Ai Machines Electriques ch2

Machines
Electriques
Chapitre
MACHINES
3
ASYNCHRONES
Prof. Mourad ZEGRARI

Plan
 Principe.
 Constitution.
 Modèle de la machine asynchrone.
 Caractéristiques en régime permanent.
 Démarrage et variation de la vitesse.
 Génératrice Asynchrone.
Machines
© M. ZEGRARI Asynchrones 2
Plan
A Principe
B Constitution
C Modèle de la machine asynchrone
D Caractéristiques électromécaniques
E
Démarrage et variation de la vitesse
F
Génératrice Asynchrone
Machines
Analyse fonctionnelle
La machine asynchrone (MAS) est un convertisseur électromécanique réversible. Le

plus souvent, cette conversion est utilisée dans le sens Moteur.
Energie Energie
Electrique Mécanique
Machine
Asynchrone
• Cuivre (Joule)
 Pertes • Fer
(magnétiques)
• Mécaniques
 Moteur Asynchrone : entraînements industriels, applications domestiques.
 Génératrice Asynchrone : Production de l’énergie électrique (éoliennes, mini-centrale
hydrauliques). Fonctionnement en frein (récupération de l’énergie).
Machines
Applications
Les MAS représentent plus de 80% des moteurs électriques utilisés en industrie :
 Grande simplicité de construction  prix relativement bas.

 Facilité d’utilisation et d’entretien  coût de maintenance réduit.
 Simplicité de démarrage. Commande aisée avec les convertisseurs de puissance.
 Grande robustesse mécanique.
Machines
Principe
1. Trois bobines fixes, décalées de 120° et alimentées par un système triphasé équilibré
de courants à la pulsation s. On dispose de (2p) pôles.
Phase C Phase A
2. Création d’une f.m.m. Fs
tournante à la vitesse :

s  s
p
Stator 
3. Création dans le rotor des courants
120°
induits à la même pulsation s.
4. Ces courants induits créent au rotor une Rotor

f.m.m. Fr tournante.
5. Production d’un couple de démarrage non nul : Phase B

 Le rotor tourne à la vitesse  < s.
Machines
Notion du glissement
Le rotor tourne à la vitesse  = (/p) légèrement inférieure à s.

On définit le glissement g du moteur qui s’exprime en % :
 s   s  
g 
s s
La pulsation des courants induits r au rotor devient :
r  s    g s
La vitesse du rotor peut s’écrire :
  1  g .  s
Fs tourne à s / stator.
Fr tourne à r / rotor  Fr tourne à (r + ) = s / stator.
Les deux f.m.m. tournent à la même vitesse  Création d’un couple constant.
Machines
Action des f.m.m. à l’arrêt
Arrêt à rotor ouvert :  = 0

 Stator alimenté à la pulsation s  f.m.m. Fs tourne à s Fs
 Enroulements du rotor ouverts et immobiles ( = 0).
 Tensions induites au rotor, pulsation s. Fr = 0
 Pas de courants rotoriques  f.m.m. Fr = 0
Couple nul  Transformateur triphasé.
Arrêt à rotor en court-circuit :  = 0 Fs

 Stator alimenté à la pulsation s  f.m.m. Fs tourne à s Fr
 Enroulements du rotor en court-circuit et immobiles ( = 0).
 Tension induites au rotor, pulsation s.
 Courants induits au rotor, pulsation s.  f.m.m. Fr tourne à s.
Couple nul  Transformateur en court-circuit.
Machines
Action des f.m.m. en rotation
Rotation à la vitesse :   s
 Stator alimenté à la pulsation s  f.m.m. Fs tourne à s Fs
 Enroulements du rotor en court-circuit tourne à  < s Fr

 Tensions induites au rotor, pulsation r = s - 
 Courants au rotor  f.m.m. Fr tourne à r > 0 / Rotor et (r+) = s / Stator
Couple moteur  Moteur Asynchrone.
Fs
Rotation à la vitesse :  > s
Fr
 Stator alimenté à la pulsation s  f.m.m. Fs tourne à s
 Enroulements du rotor entraînés à  > s
 Tensions induites au rotor, pulsation r = s - 
 Courants au rotor  f.m.m. Fr tourne à r < 0 / Rotor et (r+) = s / Stator
Couple résistant  Génératrice Asynchrone.
Machines
Plan
A Principe
B Constitution
E
F
Machines
Constitution de base
Comme toute machine électrique tournante,

la machine asynchrone comporte
essentiellement :
 Un Stator (partie fixe).
 Un Rotor (partie mobile).
 Des organes mécaniques
(fixation, protection, ventilation).
Machines
Stator
Partie fixe de la machine : elle comporte trois enroulements (bobines)

et possède 2p pôles. Le bobinage des enroulements est identique à
celui de la machine synchrone.
Plaque à bornes
Stator
bobiné
Patte de fixation
Machines
Rotor
Partie mobile de la machine : elle est constitué d’un ensemble de

conducteurs mis en court-circuit.
Rotor
En court-circuit Bobiné Massif

(à cage) (à bagues) (magnétique)
Les courants Les courants Rotor réalisé par un

induits circulent induits circulent circuit magnétique
dans des barres dans des massif, siège des
conductrices court- enroulements courants induits de
circuitées par deux bobinés sur le rotor Foucault.
anneaux. couplées en Étoile.
Machines
Rotor bobiné (à bagues)
Le rotor est un cylindre composé d’un empilement de tôles pressés.

Ces tôles sont munies d’encoches où sont logés des conducteurs
formant trois bobinages, accessibles par des bagues et des balais.
Plaque à
Enroulements bornes du rotor
du rotor
Balais
Rhéostat
Ce dispositif permet de
modifier les propriétés
électromécaniques de la
machine (Tem, g).
Bagues
Machines
Rotor bobiné (à bagues)
Balais
Rotor
Bobiné
Machines
Rotor à cage d’écureuil (en court-circuit)
Le rotor est constitué de barres conductrices, en cuivre ou en

aluminium, ces barres sont inclinées par rapport à l’axe de rotation.
Les extrémités de ces barres sont court-circuitées par deux anneaux de
même métal.
Anneaux de Barres conductrices siège

court-circuit. des courants induits
Machines
Rotor massif
Le rotor est constitué par un cylindre plein non laminé.

Les parties massives en fer constituent l’enroulement en court-circuit,
par l’effet des courants de Foucault, induits dans la masse métallique.
Rotor massif Courants

induits
Rotor massif
Machines
Plan
A Principe
B Constitution
E
F
Machines
Fonctionnement à rotor ouvert
La machine est équivalente à un transformateur triphasé :

Stator  Primaire
Rotor  Secondaire
Rs jXs m0 jXr
Is Rr
Impédance Impédance
Vs Es Rc jXm Ero Vro
du stator du rotor
(s) (ro = s)

Impédance
magnétisante
Er 0 n r
Rapport de transformation : m0  
Es n s
Machines
Fonctionnement à rotor en court-circuit
Le rotor est en court-circuit, sa pulsation devient :
s   s   r
r  s    g s Avec : g  
s s s
Rs jXs m jxr
Is Rr Ir
Io
Vs Es Rc jXm Er
(s) (r)
Er
Rapport de transformation : m  g m0
Es
Machines
Diagramme vectoriel des tensions
Stator : Convention Récepteur Rotor : Convention Générateur

Vs = Es + Rs Is + jXs Is Er = Rr Is + jxr Ir
s r
Vs Er
φs jXs Is φr
Es
Ir jxr Ir
Is Rs Is
Rr Ir

Diagramme tournant à s Diagramme tournant à r
Machines
Schéma monophasé équivalent
On ramène toutes les grandeurs à la même pulsation s :

Courant magnétisant
non négligeable
Rs jXs m Rr / g jXr
Is Ir
Iso
Vs Es Rc jXm Ero
(s) (s)
Équation des f.m.m. : F = Fs – Fr
Équation des courants : ns Iso = ns Is – nr Ir
Machines
Schéma monophasé ramené au primaire
Par la suite, on peut ramener tous les éléments au primaire, en effectuant les règles de
transformation :
Zs Z’r
Rs jXs jX’r
Is I’r R’r / g
Io
Vs Es Rc jXm
Zm
Les règles de transformation sont : R’r = (Rr / m²) ; X’r = (Xr / m²) ; I’r = m Ir
 Z . Z' 
L’impédance totale vue du stator : Z T  Z s  Z m // Z'r   Z s   m r 
 Z m  Z'r 
Machines
Essai à vide (g = 0)
g = 0  Courant rotorique nul : Ir = 0

MAS à bagues : essai réalisé à rotor ouvert  Ir = 0.
MAS à cage : essai sans charge mécanique    s et g0  0.
Rs jXs
Iso
Vso
Vso Eso Rc jXm φo Eso jXs Iso

Rs Iso
Iso
Toute la puissance consommée par a MAS est dissipée dans les impédances Zs et Zm.
3 E o2 3 Vso2 3 E o2 3 Vso2
Bilan des puissances : Po  3 R s I so 
2
 Qo  3 X s I 
2
so

Rc Rc Xm Xm
Zs négligée  Vso  Eso
Machines
Essai à rotor bloqué (g = 1)
 = 0  g = 1  Rotor immobilisé et en court-circuit.

MAS  Transformateur triphasé en court-circuit.
Stator alimenté sous une tension réduite
Rs jXs jX’r
Iscc I’rcc R’r
Zs Z’r
g = 1  Z’r minimale.
Vscc Escc Rc jXm
Zm Soit : (Zm // Z’r)  Z’r
faible
Toute la puissance consommée par a MAS est dissipée dans les impédances Zs et Zr.
Bilan des puissances : Pcc  3 R set R'r I scc

2
Qcc  3 X s  X'r I scc
2
Machines
Détermination des paramètres
1. À partir de la mesure en courant continu ou “à chaud “ :

On détermine la résistance d’un enroulement du stator R s.
On détermine la résistance d’un enroulement du rotor R r (cas du MAS à bagues).
2. À partir de l’essai en court-circuit :

Q P
XX
'  cc
; R
'r cc
2
Rs
s r
3
I 2
scc
3Iscc
En général, on suppose que : X’r = Xs
3. À partir de l’essai à vide :
E 3
V2
E 3
V2
R
c
so
 so ; X
m so  so
I
socos
o Po I
sosin
o Qo
Machines
Plan
A Principe
B Constitution
E
F
Machines
Écoulement des puissances
Puissance Puissance Puissance Puissance

Électrique Pe Transmise Ptr Électromagnétique Pem Mécanique Pm
Tem Tem Tu
Alimentation Charge
Stator Rotor Arbre Mécanique
Électrique
s  
Pertes totales Pertes totales Pertes

au stator au rotor Mécaniques
ps = pjs + pfs pr = pjr + pfr pméc
Moteur
Asynchrone
Machines
Bilan des puissances
Puissance
Électrique
Pe = 3 VsIs cos Pe = pjs + pfs + Ptr

Ptr = pjr + pfr + Pem
Puissance
Pertes Joules Pertes Fer
au stator au stator
éléctrmagnétique
Transmise au rotor
Pem = pméc + Pm
pjs pfs Ptr = Tem.s
Pertes Joules Pertes Fer Puissance

au rotor au rotor Électromécanique
pjr pfr Pem = Tem.
Pertes Puissance
pméc Pm = Tu.
Mécaniques Mécanique utile
Machines
Dissipation des différentes puissances
À partir du schéma monophasé équivalent ramené au primaire :
Rs jXs jX’r
Is I’r R’r / g
Io
Vs Es Rc jXm
 La résistance Rs représente les pertes Joules au stator p js.

 La résistance Rc représente les pertes dans le fer au stator p fs.
 La résistance fictive (R’r/g) correspond à la puissance transmise P tr .
 La résistance R’r représente les pertes Joules au rotor pjr
Machines
Estimation des puissances
 Les pertes magnétiques (fer) sont proportionnelles à la fréquence.

Au niveau du rotor, la fréquence est : fr = g fs <<
p fr  0
 La puissance transmise Ptr est convertie dans la "résistance" (R’r/g) :
 R' 
Ptr  3  r  I'r2
 g 
 Les pertes cuivre au rotor s’écrivent alors :
p jr  3 R'r I'r2  g Ptr
 La puissance électromagnétique devient :
Pem  Ptr 1  g  
1  g  p
Jr
g
Machines
Calcul du couple électromagnétique
La puissance électromagnétique développée par la machine s’écrit :
Pem  Tem . 
Pem  Ptr 1  g  
1  g  p 
1  g  3 R' I' 2
jr r r
g g
Avec :
s
   s 1  g  
1  g 
p
Le couple électromagnétique s’écrit alors :
Pem 3 p R'r 2
Tem     I'r
 s g
Machines
Schéma équivalent en "T"
Pour calculer le courant I’r, on utilise le schéma en T de la machine :
Zs A I’r Z’r B Zt A I’r Z’r B

Is
Iso Modèle de
Zm
Vs Vt
Thévenin
V tt V
Le courant I’r s’écrit alors : I'r  
Z t  Z'r  R t  R 'r   j  X t  X'r 
Avec : Zm Zm  Zs
Vt   V set K t  V s Z t  Z s // Z m 
Zm  Zs Zm  Zs
Machines
Schéma équivalent en " L"
L’impédance magnétisante (Rc, Xm) est placée à l’entrée :
Rs jXs jX’r
Is I’r R’r / g
Iso
Vs Rc jXm
Rs : représente les pertes Joules au stator : pjs = 3 Rs Is²

R’r : représente les pertes Joules au rotor : pjr = 3 R’r I’r²
(R’r /g) : représente la puissance transmise du stator au rotor : Ptr = 3 (R’r/g) I’r²
Machines
Expression du courant rotorique
Le schéma simplifié en L permet de calculer directement le courant rotorique ramené au

primaire I’r :
Rs jXs jX’r
Is I’r R’r / g
Iso
Vs Rc jXm
La valeur efficace du courant I’r est :
Vs Vs
I'r  

2 2 XT = Xs + X’r : réactance
R 'r   R 'r 
   X s  X'r    XT 
2 2
R
 s  R
 s  de fuite totale.
 g   g 
Machines
Caractéristique mécanique Tem()
Exprimons le couple Tem en fonction de la vitesse de rotation  :
3p 2 R 'r g
Tem  Vs 2
s  R 'r 
  XT 
2
 Rs 
 g 

Tem
Caractéristique mécanique :
 Démarrage :  = 0  g = 1  Tem = Td Tmax
La machine absorbe Ped = Td s

Td
 Pour  voisin de s, g est faible : Zone d’utilisation
(Linéaire)
Tem = K. où : K < 0
Vitesse à vide
 A vide :  =  s  g = 0  Tem = 0

s
Machines
Valeurs critiques
 Couple de démarrage Td :
3p 2 R 'r Td : dépend de la résistance

Td  Vs
 R s  R 'r    X T 
2 2
s R’r du rotor.
 Couple électromagnétique maximal Temax :
3p Vs2 1 Temax : inversement proportionnel

Te max  . .
s 2 R s  R s2  X T2 à XT et indépendant de R’r.
 Ce couple est maximal pour une valeur particulière appelée glissement critique gc :
R 'r
gc  2 2
gc : proportionnel à la résistance
R X
s T R’r du rotor.
Machines
Caractéristique électromécanique Is()
Le courant statorique Is s’écrit : Is = Iso + I’r

0 Vs
Vs ’r
Où : I'r  2
s
 R 'r 
 
2
R
 s    X T Is0 I’r
 g 
Is
Caractéristique Is () : Is
 Démarrage :  = 0  g = 1  Is = Id Id
Courant Id élevé : (Id/In) = 5 à 7
Limiter le courant de démarrage.
 A vide :  =  s  g = 0  Is = Is0 Is0 Curant à vide
Courant à vide magnétisant

Non négligeable (50% In) à cause de l’entrefer. 
s
Machines
Évolution du facteur de puissance Fp()
L’impédance totale équivalente de la machine est tel que :

ZT = Zs + (Zm // Z’r)
Le facteur de puissance est donné par :
cos   cosargZ m g 
cos
Caractéristique cos () : 1 cosmax
 A vide : Magnétisation du MAS
Courant Iso magnétisant.
cos0 très faible
 Régime nominal : cos0
cos amélioré.
Puissance réactive élevée (pas d’excitation). 
n s
Machines
Mise en évidence de la puissance Pem
La puissance transmise Ptr dans l’entrefer peut se décomposer en :

 Une puissance pjr perdue par effet Joule dans les enroulements du rotor.
 Une puissance électromagnétique Pem développée sur l’arbre de la machine.
Puissance
Pertes Joule
transmise
au rotor Puissance
électromagnétique
jX’r jX’r
I’r R’r / g I’r R’r
Ptr pjr
E’r E’r Pem 1  g
R' r
g
Machines
Visualisation des puissances
La puissance transmise est : Ptr = Pem + pjr Ptr = Tem.s
Avec : Ptr = Tem. s

Pem = Tem. pjr = Tem.r Pem = Tem.
Tem
Tmax Point de
fonctionnement
Puissance
Td transmise Ptr
Tr
Pem pjr

 s
g
1 0
Machines
Estimation du rendement
Dans les machines de forte puissance, il est possible de négliger l’ensemble des pertes
au stator ainsi que les pertes mécaniques :
Pa = Pe = Ptr + (pjs + pfs)  Ptr
Pu = Pm = Pem – pméc  Pem
Or : Pem = Ptr (1 – g)
L’expression approchée du rendement s’écrit :
Pu Pem
   1  g 
Pa Ptr
 Plus le glissement est élevé, plus le rendement de la machine est faible.
Machines
Plan
A Principe
B Constitution
E Démarrage et variation de la vitesse
F
Machines
Modes de démarrage
 Démarrage Direct.
 Démarrage sous tension réduite :
 Démarrage Étoile-Triangle : Te et Id sont divisés par 3.

 Utilisation d’un autotransformateur.
 Démarrage par gradateur.
 Utilisation d’un démarreur électronique.
 Démarrage Statorique (insertion d’impédances au stator).
 Démarrage Rotorique (insertion d’impédances au rotor dans le cas d’un moteur

asynchrone à rotor bobiné).
 Démarrage à l’aide d’un variateur de vitesse.
Machines
Démarrage Direct
Le couple de démarrage s’écrit :
3p 2 3p Vs2
Td  R 'r Isd  R 'r
 R s  R 'r    X T 
2 2
s s
Avantages :
 Simple et économique.
 Couple de démarrage important.
Inconvénients :
 Appel de courant au démarrage pouvant perturber la marche d’autres appareils
connectés sur le même réseau.
 A-coups mécaniques lors des démarrages, inacceptables pour la machine ou pour le
confort et la sécurité des usagers.
 Impossibilité de contrôler l’accélération et la décélération.
Machines
Démarrage Direct : Câblage
L1 L2 L3 Circuit de Circuit de
Puissance Commande
Q : Sectionneur
Transformateur Q
KM : Contacteur RT
AT
RT : Relais Thermique
MA KM
MAS
KM
Machines
Inversion du sens de marche
L1 L2 L3
Circuit de 24 V Circuit de
Puissance Commande
Q Q
RT
KM-AV KM-AR AT
MAV KM-AV MAR KM-AR
RT
KM-AR KM-AV
MAS
KM-AV KM-AR
Machines
Raccordement du MAS
La plaque à bornes du moteur asynchrone permet de raccorder les enroulements du

stator à l’aide de six bornes repérées : (U1,V1,W1) et (U2,V2,W2)
U1 V1 W1
U2 V2 W2
Plaque à bornes d’une

machine asynchrone
Le positionnement de trois barrettes de cuivre permet d’alimenter le moteur sous deux

tensions différentes.
Machines
Couplage des enroulements
L1 L2 L3 L1 L2 L3
U1 V1 W1 Le couplage des enroulements U1 V1 W1

du moteur est effectué en
fonction de la tension de
réseau d’alimentation.
U2 V2 W2 U2 V2 W2
Couplage Etoile (Y) Couplage Triangle ()
Réseau d’alimentation
Plaque Moteur
127/220 V 220/380 V 380/660 V
127/220 V Étoile
220/380 V Triangle Étoile
380/660 V Sous-alimenté Triangle Étoile
Machines
Démarrage Etoile-Triangle
L1 L2 L3
Q Phases de fonctionnement
 Phase 1 : Démarrage
KML
Fermeture du contacteur de ligne
KML et couplage en Etoile (KMY).
RT
Le moteur est alimenté sous une
tension réduite.
U1 V1
 Phase 2 : Fonctionnement nominal
W1
Ouverture du contacteur KMY et
MAS KMD
passage au couplage triangle
Couplage Triangle (KMD).
U2 V2 W2 Le moteur est à présent alimenté
sous sa tension nominale.
KMY :
Couplage Etoile
Machines
Démarrage par auto-tansformateur
L1 L2 L3
KML Fermeture du contacteur de ligne
KML et de KMA. Contacteur KMB
RT est ouvert.
 Phase 2 : Régime intermédiaire
Ouverture du contacteur KMA. Le
KMB AT courant passe par une partie des
enroulements.
 Phase 3 : Régime nominal
Fermeture du contacteur KM-B.
U V W
Autotransformateur court-circuité.
N.B. : Le contacteur KM-A doit être
KMA MAS
maintenu ouvert.
Machines
Démarrage Électronique
L1 L2 L3
Q Fonctionnement
 Variation de la valeur efficace de la
KML tension Vs par réglage de l’angle de
retard à l’amorçage des thyristors.
RT  Intégration des fonctions de
protections et de contrôle avancées
(exemple : Démarreur SMC-3).
Gradateur
U V W
MAS
Machines
Démarrage Statorique
L1 L2 L3
Fermeture du contacteur : passage
KML
par la totalité de l’impédance Z.
 Courant de démarrage Id réduit.
RT
 Phase 2 : Temps intermédiaire
Fermeture du contacteur KM1.
Passage par une partie de Z.
Z KM2  Courant intermédiaire Id2.
KM1
impédance Z court-circuitée.
 Courant nominal In.
MAS
Machines
Démarrage Rotorique
L1 L2 L3
Fermeture du contacteur KML.
KML
Courant du rotor limité par toute la
résistance du Rhéostat.
RT
 Phase 2 : Temps intermédiaire
Passage par une partie de R.
 Courant intermédiaire Id2.
MAS
Rhéostat court-circuité.
Rhéostat
 Courant nominal In.
KM2
KM1
Machines
Variation de la vitesse
Hypothèses de calcul :
 Résistance du stator Rs négligée
 Réactance totale : XT = Xs + X’r = LT s
Équations simplifiés :
Es V 3p V2
3p 
2
R'r
  s
; T  s
g 
  ; max
s
s
e
max
s 2
XT 2 L
T
XT
Variation de la vitesse par modification de la caractéristique du couple T em().
Paramètres de variation de la vitesse :
 Nombre de paires de pôles : p
 Tension d'alimentation : Vs
 Résistance rotorique : Rr
 Fréquence d'alimentation : fs
Machines
Action sur le nombre de pôles
Moteur DAHLANDER
Ce moteur est réalisé avec une conception particulière de l'enroulement statorique. Cette
conception permet, grâce à des connexions extérieures, de varier le nombre de paires de
pôles (p) de la machine, et par conséquent la vitesse de rotation.
On se limite en général à deux vitesses :

PV : Petite Vitesse.
GV : Grande Vitesse.
Moteur 2 vitesses
DAHLANDER
Machines
Action sur la tension statorique Vs
Solution réalisée par un autotransformateur ou un gradateur de tension.

V 3p  2 R'r
Tem Tem
 s ; Te max   ; gmax
s 2 LT XT
Tr = k ² V1
V1 = 100 %
V2 Tr = k 
V2 = 85 % MAS à V3 MAS à
V3 = 65 % cage. V4
bagues.
 
min min  max
max s s
 Le couple maximal Temax est atténué  Faible couple de démarrage.

 Charges Tr = k.n avec service continu : Pompes, Centrifugeuses, Ventilateurs.
 L’augmentation du glissement entraîne une diminution du rendement :  = (1 – g)
 Le glissement gmax se conserve puisqu'il est indépendant de la tension V s.
Machines
Variation par gradateur de tension
Ce dispositif permet de contrôler la valeur efficace de la tension V s par modification de

l’angle de retard  à l’amorçage des thyristors, montés tête-bêche dans chaque phase du
moteur.
Gradateur
iA
U
A

V
B MAS t

W
C
Procédé simple à mettre en œuvre, mais qui altère considérablement le rendement.
Machines
Altération du rendement
Les pertes dues aux harmoniques et la modification du glissement sont les causes d'une
dégradation du rendement de la machine.
Rendement %
 : Angle de retard
des thyristors.
Onde pleine
75
 = 30°
 = 90°
50
 = 120°
25
P1 / P n
0.25 0.50 0.75 1
La variation du rendement est représentée en fonction de la puissance statorique

rapportée à sa valeur nominale.
Machines
Action sur la résistance rotorique
Solution applicable uniquement aux moteurs à rotor bobiné.

Tem
Tmax
Rr2 Rr1 Rr0

V 3p  2 R'r
Tr  s ; Te max   ; gmax
s 2 LT XT

s
 Le couple maximal Temax reste constant. On obtient Td importants tout en diminuant Id.
 Charges à couple constant Tr = k : Engins de levage, Treuil.
 L’augmentation du glissement entraîne une diminution du rendement.
 Le glissement gmax augmente avec R’r. Le rendement est diminué.
Machines
Cascade hyposynchrone
L’énergie prélevée du rotor est renvoyée vers le réseau par un redreseur-onduleur.
Réseau
d'alimentation
Vs
Le glissement s’écrit :
MAS triphasé Transformateur
m MAS
à rotor bobiné
g cos  (m)
n r / n s  Vr
Redresseur Filtre Onduleur
Vdc V'dc
Commande 
 Niveaux de rendements élevés pouvant dépasser les 90%.
des thyristors
 Possibilité d’obtenir un freinage par récupération.
 Système efficace pour des réglages dans une gamme de vitesses restreintes.
Machines
Action sur la fréquence d’alimentation
On varie la vitesse s du champ tournant par action sur la fréquence fs de la source Vs :
Tem
Tmax
V 3p  2 R'r
fs  s ; Te max   ; gmax
s 2 LT XT
Tr

s
 Le couple maximal Temax reste inchangé.

 Le glissement reste pratiquement constant, le rendement est conservé.
Machines
Commande V/f
Objectif : Éviter la saturation du circuit magnétique et limiter le courant à vide Is0.

Procédure : Maintenir le flux constant en ajustant la fréquence fs avec la tension Vs :
Usage général : Bon rendement et bon couple même a basses vitesses.
Vs
Redresseur Filtre Onduleur à transistors
Tension instantanée
V
  s : cons tan t
s t
A
Tension moyenne
B MAS Is
C
Courant moteur
Convertisseur indirect de fréquence : Tension et courant fournis par

 Redresseur triphasé à diodes. l’onduleur à Modulation de
 Onduleur à transistors IGBT. Largeur d’Impulsions (MLI).
Machines
Variateur de vitesse industriel

 Démarrage et arrêt : réglage de l'accélération et de
Démarrage Arrêt la décélération au moyen d’un profil de vitesse.
 Variation et régulation de la vitesse : certains
variateurs sont munis d'un régulateur de vitesse
t
avec une boucle de retour.
td ta
 Inversion du sens de rotation : cette fonction est
souvent réalisée par inversion de la consigne à
l’entrée du variateur.
 Freinage : réalisé par injection du courant continu
dans le moteur avec un fonctionnement réversible de
l’étage de puissance.
 Protections intégrées : contre les courts-circuits, les
surtensions et les chutes de tension, les
Variateur de vitesse pour MAS déséquilibres et la marche en monophasé.
(type ATV58H – Télémécanique)
Machines
Classes des MAS : Norme NEMA
C’est une classification des moteurs asynchrones

à cage afin d’adapter leurs caractéristiques
nominales aux charges mécaniques usuelles.
Pour un moteur asynchrone, le rapport (Td/Tn) est
proportionnel à Rr alors que le rapport (Id/In) lui est
inversement proportionnel.
 Couple de démarrage :
3p 2 3p Vs2
Td  R 'r I sd  R 'r
 R 'r   X T 2
2
s s
 Glissement maximal correspondant :

R' r
g max 
XT Caractéristiques normalisées des classes
NEMA des moteurs asynchrones.
Machines
MAS à cage de faible résistance : NEMA Classe A
Classe A : Moteur à simple cage à Faible résistance du rotor.

 Glissement nominal faible.
 Bon rendement.
 Faible couple de démarrage.
 Fort courant de démarrage.
Tem
Tr = k ²
Td

s
Utilisation : Charges à couple résistant faible au démarrage (Pompes, Ventilateurs).
Machines
MAS à cage de forte résistance : NEMA Classe D
Classe D : Moteur à simple cage à Forte résistance du rotor.

 Glissement nominal important.
 Rendement médiocre.
 Fort couple de démarrage.
 Courant de démarrage limité.
Tem
Td
Tr = k 

s
Utilisation : Charges à Trd élevé (engins de levage) ou à démarrages fréquents avec
des à-coups de charges importants (presses, poinçonneuses).
Machines
MAS à double cage : NEMA Classe C
Classe C : Moteur à double cage.

 Cage externe : barres "minces" de faible section : Rr grande, Xr faible.
 Cage interne : barres “ épaisses" de grand section : Rr faible, Xr grande.
Tem
 Démarrage  D :
Fréquence fr élevée  Xr >> Rr
Ir circule dans la cage extérieure.
 Vitesse nominale  A :
Cage externe
Fréquence fr faible  Xr << Rr
Ir circule dans la cage intérieure.
Cage interne

s
Caractéristiques : Compromis des avantages des moteurs de classes A et D.
Machines
MAS à encoches profondes : NEMA Classe B
Classe B : Moteur à encoches profondes.

 Cage avec des barres de section trapézoïdale.
 La section de la barre augmente avec la profondeur de l’encoche du rotor.
Tem
Répartition du courant Répartition du courant

dans une barre à 50 Hz dans une barre à la
(démarrage) vitesse nominale.

n
Caractéristiques : Compromis entre classes A et D avec une construction simple.
Machines
Classes des MAS : Synthèse
Tableau des caractéristiques normalisées des classes NEMA des moteurs asynchrones :
Couple de Couple Couple de Courant de Glissement

démarrage nomnial décrochage démarrage nominal
Classe Starting Torque Basse vitesse Breakdown Locked Rotor
NEMA Pull-Up Torque Torque Current
Td/Tn (%) Tmin/Tn (%) TdmaxTn (%) Id/In (%) g (%)
A 70 - 275 65 - 190 175 - 300 ---- 0.5 - 5
B 70 - 275 65 - 190 175 - 300 600 - 800 0.5 – 5
C 200 - 285 140 - 195 190 - 225 600 – 800 1-5
D 275 ---- 275 600 - 800 >5
Machines
Plan
A Principe
B Constitution
E Démarrage et variation de la vitesse
F
Machines
Principe
Si la MAS est entraînée à  > s  Glissement g < 0
Couple et puissance active < 0  Fonctionnement en Génératrice Asynchrone.
Démarrage
 Habituellement assuré par la machine d'entraînement.
 Utilisation momentanée en moteurs pour amorcer le lancement du groupe générateur.
Magnétisation
La MAS ne possède pas d’excitation  la puissance réactive nécessaire à sa
magnétisation peut être fournie :
 Soit par le réseau : la machine est couplée en parallèle.
 Soit par une batterie de condensateurs dans le cas d'une utilisation isolée.
Machines
Génératrice Éolienne
Coupe détaillée
Éolienne isolée d’une éolienne
Parc éolien
couplé au réseau
électrique
Machines
Mini-centrale Hydraulique
La machine est entraînée à l'aide d'une turbine hydraulique à la vitesse  > s.
 Le glissement change de signe en même temps que la puissance active électrique :
Réseau
électrique
Turbine
MAS
Turbine hydraulique Génératrice asynchrone
Machines
Génératrice Asynchrone : Caractéristique
 > s  g < 0  Fonctionnement en Génératrice Asynchrone.

Tem
Tem() MAS
Réseau
électrique
Turbine
Moteur : 1 > g > 0 g < 0 : Génératrice
MAS
s

T() Turbine
Point de
fonctionnement stable.
Machines
Génératrice Asynchrone : Bilan des puissances
g < 0  Tem < 0 : les courants induits créent un couple résistant.

 On dispose sur le rotor d’une puissance électromagnétique : P em = Tem . < 0
 Une partie est une puissance transmise au stator : P tr = Tem.s < 0
 L’autre partie est perdue par effet Joule dans le rotor : p jr = Tem.r > 0
Tem Pem = Tem.
s éq

Ptr pjr
Tem pjr = Tem.r Ptr = Tem.s
T() Turbine
Pem
Tem() MAS
Machines
Fonctionnement en Frein
Si la machine entraînée est réversible  Freinage par inversion du sens de rotation.

Inversion par croisement de deux phases  Passage du quadrant Q1 au quadrant Q4.
Réseau
Tem électrique
Charge MAS
Tem(+ ) Mécanique
Tr() Charge
Q2 Q1
- s éq

- éq s
Q3 Q4
Tem(– )
Machines
Fonctionnement en Frein : Bilan des puissances
 La MAS reçoit au stator une puissance P tr fournie par le réseau : Ptr = Tem .s > 0
 La puissance mécanique de freinage est : P em = Tem. < 0
 La somme de ces puissances est dissipée par effet Joule : p jr = Tem.r > 0
Tem
Ptr = Tem.s Pem = Tem.
Tem()
pjr = Tem.r
Pem Ptr

- s
pjr
Machines
MAS Monophasé : Champ tournant
Un bobinage monophasé de n spires, parcouru par un courant sinusoïdal d’amplitude Im

et de pulsation s, crée une f.m.m. F de direction fixe et d’amplitude variant avec s :
i(t) = Im cos(st)  F(t) = nIm cos(st) = Fm cos(st)
Fd sd
S F N F
si
Fi
La f.m.m. F peut être décomposée : f.m.m. directe F d et f.m.m. inverse Fi :

Fm js t  js t
Ft   Fm coss t   e  e   Fd t   Fi t 
2
Les f.m.m. Fd et Fi ont des amplitudes constantes et tournent respectivement à s et -s.
Machines
MAS Monophasé : Couple électromagnétique
F : superposition de deux f.m.m. tournantes Fd et Fi.

Tem
Tem = Temd (à s) + Tem (à - s)
Temd
Tdd
Tem
- s

s
Tdi
Temi
 Couple de démarrage nul  lancement à la main pour le démarrage. :

 Couple résultant Tem nul pour une vitesse légèrement inférieure à s.
Machines
MAS Monophasé : Couple électromagnétique
jX
Les pulsations relatives s’écrivent : Is R/g
rd = g.s
ri = - s -  = - (s + (1 – g).s) = - (2 – g) s Vsd jXm/2
Le couple Tem résultant s’écrit :

Vs jX
R / (2– g)
 RT 
 Vsi .
2

Tem 
p R'r 
 
Vsd2

2  g   Vsi jXm/2
s g  
2
 
2 
R
 T   XT R
 
2
 T
  X T 
2
  g   2  g   
 Courant au rotor Ir  superposition de deux courants de fréquences rd et ri.

 Pertes magnétiques dans le rotor pfr non négligeables (fri élevée).
 Couple et puissance fluctuante avec une forte ondulations à 2 fs  moteurs plus
bruyants que les moteurs monophasés.
Machines
MAS Monophasé à Condensateur
Ajouter un enroulement auxiliaire, décalé de 90° par rapport à l’enroulement principal, et

parcouru par un courant déphasé de /2 par la mise en série d’un condensateur.
Condensateur de Relais
démarrage centrifuge
Source
monophasée
Phase
auxiliaire
Phase
principale MAS monophasé
à Condensateur
 P< qq kW : Condensateur électrochimique de forte valeur (50 µF pour moteur 600 W).
Après le démarrage : déconnexion automatique par relais centrifuge placé sur l’arbre.
 Petite puissance (100 à 300 W) : Condensateur de faible valeur branché en permanence.
Machines
MAS Monophasé à “phase résistive"
Enroulement auxiliaire de forte résistance (par modification de la section du fil), parcouru

par un courant déphasé (environ 30°) par rapport au courant principal.
Relais
centrifuge
Source
monophasée
Phase
auxiliaire
Phase
principale MAS monophasé
à forte résistance
 Enroulement auxiliaire déconnecté après le démarrage par relais centrifuge afin d’éviter
l’échauffement excessif de la machine.
 Utilisation pour des puissances réduites (inférieures à 100 W).
Machines
MAS Monophasé à pôles “cachés"
Enroulement auxiliaire en court-circuit, déphasé par rapport à l’enroulement principal d’un

angle légèrement inférieur à 90°.
Pôles cachés
Rotor
Stator
Circuit MAS monophasé à pôles cachés

magnétique “shaded poles"
 Les courants induits déphasés créent une f.m.m. tournante.

 Utilisation : moteurs de faible puissance (ventilateurs) dont le rendement n’est pas un
critère essentiel.
Machines

Ai Machines Electriques ch2

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Machines

Prof. Mourad ZEGRARI

C Modèle de la machine asynchrone

La machine asynchrone (MAS) est un convertisseur électromécanique réversible. Le

 Grande simplicité de construction  prix relativement bas.

4. Ces courants induits créent au rotor une Rotor

5. Production d’un couple de démarrage non nul : Phase B

Le rotor tourne à la vitesse  = (/p) légèrement inférieure à s.

Arrêt à rotor ouvert :  = 0

Arrêt à rotor en court-circuit :  = 0 Fs

 Enroulements du rotor en court-circuit tourne à  < s Fr

C Modèle de la machine asynchrone

Comme toute machine électrique tournante,

Partie fixe de la machine : elle comporte trois enroulements (bobines)

Partie mobile de la machine : elle est constitué d’un ensemble de

En court-circuit Bobiné Massif

Les courants Les courants Rotor réalisé par un

Le rotor est un cylindre composé d’un empilement de tôles pressés.

Le rotor est constitué de barres conductrices, en cuivre ou en

Anneaux de Barres conductrices siège

Le rotor est constitué par un cylindre plein non laminé.

Rotor massif Courants

C Modèle de la machine asynchrone

La machine est équivalente à un transformateur triphasé :

(s) (ro = s)

Le rotor est en court-circuit, sa pulsation devient :

Stator : Convention Récepteur Rotor : Convention Générateur

On ramène toutes les grandeurs à la même pulsation s :

Équation des f.m.m. : F = Fs – Fr

Équation des courants : ns Iso = ns Is – nr Ir

g = 0  Courant rotorique nul : Ir = 0

Vso Eso Rc jXm φo Eso jXs Iso

 = 0  g = 1  Rotor immobilisé et en court-circuit.

Bilan des puissances : Pcc  3 R set R'r I scc

1. À partir de la mesure en courant continu ou “à chaud “ :

2. À partir de l’essai en court-circuit :

3. À partir de l’essai à vide :

C Modèle de la machine asynchrone

Puissance Puissance Puissance Puissance

Pertes totales Pertes totales Pertes

Pe = 3 VsIs cos Pe = pjs + pfs + Ptr

Pertes Joules Pertes Fer Puissance

À partir du schéma monophasé équivalent ramené au primaire :

 La résistance Rs représente les pertes Joules au stator p js.

 Les pertes magnétiques (fer) sont proportionnelles à la fréquence.

 La puissance électromagnétique devient :

La puissance électromagnétique développée par la machine s’écrit :

Pour calculer le courant I’r, on utilise le schéma en T de la machine :

Zs A I’r Z’r B Zt A I’r Z’r B

L’impédance magnétisante (Rc, Xm) est placée à l’entrée :

Rs : représente les pertes Joules au stator : pjs = 3 Rs Is²

Le schéma simplifié en L permet de calculer directement le courant rotorique ramené au

La valeur efficace du courant I’r est :

Exprimons le couple Tem en fonction de la vitesse de rotation  :

La machine absorbe Ped = Td s

3p 2 R 'r Td : dépend de la résistance

 Couple électromagnétique maximal Temax :

3p Vs2 1 Temax : inversement proportionnel

Le courant statorique Is s’écrit : Is = Iso + I’r

Courant à vide magnétisant

L’impédance totale équivalente de la machine est tel que :

cos   cosargZ m g 

La puissance transmise Ptr dans l’entrefer peut se décomposer en :