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Solution DM no 3
Avant de se lancer dans la résolution, posons la la loi des nœuds et les relations qui existent
entre les grandeurs électriques dans chaque branche (relations valables à chaque instant, t ≤ 0
ou t ≥ 0) :
i = iL + iC + iR , 1
u = uR = RiR ,
2
q dq du
u = uC = avec : iC = =C ,
3
C dt dt
diL
u = uL = L ,
4
dt
u = E − ri ,5
1.a) • Comme l’intensité traversant une bobine est une fonction continue du temps et que
la bobine n’est parcourue par aucun courant pour t < 0 : iL (0+ ) = iL (0− ) = 0 .
• Comme la charge aux bornes d’un condensateur est une fonction continue du temps et que
q(0+ ) q(0− )
le condensateur est déchargé pour t < 0 : u(0+ ) = = =0 .
C C
u(0+ )
• Par ailleurs iR (0+ ) = =0 .
R
,
5 E
• Enfin ,
1 −−−−−−−−−−→ iL (0+ ) = i(0+ ) =
comme u(0+ )=0 r
1.b) Lorsque le régime permanent continu est établi, le condensateur se comporte comme
un interrupteur ouvert et la bobine se comporte comme un simple fil.
D’où iC (∞) = 0 et u(∞) = 0 .
E
Ce qui entraı̂ne iR (∞) = 0 et i(∞) = .
r
La loi des nœuds donne enfin iL (∞) = i(∞) = 0
1 d(E − u) u d2 u diR
= +C 2 +
r dt L dt dt
Enfin, puisque u = RiR , on obtient
d2 iR
1 1 1 diR 1
2
+ + + iR = 0 (?)
dt C R r dt LC
d2 iR ω0 diR
+ + ω02 iR = 0 (?)
dt2 Q dt
2R 2R 2R R
MB
Exercice 6 : Lien entre les équation temporelles et le « filtrage » d’un régime permanent sinusoïdal
Les circuits passifs qui utilisent des condensateurs et des inductances, lorsqu’ils sont destinés à des signaux
(tensions) alternatifs, présentent des caractéristiques qui dépendent de la fréquence des signaux d’entrée. En cela,
ils forment naturellement des « filtres » qui atténuent ou pas, ou « coupent » ou pas, certaines plages de
fréquence. Il sont ainsi un rôle de discrimination en fonction de la fréquence, ce qui correspond bien à une sorte
de filtrage. Cette fonction est très importante en électronique et donc assez présente dans les sujets de problèmes.
Il est toutefois très maladroit d’effectuer un travail théorique sur un filtre en manipulant ainsi les équations
différentielles. En pratique on écrit les équations du circuit en « notation complexe », ce qui permet l’utilisation
des impédances et des pratiques associées.
29) Retrouver ainsi tous les résultats des questions précédentes en analysant le module du gain complexe :
G=VS / VE , extrait par exemple à partir de la formule du diviseur de tension.
Partie 3 : Régime alternatif sinusoïdal
Dipôle
cela à un récepteur linéaire quelconque alimenté par une tension sinusoïdale.
1) Ecrire l’expression de la tension sinusoïdale v(t), de valeur efficace V , de v(t)
pulsation ω et de phase à l’origine nulle.
2) Ecrire l’expression du courant i(t) si celui ci a pour valeur efficace I et une
phase quelconque ϕ, considérée par défaut comme négative.
3) Ecrire alors l’expression de la puissance instantanée p(t) consommée par le dipôle. Calculer alors sa valeur
moyenne P et identifier le résultat obtenu (en fonction de V, I et ϕ ) à une puissance bien connue.
4) Représenter un diagramme de Fresnel représentant V et I, les phaseurs associés aux grandeurs électriques.
Préciser les expressions des projections orthogonales de I sur V.
5) Retrouver alors « vectoriellement » ce que représentent la puissance P ainsi que la puissance dite
« réactive » Q=V.I.sinϕ.
6) Quelle relation lie P, Q et la puissance site « apparente » : S=V.I ? A quoi sert cette dernière grandeur ?
7) Supposons que la tension d’alimentation et le courant soient tributaires des composantes continues <v> et
<i>. Calculer à nouveau l’expression de la puissance moyenne consommée. Commenter ce résultat.
8) Supposons maintenant que le courant consommé ne soit même plus sinusoïdal, et qu’il s’écrive alors comme
∞
sa décomposition en série de Fourier : i(t)=<i >+ ∑I .sin(nωt −ϕ ) .
n =1
n n Calculer dans ces conditions
l’expression des puissances P et S (avec <v>=0 pour simplifier). En considérant que Q= V.I1.sin(ωt), écrire
alors la nouvelle relation qui lie P, Q, S et une grandeur supplémentaire.
0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330 360 390 420 450
2) En déduire l’expression de la puissance apparente S -100
associée. -200
consommée. -400
en déduit : I cc = V2 = R3 .E
R3 R1.R2 + R1.R3 + R2.R3
B
4) La tension V0 est la tension à vide du montage, c’est à dire celle à courant nul. I cc est le courant de court-
circuit, c’est à dire à tension de sortie nulle. Ces deux points de fonctionnement permettent de tracer la
droite caractéristique du fonctionnement linéaire…
5) Le modèle à proposer est celui de Thévenin (ou de Norton pour les originaux) V0 V
qui permet de faire apparaître la tension à vide, diminuée par la chute de tension
dans la résistance série.
6) La tension de sortie s’écrit alors : V =Eth−Rth.I =V0−Rth.I . Il reste à déterminer Icc I
Rth : on peut « passiver » le circuit et calculer la R équivalente, ou bien écrire : Rth = Eth = V0 . Avec la
Icc Icc
résistance équivalente (le plus simple ici, et non développé) : Rth =(R1 // R2 + R3)// R4 .
Exercice 6 : Lien entre les équation temporelles et le « filtrage » d’un régime permanent sinusoïdal
dvs(t)
1) ic(t)=C.
dt
2) ic(t)=Cω.VS max .sin(ωt) .
3) ω est la pulsation, elle est fixée par l’alimentation. R
4) ω →0 ⇒ iC →0 , le circuit est équivalent à un circuit
ouvert en « basses fréquences ». ve (t) C vS(t)
ic(t)
5) ω →∞ ⇒ VS max = →0 . Dans les « hautes
Cω..sin(ωt)
fréquences » le circuit est équivalent à un court-circuit en sortie. Le « passe bas » correspond au fait que les
basses fréquences « passent » et que les hautes sont « coupées » par la capacité.
dvs(t)
6) La loi des mailles et ic(t)=C. donnent : ve= RC. dvS +vS . Soit :
dt dt
ve(t)= RCω.VS max .sin(ωt)+VS max .cos(ωt) . GdB
ωc=1/RC ω (log)
7) Si ω >> 1/RC ve(t)≈ RCω.VS max .sin(ωt) et VS max ≈ vS max 0 dB
RCω
8) Si ω << 1/RC ve(t)≈VS max .cos(ωt) et vS (t)≈ve(t) .
-20 dB/décade
9) Voir graphe.
10) La pulsation particulière ωc = 1/RC est la frontière entre les deux
fonctionnements, elle s’appelle « pulsation de coupure ».
11) Voir un précis d’électronique au chapitre concernant les « filtres ».
V Zc 1
12) G= S = = on reconnaît sur cette fonction de transfert le fait que si ω << 1/RC
V e Z R + Z c 1+ j.RCω
VS V
≈1 et si ω >>1/RC S =≈ 1 . La détermination des comportements en fréquence des filtres est
Ve Ve j.RCω
bien sur beaucoup plus simple à partir de la notation complexe…
4) k = P = 6 =0,78
S π
5) On n’a pas intérêt a faire circuler les courants non sinusoïdaux sur le réseau car ils sont l’origine de mauvais
facteurs de puissance. Ici, le courant n’est pas déphasé par rapport à la tension, malgré cela le facteur de
puissance n’est pas unitaire. Ceci est du à une forme de puissance appelée « puissance déformante »…
EXERCICES D’ELECTROCINETIQUE
2R 2R 2R R
MB
Exercice 6 : Lien entre les équation temporelles et le « filtrage » d’un régime permanent sinusoïdal
Les circuits passifs qui utilisent des condensateurs et des inductances, lorsqu’ils sont destinés à des signaux
(tensions) alternatifs, présentent des caractéristiques qui dépendent de la fréquence des signaux d’entrée. En cela,
ils forment naturellement des « filtres » qui atténuent ou pas, ou « coupent » ou pas, certaines plages de
fréquence. Il sont ainsi un rôle de discrimination en fonction de la fréquence, ce qui correspond bien à une sorte
de filtrage. Cette fonction est très importante en électronique et donc assez présente dans les sujets de problèmes.
Il est toutefois très maladroit d’effectuer un travail théorique sur un filtre en manipulant ainsi les équations
différentielles. En pratique on écrit les équations du circuit en « notation complexe », ce qui permet l’utilisation
des impédances et des pratiques associées.
29) Retrouver ainsi tous les résultats des questions précédentes en analysant le module du gain complexe :
G=VS / VE , extrait par exemple à partir de la formule du diviseur de tension.
Partie 3 : Régime alternatif sinusoïdal
Dipôle
cela à un récepteur linéaire quelconque alimenté par une tension sinusoïdale.
1) Ecrire l’expression de la tension sinusoïdale v(t), de valeur efficace V , de v(t)
pulsation ω et de phase à l’origine nulle.
2) Ecrire l’expression du courant i(t) si celui ci a pour valeur efficace I et une
phase quelconque ϕ, considérée par défaut comme négative.
3) Ecrire alors l’expression de la puissance instantanée p(t) consommée par le dipôle. Calculer alors sa valeur
moyenne P et identifier le résultat obtenu (en fonction de V, I et ϕ ) à une puissance bien connue.
4) Représenter un diagramme de Fresnel représentant V et I, les phaseurs associés aux grandeurs électriques.
Préciser les expressions des projections orthogonales de I sur V.
5) Retrouver alors « vectoriellement » ce que représentent la puissance P ainsi que la puissance dite
« réactive » Q=V.I.sinϕ.
6) Quelle relation lie P, Q et la puissance site « apparente » : S=V.I ? A quoi sert cette dernière grandeur ?
7) Supposons que la tension d’alimentation et le courant soient tributaires des composantes continues <v> et
<i>. Calculer à nouveau l’expression de la puissance moyenne consommée. Commenter ce résultat.
8) Supposons maintenant que le courant consommé ne soit même plus sinusoïdal, et qu’il s’écrive alors comme
∞
sa décomposition en série de Fourier : i(t)=<i >+ ∑I .sin(nωt −ϕ ) .
n =1
n n Calculer dans ces conditions
l’expression des puissances P et S (avec <v>=0 pour simplifier). En considérant que Q= V.I1.sin(ωt), écrire
alors la nouvelle relation qui lie P, Q, S et une grandeur supplémentaire.
0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330 360 390 420 450
2) En déduire l’expression de la puissance apparente S -100
associée. -200
consommée. -400
d2 i ω0 di 1 R
Rép : 1) 2
+ + ω02 i = 0 avec ω0 = √ et Q = RCω0 = ;
dt Q dt LC Lω0
i0 √
−r2 er1 t + r1 er2 t avec r1/2 = −λω0 ∓ ω0 λ2 − 1 ;
2.a) λ > 1 : i(t) =
r1 − r2
2.b) λ = 0 : i(t) = i0 (1 + λω0 t)e−λω0 t ;
√
sin ωt t 1
2.c) λ < 1 : i(t) = i0 (cos ωt + ) exp − avec τ = et ω = ω0 1 − λ2 .
τω τ λω0
Ex-E4.3
Circuit d’ordre 1 (2) A
Dans le circuit représenté ci-contre on ferme l’interrup- r
i i1 i2
teur K à la date t = 0, le condensateur étant initialement q
déchargé. E (I) C R
1) Établir l’expression de q(t) où q est la charge du (II)
condensateur, en déduire i1 , i2 et i en fonction du temps. K
2) Calculer à la date t1 l’énergie stockée dans le conden- B
sateur.
3) Écrire sous la forme d’une somme d’intégrales un bilan d’énergie entre les dates 0 et t1 .
CRr ECR t E t
Rép : 1) En posant τ = : q(t) = 1 − exp − ; i1 (t) = exp − ;
R+r
R+ r τ
r τ
E t E R t
i2 (t) = 1 − exp − ; i(t) = 1 + exp − .
R+r τ R+r r τ
Ex-E4.4 Circuit d’ordre 1 (3) E
Déterminer l’intensité du courant i(t) dans le condensateur, ainsi que r
la tension u(t) à ses bornes sachant que l’on ferme l’interrupteur à 2E
r
la date t = 0 et que le condensateur n’est pas chargé initialement. 3E
Représenter graphiquement i(t) et u(t). r
4E
10E t r
Rép : i(t) = exp − avec τ = C R + ; r
4R + r τ 4
5E t K
u(t) = 1 − exp − . R
2 τ
Ex-E4.5
Régime transitoire apériodique (*) A C
À t = 0− , les condensateurs sont déchargés. On ferme alors i R
i1 i2
l’interrupteur K.
1) Établir l’équation différentielle en i1 . E C R
di1 +
2) Déterminer les conditions initiales i1 (0+ ) et (0 ).
dt K
B
3) Exprimer i1 (t).
1 1 E
Rép : 1) i1 vérifie l’équation canonique d’ordre 2 avec ω0 = et Q = ; 2) i1 (0+ ) = et
" √ ! RC
√ !# 3 R
di1 + 2E E 5 1 5 3t
(0 ) = − ; 3) i1 (t) = ch t − √ .sh t exp −
dt CR2 R 2RC 5 2RC 2RC
Ex-E4.6
Bobine et condensateur réels en série (1)
L R1 C
1) Déterminer l’équation différentielle vérifiée par i. e
2) À quelles conditions le régime transitoire est-il : R2
K
a) critique ; b) apériodique ; c) pseudo-périodique ?
d2 i ω0 di e R1 + R2 R + R2
Rép : 1) + ω02 i = avec ω02 = et Q = 1 .
d+2 Q dt R2 LC R2 LC L
R1 R2 C + ω0
R1
2) ➜ Cf Cours E4 : regarder le signe de ∆, discriminant de l’équation caractéritique, et donc la
valeur de Q (Q < 12 , Q = 21 , Q < 21 ).
Ex-E4.7 Bobine et condensateur réels en série (2) : C
régime transitoire pseudo-périodique (*) L R
Le montage ci-contre modélise une bobine réelle (L, R)
i u
en série avec un condensateur réel (C, R) initialement
déchargé. On ferme l’interrupteur K à la date t = 0 E R
L K
On impose la relation suivante : τ = = RC.
R
− −
Initialement : i(0 ) = 0 et u(0 ) = 0.
1) Établir l’équation différentielle régissant u(t), tension aux bornes du condensateur lorsque le
circuit est branché, à t = 0, sur un générateur de tension E .
2) Déterminer u(t) pour t ≥ 0.
3) Déterminer i(t), intensité circulant dans la bobine.
4) Peut-on prévoir le régime permanent sans calcul ? Si oui, déterminer U , tension aux bornes
du condensateur, et I, courant dans la bobine, en régime permanent.
E t t t
Rép : 3) i(t) = 1 + − cos + sin exp − ; 4) Faire un schéma équivalent du
2R τ τ τ
E E
montage lorsque le régime permanent continu est atteint : I = et U = .
2R 2
Ex-E4.8
Trois résistances et une bobine E i
Le circuit étudié comporte trois résistances R1 , R2 et R3 ,
une bobine parfaite d’inductance L, un générateur de f.é.m. R3 R2 R1
E et un interrupteur K.
K L
1) Initialement, la bobine n’est parcourue par aucun cou-
rant. À l’instant t = 0, on ferme l’interupteur K.
→ Établir la loi d’évolution de i(t) et déterminer le courant I en régime permanent dans la
L(R2 + R3 )
bobine. On posera τ = .
R1 R2 + R2 R3 + R 3 R1
2) Le courant d’intensité I est établi, on ouvre à t = 0 (réinitialisation du temps !).
→ Déterminer la nouvelle loi donnant i(t) et l’énergie dissipée par effet Joule dans les résistances.
L
On posera τ 0 = .
R1 + R2
t ER2
Rép : 1) i(t) = I0 1 − exp − avec I0 = ;
τ R R
1 2 + R 2 R3 + R 3 R1
t 1
2) i(t) = I exp − 0 et EJ = LI 2 .
τ 2
Ex-E4.9
Transfert de charge entre deux condensateurs :
Un condensateur de capacité C est chargé sous une ddp E, puis, à t = 0, est relié, par fermeture
de l’interrupteur K, à un circuit (R, C 0 ) série ( le condensateur de capacité C 0 est initialement
non chargé).
1) Déterminer les variations du courant i(t) de décharge du condensateur C.
2) Calculer la variation d’énergie ∆E du système constitué K R i(t)
par la résistance R et les deux condensateurs C et C 0 .
3) Démontrer que |∆E| est aussi l’énergie dissipée par effet C C'
Joule EJ dans la résistance R. u(t) u'(t)
4) L’expression de |∆E| étant indépendante de R, que se
xxxxxxx xxxxxxx
passe-t-il lorsque R tend vers 0 ? xxxxxxx
xxxxxxx
xxxxxxx
xxxxxxx
E t 1 1 1 1 1 CC 0
Rép : 1) i(t) = exp − avec = + 0 ; 2) ∆E = − E2.
R τ τ R C C 2 C + C0
Régime sinusoı̈dal
Ex-E4/5.1 Circuit RLC Série E5
1) Considérons le circuit dipolaire RLC série du cours alimenté par une tension sinusoı̈dale
(e(t) = E0 cos(ωt)). → Établir que l’équation différentielle qui régit la tension aux bornes de la
capacité C est :
d2 uC duC
LC 2
+ RC + uC = E0 cos(ωt)
dt dt
→ Donner l’expression intrinsèque de cette équation différentielle en fonction de Q, facteur de
qualité et de la pulsation propre ω0 .
→ Donner l’expression intrinsèque de cette équation différentielle en fonction de α, cœfficient
d’amortissement et de la pulsation propre ω0 .
" √ √ !#
2 3 1 3
2) Établir que uC (t) = E0 sin(ω0 t) − exp − ω0 t sin ω0 t lorsque le circuit
3 2 2
vérifie les quatre conditions suivantes :
(1) le condensateur est initialement déchargé ; (2) l’intensité est nulle avant la fermeture de
l’interrupteur ; (3) la pulsation du générateur est ω = ω0 et (4) le cœfficient d’amortissement
1
vaut α = .
2
Ex-E5.2
Addition de deux signaux de même fréquence
Supposons deux signaux sinusoı̈daux S1 (t) = S0 cos(ωt) et S2 (t) = S0 sin(ωt).
→ En utilisant les représentations complexes, calculer la somme S(t) = S1 (t) + S2 (t).
→ Préciser l’amplitude et la phase à l’origine de ce signal.
→ Tracer les fonctions S1 (t), S2 (t) et S(t) ; vérifier le résultat précédent.
→ Si ces deux signaux sont deux tensions telles que S1 (t) soit la tension aux bornes d’une
résistance R et S2 (t) la tension aux bornes d’un second dipôle, en déduire la nature de ce second
dipôle.
1
Lω = = R. N
Cω
Déterminer toutes les caractéristiques de l’intensité du courant dans la résistance R.
A. N. : E = 20 V ; R = 10 Ω.
Rép : i(t) = 0, 686 cos(ωt − 1, 82) A, où 1, 82 rad = 104◦ .
Ex-E5.4
Modélisation de Thévenin R R
On considère le circuit suivant alimenté entre A et B par A F
une source
√ de tension alternative sinusoı̈dale de f.é.m. :
e(t) = E 2 cos ωt. e L C
Déterminer les caractéristiques du générateur de tension
(modèle de Thévenin) équivalent entre F et D sachant
que ω est telle que : LCω 2 = 1 et RCω = 1 B D
Rép : r
2−j 2 1
ET h = E ⇒ eT h (t) = E cos(ωt−0, 464) A, où −0, 464 rad = arctan − = arg (2−j).
5 5 2
1 3R
Cette f.é.m. est en série avec Z éq = Réq + ⇒ soit une résistance Réq = en série avec
jCéq ω 5
5C
une capacité Céq = .
4
Ex-E5.5
Calculs d’impédances
Déterminer a A i b A i
R
l’impédance complexe
Z du réseau dipolaire C C L
u R u
entre les bornes A et
B dans les quatre cas L
suivants. B B
En déduire à chaque
fois l’impédance c A i d A i
réelle Z ainsi que R
le déphasage de la L
u C R u C R
tension u par rapport
au courant i. C
B B
Ex-E5.6 Circuit RLC parallèle en régime sinusoı̈dal
Exprimer la tension u aux bornes d’un réseau dipolaire constitué d’une résistance en parallèle
avec une bobine en parallèle avec un condensateur en fonction de R, L, C, w et de i ≡ I0 exp(jωt)
(intensité fournie au dipôle).
Vérifier que l’étude de la résonance en tension u de ce cirduit RLC parallèle lorsqu’on applique
un courant i sinusoı̈dal est identique à celle de la résonance en courant dans le circuit RLC série.
Exprimer alors ω0 , la pulsation propre, Q0 , le facteur de qualité du circuit RLC parallèle ainsi
1
que α0 ≡ , son cœfficient d’amortissement.
2Q0
1
Rép : ω0 = √ et Q0 = RCω0 .
LC
12 http ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/ qadripcsi@aol.com
2008-2009 Exercices d’Électrocinétique
Ex-E5.7
1) Exprimer U en fonction de I, Z, L, C et ω, pulsation du i
régime sinusoı̈dal imposé à ce circuit. C Z
U Ue U
2) À quelle condition sur L, C et ω, et le déphasage entre u L
I
et i ne dépendent-ils pas de Z ?
Rép : 2) LCω 2 = 1.
Ex-E5.8
On alimente le dipôle AB avec une tension si- C0
nusoı̈dale de pulsation ω. → Déterminer l’impédance complexe
de AB. Tracer |Z| = Z(ω), puis montrer que cette courbe A B
présente deux singularités pour les pulsations ω1 et ω2 (ω1 < ω2 ).
1 − L1 C1 ω 2 C1 L1
Rép : Z = .
j[(C0 + C1 )ω − L1 C1 C0 ω 3 ]
Ex-E5.9
Modélisation d’un condensateur réel
On considère un diélectrique imparfait (isolant imparfait) de permittivité complexe = 0 .(x0 −
jx00 ) avec x0 et x00 deux réels. C’est l’isolant d’un condensateur de capacité C = C0 .
0
Ce condensateur est soumis à une tension sinusoı̈dale u(t) = Um .cos(ωt).
→ Exprimer l’impédance complexe du condensateur.
→ En déduire qu’on peut le considérer comme l’association d’un condensateur parfait de capacité
C et d’une résistance R qu’on exprimera.
1
Rép : R et C en parallèle, avec : R = 00 et C = C0 x0 .
x C0 ω
R L
Ex-E5.10
Sachant que e = Em .cos(ωt), trouver la condition pour que i et C R
u soient en phase quelle que soit ω.
u
r
L U i
Rép : R = , alors = R.
C I e
Ex-E5.11
Puissance électrique (1) On donne : R C L
R = 10 Ω, L = 100 µH, C = 200 µF , ω = 5.106 rad.s−1 ,
Eeff = 5 V . A B
Déterminer et calculer : l’impédance complexe du dipôle AB, i
le facteur de puissance et la puissance moyenne dissipée. e
L Rg
L’égalité à zéro entraîne := Rg Ru et LC = >0 ⇒ Rg > Ru
C ω 2 (R
g − Ru )
s
Rg Ru 1
On en déduit : L= et C= p
ω Rg − Ru ω Ru (Rg − Ru )
Ex-E5.14
Adaptation d’impédance (2)
Une installation électrique est alimentée sous une tension efficace Ueff = 220 V . Elle consomme
une puissance P = 12 kW . La fréquence vaut f = 50 Hz et l’intensité efficace Ieff = 80 A.
1) Sachant que cette installation est du type inductif, calculer la résistance R et l’inductance
propre L qui, placées en série et avec la même alimentation, seraient équivalentes à l’installation.
2) Calculer le facteur de puissance de cette installation. Calculer la capacité C à placer en
parallèle sur l’installation pour relever le facteur de puissance à la valeur 0, 9.
s
2
<P> 1 Ueff <P>
Rép : 1) Établir que R = 2 ' 1, 9 Ω ; L = 2 − 4 ' 6, 4 mH ; 2) Astuce :
Ieff ω Ieff Ieff
Re(Y )
cos ϕ peut s’obtenir en exprimant l’admittance Y associée à Z car cos ϕ = (➜ Cf Cours
r |Y |
R 1 Lω
E5.V.1). On trouve C = 2 2 2
± 2
−1+ , d’où 2 valeurs possibles pour
ω(R + L ω ) cos ϕ R
14 http ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/ qadripcsi@aol.com
2008-2009 Exercices d’Électrocinétique
M
Ex-E5.16
Équilibre d’un pont en régime sinusoı̈dal
Le pont ci-contre est alimenté en régime alternatif.
R1 R
À quelle condition le pont est-il équilibré ? c’est–dire à quelle
condition u = 0 ?
Montrer que l’on peut déterminer L et r en fonction de C et
u C
des résistances R1 , R2 et R. L
( R1 R2 R2
r = r
Rép : u = 0 ⇔ R e
L = R1 R2 C N
Ex-E5.17
Deux montages déphaseurs
On
√considère les deux montages suivants alimentés par une tension alternative sinusoïdale e(t) =
E 2 cos(ωt). L’amplificateur opérationnel est idéal. R R
1 N 1
1) Dans le premier montage (avec pont), montrer que
C R
la tension entre M et N : A B
√ M
v = V 2 cos (ωt + ϕ) e(t)
a une valeur efficace indépendante de ω.
Calculer le déphasage ϕ et donner ses variations en
R1
fonction de R.
2) Dans le second montage (avec AO), calculer la R1
tension de sortie vs . -
En déduire la valeur efficace de cette tension et le dé-
phasage ϕ par rapport à ve . +
3) Quel rôle jouent ces deux montages ? R vs
ve=e(t)
C
xxxxx xxxxxx xxxxxx
xxxxx xxxxxx xxxxxx
1 − jRCω
Rép : 1) v = uN M = UN M cos(ωt + ϕ) avec U N M = E soit :
2(1 + jRCω)
E
V = et ϕ = −2 arctan(RCω).
2
1 − jRCω
2) V s = V soit : V = E et ϕ = −2 arctan(RCω).
1 + jRCω e
jX 3
Rép : 1) H = ; 2) Filtre passe-bande de bande-passante ∆ω = ω2 − ω1 = .
1 − X 2 + 3jX RC
Ex-E6.3 Association en cascade de filtres d’ordre 1
On considère les deux cellules CR du schéma ci-contre : C A C D i2=0
s
1) Établir la fonction de transfert H = en posant
e
X = RCω. u1 R u R u2
2) Construire le(s) diagramme(s) de Bode
(GdB = GdB (log X) et ϕ = ϕ(log X)).
3) Déterminer la fonction de transfert de l’association B E
1 1
Rép : 1) K = Q = et ω0 = ; 2) GdB (ABF) = 20 log K − 20 log Q + 20 log x = 20 log x ;
3 RC
GdB (AHF) = 20 log K − 20 log Q − 20 log x = −20 log x.
Ex-E6.5
Filtre de Colpitts
R C1
1) Établir la fonction de transfert du filtre de Colpitts A D i2=0
utilisé en sortie ouvert (i2 = 0) et la présenter sous la
forme : u1 L u u2
C2
K K
H= =
ω ω0 1 E
1 + jQ − 1 + jQ x − B
ω0 ω x
Ex-E6.6
Filtre de Hartley
R L1 i2=0
1) Établir la fonction de transfert du filtre de Hartley A D
utilisé en sortie ouvert (i2 = 0) et la présenter sous la
forme : u1 u u2
C L2
K K
H= =
ω ω0 1 E
1 + jQ − 1 + jQ x − B
ω0 ω x
Vs
1) Calculer la fonction de transfert : H(jω) = .
Ve
2) On suppose Ru infini : comment faut-il choisir L et C en fonction de R et ω0 pour que |H(jω)|
− 12
ω4
soit de la forme : |H(jω)| = 1 + 4 ?
ω0
18 http ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/ qadripcsi@aol.com
2008-2009 Exercices d’Électrocinétique
On considère maintenant le deuxième filtre ci-
contre où l’AO est idéal : R C2
3) Calculer la fonction de transfert H 0 (jω) de ce
R
filtre.
4) Comment choisir C2 pour que |H 0 (jω)| soit de -
la forme : +
ve
− 21
ω4
Ru vs
0
|H (jω)| = 1 + 4 ?
ω0 C1
Quelle est alors la valeur de ω0 ?
5) Quel est l’avantage de ce montage par rapport xxxxxxx
xxxxxxx
xxxxxxx
au précédent ?
2R
Ex-E6.8 Filtres déphaseurs 2R
-
1) Déterminer la fonction de transfert du filtre
sachant que l’AO est idéal. +
2) Z 1 est une résistance R et Z 2 un condensa- Z1
Ve Z2 Vs
teur de capacité C. Ru
→ Tracer le diagramme de Bode.
3) Même question en échangeant Z 1 et Z 2 .
xxxxxxxx
xxxxxxxx
xxxxxxxx
Vs Z − Z1 1 − jx ω
Rép : 1) H = = 2 ; 2) H = = Hejϕ avec x = RCω = ⇒ GdB = 0 dB
Ve Z2 + Z1 1 + jx ω0
et ϕ = −2 arctan x ; 3) G0dB = 0 dB et ϕ0 = π − 2 arctan x.
Ex-E6.9
On associe un filtre passe-bas et un AO monté
en amplificateur non inverseur (l’AO est idéal et +
fonctionne en régime linéaire). R
ve -
1) Déterminer la fonction de transfert du filtre. C
En déduire sa pulsation de coupure ω0 à −3 dB Ru vs
R2
et son gain G0 dans la bande-passante.
R1
2) Tracer le diagramme de Bode.
3) Calculer les valeurs de C et R2 pour que
xxxxxxx
f0 , fréquence propre, soit 1 kHz et G0 = 3 dB, xxxxxxx
avec R = R1 = 10 kΩ.
H0 R1 + R2 1 ω
Rép : 1) H = avec H0 = , ω0 = et x = ; 3) C ' 16 nF et R2 ' 4, 1 kΩ.
1 + jx R1 RC ω0
Ex-E6.10
Détermination d’une capacité inconnue
On a réalisé un filtre passe-bas à l’aide d’un condensateur de capacité C et d’une résistance
R = 1 kΩ. La tension d’entrée a la valeur efficace Ue = 6 V .
On a mesuré la tension de sortie Us en fonction de la fréquence ; d’où le tableau suivant :
f (Hz) 200 500 1.103 2.103 5.103 1.104 2.104 4.104 1.105
Us (V ) 5,95 5,72 5,08 3,73 1,82 0,943 0,476 0,191 95, 5.10−3
Ex-E6.11
(d’après ENSI)
Les amplificateurs
opérationnels utilisés
sont idéaux.
1) Déterminer les
expressions de la
fonction de transfert
de chacun des circuits
élémentaires suivants
alimentés par une
tension sinusoïdale de
pulsation ω :
2) Ces montages sont associés pour constituer le filtre ci-dessous. En donner la fonction de
s
transfert H(jω) = .
e
s1 −1 s s −1
Rép : 1) H 1 = = ; H 2 = 2 = −1 ; H 3 = 3 = ;
e1 1 + jRCω e2 e3 jR2 Cω
s −1 H0
2) H = = de la forme H = avec H0 = −1,
e R 1
1 + j RCω − 1 + jQ x −
R2 R3 Cω x
ω RCω0 1 R
x= ,Q= R soit ω0 = √ et donc Q = √ .
ω0 C R2 R3 R2 R3
R2 R3 Cω0
" #
R2 1 2
ω0 1
3) GdB = 20 log H = −10 log 1 + x− ; 4) ∆ω = =
R2 R3 x Q RC
R2
5) GdB (ABF) = 20 log x − 10 log = 20 log x − 20 log Q ;
R2 R3
R2
GdB (AHF) = −20 log x − 10 log = −20 log x − 20 log Q.
R2 R3
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TD d’Électrocinétique : Régimes transitoires
Ex-TD/E4.1 Deux circuits « RC parallèle » en série
On étudie le circuit suivant. K
À t = 0, on ferme K, les deux condensateurs étant initia-
C1
lement déchargés.
→ Déterminer l’expression de q1 (t), la charge du conden-
sateur de capacité C1 . R1 C2 R2
1 1 1 1
On posera = + ,
τ C1 + C2 R1 R2
E E
τ1 = R1 C1 et I0 = .
R1 + R2
Ex-TD/E4.2 Couplage de deux circuits L//C
On considère les deux circuits oscillants (LC) identiques C'
couplés par un condensateur de capacité C 0 . Lorsqu’on u1 u2
ferme l’interrupteur à t = 0 il n’y a aucun courant dans L C C L
le circuit.
1) Déterminer les équations différentielles vérifiées par u1 (t) et u2 (t).
2) Établir les équations différentielle vérifiées par u = u1 + u2 et v = u2 − u1 .
3) Quelles conditions initiales de charge des condensateurs permettent d’obtenir des tensions
u1 (t) et u2 (t) non nulles ?
Solution Ex-TD/E4.1
uR1 dq1
• Loi des nœuds : i = iR1 + iC1 = +
R1 dt
q1 q1 dq1
Et comme uR1 = uC1 = −→ i= + ,
1
C1 R1 C1 dt
q2 K i
• De même, comme uR2 = uC2 =
C2 iC2 iR2
q2 dq2 C1 q2
−→ i= + ,
2 uC1 R1 R2 uC2
R2 C2 dt
q1 C2
• Loi des mailles : E − uC1 − uC2 = 0 iC1 iR1
C2 i
,→ q2 = C2 E − q1 , 3
C1 E
,
3 1 C2 d C2
•,2 −−−→ i = C2 E − q1 + C2 E − q1
R2 C2 C1 dt C1
E q1 C2 dq1
,→ i = − − ,4
R2 R2 C1 C1 dt
,
4 dq1 1 1 1 C1 E
•, 1 −−−→ + + q1 =
dt C1 + C2 R1 R2 R2 (C1 + C2 )
1 1 1 1 1 R1 + R 2
En posant ≡ + ⇔τ = ,
τ C1 + C2 R1 R2 C1 + C2 R2 R1
1 R1
et en remarquant qu’alors =
R2 (C1 + C2 ) τ (R1 + R2 )
dq1 q1 R1 C1 E
on obtient : + = ,
dt τ τ R1 + R2
E dq1 q1 τ1
soit, avec τ1 = R1 C1 et I0 = : + = I0 , 5
R1 + R2 dt τ τ
• La solution de cette équation
différentielle est de la forme : q(t) = qG (t) + qP
t
- où qG (t) = A exp − est la solution générale de l’équation homogène
τ
- et où qP = τ1 I0 est une solution particulière de l’équation de second membre constant.
t
−
Ainsi : q1 = Ae τ + τ1 I0
• Pour déterminer la constante d’intégration A, on a besoin d’une condition initiale. Or, comme
la tension aux bornes d’un condensateur est une fonction continue du temps, on a
t
−
A + τ1 I0 = q1 (0+ ) = q1 (0− ) = 0, soit A = −τ1 I0 et q1 (t) = τ1 I0 1 − e τ
Solution Ex-TD/E4.2
diL1 q1 dq1
v
1) • Comme u1 = L = et iC1 = =
dt C dt iL1 A C' q i B iL2
du1
C , iC1 i
dt q1 q2 C2
la loi des nœuds i = iL1 + iC1 conduit à :
u1 u2
di u1 1 d2 u L C C L
= +C 2 ,
1
dt L dt
M
diL2 q2 dq2 du2
• De même comme u2 = L = et iC2 = =C ,
dt C dt dt
di u2 d2 u2
la loi des nœuds −i = iL2 + iC2 conduit à : − = +C 2 ,
2
dt L dt
• Loi des mailles : u1 + v + u2 = 0, soit : v = u2 − u1 ,
3
dq dv di d2 v
• i= = C0 4 et donc :
, =C 2 .
dt dt dt dt
,
4 d2 u1 u1 C 0 d2 v ,
3 d2 u1 1 C 0 d2 u2
•,
1 −−−→ + = −−−→ + u 1 = ,
5
dt2 LC C dt2 dt2 L(C + C 0 ) C + C 0 dt2
,
4 d2 u2 u2 C 0 d2 v , 3 d2 u2 1 C 0 d2 u1
•,
2 −−−→
2
+ = − 2
−−−→ + u 2 = ,
6
dt LC C dt dt2 L(C + C 0 ) C + C 0 dt2
d2 u u C 0 d2 u d2 u u
2) • ,
5 +,
6 → + = ⇔ + =0 (?)
dt2 L(C + C 0 ) C + C 0 dt2 dt 2 LC
d2 v v C 0 d2 v d2 v v
•,
6 −,
5 → + = − ⇔ + =0 (??)
dt2 L(C + C 0 ) C + C 0 dt2 dt 2 L(C + 2C 0 )
Ex-TD/E4.3 Étude d’un circuit RC avec deux sources i1 i2
À t < 0, le circuit ci-contre a atteint son régime permanent.
À l’instant t = 0, on ferme l’interrupteur. i
1) Sans résoudre d’équation différentielle, déterminer les
R1 q uC R2
comportements asymptotiques suivants :
a) i(0− ), i1 (0− ), i2 (0− ) et uC (0− ) à l’instant t = 0− . E1 C E2
b) i(0+ ), i1 (0+ ), i2 (0+ ) et uC (0+ ) à l’instant t = 0+ .
xxxxx
c) i(∞), i1 (∞), i2 (∞) et uC (∞) à l’instant t = ∞. xxxxx
xxxxx
Solution Ex-TD/E4.3
1.a) • L’interrupteur ouvert impose i2 (0− ) = 0 .
• La loi des nœuds conduit à i(0− ) = i1 (0− ).
• Le régime continu étant établi depuis suffisamment longtemps pour t < 0, le condensateur
se comporte comme un interrupteur ouvert. D’où : i(0− ) = i1 (0− ) = 0 .
• Le condensateur ayant été chargé sous la tension continue E1 , on en déduit que uC (0− ) = E1 .
(Une simple loi des mailles donne le même résultat).
1.b) • Comme la charge aux bornes d’un condensateur est une fonction continue du temps,
on a
uC (0+ ) = uC (0− ) = E1
• La loi des mailles dans la première branche (E1 − R1 i1 (0+ ) − uC (0+ ) = 0) conduit à :
i1 (0+ ) = 0
• La loi des mailles dans la seconde branche (E2 − R2 i2 (0+ ) − uC (0+ ) = 0) conduit à :
E2 − E1
i2 (0+ ) =
R2
VM − VA + E 1 VM − VA + E 2
+ +0=0
R1 R2
Soit :
R1 E2 + R2 E1
uC (∞) = VA − VM =
R1 + R2
R1 q u C R2 E1 q uC E2
xx xx
xxxxx
xxxxx
xx
x xxx xxxxx xxxxx R1 R2 xxxxxxxxxx
R1 R2
E1 C E2 C
M
xxxxx xxxxx
xxxxx M xxxxx
xxxxx xxxxx
xx xx A A
xxxxxxxx
xx
xx xx
R1R2 ix
RR uC R= xxxxxxxxx uC
1 2
xxxxxxxxxx q R1+ R2 q
xxxxxxxx
R1+ R2 xxxxxxxx
xx
E E
1 xxxxx
2 xxxxx R1E2+R2E1
xxxxx+ C E= xxxxxxxxxxxxxxxx C
R1 R2 R1+ R2
M M
xxxxx xxxxx
xxxxx xxxxx
xxxxx xxxxx
duC uC E duC uC E
E − Ri − uC = 0 ⇔ + = ⇔ + = (?)
dt RC RC dt τ τ
R1 E 2 + R 2 E 1 R1 R2
en posant E= et R= .
R1 + R 2 R1 + R2
uP = E
• Ainsi :
t t
uC (t) = A exp − + E = A exp − + uC (∞) ,
1
τ τ
R1 (E1 − E2 )
uC (0+ ) = E1 = A + E ⇒ A= = uC (0+ ) − uC (∞) ,
2
R1 + R2
D’où :
R1 (E1 − E2 ) t R1 E 2 + R 2 E 1
uC (t) = exp − +
R1 + R2 τ R1 + R 2
3) Grâce à ,
1 et ,
2 :
+ t
uC (t) = (uC (0 ) − uC (∞)) exp − + uC (∞)
τ
Or, toutes les grandeurs électriques de ce circuit d’ordre 1 évoluent de la même manière, c’est-
à-dire suivant la loi temporelle :
t
x(t) = (x(0+ ) − x(∞)) exp − + x(∞)
τ
Grâce à la question 1) , on trouve :
t
E1 − E2 −
i1 (t) = 1−e τ
R1 + R2
t
E2 − E1 E2 − E1 R1 −
i2 (t) = + e τ
R1 + R2 R1 + R2 R2
t
E2 − E1 −
i(t) = e τ
R2
Ex-E1.2
Semi-conducteur : Les semi-conducteurs sont des matériaux utilisés en électronique
et dont la conduction varie fortement avec la température ou avec la présence d’impureté. Dans
un semi-conducteur, il existe deux types de porteurs de charge :
◦ les électrons, de charge qe = −e, de densité ne ;
◦ et les trous, de charge qp = +e, de densité np .
À une température donnée, du fait des propriétés dues aux liaisons internes au semi-conducteur,
le produit ne np = n2i est constant.
La présence d’impuretés (= atomes ‘étrangers’ au réseau) permet de modifier ne et np tout en
maintenant le produit ne np constant.
En l’absence d’impuretés, ces deux valeurs sont égales : ne = np = ni .
Pour le silicium, nous avons : ni = 1, 5.1016 m−3 .
Dans les conditions d’étude, la vitesse des électrons est ve = 12 cm.s−1 et celle des trous vp =
5 cm.s−1 .
1) Déterminer la densité de courant du silicium dans les conditions d’étude.
2) Comment varie la densité de courant j avec ne ? Tracer l’allure de la courbe correspondante
j = j(ne ) et expliquer l’intérêt de la présence d’impuretés dans le silicium utilisé en électronique.
Rép : 1) j = 4, 1.10−4 A.m−2 ;
vP
r
4 −2
2) jmin = j0 = 3, 7.10 A.m pour ne,0 = ni = 9, 7.1015 m−3 .
ve
Association de générateurs
Ex-E2.4
Modélisation de Thévenin (1)
Donner le générateur de Thévenin équivalent au circuit
ci-contre entre A et B.
R
Rép : Réq = et ETh = e + Rη.
2
Ex-E2.5
Modélisation de Thévenin (2)
Déterminer le générateur A A
de Thévenin équivalent au
réseau dipolaire entre les 2R 2R ? Req
bornes A et B ci-contre. 5h R η
Données : η = 1 A, R = 6 Ω E ETh
et E = 24 V . B B
R E
Rép : Req = = 3 Ω et ET h = 2Rη + = 18 V
2 4
du C1
Rép : Cas où R2 C2 = R1 C1 : (C1 + C2 )i = C1 C2 + u.
dt R2
Ex-E2.12 Filtre de Wien (Exercice important !)
Le montage ci-contre comporte deux résistances identiques R et
deux condensateurs de capacités identiques C.
1) Écrire l’équation différentielle liant la tension de sortie v aux
bornes du condensateur et la tension d’entrée u.
2) À l’instant initial, les deux condensateurs sont déchargés et la tension u = E est constante.
dv
Déterminer les conditions initiales portant sur v et juste après le branchement du circuit :
dt
dv +
v(0+ ) et (0 ).
dt
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Exercices d’Électrocinétique 2008-2009
du d2 v dv v dv + E
Rép : 1) = RC 2 + 3 + ; 2) v(0+ ) = 0 et (0 ) = .
dt dt dt RC dt RC
Ex-E2.13
Bobine réelle en série avec un condensa-
teur avec fuites
Une bobine réelle d’inductance L possède une résistance
r. Elle est placée avec un condensateur de capacité C et
de résistance de fuite R.
1) Déterminer l’équation différentielle liant l’intensité i
et la tension u.
2) À t = 0, la tension aux bornes du condensateur vaut v0 et pour t ≥ 0, on impose u = 0 grâce
à un court-circuit.
di dv +
Juste après l’installation du court-circuit, que valent i(0+ ) ? v(0+ ) ? (0+ ) ? et (0 ) ?
dt dt
d2 i
L di r u du
Rép : 1) LC 2 + rC + + 1+ i= +C
dt R dt R R dt
di v 0 dv v0
2) i(0+ ) = 0 ; v(0+ ) = v0 ; (0+ ) = − ; (0+ ) = − .
dt L dt RC
Solution Ex-E2.1
1) Après avoir introduit et nommé les nœuds, on peut introduire la A i
résistance équivalente à R2 et R4 qui sont en série : R5 = R2 + R4 R1 b
R1 R3 + (R1 + R3 )(R2 + R4 ) B
Rque : Attention ! i n’apparaı̂t plus sur le second schéma équivalent. Il fallait revenir au
premier schéma équivalent pour l’exprimer.
b
A i
2) On introduit et on nomme les nœuds. On reconnaı̂t un générateur η
de Thévenin de f.é.m. E et de résistance interne R1 entre A et B.
R1 R3 R5 u
On peut faire une transformation Thévenin → Norton.
E
Il apparaı̂t le c.é.m. : η = . B
R1 b
• R1 et R3 sont en paralèle, Ab
R1 R3 i
de résistance équivalente : R0 = . η
R1 + R3
• R0 est en parallèle avec R5 , mais on ne simplifie pas ! car : R0 R5 u
- on cherche i
- on reconnaı̂t un diviseur de courant au nœud A alimenté par η : b
B
R0 R1 R3 1 E R3 E
i= η= . R1 R3 . . Soit : i = .
R0 + R5 R1 + R3 R +R + R2 + R4 R1 R1 R3 + (R1 + R3 )(R2 + R4 )
1 3
R3 (R2 + R4 )
• Puisque UAB = R5 i, on retrouve : u = UAB = E
R1 R3 + (R1 + R3 )(R2 + R4 )
3) i = 15 mA et u = UAB = 1, 5 V .
Solution Ex-E2.2
1) On reconnaı̂t un montage « Diviseur de tension » entre D et F ,
R
donc : UEF = E0 = 1 V
R + 2R
2) • Il faut d’abord exprimer la résistance équivalente Req entre B et C.
R 2
Req = (R//R)//2R = //2R = R
2 5
• Du point de vue de la branche principale, la branche {D, 2R, R, F } est inutile puisqu’une force
éloctromotrice E 0 en parallèle impose la tension à ses bornes.
On peut donc l’enlever sur un schéma équivalent.
Il apparaît deux forces électromotrices en série qui s’oppose : on peut donc les remplacer par une
seule et unique f.é.m. de valeur E0 = E − E 0 = 2 V et de même sens que E.
• Le circuit est maintenant équivalent à un circuit formé d’une seule maille
- parcourue par I0 ,
- constitué d’une f.é.m. E0 de même sens que I0
12
- et d’une résistance équivalente R0 = R + Req + R = R .
5
E0 5 5
→ la loi des mailles donne I0 = = (E − E 0 ) = A ≈ 0, 83 A
R0 12R 6
3) • Pour connaître l’intensité I circulant dans la branche contenant E 0 on calcule d’abord
0
R
Ex-E2.14
Groupement diode idéale-résistances
Représenter la caractéristique Intensité-Tension I(U ) du di- A B
U
pôle équivalent au groupement entre les points A et B. I
R'
Ex-E2.15
Diviseur de Tension (Généralisation)
R1
Montrer que la loi à laquelle obéit ce diviseur de tension est : i
R2 R1 R2 e0
A
UAB = e0 − i
R1 + R2 R1 + R2 R2 UAB
B
A i
Ex-E2.16
Alimentation d’une diode (*) (e1 , r1) (e2 , r2)
Le montage de la figure ci-contre montre un en-
semble de générateurs associés avec une résis- R3 UAB
tance R3 et une diode à jonction. Celle-ci est R1 R2
idéale, sans résistance dynamique, et possède une
tension de seuil US . B
En supposant que la diode est polarisée dans le sens direct, et est parcourue par un courant i
non nul, exprimer i en fonction de e1 , e2 , US , R1 , R2 , R3 , r1 et r2 .
À quelle condition portant sur ces grandeurs l’hypothèse i 6= 0 est-elle justifiée ?
R3 (r2 + R2 )e1 + R3 (r1 + R1 )e2
Rép : i > 0 pour > US
R3 (r2 + R2 + r1 + R1 ) + (r1 + R1 )(r2 + R2 )
Ex-E2.17
Protection d’une diode Zener (**)
Déterminer la valeur maximale Emax de la tension continue R
E pour que la diode Zener ne claque pas. E R'
Les caractéristiques de la diode Zener sont :
◦ la tension Zener UZ ;
◦ ρ la résistance dynamique en régime Zener ;
◦ Pmax la puissance maximale que la diode peut recevoir ;
◦ imax et Vmax l’intensité et la tension maximales que la diode supporte en régime Zener.
1 R R RUZ
q
2
Rép : Emax = (UZ + UZ + 4ρPmax ) 1 + 0 + −
2 R ρ ρ
Ex-E2.18 C
Équivalence entre générateur de tension et
générateur de courant (*)
Soit le circuit ci-contre avec : E = 4 V , r = 2 Ω. E r E
E 0 est un électrolyseur de force contre-électromotrice égale à
E 0 = 1, 5 V . i
Entre A et B, la résistance totale est de 12 Ω.
On pourra poser : R2 = x et R1 = 12 − x. E'
E1 R2 R3 + E2 R3 R1 + E3 R1 R2
Rép : i =
R1 R2 R3 + R(R2 R3 + R1 R2 + R1 R3 )
I1
Ex-E3.3
Calculs de courants
R R
Déterminer les courants I1 , I2 et I3 du montage
R
ci-contre. E1 R
Rép : E3 E2
E2 − E1 E3 − E2 E1 − E3
I1 = ; I2 = ; I3 = R
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xx R
2R R 2R I2
xx
I3
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Ex-E3.4
Loi des nœuds en termes de po- 6E xx
x
xx
x
xx x
tentiels xx xxx
x 4R x
xx
Le nœud B est connecté à la masse du circuit D x
xx
x
de la figure ci-contre. 20R
xx
xx
x 4R
On donne : η = 15 A ; R = 1 Ω et E = 1 V . η xx
xx
xx xxx
xxx
x
xx
x xxx
xxxB x
1) Déterminer les relations entre VA , VC et A xx
xx
xxx
xxx
xxx
xxx
xx
xx
x xxx x
VD en appliquant la loi des nœuds en termes xxx xx
x
xx
2E
2R
de potentiels aux nœuds A, C et D. 3R xx
x
xx
8E
2) Un voltmètre numérique, branché entre B xx
xx
xx
et D, mesure uDB = 10 V . C
xxx
x
20R xx
x
xx xx
→ En déduire les valeurs de VA et VC . x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx x
Rép : VA = 24 V et VC = 18 V .
B1 R B2
Ex-E3.5 i
Théorème de superposition et x
théorème de Millman
Déterminer l’intensité i du courant qui cir- 2R 2R
cule dans la branche B2 M A2 en considé- 2R 2R
rant deux états successifs du circuit et en
appliquant le théorème de Millman. E1 E2
1 E1 M
Rép : i = + E2
6R 2 A1 A2 xxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx
Ex-E3.6
Pont double
Soit le circuit ci-contre tel que ab0 = a0 b. a b
La résistance variable, entre C (curseur du
potentiomètre ED) et D, est notée R. G
→ Exprimer x, la résistance à mesurer,
en fonction de R, lorsque le pont double a' b'
est équilibré (= courant nul dans le
galvanomètre G qui se comporte comme C R
une faible résistance). x xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx D
E
a
Rép : x = R
b r
e
o
Solution
√ DM n 4 √
1) u(t) = U 2 cos(2πf t), U = 220 V et f = 5 Hz ; i(t) = I0 2 cos(2πf t + ϕ).
√
U U 2 U
1.a.α) U = ZI → Z = = √ → Z = e−jϕ
I I0 2e jϕ I0
1.a.β) √ √
< P >=< u(t)i(t) > = < U 2 cos(2πf t)I 2 cos(2πf t + ϕ) >
1
= 2U I0 < (cos(4πf t + ϕ) + cos ϕ) >
2
→ Pe =< P >= U I0 cos ϕ
DM no 4 (Me17/12) 2008-2009
U Re (Z) R
1.b) Pe = U I0 cos ϕ et I = . Par ailleurs : cos ϕ = cos(arg (Z)) = ≡ .
Z Z Z
U2
D’où : Pe = R .
Z2
2) Pe = 2 500 W et L = 30 mH. D
U2 U 2R A R0 B
De plus : Pe = 2 R = 2 .
Z R + L2 ω 2
2.a) D’où : Pe R2 − U 2 R + L2 ω 2 Pe = 0
jLω
U
Polynôme de degré 2 de discriminant :
∆ = « b2 − 4ac » = U 4 − 4L2 ω 2 Pe2 R
A' I0
On vérifie que ∆ ' 121, 9.106 V 4 > 0 B'
Ce
qui signifie que
√ le polynôme √admet deux solutions réelles :
−b − ∆ 2
U − ∆
R1 = « »= → R1 ' 7, 5 Ω
2a√ 2P√
e
−b + ∆ U2 + ∆
R2 = « »= → R2 ' 11, 9 Ω
2a 2Pe
U U
2.b) I0 = =√ → deux intensités possibles :
Z R2 + L2 ω 2
Si R = R1 , I0 = I1 ' 18, 3 A et si R = R2 , I0 = I2 ' 14, 5 A .
2.c/d) Puisque le fusible impose I0 < 16 A,
on en déduit que R = R2 ' 11, 9 Ω et I0 = I2 ' 14, 5 A .
1 2
D’où : P0 =< PJ >= Rtot Im = (R0 + R)I02 = 2 750 W .
2
1
(R + jLω)
jCω R + jLω
3) Z e = =
1 1 − LCω 2 + jRCω
+ R + jLω B ID D
A
1jCω R0
jCω I C IC
U = (R + jLω)I jLω
D U
0
Z eI 0 1
De plus : C = 130, 4 µF et R = R2 ' 11, 9 Ω. ' jCω R
A' I0 B'
U Ze
3.a.α) → ID =| I D |= √ ' 14, 5 A .
R + L2 ω 2
2
1
2) L’admittance du dipôle AB constitué de deux branches en parallèle est : Y = + jCω .
R + jLω
Cette admittance s’écrit, sous la forme cartésienne suivante :
R − jLω R Lω
Y = 2 + jCω −→ Y = 2 + j Cω − 2 .
R + L2 ω 2 R + L2 ω 2 R + L2 ω 2
3) • Si l’admittance
est purement résistive, alors
R 1 L2 ω 2
1 1
=
Re = R + ,
1
Y = = ⇔ R2 + L2 ω 2 Re → R
Req Re Lω L
Cω −
= 0 C=
,
2
R2 + L2 ω 2 R2 + L2 ω 2
2
L ω 2 L L
,1
•,2 → = − R −−→ Re = ,.
3
R RC RC
Lω , 3
4) Q ≡ −−→ Q = Re Cω ,. 4
R
Q
4 → C =
, = 1, 47 nF .
2πf Re
Lω
Q≡
R
1 −−−−−→ Re = R(1 + Q ) ,
, 2
5
Lω RQ , 5 Re Q
Q≡ ⇔L= −−→ L= = 74, 3 µH .
R ω 2πf (1 + Q2 )
TD d’Électrocinétique
Puissance en régime sinusoı̈dal (2)
Ex-TD/E5.4 Bilan de puissance (d’après G2E 2004 + Dervieux/Simon [Ellipses])
√
Un générateur de tension de force électromotrice e(t) = E0 2 sin(ωt) et de résistance interne
R0 alimente une impédance Z de résistance R et de réactance X.
Solution Ex-TD/E5.4
i i i
e e e
R
u Z R Z
R0 R0 R0
jLω
√
• L’intensité est de la forme i(t) = I0 2 sin(ωt + ϕi ) en introduisant I0 l’intensité efficace et ϕi
la phase à l’origine des temps de i(t) (qui est aussi le déphasage de i(t) par rapport à e(t)).
√ U
Appelons u = U0 2 sin(ωt + ϕu ) la tension aux bornes de l’impédance Z = .
I
• En notation complexe √ :
e = E ejωt , avec E = E0 √2 √
u = U ejωt , avec U = U0 2 ejϕu et i = I ejωt , avec I = I0 2 ejϕi
• Pour un dipôle de résistance R et de réactance X, étudié en convention récepteur, soumis à
la tension u(t) d’amplitude complexe U et parcouru par l’intensité i(t) d’amplitude complexe I,
on a :
U U0 j(ϕu −ϕi )
Z = R + jX = = e = Zejϕ ,
I I0
√ Um Ueff
avec Z = R2 + X 2 = = .
Im Ieff
TD d’Électrocinétique (Je18/12) 2008-2009
E E E0
1) La loi des mailles donne I = = , soit I0 = p
Z R0 + R + jX (R + R0 )2 + X 2
2)
T
1
Z
P ≡< u(t)i(t) > = 2U0 I0 sin(ωt + ϕu ) sin(ωt + ϕi )dt
T 0
1
= 2U0 I0 < (cos(ϕu − ϕi ) − cos(2ωt + ϕu + ϕi )) >= U0 I0 cos ϕ
2
Re (Z) R RE02
Or, cos ϕ = = d’où, comme U0 = ZI0 : P = RI02 = .
Z Z (R + R0 )2 + X 2
D’après la question 1), on remarque que P dépend non seulement de R mais aussi de X (par
l’intermédiaire de l’intensité efficace qui dépend aussi à la fois de R et de X).
RE02
3) Lorsque X = 0, on obtient : P(R) = RI02 = .
(R + R0 )2
dP
La puissance est maximale si : = 0.
dR
dP E02 2RE02 (R0 − R)E 2
Or : = − = qui s’annule pour R = Rm = R0 .
dR (R + R0 )2 (R + R0 )3 (R + R0 )3
La puissance fournie au dipôle par le générateur est maximale lorsque R = Rm = R0 = 10 Ω .
E02
Alors : P = P(max) = = 1 210 W .
4R0
dP 0
q
Alors = 0 ↔ R2 = R02 + L2 ω 2 ↔ 0
Rm = R02 + L2 ω 2 = 33 Ω .
dR
Ex-TD/E5.1 Association L/RC parallèle (d’après ENAC 2004)
Le dipôle AB représenté sur le schéma ci-contre est alimenté
par une source de tension parfaite de force électromotrice e(t) =
E0 sin(ωt). A D
L
1) Exprimer L en focntion de R, C et ω pour que le dipôle AB
soit équivalent à une résistance pure Req .
i(t)
100 e(t)
2) Calculer L sachant que R = 100 Ω, C = µF et R
3 C
ω = 400 rad.s . −1
Solution Ex-TD/E5.1
1
R
jCω R
1) Z DB = = (?)
1 1 + RCω
R+
jCω
R R(1 − LCω 2 ) + jLω
Z AB = Z AD + Z DB = jLω + =
1 + RCω 1 + jRCω
R + j(Lω − R2 Cω(1 − LCω 2 ))
Z AB = = Req ⇔ Lω − R2 Cω(1 − LCω 2 ) = 0
1 + R2 C 2 ω 2
R2 C R L
,→ L = 2 2 2
Alors : Z A = Req = 2 2 2
= .
1+R C ω 1+R C ω RC
2) L = 120 mH .
E0 RC
3) E = Z AB I = Req I ⇒ I0 = = E=5A
Req L
4) • U AD = jLωI ⇒ UAD = LωI0 = 240 V
R R
• D’après (?) : U DB = Z DB I = I⇒ UDB = √ I0 = 300 V
1 + RCω 1 + R2 C 2 ω 2
Rq : Attention ! Notez bien que la loi des nœuds est vérifiée pour les courants
réels (i(t) = iR (t) + iC (t)) et en amplitude complexes (I(t) = I R (t) + I C (t))
mais elle ne s’applique pas pour les amplitudes (réelles) : I 6= IC + IR .
Solution Ex-TD.2
1) En notation complexe, on a I = Y U en
introduisant l’impédance du dipôle RLC parallèle :
1 1
Y = Y R + Y C + Y L = + j Cω − .
R Lω
I
D’où : U =
1 1
+ j Cω −
R Lω
1 2
I0
2) Um = |U | = s , fonction qui est maximale lorsque Cω − est
1
1 2
Lω
+ Cω −
R2 Lω
1
minimal, soit pour ω = ω0 = √ .
LC
3) • On constate que lim Um (ω) = lim Um (ω) = 0.
ω→0 ω→∞
• Pour ω = ω0 , Um = Um (max) = RI .
I COURANT ÉLECTRIQUE
I.1 Charge
♦ Définition : Une grandeur physique est une grandeur extensive lorsqu’elle est δeG
proportionnelle à la quantité de matière.
Le bilan d’une telle grandeur
caractérisant un système S, entre t et t + dt, s’écrit : dG
dG variation de la grandeur G de S pendant dt
e p
dG = δ G + δ G avec δ e G le terme d’échange (entre S et le milieu extérieur) δpG
et δ p G le terme de production(spécifique à S).
(S)
♦ Définition : L’intensité d’un courant à travers une surface S orientée est égale
à la charge électrique qui traverse S par unité de temps : −
→
n
b
dQ i en ampère (A)
i= où dQ est la charge élémentaire (en coulomb, C) traversant S
dt
pendant la durée élémentaire dt (en seconde, s) surface S
orientée
i.τ
Soit N = ' 6.1016 électrons (60 millions de milliards !).
e
−
→
♦ Définition : On appelle vecteur densité volumique de courant et on note j
le vecteur (exprimé en A.m −2 ) :
♦ Définition : (Généralisation)
−
→
L’intensité qui traverse une surface S quelconque I j (M ) −
→
dS
et orientée par un contour C est égale au flux de
M b
−
→
la densité de courant à travers S : n
dS
−
→ −
→ −→
ZZ
i= j (M ) dS avec dS = dS.− →
n (M ) S
S/C C
→ X−
− → X
n k qk −
→ ρk −
→
X
j = jk = vk = vk
k k k
II LOI D’OHM
Fils de serrurier, Georg Ohm commence à travailler avec son
Physiciens
Rq1 : UAB > 0 ⇔ VA > VB : si une tension est positive, alors la flèche de tension est dans le
sens des potentiels croissants.
Rq2 : Les potentiels V sont définis à une constante près. Seule la tension ou différence de
potentiels a un sens physique.
❚ Conclusion : La résistance d’un fil de connexion est négligeable devant les autres résistances
d’un circuit : Rfil ' 0 Ω ⇔ Ufil ' 0 V
Ainsi, en toute rigueur, iN (t) est en retard sur l’intensité iM (t) : iN (t) = iM (t − τ ), où τ est la
durée de propagation du signal électrique de M à N .
♦ Q : Pourtant, en régime variable (sinusoı̈dal le plus souvent) nous considérerons que l’intensité
est la même en tous points d’une même branche, sous certaines conditions.
D’où la question : à quelle condition peut-on parler de l’ intensité i dans une branche d’un circuit,
c’est-à-dire, à quelle condition a-t-on : iM (t) ' iN (t) ?
Rép : Une étude complète nécessite le cadre de l’Électromagnétisme et sera abordée en Math.
MN
Spé. Mais nous pouvons retenir que cela nécessite que la durée de propagation τ = soit
c
négligeable devant les durées caractéristiques du régime étudié (temps de relaxation lorsque le
signal est transitoire, ou période lorsque le signal est périodique).
l 1
Ordre de grandeur : En pratique, au laboratoire, l ∼ 1 m → τ = ∼ 8
' 3.10−9 s = 3 ns.
1 c 3.10
Et la condition : T τ ⇐⇒ f < = 3.108 Hz.
τ
Conclusion : pour 0 Hz < f < 1 M Hz 3.108 Hz, on est dans l’ARQS au laboratoire.
Alors la mesure de l’intensité dans une branche a un sens.
1
Ceci revient à travailler avec des signaux de période : T > = 10−6 s = 1 µs.
fmax
IV LOIS DE KIRCHOFF
IV.1 Vocabulaire
Fil de connexion : fil dont la résistance est négligeable devant les autres résistances du montage.
Masse Signal : référence des potentiels d’un circuit donné. ce potentiel n’est pas forcément
constant dans le temps (mais ce n’est pas grave puisque seules les différences de potentiels nous
intéressent). Symbole : .
Masse Carcasse ou « Terre » : c’est un point de potentiel constant. La carcasse métallique
d’un appareil électrique ayant vocation à être reliée à la terre par l’intermédiaire de la prise de
terre et la Terre étant conventionnellement au potentiel nul, la carcasse électrique peut servir de
référence des potentiels. Symbole : .
Dipôle : composant électrique limité par deux bornes, appelées encore « pôles ».
Multipôles : composant électrique dont l’accès se fait par plus de deux bornes.
En particulier : les quadripôles.
Souvent, les quadripôles possèdent une borne commune entre l’entrée et la sortie.
On branche un quadripôle entre un dipôle d’entrée (« source ») et un dipôle de sortie qu’on
appelle dipôle d’utilisation ou encore « charge ».
Nœud : c’est un point du circuit qui est la borne commune à plus de deux dipôles (et/ou
multipôles).
Branche : ensemble de dipôles montés en série et situés entre deux nœuds.
Maille : ensemble de branches formant un contour fermé qu’on ne peut parcourir en ne passant
qu’une seule fois par chaque nœud intermédiaire. Une maille est orientée arbitrairement !
Maille élémentaire : c’est une maille délimitant dans le circuit un enclos connexe.
Réseau ou Circuit : système de conducteurs reliés les uns aux autres (par des fils de connexion)
qu’on peut analyser en terme de mailles, nœuds, branches . . .
et (BCB). i2 D
D b
- n = 3 noeuds : A, B et C. B i4
D
Attention : N , P et E ne sont pas des nœuds.
❚ Loi des nœuds : En régime continu, comme dans l’ARQS, La somme des intensités des
courants arrivant en un nœud N est égale à la somme des intensités qui en repartent :
X X
ij = ik
allant vers N venant de N
Exemple d’application :
Sur le schéma ci-contre, la loi des nœuds au nœud N donne :
somme des intensités arrivant en N = somme des intensités repartant de N
Soit : i1 + i2 + i4 = i3 + i5
i1 i5
N
Qu’on peut encore écrire : i1 + i2 − i3 + i4 − i5 = 0 i4
i2
i3
Ce qui conduit au corollaire suivant de la loi des nœuds :
Soit : u2 = uCB
uDA + uCD + uBC + uAB = 0 b b
B C
IV.4 Application
On reprend le circuit étudié dans l’exercice de IV.1.
♦ Q : Écrire toutes les lois des nœuds et toutes les lois des mailles élémentaires.
UAB
Données : UP N = 12 V , UAC = 3, 6 V , UBC = , i = 0, 042 A et i4 = 0, 012 A.
2
♦ Q : Déterminer toutes les intensités du circuit, la tension aux bornes de chaque dipôle et le
potentiel de chaque point.
Rép. : Lois des nœuds : Nœud A : i = i1 + i2 (N1 )
Nœud B : i2 = i3 + i4 (N2 )
Nœud C : i1 + i3 + i4 = i (N3 ) = (N1 ) + (N2 )
Lois des mailles : (P ACN P ) : UP N + UAP + UEA + UCE + UN C = 0 (M1 )
(ABCEA) : UBA + UCB + UEC + UAE = 0 (M2 )
(BCB) : UCB (i4 ) + UBC (i3 ) = 0 (M3 )
• Deux dipôles identiques parcourus par le même courant sont soumis à la même tension. Donc :
◦ UAE = UEC pour la branche parcourue par l’intensité i1 .
UAC
Donc UAC = UAE + UEC = 2UAE , soit UAE = UEC = = 1, 8 V .
2
qadripcsi@aol.com http ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/ 7
E1 V. Dipôle et Puissance 2008-2009
e − UAC
◦ UAP = UN C , soit (M 1) ⇔ e + 2UAP + UCA = 0 ⇒ UP A = UCN = = 4, 2 V
2
UAB
De plus, comme UBC = et UAC = UAB + UBC = 3, 6 V , on en déduit :
2
2 UAB
UAB = UAC = 2, 4 V et UBC = = 1, 2 V .
3 2
• Entre B et C, on a deux dipôle identiques soumis à la même tension, donc : i3 = i4 = 0, 012 A .
La loi des nœuds en B donne : i2 = 2i3 = 0, 024 A . Celle en A : i1 = i − i2 = 0, 018 A .
• Par définition de la masse, VN = VM = 0 V .
• La définition de la tension (Uab = Va − Vb ) permet d’obtenir les potentiels de tous les points :
VP = 12 V VA = 7, 8 V VB = 5, 4 V VC = 4, 2 V VE = 6 V
i i
uAB uAB
Rque : Toujours indiquer la convention choisie lorsqu’on trace une caractéristique u(i) ou
i(u). Pour cela, indiquer le symbole du dipôle et l’indication des sens de i et u à proximité de la
caractéristique.
i i
uAB uAB
u u
♦ Définition : On appelle :
Dipôle Symétrique : un dipôle dont le Dipôle di-symétrique ou encore dipôle
fonctionnement ne dépend pas du sens « polarisé » : un dipôle dont le fonc-
du courant. tionnement dépend du sens du courant.
Exemples : résistance, condensateur, bo- Exemples : diode, condensateur
bine, thermistance. . . électrochimique, générateurs. . .
i i
A b
B
b R i b b
i A B
u u
u u
♦ Définition : Dipôle passif : dipôle ayant une tension nulle à ses bornes quand il
n’est parcouru par aucun courant :
I = 0 ⇐⇒ U = 0 ⇐⇒ sa caractéristique passe par l’origine.
Dans le cas contraire, on parle d’un dipôle actif.
Exemples :
- dipôles passifs : diode, résistance.
- dipôles actifs : générateur de courant (I(U = 0) 6= 0) ou de tension (U (I = 0) 6= 0).
I
I = i1 + i2 e +
0 = R1 i1 + e − R2 i2 i2
R2
R2 I − e R1 I + e
La résolution de ce système donne : i1 = et i1 =
R1 + R2 R1 + R2
I +η
Rq1 : Noter qu’en faisant apparaı̂tre le générateur de Nor-
ton équivalent, on a fait disparaı̂tre l’intensité i1 ! Ne surtout R2
i2
pas confondre i1 qui traverse R1 sur le schéma d’origine avec UAB
l’intensité i qui traverse R1 sur le schéma équivalent.
E2 Méthodes et applications 2008-2009
Rq2 : Dans l’exemple étudié, cette méthode permet d’obtenir i2 de manière simple, mais si l’on
cherche i2 et i1 , la première était tout autant efficace.
A
b
R2 i b B
Exemple : Exprimer l’intensité i en fonction de R, R1 , R2 et
η.
η R1 R u
On reconnaı̂t un générateur Norton entre A et M
– qu’on peut transformer en générateur de Thévenin de M
b
f.é.m. : e = R1 η.
R1 R2 B
Une simple loi des mailles dans le circuit équivalent donne : b b
e A i
Ri + R2 i + R1 i − e = 0 ⇔ i = ,
R1 + R2 + R e u
+ R
R1 R1
soit : i = η= η , avec Réq = R1 + R2 + R.
R1 + R2 + R Réq M b
❏ Méthode 4.— La tension aux bornes d’une résistance peut s’obtenir en ap-
pliquant :
- la loi d’Ohm : si on connaı̂t R et l’intensité I qui la traverse ;
- la loi des mailles : si on connaı̂t les autres tensions de la maille considérée ;
- le diviseur de tension : si on connaı̂t les deux résistances en série et la tension
aux bornes de cette association en série.
A R2 i B
Exemple : Exprimer directement l’intensité i en fonction de b b
R, R1 , R2 et η.
η R1 R u
On reconnaı̂t un diviseur de courant puisqu’une intensité η ali-
mente deux résistances R1 et R0 = R2 +R montées en parallèle M
b
entre A et M .
R1 R1
On en déduit : i = η, soit : i = η.
R1 + R0 R1 + R2 + R
2 http ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/ qadripcsi@aol.com
2008-2009 Méthodes et applications E2
On applique la Méthode 1 :
- On fait apparaı̂tre et on nomme le nœuds ainsi que l’intensité
I entrante et sortante. R2 R1
- Il n’y aucune association simple de résistance dans ce réseau.
❏ Méthode 6.— Pour trouver Réq , il faut donc parvenir à exprimer UAB sous
la forme UAB = Réq I.
- Pour ce faire, on dispose des lois de Kirchoff. En premier lieu, la loi des nœuds en A impose
I = iA→C + iA→D .
Si on appelle iA→C = i1 , il vient iA→D = I − i1 .
- Si on pose iC→D = i, on peut alors compléter le schéma en C
R1 R2 b
−R2 (I − i1 ) − R1 (I + i − i1 ) + R2 (i1 − i) + R1 i1 = 0
R1 C b
R2
Soit i = 2i1 − I. Ce qui permet de de simplifier le schéma. i1 2i1 − I I − i1
- La loi des mailles pour (DBCD) donne : I b
A b
R + B
I − i1
I
R2 (I − i1 ) − R(2i1 − I) − R1 i = 0
R2 b
R1
D i1
R2 + R
Soit : i1 = I. UAB
R1 + R2 + 2R
- L’additivité des tensions donne : UAB = UAD + UDB = R2 (I − i1 ) + R1 i1
R(R1 + R2 ) + 2R1 R2
Conclusion : UAB = Réq I, avec Réq =
R1 + R2 + 2R
Lorsque les associations de résistances sont trop ramifiées pour une simplification directe (par
association de résistances en série ou en parallèle), le calcul reste possible si le réseau comporte
un fort degré de symétrie. Tout repose alors sur le concept de plan de symétrie (et d’antisymétrie)
des courants du réseau étudié entre les points A et B.
C b
R R
Exemple : Donner la résistance équivalente au dipôle ci-contre.
Pour ce faire, on commence par faire apparaı̂tre l’intensité entrante b
A R B b
A et B. R R
(Π) i1 R/2 i2
Dans la branche (CD), le courant i
C D qui la parcourt doit être son propre I b
A B b I
b
R/2 R/2 b
Propriété : Deux points symétriques par rapport à un plan de symétrie des courants (Π) du
réseau ont même potentiel électrique.
❏ Méthode 9.— Dès lors que deux points d’un circuit sont symétriques par rap-
port à un plan de symétrie des courants, puisqu’ils ont même potentiel électrique,
deux simplifications sont envisageables :
- si ces points étaient sans lien direct, on peut les relier par un simple fil sur un
schéma équivalent
- s’il s’agit des deux nœuds d’une branche, cette branche étant traversée par une
intensité nulle, on peut la supprimer du circuit sans modifier les propriétés de ce
dernier.
Propriété : Deux points appartenant à un plan d’anti-symétrie du réseau (Π∗ ) ont même
potentiel électrique.
❏ Méthode 10.— Dès lors que deux points d’un circuit appartiennent à un
plan d’anti-symétrie des courants, puisqu’ils ont même potentiel électrique, deux
simplifications sont envisageables :
- si ces points étaient sans lien direct, on peut les relier par un simple fil sur un
schéma équivalent
- s’il s’agit des deux nœuds d’une branche, cette branche étant traversée par une
intensité nulle, on peut la supprimer du circuit sans modifier les propriétés de ce
dernier.
C b
R R
Exemple : Pour le circuit de l’exemple précédent, C et D sont au
même potentiel : on peut donc faire disparaı̂tre la branche (CD). I A b
I
b
B
Il apparaı̂t entre A et B, deux branches en parallèle.
Chacune contient une résistance 2R. R b
R
D
On retrouve Réq = 2R//2R = R . I b
Réq b
I
A B
N
Sur le circuit ci-contre, le sens des intensités entrante et sortante montre
que (Π∗ ) est un plan d’anti-symétrie des courants passant par le nœud b
I
N. B
Il est donc possible de scinder le circuit conformément aux schémas suivants :
A A A A b
I b
(Π∗ ) I b
(Π∗ ) I b b
I b
i2 i2
i1 i2 b
i1 N N’ i2
b b
b b b
N b
i1 i1
b B b
B b b B b b B
I I I I
Il apparaı̂t deux branches contenant chacune une résistance
3 I b
Réq b
I
R0 = R + (2R//2R) + R = 3R. Soit Réq = R0 //R0 = R . A B
2
Généralisation
♦ Définition : On appelle
• réponse libre ou régime libre d’un circuit, l’évolution de celui-ci en l’absence de
tout générateur.
• Le régime du circuit est dit continu (ou stationnaire) lorsque toutes les grandeurs
électriques du circuit (intensités, tensions) sont des constantes (du temps).
• Entre le moment où toutes les sources sont éteintes et celui où le régime continu
est établi, on a un régime transitoire.
• Le réseau étant linéaire, l’évolution de toute grandeur électrique (intensité, tension,
charge d’un condensateur. . .) est décrite par une équation différentielle linéaire à
coefficients constants de la forme :
dn x dn−1 x dx
Dn + D n−1 + . . . + D1 + D0 x = f (t)
dtn dtn−1 dt
où l’ordre n de l’équation différentielle définit l’ordre du circuit.
Nous étudierons les circuit d’ordre 1 et d’ordre 2.
u(t) = u + u
| {zG } | {zP }
régime libre (transitoire) régime forcé imposé par la source
• Où :
- uG est la solution générale de l’équation homogène (i.e. équation sans second membre) : elle
correspond au régime libre du circuit (absence de source de tension ou de courant).
- uP est une solution particulière de l’équation avec second membre : elle correspond au régime
forcé imposé par la source.
• Tant que | uG (t) |∼| uP |, on est dans le domaine du régime transitoire.
Lorsque | uG || uP |, le régime forcé est établi (ici, régime continu).
Une telle tension provoque dans un circuit l’apparition d’un régime transitoire puis d’un régime
permanent continu. Cette évolution du circuit porte le nom de réponse à un échelon de tension
ou réponse indicielle.
E4 II. Circuit RL série 2008-2009
II Circuit RL série
II.1 Étude théorique de l’évolution du courant :
Nous allons étudier la réponse indicielle d’un circuit RL série, puis son régime libre.
a Montage :
Dans le circuit ci-contre, la loi des mailles s’écrit : i L
di di R e(t)
−e + Ri + L = 0. Soit : + i= (E)
dt dt L L
C’est une équation différentielle linéaire du 1er ordre à coef- e R
ficients constants et avec 2nd membre.
L
♦ Définition : L’homogénéité de la relation impose τ =homogène à un temps :
R
c’est le temps caractéristique / constante de temps du circuit RL.
dx
Rappel : + kx = 0 ⇒ xG = Ae−kt avec A ∈ R.
dt
R t
Ici : iG = Ae− L t = A exp − et iP = cte (puisque le second membre de (1) est constant)
τ
diP R E0 E0 E0 R
Donc iP doit vérifier + iP = , d’où iP = . Finalement : i = + Ae− L t .
dt L L R R
• Pour déterminer la constante d’intégration A, on a besoin d’une condition initiale (C.I.),
c’est-à-dire la valeur de l’intensité i à une date donnée t ≥ 0.
On note la date « Juste avant t = 0 » comme suit : t = 0− .
On note la date « Juste après t = 0 » comme suit : t = 0+ .
On suppose, par exemple, qu’en t = 0− il n’y a aucun courant dans le circuit. La condition
initiale s’écrit donc : i(0− ) = i0 = 0.
• Or, on sait que le courant traversant une bobine est une fonction continue du temps (➜ Cf Cours
E2-I.2)). → D’où : i(0+ ) = i(0− ) = i0 = 0, par continuité de l’intensité i.
(
i(0− ) = i0 = 0 E0
+
On a donc : i(0 ) = ⇒ A=− .
E0 R
i(t = 0+ ) = + Ae− L 0 R
R
i(t)
Conclusion : i=
E0 R
(1 − e− L t ) I0= E0
R R
Régime Régime
E0
Lorsque t → ∞ , i → = I0 : transitoire forcé continu
R
le régime transitoire s’efface et laisse
place au régime permanent continu.
t
0 τ ~5τ
L
❚ Propriété : On se rend compte que τ = donne un ordre de grandeur de la durée du
R
régime transitoire.
L ' 10−3 H
Ordre de grandeur : ⇒ τ ' 10−6 s . . . c’est très faible : le régime transi-
R ' 103 Ω
toire s’éteint » rapidement.
di E0 R
• Représentation de uL tension aux bornes de la bobine : uL = L = L e− L t ,
dt L
R t
soit : uL = E0 e− L t = E0 exp − .
τ
i(t) I uL τ
0
t
t -E 0
τ
e(t)
E T=20τ
0
• Le GBF délivre un
signal « créneaux » de
période T ≈ 20τ .
10 20 30 40 t
τ
10 20 30 40 t
uL t
E
0
Rq : On retrouve
que l’intensité traver-
10 30
sant une bobine est 20 40 t
une fonction continue t
du temps, ce qui n’est
pas le cas de la tension -E
0
à ses bornes.
Voie 1
R xx
xx
xx
xx
xx
- soit utiliser un transforma- xx
Ri
teur d’isolement (ci-contre) GBF L
-uL
xxxxx
i Voie 2
xxxxx
Rq : Pour visualiser uL (et non pas −uL ) sur la Voie 2 il suffit d’appuyer sur la touche INV de
la voie 2 de l’oscilloscope.
b Établissement du courant :
• on définit t0 τ ; ainsi, à la date t0 , on est en régime continu, soit : i(t0 ) = I.
On a, par définition : PL = dE L
Z t0 Z t0 dt
d 1 2 1 t0 1 1 1
⇒ EL = PL dt = Li dt = Li2 = L.i(t0 )2 −0 = LI 2 ⇒ EL = LI 2
0 0 dt 2 2 0 2 2 2
❚ Propriété : Cette énergie est stockée dans la bobine tant qu’on est en régime permanent
continu.
c Extinction de la source :
noi • on réinitialise le temps : ainsi, la date t = 0 corres- i(t) I
0
pond à l’extinction de la source, soit : i(t = 0− ) = I.
Cette fois, à t = t0 , l’intensité est nulle.
dER
À tout instant t, on a la relation : PJ = Ri2 = .
dt
Z t0 Z t0 Z t0
dER (t)
Par suite : ER = |ER (t)|t00 = dt = PJoule dt = Ri2 dt
0 dt 0 0
Z t0 R
d 1 2 1 t0 1 2
ER = − Li dt = − L.i2 = 0 − − LI
0 dt 2 2 0 2
1
Cl : ER = LI 2 = EL .
2
❚ propriété : Toute l’énergie stockée dans la bobine idéale est intégralement restituée et a été
(ici) dissipée par effet Joule.
dq 1 E0
+ q= (1)
dt RC R
• La solution de (1) est : q = qG + qP (sol. générale de l’éq. sans 2nd membre + sol. particulière
de l’éq. avec second membre).
t t
→ avec : qG = λe
− RC
= λ exp − t
τ ⇒ Soit : q(t) = λe− RC + CE0
qP = CE0
• Pour déterminer λ, on suppose (par exemple) que pour t < 0, le condensateur n’est pas chargé
(q(t = 0− ) = q0 = 0).
t t
0 τ ~5τ 0 τ ~5τ
❚ Propriété : On remarque que le régime continu est atteint lorsque le condensateur a atteint
sa charge maximale sous la tension E0 ; alors, le courant ne circule plus.
−→ En régime continu, le condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert.
c Extinction de la source :
On réinitialise le temps pour simplifier les calculs :
q i(t)
t
CE 0 t
régime libre régime libre
transitoire transitoire
t I0
t
Rq : i < 0 car la décharge se fait dans le sens opposé au sens positif conventionnel du schéma.
q
Voie 1 : uC = Voie 1 q
C i xxx
xxx
Voie 2 : uR = −Ri xxx
xxx
xxx
pour visualiser −uR ,
dq uC
c’est-à-dire i = , on GBF R u R=-Ri
dt
appuie sur la touche
INV (ou+/-) de l’os-
xxxxx i Voie 2
cilloscope. xxxxx
xxxxx
e(t)
E0
10 20 30 40 t
t
uC
E0
10 20 30 40 t
uR t
RI
0
10 30
20 40 t
t
-RI
0
❚ Propriété : On constate que q est une fonction continue du temps alors que i subit des
discontinuités.
q i R
Pf (t) = e(t)i(t) = Ri + i
C q
dq dq d 1 2
avec i = , il vient : qi = q = q . e(t)
dt dt dt 2 C
2 d 1 q2
−→ d’où : Pf = Ri +
|{z} dt 2 C
dissipée par effet Joule ds R | {z }
emmagasinée dans C à la date t
a Charge du condensateur :
• On calcule l’énergie emmagasinée par le condensateur entre t = 0 et t = t0 avec t0 t.
Par définition, l’énergie emmagasinée EC entre t = 0 et t0 q(t)
2
est la variation d’énergie électrostatique EC (t) = 21 qC du
CE0
condensateur :
EC = ∆0→t0 EC (t) = EC (t0 ) − EC (0) = 12 CE02 − 0,
ou encore :
Z t0 Z t0
t
EC = ∆0→t0 EC (t) = dEC (t) = Preçue par C dt 0 τ t0
0 0
Z t0 2
Z t0
d 1q 1 q2 1 q2 t0 1
Donc : EC = dt = d = , soit : EC = CE02
0 dt 2C 0 2C 2C 0 2
❚ Propriété : Cette énergie EC est emmagasinée par le condensateur : elle n’est pas dissipée
(perdue), mais stockée tant que le régime est continu.
b Décharge du condensateur :
• Pour simplifier le problème, on réinitialise le temps au début de la décharge (t = 0 est désormais
l’instant où on éteint la source qui auparavant avait chargé le condensateur à sa charge maximale
CE0 ).
q uR
• La loi des mailles donne uR + uC = 0, soit : uR = −uC = − .
C i
La puissance reçue par la résistance R pendant la décharge vaut :
q
R uC
q d 1 q2
Preçue par R(t) = uR i = − i = − . C
C dt 2 C
1 t
Finalement : ER = CE02 = EC . t t0
2
❚ Propriété : Lors de la décharge du condensateur, toute l’énergie stockée est dissipée dans la
résistance par effet Joule.
Application : Une telle énergie peut servir à actionner le flash d’un appareil photo ou un moteur
par exemple.
IV.2 Réponse indicielle d’un circuit RLC Série (réponse à un échelon de tension)
d2 q ω0 dq E0
• Pour t ≥ 0, on peut écrire : 2
+ + ωo2 q = (E).
dt Q dt L
→ Solution générale de (E) : q(t) = qG (t) + qP (t), avec :
- qG ≡ solution générale de l’équation sans 2nd membre ; elle correspond au régime libre du
circuit (RLC) qui est transitoire → Cf. IV.1) ;
- qP ≡ solution particulière de l’équation avec 2nd membre ; ce second membre traduit la
présence d’une source qui impose un régime forcé au circuit (RLC) ; si la f.é.m. est continue, ce
régime forcé est permanent continu.
• On cherche qP sous la forme d’une fonction constante puisque le 2nd membre est constant ; (E)
devient :
E0 E0
0 + 0 + ω02 qP = ⇐⇒ qP = 2 = CE0 Soit : qP = CE0
L ω0 L
• Trois cas se présentent pour la solution qG : ils correspondent aux trois régimes libres tran-
sitoires possibles :
α) Régime libre apériodique ; β) Régime libre critique et γ) régime libre pseudo-périodique
1
• Exemple : cas γ) le régime libre transitoire est pseudo-périodique : ∆ < 0 et Q > .
2
Les racines de l’équation caractéristique de l’équation sans 2nd membre sont des racines complexes
1
conjuguées, qu’on peut écrire sous la forme r1/2 = − ± jω – et donc :
τ
r
t 2Q ω0 p 2 1
qG (t) = (A cos ωt + B sin ωt) exp − avec : τ = et ω = 4Q − 1 = ω0 1 −
τ ω0 2Q 4Q2
→ Alors, la solution générale de (E) s’écrit :
t
q(t) = pP + qG (t) = CE0 + (A cos ωt + B sin ωt) exp −
τ
A B t
→ i(t) = Bω − cos ωt − Aω − sin ωt− exp −
τ τ τ
Dans les expressions précédentes, A et B sont deux constantes d’intégration fixées par les
Conditions Initiales ; choisissons le cas initial suivant : {q(0− ) = q0 = 0 ; i(0− ) = i0 = 0}.
Dès lors :
- la conservation
de la charge aux bornes du condensateur se traduit par :
q(0 −) = q = 0
0
q(0+ ) = ⇒ A = −CE0
q(t = 0+ ) = CE0 + A
- la conservation
( de l’intensité traversant la bobine se traduit par :
i(0− ) = i0 = 0 A CE0
i(0+ ) = A ⇒ B= =
i(t = 0+ ) = − + Bω τω τω
τ
1 t
Finalement : q(t) = CE0 1 − cos ωt + sin ωt exp − (?) Cf. Doc 10 et 12.
τω τ
p
Rq1 : On peut remarquer que : τ ω = 4Q2 − 1.
Rq2 : Cf. Doc 9 et 11 pour les cas α) et β).
Rq3 : Cf. Doc 14 où l’évolution de i(t) est donnée par uR (t) (et Doc 13 pour le cas α)).
• Commentaires :
(1)
On peut prévoir, avant de faire les calculs, les valeurs des grandeurs, une fois le régime transitoire
passé, car le régime est alors continu.
- En régime continu, le condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert
→ D’où : i = 0 et donc uR = Ri = 0 V pour t τ .
- En régime continu, la bobine se comporte comme un fil, donc la tension à ses bornes est nulle :
q
uL = 0 V et on a : E0 = uR + uC + uL = uC = → Soit : q = CE0 pour t τ .
C
(2)
2Q 2L
On déduit de la remarque précédente que τ = = est bien l’ordre de grandeur de la durée
ω0 R
du régime transitoire.
Soit :
d 1 q2 1 2
+ Li = −Ri2
dt 2C 2
On a vu que :
1 q2
- EC (t) = est l’énergie électrostatique emmagasinée par le condensateur à l’instant t ;
2C
1
- et EL (t) = Li2 est l’énergie emmagasinée par la bobine à l’instant t ;
2
→ Donc E(t) ≡ EC (t) + EL (t) est l’énergie emmagasinée dans le condensateur et la bobine à
l’instant t.
q di q
• Loi des mailles : −e + Ri + + L = 0. i R C
C dt
uR
En multipliant chaque membre de cette équation uC
e(t)
par l’intensité i, il apparaît la puissance fournie + L
par le générateur (supposé idéal) au reste du cir- uL i
cuit :
q dq di
Pf = ei = Ri2 + + Li
C dt dt
Soit :
d 1 q2 1 2 d dE(t)
Pf = Ri2 + + Li = PJ + (EC (t) + EL (t)) = PJ +
dt 2C 2 dt dt
• Remarque : Nous n’avons pas supposé que la f.é.m. était continue ; a priori elle peut être
variable. Mais bien sûr, en régime permanent continu (e(t) = E0 ), la relation précédente est
vérifiée : - au bout de quelques τ , i = 0, c’est-à-dire :
- PJ = 0 et de même Pf = 0,
1 dE
- et comme E(t) = CE02 , on a également : = 0.
2 dt
❚ Q, facteur de qualité du circuit (RLC) est un nombre sans dimension qui permet d’évaluer
la capacité du circuit à conserver l’énergie qu’il a emmagasinée.
→ d’où :
2T
|∆E| E(t) − E(t + T ) −
= =1−e τ
E(t) E(t)
Rappel de maths : |x| 1 → ex ' 1 + x.
2π 2Q
Dans le cas des « grands » facteurs de qualité 1 , on a T ≡ = T0 p ' T0 ,
ω 4Q2 − 1
2T 2T0 ω0 T 0 2π
ce qui permet d’écrire : ' = = .
τ 2Q Q Q
ω0
2T 2π
− − 2π |∆E| 2π
Donc, pour Q 2π : e τ ' e Q ' 1 − −→ D’où : '
Q E Q
❚ Propriété : Si l’excitation est harmonique, alors la réponse xP (t) est harmonique et de même
pulsation que l’excitation :
Rq2 : Pour que la réponse du circuit x(t) soit sinusoı̈dale (lorsque le régime forcé est sinusoı̈dal)
il faut que le régime libre du circuit soit transitoire. Alors, x(t) = xG (t) + xP (t) −→ xP (t) et
au bout de quelques τ , durée caractéristique du régime transitoire, on a : x(t) = xP (t).
1 E 1 E E E N
U C = ZC I = . = . 1 = 2
= 2 x =
jCω Z jCω R + j(Lω − Cω )
1 − LCω + jRCω 1 − x + jQ D
Em Em 2 x
UCm (ω) = s 2 = D ϕC = arg (U C ) = arg N − arg D = −arg 1−x +j
x Q
(1 − x2 )2 +
Q
• Il y a résonance en tension si UCm (ω) admet un maximum, c’est-à-dire si le carré du
dénominateur D admet un minimum :
2 2 2 x2 4 1
f (x) = D = (1 − x ) + 2 = x + − 2 x2 + 1
Q Q2
sa dérivée est :
df 1 1
= 4x3 + 2 2
− 2 x = 4x x + −1
dx Q2 2Q2
r
1
Elle s’annule pour x = 0 (régime continu ; inintéressant ici), et pour xr = 1− > 0
2Q2
(nécessairement positif). Cette valeur non nulle de xr correspond à la pulsation de résonance
de la tension :
r
1 1 Em Q
ωr = ω0 1 − (*) dans ce cas où Q > √ → alors : UCm (max) = r
2Q2 2 1
1−
4Q2
1
• La résonance en tension (« surtension »), lorsqu’elle a lieu (i.e. pour Q > √ ), se produit à
2
une pulsation inférieure à la pulsation propre (il suffit de regarder (*)).
Mais, pour un facteur de qualité élevé, c’est-à-dire, pour un faible amortissement , on a ωr ' ω0
et alors :
UCm (max) ' Em Q
(→ On retrouve, bien entendu, la surtension définie en 5) comme la tension aux bornes du
condensateur (ou de la bobine) à la résonance en intensité.)
• Courbes :
♦ Définition : Pour une grandeur périodique, g(t), la moyenne temporelle est définie
Z
1 t0 +T
par : < g >= g(t)dt avec t0 une date quelconque et T la période de g.
T t0
• Appliquons cette définition à la puissance électrique moyenne reçue par un dipôle en régime
sinusoïdal, pour un dipôle AB , avec :
Im Um
Soit : < P >= 2 [< cos (ϕu − ϕi ) > + < cos (2ωt + ϕi + ϕu ) > ]
| {z } | {z }
constante 0 car moy. temp. d’une fonction sinusoïdale
• Autres expressions utiles de la puissance active < P > et du facteur de puissance cos φ :
On se place en régime sinusoïdal (= harmonique).
U
Soit un dipôle linéaire d’impédance : Z = AB = R(ω) + jX(ω) = Zejφ = Z(cos φ + j sin φ)
I
avec φ = ϕu − ϕi .
R
On en déduit : cos φ =
Z
I 1
On peut aussi utiliser l’admittance : Y = = G + jB = e−jφ = Y (cos φ − j sin φ).
U AB Z
G
On en déduit : cos φ =
Y
Si on exprime la puissance apparente S en fonction de Z ou Y :
Um Im ZIm2 Um Im Y Um2
Um ≡ Z(ω)Im ⇒ = ou encore Im ≡ Y (ω)Um ⇒ =
2 2 2 2
RIm2 GUm2
D’où < P >= S cos φ s’écrit également : < P >= =
2 2
• Conséquences :
(1) Pour une bobine ou un condensateur, R = 0, donc : < P >= 0.
En régime sinusoïdal, en moyenne, une bobine ou un condensateur ne consomme pas d’énergie :
ils restituent, en moyenne, autant d’énergie qu’ils en reçoivent.
(2) Un dipôle passif se comporte toujours en récepteur : sa puissance active (= puissance
moyenne reçue en régime sinusoïdal) est positive, donc R > 0 et G > 0.
→ les parties réelles de l’impédance et de l’admittance d’un dipôle linéaire passif sont toujours
positives.
♦ Définition : pour une grandeur g(t), la valeur efficace est définie par :
p
Geff = < g 2 > a .
2
Im I2
2
→ Ieff 2
=< Im cos2 (ωt + ϕi ) >=< (1 + cos (2ωt + ϕi )) >= m
2 2
Im Um
d’où : Ieff = √ et, de même : Ueff = √
2 2
Um Im 2 2
d’où, en régime sinusoïdal : < P >= cos φ = Ueff Ieff cos φ = RIeff = GUeff
2
Rq : Les appareils de mesures (multimètres) indiquent la valeur efficace des grandeurs mesurées
en position AC ou ∼. En position DC ou =, ils indiquent la valeur moyenne des grandeurs.
On distingue deux type de multimètres :
- les multimètres TRUE RMS ("à valeurs efficaces vraies") qui peuvent mesurer la valeur efficace
de n’importe quel signal (sinusoïdal, carré, triangulaire, etc. . .)
Gm
- Les multimètres RMS qui, pour évaluer Geff , se contentent de mesurer Gm et indiquent √ .
2
La mesure n’est alors correcte que pour les grandeurs sinusoïdales ! !
Bien entendu, il y a une différence de prix . . .
Pour R, Ru et X fixés, < P > est maximum pour X + Xu = 0, soit pour X = −Xu .
Dans ce cas :
E2 Ru d<P> E2 1 2 E 2 R − Ru
< P >= ⇒ = [(R+R u ) −2R u (R+Ru )] = .
2 (R + Ru )2 dRu 2 (R + Ru )4 2 (R + Ru )3
A i B
i = Im cos (ωt + ϕi )
u=uAB u = Um cos (ωt + ϕu )
On a alors :
1 Um Im jφ Um Im Um Im
P = Um ejϕu Im e−jϕi = e = cos φ +j sin φ
2 2 | 2 {z } | 2 {z }
puiss. active=p.moy. reçue=<P> puissance réactive Pr
−→
Re(P) =< P >
• Exemples :
Résistance R :
1 1 1 1 2 1 2
P = u.i∗ = Ri.i∗ = R|i|2 = RIm ⇒ < PR >= RIm et Pr,R = 0.
2 2 2 2 2
Bobine L :
1 1 Lω 2 Lω 2 Lω 2
P = u.i∗ = jLωi.i∗ = j |i| = j I ⇒ < PL >= 0 et Pr,L = I .
2 2 2 2 m 2 m
Condensateur C :
1 1 1 1 2 1 2
P = u.i∗ = i.i∗ = −j R|i|2 = −j I ⇒ < PC >= 0 et Pr,C = − I .
2 j2Cω 2Cω 2Cω m 2Cω m
¨ ¥
§Ex-M1.1 ¦Base locale cylindrique
Recopier les trois schémas suivants. Y faire apparaı̂tre les trois vecteurs de la base cylindrique et
les coordonnées cylindriques correspondante. Exprimer, dans cette base locale,le vecteur position
−−→ −−→
OM , le vecteur vitesse −v−−→
M/R et le vecteur déplacement élémentaire dOM . Rép. : cf. p. 3.
z
Retenir : H Vue dans le
Vue de dessus "plan de la porte"
Dès la 1e période PCSI, M y z
M
nous avons absolu- H
ment besoin de la
M
base cylindrique
ez
Ü donc : la com- ey ey ez
O
prendre et bien ex y
O
l’étudier dès à présent. x z ex x O m
m
¨ ¥
§Ex-M1.2 ¦Base locale sphérique
Mêmes questions qu’à l’exercice précédent dans le cas de la base locale sphérique. Rép. : cf. p.3.
Retenir : Pour ce qui concerne la base sphérique, nous en aurons besoin en 2e période, un peu
en Mécanique, beaucoup en Électrostatique et Magnétostatique.
Ü donc : la comprendre dès à présent et y revenir plus tard de soi-même si besoin.
¨ ¥
§Ex-M1.3 ¦Mouvement circulaire uniforme :
Un « disque vynile 33 tr », placé sur la platine du tourne-
disque, effectue un mouvement de rotation uniforme à raison
de 33 tours par minute. Calculer :
1) sa vitesse angulaire de rotation, sa période et sa fré-
quence ;
2) la vitesse et les accélérations (normale, tangentielle et
totale) d’un point M à la périphérie du disque (rayon R =
15 cm).
3) même question pour un point M 0 tournant à r = 5cm
du centre du disque.
Rép. : 1) ω = 3, 5 rad.s−1 ; f = 0, 55 Hz ; T = 1, È8 s.
2) v = 0, 52 m.s−1 ; an = 1, 8 m.s−2 ; at = 0 ; a = a2t + a2n .
3) v 0 = 0, 17 m.s−1 ; a0n = 0, 6 m.s−2 ; a0t = 0 ; a0 = a0n .
Exercices de Mécanique 2008-2009
Conclusion :
S’il y a une chose à retenir de cet exercice, c’est que l’accélération d’un
mouvement uniforme n’est pas nulle si la trajectoire n’est pas une droite.
Autrement dit :
Seul le mouvement rectiligne uniforme possède une accélération nulle.
¨ ¥
Ex-M1.4
§ ¦Q.C.M. sur l’accélération :
Pour chacune des questions, indiquer les propositions exactes :
1) Le vecteur accélération d’un point M :
a) est égal à la variation de la vitesse par unité de temps ;
b) est égal à la dérivée par rapport au temps du vecteur vitesse instantanée ;
c) possède, lorsqu’on l’exprime dans une base orthonormée, des coordonnées obtenues en dérivant
les coordonnées correspondantes du vecteur vitesse.
2) Le vecteur accélération d’un point M en mouvement rectiligne accéléré est :
a) toujours porté par la trajectoire ;
b) de même sens que le vecteur vitesse ;
c) toujours de valeur constante.
3) Le vecteur accélération d’un point M se déplaçant sur une trajectoire curviligne est :
a) tangent à la trajectoire ;
b) dirigé vers l’intérieur de la trajectoire ;
c) nul si la vitesse de M est constante.
4) L’unité de mesure de l’accélération est : a) m.s2 b) m2 .s2 c) m.s−2 . Rép. : cf. p.3.
¨ ¥
§Ex-M1.5 ¦Relation vitesse-position :
Un mobile décrit la partie positive de l’axe (Ox) avec une vitesse de la valeur v(t). La loi de
vitesse v(t) est liée à l’équation horaire x(t) par la relation x = av 2 , avec a une constante positive.
Le point matériel quitte l’origine O de l’axe à l’instant t = 0.
Déterminer la loi horaire x(t) sachant que x(t) est une fonction croissante du temps.
t2
Rép. : x(t) = .
4a
¨ ¥
Ex-M1.6
§ ¦Poursuite en mer
Deux navires se trouvent sur le même méridien, A étant au nord de B et à une distance d0 . A
se dirige vers l’est à la vitesse vA et B vers le nord à la vitesse vB . La courbure de la surface
terrestre est négligée et les vitesses sont constantes.
1) Déterminer la distance minimale entre A et B.
2) Quelle direction B doit-il prendre pour rattraper A avec un mouvement rectiligne uniforme ?
Déterminer la durée s de la poursuite.
2
vA d0
Rép : 1) dmin = d0 2 + v 2 ; 2) τ =
È
vA B v − v2
2
B A
¨ ¥
Ex-M1.7
§ ¦Mouvement elliptique (Ü Cf Cours M7)
p
L’équation polaire d’une ellipse avec origine au foyer est : r =
1 + e cos θ
où p note le paramètre et e, l’excentricité de l’ellipse.
1) Pour un satellite, P est le périgée et A est l’ apogée. M
→ Déterminer les expressions de r P et r A . q
x
2 A F' C
2) Sachant que le mouvement est tel que r θ̇ = cste = C, P
déterminer l’expression de − →
v sur la base (− →
er , −
→ O
eθ ). Cette
expression sera donnée en fonction de la seule variable θ.
π 3π
3) Déterminer − →v en θ = 0, , π, . Représenter, en chacun de ces points, −
→
v,→−
er et −
→eθ . En
2 2
quel point de la trajectoire
la vitesse est-elle maximale
? minimale ?
e sin θ 1 + e cos θ C2
Rép. : 2) − →
v =C −
→
er + →
−
eθ ; 3) v 2 = vr2 + vθ2 = 2 (1 + e2 + 2e cos θ).
p p p
Solution Ex-M1.1
M a pour coordonnées (r, θ, z) dans le référentiel R d’origine O et de Base locale (−
→
er , −
→
eθ , −
→
ez )
(base « locale » = base définie en M ) :
−−→ −−→
OM = r− →
e + z−
r
→
e −
v−−→ = ṙ−
z
→
e + rθ̇−
→
e + ż −
M/R
→
e dOM = dr−
r
→
e + rdθ−
θ
→
e + dz − →
e z r θ z
Rque : Une B.O.N.D. vérifie la « règle des trois doigts de la main droite » Ü alors vérifiez-le
avec la vôtre, de main droite !
→
−
er × −
→
eθ = −
→
ez −
→
eθ × →
−
ez = −
→
er −
→
ez × →
−
er = −
→
eθ
z Vue dans le
H ez
r Vue de dessus z "plan de la porte" ez
M eθ
y
H r M er
z
er eθ er z
M
ez r eθ
ey ey ez
O ez
ex y θ
O
x θ zH ex x O
eθ m
m
Solution Ex-M1.2
M a pour coordonnées (r, θ, ϕ) dans le référentiel R d’origine O et de Base locale (−
→
er , −
→
eθ , −
e→ϕ)
(base « locale » = base définie en M ) :
−−→ −−→
OM = r− →er −
v−−→ −
→ −
→ −
→
M/R = ṙ er + r θ̇ eθ + r sin θ ϕ̇eϕ dOM = dr→ −
er + rdθ−
→
eθ + r sin θdϕ− →
ez
Rque : Une B.O.N.D. vérifie la « règle des trois doigts de la main droite » Ü alors vérifiez-le
avec la vôtre, de main droite !
→
−
er × −
→
eθ = −
e→ →
−
eθ × −
e→ →
− −
e→ →
− −
→
ϕ ϕ = er ϕ × er = eθ
z
H Vue dans le
er Vue de dessus "plan de la porte"
z er
M y
eϕ M
H
r eϕ er eθ
θ eθ M r
ez eθ θ
ey r ez
ey eϕ
ex
O
y ϕ
O
x
x ϕ z ex O m
m
Solution Ex-M1.4
1.b) (la réponse c) n’est vraie que lorsqu’on exprime l’accélération dans la base cartésienne ; elle
est fausse si on travaille dans la base polaire)) ; 2.a) ; 3.b) ; 4.c)
¨ ¥
§Ex-M1.8 ¦Dépassement d’un autocar
Sur une route rectiligne Ox, une voiture (1) de longueur l1 de vitesse v1 double un autocar de
longueur L et de vitesse V . En face arrive une voiture (2) de longueur l2 à la vitesse v2 . Quelle
distance minimum D entre l’avant de la voiture (1) et l’avant de la voiture (2) permet à la voiture
(1) de doubler ? A.N. avec l1 = l2 = 4 m, L = 20 m, v= v2 = 90 km.h−1 et V = 72 km.h−1 .
Solution Ex-M1.8
Il est nécessaire de faire deux sché-
mas de l’axe Ox où, sur le pre- l1 l2
mier, on fait apparaître les posi- v1 v2
tions des trois véhicules au début O
du dépassement (l’origine O étant t=0 D x
l’avant de la voiture (1) coïncidant, V
à t = 0, avec l’arrière du bus qu’elle L
dépasse) et où, sur le second, on re-
présente les positions des véhicules
à la fin du dépassement dans la si- x
tuation la plus critique, la voiture
t=tf
(1) se rabattant in extremis.
En utilisant les propriétés du mouvement rectiligne uniforme, on écrit les équations horaires des
différents points : on note x1 les abscisses relatives à la voiture qui double, x2 celles relatives à
la voiture qui arrive en face et X celle relatives au bus. On note l’indice AV pour l’avant d’un
véhicule et AR pour l’arrière de ce véhicule.
¨ ¨ ¨
x1,AV = v1 t XAV = V t + L x2,AV = −v2 t + D
x1,AR = v1 t − l1 XAR = V t x2,AR = −v2 t + D + l2
À la date tf de la fin du dépassement, l’accident sera évité si :
8
>
> L + l1
¨ ¨ >
< tf = v − V
x1,AR = XAV v1 tf − l1 = V tf + L 1
⇔ ⇒
x1,AV < x2,AV v1 t < −v2 t + D >
> v1 + v2
: D > v − V (L + l1 ) = 240 m
>
1
Solution Ex-M1.12
ö ⇐⇒ vt = Rθ ⇐⇒ v = Rθ̇ ≡ Rω.
1) Condition de roulement sans glissement : C0 C = OI
¨ ¨
−−→ xC = Rθ = Rωt −−→ −−→ −−→ xC = R (θ + sin θ) = R (ωt + sin ωt)
2) OC 3) OM = OC + CM
zC = R zC = R (1 + cos θ) = R (1 + cos ωt)
5) →
−v M/R = ẋ = Rω (1 + cos ωt) = Rω (1 + cos θ)
ż −Rω sin ωt −Rω sin θ
Cl : L’hodographe du mouvement est donc un cercle de
centre (Rω, 0) et de rayon v = Rω.
De plus :
2 = ẋ2 + ż 2 = R2 ω 2 .2(1 + cos ωt) = 4R2 ω 2 cos2 θ
vM
2
θ
→ vM = 2Rω| cos |
2
→
−
6) a = −Rω sin ωt = −ω 2 R sin θ
2
M/R
−Rω 2 cos ωt R cos θ
→
− −−→
→ a M/R = −ω 2 CM
v2
Soit : a = ωv = ; A. N. : a ≈ 3, 7.103 m.s−2 .
R →
−
7) Pour θ = π : −→
v M/R = 0 et − a M/R = Rω 2 −
→ →
ez .
¥ Dynamique newtonienne
¨ ¥
M2 §Ex-M2.1 ¦Cube superposés (1)
Soit trois cubes (1), (2) et (3) posés l’un sur l’autre, l’ensemble reposant sur le
−
→ (2)
sol (S). On note F 1→2 l’action de (1) sur (2), par exemple.
→ Calculer : F1→2 , F3→2 et FS→3 .
(3)
Données : m1 = 100 g ; m2 = 200 g ; m3 = 400 g ; g = 10, 0 m.s−2 .
Rép. : F1→2 = m1 g = 1, 0 N ; F3→2 = (m1 + m2 ) g = 3, 0 N (S)
FS→3 = (m1 + m2 + m3 ) g = 7, 0 N .
Rq : Les expressions littérales peuvent sembler intuitives : mais, ici, on de les établir par un
raisonnement (élémentaire, certes, mais raisonnement quand même !)
¨ ¥
Ex-M2.2
§ ¦Cœfficient de frottement
Une bille de masse m = 120 g tombe dans un
fluide. On a enregistré sa vitesse (norme) v en
fonction du temps.
1) Quelles sont les différentes phases du mou-
vement ?
2) Donner une valeur approximative du temps
caractéristique τ de ce mouvement.
3) Quelle est la valeur limite de v (notée
vlim ) ?
−
→
4) En négligeant la poussée d’Archimède et en prenant f = −k − →
v (k > 0) comme force de
frottement, établir l’équation différentielle satisfaite par v.
5) En déduire l’expression de vlim en fonction de m, k et g.
6) Calculer la valeur de k.
Rép : 2) τ ≈ 0, 4 s (cf. «méthode de la tagente») ; 4/5) cf. Cours ; 6) k ≈ 0, 29 kg.s−1
(attention aux unités ! ; cf. Cours).
¨ ¥
§Ex-M2.3 ¦Profondeur d’un puits
Pour mesurer la profondeur d’un puits, Mímir laisse tombe rune pierre du bord du puits et
chronomètre la durée qui s’écoule jusqu’au moment où il entend le bruit de l’impact de la pierre
au fond du puits (il a pris soin de placer son oreille à hauteur du bord du puits). La durée mesurée
est ∆t = 2, 6 s. → Calculer la profondeur h du puits.
On négligera les frottements de l’air sur la pierre et l’équation en h sera résolue numériquement.
Données : g = 9, 81 m.s−2 ; célécité du son dans l’air : c = 340 m.s−1 .
On suppose que le support est solidaire du carter d’une machine animée d’un mouvement si-
nusoı̈dal vertical x1 = b sin ωt par rapport à un référentiel galiléen R0 ((Oxy) étant lié à R0 ).
1) Déterminer l’équation que vérifie xe (position de la masse à l’équilibre dans R0 lorsque
x1 = 0).
2) Écrire l’équation différentielle du mouvement de m dans R0 .
Si on pose X = x − x1 − xe , montrer que l’équation peut se mettre sous la forme :
ω0
Ẍ + Ẋ + ω02 X = A sin ωt ,
?
Q
Résoudre cette équation. (Principe du sismographe.)
mg
Rép : 1) Écrire, pour la masse m, le P.F.D. à l’équilibre ,
1 → xe = l0 + +a
k
2) Écrire le P.F.D. hors équilibre
r ,;
2 ,2 −,1 → mẍ = −k(x(t) + x1 − xe ) − h(ẋ − ẋ1 ).
k mω0
? avec A = bω 2 , ω0 =
D’où , et Q = , de solution X(t) = Xm sin(ωt + ϕ), avec Xm =
m h
A π ω ω0
s 2 et ϕ = − 2 −arctan Q ω0 − ω . Au final : x(t) = X(t)+x1 (t)+xe .
ωω 0
(ω02 − ω 2 )2 +
Q
Ex-M5.2 Déphasage de la vitesse par rapport à la force excitatrice
Soit mẍ+hẋ+kx = f (t) l’équation du mouvement d’un oscillateur soumis à une force excitatrice
f (t) = Fm cos(ωt + ψ).
→ Calculer, en régime forcé :
1) le déphasage ϕv de la vitesse v(t) par rapport à la force ; en particulier, montrer que :
2
ω0
− ω Vm
ω 2αVm
sin ϕv = et cos ϕv = (Que représentent ω0 , Vm et α ?)
Fm Fm
m m
2) la travail T fourni à chaque période T , par la force à l’oscillateur.
Rép : 2) Partir du travail élémentaire fourni par le force excitatrice : δT = f (t).dx =
Fm Vm
f (t).v(t)dt = Fm cos(ωt + ψ).Vm cos(ωt + ϕ)dt = [cos(ψ − ϕ) + cos(2ωt + ψ + ϕ)]dt.
Z T 2
hVm2
Sur une période T = δT . . . → T = T
0 2
Ex-M5.3
Oscillations forcées d’un véhicule sur une route ondulée
Une automobile est sommairement modélisée par une masse m placée en M et reposant sur une
roue de centre O, par l’intermédiaire d’un ressort de raideur k mis en parallèle sur un amortisseur
de coefficient de frottement h. En routes circonstances, l’axe OM reste vertical.
On se propose d’examiner le comportement du véhicule lorsqu’il a la vitesse v sur une route
Solution Ex-M7.2
1) La force est centrale !
de centre de force O. Le T.M.C. pour M évalué en O dans le référentiel
−−−→
dLO/R (M ) −
→ −−→ − → − → −−−→ −→
R s’écrit : = MO ( F ) = OM × F = 0 , soit LO/R (M ) = Cte, d’expression :
dt
R
( −−−→
−−−→ LO/R (M0 ) = r0 −
→
ex × mv0 (cos α −→ex + sin α −
→
ey ) = mr0 v0 sin α −
→
ez
LO/R (M ) = −−→ −−−→ −
→ −
→ −
→
OM × vM/R = r er × (ṙ er + rθ̇ eθ ) = mr θ̇ vez = mC −
2 →
ez
1 2 1 1 1 mC 2
Em = Ek + Ep = mvM/R + Ep (r) = m(ṙ2 + r2 θ̇2 ) + Ep (r) = mṙ2 + 2
+ Ep (r)
2 2 |2 {z } |2 r {z }
Ek,r Ep,eff (r)
1 mC 2 mr02 v02 sin2 α
−a
D’où Ep,eff (r) = 2
+ Ep (r) =
2 r 2r2
3) L’énergie potentielle s’annule à l’infini. Le système est donc dans un état de diffusion si son
énergie mécanique est positive, ce qui se traduit par :
r
1 2 a a
Em = Cte = Em (0) = mv0 − 2 > 0 ⇔ v0 >
2 2r0 mr02
LO π
4.a) Comme la constante des aires s’écrit : C = = r2 θ̇ = r0 v0 sin α = r0 v0 pour α = ,
m 2
dr r0 v0 dr
on a : ṙ = θ̇ =
dθ r2 dθ
1 Soit : ṙ = −r0 v0 u0θ
d
r 1 dr dr
Comme u0θ = = − 2 ,on a : = −r2 u0θ
dθ r dθ dθ
1 mr02 v02 − a 1 2 2 0 2 mr02 v02 2
Alors Em = Ek,r + Ep,eff = mṙ2 + = mr v (u ) + u
2 2r2 2 0 0 θ 2
en dérivant
4.b) Puisque Em = Cte −−−−−−−−−→ 0 = mr02 v02 u00θ .u0θ + (mr02 v02 − a)u.u0θ
par rapport à θ
Comme le cas u0θ = 0 ne nous intéresse pas (on étudie le mouvement de M ), on obtient :
r
a a
u00θ + 1− u = 0 ⇔ u00θ + η 2 u = 0 avec η = 1−
mr02 v02 mr02 v02
a
Rq : η est bien défini puisque 1 − > 0 d’après la condition sur la vitesse établie en 3).
mr02 v02
4.c) La solution générale de l’équation est : u(θ) = A cos(ηθ) + B sin(ηθ)
−−−→ − →
À t = 0, θ0 = 0 (puisque OM0 = 0 ), donc − →er (0) = −
→
ex , −
→
eθ (0) = −
→
ey
4.d)
v0 −
→
ey
Soit −
→
v0 = −
→ −
→ −
→ −
→
ṙ(0) e + r θ̇(0) e = ṙ(0)e + r θ̇(0) e
r 0 θ x 0 y
8
Donc : ṙ(0) = 0 = −r0 v0 u0 (θ0 ) (d’après 4.a)).
1 6
u(0) = =A
D’où r
u0 (0) = 00 = −Bη 4
θ
2
1 r0
Cl : u(θ) = cos(ηθ) ⇔ r = !
r0 r
a –6 –4 –2 0 2
cos θ 1 −
mr02 v02 –2
Exprimer p en fonction de µ et C.
3) Montrer que l’on peut exprimer l’énergie totale E sous la forme : E = k (e2 − 1). Exprimer k
en fonction de µ, C et m.
d−→
v µ d−
→
eθ µ → − µ2 m
Rép : 1) = → − →
v = (− eθ + →
e ) ; 2) k =
dt C dt C 2C 2
Ex-M7.4 Vecteur de Runge-Lentz (*)
On considère une particule ponctuelle M de masse m dont la position est repérée par ses coordon-
nées cylindriques (r, θ, z) dans un référentiel R galiléen de repère (Oxyz). Sa vitesse dans R est
α
notée −
→v . La particule est plongée dans un champ de force dérivant du « potentiel » V (r) = −
r
(avec α > 0 ; il s’agit d’une autre manière de parler de l’énergie potentielle : Ep = V (r)).
−−−→
1) Montrer que LO/R (M ) = − →
r × m−
→
v , moment cinétique de M par rapport à O dans R, est un
vecteur constant. Exprimer Lz = LO/R en fonction de m , r et θ̇. Cette relation est une intégrale
première du mouvement.
2) Montrer que l’énergie E = Ek + V (r) est une intégrale première du mouvement. Exprimer E
en fonction de r, ṙ, θ̇, m et α.
−
→ → −−−→ −
→r
3) a) Montrer que le vecteur A = − v × LO/R − α est une intégrale première.
r
qadripcsi@aol.com http ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/ 33
Exercices de Mécanique (2e Période) 2008-2009
−
→ −−−→
Comment sont disposés l’un par rapport à l’autre les vecteurs A et LO/R ? Quelles sont les
−
→
coordonnées polaires Ar et Aθ de A dans le repère mobile (− →er , →
−
eθ ) ?
−
→ −
→
Nous prendrons ex suivant A (soit Ax = A). Montrer que dans ces conditions r, θ̇ et ṙ peuvent
être exprimés comme des fonctions de la seule variable θ et des paramètres Lz , A, m et α. Donner
ces expressions.
p
b) Mettre l’expression de r sous la forme : = 1 + e cos θ
r
À quelle courbe correspond cette fonction ? Exprimer p et e en fonction des paramètres Lz , A,
m et α.
p
c) Calculer E et a = en fonction des paramètres Lz , A, m et α.
1 − e2
Quelle valeur maximale Amax peut prendre A pour que le mouvement reste de dimension finie ?
Pour une valeur de A inférieure à Amax tracer l’allure de la courbe en indiquant la position du
−
→
vecteur A .
1 α −
→ −→
Rép : 1) Lz = mr2 θ̇ ; 2) E = (ṙ2 + ṙ2 θ̇2 ) − = Cte ; 3.a) A ⊥LO ; Ar = mr3 θ̇2 − α et
2 r
Lz −
→
Aθ = −mr2 ṙθ̇ ; en tenant compte de la constante des aires C = r2 θ̇ = , si on impose A = A−→
ex
m
−
→ L2 1 Lz m
(soit A = A cos θ− →
er − A sin θ−
→eθ ), on a : r = z ; θ̇ = = 3 (A cos θ + α)2 ;
αm A mr2 Lz
1 + cos θ
α
A sin θ 2
Lz A m αLz
ṙ = ; 3.b) p = et e = ; 3.c) E = 2
(A − α2 ) et a =
2
.
Lz αm α 2Lz m(α2 − A2 )
Ex-M7.5
La comète de Halley
La comète de Halley décrit une ellipse dont un des foyers est
le centre du Soleil que l’on suppose immobile (on travaille dans
le référentiel héliocentrique).
L’aphélie A (point le plus éloigné du Soleil) se trouve à une dis-
tance rA = 5, 30.109 km et la vitesse de la comète vaut alors
vA = 0, 9 km.s−1 .
On donne la constante de gravitation universelle :
G = 6, 67.10−11 uSI ; et la masse du Soleil : MS = 2.1030 kg.
1) On cherche à calculer les caractéristiques rP et vP de la
trajectoire au périhélie P (point le plus proche du Soleil).
a) Trouver deux relations liant rA , vA , rP et vP .
b) En déduire les valeurs numériques de rP et vP .
2) Calculer la valeur du demi-grand axe a de l’ellipse parcourue
par la comète de Halley.
3) À l’aide de la troisième loi de Kepler, et sachant que l’orbite
de la Terre est assimilable à un cercle de rayon rT = 150.106 km,
calculer la période Tc de la comète de Halley.
1 2 GMS 1 GMS Noyau de la comète de Halley
1 et
Rép : 1.a) vA rA = vP rP , v − = vP2 − ,;
2
2 A rA 2 rP photographié par la sonde Giotto.
1.b) vP = 55 km.s−1 7 9
et rP = 8, 7.10 km ; 2) a = 2, 7.10 km ; Celle-ci se trouvait alors à seule-
3/2
a ment 600 km de la comète (14
3) Tc = TT = 76 ans. mars 1986).
rT
Ex-M7.6 Satellite artificiel
Un satellite est en rotation circulaire autour de la Terre à une altitude h = 400 km. ce satellite
possède un réacteur capable d’augmenter sa vitesse orthoradiale de 1 km.s−1 en un temps très
court. On donne g0 = 9, 8 m.s−2 et RT = 6 400 km.
Rq : au premier ordre, le champ de pesanteur g−0 s’assimile à l’intensité du champ gravitationnel
G(r = RT ) de la Terre en sa surface supposée sphérique.
C
rA = rmax = 3, 86.109 km et rP = rmin = 9, 68.107 km ; vA = vmin = = 1, 3 km.s−1 et
rmaxs
C rmax+rmin 4π 2 a3
vP = vmax = = 51, 9 km.s−1 ; 6) a = = 1, 98.109 km → T = = 48 ans
rmin GMS
Ex-M7.9 Transfert d’orbite (*, ➜ à voir absolument)
On veut transférer un satellite S de masse m initia-
lement sur une orbite circulaire basse de rayon r1 = (3)
6 400+500 km (autour de la Terre de masse MT ) à une
orbite circulaire haute de rayon r2 = 6 400+36 000 km.
Pour cela, on utilise une ellipse de transfert (de A à B)
dite ellipse de Hohmann dont la Terre est un foyer. Terre
Données : masse de la Terre : MT = B A
24
5, 97.10 kg ; constante de gravitation universelle : r O
2 r
G = 6, 67.10−11 N.m2 .kg −1 . 1
1) Exprimer et calculer la vitesse v1 du satellite sur (2) (1)
l’orbite basse.
2) Exprimer l’énergie mécanique du satellite Em1 sur
sa trajectoire basse.
3) Exprimer l’énergie mécanique du satellite Em3 sur l’ellipse de transfert.
4) Que faire pour que le satellite au point A passe de sa trajectoire circulaire initiale à l’ellipse
de Hohmann ?
Exprimer et calculer l’écart de vitesse ∆vA = vA,(3) − vA,(1) nécessaire.
5) Quelle action faut-il avoir sur le satellite en B pour qu’il passe sur l’orbite circulaire haute ?
Exprimer et calculer l’écart de vitesse ∆vB = vB,(2) − vB,(3) nécessaire.
6) Exprimer et calculer la durée du transfert (entre A et B).
r
GMT Ep1 1 GMT m
Rép : 1) v1 = = 7 600 m.s−1 ; 2) Em1 = −Ek1 = =− < 0;
r1 r 2 2 r1
GMT m 2r2
3) Em3 = − < 0 ; 4) ∆vA = v1 − 1 ' 2 370 m.s−1 ;
r1 + r2 r r 1 + r2 r
GMT 2r1
5) En posant v2 = vB,(2) = : ∆vB = v2 1 − ' 1 440 m.s−1 ;
r2 r1 + r2
π
6) ∆tA→B = √ (r1 + r2 )3/2 ' 5 h 21 min
2 2GMT
Ex-M7.10
Distance minimale de passage d’un astéroı̈de
Le référentiel géocentrique R0 = Ox0 y0 z0 est supposé galiléen, et on néglige les effets gravita-
tionnels du Soleil.
Un astéroïde de masse m et de taille négligeable par rapport à la masse MT de la Terre est repéré
en M0 , à une distance très grande de la Terre où on supposera que son influence gravitationnelle
est négligeable. On mesure son vecteur vitesse − →
v0 = −v0 − e→
x0 , porté par la droite (M0 x0 ) telle que
la distance du centre de la Terre à (M0 x0 ) est b (b est le « paramètre d’impact »).
−−−−→
1) Montrer que Em (M ) et LO/R0 (M ) se conservent. Exprimer les deux constantes du mouvement
en fonction des données initiales.
2) Exprimer l’énergie potentielle effective Ep,eff (r) en fonction de m, MT , et LO .
3) Déterminer la distance minimale rm in à laquelle l’astéroïde passe du centre de la Terre et
donner la condition de non collision. On utilisera très utilement le potentiel effectif.
1 −−−−→ −−−→
Rép : 1) Em = mv02 ; LO/R0 (M ) = OM0 × m− →v0 = mbv0 − e→
z0 ;
2 s !
1 2 L2O m.MT GMT b2 v04
2) Ep,eff = Em − mṙ = −G ; 3) rmin = 1+ 2 2 −1
2 2mr2 r v02 G MT
Solution Ex-M7.13
c.τ
1) La vitesse de propagation de la lumière dans le vide est c ' 3.108 m.s−1 . D’où : OM = =
2
377 400 km. π
La relation entre les côtés du triangle T OL donne : T L2 = OL2 + RT2 − 2OL.RT . cos +θ .
q 2
2
D’où, puisque OL = OM + RL : T L = (OM + RL ) + RT + 2(OM + RL ).RT . sin θ.
2
q √
Finalement : T L = (377, 4 + 1, 7)2 + 6, 42 + (377, 4 + 1, 7).6, 4. 2 = 383 600 km
−
→ MT −→
2) Le champ de gravitation de la Terre en L a pour expression : G T (L) = −G e , avec
2 r
−→ T L
−
→
er = −e−−→ T L .
T →L =
TL
3) La Lune étant soumise à la seule force gravitationnelle de la Terre, son accélération dans le
référentiel géocentrique est purement radiale. Si sa trajectoire est circulaire, elle est uniforme (➜
2π
Cf Cours M7.VI). Sa vitesse est donc − v− −→ −
→
L/R0 = T LωL eθ avec (ωL = = 0, 266.10−5 rad.s−1 )
TL
v2 −
et son accélération vaut donc : − a−−→
L/R0 = −
→
er = −T LωL2 − →
er .
TL
Le P.F.D. appliqué à la Lune dans le référentiel géocentrique donne :
ML −a− −→ −−→ 2 MT
L/R0 = Fgrav (L) ⇔ ar (L) = GT (L) ⇔ T LωL = G
T L2
T L3 ωL2 (383, 6.106 )3 × (0, 266.10−5 )2
Soit : MT = = = 6, 0.1024 kg
G 6, 67.10−11
T2 4π 2
Rq : On arrivait plus rapidement au résultat en appliquant la 3e loi de Képler : L3 =
a GMT
avec a = T L.
Ex-M7.14
satellite Phobos et Déimos de Mars
La planète Mars (masse MM = 6, 24.1024 kg) possède deux sa-
tellites naturels, Phobos et Déimos, considérés comme des asté-
roïdes en raison de leur petite taille et de leur forme irrégulière.
La distance moyenne du centre de ces satellites au centre de Mars
est rP ' 9 379 km pour Phobos et rD ' 23 459 km pour Déimos.
1) Calculer les vitesses de satellisation vP et vD de Phobos et
Déimos.
2) En déduire leurs périodes de révolution respectives TP et TD ,
en jours, heures, minutes, secondes.
T2
3) Vérifier que le rapport 3 est indépendant du satellite. Quelle
r Phobos
est l’expression littérale de ce rapport en fonction de MM ?
Rép : 1) vP = 6, 67 km.s−1 ; vD = 4, 21 km.s−1 ; 2) TP = 8 835 s = 2 h 27 min 15 s ; TD =
T2 T2
35 010 s = 9 h 43 min 31 s ; 3) 3P = 9, 46.10−14 s2 .m−3 ; 3D = 9, 49.10−14 s2 .m−3 ; 3e loi de
rP rD
T 2 4π 2
Képler : 3 = avec a = r pour une trajectoire circulaire.
a GMM
Ex-M7.15
Vitesse de libération
Calculer la vitesse de libération (ou vitesse d’« évasion ») à la surface des astres suivants, dont
les masses et les rayons respectifs sont :
1) pour la Lune : ML = 7, 4.1022 kg et RL = 1 700 km,
2) pour Mars : MM a = 6, 4.1023 kg et RM a = 3 400 km,
3) pour Mercure : MM e = 3, 3.1023 kg et RM e = 2 440 km.
Rép : La vitesse de libération est caractérisée par une énergie mécanique (trajectoire parabolique)
nulle du point matériel de masse m étudié (dans le référentiel « astrocentrique
r ») à la surface de
1 m.M 2GM
l’astre de rayon R et de masse M : Em = mvl2 − G = 0, soit : vl = .
2 R R
vl,L = 2, 4 km.s−1 ; vl,M a = 5 km.s−1 ; vl,M e = 4, 2 km.s−1 .
Remarques :
−
→
• En posant N ≡ N − →u (−→u le vecteur unitaire dirigé de S vers M , perpendiculaire à la surface
de contact) : le contact se maintient si N > 0 et le contact cesse si N = 0.
−
→ − →
• En l’absence de frottement (f = 0), la réaction du solide S est normale, c’est-à-dire R = N ;
elle reste donc à chaque instant perpendiculaire au suport.
Ex-M2.9 Glissement d’un solide sur un plan incliné
Un solide supposé ponctuel de masse m est déposé
à l’extrémité supérieure de la ligne de plus grande O
ex
pente Ox d’un plan incliné d’angle α, sans vitesse
H
initiale. On note H la distance de ce point initial O
au plan horizontal et g l’intensité du champ de pesanteur. A α
1) Absence de frottement
• Déterminer l’accélération du mobile à l’instant t, lorsque les frottements de glissement sont
négligés.
• En déduire la vitesse du mobile au point A.
2) Existence de frottement de glissement
• Quelle est la condition sur f , le cœfficient de frottement pour que le solide commence à glisser
à t = 0?
• Reprendre les questions
√ p 1.
de la partie
Rép : 1) vA = 2gH ; 2) vA = 2gH(1 − f cotan α) lorsque f < tan α.
Ex-M2.10
Points matériels en rotation
Un système de deux particules identiques M1 et M2 (de masse m) peut coulisser sans frottement
sur un axe rigide horizontal Ox. M1 est lié à O, et M2 est lié à M1 par deux ressorts identiques
de constante de raideur k et de longueur à vide l0 .
L’axe Ox tourne autour de Oz à la vitesse angulaire
k
constante ω. On pose K ≡ .
mω 2
→ Trouver les deux équations du mouvement liant l1 ,
l2 , l0 et K.
Conseil : Appeler (Ox0 y0 z0 ) le repère cartésien du référentiel terrestre. Faire une vue de dessus
pour une position quelconque de la tige. faire apparaître l’angle orienté θ entre l’axe (fixe) des
abscisses (Ox0 ) et la tige (Ox). Faire apparaître la base locale adaptées à l’étude de M1 et de
M2 .
Rép : ¨l1 + ω 2 (K − 1)l1 = ω 2 Kl2 et ¨l2 + ω 2 (2K − 1)l2 = ω 2 K(l1 + l0 )
1. Le cœfficient de frottement f dépend des matériaux en contact mais pas de la surface de contact. Par
exemple f = 0, 6 pour le contact caoutchouc / bitume
➤ Solution : Faire un schéma précis avec des Que vaut la constante de raideur d’un ressort
notations claires après avoir lu l’énoncé. Y faire de longueur à vide la moitié de celle d’un d’un
apparaître les trois forces qui s’exercent sur M ressort de raideur k ?
mg
à l’équilibre. En déduire que : = |d tan θ − l0 sin θ|.
2k
Projeter le P.F.D. à l’équilibre dans le repère Si on fait l’hypothèse des petits angles :
mg
(Oxz) où (Ox) est l’horizontale, Oz la verticale θ ≈ . Les données de l’énoncé
ascendante et O milieu de [AB]. 2k|d − l0 |
donnent alors 0, 49 rad = 28◦ , qui n’est pas
En déduire que le deux moitiés de ressort un petit angle → il faut donc résoudre numé-
exercent des tensions identiques d’intensité riquement la première expression.
mg
TA = T B = . On trouve θ ≈ 0, 79 rad.
2 sin θ
Ex-M2.12
Point sur une tige en rotation uniforme dans
RT
Une tige OP rigide est soudée sur un plateau tournant à vitesse
angulaire constante ω. Cette tige forme un angle constant α
avec l’axe vertical (Oz) = (∆).
Un point matériel de masse m pouvant glisser sans frottement
est en équilibre relatif sur la tige.
En utilisant la relation fondamentale de la dynamique dans le
référentiel terrestre supposé galiléen :
1) préciser la position xe de l’équilibre relatif ;
−
→
2) donner les composantes R1 , R2 et R3 de la réaction R dans
la base (−
→
e1 , −
→
e2 , −
→
e3 ) liée à la tige.
Conseil : Reconnaître la nature de la base (− →
e1 , −
→
e2 , −
→
e3 ) avant
toute autre chose.
Rép :
g cos α mg cos α
1) xe = 2 2 ; 2) R1 = − R2 = 0 R3 = mg
ω sin α sin α
Ex-M2.13
Tir balistique sans frottement
Un obus sphérique de masse m assimilé à un point matériel M est lancé dans l’air avec une
vitesse −→
v0 depuis le point O, origine du repère (O; − →
ex , −
→
ey , −
→
ez ) lié au référentiel terrestre Rg
supposé galiléen.
La vitesse −→
v0 fait un angle α avec l’horizontale Ox dans le plan Oxz. Le champ de pesanteur − →g
est supposé uniforme et Oz est la verticale ascendante du lieu. On néglige tout frottement.
1) Déterminer l’équation de la trajectoire.
2) Déterminer la flèche de la trajectoire (altitude maximale atteinte). Pour quel angle α la flèche
est-elle maximale ?
3) Déterminer la portée D (distance entre O et le point de chute sur le plan horizontal z = 0).
Pour quel angle α la portée D est-elle maximale ?
Calculer pour cet angle la portée et la flèche de la trajectoire.
4) Comment choisir l’angle de tir α pour que la trajectoire passe par un point A de coordonnées
(xA , yA ) ?
Définir la parabole de sûreté.
Données : g = 9; 81 m.s−2 ; v0 = 30 m.s−1 ; m = 1 kg.
Rép : Cf. p.
Ex-M2.14
Tir balistique avec force de frottement proportionnelle à la vitesse
On reprend les données de l’exercice précédent en supposant, cette fois, que l’obus est soumis à
−
→
une force de frottement (traduisant la résistance de l’air) du type : F = −λ → −
v en plus de son
poids.
1) Déterminer les composantes (vx (t); vz (t)) du vecteur vitesse −−−→ = −
vm/R g
→v à chaque instant.
−−→
2) Déterminer les composantes (x(t); y(t)) du vecteur position OM à chaque instant.
3) Déterminer et calculer la flèche de la trajectoire.
4) Montrer que la trajectoire tend vers une asymptote verticale dont on précisera la position.
5) Montrer que la vitesse de l’obus tend vers une limite que l’on déterminera.
6) Tracer l’allure de la trajectoire.
Données : α = 45◦ ; g = 9; 81 m.s−2 ; v0 = 30 m.s−1 ; m = 1 kg ; λ = 0, 1 kg.s−1 .
Rép : cf. p.
Solution Ex-M2.13
1) • Système étudié : obus sphérique assimilé à un point matériel M (m).
• Référentiel d’étude : le référentiel terrestre Rg supposé galiléen lié au repère d’espace
(O; −
→
ex , −
→
ey , −
→
ez ).
−
→
• Le bilan des forces appliquées au point M se réduit au seul poids P ≡ m−→g = −mg −→
ez .
• Application du P.F.D. au point M dans Rg :
−
d→
−
− −−→ −
→ v
m aM/Rg = P ⇒ m = m− →
g
dt Rg
−
→
En simplifiant par m et en intégrant vectoriellement, on obtient : −→
v (t) = −
→
g t+K
−
→
K est une constante vectorielle qui s’obtient en considérant les Conditions Initiales ; or, à t = 0,
−
→
on a −
→v (t = 0) ≡ −
→
v0 = K . Donc : − →v (t) = −
→
g t+− →
v0
−−→ !
dOM
• Comme − →
v ≡ , l’équation précédente peut s’intégrer à nouveau par rapport au
dt
Rg
temps :
−−→ 1 −
→
OM (t) = −
→
g t2 + −
→
v0 t + K 0
2
−
→
Où K 0 , constante d’intégration vectorielle, s’obtient elle aussi grâce aux conditions initiales (à
−−→ → −
− → −−→ t2 −
t = 0) : OM (t = 0) = 0 = K 0 , soit : OM (t) = − →g +→ v0 t
2
−−→
• Cette équation vectorielle sur OM (t) ≡ x(t) − →
ex + z(t) −
→
ez peut se projeter selon les axes Ox, Oy
et Oz :
◦ en projetant selon −
→
ex , on obtient : x(t) = v0 cos α .t ,
1
−
→
◦ en projetant selon ey , on obtient : y(t) = 0
t2
◦ en projetant selon −
→
ez , on obtient : z(t) = −g + v0 sin α .t ,
2
2
• L’équation de la trajectoire s’obtient « en éliminant le temps » :
2
,1 g x x g
2 −
, → z=− + v0 sin α ⇒ z=− 2 x2 + x tan α ,
3
2 v0 cos α v0 cos α 2v0 cos2 α
3) • La portée est atteinte lorsque z = 0 ; on obtient donc cette portée en cherchant la solution
à l’équation suivante :
z=0 g 2 g
,2 −−→ − 2 x + x tan α = 0 ⇔ x − 2 x + tan α = 0
2v0 cos2 α 2v0 cos2 α
• La solution x = 0 est à écarter puisqu’elle correspond au point de départ du tir. La portée est
donc la seconde solution :
π v02
αm = rad ⇔ D = Dm =
4 g
Solution Ex-M2.14
1) • Système étudié : obus sphérique assimilé à un point matériel M (m).
• Référentiel d’étude : le référentiel terrestre Rg supposé galiléen lié au repère d’espace
(O; −
→
ex , −
→
ey , −
→
ez ).
−
→
• Le bilan des forces appliquées au point M se réduit au poids P ≡ m− →
g = −mg − →
ez et à la
−
→ −
→
force de frottement de l’air F = −λ v .
• Application du P.F.D. au point M dans Rg :
−
d→
−
d→
−−− − → −
→ −
→ v −
→ −
→ v λ → −
m aM/Rg = P + F ⇒ m =m g −λ v ⇒ + − v =→ g
dt Rg dt Rg m
m
• En définissant une constante temporelle τ ≡ , l’équation différentielle sur −
→
v devient :
λ
−
d→
v 1→ − −
→ t
+ −v =→
g ⇒ −
→v (t) = A exp − +τ− →
g
dt Rg τ τ
−
→
• A est une constante vectorielle d’intégration qu’on détermine grâce aux conditions initiale
(t = 0) : en effet, puisque −
→
v (t = 0) = −
→
v0 , on a :
−
→ −
→ t
v0 = A + τ −
→
g ⇒ −
→ −
→ −
→
v (t) = ( v0 − τ g ) exp − +τ−
→
g ,
1
τ
• Pour déterminer les composantes (vx (t); vz (t)) du vecteur vitesse, il suffit de projeter ,
1 :
t
◦ en projetant selon −
→
ex , on obtient : vx (t) = v0 cos α exp − ,
2
τ
◦ en projetant selon −
→
ey , on obtient : vy (t) = 0
t
◦ en projetant selon −
→
ez , on obtient : vz (t) = (v0 sin α + τ g) exp − − τg , 3
τ
−−→
2) Les composantes (x(t); y(t)) du vecteur position OM peuvent s’obtenir :
(a) en intégrant ,
2 et ,
3 par rapport au temps puis en appliquant les conditions initiales (C.I.)
(b) en intégrant directement l’équation vectorielle ,, 1 en appliquant les CI, puis en projetant
selon Ox et Oz.
Cette dernière méthode a l’avantage de ne passer que par un seul calcul de primitive. Ainsi, une
primitive vectorielle de , 1 est :
−−→ −
→ −
→ t −
→
OM (t) = −τ ( v0 − τ g ) exp − +τ− →g .t + B
τ
−−→ −
→ −
→ −
→
Or, les C.I. imposent : OM (t = 0) ≡ 0 = −τ (− →
v0 − τ −
→
g ) + B ⇔ B = τ (− →
v0 − τ −
→g)
−−→ t
Soit : OM (t) = −τ (− →v0 − τ −
→
g ) exp − −1 +τ− →g .t
τ
t
◦ en projetant selon −→
ex , on obtient : x(t) = −τ v0 cos α exp − −1 ,4
τ
−
→ t
◦ en projetant selon ez , on obtient : z(t) = −τ (v0 sin α + τ g) exp − − 1 − τ g.t , 5
τ
3) • La flèche F (xF , zF ) de la trajectoire est obtenue au moment où la vitesse s’annule selon
−
→ ,3 t F
ez , soit lorsque : vz − (tF ) = 0 − → (v0 sin α + τ g) exp − = τg
τ
tF τg v0 sin α + τ g v0 sin α
⇔ exp − = ,
6 ⇔ tF = τ ln = τ ln 1 + ,
7
τ τ g + v0 sin α τg τg
• En reportant ,
6 dans ,
4 et ,,
5 on obtient les coordonnées de la « flèche » :
,
6 τg
4 −
, → xF = x(tF ) = −τ v0 cos α −1
τ g + v0 sin α
τ v02 sin(2α)
Soit : xF = AN : xF = 37, 7 m
2 (τ g + v0 sin α)
,,
6 ,7 τg 2 v0 sin α
5 −−−→
, zF = z(tF ) = −τ (v0 sin α + τ g) − 1 − τ g ln 1 +
τ g + v0 sin α τg
2 v0 sin α
Soit : zF = τ v0 sin α − τ g ln 1 + AN : zF = 20, 1 m
τg
• Rque : On constate que l’abscisse xF et l’altitude zF de la flèche sont plus petites que dans
le cas où il n’y a pas de frottement (cf. AN de Ex-M2.13) : cela est bien cohérent avec l’action
d’une force de frottement . . .
5) Il suffit de reprendre , −
→ −
→
1 pour constater que lorsque t → ∞, alors v → τ g :
−
v→ −
→ −
→ AN : v∞ = τ g = 98, 1 m.s−1
∞ = τ g = τ g ez
−9, 1.106 J.
Ex-M3.9
Toboggan
Un point matériel M se déplace sans frottements à
l’intérieur d’une gouttière circulaire (toboggan terminé
par un cercle de rayon a). Il est lâché en A, d’une
hauteur h, sans vitesse initiale. On note g l’intensité
du champ de pesanteur.
1) Exprimer en fonction de a, h, g et θ la norme vM
de la vitesse du point M lorsqu’il est à l’intérieur du
demi-cercle.
2) De quelle hauteur hmin doit on lâcher le point matériel sans vitesse initiale en A pour qu’il
arrive jusqu’au point le plus haut du demi-cercle (θ = π).
3) Dans ces conditions, donner l’expression de la réaction du support au point I d’entrée du
demi-cercle (θ = 0).
4) Déterminer les limites h 1 et h 2 telles que :
a) si h < h1 , le point M effectue des oscillations.
π
b) si h1 < h < h2 , M quitte la gouttière et chute pour < θ < π.
2
c) si h > h2 , le point M fait des tours complets (si le guide circulaire se poursuit).
Conseil : problème unidimensionnel + question sur la vitesse ⇒ utiliser le Thm de l’Ek entre A
et M.
p 5a
Rép : 1) vM = 2g(h − a(1 − cos θ)) ; 2) hmin = ; 3) N (I) = 6mg ; 4) h1 = a et
2
5a
h2 = hmin = .
2
Ex-M3.10 Distance d’immobilisation d’une voiture sur autoroute
Une voiture roule sur une autoroute à la vitesse de v00 = 130 km.h−1 . On suppose qu’il y a des
frottements solides entre la voiture et la route.
−→
On rappelle qu’alors la réaction de la route se décompose en une composante normale RN et une
−→
composante tangentielle RT de sens opposé à la vitesse et dont la norme vérifie RT = f RN en
notant f le cœfficient de frottement.
Il faut D0 = 500 m pour que le véhicule s’immobilise lorsqu’on n’exerce aucune force de freignage.
1) Calculer la distance de freinage D si la vitesse initiale était de v0 = 110 km.h−1
2) Le résultat est-il modifié si la route fait un angle α avec l’horizontale (la voiture montant ou
descendant la pente) ?
2
v0
Rép : 1) D = D0 = 360 m ; 2) Le résultat est identique que la route soit horizontale
v00
qadripcsi@aol.com http ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/ 17
Exercices de Mécanique 2008-2009
C.
2) Énergie
2.a) Quelle est, en fonction des coordonnées et de leur dérivées, l’expression de l’énergie cinétique
Ek de la particule M dans R ?
2.b) Justifier l’existence d’une énergie potentielle Ep dont dérivent les forces extérieures agissant
sur M .
Exprimer Ep en fonction de ρ en supposant que Ep (0) = 0.
2.c) Que peut-on dire de l’énergie mécanique de M ?
3) Discussion générale du mouvement
3.a) Déduire de ce qui précède une équation du premier ordre, à une seule inconnue, de la forme :
1
mρ̇2 G(ρ) + Ep,ef (ρ) = Em
2
où G(ρ) est positif et sans dimension et où Ep,ef (ρ) est une énergie potentielle dite «effective».
Expliciter G(ρ) et Ep,ef (ρ).
3.b Représenter l’allure du graphe Ep,ef (ρ) en considérant les domaines ρ «faible» et ρ «élevé».
Montrer que Ep,ef (ρ) passe par un minimum pour une valeur ρm de ρ que l’on exprimera en
fonction de C, m, a et g, intensité du champ de pesanteur.
3.c) Discuter, à l’aide du graphe de Ep,ef (ρ), la nature du mouvement de M . En déduire que
la trajectoire de M sur P est nécessairement tracée sur une région de P limitée par deux cercles
définis à l’aide des constantes du mouvement et des données du problème. On se contentera
d’indiquer quelle équation il conviendrait de résoudre pour déterminer ces deux cercles.
4) Étude d’un mouvment particulier
Une petite perturbation écarte légèrement la coordonnées ρ de la valeur ρm pour laquelle Ep,ef (ρ)
est minimale.
Montrer que = ρ − ρm oscille avec une période que l’on calculera dans le cas où ρm = 1 m et
a = 2 m. On rappelle que g = 9, 81 m.s−1 .
1 mg 2 ρ2
Rép : 2.a) Ek = m ρ̇2 + ρ2 ϕ̇2 + ż 2 ; 2.b) Ep = ρ ; 3.a) G(ρ) = 1 + 4 2 et Ep,ef (ρ) =
2 a sa
2 1/4
mg 2 1 mC 2 4ρ2m
aC 2π a
ρ + ; 3.b) ρm = ; 4) ¨ + ω0 = 0 ⇒ T =
2 = 2π 1+ 2
a 2 ρ2 2g ω0 8g a
Ex-M4.7 Système de deux oscillateurs couplés (*)
On considère le système suivant où les rois ressorts sont
identiques et de constante de raideurs k. Les positions xx m m x
x
x x
des masses m sont repérées par leurs abscisses x1 et x2 x x x
x
x x x x x x
x x x x
à partir des positions d’équilibre O1 et O2 , positions x
x
x
x
x
x
x
x x
x x x x
pour lesquelles les ressorts ne sont pas tendus (ils sont O1 1x O2 2x
alors àu repos’).
On suppose qu’on lâche les masses aux abscisses x1m et x2m sans vitesse initiale.
1) Écrire les équations différentielles du mouvement des deux masses.
k
2) En posant ω02 = , chercher à quelle condition portant sur ω il est possible d’avoir des
m
solutions de la forme : x1 = a1 cos(ωt + ϕ) et x2 = a2 cos(ωt + ϕ) ?
3) En déduire les deux pulsations propres possibles pour le système et écrire la solution générale
du mouvement des deux masses.
4) Quelles sont les solutions x1 (t)et x2 (t) du problème ? En déduire les conditions sur x1m et
x2m pour que les mouvements des deux masses soient harmoniques et décrire ces mouvements.
Ex-M4.8
Ressort vertical soumis à des forces de frottements fluide (*)
Une sphère de rayon r faible, animée d’une vitesse − →
v et plongée dans un liquide de
cœfficient de viscosité η est soumise à une force de frottement qui a pour expression :
−
→ O
f = −6π.η.r.− →v (loi de Stockes).
Unje telle sphère de masse volumique ρ est suspendue à un ressort de constante de
xe
raideur k et de longueur à vide l0 .
La période des oscillations libres dans l’air est T0 (on néglige le frottement et la M x
poussée d’Archimède dans l’air). Si l’on plonge cette sphère dans un liquide de
masse volumique ρe < ρ, la pseudo-période des oscillations est T (dans ce cas, on x
ne néglige ni le frottement ni la poussée d’Archimède dûs au liquide sur la sphère).
1) Retrouver l’expression de la période T0 en fonction des grandeurs k, ρ et r.
2) Lorsque la sphère est plongée dans le liquide, déterminer la longueur xe du ressort à l’équilibre.
3) On écarte la sphère de sa position à l’équilibre et on l’abandonne sans vitesse initiale. Soit x
la longueur du ressort à la date t. Donner l’équation différentielle vérifiée par x, puis la simplifier
en posant X = x − xe .
4) À quelle condition sur k le régime est-il pseudo-sinusoïdal ? En déduire alors la pseudo-période
T1 .
5) Montrer comment, à partir de la mesure de T0 et de T1 , et sans connaître k, on peut en
déduire le cœfficient de viscosité η du liquide. Donner la dimension de η.
r
πr3 ρ 4 πr3 g 9η 3k
Rép : 1) T0 = 4π ; 2) xe = l0 + (ρ − ρe ) ; 3) Ẍ + 2 Ẋ + X = 0;
3k 3s k 2r ρ 4πr3 ρ
4π 8πr2 ρ 1 1
4) T1 = s ; 5) η = 2 − 2
3k 81η 2 9 T0 T1
−
πr3 ρ 4r4 ρ2
Ex-M4.9
Oscillateur harmonique spatial isotrope (2)
Il s’agit d’une particule M , de masse m, élastiquement liée à un point fixe O (origine d’un
−
→ −
→ −−→
référentiel galiléen Rg (O, −
→
ex , −
→
ey , −
→
ez )) par une force F du type F = −k OM , k étant la constante
de raideur.
Le mouvement de M a lieu dans le plan (Oxy), avec les conditions initiales suivantes :
−−−→
OM0 = x0 −
→
ex et −
→
v0 = v0 −
→
ey
r
k
1) On néglige tout frottement de type fluide et on pose ω0 ≡ .
m
→ Quelles sont les équations paramétriques de la trajectoire du point M ?
→ En déduire l’équation cartésienne de cette trajectoire et représenter l’allure de cette trajectoire
en précisant le sens de parcours.
2) On ne néglige plus le frottement fluide exercé sur le point M au cours du mouvement. À
−
→ −−→ −
→
présent, le point M est soumis à l’action des forces F = −k OM et f = −α − →
v , α étant le
cœfficient de frottement.
−−−→
On suppose toujours que OM0 = x0 − →
ex et −
→
v0 = v0 −
→
ey . Le point M se déplace dans le plan (Oxy).
−−→
→ Déterminer la loi de variation du vecteur position OM (t) dans le cas où α = 2mω0 .
→ Représenter l’allure de cette trajectoire en précisant le sens de parcours.