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ADSL

1 Les Technologies xDSL ................................................................................................... 3


1.1 Les solutions technologies xDSL ................................................................................................... 3
1.1.1 Solutions asymétriques ........................................................................................................................... 3
1.1.2 Solutions symétriques ............................................................................................................................. 5
2 ADSL et variantes ............................................................................................................. 7
2.1 Principe .......................................................................................................................................... 7
2.2 Architecture .................................................................................................................................... 9
2.2.1 Schéma général (chaine ADSL) ............................................................................................................. 9
2.2.2 Les éléments de la chaine ADSL .......................................................................................................... 10
2.2.3 Installation Opérateur - client ................................................................................................................ 11
2.2.4 Installation du client .............................................................................................................................. 11
2.3 Les protocoles de l’ADSL............................................................................................................. 13
2.4 Les applications de l’ADSL .......................................................................................................... 14
2.5 Les variantes de l’ADSL............................................................................................................... 14
3 Les caractéristiques de Transmission de l’ADSL .........................................................16
3.1 Principaux problèmes de transmission sur les câbles cuivre ...................................................... 16
3.2 Les codes de ligne ....................................................................................................................... 17
3.3 Techniques de multiplexage .................................................................................................................... 17
3.4 Techniques de modulation ....................................................................................................................... 19
4 Architecture TVoADSL ....................................................................................................21
5 MSAN................................................................................................................................22

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Avertissement

Ce document est un résumé du cours ADSL présenté en classe. L’étudiant(e) ayant suivi l’exposé de
l’enseignant devra le compléter.

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1 Les Technologies xDSL

1.1 Les solutions technologies xDSL


xDSL regroupe les transmissions à haut débit sur la boucle locale (central télécom – usager)
xDSL signifie x-type Digital Subscriber Line ou ligne numérique d'abonné de type x.
Les principales différences entres les technologies xDSL sont :
- La vitesse,
- La distance
- Le débit flux montant/descendant

xDSL est toute une famille :

- ADSL
- MDSL
- VoDSL
- SDSL
- HDSL
- SHDSL
- CDSL
- IDSL
- UADSL
- VDSL
- G.SHDSL
- …

Les techniques peuvent être décomposées en deux grandes familles :

 Solutions symétriques.
 Solutions asymétriques.

1.1.1 Solutions asymétriques

RADSL (Rate Adaptative Digital Subscriber Line)

La vitesse de transmission entre deux modems s’ajuste de manière automatique et


dynamique en fonction de la qualité de la ligne d’accès.. (Note : aujourd'hui la plupart des
modems ADSL peut faire ses ajustements, cependant une couche logicielle supplémentaire
est nécessaire)
 Débits
- de 600 kbps à 7 Mbps dans le sens descendant
- de 128 kbps à 1 Mbps dans le sens montant
 Longueur maximale : 5,4 km.
 Utilisation :
- accès réseau à distance,
- internet multimedia,
- architecture clients/serveur

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VDSL (Very high Data Rate Digital Subscriber Line G.993.2 )

 VDSL : la plus rapide,


 peut fournir jusqu'à 52 Mbit/s en flux descendant sur une seule paire de cuivre
 utilisable en connexion asymétrique ou symétrique
 conçu pour les courtes distances (jusqu’à 1,5 Km)
 débits/portée :
o asymétrique
 52 Mbit/s en descendant pour une longueur max de 300 m
 2,3 Mbit/s en ascendant pour une longueur max de 300 m
 27 Mbit/s en descendant pour une longueur max de 1,5 Km
o Symétrique
 14 Mbit/s pour une longueur max de 300 m

ADSL Asymmetric DSL ou ligne d’abonné numérique asymétrique

 débits asymétriques :
- débit montant de 640 Kbits/s ;
- débit descendant de 0,128 à 8 Mbits/s
- téléphone 64 Kbits/s
Cependant, ces débits dépendent d’un certain nombre de facteurs comprenant, la longueur
de la boucle, sa section et les interférences.
 distance maximale de 5 Km
 utilisation :
- téléphonie
- l’application majeure de la technologie ADSL est le raccordement à Internet
- vidéo sur demande,…
ADSL G-Lite

 également connu sous le nom de ADSL lite ou UDSL (Universal DSL)


 Plus de filtre à installer chez l’usager car intégré au modem (splitterless ADSL)
 débits :
 1,5Mbit/s en descendant
 384Kbit/s en montant
 exemple: Pour des raccordements éloignés, plus de 4 km, l'ADSL lite ramène la
bande passante à 640 kbit/s et 196 kbit/s.
 utilisation
 idem que l’ADSL

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1.1.2 Solutions symétriques

HDSL (High bit rate DSL)

 débits montant et descendant symétriques en mode de transfert full duplex : 1,544


Mbits/s (T1-USA) ou 2,048 Mbits/s (E1-Europe) en utilisant 2 paires (chacune
supportant ½ débit) ou 3 paires (chacune supportant 1/3 de débit) de cuivre.
 distance maximale d’environ 3,6 Km
 codage 2B1Q, CAP, bande de 80KHz à 240KHz

- HDSL : version la plus ancienne


- HDSL2 : version plus récente permettant le raccordement T1/E1 en n’utilisant
qu’une seule paire.

 Utilisation
- connexion des équipements de commutation distants,
- connexion de PABX
- accès Internet
- pas de service de téléphonie en bande de base
- réseaux privés.

SHDSL (Single pair HDSL)

 SHDSL (Symmetric ou Single-pair HDSL) : une évolution du HDSL (aussi appelé


G.SHDSL) pouvant n’utiliser qu’une seule paire.
 Supporte le service téléphonique et la transmission T1/E1
 Débit :

-192 kbit/s à 2,312 Mbit/s avec une paire de cuivre,

- 384 kbit/s à 4,624 Mbit/s avec deux paires de cuivre.

 Portée

o Avec une paire de fils :


 environ 3 km avec une paire de fils pour un débit de
2,3 Mbit/,
 environ 6 km pour un débit de 192 kbit/s.
o Avec deux paires de cuivre : environ 5 km pour un débit de
2,3 Mbit/s

SDSL Single pair DSL

 Variante de HDSL
 Transmission sur une paire de cuivre
 utilisation simultanée du téléphone analogique non prévue

IDSL ISDN DSL

 Proche du RNIS, il utilise les codes de transmission du RNIS


 débits symétriques de 128 Kbits/s sur une paire de fils de cuivre
 Distance max : 5Km

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 ISDN passe par le RTC, IDSL offre des connexions permanentes
 ISDN est facturé par appel, IDSL utilise le forfait

CDSL (Consumer DSL)

 A été développé pour remplacer en son temps les modems à 56 Kbit/s.


 proche de l'ADSL lite.

LDSL (Low bit rate DSL)

 autorise un débit de 160 kbit/s sur une seule paire de cuivre. Ce débit s'assimile au
débit cumulé de l'accès de base RNIS : 2 B à 64 K bit/s + 1 canal D à 16 K bit/s+ un
canal à 16 K bit/s de la signalisation.

Notes :
- les distances données sont indicatives et dépendent de différents paramètres.
- ADSL, ShDSL, VDSL sont les trois émergeantes du marché
Conclusion

- les techniques symétriques sont utilisées pour le remplacement des lignes E1, et la
réalisation de LAN (Local Area Network), LS
- les techniques asymétriques sont utilisées pour l’accès du grand public au réseau
Public.

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2 ADSL et variantes
2.1 Principe
Les communications téléphoniques demandent 4 KHz, or les câbles de la boucle locale
filaire offrent une bande passante de 1 MHz environ. Il y a donc une bande de 996 KHz
inutilisée. Les modems ADSL ont été conçus pour utiliser toute la bande offerte.

La plupart des services demande des débits asymétriques :

- Débits descendants élevés (réseau vers usager)


- Débits montants plus faibles (usager vers réseau)

La bande passante est divisée en trois :

- Un canal pour le téléphone,


- Un canal à moyenne vitesse (canal montant)
- Un canal à haute vitesse (canal descendant)

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Schéma de principe de l’ADSL

ATU-ADSL Termination Unit ou ADSL Transceiver Unit

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POTS (Plain Old Telephone Service, en français bon vieux service téléphonique)
ATU-ADSL Termination Unit ou ADSL Transceiver Unit
ATMF ATM Forum

2.2 Architecture
2.2.1 Schéma général (chaine ADSL)

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2.2.2 Les éléments de la chaine ADSL

DSLAM
Le DSLAM se situe dans les locaux de l’opérateur de télécoms au niveau des unités de
raccordements d’abonnés et accueille un empilement de cartes modem. Sa fonction
principale est de relier l’abonné aux différents réseaux de services. Il réalise le multiplexage
des flux vers une interface haut débit.
Des micro-DSLAM au DSLAM haute densité, on distingue:

- le DSLAM ATM
- le DSLAM IP
- le DSLAM mixte

Le DSLAM assure aujourd’hui :


- le support de la vidéo
- Le support de la voix
- La fonction de concentrateur

Le filtre ADSL est localisé chez le client, se branche sur la prise téléphonique et réalise la
séparation du flux téléphonique des data

Le modem ADSL client réalise le codage/décodage des data de/vers le PC lient. Divers
interfaces : Ethernet, USB, ATMF, Wifi

BAS
Le BAS est un serveur d'accès au réseau IP hauts débits, réalise l'établissement et
l'orientation des connexions vers le fournisseur d'accès autorisé pour le client.

En ATM, le BAS est le point de collecte des flux ATM provenant des DSLAM à destination du
réseau IP/. Il dispose d’interfaces ATM côté réseau de collecte d'accès ADSL et des
interfaces Ethernet côté backbone IP.

Le serveur AAA : authentification, facturation et aiguillage des clients vers le FAI demandé

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2.2.3 Installation Opérateur - client

2.2.4 Installation du client

ATM : Asynchronous Transfer Mode (mode de transfert asynchrone),

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Fonctionnement du filtre

ou

12
2.3 Les protocoles de l’ADSL
Pour transporter les paquets IP d’un réseau à un autre, on exploite l’ATM.
Les modems ouvrent une session point à point avec les BAS. Les DSLAM traitent les
données jusqu’au niveau 2 de la pile protocolaire. Les données transitent du modem
jusqu’au BAS sous forme de cellules ATM.

PC Modem
DSLAM BAS HTTP
HTTP

TCP/IP
TCP/IP

PPP PPP

ATM

Ethernet/USB
ADSL Fibre optique
Ethernet/USB Fiber

Boucle Locale

Les protocoles de l’ADSL :

Les protocoles de l’ADSL :

- Protocole IP
- Protocole PPP : transport sécurisé des datagrammes IP entre le FAI et le
client, permet l’authentification du client et allocation de l’adresse IP
- Protocole Radius : protocole de communication utilisé entre le BAS, le serveur
AAA et les FAI pour assurer l’authentification du client et l’allocation des
adresses IP
- Protocole L2TP : utilisé entre le BAS et le FAI pour l’acheminement dans un
même tunnel IP de l’ensemble des sessions PPP à destination d’un même
FAI
- Protocole ATM : transporte les paquets PPP dans des cellules ATM de 53
octets entre le modem et le BAS. Utilisation de connexion virtuelle
permanente
- Couche physique ADSL : transport des cellules ATM dans une trame ADSL

Note Rappels ATM

 couche AAL (ATM Adaptation Layer) : adaptation aux protocoles des


couches supérieures
 couche ATM : définir la transmission des données dans les cellules et
l'utilisation des connexions logiques

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La couche AAL (ATM Adaptation Layer) possède les fonctionnalités suivantes :
 gestion des erreurs de transmission
 assemblage/désassemblage de l'information en cellules
 gestion des cellules perdues
 contrôle de flux et de synchronisation

Les fonctions réalisées dans l’AAL dépendent des besoins du service client. Chaque service client
nécessite une couche AAL particulière. Il existe donc plusieurs couches d’adaptation AAL selon le
type de trafic utilisateur.
AAL 5 est la couche d’adaptation utilisée dans l’architecture protocolaire de l’ADSL.

La couche ATM a 3 fonctions principales :


 commutation des cellules
 multiplexage des cellules
 génération/extraction de l'en-tête des cellules

2.4 Les applications de l’ADSL


 Internet à haute vitesse

 Vidéo à la demande

 Vidéoconférence

 Télémédécine

 Apprentissage à distance

 Jeu Réseau Interactif

 Téléachat
 …

2.5 Les variantes de l’ADSL


 ADSL : débit et portée limités, or la demande des usagers de plus en plus exigeante,
d’où la recherche d’autres solutions.

 ADSL 2

-première évolution de ADSL

-mise en veille des modems, d’où consommation électrique réduite pour les DSLAM
-10 Mbit/s en dowstream et 1Mbit/s en upstream
-la plage 0-4KHz n’est plus réservée au POTS (qui peut être n’importe où dans la
bande) et peut être utilisée pour les data.
-nécessite un changement de matériel

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 ADSL 2+

-débit de 25Mbit/s pour le flux descendant et 1.2Mbit/s pour le flux montant pour des
clients proches des unités de raccordement (moins de 2 à 3 Km)
-utilisation de 2 paires (au lieu d’une paire comme c’est le cas en ADSL) et des
fréquences allant jusqu’à 2.2MHz (2 x 1.1MHz)

-A portée égale, le débit de l’ADSL2+ sera supérieur à l’ADSL


-A débit égal, la portée l’ADSL2+ sera supérieure.

- L'ADSL2+ est orienté débit plutôt que portée (donc pour les abonnés relativement proches
du central)
- doublement de la bande passante par rapport à l'ADSL première génération. Le spectre de
fréquence ira jusqu'à 2,2 MHz au lieu de 1,1 MHz, avec en contrepartie une portée réduite

 ReADSL (Reach extented ADSL)

-simple augmentation de la portée de l’ADSL à environ 7-8Km


-débit de 1Mbit/s pour le flux descendant et 128Kbit/s pour le flux montant
-utilisation d’une paire comme ADSL

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3 Les caractéristiques de Transmission de l’ADSL

3.1 Principaux problèmes de transmission sur les câbles cuivre

Affaiblissement
- Perte d’énergie
- Dépend de la longueur du câble
- Diffère selon les fréquences

Distorsion
- Déforme la forme du signal
- Temps de propagation du signal diffère selon les fréquences
- Reconnaissance du signal affectée

Bruit

-Bruit blanc, c’est un bruit dont l’énergie est uniformément repartie dans toute la
bande de fréquence. C’est un bruit d’agitation thermique.
-Bruit impulsif, c’est une énergie ponctuelle qui vient aléatoirement, se manifeste
sous forme d’une tension parfois supérieure au niveau du signal utile.

Le bruit affecte la reconnaissance du signal, son influence sur la qualité de la


transmission est fonction de l’amplitude du signal utile. On utilise le rapport
signal/bruit (S/B).
Ce rapport S/B vaut en dB :

S/B = 10log( PS ) avec PS (watt)= puissance du signal utile, PB (watt)=


PB
puissance du bruit.

La capacité C théorique d'un canal de transmission est la quantité d'informations


(en bits) pouvant être transmise sur le canal en une (1) seconde. Cette capacité
dépend de la largeur de la bande passante et du rapport signal/bruit à l’intérieur
du canal :

C = w. log2 (1+ PS )
PB
- C : capacité, en bits/s w : largeur de bande, en Hz

Diaphonie
Il y a diaphonie entre deux circuits lorsqu’une partie de l’énergie transmise sur l’un
des circuits (perturbateur) est reçue aux extrémités de l’autre. On distingue la
paradiaphonie et la télédiaphonie.

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On parle de paradiaphonie (NEXT) lorsque la source perturbatrice et le récepteur
perturbé sont placés à la même extrémité.

E
Paradiaphonie

On parle de télédiaphonie (FEXT) lorsque la source perturbatrice et le récepteur


perturbé sont placés à des extrémités opposées.

R
Télédiaphonie

Lorsqu’il y a diaphonie, des conversations échangées sur un circuit sont écoutées


sur un circuit voisin.
Pour limiter la diaphonie, il faut :
- éviter que des circuits ayant des niveaux de transmission très différents soient
voisins,
- réduire les déséquilibres des paramètres (capacité...).

Echo
- Bruit propre au signal
- Energie permanente due aux désadaptations d’impédances
- Reconnaissance du signal affectée

3.2 Les codes de ligne


Utiles pour :

- réduire l’affaiblissement sur de longues distances


- éviter les longues séries de zéro empêchant la régénération d’horloge en
réception
- éviter la composante continue dans le signal transmis

3.3 Techniques de multiplexage

Problématique : transmettre en haut débit des signaux upstream et downstream


situés sur le même support tout en évitant les interférences.

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Deux techniques : FDM et EC

 FDM Frequency Division Multiplexing (Modulation)

Les débits montants et descendants sont situés sur des bandes de fréquences différentes.

amplitude

POTS Upstrean Downstream

4 20 140 150 1100 fréquence en Khz

 EC Echo Cancelling (multiplexage à annulation d’echo)

La bande de fréquences destinée à la voie descendante se superpose à celle destinée à la


voie montante. Le signal émis étant connu, on est à mesure de soustraire ses perturbations
sur le signal reçu.

Cette technique permet d’élargir la bande passante destinée à la voie descendante et


d’utiliser des fréquences basses sur lesquelles les pertes sont moindres.

amplitude

Downstream
POTS

Upstream

4 20 130 1100 fréquence en KHz

Dans le sens descendant, l’EC confère des débits plus élevés que le FDM mais elle
(technique EC) est plus sujette à la paradiaphonie.

A débit égal, la FDM utilise une bande passante plus large que l’EC, ce qui raccourcit la
distance maximale de transmission pour la FDM.

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3.4 Techniques de modulation

Deux systèmes concurrents : DMT et CAP

 DMT Discret MultiTone

Spectre DMT

DMT est une technique de modulation multi porteuse. Il sépare la bande passante en 256
sous –bandes distinctes et place le signal numérique sur ces porteuses analogiques.

Pour le cas de l’ADSL, cette technique consiste à :

-diviser le spectre de fréquence 0 - 1,104 MHz en 256 sous-canaux plus étroits distincts de
largeur 4,3125 kHz
-les sous-canaux 1 à 6 (jusqu’à 25,875 kHz) sont réservés au POTS ou inutilisés
-si DMT utilise EC : les sous-canaux 7 à 31 sont utilisés pour le upstream et le downstream
le sous-canal 32 est réservé, les sous-canaux 33 à 256 sont utilisés pour le downstream.
-si DMT utilise FDM, seuls les sous-canaux 33 à 256 sont utilisés pour le downstream
-Note :
-les sous-canaux 16 et 64 sont utilisés pour transporter un signal pilote
-les derniers sous-canaux (250 à 256 ou 1078,125 à 1104 KHz) sont utilisés sur les
lignes courtes car au dessus de 1 MHz, les perturbations sont vite importantes avec
la distance et cela ne garantit pas un flux stable.

-Chacune des porteuses peut être modulée de 0 à 15 bits/s par Hz

-Modulation QAM-n pour chaque sous-canal (n allant de 4 (2bit/symbole) à 16384


(14bit/symbole))

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Pour chaque fréquence porteuse, le nombre n d’états de la modulation est déterminé en
fonction du rapport signal/bruit pour la fréquence.
Il y a adaptation du niveau du signal par porteuse.
Le signal émis en ligne est la somme des modulations des différentes fréquences des sous-
canaux.

La division de la bande passante disponible en un ensemble de sous-canaux plus étroits


indépendants explique les performances atteintes avec DMT. En effet, cela permet d'adapter
dynamiquement la capacité transportée par chaque sous-canal en fonction des
caractéristiques instantanées de la ligne notamment le rapport signal/bruit pour la fréquence
du sous-canal. En fonction du rapport signal/bruit mesuré pour chaque sous-canal, on
détermine le nombre de bits que ce sous-canal va transporter. Ce qui constitue une
optimisation du signal transmis sur chaque ligne car on évite de transmettre dans les parties
de la bande passante où les perturbations sont importantes.

DMT réalise une surveillance constante de la qualité de chaque sous-canal et opère des
ajustements sur la répartition des bits pour garantir les performances désirées. Ainsi si la
qualité d'un sous-canal se dégrade au point de compromettre les performances du système,
il y a diminution du nombre de bits transportés par ce sous canal (un ou plusieurs de ses bits
sont alors transférés vers un autre sous canal qui peut accepter des bits supplémentaires)
ou abandon du sous canal.

 CAP Carrierless Amplitude and Phase modulation

-utilise aussi bien la modulation de phase que la modulation d'amplitude


-contrairement à DMT, CAP ne subdivise pas la bande passante, trois canaux séparés par la
technologie FDM sont utilisés :
un canal pour le POTS
un canal pour le upstream
un canal pour le downstream
-CAP s’adapte aux caractéristiques de la ligne en variant le nombre d’états de la
modulation : ainsi une dégradation du rapport signal/bruit sur une plage de fréquence
donnée aura des conséquences sur le débit de l’ensemble du canal.

-Mais CAP peut aussi réagir en réduisant la bande passante utilisée (augmentation ou
réduction de la largeur de bande de 1 Hz).

20
4 Architecture TVoADSL
Exemple d’architecture

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5 MSAN
MSAN : Multiservice Access Node

Le MSAN est un équipement qui constitue, un point d’entrée unique vers les réseaux
d’accès des opérateurs. A la différence des URADs, DSLAM ou déports d’abonnés
classiques qui ne supportent qu’un type de services (POTS/RNIS ou xDSL), le MSAN
supporte à la fois le POTS, le RNIS, Ethernet, xDSL ou FTTx. Avec le même châssis,
l’opérateur peut déployer plusieurs technologies d’accès sur son réseau.

MSAN : Point d’Accès Multiservice


- POTS
- RNIS
- Télétaxe
- xDSL
- GPON ….

MSAN : agrégation des services Narrowband et Broadband dans un seul équipement


Architecture interne

Existe en Indoor et Outdoor et en plusieurs capacités

Avantages Outdoor:
- se rapprocher des clients (amélioration QoS, augmentation de la couverture …)
- Peut remplacer les S/R
- Résiste à une température extérieure de 55°
- Possibilité de Téléalimentation (par un groupement de paires cuivre)

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