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Rappel théorique sur la commande des moteurs à

courant continu (TPN°1)


Les moteurs à courant continu sont utilisés dans de nombreuses applications industrielles, bien que leur
construction soit plus complexe que celle des moteurs à courant alternatif.
Les avantages de ces moteurs sont :
• une large gamme de variations de vitesse au-dessus et au-dessous de la vitesse de régime ;
• un fonctionnement avec des couples constants ou variables ;
• une accélération, un freinage et une inversion du sens de rotation très rapide, ce qui est avantageux
dans le cas des appareils de levage et des machines-outils ;
• une vitesse de rotation qui peut être régulée par l’intermédiaire d’un système de rétroaction ;
• la possibilité de fonctionner comme générateur lors du freinage par récupération d’énergie.

I- Caractéristiques d’un moteur à courant continu


La vitesse d’un moteur à courant continu est inversement proportionnelle au flux inducteur et directement
proportionnelle à la force contre-électromotrice du moteur. Cette relation nous est donnée par L’Equation
f.c.e.m
N
K
Le couple du moteur est proportionnel au flux inducteur et au courant de l’inducteur
C  K  IA
La puissance mécanique est proportionnelle au couple et à la vitesse du moteur
P  0,105 C N
On peut faire fonctionner le moteur à couple constant en variant la tension de l’induit. Dans ce cas, la
puissance varie en fonction de la vitesse. Si on varie le flux inducteur et si l’on garde la tension de l’induit
constante, le couple variera inversement proportionnellement à la vitesse du moteur, et la puissance
demeurera constante.
La Figure suivante nous montre la relation entre le couple et la puissance du moteur en fonction de la
vitesse.

Dans l’industrie, 90% des applications fonctionnent à couple constant. Ainsi on retrouve le fonctionnement à
puissance constante dans les pompes, les machines outils et les systèmes d’enroulement.

II- Variateur de vitesse à thyristors


Les convertisseurs alternatif- continu sont les variateurs de vitesse les plus répandus pour les moteurs à
courant continu, puisqu’ils utilisent directement la tension du réseau. Ils sont monophasés ou triphasés. Les
ponts monophasés sont utilisés dans les variateurs de faible puissance (jusqu’à 10kw environ). Ils
comprennent soit un pont complet de quatre thyristors ou un pont mixte à deux thyristors et deux diodes. Les
ponts triphasés sont employés pour les puissances supérieures à 10kw. On peut choisir un pont complet à six
thyristors ou mixte à trois thyristors et trois diodes.

Redresseur a thyristors monophases


III- Variateur de vitesse réversible
Un variateur est réversible lorsqu’il permet un changement rapide du sens de marche.
Cela nécessite une commande à quatre quadrants. La figure suivante représente les quatre quadrants dans
lesquels un variateur réversible peut fonctionner. La vitesse est indiquée sur l’axe horizontal et le couple, sur
l’axe vertical.

Représentation des quatre quadrants du couple et de la vitesse


Premier quadrant : Le moteur fonctionne dans le sens direct. Le couple et la vitesse sont positifs.
Deuxième quadrant : Le moteur fonctionne en sens inverse (vitesse négative) et le couple est positif
(période de freinage ou récupération)
Troisième quadrant : Le moteur fonctionne en sens inverse et le couple est négatif.
Quatrième quadrant : Le couple est négatif et la vitesse est positive (période de freinage ou récupération).

Déroulement d’un cycle normal :


Démarrage dans le sens direct (quadrant 1) ; freinage et récupération (quadrant 4).
Démarrage dans le sens inverse (quadrant 3) ; freinage et récupération (quadrant 2).
Pour réaliser un variateur de vitesse réversible à quatre quadrants, on utilise le montage de la Figure suivante
qui est constitué de deux ponts à thyristors.

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Redresseur réversibles à thyristors
IV- Régulation de vitesse
Les variateurs de vitesse permettent non seulement de contrôler la vitesse et d’inverser le sens de rotation,
mais aussi d’asservir la vitesse, soit en la maintenant égale à une valeur déterminée, quel que soit le couple
résistant exercé sur l’arbre. Le schéma synoptique de la Figure suivante présente les principaux éléments
d’un variateur de vitesse pour un moteur c.c à excitation séparée.

Le système comprend :
• un module de commande qui est constitué d’un régulateur de vitesse, un circuit d’amorçage à
thyristors et des circuits pouvant régler la vitesse de rotation, l’accélération, la décélération, le courant
d’induit maximum et le couple maximum. Tous ces réglages peuvent se faire à l’aide de potentiomètres s’il
s’agit de carte analogique ou d’un microprocesseur dans le cas de variateur numérique.
• un capteur de vitesse transmettant un signal proportionnel à la vitesse du moteur. Ce capteur est soit
une génératrice tachymétrique qui est entraînée par le moteur ou un disque codé, utilisé pour le comptage
associé à un convertisseur fréquence-tension.
• un module de commande qui ajuste l’angle d’amorçage des thyristors en fonction de la vitesse du
moteur.
On retrouve deux méthodes permettant la régulation de vitesse d’un moteur à courant continu, soit :
• par génératrice tachymétrique ;
• par tension d’induit ou f.c.é.m.

V- Régulation par génératrice tachymétrique


Celle-ci, placée en bout d’arbre du moteur, fournit une tension proportionnelle à la vitesse de rotation.
Le régulateur agit pour que cette tension (la vitesse de rotation) soit égale à la tension de consigne.
Cette méthode permet d’avoir une très grande précision, de 0,1% pour une variation de charge importante.
La Figure suivante montre les différents éléments d’une boucle de régulation utilisant une génératrice
tachymétrique.

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• La rampe
Cette fonction transforme un échelon de tension d’entrée en une tension de sortie variable linéaire. Elle se
compose d’une façon générale d’un intégrateur rebouclé sur un comparateur.

• Le comparateur
C’est un amplificateur de différence qui compare la consigne à la tension provenant de la génératrice
tachymétrique. Cette différence donne l’erreur entre ces deux valeurs au régulateur

• Le régulateur
Le régulateur est de type proportionnel, intégral (PI). La partie proportionnelle permet une correction rapide
de l’erreur, tandis que la partie intégrale corrige tant qu’il y a une erreur.
Cette correction agit sur le circuit d’amorçage.

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• Circuit d’amorçage
C’est un circuit qui permet d’amorcer à un moment bien précis le ou les thyristors qui alimentent le moteur.
Ce circuit génère une rampe qui est synchronisée sur le secteur, celle-ci est comparée à la tension provenant
du régulateur. La sortie du comparateur permet à un générateur d’impulsions de commander les thyristors
avec un angle pouvant varier entre 0°et 180°.L’isolation entre le circuit d’amorçage et les thyristors se fait
par transformateur d’impulsion.

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VI- Régulation par tension d’armature
Avec cette méthode, la variation de vitesse est mesurée par la tension d’induit du moteur (f.c.e.m.) .
Un circuit de compensation (RI) est nécessaire à cause de la résistance interne du moteur. La précision
obtenue pour la vitesse est de 1 à 2% ; la précision devient mauvaise pour les faibles vitesses. La mesure est
prise à partir d’un réseau résistif ou d’une carte électronique d’isolation .

Régulation par forcecontre-électromotrice


Limitation de courant
Pour protéger le moteur contre les surcharges, un dispositif de commande maintient le courant d’induit en
dessous d’une valeur limite. Lorsque la valeur limite est atteinte, les impulsions de gâchette sont retardées,
entraînant une baisse de tension de sortie du pont redresseur. Cette valeur limite de courant est déterminée en
fonction du couple maximal souhaité et de l’intensité maximale autorisée dans le moteur.
Les principales méthodes de mesure de courant sont :
• les transformateurs de courant alternatif ;
• les capteurs à effet Hall ;
• les résistances en série avec l’armature du moteur.
Ces dernières sont peu employées, car elles empêchent l’isolation galvanique entre le circuit de commande
et celui de puissance.

Asservissement avec limitation de courant

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Stands de TPN°1 : Variation de vitesse d’un Moteur à courant continu deux
quadrants avec boucle de courant et boucle de vitesse.

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Buts du TP : le but de ce TP est l’étude de l’entraînement dans les deux sens du moteur à courant continu à
base d’un convertisseur à thyristors semi-contrôlé unidirectionnel monophasé (2xPD2 mixte) dans le réglage
à boucle fermée. Il fournit un contrôle de vitesse automatique et une limitation de courant grâce à la réaction
d’induit (armature). On prélèvera les caractéristiques suivantes :
* n = f(U) pour I=0, I=In et I=In/2 (A flux nominal constant)
* n = f(Γ), Pu = f(Γ) et  = f(Γ) pour U=±Un et U=±Un/2 (A flux nominal constant)

Equipement nécessaire :

Appareils de mesure
Voltmètre- ampermetr

Variateur 4Q pour Moteur à C-C, Moteur à C-C, UN=170v, IN=3,9A


UaN=170v, Uex=190v et P=700W N=3000tr/mn, Uex=190v et Iex=0,31

Multimètre numérique

Frein à courant parasite V= 0 à 220v, Générateur de tension à C-C


I= 0 à 2A ,N=3000tr/mn et Γmax=±1,5Nm U= 0 à 220v, I= 0 à 3A
Tachymètre

Oscilloscope à deux Sonde de tension à Sonde de tension et de


voies effet Hall courant à effet Hall

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TPN°1 : Variation de vitesse d’un Moteur à courant continu quatre
quadrants avec boucle de courant et boucle de vitesse.

Le moteur CC-SHUNT est un moteur à courant continu dans lequel le champ rotorique est généré par un
circuit d’excitation externe, de façon à pouvoir obtenir un champ constant ou variable selon un certain profil.
L’actionnement pour moteur CC-SHUNT présent dans l’équipement mod. DSD1/EV est de type CA/CC
avec thyristors.
Cet actionnement a été, dans l’histoire, le premier des actionnements CC et il reste toutefois d’actualité: en
effet, sa robustesse, son coût réduit si l’on considère les puissances commandées et ses domaines
d’application font de cet actionnement un produit irremplaçable pour l’industrie. Dans le cadre d’un atelier
de servomécanismes, le système mod. DSD1/EV est l’instrument nécessaire à l’étude théorique et pratique
de haut niveau des thèmes concernant les actionnements CA/CC à thyristors pour moteurs CC-SHUNT.
La puissance de l’actionnement, les solutions adoptées pour l’ensemble des circuits et les composants
utilisés permettent la réalisation du programme de formation sur un produit totalement industriel et pas sur
un système à échelle réduite
ACTIONNEMENT POUR MOTEUR CC-SHUNT mod. DSD1/EV
Le système mod. DSD1/EV est essentiellement constitué comme suit:
• Un actionnement industriel unidirectionnel pour moteur CC-SHUNT avec excitation séparée
• Une unité externe représentée par le moteur CC-SHUNT avec excitation séparée
L’actionnement est installé dans la structure EDUBOX®‚un système de présentation didactique innovateur
alliant l’efficacité de la démonstration à la fonctionnalité opérationnelle.
Cette structure compacte comprend:
• Le circuit électronique de l’équipement
• Un schéma synoptique avec diagramme à blocs détaillé
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• Un panneau avec commandes, signalisations et points de mesure
• Un simulateur de pannes non destructives
Outre le moteur CC-SHUNT, l’unité externe est équipée d’une dynamo tachymétrique de transduction.
L’actionnement peut être connecté à l’unité externe au moyen d’un câble à 8 pôles.
En outre, une carte dédiée présente à bord de l’équipement mod. DSD1/EV permet la mise en interface avec
un ordinateur, à travers un port parallèle, pour effectuer des expériences d’acquisition de données et de
supervision de processus.
SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES:
• Structure de montage EDUBOX®
• Schéma synoptique des différents blocs des circuits composant le système
• Points d’essai et de mesure
• 2 Indicateurs bar-graph pour vitesse et courant
• Panneau de commande externe avec interrupteurs et potentiomètre rotatif
Alimentation: 230 Vca 50 Hz monophasée - 1,5 kVA
CARACTÉRISTIQUES DE L’ACTIONNEMENT:
• Point de consigne de la vitesse pouvant être établi au moyen d’un potentiomètre ou par ordinateur
• Gamme de réglage de la vitesse: de 0 à 3000 tr/min
• Tension de champ obtenue de façon interne et égale à 190 V
• Étage de puissance redresseur monophasé semi-contrôlé avec 2 thyristors et 2 diodes de puissance
• Temps de rampe max.: 5 s
• Contrôle: bidirectionnel 4Q
• Diagnostic à diodes DEL: alimentation, limite de courant
CARACTÉRISTIQUES DE L’UNITÉ MOTEUR:
• Support métallique
• Moteur CC à rotor enroulé et excitation séparée
• Dynamo tachymétrique calée sur l’arbre moteur
• Tension nominale d’induit: 160 V
• Puissance nominale: 700 VA
• Vitesse nominale: 3000 tr/min

I- Etude théorique : Schémas et modèles en régime permanent


I-1- Mode d’excitation et schéma équivalent
I-1-1-Donner le symbole d’un moteur à excitation indépendante en distinguant l’induit et l’inducteur.
I-1-2-Remplacer les deux enroulements sur un schéma par leur modèle équivalent. En déduire les équations
électriques de l’induit et de l’inducteur.
I-1-3-Reproduire le schéma synoptique du variateur on précision la fonction et le rôle de chaque bloque.
I-2- Vitesse de rotation
I-2-1-Déterminer l’expression de la vitesse de rotation en fonction de la tension d’induit, du flux magnétique
et l’intensité du courant d’induit.
I-2-2-A courant constant, déduire de l’expression précédente les deux grandeurs permettant de régler la
vitesse de rotation.
On maintient le flux constant
I-2-3-En pratique, comment faut-il faire pour maintenir le flux constant ?

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I-2-4-Donner l’expression mathématique de Ω = f(U). Comment varie la vitesse en fonction de la FEM, puis
de la tension d’induit si la machine est alimentée à flux constant ?
I-2-5-En déduire l’intérêt d’alimenter le moteur à courant continu à flux constant.

On maintient maintenant la tension d’induit constante et le flux est réglable.


I-2-6-En pratique, quelle grandeur électrique faut-il régler dans ce mode de fonctionnement ?
I-2-7-Donner l’expression mathématique de Ω = f(Φ). Comment varie la vitesse en fonction du flux
magnétique ?
I-2-8-Pourquoi ce mode de réglage de la vitesse de rotation est-il moins simple que le réglage par la tension
d’induit ?

I-3- Influence de la charge


I-3-1-Donner un schéma représentant les différents organes mis en jeu.
I-3-2-Que vaut la vitesse à l’instant du démarrage ? En déduire la valeur de la fem, puis l’expression de la
tension de démarrage en fonction de l’intensité du courant d’induit appelé et de la résistance
de l’induit.
I-3-3-Donner l’expression du moment du couple électromagnétique en fonction du courant d’induit. Donner
l’expression du moment du couple utile en fonction du couple électromagnétique. Quel organe impose
la valeur du moment du couple utile ? En déduire quel organe impose la valeur de l’intensité du
courant d’induit.
I-3-4-Quand la charge (moment du couple) augmente que se passe-t-il pour la vitesse de rotation ? Justifier
votre réponse à l’aide de l’expression obtenue au I-2-1.

II- Manipulation
II-1- Fonctionnement à vide (A flux nominal constant)
Le moteur fonctionne à vide à excitation indépendant constante.
II-1-1- Que signifie « fonctionnement à vide » ?
II-1-2- Montrer que l’intensité du courant à vide est faible devant l’intensité du courant nominal.
En déduire une expression approchée de la valeur de la vitesse à vide.

Nous allons relever les variations de la fréquence de rotation (en tr.min-1) en fonction de la valeur de la tension
d’induit.

II-1-3- Rappeler l’expression mathématique de la relation entre la vitesse de rotation et la fréquence


de rotation.
II-1-4- Quel organe, sur le banc moteur dont vous disposez, permet de mesurer la fréquence de rotation ?
II-1-5- Expliquer le mode opératoire à respecter pour inverser le sens de rotation d’un moteur à C-C.
II-1-6- Pour la manipulation, il faut mesurer la tension d’induit, l’intensité d’induit et la fréquence
de rotation. Faire un schéma complet de la manipulation.
II-1-7- Expliquer le mode opératoire à respecter. Quelle partie du moteur est alimentée à tension constante ?
Quelle partie du moteur est alimentée à tension réglable ?
II-1-8- Remplir le tableau de mesure ci-dessous :

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Tension -UN 0 UN
d’induit U
(V)
Fréquence
de rotation
n (tr/min)

II-1-9- Tracer la courbe n = f(U).


II-1-10- Quel type de courbe obtient-on ? Quel est l’intérêt d’alimenter le moteur à tension d’induit
réglable ?
II-1-11- Que vaut la tension aux bornes de l’induit à l’instant du démarrage ? Comparer avec la valeur de la
tension d’induit nominale. Conclure.
II-1-12- Calculer le coefficient directeur de la droite obtenue. En déduire la valeur de K

II-2- Fonctionnement en charge (A flux nominal constant)


Le moteur fonctionne sous charge nominale à excitation indépendant constante.
II-2-1- Que signifie ici « fonctionnement sous charge nominale » ?
II-2-2- Ecrire l’expression de la vitesse de rotation en fonction de U.
Nous allons relever les variations de la fréquence de rotation (en tr.min -1) en fonction de la valeur de la tension
d’induit. Le moteur est chargé par l’intermédiaire d’un dynamo-balance.
La dynamo-balance est une machine à courant continu dont le stator, monté sur roulements, est muni
d’un bras de levier. On peut alors mesurer le moment du couple mécanique. Il est alors égal au produit m.g.(l-
lo). Poids: 10N.

II-2-3- Rappeler l’expression mathématique entre la vitesse de rotation et la fréquence de rotation.


En déduire l’expression de la fréquence de rotation en fonction de U.
II-2-4- Pour la manipulation, il faut mesurer la tension d’induit, l’intensité d’induit et la fréquence de
rotation. Faire un schéma complet de la manipulation contenant aussi le frein à poudre.
II-2-5- Expliquer le mode opératoire à respecter. Quelle partie du moteur faut-il alimenter en premier ?
Quelle partie du moteur est alimentée à tension constante ? Quelle partie du moteur est alimentée à
tension réglable ? Comment règle-t-on la charge à sa valeur nominale ?

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II-2-6- Remplir les tableaux de mesure ci-dessous pour I=In et I=In/2 :

Tension -UN 0 UN
d’induitU(V)
Fréquence de
rotation n
(tr/min)

II-2-7- Tracer la courbe n = f(U) sur le même graphique que pour l’essai à vide.
II-2-8- Quel type de courbe obtient-on ? Comparer avec la caractéristique obtenue à vide ?
II-2-9- Calculer le coefficient directeur de la droite obtenue. En déduire la valeur de KΦN comparer avec la
valeur obtenue à vide.
II-2-10- Comparer la stabilité et la précision pour le variateur à boucle ouverte et boucle fermé.

II-3- Fonctionnement en charge à tension d’induit nominale constante


(A flux nominal constant)

Le moteur fonctionne sous charge variable et tension d’alimentation réglable à excitation indépendant
constante,
II-3-1- Relever sur papier millimètres les allures des différents points de la boucle de courant et de
tension pour deux valeurs de courants In/2 et In ainsi que l’allure de la tension au borne de
l’induit à l’aide de l’oscilloscope.
II-3-2- Remplir les tableaux de mesure ci-dessous pour U=Un , U=Un/2, U= -Un et U= -Un/2 :

Courant 0
d’induit I (A)
Fréquence de
rotation n
(tr/min)
Couple
(Nm)
Puissance
utile
Pu(W)
Puissance
Absorber
Pa(W)
Rendement
=Pu/Pa

II-3-3- Tracer les courbes n = f(Γ), Pu = f(Γ) et = f(Γ) pour les quatre essais.
II-3-4- Conclure,

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TPN°2 : Commande par onduleur d'un moteur asynchrone chargé par frein à
poudre magnétique.

Figure 1

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Figure 2

I. Conception générale du TP :
Le moteur asynchrone (rotor à cage) étudié sera alimenté par un onduleur autonome à fréquence variable
(photographie figure 1). La tension continue d'entrée de l'onduleur est fournie par un pont redresseur
monophasé commandé à quatre thyristors. On considèrera que la puissance électrique absorbée par le moteur
est égale à la puissance électrique continue fournie par le redresseur.
Le moteur entraîne un frein à poudre magnétique qui permet de lui opposer un couple résistant réglable,
par l'intermédiaire d'une unité de commande électronique UC. Il faut noter que même pour un réglage au
minimum, le frein oppose déjà un petit couple au moteur, que l'on ne s'étonnera pas de voir affiché par
l'unité de commande.
L'UC reçoit des informations :
a) d'une génératrice tachymétrique, entraînée par le moteur, qui délivre une tension proportionnelle à la
tension (1 V correspond à 1000 tr/mn).
b) d'un capteur de température, situé dans le moteur, permettant d'interrompre les essais en cas
d'échauffement excessif.
Le montage est schématisé à la figure 2.

II. Lecture des caractéristiques du moteur asynchrone repérage de l'appareillage et


câblage:
Relevez les données de la plaque signalétique. Déterminez les conditions nominales en couplage triangle et
en couplage étoile. Sachant que l'onduleur délivre une tension composée efficace maximum de 220 V, quel
est le couplage qui permet d'obtenir les conditions nominales ?
Repérez sur le bornier du moteur la façon de réaliser le couplage étoile et le couplage triangle et faites en le
schéma sur votre compte rendu. Le schéma des connexions des enroulements aux cosses est donné à la
figure 3 :
Le châssis vertical porte, de la gauche vers la droite : l'alimentation secteur, l'unité de commande à MLI,
N° 735 291, une boîte de connexion 735 296 intermédiaire, l'onduleur proprement dit N° 7350295, enfin
l'unité de commande du frein magnétique.
Câblage du montage :
amenez le 220 V alternatif à l'onduleur (bornes N et L)
câblez les enroulements stator en triangle
raccordez les trois phases du moteur aux bornes Ph1, Ph2, Ph3 de l'onduleur
raccordez les sorties de la dynamo tachymétrique aux entrées correspondantes de l'UC du frein
raccordez les châssis à la terre de l'installation
connectez la sortie température moteur à l'entrée sécurité correspondante sur l'onduleur et en parallèle sur
l'alimentation du frein magnétique.

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Figure 3

Figure 4

Figure 5

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S'il y a échauffement, le contact de la sécurité s'ouvre, l'alimentation du frein est mise hors service, mais
l'onduleur est toujours actif et le moteur continue à tourner. Coupez alors l'alimentation du frein et laissez
tourner le moteur à vide pour refroidissement.
Branchement des appareils de mesure (4 contrôleurs, 1 voltmètre à aiguille)
Pour l'ensemble moteur asynchrone et sa commande : branchez des contrôleurs entre UZ- et UZ+ (tension
continue Uond ), entre A et UZ+ (tension continue UAZ permettent d'obtenir le courant absorbé par l'onduleur
Iond = UAZ/0,05 = 20 UAZ), entre Ph1 et Ph2 branchez le voltmètre alternatif à aiguille du banc vertical
(tension alternative composée Uas). Branchez un contrôleur en série sur la sortie Ph1 pour mesurer le
courant ligne Ias (position courant alternatif, calibre 10 A).
Repérage des modes de fonctionnement de l'unité de commande à MLI (schéma figure 4): Sur l'unité de
commande à MLI on dispose d'un "Display Mode" permettant la sélection d'une parmi 7 grandeurs, par
impulsions sur le bouton poussoir correspondant. On dispose aussi d'un "Input Mode" : on peut choisir un
mode d'entrée des données par voie analogique (tension entre -10 et +10 V), par action impulsionnelle, par
voie digitale (interface série ou parallèle). On utilisera l'action impulsionnelle. Voici la signification des
différents symboles :
U : Tension moteur Uas délivrée par l'onduleur (cette tension est calculée en fonction de la fréquence du
courant moteur et tient compte de la chute de tension ohmique si KR est 0)
C : Courant mesuré moteur Ias
F : Fréquence fmot des tensions et courants moteur délivrés par l'onduleur (cette fréquence est égale à la
fréquence de consigne fc définie plus bas, s'il n'y a pas compensation du glissement, sinon elle tient compte
de la valeur du glissement)
P : Puissance nominale du moteur
0 :Tension nominale Un,as
1 : Courant nominal In,as
2 : Fréquence nominale
3 : Valeur de consigne de la fréquence fc
4 : Limite du courant
5 : Limite de fréquence
6 : Temps de montée de la fréquence moteur après un saut de 100 % de la consigne
7 : Constante de compensation du glissement (si elle est _ 0, elle intervient dans l'élaboration de fmot)
8 : Constante KR de compensation de chute ohmique dans les enroulements
9 : Tension de démarrage pour la génération d'un couple de décollage plus élevé
a : Constante U/fc
b : Type de modulation
c : Courant magnétisant ou courant à vide (utilisé pour les calculs internes)
L'onduleur fonctionne à U/fc = cte en dessous de la tension nominale Un,mot. Ce fonctionnement
correspond à un flux magnétique maximum. Au dessus de la fréquence nominale fn,mot, la tension est
maintenue constante à Un,as. On est dans une zone d'affaiblissement de champ.
Le couple maximum décroît alors à fréquence croissante.
Pour démarrer le moteur asynchrone : Dans "Display Mode", on sélectionne f, dans "Input Mode", on
sélectionne l'entrée impulsionnelle, on monte la valeur de la fréquence de 0 à la valeur désirée.
Pour arrêter le moteur asynchrone : On abaisse la fréquence jusqu'à 20 Hz, puis on coupe l'alimentation de
l'onduleur.

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III- Étude expérimentale
-Réaliser le montage ci-joint (moteur triangle)
-Mettre le convertisseur en service avec l’unité de commande PWM. Il est important de procéder dans
l’ordre suivant : tout d’abord il faut fermer l’interrupteur de puissance (raccordement au secteur du circuit de
puissance) ensuite il faut fermer le circuit de commande sinon il y aura un message d’erreur (Err).
-Entrer les données suivantes en INPUT MODE avec les boutons poussoirs et contrôler les valeurs
préréglées
U:0 Tension de commande
C : 0,3 Courant de commande
F:0 Fréquence de commande
P:1 Puissance nominale du moteur
0 : Un,as =225v Tension d’alimentation nominale Un,as
1: In,as = 4,7A Courant nominal In,as en triangle
2 : fnom=50Hz Fréquence nominale
3 : fc =0 Valeur de consigne de la fréquence fc
4 : Ilim=4,2 Limite du courant
5 : flim=100hz Limite de fréquence
6 : Tramp=0,1 Temps de montée de la fréquence moteur après un saut de 100 % de la consigne
7 : SKcomp =0 Constante de compensation du glissement (si elle est0, elle intervient dans
l'élaboration de fmot)
8 : I*R Constante KR de compensation de chute ohmique dans les enroulements
9 : Ustart = 0 Tension de démarrage pour la génération d'un couple de décollage plus élevé
a : U/fc=4.5 Constante U/fc
b : MODUL=11(MLI) Type de modulation
c :Imagn=095 Courant magnétisant ou courant à vide (utilisé pour les calculs internes)
E : ERROR
-Ponter les douilles du thermo rupteur sur l’unité de commande du frein. Le moteur sera protégé contre
l’échauffement excessif.
- Positionner le commutateur MAN/EXT sur MAN.
-Mettre le potentiomètre BRAKE sur la position minimale (α totalement à gauche)
-Mettre le calibre de la vitesse sur la position 1500tr/min
-Mettre le potentiomètre n min % sur zéro
-Mettre le calibre du couple sur la position 10Nm
-Mettre Mmax% sur 100
-Faire varier f de zéro à 100Hz. Remarquer que lorsque 0<f<50Hz, le système fonctionne à U/f=constante et
lorsque 50Hz<f<100Hz, le système fonctionne à U=constante.
-Pour une fréquence 40Hz puis 50Hz ensuite 60Hz, faire varier la charge (BRAKE) On relèvera : Uond,
Iond, Uas, Ias, N (fréquence de rotation en tours/mn, lue sur le cadrant de l'UC), Cas (couple moteur lu sur le
cadrant de l'UC).
Pour chaque point de mesure, calculez le facteur de puissance et le rendement

Tracez les courbes représentant Cas(N), Ias(N), P(N), cosf(N) et h(N). Commentez les courbes obtenues.
-Faire varier f de 100Hz jusqu’à 20Hz à Cas=const=1Nm, noter Uond, Iond, Uas, Ias, N (fréquence de
rotation en tours/mn, lue sur le cadrant de l'UC), Cas (couple moteur lu sur le cadrant de l'UC).
Tracez les courbes représentant Cas(N),N(f) et P(N). Commentez les courbes obtenues.

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-Faire varier f de 100Hz jusqu’à 20Hz à P=const=300w, noter Uond, Iond, Uas, Ias, N (fréquence de rotation
en tours/mn, lue sur le cadrant de l'UC), Cas (couple moteur lu sur le cadrant de l'UC).
Tracez les courbes représentant Cas(N),N(f) et P(N). Commentez les courbes obtenues.
-Conclure.

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TPN°3 : Variation de vitesse d’un Moteur Synchrone à commande
numérique à couple constant ou à puissance constante.

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I- Buts du TP : le but de ce TP est l’étude de l’entraînement d’un moteur synchrone autopiloté à base d’un
variateur UMV 4301.
On prélèvera les caractéristiques suivantes :
* P= f(n) pour Γ=cst,
* Γ = f(n) pour P =cst.
II- Principaux reglages et travail à faire
II-1- Réglage du module MODMECA3 :
 Le mettre en marche ( interrupteur en arrière).
 Relier les bornes du frein (situé derrière le stand ) aux bornes du MODMECA3 (frein à poudre).
 Commutateur de vitesse à 6000tr/mn.
 Bouton manuel à 0%.
 Bouton contrôle à (T)man.
II-2- Réglage de l’UMV4301.
 Mettre en marche par le bouton noir (START).
 Avant tout mettre le ventilateur en marche par l’interrupteur derrière le moteur (ventilateur
forcée).
 STOP apparait sur l’afficheur de l’UMV 4301.
 Agir sur les touches  et  pour avoir (0,05) puis (M).
 Un chiffre clégnote changer la valeur pour avoir :
- 4 : commande numérique puis (M)
- 2 : commande analogique puis (M)
 Agir sur  pour avoir (0,1) puis (M).
II-2-1- S’il s’agit d’un commande numérique :
 Mettre le potentiomètre du couple à (0).
 Mettre en marche en appuyant sur la touche verte (v) de l’UMV4301
 Faire varier la vitesse en agissant sur les flèches  et  (haut-bas)
II-2-2- S’il s’agit d’une commande analogique :
 Appuyer sur le bouton marche vert (Mar).
 Faire varier la vitesse par le potentiometre (couple).
II-2-3- Partie commune :
 L’action sur le potentiomètre (Manuel du MODMECA3) agit sur P et T puissance et couple.
 L’action sur le bouton rouge (A) arrêt de moteur.
III- Travail demande
 Relever les caracteristiques du moteur.
 Faire varier la charge , noter (n,I,U,P et T) puis tracer : T=f(n) et P=f(n).
 Pour des différentes vitesses et à T=1Nm,2Nm et 4Nm, noter (n,I,U et P) ; code numérique.
 Pour des différentes vitesses et à P=200W,400W et 800W, noter (n,I,U et P) ; code analogique.
 Tracer les courbes P=f(n) et η=f(n) à T=cst.
T=f(n) et η=f(n) à P=cst.
 Commenter et conclure.

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Stands de TPN°4 : Variateur pour moteur asynchrone 2quadrants.

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Rappel théorique sur la commande des moteurs
asynchrone (TPN°2 & TPN°4)
I- Généralités sur la variation de vitesse
I-1- Historique de la vitesse variable
La machine à courant continu a été la première machine électrique industrielle. Elle a été très utilisée pour la
vitesse variable car sa commande est très simple à réaliser. Ses deux équations fondamentales sont :

E  k et  M B
E : FEM de l’induit (V),
Φ : Flux sous un pôle (Wb), avec Φ = f(j) où j est le courant d’excitation,
Ω : Vitesse angulaire du rotor (rad.s-1).
 : Couple électromagnétique (Nm),
M : Moment magnétique de l’induit proportionnel à l’intensité I (A.m²),
B : Champ magnétique à l’intérieur de la machine avec B = f(j).

 M B peut aussi s' écrire   k ( I   )


K : Constante de couple ou de fem de la machine (u.s.i.)
I : Courant dans l’induit,
Dans la machine à courant continu I et Φ sont toujours indépendants et en quadrature.
Le couple s’écrit tout simplement :  = kΦ I
La machine à courant continu est donc naturellement une machine à pilotage vectoriel
I-2- Intérêt de la machine asynchrone
La machine asynchrone à cage est une machine robuste et peu onéreuse aussi bien à l’achat qu’à la
maintenance, contrairement à la machine à courant continu. Son utilisation est quasiment universelle.
Son intérêt est tel que de nombreux moyens ont été utilisés pour faire varier sa vitesse : machine à rotor
bobiné, action sur la tension d’alimentation, cascade hypo-synchrone etc. Mais seule la machine à courant
continu pilotée par un variateur de vitesse a permis dans un premier temps de réaliser un véritable contrôle
des paramètres vitesse et couple de manière fiable et peu onéreuse.
L’évolution de l’électronique de puissance et des calculateurs numériques lui permet maintenant de
concurrencer la machine à courant continu dans ses applications à vitesse variable.
Les variateurs de vitesse pour machines asynchrones triphasées sont des convertisseurs de fréquence qui
permettent de modifier la vitesse d’un moteur à cage en alimentant son stator à tension et fréquence
variables, à partir du réseau STEG triphasé à tension et fréquence fixes.
La première application a été la commande scalaire ou commande en U/f.
La deuxième application est la commande vectorielle qui permet le contrôle séparé du couple et la vitesse
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II- La commande scalaire
II-1- Schéma équivalent d’une phase vue du stator.

II-2- Expression du couple électromagnétique

Le couple moteur est proportionnel au carré de la tension et inversement proportionnel au carré de la


fréquence

Pour maintenir le couple maximal fourni par le moteur asynchrone constant il faut donc que le rapport V1/f
et donc U/f reste constant.

II-3- Principe de la variation de vitesse


Si la fréquence f des courants statoriques varie, alors la vitesse ns du champ tournant et la vitesse de rotation
n varient : [ns = f / p ; n = ns (1 - g)].
Le variateur devra donc faire varier simultanément la valeur efficace et la fréquence de la tension statorique
pour que n varie sans modification des performances mécaniques de la machine.
Le champ maximal Bm sera alors constant (U = 4,44 NfBmS : relation de Boucherot).
Le courant magnétisant I1v est donné par le théorème d’Ampère H l = NI1v.
Pour garder ses performances en couple, le variateur doit satisfaire la condition U/f = constante.
Le Commander SK fait varier la fréquence et la tension proportionnellement tant que la tension est
inférieure à la tension nominale, puis maintient celle-ci constante alors que f continue d’augmenter jusqu’à
sa valeur maximale.
Le système fonctionne en boucle ouverte.
II-4- Limites de fonctionnement
Ce modèle est valable tant que la chute de tension statorique est négligeable, ce qui n’est plus le cas à faible
vitesse et forte charge.

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III- La commande vectorielle
III-1- Principe

La relation   M  B peut aussi s' écrire   k ( I   ) est valable pour tous les types de machines
et donc en particulier pour la machine asynchrone.
La difficulté pour cette machine sera de distinguer le courant producteur de flux I1v du courant producteur
de couple I1t puisque ces deux courants s’ajoutent pour créer le courant total I1 absorbé par le stator.
C’est le rôle du calculateur interne qui, à l’aide d’une transformation mathématique appelée transformation
de PARK, calcule le courant créateur de couple Iq et le courant créateur de flux Id nécessaires à la vitesse et
au couple demandés puis à l’aide de la transformation inverse calcule les courant réels qui doivent circuler
au stator.
Le système fonctionne avec deux boucles d’asservissement, l’une pour la vitesse et l’autre pour le courant.
III-2- Limites de fonctionnement
Le variateur à commande vectorielle permet d’obtenir avec un moteur asynchrone à cage standard les mêmes
performances qu’avec une machine à courant continu.
Le couple peut être réglé à la valeur désirée sur toute la plage de variation de vitesse en marche avant et
arrière y compris à vitesse nulle.

IV- Généralités sur les systèmes variateur-moteur


IV-1- Choix d’un système [variateur-moteur]
La détermination des éléments d’un système impose la connaissance des caractéristiques :
 couple résistant en fonction de la vitesse  r = f(n) ;
 puissance en fonction de la vitesse de la machine entraînée (charge inertielle) P = f(n).
 plage de variation de vitesse
On distingue quatre types essentiels de charges
1) à r constant et P = k n (P =  Ω) : engins de levage (ponts élévateurs, treuils, télécabines,...)
2) à r hyperbolique, r = k / n et P constante : machines-outils, compresseurs, pompes à pistons,
enrouleurs, tronçonneuses,...
3) à r linéaire, croissant, r = k n et P parabolique P = k n2 : pompes hélicoïdales,...
4) à r croissant parabolique, r = k n2 et P = k n2 : machines centrifuges (pompes, ventilateurs,...)

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L’ensemble moteur-machine entraînée présente :
► un moment d'inertie J (kg.m2) qui intervient dans l'étude des régimes transitoires (démarrage, arrêt), mais
pas en régime établi ;
► un couple résistant r variable avec la vitesse, ou le temps. En régime établi, à vitesse constante, le
couple moteur m équilibre le couple résistant : m = r.
IV-2- Le fonctionnement 4 quadrants

Dans les quadrants Q1 et Q3 le moteur fournit une puissance motrice (n et  sont de même sens).
Dans les quadrants Q2 et Q4 le moteur absorbe une puissance mécanique fournie par la charge entraînante
(marche en freinage, par exemple dans le mouvement de descente de la charge pour les engins de levage
quand nr > n de consigne). Le moteur fonctionne en générateur.

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Présentation du banc d'essais de machines tournantes
I- CHARGE ACTIVE
PRECAUTIONS AVANT L'EMPLOI
- En cas d'utilisation d'un châssis sur roulettes, bloquer les freins des roulettes concernées.
- Vérifier que toutes les machines du banc d'essai sont bien alignées et que les accouplements des machines
sont correctement montés.
- Vérifier que les vis de fixation des machines sont correctement serrées.
- Vérifier que tous les carters de protection sont correctement serrés.
- Les groupes d'essais didactiques, de par leur vocation, sont modulables et à connexions rapides, de ce fait
une attention toute particulière doit être apportée à la connexion des terres.
Tous les sous-ensembles doivent être connectés, par l'utilisateur, à la borne de masse des rails par des
liaisons indépendantes, l'utilisateur doit ensuite relier la borne de masse à la terre de l'installation.
PRECAUTIONS D'UTILISATION
- Les sources d'alimentations électriques des machines électriques doivent être munis d'un différentiel
de 30mA et posséder un arrêt d'urgence facilement accessible et proche du banc d'essai.
- Les câbles et les protections par fusible doivent correspondre à la puissance et à l'intensité du courant
plaquées sur chaque machine.
- Il est nécessaire de placer les protections thermiques (généralement de type PTO pour les machines
de la série didactique) dans la chaîne de sécurité des sources d'alimentations afin de provoquer l'arrêt
des alimentations du banc en cas de défaut.
- Lorsque l'on installe sur le banc d'essai un moteur à courant continu à excitation séparée ou série, il est
indispensable d'avoir une protection
survitesse qui provoque la coupure générale du circuit d'alimentation de la machine afin d'éviter tout risque
- Niveau du bruit du banc inférieur à 70dB.

PRECAUTIONS D'INSTALLATION
- Il est demandé de placer le banc d'essai dans un lieu éclairé conformément aux impositions du code du
travail.
- Le banc doit être visible par la personne qui manipule les commandes des diverses alimentations
concernées.
- Il doit avoir à sa portée un dispositif de coupure des sources d'alimentation.
- Avant tout déplacement du banc, il est demandé de vérifier que tous les éléments sont fixés par les vis
d'origine et que le serrage est correct. Pendant le déplacement, les glissières doivent rester horizontales.
- S'il est nécessaire de soulever le banc, dissocier les éléments afin de ne pas déplacer de charge supérieure à
50 kg. Pour les machines dont la masse dépasse 50 kg, il conviendra de les élinguer par les 2 bouts d'arbre.
- Le banc doit être placé sur un sol plat et régulier.
- Après toutes modifications des éléments formant le banc, par exemple remplacement d'une machine
d'essai par une autre, il est nécessaire de reprendre l'alignement de la ligne d'arbre.
PRECAUTIONS PENDANT L'EMPLOI
- S'assurer de la proximité d'un organe d'arrêt d'urgence.
- Avant toute intervention, bien s'assurer de la coupure de toutes les sources d'alimentation et de
l'arrêt complet en rotation de la ligne d'arbre.
- La résistance de freinage doit être placée dans un endroit sec et bien ventilé. Elle ne doit jamais être
recouverte par un objet. Elle doit être tenue éloignée de l'utilisateur.
- Elle ne doit pas être manipulée lors de son utilisation, du fait de la présence d'une tension et d'une
température élevées, pouvant occasionner des risques corporels.
- En fonctionnement nominal, elle peut atteindre 100°C.
- En fonctionnement à pleine charge, elle peut atteindre 145°C.

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1 - Présentation
La charge active utilise l’une des machines du banc pour appliquer un couple sur l’arbre de la machine
testée. Pour chacune des 2 gammes de puissance (0.3 kW et 1.5 kW), le système de charge active développe
assez de couple pour amener la machine testée jusqu’au calage afin de relever les caractéristiques couple /
vitesse.
Le choix du moteur synchrone autopiloté comme charge amène un grand nombre d’avantages si on le
compare au principe traditionnel des bancs qui utilisent un frein à poudre :
- La charge va appliquer avec la même simplicité un couple résistant ou un couple entraînant.
- Par construction, son flux d’induction est fixe et connu, on connaît donc parfaitement le couple sur l’arbre
en mesurant le courant d’alimentation du stator.
- Ce flux constant supprime l’étalonnage périodique de la chaîne de mesure entre le couplemètre et le
module de mesures mécaniques.
- Son unité de pilotage connaît en permanence la position et la vitesse du rotor. Il va donc la communiquer à
l’acquisition de données en même temps que la valeur du couple sur l’arbre. L’unité de pilotage se chargera
de faire le produit du couple et de la vitesse afin de connaître et transmettre la puissance utile.
- La mise en œuvre se réduit à raccorder 2 câbles entre l’unité de pilotage et la charge, la résistance de
freinage et un cordon de communication entre le variateur et le PC.
- L’énergie produite lors des essais en charge est dissipée dans une résistance ce qui supprime les nuisances
de la ventilation.
- L’unité de pilotage embarque le module de mesures électriques, celles-ci sont transmises au PC par la
même communication que les grandeurs mécaniques émanant directement de ce variateur.
- Le logiciel regroupe les principales fonctions nécessaires à l’acquisition des caractéristiques électriques et
mécaniques de chacune des machines que comporte le banc. Il propose également d’autres niveaux qui
placent l’utilisateur devant un choix d’applications industrielles qui mettent en œuvre les différentes
machines électriques dans un contexte applicatif.

2 - Composition de la charge active


La charge active est composée de 4 éléments principaux :

a) Une unité de pilotage didactisée comprenant :


- un variateur universel « UNIDRIVE SP » pour moteur asynchrone ou auto-synchrone, avec un
paramétrage spécifique (non modifiable). Un = 400V triphasé
- une carte « SM-Application » contenant le programme principal (non modifiable).
- une carte électronique pour l’acquisition des mesures électriques du moteur en essai. Cette carte permet de
convertir ces caractéristiques électriques en valeurs numériques,
vers le variateur Unidrive SP.

b) Une charge montée sur un support et équipée d’un accouplement :


- Gamme 1500W : Moteur auto-synchrone « UNIMOTOR -115U2D200BACDA115240 ».
Un = 480V ; Pn = 2.26kW ; I = 5.2A ; T = 12.4N.m ; n = 2000min-1 ; Codeur 1096pts.

c) Une résistance de freinage didactisée pour la restitution de l’énergie. Cette résistance d’une puissance de
2000W - 75Ω, est montée sous un capot métallique IP20.

d) Un logiciel « ApILE », pour l’acquisition et l’exploitation des données mécaniques et électriques de la


machine en essai.

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3 - Caractéristiques et performance

4 - Masse et encombrements

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5 - Synoptique et exemples de raccordement

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6- Utilisation du banc sans le logiciel
Le fonctionnement manuel permet l'étude des caractéristiques des différentes machines électriques
industrielles. Dans certaines conditions d'alimentation, par exemple avec un variateur de vitesse, la limitation
du courant d'entrée va brider le couple fourni et il ne sera possible de visualiser que les caractéristiques de
l'ensemble motovariateur. Il est donc fortement conseillé d'alimenter les machines directement sur un réseau
alternatif ou continu simplement protégé contre les surcharges longues, mais sans régulation de courant.
Le sélecteur manuel de mode Charge autorise 4 lois couple/vitesse différentes.
Ce commutateur ne fonctionne que si aucune communication avec un ordinateur n'est établie.

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Le potentiomètre agira sur le couple ou sur la vitesse selon la position du commutateur.
Le voyant signale l'état du système :
- allumé : fonctionnement manuel depuis le commutateur et le potentiomètre.
- éteint : fonctionnement par PC, la position du commutateur et du potentiomètre n'influence pas ce mode.

Avec le système charge active, le commutateur principal dela face avant du variateur propose 4 positions
qui autorisent les fonctions suivantes sous certaines conditions qui régissentla sécurité de l'ensemble.
- Commutateur à 0 : « Arrêt »
- Commutateur à 1 : « Frein T = K »

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Conditions de départ : Machine testée en rotation et potentiomètre K à 0
La charge active impose une vitesse nulle, sans couple quand K = 0. Le couple va augmenter
proportionnellement, avec la rotation du potentiomètre K, jusqu’au blocage de l’arbre lorsque le couple
résistant deviendra supérieur au couple moteur.
Sur la machine asynchrone, cette fonction permet de relever un maximum de points entre « à vide » et «
couple maxi » dela machine.
- Commutateur à 2 : « Frein T = K.n »
Nota : En cours de fonctionnement, ne pas changer le sens de rotation de la machine testée. Tout
changement de sens de rotation doit être accompagné par un passage à 0 du commutateur.
Conditions de départ : Machine testée en rotation et potentiomètre K à 0
La charge active mémorise la vitesse actuelle de la machine testée et son sens de rotation. La vitesse est
imposée à 0. La vitesse va diminuer proportionnellement avec la rotation du potentiomètre K jusqu’à obtenir
le calage.
Cette manoeuvre est à réserver aux machines asynchrones, pour relever les points de la courbe de couple en
fonction de la vitesse sur toute la plage de n nominal à n = 0
- Commutateur à 3 : « Moteur n = K »
Conditions de départ : Machine testée à l’arrêt et potentiomètre K à 0
Un seul sens de rotation possible (sens horaire) La charge active se comporte en moteur, elle va entraîner
la machine testée sur une plage de vitesse de 0 à 2000 tr/min.
Cette position permet de relever la FEM de nombreuses machines autant en alternatif qu’en continu.
- Commutateur à 4 : « Moteur T = K(n-n0) »
Nota : En cours de fonctionnement, ne pas changer le sens de rotation de la machine testée. Tout
changement de sens de rotation doit être accompagné par un passage à 0 du commutateur.
Conditions de départ : Machine testée en rotation et potentiomètre K à 0
La charge active mémorise le sens de rotation actuel et place sa consigne de vitesse à 2000 tr/min dans ce
sens de rotation mais sans couple avec K = 0.
Le couple va augmenter proportionnellement, avec la rotation du potentiomètre K. La machine testée
accélère, et passe dans un quadrant générateur.
Cette position autorise le relevé des points de fonctionnement d’une génératrice tant alternative que continu.

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Raccordements des mesures électriques :
Les différentes entrées acceptent des valeurs alternatives ou continues.

Charge active - mode manuel

"En mode manuel, il faut utiliser un ou plusieurs multimètres sur les 4 sorties analogiques en face avant de l'unité de pilotage".

Sorties analogiques :
Les sorties analogiques restituent les images des principales caractéristiques (couple, vitesse, tension,
intensité). Elles sont exprimées en signaux 0-10V.

Mesures mécaniques : Mesures électriques :


Image du couple en +/- 10V : Les 2 bornes U et I restituent : une image AC,
- Gamme 1500W = 0.3V / Nm Image de la tension en 0 à 10V ~/=Toutes gammes : 10V = 1000V
Image de la vitesse en +/- 10V :
Toutes gammes : 10V = 2000 tr/mn Image du courant en 0 à 10V ~/=Toutes gammes : 10V = 2 ou 20 A

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II- VARIATEUR DE VITESSE A CONTROLE VECTORIEL DE FLUX
DIGIDRIVE SK DID
1 - INFORMATIONS GÉNÉRALES
1.1 - Généralités
Le DIGIDRIVE SK est un variateur de fréquence à contrôle vectoriel de flux en boucle ouverte pour
l’alimentation des moteurs asynchrones.
Pilotage
Il est configurable en U/f pour certains fonctionnements :
- contrôle de plusieurs moteurs simultanément,
- contrôle d’un moteur à travers un transformateur,
- contrôle d’un moteur alimenté par un câble de grande longueur.
Module de puissance
Le pont onduleur du DIGIDRIVE SK permet le fonctionnement du moteur dans les 4 quadrants du plan
couple vitesse. Entrées/sorties disponibles sur bornes de sécurité double puits, diamètre 4 mm :
- 1 entrée analogique 0-10 V ;
- 1 entrée analogique 4-20mA ;
- 1 sortie analogique 0-10 V ;
- 1 sortie relais 250 V / 2A.
Toutes les E/S sont réaffectables par PC, à raccorder en face avant, à partir du logiciel LSSOFT. ( Le logiciel
et le cordon sont fournis avec le coffret.)
Lors des fonctionnements en restitution, l’énergie fournie par le moteur est dissipée dans des résistances .
1.2 - Caractéristiques
1.2.1 - Caractéristiques et fonctions
Un coffret regroupe l’ensemble des éléments qui facilitent l’utilisation et garantissent la sécurité.
La protection de l’utilisateur est assurée par un disjoncteur magnétothermique commandé en face avant.
Pour dégager la face avant, le câblage de la puissance s’effectue sur des bornes de sécurité double puits
situées sur le côté du coffret.
Seuls les raccordements pour la commande et le contrôle s’effectuent en face avant. Les touches de
programmation et l’affichage sont accessibles en face avant.
L’accès aux réglages évolués se fait par PC à connecter en face avant sur la prise RJ45 au moyen du cordon
livré avec le coffret.
1.2.2 - Caractéristiques électriques
• Réseau
Triphasé 380 à 480 V ±10% 48 à 62 Hz
- Intensité d’entrée : 5,2A
- Intensité de sortie : In = 3,8A/I max. = 5,7A sous Un = 400 V triphasé
- Puissance utile moteur (4 pôles) 1500W.
2 - RACCORDEMENT
2.1 - Recommandations générales
• Tous les travaux de raccordement doivent être effectués suivant la réglementation. Ceci inclut le
raccordement au réseau avec liaison de mise à la terre en place.
• Les tensions présentes sur les câbles ou les connexions du réseau, du variateur et du moteur auquel il peut
être associé peuvent provoquer des chocs électriques mortels. Dans tous les cas éviter le contact.
• Vérifier la compatibilité en tension et en courant du variateur et du réseau.
• Tous les raccordements et travaux sur les équipements extérieurs au variateur doivent être exécutés en état
de consignation (ouverture et condamnation de l’interrupteur sectionneur général).
• La fonction arrêt du boîtier ne protège pas des tensions élevées présentes sur les borniers.
• Après mise hors tension du variateur, attendre 1 min avant d’intervenir.

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2.2 - Caractéristiques des raccordements

2.3 - Localisation des raccordements et des organes de commande (voir ci-dessous).


• Sur le côté :
- un bornier pour raccordement au réseau ;
- un bornier pour raccordement au moteur ;
- la sortie défaut externe pour sonde CTP ou PTO. Celle-ci est court-circuitée par un « shunt » si elle n’est
pas utilisée ;
- la sortie freinage pour raccordement à la résistance de freinage externe.

Vue face avant

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• Sur la face avant :
- un disjoncteur magnétothermique à commande manuelle et cadenas sable ;
- un commutateur de sélection « marche AR/ 0/ AV » ;
- un commutateur « arrêt roue libre » ;
- un commutateur de sélection « référence analogique A1/A2 ». ;
- une entrée analogique « A1 » 4-20 mA ;
- une entrée analogique « A2 » 0-10 V par potentiomètre de commande en vitesse ou en couple ;
- une sortie analogique 0/10 V « image vitesse » ;
- une sortie relais 250 VAC / 2 A ;
- une alimentation « capteurs » 24 VDC / 100 mA ;
- une prise RJ45 pour raccordement d’un PC (cordon de liaison fourni).
Nota :
Les douilles de raccordement sont de type « sécurité » double puits « femelles » sauf les douilles de terre
qui sont de type « mâles ».
3 - MISE EN SERVICE
• Les DIGIDRIVE SK DID utilisent un logicielqui est ajusté par des paramètres.
• Le niveau de performances atteint dépend du paramétrage.
• Des réglages inadaptés peuvent avoir des conséquences graves pour le personnel et la machine.
• Le paramétrage du DIGIDRIVE SK DID doit être effectué par du personnel qualifié et habilité.

3.1 - Démarrage du variateur avec moteur non raccordé


Raccorder le variateur à la source d’alimentation monophasée ou triphasée issue d’un coffret ou d’un pupitre
de distribution après s’être assuré que celle-ci est « hors tension ».
- Réaliser le raccordement et vérifier que tous les câbles sont correctement enfichés.
- Vérifier que le « shunt » sonde de température est bien en place ou que la sonde thermique est bien
raccordée.
- Vérifier que le potentiomètre est bien à zéro, et que le commutateur de sélection « marche AR / 0 / AV »
soit à zéro.
- Enclencher le disjoncteur situé sur la face avant du boîtier, l’afficheur s’allume.
3.2 - Démarrage du variateur avec moteur raccordé
- Vérifier la fixation du moteur ainsi que les parties tournantes qui ne doivent pas être accessibles à
l’opérateur.
- Vérifier que la tension et la puissance situées sur la plaque moteur sont compatibles avec l’utilisation du
variateur (se reporter au chapitre 6 « Exemple de réglages de paramètres »). Pour utiliser la fonction «
autocalibrage », s’assurer que le moteur soit désaccouplé.
- Raccorder le moteur.
- Reprendre ensuite la même procédure qu’au paragraphe 3.1.
- Donner un ordre de « marche avant » ou « marche arrière ».
- Pour le réglage de la vitesse de rotation du moteur, agir sur le potentiomètre « vitesse ».
- Mettre le potentiomètre à zéro.
- Remettre le commutateur « marche » à zéro pour arrêter le moteur.

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4 - EXEMPLE DE RÉGLAGES D’UN VARIATEUR

Pour toutes les autres informations sur le variateur DIGIDRIVE SK, se reporter à la notice "Installation et
Mise en Service" réf.3897fr.

Étude expérimentale
La page 33 du document constructeur donne les différentes positions du commutateur K permettant
d’autoriser certaines fonctions du variateur en toute sécurité.
1- Pour la position de K=2 tracer les caractéristiques N = f(T), ou T est le couple de charge en Nm et N
est la vitesse de rotation de la machine en t/mn. U= f(T). I= f(T) ; pour f = 20Hz ;30Hz et 50Hz
2- Faire les interprétations de chaque courbe.
3- Pour la position de K=4 tracer les caractéristiques U= f(N) et I= f(N) ;
4- Expliquer le fonctionnement dans les 4 quadrants de la machine.

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