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Machine Asynchrone

triphasée
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Cours : Electrotechnique Pr. F. EL AAMRI


1.Introduction
• La machine asynchrone est aujourd'hui très couramment utilisée comme moteur (ou
moteur d’induction) dans une gamme de puissance allant de quelques centaines de watts
à plusieurs mégawatts.

• La machine asynchrone (MAS) permet la transformation de l’énergie électrique en


énergie mécanique et inversement.

• 80% des moteurs électriques sont des moteurs asynchrones, employés les plus
fréquents dans l’industrie.

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1.Introduction
Avantages:
• Ils possèdent en effet plusieurs avantages:
o simplicité de construction
o robustesse
o prix peu élevé
o entretien facile.

Utilisation de la machine asynchrone:


Le développement de l’électronique de puissance fait que la machine asynchrone est
maintenant utilisée dans des domaines très variés:
• Transport (TGV, tramways, voitures électriques),
• Industrie (machines outils),
• Électroménager,
• Pompes, convoyeurs, élévateurs,
• De plus en plus utilisée en génératrice pour la production d’énergie
(éolienne)…

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2.Constituant
• La machine asynchrone triphasé comprend deux parties principales:
o un inducteur fixe nommé stator,
o et un induit mobile nommé rotor.
o Des organes mécaniques : ils assurent des fonctions telles que la fixation, la protection et
la ventilation.

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2.Constituant
Les circuits magnétiques du rotor et du stator sont constitués d’un empilage de fines tôles
magnétiques pour éviter la circulation de courants de Foucault.

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2.Constituant
Stator :
C’est la partie fixe de la machine : elle comporte trois enroulements, chaque enroulement
comporte P bobines, chaque bobine présente une paire de pôle (N-S). On aura donc 2P pôles
et P paires de pôles. Ces enroulements sont logés dans des encoches et décalés entre eux de
𝟐𝛑/𝟑𝐏 . La largeur d’une bobine est de 𝛑/𝐏 .

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2.Constituant
Stator :
Exemple de bobinage d’un stator bipolaire P=1 (2 poles)

Forme de bobines s’il ya 18 encoches Forme de bobines s’il ya 12 encoches

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2.Constituant
Stator :
Exemple de bobinage d’un stator tétrapolaire P=2 (4 poles)

Forme de bobines s’il ya 36 encoches Forme de bobines s’il ya 24 encoches

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2.Constituant
Stator :

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2.Constituant:
Stator :
Les trois enroulements sont reliés à 6 bornes repérées U1, V1, W1 et U2, V2, W2. le
positionnement de trois barrettes permet d'alimenter le moteur sous deux tensions
différentes.

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2.Constituant:
Le rotor :
Partie mobile de la machine : elle est constitué d’un ensemble de
conducteurs mis en court-circuit.
• De forme cylindrique, il porte soit un bobinage triphasé accessible par trois bagues et trois
balais soit une cage d’écureuil non accessible à base de barres conductrice en aluminium ou
en cuivre.
• Le circuit rotorique est mis en court-circuit (par des anneaux pour le rotor à cage ou par un
rhéostat pour le rotor bobiné).
• Le rotor est séparé du stator par un entrefer constant très court (de l’ordre de 0,4 à 2 mm
seulement).

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2.Constituant:
Le rotor :
Rotor à cage d’écureuil:
• Les moteurs à cage ont l’avantage d’être robuste et de coût beaucoup plus faible
et sont les plus répandus dans les applications industrielles;
• Ils présentent l’inconvénient qui est l’impossibilité de faire varier la résistance du
rotor, ce qui rend défavorable les conditions de démarrages directes avec la tension
du réseau.
• Mais l’utilisation des démarreurs électroniques assure la fonction de démarrage
avec un appel de courant admissible.

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2.Constituant:
Le rotor :
Rotor à cage d’écureuil:
• Les barres placées longitudinalement logées dans des encoches sont court circuitées
par deux anneaux à leurs extrémités. Il n’y a aucun moyen de faire des mesures
électriques sur le rotor;
• Le courant induit dans le rotor passe par une barre revient par la barre situé à une
distance polaire.

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2.Constituant:
Le rotor :
Rotor bobiné:
• Composé de trois enroulements de 𝒑 paires de pôles logés dans des encoches à la
périphérique du rotor et raccordés en étoile.
• L’extrémité libre de chaque enroulement est reliée à une bague tournant avec
l’arbre.

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2.Constituant:
Le rotor :
Rotor bobiné:
• Ces bagues permettent, par l’intermédiaire de trois balais, d’insérer une résistance
extérieure en série avec chacun des trois enroulements lors du démarrage du moteur.
En fonctionnement normal, les trois balais sont court-circuités (de l’extérieur par un
rhéostat). Il est possible de faire des mesures électriques au rotor.

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2.Constituant:
Le rotor :
Rotor bobiné:
• Les moteurs asynchrones à rotor bobiné (à bagues) sont utilisés pour certaines
applications de forte puissance dans l’industrie.

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2.Constituant:
Le rotor :
Rotor bobiné:
Les machines à rotors bobinés sont plus coûteuses à réaliser et entretenir que les
machines dont le rotor est à cage. Cependant, il présentent les avantages suivants:
• Le couple de démarrage est plus élevé; le courant de démarrage est plus faible
lorsqu’on ajoute un rhéostat;
• Il est possible de régler la vitesse du moteur à l’aide de résistances extérieures
(rhéostat).

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2.Constituant:
Le rotor :
Rotor bobiné:

Plaque a borne de
machine asynchrone à
rotor bobiné

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3.Branchement des moteurs asynchrones triphasés

Les trois enroulements du stator sont identiques,


couplés en Y ou en ∆

Le choix du couplage dépend des tensions du réseau et


des indications portées sur la plaque signalétique.
Celle-ci donne les conditions normales de
fonctionnement.

▪Normalisation des bornes: Entrées U1, V1, W1


Sorties U2, V2, W2
➢ Détermination du couplage :

1- si la plus petite tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension entre


phase du réseau (tension composée) on choisit le couplage triangle ∆.
2- si la plus grande tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension entre
phase du réseau on choisit le couplage étoile Y. 19
3.Branchement des moteurs asynchrones triphasés

20
3.Branchement des moteurs asynchrones triphasés

21
3.Branchement des moteurs asynchrones triphasés

22
4.Principe de fonctionnement:
Champ tournant :
Soit la bobine ci-dessous alimentée en courant alternatif :

𝐵 𝑢
o
𝑖(𝑡)

La bobine parcourue par un courant sinusoïdal i(t) = IM.sin(wt), ce courant i(t) permet de
créer un champ inducteur 𝑩 = k. i.𝒖 sur l’axe de la bobine au point o, avec 𝑢 vecteur
unitaire porté par l’axe de la bobine et orienté par le sens du courant. Ce champ aura la
forme suivante :

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4.Principe de fonctionnement:
Champ tournant :
2
L’induction magnétique créé par un enroulement est à répartition P
sinusoïdale de période 2π/𝑃, avec 𝑃 est le nombre de paire de pôles. Elle
est intense en valeur absolue aux centres des pôles, et nulle aux frontières
entre ceux-ci.

i1

L’induction magnétique créé par le premier enroulement est donnée par la relation :
B1 ( ) = B1max sin( p ) avec B1max = Kni1

K : Constante
n : Nombre de spires
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𝑖1 : Courant qui traverse le premier enroulement
4.Principe de fonctionnement:
Champ tournant :
Sachant que les deux autres enroulements sont décalés géométriquement de 2π/3p, leurs
inductions magnétiques sont données par les relations :
2 2
B2 ( ) = B2max sin( p ( − )) = B2max sin( P − ) avec B2max = Kni2
3P 3
4 4
B3 ( ) = B3max sin( p ( − )) = B3max sin( P − ) avec B3max = Kni3
3P 3
L’induction magnétique totale créé par les trois enroulements est :
2 4
B( ) = B1max sin( P ) + B2max sin( P − ) + B3max sin( P − )
3 3
2 4
B( ) = Kni1 sin( P ) + Kni2 sin( P − ) + Kni3 sin( P − )
3 3
Si on alimente ces trois enroulements par un système de courants triphasé équilibré :

i (t ) = I 2 sin (t )
1
  2 
i2 (t ) = I 2 sin  t − 
  3 
  4 
i3 (t ) = I 2 sin  t − 
  3  25
4.Principe de fonctionnement:
Champ tournant :
Le développement de l’induction totale créé par les trois enroulements nous donne
l’expression finale du champ résultant:
  2  2  4  4 
B( , t ) = KnI 2 sin (t ) .sin( P ) + sin  t −  .sin( P − ) + sin   t −  sin( P − )
  3  3  3  3 

Par calcule :
3
B( , t ) = KnI 2 cos (t − P )
2

B( , t ) = Bmax cos (t − P ) avec Bmax =


3
KnI 2
2
Considérons un observateur qui se déplace à l’intérieur de l’entrefer à la vitesse de rotation :

s = (rad / s ) Donc la position :  =  s t +  0 Avec  0 l’angle initial ( 0 = 0)
P
On aura donc :  =  t P − t = 0 c’est-à-dire : B( , t ) = Bmax
P
L’observateur voit le champ B( , t ) = Bmax constant, cela signifie que ce champ est un champ
tournant qui tourne à la même vitesse que l’observateur.
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4.Principe de fonctionnement:
Champ tournant :
l’énoncé du théorème de Ferraris :

Trois enroulements statoriques, géométriquement décalés de 120°, sont alimentés chacun par
une des phases d’un réseau triphasé alternatif.
Les enroulements sont parcourus par des courants alternatifs de pulsation 𝝎 et déphasés entre
eux dans le temps de 120°, créent un champ magnétique d’amplitude fixe tournant à la
vitesse de synchronisme 𝜴𝒔 =𝝎/𝒑 imposée par la fréquence 𝒇 = 𝝎/𝟐𝝅 du réseau et le nombre
de paires de pôles 𝒑 de la machine.

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4.Principe de fonctionnement:
Théorie de fonctionnement :
• Les conducteurs des enroulements du rotor, balayés par le champ tournant
statorique, donc soumis à des variations de flux, sont le siège de forces
électromotrices (f.e.m) induites (loi de Lenz-Faraday).
• Le rotor étant en court-circuit, ces f.é.m produisent des courants induits.
• Les courants rotoriques placés dans le champ tournant sont soumis à des
forces électromagnétiques qui produisent un couple moteur qui entraine la
mise en mouvement de rotation du rotor.

Loi de farady :
𝑒 = 𝐿. 𝑣. 𝐵

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4.Principe de fonctionnement:
Théorie de fonctionnement :
• Le sens de rotation est tel que, d’après la loi de Lenz, la rotation s’oppose à la
cause qui l’a produit. Cette cause est la rotation du champ tournant statorique par
rapport aux conducteurs du rotor.
• Le rotor tourne alors dans le même sens que le champ tournant mais avec une
vitesse 𝜴 légèrement inférieure à la vitesse de synchronisme 𝜴𝒔.
• Le rotor se met donc à tourner pour tenter de suivre le champ statorique.
Glissement:
• Le rotor ne peut pas tourner à la même vitesse de synchronisme 𝜴𝒔 que le
champ magnétique.
• Sinon le rotor ne serait plus balayé par le champ tournant et il y aurait
disparition des f.e.m et des courants induits et par conséquent aucun couple
moteur (et la machine ne serait plus entraînée); puisque vu dans le référentiel du
rotor, il n'y aurait pas de variation de flux magnétique.
• La vitesse de synchronisme 𝜴𝒔 et la vitesse de rotation du rotor 𝜴 ne peuvent
pas être synchrones d'où le nom de moteur asynchrone.
• La vitesse relative 𝜴𝒔 − 𝜴 du champ tournant du stator par rapport au rotor est
appelée la vitesse de glissement.
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4.Principe de fonctionnement:
Glissement:
• L’origine des courants rotoriques réside dans la différence des vitesses 𝜴𝒔 et 𝜴.
• Le glissement s’exprime en % de la vitesse de synchronisme:
 s −  ns − n
g= =
s ns

s = = 2 ns (rad/s) ; 𝒏𝒔 = 𝒇/𝒑 (tr/s) la fréquence de synchronisme et 𝒏 (tr/s) la
p

fréquence de rotation du rotor. 𝜴 = 𝟐𝝅𝒏; si 𝒏 est exprimée en (tr/min), alors:


2 n
=
60
• La vitesse de rotation de la machine est:
 = (1 − g ) s
• Le glissement en régime établi est variable suivant la charge du moteur et selon
le niveau de la tension d’alimentation appliquée au moteur.
• Il est d’autant plus faible que le moteur est peu chargé, et il augmente si le
moteur est sous alimenté.
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4.Principe de fonctionnement:
Glissement:
Exemple 1:
Vitesse de synchronisme d’un moteur alimenté en courant alternatif de 50Hz:

Nombre de paires de pôles p Vitesse angulaire en tours/s Vitesse angulaire en tours/min

1 50 3000
2 25 1500
3 16,66 1000
4 12,5 750
5 10 600
6 8,33 500

Exemple 2:
Valeur du glissement 𝒈𝒏 au point de fonctionnement nominal d’un moteur
tournant à 𝒏 = 𝟗𝟔𝟓𝒕𝒓/𝒎𝒊𝒏; (𝒑 = 𝟑)

Remarque:
En régime nominal, le glissement 𝒈 est toujours faible, de l’ordre de quelques pour cents :
• de 2 % pour les machines triphasées les plus grosses à 6 ou 7 % pour les petites
machines;
• Les pertes par effet Joule dans le rotor étant proportionnelles au glissement, une
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machine de qualité fonctionne avec un faible glissement.
4.Principe de fonctionnement:
Glissement:
En charge normale : Ω < Ωs 0< g <1
Au démarrage ou rotor bloqué : Ω=0 g=1
A vide : Ω ≈ Ωs g≈0

Fréquence des courants rotoriques induits:


On note fr la fréquence des courants rotoriques, et fs celle des courants statoriques. La
fréquence des courants rotoriques fr, est proportionnelle à la vitesse du champ tournant
statorique. Lorsque le rotor est à l’arrêt, il est balayé par le champ à la vitesse Ωs. On a fr =
fs. Lorsque le rotor tourne à la vitesse Ω, il est balayé par le champ à la vitesse Ωs-Ω.

r s − 
Donc : = =g On déduit que :  r = g . s r = g.s f r = g. f s
s s

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5.Schéma monophasé équivalent:
En fonctionnement triphasé équilibré, La machine asynchrone peut être considérée
comme un transformateur triphasé à champ tournant, dont le primaire est le stator et
le secondaire est le rotor.
Notations:
• 𝑽𝟏: tenson efficace aux bornes d’une phase du stator (𝑼𝟏 si couplage en triangle),
• 𝑽𝟐𝟎: tenson efficace aux bornes d’une bobine rotorique ouverte (rotor immobile),
• 𝑰𝟏 : courant efficace dans une phase du stator (𝑱𝟏 si couplage en triangle),
• 𝑰𝟐 : courant efficace dans une phase du rotor,
• 𝒎 : rapport de transformation rotor/stator 𝒎 = 𝑽𝟐𝟎/𝑽𝟏
• 𝑹𝟏 : résistance d’une phase du stator,
• 𝑹𝟐 : résistance d’une phase du rotor,
• 𝒍𝟏 : inductance de fuite au stator,
• 𝒍𝟐 : inductance de fuite au rotor,
• 𝑳𝒎 : inductance de magnétisation,
• 𝑹𝒇 : résistance modélisant les pertes
ferromagnétiques au stator.
• 𝜙 : flux du champ tournant dans l’entrefer,
commun au stator et au rotor
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5.Schéma monophasé équivalent:
Pour une phase du stator et du rotor:
Considérons une machine asynchrone à rotor bobiné. En supposant qu’il s’agit d’un
transformateur parfait:
• La tension induite aux bornes d’un enroulement statorique e1 et rotorique e .
2
d d
v1 = N1 = e1 v2 = N 2 = e2
dt dt
Avec 𝑵𝟏 et 𝑵𝟐 le nombre de spires de l’enroulement statorique et rotorique.
• La pulsation 𝝎 des courants statoriques est imposée par l’alimentation; la pulsation
des courants rotorique est 𝝎r = 𝒈𝝎. On obtient:

E1 = j N1 E2 = jr N 2
En valeurs efficaces (relation de Boucherot):

E1 = 4, 44 N1 f max E2 = 4, 44 N 2 gf max
Le rapport des valeurs efficaces des tensions rotorique et statorique donne:
E2 N
= g 2 = gm
E1 N1
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5.Schéma monophasé équivalent:
Rotor immobile: Le rapport de transformation à l’arrêt (𝒈 = 𝟏) entre une phase du
V20
rotor et une phase du stator est: m =
V1
Rotor en rotation: Lorsque la machine tourne, le rapport de transformation est égal
à 𝒈𝒎; il dépend du glissement.
Equations des tensions statoriques et rotoriques:
• Au stator (la pulsation des courants statoriques est 𝝎):
V1 = E1 + R1 I1 + jl1 I1
• Au rotor (la pulsation des courants rotoriques est 𝒈𝝎):
V2 = E2 − R2 I 2 − jl2 g I 2
Equations des courants statoriques et rotoriques:
I1 = I10 + I1' I1' = mI 2
• Comme dans un transformateur, toute augmentation du courant 𝑰𝟐 dans le rotor
entraîne une augmentation du courant 𝑰𝟏 dans le stator.
• Dans le moteur, l’augmentation du courant rotorique résulte de l’augmentation du
couple résistant de la charge;
• Cependant, différence importante avec le transformateur, le secondaire (rotor)
n’est pas parcouru par des courants à la même fréquence que le primaire (stator). 35
5.Schéma monophasé équivalent:
On obtient le schéma monophasé équivalent étoile:

• Comme les phases du rotor sont en court-circuit, on a: 𝑽𝟐 = 𝟎

0 = gmE1 − R2 I 2 − jl2 g I 2
• Si on utilise un rhéostat rotorique, on inclut sa résistance 𝑹𝒉 dans 𝑹𝟐

• En divisant par 𝒈 l’expression de la tension rotorique, on obtient:


R2
0 = mE1 − I 2 − jl2 I 2
g
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5.Schéma monophasé équivalent:
On obtient le schéma monophasé équivalent d’une machine asynchrone, le stator
et le rotor sont à la même pulsation 𝝎:
• On constate que la résistance du secondaire 𝑹𝟐/𝒈 varie avec le glissement.

Remarque:
Le moteur asynchrone est équivalent à un transformateur statique dont le
secondaire est supposé sans résistance et de réactance 𝑿𝟐 = 𝒍𝟐𝝎 alimentant une
charge variable 𝑹𝟐/𝒈.

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5.Schéma monophasé équivalent:
• En ramenant au primaire les éléments du secondaire, on obtient:

Bien que le courant magnétisant 𝑰𝟏𝟎 soit relativement plus élevé, en raison de
l’entrefer, que dans le cas du transformateur, on peut cependant négliger la chute
de tension supplémentaire due à ce courant dans 𝑹𝟏 et 𝒍𝟏.
Remarque:
R2
représente la puissance active transmise au rotor (puissance électromagnétique),
gm 2
R2 représente les pertes Joule dans le rotor,
m2
R2 1 − g
. représente la puissance mécanique sur le rotor, 38
m2 g
6.Bilan des puissances en fonctionnement moteur:

• Puissance active absorbée par le moteur:


Pa = 3U1 I1 cos 
• Pertes Joule au stator:
PJs = 3R1 I12 (𝑱𝟏 si couplage en triangle)
• Pertes fer au stator:
E12 V12 En fonctionnement nominal,
Pfs = 3 3 les chutes de tension aux
Rf Rf bornes de 𝑹𝟏 et 𝒍𝟏 sont faibles
devant 𝑽𝟏.
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6.Bilan des puissances en fonctionnement moteur:
• Puissance transmise du stator au rotor:
R2 '2
Ptr = Pa − PJs − Pfs = 3 2 I 1
gm
• C’est le champ tournant à 𝜴𝒔 qui est à l’origine de la puissance électromagnétique
transmise au rotor à travers l’entrefer:
avec 𝑪𝒆𝒎 est le couple
Pem = Ptr = Cem  s électromagnétique transmis
• Pertes Joule au rotor: au rotor.
R2 '2 puisque: 𝑰′𝟏 = 𝒎𝑰𝟐
Pjr = 3R2 I 22 = 3 I
2 1
m
• On a également la relation suivante (très utilisée, car 𝑹𝟐 et 𝑰𝟐 ne sont pas
mesurables pour un moteur à cage):

Pjr = gPtr
• Puissance mécanique sur le rotor:
Pméca = Ptr − Pjr = (1 − g ) Ptr = Cem 
• Puissance mécanique utile délivrée sur l’arbre du moteur:
avec: 𝑪𝒖 = 𝑪𝒆𝒎 − 𝑪𝒑𝒎 le couple
( )
Pu = Pméca − Ppm = Cem − C pm  = Cu  utile et 𝑪𝒑𝒎 le couple de pertes
40
mécaniques.
6.Bilan des puissances en fonctionnement moteur:
Bilan des puissances:

Remarque:
• En marche normale, on néglige les pertes dans le fer du rotor, car elles sont
proportionnelles à la fréquence 𝒇𝑹 = 𝒈𝒇 très faible des courants rotoriques.

La résistance 𝑹𝑩 est mesurée entre deux bornes statoriques du moteur, quel que soit
le couplage:
• 𝑹𝑩 = 𝟐𝑹𝟏 pour un couplage en étole,
•𝑹𝑩 = 2/3𝑹𝟏 pour un couplage en triangle. 41
6.Bilan des puissances en fonctionnement moteur:
Rendement:
• Le rendement est défini par:
Pu Pu Pa −  pertes
= = =
Pa Pu +  pertes Pa

On a: Pu = Ptr − Pjr − Ppm = (1 − g ) ( Pa − Pjs − Pfs ) − Ppm

(1 − g ) ( Pa − Pjs − Pfs ) − Ppm


On obtient: =
Pa
• Le rendement maximal de la MAS est lorsque l’on néglige toutes les pertes.
Les seules pertes non négligeables, sont les pertes Joule rotor car c’est le
principe même de la MAS: courant induits rotoriques.
• D’où: 𝜼 = 𝟏 − 𝒈 appelé aussi rendement du rotor, puisque :
Pu Ptr − Pjr − Ppm
r = =  (1 − g )
Ptr Ptr
Remarque: Le rendement est bon si la résistance du rotor est faible. 42
7.Couple électromagnétique:
Expression du couple électromagnétique Cem :
Si on néglige la chute de tension aux bornes de la résistance R1 et de l’inductance de fuites l1
au stator. Ceci n’est plus vrai à des tensions et des fréquences faibles.
• En posant 𝑹 = 𝑹𝟐/𝒎𝟐 et 𝑿 = 𝒍𝟐𝝎/𝒎𝟐, on boitent le schéma équivalent simplifié:

Si de plus, on néglige les pertes mécaniques: Cu = Cem – Cp = Cem

43
7.Couple électromagnétique:
Expression du couple électromagnétique Cem :
et il en découle que:
v1 R '2
I1' = 3 I1
2
On peut écrire: R cem = c =
ptr
=
g
  + 2
g
 
x
s 
p
R
3V12
L’expression du couple électromagnétique Cem: p g
cem = c = .
  R 2
 
g + x 2

 
▪ Recherche du couple maximal

3V12 R
p
cem =c= . 2
L’expression générale du couple peut encore s’écrire:  R
+ x2 g
g
A tension constante, le numérateur est constant. Le couple est Maximal pour la valeur gM
de g qui rend minimale la somme R2 /g + X2 g.
44
Cette somme est minimale quand les deux termes sont égaux.
7.Couple électromagnétique:
Expression du couple électromagnétique Cem :
• Dans ces conditions, le couple est maximal pour un glissement gM satisfaisant:
2 2
R R p 3V
=x 2
M g = c = . 1
g M
M
x
max
 2x
2
p 3V 2
3p V 2
 V1 
cmax = . = 1
. 1
 = 2f cmax = k . 
 2l2 2l2  2
  f 
• Le couple maximal ne dépend pas de la résistance 𝑹𝟐 du rotor, mais la valeur du
glissement 𝒈𝒎𝒂𝒙 pour laquelle il est obtenu est proportionnelle à cette résistance.

• Pour avoir un couple maximal au démarrage (𝒈 = 𝟏), il faut que:


R
g M = = 1  R2 = l2
X
Au démarrage (𝜴 = 𝟎, 𝒈 = 𝟏), le couple de démarrage ou de décollage est:
3 pV12 R
Cd = 45
 R2 + X 2
7.Couple électromagnétique:
Caractéristique mécanique 𝑪 = 𝒇(𝒈) ou 𝑪 = 𝒇(𝜴)
• Fonctionnement au synchronisme 𝜴 = 𝜴𝒔; 𝒈 = 𝟎; d’où 𝑪 = 𝟎,
• Fonctionnement proche du synchronisme (glissement faible) 𝒈 ≪𝒈𝒎𝒂𝒙 et
𝑹/𝒈 ≫ 𝑿, donc le couple est sensiblement proportionnel au glissement:
3 pV12 g
C=
 R
• Pour les glissements élevés 𝒈 ≫ 𝒈𝒎𝒂𝒙:
3 pV12 R
C=
X 2 g
• La courbe est symétrique par rapport à l'origine 𝑪( −𝒈) = −𝑪(𝒈).
• Les valeurs négatives de couple correspondent à un fonctionnement en
génératrice (pour 𝜴 > 𝟎).
• L expression du couple peut s’écrire sous la forme:
2Cmax
C=
g g
+ max 46
g max g
7.Couple électromagnétique:
Différents modes de fonctionnement:
Bilan de puissance simplifié (convention de signe: récepteur): En néglige les pertes
𝑷𝑱𝑺 ; 𝑷𝒇𝑺 et 𝑷𝒑𝒎, on obtient: Pjr
Pa = Ptr = Pu = Pméca = (1 − g ) Ptr
g

47
7.Couple électromagnétique:
Caractéristique mécanique: 𝑪 = 𝒇(𝒈)

48
7.Couple électromagnétique:
Caractéristique mécanique: 𝑪 = 𝒇(𝜴)
Elle se déduit de la courbe 𝑪 = 𝒇(𝒈) grâce à la relation 𝜴 = (𝟏 − 𝒈)𝜴𝒔

49
7.Couple électromagnétique:
Point de fonctionnement:
• Les caractéristiques du moteur
et de la charge entrainée se
croisent au point de
fonctionnement pour lequel
les couples moteur et résistant
sont identiques 𝑪 = 𝑪𝒓 en
fonctionnement établi;
• Au démarrage lorsque le
couple de démarrage 𝑪𝒅 est
supérieur à 𝑪𝒓, le moteur
accélère. 𝑪𝒅 > 𝑪𝒓 est le plus
grand possible pour limiter la
durée de démarrage.;
• En régime établi: 𝑪 = 𝑪𝒓
Remarque:
Lorsque le glissement est faible (près de la vitesse de synchronisme), le couple est
linéaire par rapport à la vitesse. Cette zone correspond au point de fonctionnement
nominal de la machine.

50
7.Couple électromagnétique:
Point de fonctionnement:
Les points de fonctionnement stables pour l'association moteur + charge
mécanique usuelle, correspondants à 𝒈 compris entre −𝒈𝒎𝒂𝒙 et +𝒈𝒎𝒂𝒙.
On suppose que pour une
raison extérieure (perturbation):
• la vitesse de l’ensemble « moteur
+charge » augmente légèrement
 C Cr 
d
J = C − Cr 0
dt
• la vitesse de l'ensemble
« moteur +charge » diminue
légèrement

 C Cr 
d
J = C − Cr 0
dt
Donc le groupe revient à
51
sa vitesse initiale
7.Couple électromagnétique:
Exemple de charges:

52
8. Essaies de la machine asynchrone:
Permettent de mesurer les éléments du modèle équivalent monophasé et ainsi de
comprendre et de prévoir le comportement de la machine asynchrone.
Pour trouver les valeurs des éléments, on effectue 3 essais:
• un essai en continu pour mesurer la résistance statorique 𝑹𝟏 par phase.
• un essai à vide (ou mieux encore, à vitesse de synchronisme) pour obtenir les pertes
dans le fer (dans 𝑹𝒇) et l’inductance magnétisante 𝑿𝒎 du stator.
• un essai à rotor bloqué pour déterminer la résistance rotorique 𝑹 et la réactance de
fuite 𝑿 du rotor ramenées au stator.
En négligeant l’inductance de fuites au stator, on se ramène au schéma monophasé
équivalent.

53
8. Essaies de la machine asynchrone:
Mesure de la résistance d’une phase du stator:

Essai à courant continu: On mesure


sous basse tension, la résistance 𝑹𝑩 entre
deux bornes du stator (sans dépasser 𝑰𝒏)

V V 2
RB = = 2 R1 RB = = R1
I I 3

54
8. Essaies de la machine asynchrone:
Essai à vide avec une machine désaccouplée:
On fait tourner le moteur à vide alimenté sous sa tension nominale 𝑼𝒏.
• À vide : la vitesse de rotation de l’arbre 𝜴 est très proche de la vitesse
de synchronisme 𝜴𝒔 et le glissement 𝒈 est pratiquement nul.

On mesure:
• La tension statorique nominale 𝑼𝒏;
• Le courant en ligne à vide 𝑰𝟎;
• La puissance active P0 = W1 + W2 et
réactive Q0 = 3 (W1 − W2 ) ;
Au synchronisme 𝜴 = 𝜴𝒔; 𝒈 = 𝟎 et 𝑹/𝒈 est
infinie, le schéma monophasé équivalent se
simplifie:
55
8. Essaies de la machine asynchrone:
Essai à vide :
Détermination de L𝒎:
Si on néglige la tension aux bornes de 𝑹𝟏:
𝑉n2 𝑉n2
𝑄10 =3 𝐿𝑚 =3 Avec : U n = 3Vn
𝐿𝑚 𝜔 𝑄10 𝜔
Détermination de 𝑹𝒇:
La détermination de 𝑹𝒇 nécessite la détermination des pertes fer au niveau du stator 𝑷𝒇𝒔 .

La détermination des pertes fer au niveau du stator s’effectue avec la détermination des
pertes mécanique 𝑷𝒑𝒎 , ces deux types de pertes sont appelées les pertes constantes ou les

pertes collectives : 𝑷𝒄𝒐𝒍𝒍 = 𝑷𝒇𝒔 + 𝑷𝒑𝒎 . Elles sont déterminées par l’essai à vide.
• Le bilan de puissance à vide donne :
𝑷𝒂_𝒗𝒊𝒅𝒆 = 𝑷𝒋𝒔_𝒗𝒊𝒅𝒆 + 𝑷𝒇𝒔_𝒗𝒊𝒅𝒆 + 𝑷𝒋𝒓 + 𝑷𝒇𝑹 + 𝑷𝒑𝒎 + 𝑷𝒖

𝟑
A vide : 𝑷𝒋𝒔_𝒗𝒊𝒅𝒆 = 𝑹𝒃 . 𝑰𝟐𝟎 , 𝒈 ≈ 𝟎 donc 𝑷𝒋𝒓 = 𝒈. 𝑷𝒕𝒓 = 𝟎
𝟐

𝑷𝒖 = 𝟎 , 𝑷𝒇𝑹 = 𝟎 car 𝒇𝒓 = 𝒈. 𝒇𝒔 ≈ 𝟎 56
8. Essaies de la machine asynchrone:
Essai à vide :
Détermination de 𝑹𝒇:
Donc :
𝑷𝒂_𝒗𝒊𝒅𝒆 = 𝑷𝒋𝒔_𝒗𝒊𝒅𝒆 + 𝑷𝒇𝒔_𝒗𝒊𝒅𝒆 + 𝑷𝒑𝒎

𝑷𝒄𝒐𝒍𝒍 = 𝑷𝒇𝒔_𝒗𝒊𝒅𝒆 + 𝑷𝒑𝒎 = 𝑷𝒂_𝒗𝒊𝒅𝒆 − 𝑷𝒋𝒔_𝒗𝒊𝒅𝒆

Les pertes fer sont proportionnelles à U2 et à la fréquence d’alimentation. Elles sont nulles
pour U=0. Si on alimente le moteur à vide sous tension nominal U, sa vitesse Ω varie peu,
on peut considérer dans ces conditions que 𝑷𝒇𝒆𝒓 dépend uniquement de la tension
d’alimentation.
Les pertes mécaniques 𝑷𝒑𝒎 dépendant de Ω, sont quasiment constantes (car Ω varie peu à
vide). On peut considérer que ce sont les mêmes en charge, puisque Ω diffère peu entre la
marche à vide et en charge (g faible).
Il est possible de séparer les pertes mécaniques des pertes fers statoriques par plusieurs
essais à vide sous diverses tensions. Pour chaque tension, il suffit de calculer les pertes
collectives, puis de tracer les pertes collectives en fonction de la tension d’alimentation au
carré

57
8. Essaies de la machine asynchrone:
Essai à vide avec une machine désaccouplée:
Détermination de 𝑹𝒇:
Donc :
𝑷𝒂_𝒗𝒊𝒅𝒆 = 𝑷𝒋𝒔_𝒗𝒊𝒅𝒆 + 𝑷𝒇𝒔_𝒗𝒊𝒅𝒆 + 𝑷𝒑𝒎

𝑷𝒄𝒐𝒍𝒍 = 𝑷𝒇𝒔_𝒗𝒊𝒅𝒆 + 𝑷𝒑𝒎 = 𝑷𝒂_𝒗𝒊𝒅𝒆 − 𝑷𝒋𝒔_𝒗𝒊𝒅𝒆

Les pertes fer sont proportionnelles à U2 et à la fréquence d’alimentation. Elles sont nulles
pour U=0. Si on alimente le moteur à vide sous tension nominal U, sa vitesse Ω varie peu,
on peut considérer dans ces conditions que 𝑷𝒇𝒆𝒓 dépend uniquement de la tension
d’alimentation.
Les pertes mécaniques 𝑷𝒑𝒎 dépendant de Ω, sont quasiment constantes (car Ω varie peu à
vide). On peut considérer que ce sont les mêmes en charge, puisque Ω diffère peu entre la
marche à vide et en charge (g faible).
Il est possible de séparer les pertes mécaniques des pertes fers statoriques par plusieurs
essais à vide sous diverses tensions. Pour chaque tension, il suffit de calculer les pertes
collectives, puis de tracer les pertes collectives en fonction de la tension d’alimentation au
carré.
𝑷𝒂_𝒗𝒊𝒅𝒆 − 𝑷𝒋𝒔_𝒗𝒊𝒅𝒆 = 𝒇 𝑼2
58
8. Essaies de la machine asynchrone:
Essai à vide :
Détermination de 𝑹𝒇:
Donc :

𝑷𝒂_𝒗𝒊𝒅𝒆 − 𝑷𝒋𝒔_𝒗𝒊𝒅𝒆 = 𝒇 𝑼2

Par extrapolation linéaire, on en déduit 𝑷𝒑𝒎 et 𝑷𝒇𝒔

Aux point de fonctionnement nominal, on néglige la chute de tension aux bornes de R1 .

Vn 2
Rf = 3
Pfer
59
8. Essaies de la machine asynchrone:
Essai en court-circuit à rotor bloqué:
Le rotor en court-circuit est bloqué par un frein. On alimente le moteur sous tension
réduite 𝑼𝒄𝒄 (10 à 20% environ de 𝑼𝒏) de telle sorte que le courant statorique appelé
𝑰𝒄𝒄 soit proche du courant nominal 𝑰𝒏.
On mesure :
• La tension efficace réduite entre phases 𝑼𝒄𝒄;
• L’intensité efficace du courant en ligne 𝑰𝒄𝒄;
• Les puissances active 𝑷𝒄𝒄 et réactive 𝑸𝒄𝒄;

60
8. Essaies de la machine asynchrone:
Essai en court-circuit à rotor bloqué:
• Sous tension réduite, les pertes fer dans 𝑹𝒇 sont négligeables puisqu'elles sont
proportionnelles au carrée de la tension d’alimentation(car Pfer = k.U2 ).
• Dans ces conditions, la tension aux bornes de la branche de magnétisation (𝑹𝒇,
𝑿𝒎) est faible, on peut négliger 𝑰𝟏𝟎 devant 𝑰𝟏𝒏;
• Le rotor étant bloqué 𝒈 = 𝟏, le schéma monophasé équivalent se simplifie:

• Cet essai permet de déterminer les valeurs de 𝑹 et 𝑿:

Pcc Qcc
R = 2 − R1 X=
3I n 3I n2 61
8. Essaies de la machine asynchrone:
Exemple de résultats des mesures:
Essai en continu:
Lorsque le moteur est couplé en étoile, on peut mesurer la résistance du stator, en
utilisant un montage volt-ampèremétrique: 𝑽 = 𝟑𝟎, 𝟓𝑽; 𝑰 = 𝟐, 𝟕𝟕𝑨
RB V
Donc : R1 = = = 5,5
2 2I
Essai à vide:
Résultats des mesures:
𝑼𝒏 = 𝟒𝟎𝟎𝑽 (tension sur 1 enroulement statorique : 𝑽 = 𝟐𝟑𝟎𝑽); 𝑰𝟎 = 𝟏, 𝟔𝟔𝑨
Po= 186W; Qo=1,14 Kvar,
• Les pertes Joule statoriques sont: PJs = 3R1 I 02 = 45, 46W
• Si on néglige les pertes mécaniques, les pertes dans le fer sont:

p fer = P0 − PJs = 140,54W


• Résistance 𝑹𝒇:
3Vn2
Rf = = 1129
Rf 62
8. Essaies de la machine asynchrone:
Exemple de résultats des mesures:
• Réactance magnétisante 𝑿𝒎:
3Vn2
Xm = = 139
Q0
Remarque:
Une machine asynchrone consomme toujours une puissance réactive 𝑸 > 𝟎.

Essai en court-circuit à rotor bloqué:


Les résultats de cet essai sont les suivants:
• 𝑰𝒄𝒄 = 𝟑, 𝟏𝟖𝑨 (montage étoile).
• 𝑼𝒄𝒄 = 𝟖𝟐𝑽 (tension aux bornes d’un enroulement: 𝑽𝒄𝒄 = 𝟒𝟕, 𝟑𝑽).
• Pcc=162w.
• Qcc=963w.
• Résistance 𝑹:
P
R = cc2 − R1 = 3,1
3I cc

• Réactance 𝑿:
Qcc
X= = 12, 6 63
3I cc2

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