ou du 3ème degré qui répond à au moins une des caractéristiques suivantes :
- SCB > 20% chez l’adulte, > 10% chez l’enfant - Brûlure électrique
- SCB 3ème degré > 5% - Brûlure chimique
- Inhalation de fumées associée - Traumatisme grave associé
- Localisation particulière : face, mains, pieds, périnée, plis - > 75 ans ou < 3 ans
- Brûlure circulaire profonde - Comorbidités sévères
Critères d’exclusion :
- Brûlure du 1er degré, quel que soit la SCB,
- Toute brûlure du 2ème ou du 3ème degré ne répondant pas aux caractéristiques ci-dessus.
2. Actions réflexes :
- Stopper le processus lésionnel (éteindre les flammes, retirer le produit chimique, couper le courant),
- Alerter le 15.
3. Bilan initial :
- A : Brûlures ou suies dans la bouche ou le nez ? Collier cervical si traumatisme associé,
- B : Toux, voix rauque ? Administrer de l’O2 au masque HC, QSP SpO2 > 94%,
- C : Pouls radial,
- D : Évaluer l’état de conscience (GCS),
- E : Enlever les vêtements (sans tenter de décoller les tissus adhérents), enlever les bagues, couvrir la victime.
4. Examen secondaire :
Règle des 9 de Wallace
Paramètres vitaux :
4,5% 4,5%
- FR, FC, TA, SpO2, T°C,
SAMPLE :
1
- S : Gêne respiratoire ? Céphalée ?
- E : Préciser l’heure de la brûlure.
9% 9% 9% 9%
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Profondeur Signes cliniques
Profond
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HÉMORRAGIE SÉVÈRE
PISU N°11
ADULTE ET ENFANT
1. Définition : Hémorragie externe, extériorisée ou interne suspectée avec hypotension et tachycardie marquées
Hypotension : - Adulte et enfant > 12 ans : PAS < 90 mmHg,
- Enfant 1-12 ans : PAS < 80 mmHg,
- Enfant < 1 an : PAS < 70 mmHg.
Critères de gravité :
- Traumatisme crânien grave (TCG) (GCS < 8),
- Troubles de conscience en l’absence de TCG,
- Hémorragie non compressible.
Critères d’exclusion :
- Choc cardiogénique, anaphylactique (PISU n°7), neurogénique ou septique.
2. Actions réflexes :
- Contrôle de l’hémorragie (point de compression, garrot, pansement compressif),
- Faire contacter le 15.
3. Bilan initial :
- A : Dégager les VAS, Guédel si victime inconsciente,
- B : O2 au masque HC, QSP SpO2 > 94%,
- C : Pouls radial (brachial si enfant < 1 an), TRC, contrôle de l’hémorragie, position de Trendelenburg,
- D : Évaluer l’état de conscience (GCS) et les pupilles,
- E : Recherche d’hémorragies cachées, couverture.
4. Examen secondaire :
Paramètres vitaux :
- FR, FC, TA, SpO2,
- T°C.
SAMPLE
- S : Existence d’une douleur et sa localisation (abdomen, bassin),
-A:-
- M : Traitement habituel (notamment anticoagulants, antiagrégants, bétabloquants, anticonvulsivants),
- P : Antécédents (notamment convulsions et maladie thromboembolique),
- L : Heure du dernier repas,
- E : Préciser les circonstances de l’hémorragie.
Version 2020/02 30
OBJECTIF TENSIONNEL :
- Sans TCG : - Adulte et enfant > 12 ans : 80 < PAS > 90 mmHg,
- Enfant 1-12 ans : 70 < PAS > 80 mmHg,
- Enfant < 1 an : 60 < PAS > 70 mmHg.
- Avec TCG (GCS < 8) : - Adulte et enfant > 12 ans : PAS > 120 mmHg,
- Enfant 1-12 ans : PAS > 100 mmHg,
- Enfant < 1 an : PAS > 80 mmHg.
CONTRE-INDICATIONS :
- EXACYL® :
- Antécédent de convulsions,
- Maladie thromboembolique en cours (AVC, IDM, TVP, EP).
Version 2020/02 31
COUP DE CHALEUR D’EXERCICE
PISU N°12
ADULTE ET ENFANT
1. Définition :
Survenue à l’occasion ou au décours d’un effort intense, d’une hyperthermie > 39°C ET de troubles de conscience.
Les troubles de conscience peuvent aller de la simple désorientation jusqu’au coma aréactif.
Critères de gravité :
- GCS < 8,
- État de choc,
- Convulsions,
- Âges extrêmes.
Critères d’exclusion :
- Épuisement à la chaleur (absence de troubles de conscience),
- T°C < 39°C,
- Hyperthermie d’une autre origine (infectieuse principalement), sans contexte d’effort intense.
2. Action réflexe :
- Faire cesser l’effort et mettre à l’ombre.
3. Bilan initial :
- A : Dégager les VAS, Guédel si victime inconsciente,
- B : Administrer de l’O2 au masque HC, QSP SpO2 > 94%,
- C : Pouls radial, TRC,
- D : Évaluer l’état de conscience (GCS), PLS si troubles de conscience,
- E : Bilan lésionnel (chute traumatique ?)
4. Examen secondaire :
Paramètres vitaux :
- FC, TA,
- T°C,
- FR, SpO2,
- HGT.
Examen tête aux pieds : recherche de traumatismes associés (luxation d’épaule si convulsions).
SAMPLE :
- S : Sueurs profuses ou peau sèche et chaude ? Signes précurseurs (obnubilation, crampes, soif, fatigue intense),
-A:-
- M : Traitement habituel (notamment neuroleptiques),
-P:-
-L:-
- E : Nature et durée de l’effort responsable, conditions climatiques.
Version 2020/02 32
- Antipyrétiques CONTRE-INDIQUÉS (PARACETAMOL, ASPIRINE).
Version 2020/02 33
DOULEUR AIGUË DE L’ADULTE PISU N°13
1. Définition : Douleur aiguë, modérée (EN > 3) à très intense (EN > 7)
Critères d’exclusion :
- EN < 3,
- Douleur chronique.
2. Action réflexe :
- Respecter l’attitude antalgique spontanée de la victime.
4. Examen secondaire :
Paramètres vitaux : orientés selon le contexte :
- FR, SpO2,
- FC, TA,
- T°C, HGT.
SAMPLE :
- S : Préciser : - la nature de la douleur : type, siège, signes associés,
- son intensité : Échelle Numérique (EN) :
- 0 – 2 : douleur légère surveillance simple,
- 3 – 5 : douleur modérée
- 6 – 7 : douleur intense Appliquer le protocole.
- 8 – 10 : douleur très intense
- A : Allergie au paracétamol, aux AINS, à la morphine ?
- M : Traitement habituel (notamment antalgiques),
- P : Antécédents (notamment ulcère gastroduodénal),
- L : Heure du dernier repas,
- E : Préciser les circonstances et les causes de la douleur.
- MORPHINE : dose totale avant prise en charge médicale : 8 mg (< 60 kg), 12 mg (> 60 kg).
Version 2020/02 34
CONTRE-INDICATIONS :
- PARACETAMOL :
- Allergie.
- MORPHINE :
- Allergie.
Version 2020/02 35
DOULEUR AIGUË DE L’ENFANT PISU N°14
1. Définition : Douleur aiguë, modérée (EN > 3) à très intense (EN > 7)
Critères d’exclusion :
- EN < 3,
- Douleur chronique.
2. Action réflexe :
- Respecter l’attitude antalgique spontanée de la victime.
4. Examen secondaire :
Paramètres vitaux : orientés selon le contexte :
- FR, SpO2,
- FC, TA,
- T°C, HGT.
SAMPLE :
- S : Préciser :
- la nature de la douleur : type, siège, signes associés,
- son intensité :
- > 6 ans : Échelle Numérique (EN) ou Échelle Visuelle Analogique (EVA, figure 1),
- < 6 ans : Échelle des visages (figure 2) ou EVENDOL (figure 3),
Voir le tableau des équivalences d’échelles (tableau 1) pour appliquer le protocole.
- A : Allergie au paracétamol, à la morphine ?
- M : Traitement habituel,
- P : Antécédents,
- L : Heure du dernier repas,
- E : Préciser les circonstances et les causes de la douleur.
Version 2020/02 36
CONTRE-INDICATIONS :
- PARACETAMOL :
- Allergie.
- MORPHINE :
- Allergie.
Version 2020/02 37
Figure 1 : Échelle visuelle analogique
Figure 3 : EVENDOL
Version 2020/02 38
Mémo
39
SCORES ET CONSTANTES MEMO
SCORE DE GLASGOW
Version 2020/02 40
Protocoles techniques
41
ECG 18 DÉRIVATIONS TECH N°1
2. Installation du patient :
Décubitus dorsal (demi-assis seulement si gêne respiratoire), patient le plus détendu possible, jambes
décroisées, mains à plat, yeux fermés,
Torse nu (pour la pose des électrodes, puis recouvrir la poitrine),
Raser si nécessaire.
Version 2020/02 42
4. Vérifier le paramétrage de l’appareil :
5. Enregistrement du tracé :
D1
Si tous les critères ne sont pas présents, vérifier la position des électrodes (inversion ?)
Version 2020/02
43
TUBE LARYNGÉ iLTS-D (VBM) TECH N°2
1. Indication :
Patient adulte en ACR
Après avoir obtenu un accès vasculaire (IV ou IO) et avec l’accord formel du médecin régulateur
2. Intérêts :
3. Critères d’exclusion :
Traumatisme facial
Taille < 155 cm (enfants)
4. Description du matériel :
5. Préparation du matériel :
Disposer le matériel sur un champ stérile : tube laryngé, seringue, sonde d’aspiration gastrique, tube de
lubrifiant, cale-dents, dispositif de fixation.
Tester l’intégrité des ballonnets avec la seringue.
Pré-gonfler la seringue au volume approprié (code couleur).
Lubrifier le tube laryngé (portion distale avec les 2 ballonnets).
Préparer l’aspirateur de mucosités à proximité.
Sortir le manomètre.
Version 2020/02 44
6. Choix de la taille du tube :
Volume de gonflage
Taille du patient Choix du tube Choix de la taille
du ballonnet
155 – 180 cm 4 70 mL
4–5
> 180 cm 5 80 mL
Un équipier face au patient ouvre la bouche à 2 mains et exerce une traction de la mandibule pour décoller
l’épiglotte de la paroi postérieure du pharynx.
Tenu comme un stylo par la main dominante, le tube est inséré sur la ligne médiane le long du palais puis incliné
vers la base de la langue.
Le tube est inséré jusqu’à ce que l’arcade dentaire supérieure se trouve au niveau du repère central de la couleur
choisie.
La traction de la mandibule est relâchée.
Les ballonnets sont gonflés au volume indiqué (code couleur).
Le BAVU est connecté au tube.
L’efficacité de la ventilation est vérifiée :
- élévation symétrique du thorax,
- auscultation positive des 2 champs pulmonaires.
Proposer au médecin le matériel d’intubation via le tube laryngé (à utiliser avec un mandrin d’Eschmann) :
Version 2020/02 45
ABORD INTRA-OSSEUX (EZIO) TECH N°3
1. Indications :
2. Contre-indications :
3. Description du matériel :
4. Choix du site :
Adulte : site huméral (préférentiel), ou tibial proximal (si repère huméral incertain),
Enfant : site tibial proximal.
5. Choix de l’aiguille :
Version 2020/02 46
6. Préparation du matériel :
Site huméral :
A : Positionnez la main du patient sur son
A
abdomen (coude en adduction et humérus
tourné vers l’intérieur). Positionnez la paume
de votre main sur l’épaule du patient, sur le
plan antérieur. La zone ressemblant à une
« balle » sous votre paume est la zone cible
générale. Vous devriez pouvoir sentir cette
« balle », même chez les patients obèses, en
appuyant profondément.
Version 2020/02 47
Site tibial proximal :
- Adulte : Allongez la jambe. Le site d’insertion se trouve à environ 3 cm (2 largeurs de doigt) sous la rotule et
environ 2 cm (1 largeur de doigt) en-dedans, le long de la partie plane du tibia
- Enfant : Allongez la jambe. Le site d’insertion se trouve juste en dessous de la rotule, à environ 1 cm (1 largeur
de doigt), légèrement en-dedans, à environ 1 cm (1 largeur de doigt) le long de la partie plane du tibia.
Cartilages
de conjugaison
8. Mise en œuvre :
9. Précautions et surveillance :
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Références
bibliographiques
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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES REF
1. Article R4311-14 du Code de la Santé Publique : « En l'absence d'un médecin, l'infirmier ou l'infirmière est
habilité, après avoir reconnu une situation comme relevant de l'urgence ou de la détresse psychologique, à mettre en
œuvre des protocoles de soins d'urgence, préalablement écrits, datés et signés par le médecin responsable. Dans ce
cas, l'infirmier ou l'infirmière accomplit les actes conservatoires nécessaires jusqu'à l'intervention d'un médecin. Ces
actes doivent obligatoirement faire l'objet de sa part d'un compte rendu écrit, daté, signé, remis au médecin et annexé
au dossier du patient. En cas d'urgence et en dehors de la mise en œuvre du protocole, l'infirmier ou l'infirmière décide
des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un médecin. Il prend toutes mesures en son pouvoir afin de
diriger la personne vers la structure de soins la plus appropriée à son état. »
5. Avis et listing de matériel adapté, pour les situations d’urgence chez l’adulte, hors présence médicale
immédiate, et géographiquement isolé de toute Structure Mobile d’Urgence et de Réanimation proche, dans une
structure sanitaire et sociale non hospitalière. SFMU. Mars 2018.
6. Y Croguenec, F Braun, S Fréchard et al. Recommandations : l’infirmier(ère) diplômé(e) d’état seul(e) devant
une situation de détresse médicale. Ann Fr Med Urg, 2012;2:57-69.
9. Prise en charge de l’infarctus du myocarde à la phase aiguë en dehors des services de cardiologie. SFMU.
Avril 2007.
10. J Bessereau, L Jacquin, R Toesca et al. Hypoglycémie. Urgences 2011, chapitre 35, p 367-377.
12. Accident vasculaire cérébral : prise en charge précoce (alerte, phase préhospitalière, phase hospitalière
initiale, indications de la thrombolyse). Recommandations de bonne pratique. HAS. Mai 2019.
13. Prise en charge de l’exacerbation sévère d’asthme. Recommandations Formalisées d’Experts. SFMU. Juin
2018.
14. A Gloaguen, E Cesareo, J Vaux et al. Prise en charge de l’anaphylaxie en médecine d’urgence. SFMU. Ann.
Fr. Med. Urgence, 2016;6:342-364 .
Version 2020/02 50
15. H Outina, T Blanc, I Vinatier et al. Prise en charge en situation d’urgence et en réanimation des états de mal
épileptiques de l’adulte et de l’enfant (nouveau-né exclu). Recommandations formalisées d’experts (SRLF).
Réanimation, 2009;18 4-12.
16. Prise en charge d’une première crise d’épilepsie de l’adulte. Recommandations de bonne pratique. Société
française de neurologie. HAS. Novembre 2014.
17. Prise en charge des états de mal épileptiques en préhospitalier, en structure d’urgence et en réanimation
dans les 48 premières heures (à l’exclusion du nouveau-né et du nourrisson). Recommandations formalisées
d’experts. SRLF – SFMU. Juin 2018.
18. Prise en charge du brûlé grave à la phase aiguë chez l’adulte et l’enfant. Recommandations de pratiques
professionnelles. SFAR. Mai 2019.
19. C Vinsonneau, M Benyamina. Prise en charge initiale du grand brûlé. Réanimation, 2009;18,679-686.
21. E Sagui, A Abriat, S Duron et al. Coup de chaleur d’exercice : clinique et diagnostic. Médecine et Armées
2012;3:201-206.
22. GS Lipman, FG Gaudio, KP Eifling et al. Wilderness Medical Society Practice Guidelines for the Prevention
and Treatment of Heat Illness: 2019 Update. Wilderness Environ Med. 2019 Jun 17.
23. B Vivien, F Adnet, V Bounes et al. Recommandations formalisées d’experts 2010 : sédation et analgésie en
structure d’urgence. Ann. Fr. Med. Urgence, 2011;1:57-71.
24. Agressions collectives par armes de guerre. Conduites à tenir pour les professionnels de santé. 2018.
25. Guide d’aide à la préparation et à la gestion des tensions hospitalières et des situations sanitaires
exceptionnelles. 2019.
Version 2020/02 51