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29/11/2023

TECHNOLOGIES DES RÉSEAUX


SANS FIL

Chapitre 4: Les réseaux locaux sans


fil: WIFI (Wireless Fidelity)

Nejla OUESLATI

A. U: 2023-2024

WIRELESS LAN (WLAN)

 Définition : Un réseau d'ordinateurs et de matériels sans


fil qui offre les fonctionnalités des réseaux locaux LAN
traditionnels (Ethernet), mais en utilisant une technologie
sans fil.
 WLAN fonctionne en architecture cellulaire : chaque
cellule possède sa zone de couverture et ses
caractéristiques d'association
 Dans la pratique : Un WLAN permet de relier des
équipements à une liaison haut débit sur un rayon de
plusieurs dizaines de mètres en intérieur et de centaines de
mètres en extérieur (500m)

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LE STANDARD IEEE 802.11


 IEEE 802.11 - Standard d‟origine (1990 – 1997)
 But : Développer une couche physique et une couche liaison
permettant d‟offrir une connectivité sans fil à toute station aussi
bien fixe que mobile
 Vitesse de transmission : 1 et 2 Mbits/s dans la bande ISM
(2,4 GHz)

WI-FI ALLIANCE
 Wi-Fi Alliance : Organisme qui regroupe les
principaux acteurs du marché sans fils dans le monde
 Wi-Fi (pour Wireless Fidelity) est un nom d‟un label
donné par Wi-Fi Alliance aux équipements
conforment à la norme IEEE 802.11 qui est un type de
réseau WLAN
Son but :
 promouvoir Wi-Fi (Wireless Fidelity) comme standard
international pour les réseaux locaux sans fil
 garantir l‟interopérabilité des produits Wi-Fi
 garantir la sécurité dans Wi-Fi (WP A & WPA2)

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LES VARIANTES DU WIFI


 Des révisions ont été apportées à la norme originale afin d'optimiser le débit, la
sécurité ou l‟interopérabilité.

 Wi-Fi correspond à trois standards différents: 802.11a, 802.11b et 802.11g.

 802.11b et 802.11g, qui est compatible avec 802.11b, évoluent tous deux dans la
bande des 2.4 GHz
 802.11a n‟est compatible ni avec 802.11b ni avec 802.11g car il évolue dans une
bande de fréquences différente (5 GHz)
 (-): Le passage total à 802.11a exige le changement de toutes les cartes Wi-Fi
équipant les terminaux
 Certaines extensions modifient la couche physique, d‟autres rajoutent des
fonctionnalités au niveau liaison.

L‟ÉVOLUTION DU WIFI

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BANDE DE SPECTRE SANS AUTORISATION


 Ces normes IEEE 802.11 utilisent les bandes de fréquence sans
licences allouées à travers le monde pour les transmissions sans
fil.
 ISM (Industrial, Scientific and Medical) : bande « des 2.4 GHz » :
83 MHz alloués aux WLAN ;
 U-NII (Unlicensed-National Information Infrastructure) : bande «
des 5GHz » : 200 MHZ alloués aux WLAN.

COMPOSANTS D‟UN WLAN


 De nombreux composants doivent être pris en
compte dans un réseau local sans fil: un client
sans fil ou STA (STAtion) (muni d‟une carte
réseaux sans fil), un point d‟accès, un pont sans
fil et une antenne.

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 Client sans fil (STA): tout périphérique hôte pouvant


se connecter à un réseau sans fil

 Point d'accès (Access Point): Contrôle l'accès entre


un réseau câblé et un réseau sans fil.
 Il permet aux clients sans fil d'accéder à un réseau câblé et
inversement.
 Sert de convertisseur de média acceptant les trames
Ethernet du réseau câblé et les convertissant en trames
compatibles avec 802.11 avant de les transmettre sur le
réseau local sans fil.
 Accepte les trames 802.11 du réseau local sans fil et les
convertit en trames Ethernet avant de les placer sur le
réseau câblé.
 Prise en charge de la norme 802.11 avec un aspect
sécuritaire (authentification et cryptage)
 Les points d'accès prennent en charge les connexions
sans fil dans une zone limitée, appelée cellule ou BSS 9
(Basic Service Set).

 Pont sans fil: Permet de connecter deux réseaux


câblés via une liaison sans fil.
 Permet des connexions longue distance point-à-point
entre des réseaux.
 Permet d‟étendre un réseau existant
 Grâce aux fréquences RF sans licence, deux réseaux
situés à plus de 40 km l'un de l'autre peuvent être
connectés sans avoir recours à des câbles.
 Se connecte à un réseau et non à une station

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 Antennes :

 Utilisées sur les points d‟accès et les ponts sans fil.


 Les antennes sont classifiées en fonction de la
manière dont elles diffusent le signal:
 Les antennes directionnelles concentrent la puissance du
signal dans une seule direction (dans un pont sans fil).
 Les antennes omnidirectionnelles sont conçues pour
émettre de manière identique dans toutes les directions
(dans un point d‟accès).

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RÔLES DES ANTENNES


 Les antennes permettant:
 de rayonner ou de capter à distance les ondes
électromagnétiques dans un appareil ou une station
d'émission ou de réception tels que des STA.
 de convertir un signal électrique en une onde
électromagnétique
 Améliorent la puissance du signal de sortie provenant d‟un
périphérique sans fil.
 L‟amélioration de la puissance du signal réalisée par une
antenne est appelée un gain.
 Des gains élevés se traduisent généralement par des
distances de transmission accrues.
 réversible : fonctionne en émission et en réception.
 Antenne isotrope : est un modèle théorique qui sert
de référence pour le calcul du gain des antennes. 12

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 Borne d‟extension: Mélange Point d'accès (gère une cellule) +


pont radio
 Pas de connexion au réseau filaire (≠ point d'accès)
 Agrandit la zone de couverture sans ajout de câble
 Gère le trafic de sa cellule comme les points d'accès
 Possibilité d'en utiliser plusieurs pour atteindre les mobiles les +
éloignés.
 joue le rôle d‟un répéteur, elle augmente la portée du signal radio,
 Autre technique pour augmentation de la portée est l‟augmentation de
la puissance du signal émis par le point d‟accès mais c‟est illégal

 Une carte réseau: à la norme 802.11 (carte Wifi ou adaptateur


sans fil)
 permet à une machine de se connecter à un réseau sans fil
 Fonctionne
 en mode maître (mode infrastructure) est employé pour créer un service
qui ressemble à un point d'accès traditionnel.
 en mode client (dialogue avec un AP WIFI)
 13
en mode ad-hoc (absence d‟un maître et d‟un AP: dialogue point à point
avec une autre carte Wifi)

ARCHITECTURES DES WLANS INTERNES


 la norme 802.11 offre deux modes de fonctionnement:

– Mode “infrastructure” classique basé sur des points


accès (AP ou switchs WIFI)

– Mode “Ad Hoc” : mode point à point (poste à poste)

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MODE INFRASTRUCTURE
 connecter les ordinateurs équipés d‟une carte réseau WiFi entre eux via
un ou plusieurs points d‟accès ou AP
 Chaque ordinateur se connecte à un point d'accès via une liaison sans fil
et envoie et reçoit les données à travers les AP,
 WLAN Mono-Cellule (BSS: Basic Service Set):
 L‟ensemble des stations radio à la portée d‟un seul AP forme une
cellule.
 Les AP sont connectés au réseau câblé exemple Ethernet
 Chaque BSS a un identifiant (BSSID), qui est l'adresse MAC du
point d'accès ( 6 octets)
 Taille du BSS: dépend de la zone de couverture du point d‟accès. (en
max 100 stations peuvent être associées à un point d‟accès)
 Les points d'accès (AP) sont responsables :
• contrôle d'accès, authentification, identification, gestion de
l'association sur leur zone de couverture
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MODE INFRASTRUCTURE ÉTENDU

 WLAN Multi-Cellule (ESS:


Extended Service Set):
 Constitué par plusieurs AP (donc
plusieurs BSS) reliés entre eux par
une liaison appelé système de
distribution(DS : Distribution
System)
 le DS peut être un réseau filaire,
un câble ou un réseau sans fil.
 Le ESS est repéré par un ESSID
(service set identifier) un
identifiant de 32 caractères en
ASCII: nom du réseau
 ESSID est abrégé SSID 16

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TOPOLOGIE ESS VARIABLE


 Topologie ESS variable : cellules recouvrantes ou non
 les cellules recouvrantes permettent d‟offrir un service
de mobilité (IEEE 802.11f, IEEE 802.11i) : pas de
perte de la connexion
 802.11F est un protocole utilisé pour la gestion d'un ESS,
 définit les communications nécessaires à réaliser entre les
AP pour son bon fonctionnement.
 a besoin d'un système de distribution (DS) pour échanger les
informations entre les AP.

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MODE AD HOC (1/2)

 IBSS (Independent Basic Service Set):


 Ensemble des terminaux (équipés de carte
wifi) communicants entre eux directement
(sans AP) dans une faible zone de
couverture et avec la même bande de
fréquence (même canal)
 On peut avoir plusieurs IBSS indépendants
dans la même zone par séparation
fréquentielle
 WiFi ne prévoit pas des protocoles de
routage ou de relayage des données entre
les terminaux.
 les machines utilisateurs servent des
routeurs entre elles: besoin d‟un algorithme
de routage dynamique
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Vision globale d ‟un WLAN

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INFRASTRUCTURES VS AD-HOC

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CAS PERTURBANTS LIÉS AU WIFI (1/2)


 Fréquence
 La fréquence moyenne de la porteuse du WiFi est
de 2,435 Ghz
 La fréquence de résonance de l'eau est de 2,45 Ghz
𝒄=𝟑∗𝟏𝟎𝟖
 Longueur d'onde 𝝀 =
𝒇
 La longueur d'onde du WiFi est de 12,31 cm
 Le quart d‟onde (taille des objets absorbant l‟énergie
de cette onde) est de 3,05 cm
 Les éléments contenant de l'eau et / ou de taille
proches de 3 cm absorbent facilement l'énergie du
signal du WiFi
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CAS PERTURBANTS LIÉS AU WIFI (2/2)

 Si fréquence augmente:
 débit augmente
 le phénomène d'absorption augmente, donc la portée diminue.

 Si puissance augmente:
 le phénomène d'absorption diminue donc Portée augmente

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PROBLÈMES DU DÉBIT ET PORTÉE


 Les débits varient en fonction de l‟environnement
Intérieur, extérieur, obstacles, matériaux rencontrés, …
 Les débits varient en fonction du type de données transmises
Taille de trame, niveau de sécurité, …

 Norme physique actuelle : 802.11n


 Débit théorique de 270-300Mbit/s et débit réel plus proche de 75-
100Mbit/s en réalité (grâce à MIMO: Multiple Input Multiple
Output)
 Portée théorique deux fois supérieure à celle de 802.11g
Optimisé par l‟utilisation du codage Orthogonal Frequency-
Division Multiplexing (OFDM)
La combinaison MIMO-OFDM sur la bande ISM optimise les
performances de transmission
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Norme compatible avec les matériels 802.11b, 802.11g et
802.11n (sauf pour certains anciens matériels)

PROBLÈME DU DÉBIT PARTAGÉ


 Le débit réel d‟un réseau 802.11 n‟est pas stable et peut varier dans le
temps.
Le réseau étant partagé, les ressources sont divisées entre tous les
utilisateurs de la même cellule.
Les interfaces WiFi ont la particularité d‟adapter leur débit
d‟émission en fonction du rapport Signal à Bruit (S/N) mesuré à la
réception d‟une trame.
Lorsqu‟une station n‟a pas la qualité suffisante pour émettre à 54
Mbit/s, elle dégrade son débit à 48, 36, 24, 18, 11, 5.5, 2, 1 Mbit/s.
 Cette dégradation provient soit d‟un éloignement, soit d‟obstacles, soit
d‟interférences.

Cette solution (adaptation )présente l‟avantage de conserver des cellules


assez grandes.

L‟inconvénient principal est qu‟il est impossible de prédire le débit d‟un


point d‟accès : si une station transmet à 54 Mbit/s et une autre à 1
Mbit/s, le débit réel moyen du point d‟accès sera plus proche de 1 Mbit/s 24
*L‟administrateur réseaux installe un point d‟accès de type 802.11n qui
propose un débit théorique de 300 Mbit/s. Si le nombre des utilisateurs
est 20, quel sera le débit théorique moyen de chaque station ?

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MODÈLE OSI

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L‟ARCHITECTURE PROTOCOLAIRE DU WIFI


 La norme 802.11 couvre les deux premières couches du modèle OSI.
 La couche physique (notée parfois couche PHY), a pour rôle de
transporter correctement la suite de signaux 0 ou 1 que l‟émetteur
souhaite envoyer au récepteur
 La couche liaison de données, constitué de deux sous-couches : le
contrôle de la liaison logique (Logical Link Control, ou LLC) et le
contrôle d'accès au support (Media Access Control, ou MAC)

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 La couche LLC utilise les mêmes propriétés que


la couche LLC 802.2. Il est de ce fait possible de
relier un WLAN à tout autre réseau local
appartenant à un standard de l‟IEEE.

 La couche MAC a un rôle similaire à celui de la


couche MAC 802.3 du réseau Ethernet filaire,
puisque les terminaux écoutent la porteuse avant
d‟émettre.

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ETHERNET FILAIRE ET SANS FIL

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COUCHE PHYSIQUE

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COUCHE PHYSIQUE
 Elle définit
 la modulation des ondes radioélectriques
 les caractéristiques de la signalisation pour la transmission de
données (choix du canal)
 codage de l'information.

 Lanorme 802.11 définit trois couches


physiques :
 Une couche se reposant sur l‟infrarouge (IR) et standardisée par
l‟IrDA n‟a jamais connu le succès (distances faibles entre les
terminaux)
 Deux couches se reposant sur les ondes radio de fréquences 2.4
GHz, avec un débit théorique de 1 ou 2 Mb/s et utilisant deux
techniques radio DSSS (Direct Sequence Spread Spectrum) et
FHSS (Frequency Hopping Spread Spectrum)
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ÉVOLUTION DES NORMES 802.11 DE LA COUCHE PHYSIQUE

 MIMO : Multiple Input Multiple Output: plusieurs


antennes / émetteurs / récepteurs radio
transmission des données en parallèle sur le même
canal en utilisant les trajets multiples 31

BANDES DE FRÉQUENCES DANS 802.11X


 Pour 802.11, Wi-Fi (802.11b) et 802.11g
– Bande sans licence ISM (Instrumentation, Scientific, Medical) dans les
2,4 GHz
– Largeur de bande : 83 MHz
 Pour Wi-Fi5 (802.11a)
– Bande sans licence U-NII dans les 5,2 GHz
– Largeur de bande : 300 MHz aux US

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COUCHE PHYSIQUE: ALLOCATION FRÉQUENTIELLE


IEEE 802.X
 Problème 1: l‟utilisation de deux réseaux co-existants, et
utilisant la même bande de fréquence créé des interférences et
collisions importants.

 Solution 1:
 partitionner la bande de fréquence en plusieurs sous-canaux
étroits et associer des canaux différents pour les réseaux voisins
(AP voisines)
 Chaque BSS communique sur un canal fixé lors de la
configuration de l'AP (Infrastructure) ou de l'adaptateur (adhoc)

2 canaux fonctionnent sans interférence quand ils sont


espacés de 25MHz à 30 MHz pour ne pas interférer
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COUCHE PHYSIQUE: ÉTALEMENT DE SPECTRE


 Problème 2:
 I/ Transmission radio=Transmission en bande étroite:
 les différentes communications sont sur des canaux différents.
 La bande de fréquence utilisée est petite donc la transmission sera
sensible aux bruits

 II/ Problèmes d'interférences dans le même BSS:


 Partage de la bande passante étroite entre les différentes stations
présentes dans une même cellule.
 Sensibilité aux chemins multiples d'une onde radio.
 Solution 2: étaler le spectre du signal émis avec une technique
d‟étalement de spectre pour avoir un signal large bande

Protection contre les interférences dans des bandes de34


fréquence étroites

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COMPARAISON ENTRE UN SIGNAL À BANDE


ÉTROITE ET UN SIGNAL ÉTALÉ

Le signal à bande
étroite est plus
sensible :
Au bruit (S/N
ratio)
Interférences

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ÉTALEMENT DU SPECTRE : SPREAD SPECTRUM


(SS)
 Définition: c‟est une
technique de transmission
consistant à étaler
l‟énergie d'un signal à
bande étroite sur une
largeur de bande qui est
beaucoup plus importante
que le débit d‟information .
On obtient alors un signal
étalé dans le domaine
spectral (fréquentiel):
 utiliser une bande de
fréquence large pour
transmettre des données à
faible puissance
 Moins sensible aux
interférences et au bruit
mais implémentation 36
plus onéreuse

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SPECTRE ÉTALÉ À SÉQUENCE DIRECTE: DSSS

 Principe:
 Utilisation d‟une séquence d‟étalement aléatoire (série de chips ou
spreading code) pour répartir le spectre du signal à bande étroite à
transmettre sur tout le canal
 l‟étalement est directement proportionnel au nombre de bits du code
utilisé (facteur d‟étalement=nbre de chips par symbole)
 Principe: Transmission des (données XOR Chipping Code)
 Performances:
  Coût élevé
  Consommation d‟énergie importante
  Débit important (car spectre étalé)
  Plus de résistance aux bruits et interférences
  Possibilité de choisir le code
 Cette technique d‟étalement par code est utilisée dans le
standard IEEE802.11b et pour l‟UMTS. 37

 DSSS (Direct Sequence Spread Spectrum)


 Exemple1: envoyer 11101 au lieu de 0 et son inverse (00010) au
lieu de 1
 alors on émettra les chips suivants : 11101 00010 11101 au lieu de
101
 Plus ce code est long, plus le débit est artificiellement multiplié,
donc plus le spectre est étalé.

 Exemple 2:

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GAIN D‟ÉTALEMENT
 le signal d‟information de largeur de bande BWinfo = 2.Rs (Rs:
rapidité de modulation ou vitesse de symbole) est étalé sur une
bande beaucoup plus large BWss= 2.Rc (Rc vitesse de chips); le
facteur d‟étalement (Spreading Factor SF) peut s‟écrire sous
différentes formes :

Exemple: en UMTS, la vitesse chip est de 3.84 Mchips/sec, le débit


symbole (rapidité de modulation) est de 15 ksymb/sec et le facteur
d‟étalement est donc de 256=3,84*10^6/(15*10^3).

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LES CODES ORTHOGONAUX


 Ce sont les codes qui ne présentent pas de
ressemblance (donc fonction d‟intercorrélation ou
encore leur produit scalaire est nul: <C1,C1 >= 1
mais aussi <C1,C2 >= 0 ), ils sont utilisés dans
les techniques d‟accès CDMA (Code Division
Multiple Access)

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Réception

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PRINCIPE DS-CDMA

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EXEMPLE DS-CDMA

 Rappelons que le bit ayant pour valeur „1‟ est représenté par „+1‟,
le bit ayant pour valeur „0‟ est représenté par „-1‟.
 séquence de données de l‟utilisateur1 est m1: +1 -1 -1 +1
 Le code de l‟utilisateur1 est c1: +1 +1 +1 +1
 séquence de données de l‟utilisateur2 est m2: +1 +1 -1 -1
 Le code de l‟utilisateur2 est c2: +1 -1 -1 +1
1. Montrer que les deux codes sont orthogonaux
2. Quel est le signal envoyé par chaque utilisateur (1 et 2) en utilisant DS-
CDMA?
3. Quel est le signal reçu par le récepteur ?
4. Supposons que le récepteur souhaite extraire les données envoyées
par l'utilisateur1. Montrer la procédure à suivre et le résultat obtenu.

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CORRECTION
1. <c1,c2>=(+1*+1)+(+1*-1)+(+1*-1)+(+1*+1)=+1-1-1+1=0 donc c1 et c2
orthogonaux
2. Le signal envoyé par utilisateur 1 est T1=<m1,c1>=
(+1 +1 +1 +1,-1 -1 -1 -1, -1 -1 -1 -1, +1 +1 +1 +1)
Le signal envoyé par utilisateur 2 est T2=<m2,c2>=
(+1 -1 -1 +1, +1 -1 -1 +1, -1 +1 +1 -1, -1 +1 +1 -1)
3. Le signal reçu est T=T1+T2= (+2 0 0 +2, 0 -2 -2 0, -2 0 0 -2, 0 +2 +2
0)
4. Pour que le récepteur puisse extraire son signal émis par le 1 er
utilisateur: <T,c1>=
[+1*(+2+0+0+2)/4, +1*(0-2-2+0)/4, +1*(-2+0+0-2)/4,+1*(0+2+2+0)/4]
=[+1,-1,-1,+1]=m1

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IEEE 802.11 VERS IEEE 802.11B


IEEE 802.11 (sans étalement)
 Occupation spectrale en bande de base sans étalement spectral
 modulation DBPSK pour 1 Mbit/s (Differential Binary Phase Shift
Keying), DQPSK pour 2 Mbit/s (Differential Quadrature PSK)
 sensibilité aux chemins multiples

IEEE 802.11b (avec étalement)


Facteur étalement
 Utilisation de la séquence de Barker (11 chips): 10110111000
– durée chip = durée symbole /11

 Passage à un débit de 11 Mb/s

 Rappel: 𝑫 = 𝑹 ∗ 𝒏 = 𝑹 ∗ 𝒍𝒐𝒈𝟐 (𝑽); D: débit ; R: rapidité de


modulation; n: nbre de bits par symbole
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DSSS POUR LE WIFI


 Chaque AP utilise deux séquences « Barker » différentes et
complémentaires de 11 bits pour coder « 0 » et « 1 »
 L‟étalement de spectre par code utilisé dans le standard Wifi met en
œuvre les traitements suivants :
 le signal binaire des données ayant un débit de base D = 1 Mbit/s et une
bande étroite de 1 MHz est multiplié par une séquence Barker pn de 11
bits pour avoir un signal Dn de largeur spectrale 11 MHz
 le signal résultant, Dn, module la porteuse de l‟émetteur en modulation
de phase à 2 états ou BPSK, la porteuse modulée occupe alors une bande
égale à 2.Dn = 22 MHz

 Donc le spectre s‟est étalé de 1 MHz à 22 MHz


 l‟étalement est directement proportionnel au nombre de bits utilisés
pour le code (facteur d‟étalement)
 L‟émetteur et le récepteur doivent connaitre le spreading code, sinon,
pas de désétalement et le signal est équivalent à un bruit à large
bande 45

DSSS
 L‟étalement de spectre par code produit une porteuse modulée dont le
spectre occupe une largeur de 22 MHz : 22Mhz=2*11*1Mhz
 Le signal étalé g et le signal avant étalement a ont la même
amplitude, donc même puissance; or largeur de bande de g est plus
importante donc son DSP doit être plus faible

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ALLOCATION FRÉQUENTIELLE IEEE 802.11B


 la bande ISM 2.4 GHz s‟étend sur l‟intervalle [2.4 GHz ; 2.4835 GHz]
Donc la largeur de bande totale est 83.5 MHz
 En 802.11b, la bande ISM 2.4GHz est partitionnée en 14 sous
canaux avec DSSS, (La fréquence centrale est appelée le canal).
 La largeur de chaque sous canal est de 22 MHz
 L‟espacement entre deux sous canaux successifs est de 5 MHz
 Trois canaux seulement sont utilisables simultanément et à
proximité (co-localisés) : ex canal 1, canal 6 et canal 11
 3 points d‟accès ou ponts radio peuvent couvrir la même zone,
offrant un débit global de 33 Mbps

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L‟ÉTALEMENT PAR SAUT DE FRÉQUENCE (


FREQUENCY HOPPING SPREAD SPECTRUM
OU FHSS )

 Spectre divisé en plusieurs canaux de largeur B


chacun
 Au cours d‟une même transmission, l‟émetteur
change régulièrement de canal (c ‟est à dire la
fréquence de la porteuse) selon une séquence
pseudo aléatoire contenant N fréquences
porteuses connues par le récepteur.
 Cette séquence :
 répartit uniformément le signal sur toute la bande de
fréquences (largeur NxB) et
 diminue la probabilité d‟interférence avec d‟autres
signaux émis.
 Technique utilisée en Bluetooth et IEEE802.11 48

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IEEE802.11 FHSS
 la bande ISM des 2.4 GHz est divisée en 79 canaux ayant chacun
1 MHz de largeur de bande
 La couche FHSS définit trois ensembles de 26 séquences, soit au
total 78 séquences de sauts possibles.
 possibilité de fonctionner simultanément 26 réseaux 802.11 FHSS
(correspondant aux 26 séquences) dans une même zone,
 La transmission de données se fait par l'intermédiaire de sauts
toutes les 300 ms , d'un sous-canal à un autre selon une séquence
prédéfinie.
 Les signaux (données transformées par FHSS) sont ensuite
modulés par une modulation de phase de type GFSK (Gaussian
Frequency Shift Keying).
 Avantages: minimiser interférences et résistance aux chemins
multiples
 Inconvénient: débit limité à 2 Mbit/s après modulation.
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FHSS

Exemple : 3 stations sur 7 intervalles de temps : émission


simultanée pour chaque intervalle de temps mais pas sur le
même canal
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MODULATION OFDM (ORTHOGONAL


FREQUENCY DIVISION MULTIPLEXING)
 Technique d‟étalement de spectre basée sur l'émission simultanée sur n
bandes de fréquence (situées entre 2 et 30 MHz) de N porteuses sur
chaque bande.
 Le signal est réparti sur les porteuses.
 Les fréquences de travail sont choisies en fonction des réglementations,
les autres sont « éteintes » de manière logicielle.
 signal OFDM présente une occupation optimale de la bande
allouée grâce à l'orthogonalité des sous-porteuses
 Applications:
4G, fort probable 5G
ADSL, PLC, DVB-C2
WLANs 802.11 a/g/n/ac
DVB-T, UWB, WiMAX mobile…

Modulation utilisée dans WiFi IEEE 802.11a/g


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FRÉQUENCES 802.11A
 Aux Etats unis : Fréquence de 5 GHz dans la bande UNII (
Unlicensed National Information Infrastructure : pas de licence
d'utilisation)
– 8 canaux dans les fréquences basses - 4 pour les plus hautes.
 En Europe :
– Bande de 5,15 à 5,35 GHz : 8 canaux possibles
– Bande de 5,47 à 5,735 GHz : 11 canaux possibles

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outdoor
indoor

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FRÉQUENCES 802.11A

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OFDM POUR LE WI-FI


 Utilisé par le standard 802.11a (54 Mbps) et 802.11g (54
Mbps)
 On a 8 canaux chacun de 20 MHz
 Divise chaque canal de 20 MHZ en 52 sous-canaux de
300KHz
 Les 48 premiers ss/canaux sont utilisés pour la
transmission de données et les 4 derniers pour la correction
d‟erreurs
 Les émissions et réceptions se font dans les 48 ss/canaux de
façon simultanée et sont multiplexées sur un seul canal de
20 MHz
 Wi-Fi (11a) introduit un correcteur d’erreurs FEC
(Forward Error Correction)
 Les données sont transmis dans les 48 ss/canaux
 En fonction du FEC, une copie est faite sur les 4 derniers 54
ss/canaux pour éviter une retransmission complète des
données

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RÉPARTITION D‟UN CANAL DE 20 MHZ EN


DES CANAUX DE 300 KHZ

• utilisation de tous les sous-canaux en parallèle pour la transmission


• débit de 6 à 54 Mbits/s
• Durée d‟un symbole OFDM Ts=4 microsecondes
55

 Débit binaire global après codage Dbg = (1/Ts) symb/sec x nbre


bits/symbole x 48 sous-porteuses
 Si on a un rendement 𝜀 à cause d‟un codage canal, le débit binaire
global avant codage est : Du = 𝜀.Dbg

 Exemple:
• modulation BPSK (𝜀=1/2) : 0,125 Mbits/s par sous-canal : total 6
Mbits/s
modulation QAM64 (𝜀=3/4) : 1,125 Mbits/s par sous-canal : total 54
Mbits/s (1,125*48=54) 56

• Durée d’un symbole OFDM Ts=4 microsecondes

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29/11/2023

 Application: Déterminer le nombre de bits de


données par symbole OFDM lorsqu‟on utilise un
débit binaire global (avant codage) de 24 Mbps (
𝜀 =1/2).

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 Avantages
Transmission en parallèle sur des sous-canaux de faible largeur de bande
et à un faible débit
 obtention d‟un seul et unique canal à haut débit

Pas recouvrement des 8 canaux disjoints


 8 réseaux 802.11a (au lieu des 3 réseaux 802.11b)

Robuste contre les interférences co-canal à bande étroite


Robuste contre l‟interférence inter-symboles causées par l‟environnement
sans fil multi-trajets
Implémentation simple en utilisant la FFT

Inconvénients
OFDM réclame plus de puissance que les autres techniques d‟étalement

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29
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EVOLUTIONS
 IEEE 802.11g:
 Evolution de 802.11b pour les hauts débits: 54 Mbits/s max.
 802.11b fonctionne sur la bande 2.4 GHz, et atteint juste 11
Mbits/s
 802.11a profite de l‟efficacité spectrale d‟OFDM et atteint 54
Mbits/s sur la 5 GHz
 Idée: Transposer le mécanisme OFDM de 802.11a avec les mêmes
paramètres sur la bande de 2.4 GHz 802.11g

59

IEEE 802.11G:
 Similitudes avec 802.11b
 opère dans la bande des 2.4GHz
 le signal transmis occupe environ 20MHz
 Différences :
 Modulation OFDM en plus des modulations du
802.11b
 il doit y avoir 20MHz d‟espacement entre les
différents canaux (versus 5MHz pour 802.11b) pour
pouvoir fonctionner sans trop d‟interférences
 Problème :
 Limitation du nombre de canaux 802.11g
 Solution :
 diminuer la puissance de chaque AP, ce qui permet
d‟avoir des AP plus proches les uns des autres
60

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29/11/2023

IEEE 802.11N
 Evolution de 802.11g/a pour les hauts débits: 300 Mbits/s max.
 Fonctionne en 2.4 ou 5 GHz
 Introduit le MIMO (Multiple-Input Multiple-Output), qui
utilise plusieurs antennes d‟émission et de réception pour
augmenter le débit (“smart antennas”).
 Peut avoir jusqu‟à 8 antennes. La majorité n‟utilise que 4
antennes au maximum
 Avec 4 antennes, 2 peuvent servir en émission, 2 en
réception simultanément
 Le nombre des sous-canaux OFDM est augmenté (de 48 à 52)
 redondances dans le codage canal: amélioration du codage avec un
taux FEC (Forward Error Correction) allant jusqu‟à 5/6 (au lieu
de ¾ pour 11a)

La combinaison MIMO-OFDM sur la bande ISM


optimise les performances de transmission 61

COUCHE LIAISON

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LA COUCHE LIAISON
 le contrôle de la liaison logique (Logical Link Control, ou
LLC )Utilise les mêmes propriétés que la couche LLC
802.2
 délivre de manière fiable les données entre les couches MAC et
réseau
 assure la compatibilité avec d‟autres standards du comité 802
 Possible de relier un WLAN à tout autre réseau local
appartenant à un standard de l'IEEE
 le contrôle d'accès au support (Media Access Control, ou
MAC): Spécifique à l'IEEE 802.11
 Assez similaire à la couche MAC 802.3 du réseau
Ethernet terrestre
 gestion des adresses, contrôle d‟accès, détection d‟erreur par
CRC, fragmentation et réassemblage, gestion de la mobilité 63

CONTRÔLE D‟ACCÈS
 Problème1:
 Dans une même cellule, à partir d‟un AP, plusieurs fréquences peuvent être
utilisées dans la bande des 2.4-2.485 GHz.
 Sur une même fréquence, plusieurs utilisateurs peuvent accéder en même temps
au support pour atteindre l ‟AP,
 Solution1:
 Nécessité d‟ une technique d‟accès basée sur un protocole de niveau MAC (Medium
Access Control)
 Techniques:
 ETHERNET filaire: CSMA/CD (Collision Detection): consistant à écouter
le canal avant et pendant l‟émission. Si l‟émetteur détecte un signal sur la
ligne, il diffère son émission à une date ultérieure.
 Une station wifi peut savoir si le réseau est occupé ou non par le
contrôle du niveau d‟énergie de la fréquence radio

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POURQUOI NE PAS SIMPLEMENT UTILISER LE CSMA/CD ?


 Il y a deux raisons:
 la plupart des périphériques sans fil sont
physiquement incapables d‟émettre et de recevoir en
même temps : on dit qu‟ils sont half_duplex.
 Station cachée (obstacle aux ondes radio ou
éloignement dû au paramètre portée

65

MAC 802.11
 Deux modes sont définis
– DCF (Fonction de Coordination Distribuée)
• Basée sur CSMA avec des extensions
1. CSMA/CA: Carrier Sense Multiple Acces / Collision avoidance
2. Réservation du canal avec RTS / CTS
• Collisions possibles
– Appropriée à la transmission de données (sans QdS)
• Utilisable en mode infrastructure et ad-hoc
– PCF (Fonction de Coordination Centralisée)
• Basée sur l‟interrogation périodique des stations par l‟AP
• Sans collisions
– Appropriée au services temps réel
• Utilisable seulement en mode infrastructure
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CSMA/CA
 CSMA/CA (Collision Avoidance): Variante du CSMA mais avec un
mécanisme supplémentaire de l‟évitement de collisions
similitudes avec la technique CSMA/CD
avec le même type de MAC adresse puisque compatible LLC
avec acquittement positif
Exemple: une station qui veut transmettre écoute le support de
transmission:
 s'il est occupé, la transmission est reportée
chaque station devra attendre :
jusqu'à ce que la transmission s'arrête lorsque le récepteur envoie le
ACK
+ un moment égal à la valeur d‟un temporisateur: IFS (DIFS)
(Initial Interframe Space)
+ un nombre aléatoire de time slots (Backoff) pour la prochaine
transmission afin d'éviter des collisions
 sinon (le canal est inactif) la station peut transmettre
NB: Ceci exige que chaque station "entende" toutes les autres stations.
67
Ce n'est pas toujours vrai (hidden node problem).

REMARQUES
 À la fin de la réception d‟un paquet de données, le
récepteur doit envoyer un Ack
 Si l‟acquittement n‟est pas reçu
 une collision est supposée
 Le paquet de données est retransmis

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DES NOUVEAUX MÉCANISMES POUR ÉVITER LES


COLLISIONS

 impossible de détecter les collisions mettre en place


des mécanismes pour les éviter:
écoute du support
accès aléatoire différé au support
back-off (période d‟inactivité programmée: contention)
réservation
trames d‟acquittement positif (positive ACK)

69

LES DIFFÉRENTS TEMPS DÉFINIS PAR LE


STANDARD

 le SIFS (Short Inter Frame Space) de 28s est utilisé


pour séparer les transmissions appartenant à un
même dialogue (par exemple Frame-ACK).
 le PIFS (Point Coordination IFS) de 78 s est utilisé
par le Point d‟accès pour obtenir l‟accès au support
avant n‟importe quelle autre station
 le DIFS (Distributed IFS) de 128 s est l‟intervalle
utilisé par une station voulant commencer une
nouvelle transmission

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EXEMPLE DE TRANSMISSION EN CSMA/CA


PUR « SANS RÉSERVATION »

71

EXEMPLE BACKOFF

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FAIBLESSES CSMA/CA EN MODE DCF « PUR »

 Collisions toujours possibles


1. Deux stations atteignent simultanément
Temporisateur Back-off = 0
2. Problème de la station cachée
solution: Réservation du canal pour
– Éviter le problème de la station cachée
– Réduire la durée de collisions

73

LA RÉSERVATION AVEC RTS ET CTS


 Message RTS (request-to-send):
– Bref message envoyé par la source pour indiquer l‟intention
d‟émettre
 Message CTS (clear-to-send)
– Bref message envoyé par la destination comme réponse au message
RTS
– Reçu par tous les nœuds dans la couverture du récepteur
– Indique la durée de la „réservation‟

74

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PRINCIPE DU MODE DCF AVEC RÉSERVATION


 l‟émetteur envoie un paquet RTS : demande une
émission et précise la durée d‟échange demandée (Trame
+ ACK)
 Toutes les stations du BSS entendent le RTS, lisent le champ de
durée du RTS et mettent à jour leur NAV
 Le récepteur (le point d‟accès) répond après un SIFS en
envoyant un paquet CTS (Clear To Send)pour accepter
la transmission et demander aux autres émetteurs que
le support soit laissé libre pendant l‟intervalle de temps
indiqué
 Les autres stations lisent le champ de durée du CTS et
mettent de nouveau à jour leur NAV
 Après réception du CTS par la source, celle-ci est
assurée que le support est stable et réservé pour la
transmission de données
 L‟émetteur envoie alors la trame données et déclenche
un décompteur
75
 Si le décompteur expire avant l‟arrivée de ACK, le
scenario est réexécuté

CSMA/CA AVEC AVEC RÉSERVATION

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LE MODE PCF
 Mode de contrôle est centralisé dans le point d‟accès
 L‟AP contrôle tout le trafic : il n‟y a jamais de collisions
 Elle interroge (Poll) les autres stations pour savoir si elles
ont des trames à transmettre :
 envoi d‟une trame de signalisation (Beacon frame) 10 à 100
fois par seconde
 cette trame contient des informations système, des
informations de synchronisation, etc.
 elle invite aussi les nouvelles stations à se faire connaitre
pour rentrer dans la séquence de polling

77

EXERCICE D’APPLICATION

 Une station A envoie à 1 Mbps un flux de trames contenant


chacune
 1500 octets de données utiles à une station B. On donne :
 la période de contention (Backoff) est en moyenne de 20 s ;
 temps de propagation négligeable
 l‟information pure de 1500 octets contient aussi les données
d‟entête et CRC de taille 34 octets
 trame CTS et ACK ont une taille de 14 octets
 trame RTS a une taille de 20 octets
 dans chaque trame MAC (donnée ou RTS ou CTS ou ACK),
des données de synchronisation de 24 octets sont aussi
envoyés
 T_Difs=128 s ;
 T_Sifs=28 s ;
 T_Backoff=20 s ;
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Travail demandé :
 dessiner un schéma montrant les phases d‟envoi
de données où on utilise la technique RTS/CTS en
tenant compte du backoff, espaces inter-frames
(DIFS, SIFS,..)
 2 calculer le temps nécessaire pour transmettre
une trame sans collision
 3 faire de même dans le cas sans RTS/CTS
 4 calculer alors le temps nécessaire pour
transmettre une trame sans collision sans
RTS/CTS
 5 calculer le débit effectif pour chaque cas.
 6 déterminer l‟efficacité du canal avec et sans le
mécanisme RTS/CTS. On estime qu‟aucune
trame n‟est perdue. 79

CORRECTION

80

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CORRECTION
 T_transmission avec réservation: T_avec=13558𝜇𝑠
 T_transmission sans réservation: T_sans=12846𝜇𝑠
𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑖𝑛𝑓𝑜 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒
 𝑑é𝑏𝑖𝑡𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 =
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛
1500∗8
 𝐷𝑒𝑓𝑓_𝑎𝑣𝑒𝑐 = = 885𝐾𝑏𝑖𝑡𝑠/𝑠
13558𝜇𝑠
1500∗8
 𝐷𝑒𝑓𝑓_𝑠𝑎𝑛𝑠 = = 934𝐾𝑏𝑖𝑡𝑠/𝑠
12846𝜇𝑠
𝑑é𝑏𝑖𝑡_𝑒𝑓𝑓
 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑖𝑡é = ∗ 100
𝑑é𝑏𝑖𝑡_𝑏𝑟𝑢𝑡
 efficacité_avec=88,5%
 efficacité_sans=93,4%
 On remarque que le lien wifi est mieux exploité avec
CSMA/CA pur (sans réservation) qu‟avec CSMA/CA avec
81
réservation; ceci RTS/CTS,

TYPES DE TRAMES

Il existe trois types de trames:


 Trames de gestion (type 0) sont échangées comme des
paquets de données, mais ils servent purement à la couche
MAC et ne sont pas « remontés » aux couches réseaux
supérieures. Ils mettent en œuvre certaines fonctions du WiFi
telles que:
 balise (beacon)
 Probe Request / Response
 authentification
 association
 Trames de contrôle (type 1) sont émis, pour contrôler les
communications et permettre un bon partage des ondes ;
 exemple : ACK, RTS/CTS
 les trames de données (type 2) transportent les paquets 82
fournis par les couches réseaux supérieures

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FORMAT DE LA TRAME MAC

valeur de durée de vie utilisée pour le


calcul du NAV ; 83

CHAMP FRAME CONTROL DE LA TRAME MAC (2


OCTETS)

84

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85

EXERCICE D‟APPLICATION
 Un espion s‟infiltre dans un réseau Wi-Fi et en prend le contrôle
avec son PC portable. Il envoie la trame MAC suivante :
08 40 80 00 1E 01 02 00 00 00 1E 01 02 06 00 00 1E 07 08 09 00 FF
00 FF ….. (hexadécimal).
a. De quelle trame s‟agit-il ?
b. Est-ce que l‟espion agit comme un point d‟accès ou une station ?
c. Quelle est son adresse ?
08 40
D‟après le tableau précédent, puisque
0000 1000 0100 0000 l‟espion agit comme un point d‟accès, donc
son adresse est le champ
(adresse2=BSSid); de la trame MAC :
From
AP @espion: 1E 01 02 06 00 00
Type:
Trame
gestion 86

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