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AIAC

IESCA 03

RADAR PRIMAIRE ET SECONDAIRE

1
Années Universitaire 2020-2021
FONCTION DE LA SURVEILLANCE

RADAR PRIMAIRE PSR

• Types des radars


• Principe de fonctionnement
• Format d’impulsions
• Distance maximale, ambiguïté de distance
PLAN • Distance Aveugle, cellule de résolution, Tempes
d’éclairement, nombre de couts au but, équation
radar
RADAR SECONDAIRE SSR
• Principe de fonctionnement et modes de
communication
• Format des interrogations
• Formats des réponses
• Limitations du SSR
2
• SSR mode S, radar monopulse
Surveillance

Généralités sur la surveillance

La surveillance est une technique de détection instantanée des cibles et


de détermination de leur position (si possible l’acquisition des
informations supplémentaires reliés à ces cibles) et la livraison de ces
informations dans le but d’un contrôle de trafic aérien sécurisé
• Les besoins
 La position des avions à un instant donné et leur intention.
 L’aptitude de contrôler les trajectoires des avions via les
instructions données aux pilotes
• Les cibles
 Les avions
 Les véhicules au sol
Surveillance

Généralités sur la surveillance

On distingue trois types de surveillances

La surveillance indépendante et non coopérative :

la position de l’avion est calculée par le récepteur au sol. La


surveillance non coopérative est assurée sans intervention de la cible à
sa détection. C’est la propriété de la réflexion d’une onde
électromagnétique sur la surface physique de la cible, les équipements
correspondants sont comme:
«radars primaires » et «radars de surfaces »
Surveillance

Généralités sur la surveillance

On distingue trois types de surveillances

La surveillance indépendante et coopérative :

Cette catégorie de surveillance, nécessite une coordination de la part


de l’avion grâce à un transpondeur à bord qui communique avec le
système au sol. L’originalité de l’exploitation coopérative est que le
signal reçu est renseigné en identification ou altitude en fonction de
l’interrogation de la station au sol. Les équipements correspondants
sont caractérisés comme
« radars secondaires » et « multilatération »
Surveillance

Généralités sur la surveillance

On distingue trois types de surveillances

La surveillance dépendante et coopérative :

la cible informe la station au sol ou les avions qui l’entourent de sa


position calculée à bord. Les équipements correspondants sont
caractérisés comme « ADS-B » et « ADS-C ».
-Par RADAR:
• CASA COUVERTURE GLOBALE Foi
a
• CASA2 RADAR + ADS-B
• AGADIR1
• AGADIR2
• TANTAN tanger

• IFRANE Fès
• ELJADIDA
• FES
MADEIRA
• OUJDA Porto Santo
• SAFI
• TANGER Marrakech
• MARRAKECH
-Radars partagés:
• FOIA -
• PORTO SANTO FH
TABORNO Vento ventura -
• VENTO VENTURA O IP
- F T-
• TABORNO D VSA
LG
-Par ADS-B :
• CASA
• MARRAKECH
• FES
• OUJDA
• TANGER
• AGADIR Salle Technique
• DAKHLA
Radar
• SMARA
• MADEIRA(ADS-B partagé)
RADAR primaire

Définition

Au cours de la deuxième guerre mondiale, Wattson Watt a pu réaliser un


détecteur radio que les américains ont nommé RADAR qui est
l’acronyme de l’expression:

RAdio Detection And Ranging


Détection et télémétrie par des ondes radio
RADAR primaire

Définition

Le système radar utilise des ondes électromagnétiques pour déterminer


la distance, l’azimut d'une cible fixe ou mobile. En raison de la
propriété des ondes radio qui leur permet d'être réfléchis par des objets
solides, le radar peut être utilisé pour détecter n’importe quelle cible
qui possède une grande surface suffisante pour que les ondes
«incidentes» sur elle et se retournent.
RADAR primaire

Les types des radars

Radars à onde continue :

Les systèmes radar à onde continue (CW continuos Wave) émettent des
signaux hyperfréquence en tout temps. L’écho reçu est donc traité
continuellement. Les radars CW utilisent généralement des antennes
d'émission et de réceptions séparées car ce n'est pas possible de recevoir
avec une sensibilité complète via une seule antenne
RADAR primaire

Les types des radars

Radars à impulsions :

Le radar transmet une séquence d'impulsions d'énergie radiofréquence


(RF), Chaque impulsion est suivie d'un temps appelée Temps de
répétition des impulsions (PRT) qui est plus long que l'impulsion elle-
même, et durant lequel l'antenne est mise à l’écoute de l’impulsion de
retour, les échos de cette impulsion peuvent être reçus avant qu'une
nouvelle impulsion ne soit émise.
RADAR primaire

Format d’impulsion

Les radars émettent normalement de très hautes fréquences pour


les raisons suivantes:

 la nature de propagation de ces ondes: quasi rectiligne

 haute résolution (plus la longueur d'onde est courte, plus le radar est
capable de détecter un petit objet)

 plus on augmente la fréquence du signal rayonné, plus la directivité


est grande).
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RADAR primaire

Domaines d’utilisation
la fonction de la surveillance par radar utilise trois types de radar:
• les radars du contrôle en route (radars longues portées)
• les radars d’approche
• les radars de surface.

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RADAR primaire

Domaines d’utilisation

Pour balayer l'espace en 360° autour du radar, l'antenne est mise en


rotation par un moteur électrique autour d'un axe vertical.

• entre 6 et 8 tours/minute pour les radars du contrôle en route

• entre 10 et 15 tours/minute pour les radars de contrôle d’approche

• ordre de 60 tours/minute pour les radars du contrôle d'aérodrome.

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RADAR primaire

Principe de fonctionnement

Azimut: A 𝑪𝑻
𝒓=
r 𝟐
c e:
st an C = vitesse de la lumière = 3·108 m/s
Di T = temps mesuré [s]
Antenne RADAR r = distance [m]

Emetteur Récepteur

Azimut + Distance  Position de la cible


Duplexeur

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RADAR primaire

Format d’impulsion
Impulsion émise
Temps mesuré T Largeur de l'impulsion 
Signal écho

Temps
Temps d’écoute Temps mort

Taux de répétions (PRI ou PRT)

Ladurant
période de réception
lequel est le
le récepteur esttemps d’écoute et
mis hors-circuit,
disponible entre
effectue desdeux
tests impulsions
internes du émises
système.
successivement 17
RADAR primaire

Distance maximale, Ambiguïté en distance


Impulsion émise
Largeur de l'impulsion 

Temps

Tmax

Taux de répétions (PRI)

Tmax = PRI - 

Rmax C = C

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RADAR primaire

Ambiguïté en distance
Impulsion émise
Largeur de l'impulsion 

Temps

Tmax

Taux de répétions (PRI)


Il est important de signaler que la durée de la période de répétition (PRI ou PRT) doit être
choisie de telle sorte que l’écho de l’avion la plus lointaine, située à la distance limite de
détection, arrive juste avant l’émission de l’impulsion suivante. Ceci est déterminé par
rapport à la portée du radar Si la durée d’une période de répétition est courte par rapport à la
distance limite de détection correspondante, l’écho d’un avion lointain arrive après
l’émission du second. L’écho enregistré correspond à l’impulsion précédente, ce qui fausse
la distance radar. Dans ce cas l’écho de l’avion est interprété comme celui provenant d’un
avion plus proche du radar par rapport à la vraie distance 19
RADAR primaire

Distance Aveugle
RADAR primaire

Distance Aveugle

le radar doit être installé de telle sorte que le début de l’écho de l’avion la plus
proche, située à la distance minimale de détection, arrive juste après la fin de
l’émission de l’impulsion qui lui a donné naissance. Cette distance minimale de
détection (ou distance aveugle), dépend donc du largueur de l’impulsion

21
RADAR primaire

Distance Aveugle

Rmin Rmin
22
RADAR primaire

Distance Aveugle

Rmin A.N pour =1µs Rmin = 150m

23
RADAR primaire

Largeur d’impulsion-énergie-portée

24
RADAR primaire

Résolution en distance

La résolution en distance est la capacité d'un système radar à distinguer deux


ou plusieurs cibles situées dans la même direction mais à des distances
différentes.

La qualité de la résolution dépend de:

• la largeur de l'impulsion émise


• le type et de la taille des cibles
• l'efficacité du récepteur

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RADAR primaire

Résolution en distance


Azimut: A
r
c e:
st an
Di
Antenne RADAR

Un radar est capable de distinguer des cibles espacées d'un temps égal à une demi largeur
d'impulsion τ.

la résolution en distance théorique Sr :


RADAR primaire

Limitation de la Résolution en distance

résolution en distance animation.pptx

27
RADAR primaire

Résolution angulaire
P=Pe/2
Largeur du faisceau (θ) 10log(Pe/P)=10log(1/2)= -3db

La largeur du faisceau est défini comme la région angulaire de chaque côté de l’axe
du lobe principal où l’énergie radiée est égale à la moitié de l’intensité dans l’axe
maximal, ou –3 dB. Cet angle est aussi appelé l’angle d’ouverture.

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RADAR primaire

Résolution angulaire

La résolution angulaire est l'écart angulaire minimum qui permet au radar


de distinguer deux cibles identiques se présentant à la même distance. La
résolution angulaire d'un radar est déterminée par la largeur de son lobe
d'antenne.
deux cibles à la même distance radar, sont vues par le radar à des azimuts
différents lorsqu'elles sont espacées angulairement d'une valeur supérieure à
la largeur du lobe à -3 dB
SA
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RADAR primaire

Cellule de résolution

La résolutions en distance et la résolution angulaire constituent la


notion de la cellule de résolution d’un radar. Il est impossible de
distinguer (l'une de l'autre) deux cibles se trouvant à l'intérieur d'une même
cellule de résolution.
RADAR primaire

Temps d’éclairement Td

Le temps pendant lequel le faisceau radar passe sur la cible est appelé « temps
d'éclairement ». Le temps d'éclairement dépend principalement de:

•La largeur du lobe de l’antenne θAZ et


•la vitesse de rotation de l’antenne n (nombre de tours par minute).
RADAR primaire

Temps d’éclairement Td

θAZ

n tours/min T

T 360°
Td Td
T θAZ
RADAR primaire

Nombre de coups au but

• La valeur du « nombre de coups au but » m traduit le nombre


d'impulsions reçues pour une cible donnée à chaque balayage
d'antenne.

m=
RADAR primaire

L’équation RADAR

Pr = R

 L'équation du radar traduit l'influence de phénomènes physiques sur la puissance


rayonnée, la propagation de l'onde, et jusqu'à la réception du signal réfléchi (écho).

 L'équation du radar permet de réaliser une estimation des performances d'un système
radar.

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RADAR
SECONDAIRE
RADAR
PRIMAIRE

L’équation RADAR

Pr = R

 Pe: la puissance de rayonnement (W)

 G: le gain en puissance (dB)

 λ : longueur d’onde (m)

 R : distance séparant le radar et la cible (m)

 Lp: facteur de pertes due aux pertes atmosphériques, pertes des chaîne de
transmission et réception
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 σ: section efficace (ou la surface équivalente radar-SER-) (m 2)
RADAR primaire

L’équation RADAR: la SER

La surface équivalente radar (σ).


C’est La forme et la capacité de rétrodiffusion d’un signal radar
par une cible

La surface équivalente radar dépend de :

• La géométrie de l’aéronef et de ses appendices


• La direction d’où provient le faisceau radar
• La fréquence de transmission du radar
• Le matériau composant l’appareil
RADAR primaire

L’équation RADAR: la SER

La surface équivalente radar (σ).

La surface équivalente radar (SER) est la mesure de la partie de


l’énergie du faisceau qui sera rétrodiffusé vers le radar P r par
rapport à l’énergie totale frappant la cible Pe .

=
RADAR primaire

L’équation RADAR: la SER

La surface équivalente radar (σ).

•avions furtifs : 0,01 à 0,02 m2


•Oiseau 0,01 m2
•avions de chasse : 0,1 à 1 m2
•avions de transport lourds et avions commerciaux civils : jusqu’à
50 m2.
RADAR primaire

L’équation RADAR- distance maximale

Pr =

R=
𝟒

√𝑷𝒆𝑮𝟐𝝀𝟐𝝈
Pr ( 4π ) 3𝐿𝑝
Rmax=

𝟒 𝑷𝒆𝑮𝟐𝝀𝟐𝝈

Prmin ( 4π ) 3𝐿𝑝
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RADAR primaire

Effet Doppler-Fizeau

L'effet Doppler est le décalage de fréquence d’une onde


électromagnétique entre la mesure à l'émission et la mesure à la
réception lorsque la distance entre l'émetteur et le récepteur
varie au cours du temps

L’effet Doppler Fizeau est utilisé par un radar pour :

• Déterminer la nature des cibles (fixe ou mobile)


• Mesurer la vitesse des cibles

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RADAR primaire

Effet Doppler-Fizeau

(λ)
T

41
RADAR primaire

Effet Doppler-Fizeau

(λ)
T
λ’ )
T’ (

42
RADAR primaire

Effet Doppler-Fizeau
P1
) d
T(λ
P2

(P1)
D t=0 t1

C= t1 =

43
RADAR primaire

Effet Doppler-Fizeau

P2
D (P1)
λ’ )
T’( t=0 t1

P1
C= t1 =

44
RADAR primaire

Effet Doppler-Fizeau

D (P1)
λ’ )
(P2)
T’( t=0 t1 T’ t2

P2
C= t1 =

+ λ=CT
C= = +T

T’= t2 – t1 = T - Vr=
+
f’+ T’= T - T’=
45
RADAR primaire

Effet Doppler-Fizeau

𝑉
θ
𝑉𝑟
D
λ’ )
T’( θ

f’+ = =

fD = Fréquence Doppler [Hz]


λ = Longueur d’onde [m]
Vr = vitesse relative radar-cible [m/s]
RADAR
SECONDAIRE
RADAR
PRIMAIRE

Effet Doppler-Fizeau

𝑉𝑟
θ
𝑉
D
λ’ )
T’( θ

f’+ Pour une cible qui s’approche

f’ Pour une cible qui s’éloigne


RADAR primaire

Effet Doppler-Fizeau

𝑉
𝑉
θ
𝑉𝑟
D
λ’ )
T’( θ

•θ = 0° donne vitesse maximale s’approchant


•θ = 90° et 270° donne vitesse nulle
•θ = 180° donne la vitesse maximale s’éloignant.

 Si un avion tourne en cercle autour du radar, sa vitesse sera toujours nulle car la
vitesse radiale Vr est nulle et le radar ne voit pas la composante tangentielle
RADAR primaire

Effet Doppler-Fizeau

La mesure de fD est relativement faible par rapport à la longueur d’onde pour les
vitesses mesurées par un radar.

dans le cas d’un radar à impulsions cela n’est pas possible car la mesure directe
de fD est trop petite pour les instruments. Dans ce cas on se réfère à la différence de
phase entre deux impulsions successives.

• Si la cible est fixe:


λ 2π
r φ
φ=
 Pour une distance 2r φ=
RADAR primaire

Effet Doppler-Fizeau

• Si la cible est mobile:


r1

r2
d

• Pour la première impulsion


r2=r1- d = r1 – Vr PRT
φ1 = + (PRT : Pulse Repetition Time)
• Pour la deuxième impulsion c=λ.f=λ’.f’
φ2 = + f’+

φ1 = + φ1 = + φ1 =

φ2 = φ2 = ∆φ= φ2- φ1 = -
RADAR primaire

Effet Doppler-Fizeau

• Si la cible est mobile:


r1

r2

φ1 = + φ1 = + φ1 =

φ2 = φ2 = ∆φ= φ2- φ1 = -
RADAR primaire

Effet Doppler-Fizeau

• Le déphasage est constant pour les échos provenant des cibles fixes

Pour éliminer les échos provenant des cibles fixe Il suffit de faire une soustraction
des échos de la deuxième impulsion de ceux de la première impulsion.

• Le déphasage est variable pour les échos provenant des cibles mobiles

une différence de phase égale à 360° produit la même différence de phase on


dit dans ce cas que l’avion se déplace à la vitesse aveugle.
RADAR primaire

Calcul de l'altitude de la cible

L’angle de site
L’angle de site (ε) est l'angle que forme, l’axe antenne radar - cible, avec sa projection
sur le plan horizontal, (ε) est mesuré dans le plan vertical

L'angle de site est positif lorsqu'il est au-dessus de l'horizon (site 0°), et négatif en
dessous.
RADAR primaire

Calcul de l'altitude de la cible

L’angle de site
L'altitude peut être calculée à partir des mesures de la distance R et de l’angle de
site (ε)

H = R· sin ε
RADAR primaire

Calcul de l'altitude de la cible

Dans la réalité, l'altitude précise d'un avion ne peut être calculée


simplement avec la relation précédente la propagation des ondes
électromagnétiques, subit une réfraction qui se produit à chaque fois
qu'elles atteignent une couche de l'atmosphère de différente densité, La
rotondité de la terre.
Ces deux facteurs sont compensés dans les systèmes radars qui calculent
l'altitude grâce à l'utilisation d'une formule plus complète.
RADAR primaire

Couverture radar

La couverture radar est le volume de l’espace aérien qui est balayé par un radar ou
par un réseau sur 360 degrés.

• le faisceau ne couvre pas tous les angles depuis l’horizon jusqu’à la verticale. La
portion qui se retrouve dans les angles supérieurs est non couverte est appelée
« cône de silence »

• Le volume de couverture comporte également une « zone morte » près du sol


RADAR primaire

Couverture radar

Un réseau de radars permet de remplir une partie de la zone morte mais il est impossible de le
faire complètement car les faisceaux sont tous soumis aux mêmes limitation du cône de
silence.
Plus le réseau est dense plus les trous de couverture sont faibles
RADAR primaire

Limitations du radar primaire


 Détection d’échos indésirables (Clutter, brouillage, …etc)

 Absence des informations utiles au contrôle du trafic aérien telle que les identifications
des avions, l’altitude…etc

 Problèmes techniques comme la perte de la liaison radioélectrique.

 Puissance importante, nécessité d’un traitement complexe.

 Maintenance importante

…etc

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RADAR SECONDAIRE

Définition
Solution
RADAR secondaire: Secondary Surveillance RADAR (SSR)

Détection

Mesure de distance

Mesure d’azimut

Identification de la cible

Report d’altitude

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RADAR SECONDAIRE

Définition

Le radar secondaire localise les cibles avec le même principe que le radar
primaire mais il nécessite une coordination de part de l’avion grâce à un
transpondeur à bord qui communique avec le système au sol. Ce radar est un
moyen de surveillance dite "coopérative"

Le radar émet des suites d'impulsions d'ondes électromagnétiques représentant


des messages d'interrogation. Le transpondeur à bord de l’avions détecte ces
interrogations, les décodent, et émet à son tour des suites d'impulsions d'ondes
électromagnétiques représentant les réponses à chaque interrogation reçue.
RADAR SECONDAIRE

Définition

On distingue deux types de radars secondaires:

• Le radar secondaire classique A/C, utilisé pour interroger les avions sur leur
code, et leur altitude donnée par l'altimètre situé à l'intérieur de l'avion. Les
réponses des avions permettent de définir leur position.

• Le radar secondaire sélectif , qui est une évolution des radars secondaires
classiques, permet l'interrogation sélective (donc sans ambiguïté) des avions, ainsi
qu'un véritable échange de données entre le radar et l'avion. Il est possible de
demander à l'avion toutes sortes d'informations.
RADAR SECONDAIRE

Principe de fonctionnement

TRANSPONDEUR

INTERROGATEUR
1030 MHZ
Coopération
1090 MHZ

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RADAR SECONDAIRE

Principe de fonctionnement

• Le récepteur amplifie et démodule les impulsions (interrogation/réponse)

• Le décodeur interprète le code envoyé et le transforme en questions à répondre ou une


réponse à une question

• Le codeur prend différentes informations demandées à partir des instruments et encode


(interrogation/réponse)

• L’émetteur amplifie, module et transmet la sortie du codeur à la fréquence


(interrogation/réponse)
RADAR SECONDAIRE

Modes de Communication

3675
le radar secondaire A/C pose deux questions: 310FL
TAP 221
Quel est ton code ?

Mode A: codage du code de l'identification de l'aéronef


Chaque avion se voit affecter par la réglementation(OACI) un code qui
devra être positionné par le pilote sur le transpondeur.
Les valeurs possibles de ce code(de 0000 à 7777) 84=4096 codes

Quel est ton niveau de vol ?

Mode C: codage de l'altitude de l'aéronef


Le transpondeur est relié à l’altimètre de l’avion. Le niveau de vol ou
Flight Level sera renvoyé au radar

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RADAR SECONDAIRE

Modes de Communication

Mesure de la distance:

la distance est mesuré en utilisant la relation 𝑪𝑻


𝒓=
𝟐

La réponse d’un transpondeur qui doit interpréter la question posée ne peut techniquement
pas être instantanée. Tous les transpondeurs de toutes les marques se sont vus imposer un
temps de réponse fixe de tr= 3 µs qui sera soustrait par le radar.

𝑪 (𝑻 − 𝒕𝒓 )
𝒓=
𝟐
Mesure de l’azimut:

En radar secondaire, l’azimut de la cible est l’azimut de l’antenne radar.

65
RADAR SECONDAIRE

Format des interrogations : modes A et C

deux impulsions (P1et P3) de largeur 0,8 µs séparées avec ∆t variable


qui détermine le mode d'interrogation

 Mode A (l’identification ): ∆t = 8 (±0.2) µs


 Mode C (l’altitude ) : ∆t = 21 (±0.2) µs

66
RADAR SECONDAIRE

Format des interrogations : modes A et C

 L’impulsion P2 est utilisée pour éviter la détection des


avions vus par les lobes secondaires .

• Un avion proche, dans l’axe d’un lobe secondaire va recevoir l’interrogation.

• La réception d'une réponse sur un lobe secondaire constitue, pour le radar, une
information erronée sur la position de la cible.

67
RADAR SECONDAIRE

Format des interrogations : modes A et C

 L’impulsion P2 est utilisée pour éviter la détection des


avions vus par les lobes secondaires .

L’ISLS
(Interrogations avec Suppression de Lobes Secondaires)
Le but est d’empêcher le transpondeur de répondre
s’il est interrogé sur lobe secondaire.

un deuxième diagramme de rayonnement Ω dit


"de contrôle" est créé sur lequel une impulsion
P2 retardée de 2µs par rapport à P1 est émise. Ω
doit être conçu pour qu’un avion interrogé sur lobe
secondaire reçoit une amplitude sur P2supérieure
à celle reçue sur P1. Le diagramme Ω est souvent
représenté sous forme omnidirectionnelle en
Azimut.
68
RADAR SECONDAIRE

Format des interrogations : modes A et C

Le radar secondaire envoie des séquences d’interrogations de mode A suivie du


mode C, ce qu’on appelle le mode A/C.

 Pour le contrôle en route la séquence utilisée est A, C, A,C.


 pour le contrôle d'approche la séquence utilisée est A, A, C, A, A, C.

 Lors de la détection d’une interrogation valide, le transpondeur bloque sa


réception pendant 50 µs pour ne pas prendre en compte d’autres interrogations.

69
RADAR SECONDAIRE

Format des réponses du transpondeur:


Impulsions d’encadrement

Impulsion nulle pour la séparation

Valeur binaire = 0/1


Un Code transpondeur s’exprime sous la forme de 4 mots de 3 bits 70
RADAR SECONDAIRE

Format des réponses du transpondeur:


Impulsions d’encadrement

 En mode A, l’information binaire est un train de 12 impulsions 12 bits


 En mode C l’impulsion D1 n’est pas utilisée -Valeur nulle-.
L’information binaire est donc un train de 11 impulsions  11 bits.
71
RADAR SECONDAIRE

Format des réponses du transpondeur:


Impulsions d’encadrement

 SPI(Spécial Pulse Identification) est positionnée par le pilote pour les besoins du
contrôleur (Identifiez Vous).la cible apparaît avec un mode de visualisation
remarquable à l’écran (clignotement).
72
RADAR SECONDAIRE

Limitation: Réflexions
limitations

73
RADAR SECONDAIRE

Limitation: Trajets multiples


limitations

74
RADAR SECONDAIRE

Limitation: les réponses en deuxième récurrence


limitations

La cible se situe au-delà de la portée théorique. Si la réponse, qu’elle renvoie, est


prise en compte, elle sera positionnée à une distance de la station correspondant à la
différence qui existe entre sa position réelle et la portée théorique du radar. 75
RADAR SECONDAIRE

Limitation:fruit
limitations

False Replies Unsynchronised with Interrogator Transmission (ou fruit) sont les
réponses asynchrones correspondant à la réception d'une réponse de l'interrogation d'un
autre radar, qui peuvent créer un plot fictif.

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RADAR SECONDAIRE

Limitation: Garbling
limitations

Le chevauchement synchrone (ou garbling) provenant de la superposition


des réponses de deux avions se trouvant à la même distance du radar.

Les deux avions se trouvent en même temps dans le lobe principal de


l’antenne, à la même distance de celle-ci. Ils reçoivent donc en même temps
l’interrogation du radar.

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RADAR SECONDAIRE

Limitation: Garbling
limitations

Le chevauchement synchrone (ou garbling) provenant de la superposition


des réponses de deux avions se trouvant à la même distance du radar.

Les réponses reviennent enchevêtrées au récepteur du radar. Suivant les cas,


il ne sera pas simple de distinguer quelle impulsion appartient à quelle réponse. Dans ce
cas, il arrive fréquemment que les codes extraits soient faux ou invalides.
78
RADAR SECONDAIRE

RADAR Secondaire
limitations Mode S

Solution 3675
310FL
RADAR secondaire SSR mode S TAP 221

Le mode S (Sélective) est donc conçu pour palier ces limitations.

• repose sur la procédure d'appel sélectif.

• interroge un seul avion parfaitement identifié, grâce à une adresse unique

79
RADAR SECONDAIRE

RADAR Secondaire
limitations Mode S

Solution
RADAR secondaire SSR mode S

Objectifs du mode S

• S’affranchir des limitations du SSR


• Insuffisance des codes A: Le nombre de 4096 modes A possibles devient
insuffisant dans des zones à fort trafic.
• Capacités de traitement
• Rester compatible avec les modes A/C des Radars Secondaires
Un radar mode S peut dialoguer avec un transpondeur non-mode S
Un transpondeur mode S peut en faire autant avec une station non-mode S

80
RADAR SECONDAIRE

RADAR Secondaire
limitations Mode S

Solution
RADAR secondaire SSR mode S

Objectifs du mode S

Il contient toutes les fonctions du radar SSR classique. Il permet également une
interrogation sélective des cibles grâce à l’utilisation des adresses uniques des
aéronefs codées sur 24 bits. Ainsi qu’une liaison de données bidirectionnelle
permettant l’échange des données Air/Sol et Sol/Air.

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RADAR SECONDAIRE

RADAR Secondaire
limitations Mode S

Objectifs du mode S

Le radar mode S utilise deux types d’interrogation :

- L’appel général « All Call »


- Les appels sélectifs « Roll Call »

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RADAR SECONDAIRE

Format des interrogations


limitations : Appel général

L’appel général All Call

L’appel général est envoyé vers tous les aéronefs en même temps. Il sert à deux
choses :
• Prendre connaissance des transpondeurs mode S entrant dans la couverture du
radar :

- Calcul de la position en distance azimut


- Demande de l’adresse mode S

• Faire la surveillance (élémentaire) des transpondeurs non-mode S :

- Calcul de la position en distance azimut


- Demande du mode A ou du mode C

83
RADAR SECONDAIRE

Format des interrogations


limitations : Appel général

impulsion (P4) additionnelle de durée variable

P4 a une largeur égale à 1,6 µs (pulsation large), l'interrogateur


demande au transpondeur de répondre à un appel général

84
RADAR SECONDAIRE

Format des interrogations : Verrouillage Multisite


limitations

P4 à une largeur égale à 0,8 µs (pulsation courte), l'interrogateur demande au


transpondeur, identifié lors des appels généraux, de ne plus répondre aux appels
généraux (verrouillage multisite ).

85
RADAR SECONDAIRE

Format des interrogations : Verrouillage Multisite


limitations

L’appel séléctif Roll Call

L’appel sélectif est envoyé vers un seul aéronef équipé mode S, à la fois. L’aéronef est
sélectionné grâce à son adresse mode S.

L’appel sélectif sert à :

- Calculer la position en distance et azimut


- Demander le code A ou C

86
RADAR SECONDAIRE

Agencement des appels généraux et sélectifs


limitations

Le but du mode S est de pouvoir interroger sélectivement chaque aéronef équipé d’un
transpondeur. Pour interroger sélectivement un transpondeur, le radar doit connaître :

- sa position supposée en distance et azimut


- son adresse mode S

Si le transpondeur a déjà été interrogé lors des tours précédant d’antenne, il peut
calculer sa position au prochain tour et on connaît son adresse.

87
RADAR SECONDAIRE

Agencement des appels généraux et sélectifs


limitations

Dans le cas où le transpondeur entre juste dans la couverture, on ne sait pas où le


situer et quelle est son adresse. On ne peut donc pas l'interroger sélectivement, sans
passer par une étape préliminaire. On le situe et prend connaissance de son adresse,
grâce à l'appel général « All Call ».

une fois le transpondeur connu par le radar, il peut être interrogé en Roll Call.
Ensuite, l'idéal est que ce transpondeur ne réponde qu'aux appels sélectifs et non aux
appels généraux, afin de réduire sa charge.

88
RADAR SECONDAIRE

Format des interrogations: Communication sélective


limitations

 deux impulsions (P1et P2) d'interrogation suivie d'une impulsion (P6) de durée variable

P6 dure 16,25 µs
impulsion courte de 56 bits
P6 dure 30,25 µs
impulsion large de112 bits

 L’impulsion P5 est utilisée pour éviter la détection des avions vus par les lobes secondaires

89
RADAR SECONDAIRE

Format des interrogations:


limitations Mode S

Modulation de P6

Le bloc de données dans P6 est modulé avec une modulation par déplacement de
phase différentielle MDPD(DPSK en anglais)
Le principe de la modulation DPSK consiste à inverser ou non la phase du signal HF
chaque Δt=0,25µs
1 => Inversion de phase du signal HF
0 => Non-Inversion du phase du signal HF
Le bloc de données débute par une inversion de phase synchronisée
RADAR SECONDAIRE

Format deslimitations
réponses: mode S

Lors de la détection d’une interrogation valide, le transpondeur bloque sa réception pour


ne pas prendre en compte d’autres interrogations.

 d'un préambule de 4 impulsions de 8 µs,


 d'un bloc de données de 56 ou 112 bits,

91
RADAR SECONDAIRE

Format deslimitations
réponses: mode S

la technique de modulation utilisée pour la réponse mode S est la modulation


d'impulsion par position (PPM en anglais) dans laquelle on change de niveau
émission au milieu du bit: la valeur du bit est fonction de la demi-période pendant
laquelle est effectuée l'impulsion.

1 => Haut première moitié du bit -> Bas Deuxième moitié


0 => Bas première moitié du bit -> Haut Deuxième moitié

92
RADAR SECONDAIRE

Format deslimitations
réponses: mode S

Le format de communication de 56 bits est constitué de:

• un champ de commande de 32 bits pour coder Le mode A ou le mode C


• un champ de 24 bits pour coder l’adresse mode S.

Le format de communication de 112 bits est constitué de:

• un champ de commande de 32 bits pour coder Le mode A ou le mode C


• un champ de 24 bits pour coder l’adresse mode S
• un champ de 56 bits pour coder les autres données

pour augmenter la capacité de la liaison de données, un autre type de format a


été défini:
• un champ de commande de 8 bits pour coder Le mode A ou le mode C
• un champ de 24 bits pour coder l’adresse mode S
• un champ de 80 bits pour coder les autres données

 Ces formats sont utilisés dans le sens montant ou le sens descendant 93


RADAR SECONDAIRE

Format deslimitations
réponses: mode S

Les informations complètes fournis par le mode S sont :


• le code transpondeur jusqu'à sept caractères
• l’altitude à trois caractères (ou Mode C information) en pieds
• la vitesse sol à trois caractères (ou Ground speed)en noeuds -1 noeud= 1NM/h ;
• l’évolution (ou Vertical Mouvement Indicator) flèche montante ou descendante

94
RADAR SECONDAIRE

Exemple d’une limitations


image radar secondaire

95
RADAR SECONDAIRE
Mono-pulse
MSSR

96
RADAR SECONDAIRE
Mono-pulse
MSSR

Le principe du monopulse
limitations

-à partir d’une seule Impulsion/réponse-


Le radar secondaire mono-pulse permet la
mesure précise de l’écart angulaire entre
l’axe principal du faisceau et la position réelle θ
de l’avion (écartométrie) θ

Les retours provenant des secteurs sondés


peuvent être additionnés ou soustraits pour
déterminer la position exacte de la cible.

97
RADAR SECONDAIRE
Mono-pulse
MSSR

Le principe du monopulse
limitations

la connaissance de la position de l’avion à l’intérieur du faisceau permet :


• L’amélioration considérable de la précision en azimut (0,022˚)
• Réduire le garbling et le fruit

La technique mono-pulse exploite la réponse d’une cible sur deux diagrammes de


réception différents Δ et Σ. Une mesure d’écartométrie entre l’axe de l’antenne et la
direction de la réception peut être effectuée, déterminant avec précision l’azimut de
l’avion
98
RADAR SECONDAIRE
Mono-pulse
MSSR

Le principe du monopulse
limitations

Lécartométrie θ sera une fonction du rapport

Azimut = Azimut de l’axe de l’antenne + θ de l’écartométrie

θ est une fonction du rapport du champs (en module et en phase) des signaux
électromagnétiques des réponse reçues dans les voies et ∆ reçues. Cette valeur est dotée d’un
signe algébrique par le fait que:
• Le signal reçu issu du lobe ∆+ est en phase avec le signal reçu issu de Σ
• Le signal reçu issu du lobe ∆- est en opposition de phase avec le signal reçu issu de Σ
RADAR SECONDAIRE
Mono-pulse
MSSR

Le principe du monopulse
limitations

La limite de prise en compte des mesures


d’écartométrie sera lorsque Σ= ∆ ceci
correspond par géométrie d’antenne à
θmax= ±1,2°de part et d’autre de l’axe (2,4° au
total).
. Si ∆ > Σ on dira que l’écartométrie est
saturée elle n’est plus pris en compte pour la
mesure

Remarque: Les séquences d’interrogation du


radar et les réponses du transpondeur seront
identiques en monopulse qu’en secondaire (SSR).
Seule la réception change avec L’apparition des
antennes réseaux et le traitement de l’information
∆.
100
RADAR SECONDAIRE
Mono-pulse
MSSR

Le principe du monopulse
limitations

illustration

• L’avion A est positionné dans le lobe de ∆+


dont les signaux issus sont en phase avec
ceux de Σ. Son écartométrie ∆ /Σ sera
positive.

• L’avion B est positionné dans le lobe de ∆-


dont les signaux issus sont en opposition de
phase avec ceux de Σ. Son écartométrie
∆/ Σ sera négative.

On remarquera aussi que ∆ /Σ augmente plus


on s’éloigne de l’axe de l’antenne.

101
RADAR SECONDAIRE
Mono-pulse
MSSR

Le principe du monopulse: détermination de l'écartométrie


limitations

102
RADAR SECONDAIRE
Mono-pulse
MSSR

L’Antenne monopulse
limitations

C’est une antenne réseau constituée d’un alignement de 2n+1 éléments rayonnants ou
sources élémentaires.

la particularité est d’avoir un zéro de réception dans l’axe de l’antenne

Les diagrammes Σ, ∆ et correspondent à deux combinaisons différentes de ces


éléments. Ce qui est le plus caractéristique d’une antenne mono-pulse est leur
organisation pour générer les diagrammes Σ et ∆. 103
RADAR SECONDAIRE
Mono-pulse
MSSR

L’Antenne monopulse
limitations

Les éléments de l’antenne sont divisés en deux groupes égaux. Les éléments émettent
comme des antennes séparées, de chaque côté de l’axe centrale de l’antenne. En émission
(Tx), chaque groupe est synchronisé en phase pour constituer le diagramme d’émission total,
ou diagramme Somme (Σ)
En réception (Rx), l’écho de retour est reçu par les deux moitiés de l’antenne. Il est alors
possible de faire la somme (Σ), comme en émission, ou la différence (Δ).

104
RADAR SECONDAIRE
Mono-pulse
MSSR

L’Antenne monopulse
limitations

L’association de sources qui permet de générer le diagramme ∆ peut se décomposer en deux


sous-ensembles identiques de part et d’autre de l’axe ∆+ et ∆- .
Pour obtenir ∆, on les rajoute ensemble après inversion de phase de ∆-

∆= (∆+)– (∆ -)

105
Autres systèmes de surveillance

106
ADS

Automatic Dependent Surveillance - ADS


limitations

Est un système de surveillance dépendante coopérative


La position est déterminée à bord de l’aéronef et transmise au sous-système de surveillance
local, éventuellement accompagnée de certaines données supplémentaires (identité de
l’aéronef, altitude…etc) On distingue deux types de surveillance dépendante :

• ADS-B (Automatic Dependant Surveillance-Broadcast)

• ADS-C (Automatic Dependant Surveillance-Contrat)

107
ADS-B

ADS-B: Automatic Dependent Surveillance -BROADCAST


limitations

Transpondeur
ADS-B

L’avions, grâce aux systèmes de positionnement par satellite (tels


que GPS, GLONASS…), calcule sa position de manière plus
précise que le contrôle au sol. Cette position et d’autres
informations (adresse, identification, vitesse, cap…etc.) sont
envoyées périodiquement à une station au sol sans aucune
intervention de l'équipage (Automatique), et ne peut être validée
que par l'aéronef lui-même et non pas par le sol (Dépendent).
Station ADS-B

108
ADS-B

ADS-B: Automatic Dependent Surveillance -BROADCAST


limitations

Transpondeur
ADS-B

L'ADS-B fonctionne en mode diffusion : il n'y a pas


d'établissement de connexion. L'avion envoie ses données
régulièrement par une diffusion radio dite "ADS-B out" à tous les
utilisateurs: stations au sol ou avions s'ils sont équipés d'un
récepteur dit "ADS-B in"
Station ADS-B

109
ADS-B

ADS-B: Automatic Dependent Surveillance -BROADCAST


limitations

Les trois systèmes ADS-B normalisés par L’OACI sont:


Transpondeur
ADS-B • Le 1090ES ("1090 Mhz Extended Squitter")
est une extension des transpondeurs radar mode S, qui émettent à 1090
MHz
• L'UAT ("Universal Access Transponder")
est un transpondeur spécifiquement américain conçu pour l'ADS-B et
fonctionnant à 978 MHz
• La VDL mode 4 ("VHF Data Link Mode 4")
est une combinaison fonctionnant dans la bande VHF aéronautique pour
les équipements de navigation (108-118 MHz), utilisant le concept
Station ADS-B CPDLC (Controller-Pilot Data Link Communication) de communication
contrôleur-pilote par liaison de donnée 110
ADS-C

ADS-C: Automatic Dependent Surveillance -CONTRAT


limitations

Satellite intermédiaire
(SITA/ARINC…)
Transpondeur
ADS-B

L'ADS-C fonctionne en mode connecté (par contrat):


Etablissement d’une connexion entre l'avion et la station
intéressée par les informations de cet avion. Les données sont
envoyées selon le "contrat" négocié entre l’ATC et l’avion lorsque
ATC des événements spécifiques se produisent, ou des intervalles de
temps spécifiques sont atteints.

111
ADS-C

ADS-C: Automatic Dependent Surveillance -CONTRAT


limitations

Satellite intermédiaire
(SITA/ARINC…)
Transpondeur
ADS-B

L’ADS-C est généralement implanté dans les zones océaniques ou


éloignées, Il fournit des rapports de surveillance précis grâce à
l’exploitation des messages envoyés par liaisons de données
ATC CPDLC

112
A-SMGCS

Advanced Surface Movement Guidance and Control System


limitations

A- SMGCS

A-SMGCS est l’acronyme établie par lOACI pour désigner le concept d’un
système avancée de surveillance de contrôle et de guidage des mouvements au sol
pour planifier la gestion du trafic sur la plate forme aéroportuaire afin de faire
face aux limitation posées par le système SMGCS actuel en garantissant des
performances évoluées notamment en ce qui concerne la sécurité et la capacité
dans des conditions difficiles de métrologie et face à une densité du trafic forte

Advanced Surface Movement Guidance and Control System


113
A-SMGCS

Advanced Surface Movement Guidance and Control System


limitations

Empêchement des
Exploitation dans toutes les
risques d’incidents et
conditions météorologiques
Détection des conflits

Guidage et contrôle Surveillance par des


plus précis A- SMGCS
technologies avancées

Advanced Surface Movement Guidance and Control System


114
A-SMGCS

Advanced Surface Movement Guidance and Control System


limitations

Senseurs non
coopératifs
Radar de surface SMR
Multilatération mode A/C/S
Senseurs
coopératifs

115
SMR

RADAR limitations
de Surface :SMR

Bande X
(9 - 9.5 Ghz)
60tr/min
Largeur du
lobe <0,4°
Unité de
traitement

116
MLAT

La Multilatération
limitations

Communique avec les transpondeurs des aéronefs


( A / C / S et ADS-B)
La multilatération ou MLAT est une nouvelle technique de surveillance
indépendante coopérative pour déterminer la position des avions par la
fonction:
TDOA (Time Difference Of Arrival).

Ne se base pas sur les données de positionnement


satellitaires
Composés de plusieurs (GPS,réceptrices
stations GLONASS, EGNOS..)
(balises) embarquées au sol et
positionnées d’une façon stratégique.

117
Transpondeur Mode A/C/S

R
n SS
atio z
rrog MH
e 0
Int 103 Réponse SSR
1090 MHz

MLAT Receiver

TOA 2
MLAT Receiver TOA 1

Central Processing TOA 3


Station
MLAT Receiver

Position + Identification 118


MLAT

La Multilatération
limitations

119
MLAT

La Multilatération
limitations

120
Transmission des données radar
ASTERIX

121
ASTERIX

Définition
limitations

ASTERIX …… c’est quoi ?

ASTERIX: All Purpose STructured Eurocontrol SuRveillance Information EXchange

Est un format de transmission des données de surveillance,


développé par l’Organisation Européenne Eurocontrol. La
présente Norme Eurocontrol décrit la structure universelle des
messages ASTERIX, pour permettre un transfert d'informations
entre les entités de l’aéronautique au moyen d'un accord des
données à échanger
ASTERIX

Définition
limitations

ASTERIX …… c’est quoi ?

ASTERIX: All Purpose STructured Eurocontrol SuRveillance Information EXchange

• C’est un format des données de la surveillance effectif et puissant dans lequel tous les
formats peuvent être convertis sans perte d’informations.

• Echange facile et rapide d’informations de tous les formats de données de surveillance


existants

• Basé sur une structure flexible, ASTERIX est ouvert aux extensions qui résultent du
développement de la surveillance et de la technologie informatique,
ASTERIX

Définition
limitations

Modèle OSI: (Open System Interconnexion)

ASTERIX
ASTERIX

Format dulimitations
message ASTERIX

• Le message

Les champs de chaque catégorie ASTERIX sont définis par une norme EUROCONTROL.
Ces champs sont de tailles fixes ou variables.

Un message peut contenir plusieurs blocs de données, chaque bloc contenant une catégorie
ASTERIX différente
ASTERIX

Format du limitations
message ASTERIX

Un enregistrement commence par un champ appelé FSPEC (un ou plusieurs octets) signifiant
Field SPECification.
Chaque bit de FSPEC indique la présence ou l'absence de la donnée du rang i pour la catégorie
en cours.
ASTERIX

Les catégories limitations


du message ASTERIX

La catégorie définie le type de données contenu dans les enregistrements.

Les catégories vont de 0 à 255:

• Catégorie 0 à 127 : Applications "standard" civile et militaire

• Catégorie 128 à 240 : Applications spéciales pour le domaine militaire

• Catégorie 241 à 255 : Application non standard civile et militaire


recherche, test, expérimentation …
ASTERIX

Les catégories limitations


du message ASTERIX
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