Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1. Le canal radiomobile
2. Les modulations différentielles de phase
3. Les modulations multiporteuses
4. CCE dans l’espace des signaux : les
modulations codées en treillis
2/67
1. Le canal radiomobile
Propagation multitrajets :
diffraction
C
LOS
scattering A
B
Transmitter Receiver
reflection
COST 207 Typical Urban channel impulse response
0.5 COST 207 Typical Urban channel frequency response
5
0.4
0
0.3
Amplitude
FT
Amplitude
-5
0.2
0.1 -10
0
0 1 2 3 4 5 6 -15
-2 -1 0 1 2
Time (s) -6
x 10 Frequency (Hz) 6
x 10
3/67
Distorsion du spectre du signal transmis
1. Le canal radiomobile
Effet Doppler :
fn = fmax.cos(n)
Direction d’arrivée
de la nième onde
incidente.
v n
f max f0
c0 x
Direction du mouvement
4/67
1. Le canal radiomobile
Analyse :
On transmet :
s(t ) u (t )e j 2f ct x(t ) cos 2f c t y (t ) sin 2f c t
Le signal reçu est :
N j 2f c t n ( t ) Dn
r (t ) n (t )u (t n (t ))e
n 0
Avec N = nombre de trajets, et pour chaque
trajet, sa longueur rn(t) et le retard
correspondant n(t) = rn(t)/c, le déphasage dû à
l’effet Doppler Dn et l’amplitude n(t).
5/67
1. Le canal radiomobile
Analyse (suite) :
On peut simplifier r(t) en posant :
n (t ) 2f c n (t ) Dn
N
r (t ) n (t )e j n ( t )
u (t n (t )) ej 2f c t
n0
Essayons de faire apparaître la RI du canal :
r (t ) h( , t )u (t )d e j 2f t
c
N
h( , t ) n (t )e j n ( t )
( n (t ))
n 0
6/67
1. Le canal radiomobile
Deux paramètres peuvent varier : et t
h(t, ) ne dépend pas de t :
N
h( , t ) h( ) n e jn ( n )
n 0
canal invariant dans le temps.
Le canal est d’autant plus sélectif que max est grand.
8/67
1. Le canal radiomobile
Sélectivité en fréquence = IES :
12/67
1. Le canal radiomobile
Signal transmis Retard de propagation
s (t ) u (t )e j 2f 0t (t )
R (t ) R0 vr (t )
c c La fréquence de la
porteuse est décalée
(« décalage Doppler »)
Signal reçu : passe-bande
r (t ) s (t (t ))
u (t (t )) e j 2f 0 t ( t ) Fréquence Doppler
f v
j 2 0 0
f R
c
j 2f f 0 0 r t
fv
u (t (t )) e c
e fD f0 f0 0 r
c
fv
0 r
c
Signal reçu : bande de base
j 2 f D t
rBB (t ) u (t (t )) e
13/67
1. Le canal radiomobile
N
h( , t ) n (t )e j n ( t )
( n (t ))
n 0
14/67
1. Le canal radiomobile
Influence de la fréquence Doppler max :
15/67
1. Le canal radiomobile
Influence de la fréquence Doppler max, canal
large bande :
16/67
1. Le canal radiomobile
En résumé :
17/67
1. Le canal radiomobile
Canal de Rayleigh :
La durée max des retards << Ts (narrowband)
Le signal reçu est une superposition d’un grand
nombre de trajets sans LOS
Les composantes I et Q ont une distribution
Gaussienne
Dans ce cas on a :
z (t ) r (t ) rI2 (t ) rQ2 (t )
et z(t) suit une distribution de Rayleigh :
exp z / Pr 2 exp z 2 / 2 2 , z 0
2z z
pz ( z ) 2
Pr
18/67
1. Le canal radiomobile
Canal de Rayleigh (suite) :
(t) la phase de r(t) suit une distribution
uniforme
19/67
1. Le canal radiomobile
Canal de Rice :
Le signal reçu est une superposition de trajets réfléchis et d’un
trajet LOS
Le facteur de Rice K (ou C) est le rapport de la puissance du trajet
LOS sur la puissance des trajets NLOS :
s2
K
2 2
20/67
1. Le canal radiomobile
Comparaison Rayleigh et Rice :
21/67
1. Le canal radiomobile
Le modèle WSSUS :
La RI du canal h(,t) est un processus aléatoire et est
caractérisé par sa fonction d’autocorrélation :
h ( 1 , 2 ; t1 , t 2 ) E h 1 , t1 h* ( 2 , t2 )
Dans le cas de l’approximation WSSUS, on suppose que :
• Le processus aléatoire est stationnaire au sens large (WSS),
autrement dit la fonction d’autocorrélation est indépendante de t :
h ( 1 , 2 ; t ) E h 1 , t h* ( 2 , t t ) avec t t 2 t1
• Les différents trajets ne sont pas corrélés (US) :
h ( 1 , 2 ; t ) 0 1 2
h ( ; t ) E h( , t ) h* ( , t t )
22/67
1. Le canal radiomobile
Caractérisation WSSUS :
H t Tc
Channel
Channelintensity
intensity
profile
h Tm
profile
Tm
h ; t
Frequency
Frequency
time
time
correlation
H f ; t S h ; Scattering
Scattering
function
correlation function
function
function
S H f ;
H f Bc
Channel
ChannelDoppler
Doppler
spectrum SH Bd
spectrum
23/67
1. Le canal radiomobile
Le profil en puissance des retards :
h ( ,0) h ( )
Il représente la puissance moyenne associé à un trajet en fonction de
son retard. C’est une grandeur facilement mesurable.
On peut alors définir les étalements des retards moyens et en valeur
efficace :
( )d
2
h ( )d Tm h
Tm 0
Tm 0
0
h ( ) d ( )d
0
h
24/67
1. Le canal radiomobile
Le profil en puissance des retards (suite) :
Exercice : pour les canaux Indoor, on a Tm 50ns alors que pour
des microcellules outdoor Tm 30s. Déterminer le rythme
symbole maximum dans ces deux cas pour éviter l’IES.
Déterminer BC dans les deux cas.
26/67
1. Le canal radiomobile
Spectre Doppler et temps de cohérence du canal :
Les variations temporelles du canal provoquent un
décalage Doppler des fréquences du signal reçu. Cet effet
peut être caractérisé en prenant la TF de H(f,t) par
rapport à t. Dans le but de caractériser l’influence
Doppler pour une seule fréquence, on fixe f = 0. On
obtient alors :
S H ( ) H (t )e j 2t dt
27/67
1. Le canal radiomobile
Spectre Doppler et temps de cohérence du canal
(suite) :
Le temps pour lequel H(t) est différent de 0,
s’appelle le temps de cohérence du canal Tc.
On a généralement Bd 1/Tc
H ( t ) S H ( )
28/67
1. Le canal radiomobile
Spectre Doppler et temps de cohérence du canal
(suite) :
Remarque : la DSP Doppler est proportionnelle à la densité de
probabilité p(fD) des décalages Doppler.
29/67
1. Le canal radiomobile
Spectre Doppler et temps de cohérence du canal (suite) :
Exercice : pour un canal de Bd = 80Hz, quelle est la séparation
temporelle nécessaire entre les échantillons pour s’assurer qu’ils soient
indépendants ?
En résumé :
Etalement des retards Décalage Doppler
Time
FT FT
Frequency Time
Frequency
Frequency 30/67
1. Le canal radiomobile
Techniques de simulation des canaux
radiomobiles :
Pour l’aide à la conception de systèmes de transmission
numériques, il est important de pouvoir disposer
d’outils de simulation des canaux de transmissions.
Il y a deux techniques principales :
• La méthode du filtre :
AWGN H(z)
2 =0.5
+ s(n)
AWGN H(z)
2 =0.5 X
j 31/67
1. Le canal radiomobile
Techniques de simulation des canaux radiomobiles
(suite) :
La méthode de la somme de sinusoïdes :
ci,1
cos(2fi,1t + i,1) X
ci,2
cos(2fi,2t + i,2) X
i(t)
+
ci,
cos(2fi,t + i,) X
32/67
1. Le canal radiomobile
Illustration de la dégradation du TEB :
0
Dégradation du TEB dû au fading
10
Canal BBAG
Canal de Rayleigh
-1
10
-2
10
-3
TEB
10
-4
10
-5
10
-6
10
0 2 4 6 8 10 12
SNR/bit (dB)
33/67
2. Les modulations différentielles de phase
Lorsque que l’on travaille sur des canaux perturbés et que
l’on souhaite éviter les techniques (généralement
complexes) d’estimation de canal, les modulations
différentielles de phases sont une bonne alternative.
Dans le cas des modulations MPSK différentielles,
l’information est contenue dans les transitions de phase
plutôt que dans la phase absolue.
Commençons par l’expression du signal à transmettre s[n]
durant l’intervalle iN n < (i + 1)N :
s[n] 2 p n iN cos(n0 i )
Les équations précédentes montrent que I(i) et Q(i) sont fonctions de leurs
valeurs précédentes I(i-1) et Q(i-1) et des valeurs sin((di)) et cos((di)).
Ces dernières peuvent être précalculées et stockées dans une table de LUT.
Les expressions précédentes nous permettent d’établir la structure générale
d’un modulateur de phase différentiel : 36/67
2. Les modulations différentielles de phase
38/67
2. Les modulations différentielles de phase
Décodage des signaux DMPSK : récepteur cohérent :
39/67
2. Les modulations différentielles de phase
Permet d’implémenter la règle de décision suivante :
d
dˆi min xi' cos d y
2 '
i sin d 2
Performance des modulations différentielles :
0
Performance des modulations DBPSK et DQPSK
10
-1
10
-2
10
-3
TEB
10
-4
10
41/67
3. OFDM
l’influence du canal se résume à un facteur
complexe pour chaque sous-porteuse
Dans le cas d’une transmission en série (une
seule porteuse) :
• Le délai maximal max >> durée symbole Ts
IES
égalisation temporelle complexe
Dans le cas d’une transmission parallèle
(plusieurs porteuses) :
• Le délai maximal max << durée symbole Ts
peu ou pas d’IES
égalisation fréquentielle simple 42/67
3. OFDM
Exemple :
• Rythme symbole : 10 Mbits/s
• Transmission BPSK B = 10MHz
• Canal multitrajet de max = 10s
Transmission multiporteuses :
• Nombre de porteuses N = 1000
• Durée d’un symbole OFDM : TS,MC = N.TS,SC = 10.max
• Intervalle de garde : Tg max = 0,1TOFDM
Pas d’IES
43/67
3. OFDM
Fonctionnement :
44/67
3. OFDM
Cas monoporteuse :
2 bits/symbole pour QPSK
t iTS , SC
s (t ) S i rect
i TS , SC
2*N bits par symbole OFDM pour
QPSK
Cas multiporteuses :
1 N 1
t iTS , MC
s (t ) S i ,k e j 2kft
rect T
i N k 0 S , MC
1
TS , MC N TS , SC f BMC N f
TS , MC
45/67
3. OFDM
Signal à temps discret du ième bloc OFDM :
N 1
1
si ,n si n t S j 2kft 1 TS , MC 1
i ,k e f .t
TS , MC
N
N
N k 0
N 1 nk
1 j 2
si ,n
N
S
k 0
i ,k e N
(IDFT)
46/67
3. OFDM
Spectre OFDM :
47/67
3. OFDM
Orthogonalité des porteuses :
Sous-porteuse OFDM k :
Les sous-porteuses sont orthogonales :
48/67
3. OFDM
Intervalle de garde ou préfixe cyclique
Intervalle de garde TG :
• Pour enlever totalement l’IES, la durée de
l’intervalle de garde doit être supérieure au retard
maximum max du canal :
49/67
3. OFDM
Paramètres de conception :
50/67
3. OFDM
Transmission sur canal multitrajet :
Les symboles OFDM peuvent être traités séparément
puisque la présence de Tg garanti une absence d’IES
51/67
3. OFDM
Démodulation OFDM :
Démodulation cohérente :
L’influence du canal est
supprimée que ce soit en
phase et en amplitude
53/67
3. OFDM
OFDM : chaîne de transmission complète :
54/67
3. OFDM
Les inconvénients :
L’amplitude d’un symbole OFDM subit de
larges fluctuations non linéarités dans les
amplis
Les distorsions induites affectent les canaux
adjacents filtrage
Certaines sous-porteuses peuvent être très
affaiblies flat fading dans les sous-canaux
d’où nécessité de CCE
Un léger décalage de la fréquence des sous-
porteuses induit une perte d’orthogonalité et
donc l’apparition d’IES nécessité d’une
synchronisation fréquentielle précise.
55/67
3. OFDM
Exemple d’utilisation d’OFDM sur canal COST207 TU :
Transmission DBPSK sur canal COST207 TU Rb = 500kb/s
0
10
OFDM DBPSK 64 porteuses fDTs = 0.0001
OFDM DBPSK 128 porteuses fDTs = 0.0001
OFDM DBPSK 256 porteuses fDTs = 0.0001
OFDM DBPSK 256 porteuses fDTs = 0.00002
DBPSK fDTs = 0.0001
-1
10
BER
-2
10
-3
10
0 5 10 15 20 25 30 35 56/67
Eb/N0 (dB)
4. Les MCT
Les modulations codées en treillis (MCT) :
Le problème de l’efficacité spectrale :
• Pour transmettre un débit important sur un canal à BP
limitée on choisit des modulations à haute efficacité
spectrales (64QAM-256QAM)
• Malheureusement pour un Eb/N0 fixé le TEB s’élève et il
faut donc utiliser un CCE augmentation du débit global
pour conserver le débit utile augmentation de BP !
57/67
4. Les MCT
Point de départ de l’idée d’Ungerboeck : la
capacité du canal :
58/67
4. Les MCT
Exemple : on souhaite transmettre un débit utile de 2bits/symboles
en utilisant une modulation à 22+1 = 8 points 8PSK
Mapping by set partitioning :
A0
1
0 = 2sin( /8)
0
-1
y0 = 0
-1 0 1
1
B0 B1
1 1
= 1.4142
0 0 1
-1 -1
1 1 1
y =0 -1 0 1 0 -1 0 1
C0 C2 C1 C3
1 1 1 1 2 = 2
0 0 0 0
-1 -1 -1 -1
y2 = 0 -1 0 1
1
-1
0
0 1 1 0
-1 0 1
1
-1 0 1 1
0
1 1 1 1 1 1 1 1
0 0 0 0 0 0 0 0
-1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1
-1 0 1 -1 0 1 -1 0 1 -1 0 1 -1 0 1 -1 0 1 -1 0 1 -1 0 1
63/67
4. Les MCT
Décodage : Viterbi à entrée souple
Les entrées ne sont plus des valeurs
binaires mais directement les valeurs des
points de la constellation (réels
complexes)
64/67
4. Les MCT
8PSK
16QAM
67/67
SUJETS D’ETUDE
Technologie MIMO et codes temps-espace
Les techniques d’étalement de spectre
Les télécommunications spatiales
Les techniques d’estimation de canal
Les turbo-codes et les LDPC
Les codes de Reed-Solomon
Les technologies de radio et de télévision numériques
Les nouvelles architectures de télécommunications
La technologie ULB
Les méthodes d’accès multiple
68/67
SUJETS D’ETUDE
Vous devrez rédiger un document de synthèse
de 4 pages comportant obligatoirement un
résumé de 10 lignes en Anglais et une
bibliographie. A rendre pour le mercredi 8
mars.
Vous devrez faire une présentation orale de
10mn le 10 mars de 14h à 18h.
Attention ce travail doit être technique pas
du style comment ça marche pour les Béotiens !
69/67
5. Techniques avancées
Avantage ?
70/67