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Savoir que le carré de la valeur efficace d’un signal périodique est la somme des carrés des valeurs
efficaces de ses harmoniques. PCSI 2016 – 2017
I Généralités
1. Quadripôles
Définition :
ie is
Entrée Sortie
C’est un dispositif électrique délimité par quatre pôles : deux bornes d’entrée et deux de
sortie.
mètre ou oscillo).
ú
ÿ
ø
Exemple : quadripôle RC avec C en sortie ouverte (charge d’impédance quasiment infinie : volt-
û -
GBF
û
ie
ù ûis ≃ 0 Voltmètre
ÿ
r R i
e ue C us V
Caractéristiques
• Convention d’algébrisation des tensions et intensités : cf. dessin.
• Impédance d’entrée, et impédance de sortie (similaire à ce qu’on a vu pour un oscilloscope
ou un générateur réel).
• Un quadripôle est passif s’il ne contient aucune source. Sinon, il est actif.
• Gain en tension : G = Us
Ue
. On peut aussi définir un gain en intensité ou en puissance.
Définition : un quadripôle est linéaire s’il ne comporte que des éléments linéaires (R, L,
C et sources linéaires).
En conséquence,
• Le signal d’entrée ue et le signal de sortie us sont reliés par une équation différentielle linéaire
à cœfficients constants du type :
1
EC7 Filtres électriques linéaires
• Si ue est sinusoïdal, alors toutes les autres grandeurs le sont également (après le régime
transitoire). Par la suite, on notera
√ √ √ √
ue = Ue 2 cos(ωt + ϕe ) ⇒ ue = Ue 2ejωt et us = Us 2 cos(ωt + ϕs ) ⇒ us = Us 2ejωt
• Si aux tensions d’entrée ue1 et ue2 correspondent les tensions de sortie us1 et us2 , alors, à la
tension d’entrée αue1 + βue2 (α et β réels), correspond la tension de sortie αus1 + βus2.
C’est à dire que si on connaît la réponse d’un filtre pour tout signal sinusoïdal pur, on peut
en déduire la réponse à un signal quelconque car ce dernier est décomposable en une somme
de signaux sinusoïdaux : Fourier.
Exemple : quadripôle RC en sortie ouverte ie = i et on retrouve un
pont diviseur de tension : R i
ue us
Us ZC C
= H(jω) =
Ue R + ZC
avec ZC = 1
jCω
⇒ H(jω) = 1
1+jRCω
= 1
1+j ωω
où ω0 = 1
RC
0
Dn (jω)n us (t) + Dn−1 (jω)n−1us (t) + ... + D0 us (t) = Nm (jω)mue (t) + ... + N0 ue (t)
us (t) N0 + jωN1 + ... + (jω)mNm N (jω)
⇒ = H(jω) = =
ue (t) D0 + jωD1 + ... + (jω)n Dn D(jω)
H(jω) = G(ω)ejϕ(ω)
|Us | Us
G(ω) = |H(jω)| = = est le gain en tension.
|Ue | Ue
Définition : Un filtre électrique linéaire est un quadripôle linéaire qui permet de trans-
mettre sélectivement certaines fréquences. On parle de bande passante (intervalle des
fréquences telles que G > G√max
2
) et de bande coupée.
O ωc ω O ωc ω
Filtre idéal Filtre réel d’ordre 1
On tend vers un filtre idéal en ↑ l’ordre du filtre (mais plus de composants → plus coûteux et
moins robuste).
O ωc ω O ωc ω
Filtres passe bande : bande passante [ωc1 ; ωc2] avec ωc1 et ωc2 les pulsations de coupure.
G(ω) G(ω)
O ωc1 ωc2 ω O ω
Filtre idéal Filtre réel d’ordre 2
O ωc1 ωc2 ω O ω
Filtre idéal Filtre réel d’ordre 2
π π
s(t) = S1 cos ω1 t + + S2 sin ω2 t − + S3 cos(ω3 t)
2 2
S1 ,S2 ,S3 = [2,69 × 10−3 ; 6,67 × 10−4 ; 2,0] V
Afin de visualiser les variations de G(ω) et ϕ(ω) sur un grand domaine de fréquence, on trace ces
fonctions en fonction de log ω.
0 log ω 0 log ω
4. Gabarit
Lorsque l’on veut réaliser effectivement un filtre, il faut tout d’abord définir la bande passante du
filtre, c’est-à-dire l’intervalle de fréquence qui n’est pas atténué par le filtre. Cela nous donne un
diagramme du type « filtre idéal » vu plus haut. Toutefois, il n’est pas possible de construire un
filtre dont le gain passe brutalement de 0 à 1. Le cahier des charges doit donc préciser d’autres
choses, en particulier :
1. L’intervalle de fréquences qui doivent absolument être atténuées et le gain maximum
toléré sur cet intervalle
2. L’ondulation maximale tolérée dans la bande passante (c’est-à-dire de combien le gain
peut varier dans la bande passante : max(G) − min(G) ).
Ces spécifications peuvent être représentées sur un graphique appelé gabarit qui indique les
zones interdites pour le gain en fonction de la fréquence (en échelle logarithmique).
Les intervalles [fa1 ,fp1 ] [fp2 ,fa2 ] correspondent donc à des zones de transition où le gain du filtre
varie rapidement.
Source ue H1 u1 H2 u2 us Charge
Dans le cas où l’on branche des filtres en cascade, on cherche la fonction de transfert équivalente
à nos différents filtres. On a naturellement envie de dire :
u1 = H1 ue ; u2 = H2 u1 = H1 H2 ue ; us = Hn × · · · × H1 H2 ue ⇒ Heq = H1 H2 . . . Hn
Mais cela n’est vrai que si l’on a bien u1 = H1 ue et u2 = H2 u1 etc... Mais ces relations ont été
établies pour un courant de sortie nul ! Ce qui n’est pas forcément le cas lorsque l’on
branche une charge à la sortie du filtre.
Zi
ue Z e H ue us Z
Rôle de l’impédance de sortie : Lorsque l’on a définit les fonctions de transfert, le courant de
sortie était nul, donc il n’y a pas de chute de tension aux bornes de Z i et us = Hue = E la
force électromotrice du générateur idéal du modèle (qui dépend de ω et de ue ).
Dans le cas où l’on a branché une charge, la formule des ponts diviseurs de tensions nous donne
Z 1
us = × H ue = Z H ue
Z + Zi 1 + Zi
Pour pouvoir considérer que us ≃ H ue même lorsque l’on branche une charge, il faut donc que
|Z i | ≪ |Z|. On parle de faible impédance de sortie .
Mise en cascade de circuits : Lorsque l’on combine plusieurs étages de filtres de tension en
cascade pour former un circuit complexe, on souhaite en général pouvoir considérer que
le comportement de chaque « sous-circuit » est le même qu’en sortie ouverte. Il est donc
intéressant que l’impédance de sortie d’un étage soit faible devant l’impédance d’entrée
de l’étage suivant
1. Filtre « moyenneur »
Si on met un signal e(t) = u0 + u1 cos(ω1 t + ϕ1 ) + u2 cos(ω2 t + ϕ2 ) + ... en entrée d’un filtre, alors
un filtre moyenneur est un filtre tel que la sortie vaut environ s(t) ≃ u0 .
Ainsi, le filtre doit :
— « laisser passer » le continu ω = 0
— « couper le mieux possible » toutes les autres fréquences du signal
Filtre moyenneur : Pour qu’un filtre agisse comme un moyenneur, il suffit que ce soit un
filtre passe bas de fréquence de coupure très inférieure à la plus basse fréquence du signal
et de gain 1 pour ω = 0
Puisque le filtre est un passe-bas de gain statique 1, alors la composante u0 du signal d’entrée
n’est pas modifiée. Puisque c’est un passe-bas de fréquence de coupure très basse par rapport
à toutes les fréquences du signal alors toutes les autres composantes sont fortement atténuées
(« coupées »).
2. Filtre « dérivateur »
Nous avons vu qu’en complexe, dériver un signal revient à le multiplier par jω. Toutefois, pour
des raisons d’homogénéité , jω n’est pas une fonction de transfert valide.
Un filtre dérivateur est donc un filtre dont la fonction de transfert est H = j ωω0 .
Exercice : en déduire les diagrammes de Bodes d’un tel filtre.
Filtre dérivateur : Pour qu’un filtre agisse comme un dérivateur, il faut que sa fonction
de transfert soit équivalente à j ωω0 . Cela correspond à une pente de +20 dB/dec et à
π
un déphasage de ± 2 .
Remarque : Dans la pratique, aucun filtre ne se comporte comme un dérivateur sur tout le spectre,
il s’agit donc de comportement limite/asymptotique de filtre réel.
3. Filtre « intégrateur »
Filtre intégrateur : De même, pour qu’un filtre agisse comme un intégrateur, il faut que
sa fonction de transfert soit équivalente à j 1ω . Cela correspond à une pente de
ω0
−20 dB/dec et à un déphasage de ± π2 .
û úùÿ øû
ie is = 0
R i = ie
ue us
C
ie is = 0 ie is = 0
R
R i= ue
i=0 R
ue us = ue ue us = 0
C
ZC 1 1 1 1 ω
H(jω) = = = ω = avec ω0 = et x = = RCω
R + ZC 1 + jRCω 1 + j ω0 1 + jx RC ω0
La fonction de transfert d’un filtre passe bas du premier ordre peut toujours se mettre sous la
forme :
G0
H(jω) = Forme canonique
1 + jx
avec :
• x= ω
ω0
la pulsation réduite (sans dimension).
• G0 le gain statique (x = 0) qui est ici la valeur maximale de G (égale à 1).
G(max) G0 1 1 1
G(xc ) = √ =√ ⇒q = √ ⇒ xc = 1 ⇒ ωc = ω0 =
2 2 2
1 + xc 2 RC
−1 O 1 2 log x
ω0
10 10ω0 100ω0 ω
−3 dB
−20 dB
−40 dB
Asymptote de pente −20 dB par décade
L’écart maximum entre les asymptotes et la courbe réelle est de −3 dB, il est atteint en x = 1 on a
pris G0 = 1 ici.
Réponse en phase :
G0
ϕ = arg(H(jω)) = arg = arg G0 − arg(1 + jx) ⇒ tan ϕ = −x si G0 > 0.
1 + jx
Diagramme asymptotique :
• Asymptote basses fréquences :
Quand ω ≪ ω0 , x → 0, log x → −∞, H → G0 > 0 et ϕ → 0 : droite horizontale.
• Asymptote hautes fréquences :
Quand ω ≫ ω0 , x → ∞, log x → ∞, H → −jG0 et ϕ → − π2 : droite horizontale.
• Pour ω = ω0 , x = 1, log x = 0 et ϕ = − π4 → on complète par une droite.
ϕ
−1 O 1
−6° log x
− π4
− π2
L’écart maximum entre les asymptotes et la courbe réelle est |∆ϕ| < 6°.
us 1 1 ω
H(jω) = =± ω =± avec x la pulsation réduite x = .
ue j ω0 jx ω0
−20
O
log x
− π2
Pour notre filtre RC, H(jω) = 1
1+jx
Nous obtenons ces caractéristiques pour x ≫ 1, en effet,
1 + jx ≃ jx et H(jω) ≃ jx
1
.
On vérifiera en TP que ce circuit devient intégrateur si ω > 10ω0 (Cf. TP).
1.g. Modélisation
On peut modéliser le quadripôle précédent par :
x } | y yyyyyyz }
û ú|| ÿ ||| ø û x
} | y yyyyyyyyyyyyyyyyz
}
û ú || û ||| øû
Filtres électriques linéaires
|
| ||{xyyyyyyyyyyyyyyyyyz
- ||{
ie is = 0 is = 0
|{xyyyyyyyz|{
R ie Zs
ue C us ue Ze H.ue us
C ue
C i = ie i=0 i= R
ue us ue us = 0 ue us = ue
R R R
Circuit BF HF
• Pour ω → 0, le condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert, i = 0 et Us = Ri =
0.
• Pour ω → ∞, le condensateur se comporte comme un interrupteur fermé et Us = Ue .
Il s’agit d’un filtre passe haut.
jx |jx| x
G(ω) = |H(jω)| = | |= =√
1 + jx |1 + jx| 1 + x2
et xc = ωc
ω0
est telle que
G(max) 1 x 1 1
G(xc ) = √ =√ ⇒q = √ ⇒ xc = 1 ⇒ ωc = ω0 =
2 2 1 + x2c 2 RC
−20
L’écart maximum entre les asymptotes et la courbe réelle est de −3 dB, il est atteint en x = 1.
Réponse en phase
jx π
ϕ = arg(H(jω)) = arg = arg jx − arg(1 + jx) ⇒ ϕ = − arctan x
1 + jx 2
soit la même courbe que plus haut, simplement translatée de π2 .
ϕ
π
2
π
4
O log x
−20
O
log x
− π2
Pour notre filtre RC,
jx
H(jω) =
1 + jx
Nous obtenons ces caractéristiques pour x ≪ 1, en effet, 1 + jx ≃ 1 et H(jω) ≃ jx.
On vérifiera en TP que ce circuit devient dérivateur si ω < ω0
10
.
ie is = 0
R L
i
ue us
C
UR = 0 UL = 0 uR = 0 uL = ue
I=0 i=0
R R L
ue C us = ue ue uC = 0
1 x2
GdB = 20 log G(ω) = 20 log q = −10 log[(1 − x2 )2 + ]
(1 − x2 )2 + x2 Q2
Q2
• Asymptote en basses fréquences :
ω → 0, x → 0 et log x → −∞
2
GdB = −10 log((1 − x2 )2 + Qx 2 ) ≃ −10 log 1 = 0 : asymptote horizontale.
• Asymptote en hautes fréquences :
2
ω → ∞, x → ∞ et log x → ∞ et (1 − x2 )2 ≃ x4 ≫ Qx 2 d’où
2
GdB = −10 log((1 − x2 )2 + Qx 2 ) ≃ −10 log x4 = −40 log x : droite de pente −40 dB par décade
(on se rapproche du filtre idéal).
2
• Pour x = 1 soit ω = ω0 , GdB = −10 log((1 − 12 )2 + Q1 2 ) = −10 log Q12 = 20 log Q
L’écart entre la courbe asymptotique et la courbe réelle augmente quand Q s’éloigne de √1 .
2
GdB
−1 O 1 log x
−40
Q = 0,1 Q= √1 Q=4
2
Remarques :
• On retrouve la résonance en tension aux bornes du condensateur si Q > √1
2
(Cf. chap EC5 ),
c’est pourquoi Q est appelé aussi facteur de surtension.
• pour un bon passe bas, il faut que G soit constant avant ωc la pulsation de coupure, on aura
donc intérêt à prendre Q ≃ √12 .
Réponse en phase
1 −j π 1
ϕ = arg(H(jω)) = arg( ) = arg( x ) =− − arctan Q(x − )
1− x2 + j Qx −j(1 − x2 ) + Q
2 x
Diagramme asymptotique :
• Asymptote basses fréquences :
Quand x → 0, log x → −∞, H → 1, d’où ϕ → 0 : droite horizontale.
• Pour ω = ω0 , x = 1, log x = 0 et ϕ = − π2 .
• Asymptote hautes fréquences :
Quand x → ∞, log x → ∞ et H → − u12 < 0 d’où ϕ → −π : droite horizontale.
ϕ
O
log x
− π2
−π
Q = 0,1 Q= √1 Q=4
2
ie is = 0
ue
R C
i
L
us
ú û
Basses fréquences Hautes fréquences
uR = 0 uC = ue uR = 0 uC = 0
i=0 i=0
R C R
ue us = 0 ue L us = ue
x2 x2
Gain en décibels : GdB = 20 log G(ω) = 20 log q 2
= 40 log x − 10 log((1 − x2 )2 + Q2
).
(1−x2 )2 + x 2
Q
−40
Q = 0,1 Q= √1 Q=4
2
Remarques :
• La courbe du passe haut est la symétrique de celle du passe bas par rapport à l’axe vertical.
• On a une résonance en tension aux bornes de la bobine si Q > √1 .
2
• Pour un bon passe haut, il faut que G soit constant après ωc la pulsation de coupure, on aura
donc intérêt à prendre Q ≃ √12 .
Réponse en phase
−x2 jx2 π 1
ϕ = arg(H(jω)) = arg( ) = arg( )= − arctan Q(x − )
1 − x2 + j Qx −j(1 − x2 ) + x
Q
2 x
On remarque que ϕP H = π + ϕP B , on déduit donc la courbe du passe haut de celle du passe bas
en ajoutant simplement π.
Diagramme asymptotique :
• Asymptote basses fréquences : x → 0, log x → −∞, H → −x2 et ϕ → π : droite horizontale.
• Pour ω = ω0 , x = 1, log x = 0 et ϕ = π2 .
• Asymptote hautes fréquences, x → ∞, log x → ∞, H → 1 et ϕ → 0 : droite horizontale.
ϕ
π
π
2
O
log x
Q = 0,1 Q= √1 Q=4
2
L
C i
ue us
R
ue
i=0
R
us = 0
ue
i=0
R
us = 0
us R RCωj j Qx 1
H(jω) = = 1 = = x =
ue R + jLω + jCω
2
RCωj − LCω + 1 2
1 − x + jQ 1 + jQ(x − x1 )
GdB
• −20 log 0,1 = 20
O
log x
• −20 log 10 = −20
Q = 0,1 Q = 0.71 Q = 10
G(max)
Bande passante à -3 dB : c’est l’intervalle de fréquence pour lequel G(ω) > √
2
.
Ici, on cherche x tel(s) que
G(max) 1 1 1
G= √ =√ ⇒q =√
2 2 1 + Q2 (x − x1 )2 2
1 1 x
⇒ 1 + Q2 (x − )2 = 2 ⇒ Q(x − ) = ±1 ⇐⇒ Qx2 ± x − Q = 0 ⇐⇒ x2 ± − 1 = 0
x x Q
q
et on obtient quatre solutions x = ± 2Q
1
± 1
4Q2
+ 1 dont deux sont positives et en ne retenant que
ces dernières,
s
1 1 1 ω0
x1,2 =± + 2
+ 1 ⇒ x2 − x1 = ⇐⇒ ∆ω = ω2 − ω1 =
2Q 4Q Q Q
La largeur de la bande est donc inversement proportionnelle au facteur de qualité.
Réponse en phase
1 1
ϕ = arg(H(jω)) = arg( 1 ) = 0 − arctan Q(x − )
1 + jQ(x − x x
On remarque que ϕP Ba = π2 + ϕP B , on déduit donc la courbe du passe bande de celle du passe bas
en ajoutant simplement π2 . On peut aussi utiliser le comportement asymptotique :
• Asymptote basses fréquences : x → 0, log x → −∞, H → j Qx et ϕ → π2 : droite horizontale.
• Pour ω = ω0 , x = 1, log x = 0 et ϕ = 0.
• Asymptote hautes fréquences : x → ∞, log x → ∞, H → jQ 1
et ϕ → − π2 : droite horizontale.
ϕ
π
2
O
log x
− π2
BF HF
ù ù
ie is = 0 ie is = 0 ie is = 0
R C R
ù
R
C
i
ue us ue us = ue ue i=0 us = ue
i=0
L
C
Us ZLC 1 − LCω 2 1 − x2
H(jω) = = = =
Ue Z RCωj − LCω 2 + 1 1 − x2 + j Qx
|1−x2 | x2
Gain en décibels : GdB = 20 log G(ω) = 20 log q 2
= 20 log |1 − x2 | − 10 log((1 − x2 )2 + Q2
)
(1−x2 )2 + x 2
Q
GdB
O
log x
Réponse en phase
1 − x2 2 2 x
ϕ = arg(H(jω)) = arg( 2 x ) = arg(1 − x ) − arg(1 − x + j )
1 − x + jQ Q
ϕ
π
2
log x
− π2
Fin
ie is = 0
GdB = 20 log √ x ϕ= π
−arctan x = π
+ϕP.Bas 1er ordre
1+x2 2 2
C i GdB ϕ
ue us −1 O 1 log x π
R 2
−20
π
4
+20 dB par décade
dérivateur
O log x
jx
H(jω) =
ie is = 0
GdB = 40 log x − 10 log((1 − x2 )2 + ϕ = π + ϕP.Bas 2ème ordre
R C i x2
Q2 )
ue us
L GdB
ϕ
−1 log x π
π
2
−40
O
log x
−x2
+40 dB par décade
H(jω) =
ù
ie is = 0
GdB = 20 log |1 − x2 | − 10 log((1 − ϕ = ϕP.Bas 2ème ordre si x < 1 et ϕ =
R C x2 π + ϕP.Bas 2ème ordre si x > 1.
x2 )2 + Q 2)
i GdB
ue us O
ϕ
L log x π
2
O
log x
− π2
1−x2
H(jω) = x
1−x2 +j Q