SOMMAIRE

CHAPITRE I : INTRODUCTION AU RESEAU GSM ................................................... 2

TRAVAUX DIRIGES I ....................................................................................... 6

CHAPITRE II : ARCHITECTURE DU RESEAU GSM ...................................................7

CHAPITRE III : L’INTERFACE RADIO GSM ......................................................... 14

TRAVAUX DIRIGES III .................................................................................... 18

CHAPITRE IV : LES EVOLUTIONS ..................................................................... 19

TRAVAUX DIRIGES IV .................................................................................... 29

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CHAPITRE I : INTRODUCTION AU RESEAU GSM  En 1912 : attribution des fréquences radios et des
I-Historique licences aux opérateurs téléphoniques

C’est au début des années 1950 que sont apparus les 1ers
Durant des siècles l’homme su se contenter de la parole ou des
téléphones mobiles, mais ce réseau était réservé à la classe
écrits comme seuls moyens de communication entre deux
d’affaire. Ces réseaux étaient du type analogique et chaque
personnes éloignées d’une distance importante. Soit on
pays disposait d’un réseau particulier :
envoyait un messager restituant le message qu’on lui avait
communiqué ou soit il remettait le message écrit qu’on lui  AMPS (Advanced Mobile Phone Service) aux Etats-
avait remis. Toutes ces pratiques avaient plusieurs Unis en 1982 (824 à 849 MHz pour l’émission et 869 à
inconvénients par exemple la déformation du message. Pour 894 MHz pour la réception)
pallier aux insuffisances de ces techniques, plusieurs recherches
seront menées afin de rendre la communication plus fiable  TACS (Total Access Cellular System) en Grande
par la découverte du télégraphe, du téléphone, la Bretagne en 1982 (890 -915 MHz pour l’émission et 935
radioélectricité et la communication radio : – 960 MHz pour la réception)
 En 1876 : Graham Bell invente le téléphone. Le  NMT (Nordic Mobile Telephone) en 1980 pour les pays
transport de la voix se faisait grâce à une paire de fils scandinaves avec le NMT 450 (453 – 457,5 MHz pour
de cuivre reliant deux appareils. L’utilisation de son l’émission et 463 – 467,5 MHz pour la réception) et le
invention fit comprendre l’importance de la NMT 900 (890 -915 MHz pour l’émission et 935 – 960
centralisation des communications avec l’apparition MHz pour la réception)
du premier réseau téléphonique ;
 C-Notzen pour l’Allemagne (450,3 – 454,74 MHz
 En 1888 : Heinrich Hertz découvre les ondes radio pour l’émission et 461,3 – 465,74 MHz pour la réception
pour la 1ère fois.
 Radiocom 2000 en France en 1986 dans la bande
 En 1893 : Tesla décrit en détail les principes de des 400 MHz
l’émission radio. À Saint-Louis, il fait la première
expérience publique de communication radio (un
petit bateau téléguidé appelé telautomaton), fait que
l’on attribue généralement à Marconi en 1895.

 De 1895 à 1903 : Guglielmo Marconi, un inventeur

italien, prouve la faisabilité de la communication
radio en envoyant et en recevant un signal radio en
Italie, puis un signal radio France/Angleterre et enfin
par dessus l’océan atlantique.
Téléphone mobile de 1ère Génération

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Pour remédier aux différents problèmes causés par ces
systèmes, une norme unique a été adoptée par les Européens
sous le nom de GSM (Global System for Mobile
Communications) assurant la sécurité des communications et
des techniques comme le Handover et le Roaming.
II-La norme GSM
Sous l'égide de l'organisation 3GPP la norme GSM a ensuite
été étendue pour prendre en charge de plus hauts débits et le
transport de données en mode « paquet » par les
extensions GPRS(General Packet Radio Services)
puis EDGE (Enhanced Data rates for GSM Evolution). Ces 2
modes peuvent cohabiter avec le mode « voix commutée »
du GSM et utilisent les mêmes antennes et les mêmes bandes
de fréquence.

1. Spécifications
2. Objectifs
Global System for Mobile Communications (GSM) est
Le système GSM vise les objectifs suivants :
une norme numérique de seconde génération pour
 Diversification des services fournis et compatibilité avec
la téléphonie mobile. Le groupe de travail chargé de la
ceux des réseaux fixes
définir a été établi en 1982 par la Conférence européenne des
administrations des postes et télécommunications (CEPT).  Offrir des services spécifiques dus à la mobilité des
usagers (Localisation, Handover)
Elle a été spécifiée et mise au point par l'ETSI (European  Assurer la compatibilité d’accès à n’importe quel
Telecommunications Standards Institute) pour la gamme de utilisateur dans n’importe quel pays exploitant le GSM
fréquences des 900 MHz. Une variante appelée Digital  Utilisation efficace du spectre de fréquence alloué
Communication System (DCS) utilise la gamme  Sécurité et confidentialité des communications
des 1 800 MHz. Cette norme est particulièrement utilisée  Amélioration de la qualité de service (débit, temps de
en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. Ces deux réponse, disponibilité, sécurité, etc.)
types de réseaux son compatibles et les fréquences porteuses
peuvent être utilisées dans le réseau d’un opérateur. Deux
autres variantes, en 850 MHz et en 1 900 MHz (PCS), sont
également utilisées. La protection des données est assurée par
les algorithmes de chiffrement A5/1 et A5/2.

Tel qu'il a été conçu, le réseau GSM est idéal pour les
communications de type « voix » (téléphonie). Le réseau
étant commuté, les ressources ne sont allouées que pour la
durée de la conversation, comme lors de l'utilisation de lignes
téléphoniques fixes. Les clients peuvent soit acheter une carte
prépayée, soit souscrire un abonnement.
Téléphone GSM

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III-Système radio mobile et concept cellulaire
1. Radiocommunication et concept mobile
(a) Radiocommunication
C’est tout type de communication à distance réalisée à
l’aide d’ondes radioélectriques ou ondes hertziennes (ondes
électromagnétiques dont la fréquence est inférieure à 3000
GHz et qui se propage sans guide artificiel) au lieu des câbles
électriques ou des fibres optiques.
(b) Concept mobile
Un réseau est dit mobile lorsqu’il fournit au moins l’un des
deux services caractéristiques de la mobilité :
 Proposer un accès sans fil à l’information.
 PCS (Personal Communications Service) 1900
3. Le concept cellulaire
a. Définitions
Le concept cellulaire est la division du territoire en
cellules.
Une cellule est un ensemble de point dans lequel un mobile
peut communiquer avec sa BTS.
Une cellule est aussi le rayonnement d'un panneau GSM.
Il existe plusieurs types de cellules suivant le rayon de
couverture :

 Macro-cellule pour un rayon compris entre 2 km et 35 km

 Permettre le déplacement à travers le réseau en
conservant une même adresse  Petite cellule (small-cell) pour un rayon compris entre 500
m et 2 km,
(c) Handover  Micro-cellule pour un rayon inférieur à 500 m (dans les
C’est le mécanisme par lequel un mobile peut passer d’une zones urbaines)
cellule à une autre, soit en communication ou non.
 Femtocell pour un rayon de 10 à 20 m (utilisées en
(d) Roaming général dans des locaux fermés).
C’est un accord d’itinérance entre opérateurs offrant à leurs
Un motif ou cluster (grappe) est un ensemble de cellule
abonnés respectifs la possibilité de bénéficier de la continuité
dans lequel chaque fréquence de la bande passante allouée
du service étant hors de portée de leur réseau d’origine. Il y en
est utilisée une et une seule fois.
a deux types : le roaming international et le roaming national
(pas standardisé).

2. PLMN
Public Land Mobile Network. Il s'agit du réseau cellulaire
(GSM, DCS, PCS) d'un opérateur dans un pays :
 GSM (Global System for Mobile Communications)
 DCS (Digital Cellular System) 1800

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 4. Brouillages dus aux interférences
On peut les subdiviser en trois classes:

(a) Interférence Co-canal (ICC)

Elle est due aux signaux émis par les autres stations de
base utilisant la même fréquence.

(b) Interférence sur canal adjacent

(ICA)
Elle est due aux signaux émis par les stations de base
utilisant des fréquences voisines.

motif élémentaire (à gauche) et un ensemble de motifs (à (c)Interférence inter modulation (IIM)

droite). Elle se produit lorsque deux antennes de forte
puissance émettent sur des fréquences différentes très proches.
b. Taille du motif
5. Le rapport C/I
On appelle Taille du motif, le nombre de cellule du
motif (c’est un nombre entier). Il est noté K avec K=i2+ij+j2 (i Pratiquement, dans une cellule, un mobile reçoit à la
fois le message utile dont la puissance vaut C qui lui est
et j sont des entiers naturels.
destiné et un certain nombre de signaux perturbateurs dont
K=1,3,4,7,9,12,13,16,19,21,25,27,…….
la puissance vaut I (I=ICC + ICA + IIM).
La connaissance du rapport C/I entre ces puissances,
c. Réutilisation des fréquences
nous permettra de connaître la qualité de la communication,
Le principe de réutilisation des fréquences (ressources) est une
la taille du motif utilisé ainsi que la distance de réutilisation
caractéristique essentielle des systèmes de téléphonie cellulaire
des fréquences.
de deuxième génération car les fréquences sont limitées. Elle
NB : Pour déterminer exactement la taille d’un motif et le
permet l’utilisation des mêmes canaux radios dans différentes
rapport C/I, il faut utiliser les formules suivantes :
cellules pour accroitre la capacité du système tout en
respectant une distance minimale appelée Distance de  (3K) α/2 ≥ 6.C/I avec α : coefficient de propagation
réutilisation de ressource. La Distance de réutilisation de (α= 3,5)
ressource (fréquence) est la distance minimale entre deux  (C/I)dB=10log(C/I)
cellules utilisant les mêmes fréquences. Elle est notée D.
D= avec R, rayon de la cellule et K, la taille du motif.

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IV-LES SERVICES GSM -Les services prépayés

Le système GSM fournis quatre (4) catégories de services : -L’horloge parlante

Les services supports ou bearer services qui consiste à la -Les services kiosques (Cinéma, sport, météo, pharmacie de
fourniture par un opérateur d’une capacité de transmission garde, horoscope, actualité)
avec des caractéristiques techniques de débit, de taux
-Transfert d’unité
d’erreur, de mode de transmission (synchrone/asynchrone) :
-Sonneries téléchargeables
-Le circuit de données

-L’accès synchrone/asynchrone à un réseau de données TRAVAUX DIRIGES I

Les Téléservices comportant une offre de communication
incluant les terminaux et éventuellement des applications :
-La téléphonie à 13 Kb/s
-Les services de messages courts (SMS : Short Message Service)
EXERCICE I
Sur l’interface radio de votre opérateur GSM, vous mesurez
un rapport signal sur bruit moyen C/I égale à 21 dB, le
coefficient d’affaiblissement de parcours α=3,5. Toutes les
cellules ont un rayon de 300m.

-Le Fax 1. Déterminez la taille du motif utilisé ?

2. Déterminez la distance de réutilisation de ressource
Les services supplémentaires qui regroupent toutes les facilités 3. L’opérateur décide maintenant d’utiliser un motif
d’utilisation qui peuvent être offerts en complément des K=13.Déterminez le rapport C/I en dB.
services précédents :

-Identification du numéro EXERCICE II

-Renvoi d’appel Vous faites partie du service dimensionnement et planification
de l’opérateur GSM « MERAEJA TELECOM ». Vous utilisez le
-Double-appel principe de réutilisation de fréquence avec D=2700 m. Le
coefficient d’affaiblissement de parcours α=3,5. Toutes les
-L’appel en conférence
cellules ont le même rayon R=300m
-Le groupe fermé d’usager (restriction d’appel) Déterminer :
1. La taille du motif K).
-Les services supplémentaires de facturation 2. En déduire le rapport C/I en valeur réel
Les services à valeur ajoutée :

-Messagerie vocale

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EXERCICE III Pour que le système puisse offrir les services prévus, un
ensemble de fonctions a été défini.
1. L’opérateur GSM « BERACA TELECOM » décide Ces fonctions sont celles requises dans tout réseau mobile
d’implanter ses BTS en utilisant un motif respectant les comme la numérotation, l'acheminement vers un usager
équations suivantes : mobile, le transfert de cellules, etc. Ces fonctions sont
i+j–4=1 regroupées en entités fonctionnelles. Le système GSM est
i2 + 2j – 5 = 8 ; avec i et j des nombres entiers naturels. constitué des entités suivantes :

a. Déterminer le couple (i ; j). En déduire la taille (K) du

motif.
b. Sachant que toutes les BTS ont un rayon R= 500 m,
déterminez la distance de réutilisation de ressource (D)

2. Après deux années d’expériences, il veut dimensionner son

réseau en utilisant un motif K=27 et des BTS trisectoriels dont
chacune des cellules à un rayon de 300m.
a. Déterminez la distance de réutilisation de ressource
(D).
b. Déterminez le rapport C/I en dB.
c. Déterminez le nombre de BTS dans le motif.

CHAPITRE II : ARCHITECTURE DU RESEAU GSM

I-Introduction

L'appellation GSM (Global System for Mobile

Communications) regroupe deux types de réseaux cellulaires
numériques de télécommunications pour abonnés mobiles :

• Le réseau GSM900 : il utilise des fréquences porteuses dans

la gamme des 900 MHz et il a été le premier type de réseau
mobile cellulaire numérique européen,
• Le réseau DCS1800 (Digital Cellular Telecommunications
System) qui utilise des fréquences porteuses dans la gamme
des 1800 MHz.

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 1. Le mobile (Mobile Station)
Le téléphone et la carte SIM (Subscriber Identity Module)
sont les deux seuls éléments auxquels un utilisateur a
directement accès. La principale fonction de la carte SIM est
de contenir et de gérer une série d'informations. Elle se
comporte donc comme une mini-base de données dont les
principaux champs sont :
 Données administratives
 PIN : Mot de passe demandé à chaque
connexion
 PUK : Code pour débloquer la carte
 Données liées à la sécurité
 Clé Ki : Valeur unique, connue de la seule carte
SIM et du HLR
 CKSN : Séquence de chiffrement
 Données relatives à l’utilisateur
 IMSI : Numéro International de l’abonné
 MSISDN : Numéro d’appel d’un téléphone GSM
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2. Le sous-système Radio (BSS : Base Station
Subsystem)
2.1-La station de base (BTS : Base
Transceiver Station)
La station de base est l’élément central, que l’on pourrait
définir comme un ensemble émetteur/récepteur pilotant une
ou plusieurs cellules. Dans le réseau GSM, chaque cellule
principale au centre de laquelle se situe une station de base
peut être divisée, grâce à des antennes directionnelles, en plus
petites cellules qui sont des portions de celle de départ et qui
utilisent des fréquences porteuses différentes. C'est la station
de base qui fait le relais entre le mobile et le sous-système
réseau. Elle gère :
 Le multiplexage temporel et la gestion des sauts de
fréquence.
 les opérations de chiffrement.
 les mesures radio permettant de vérifier la qualité de
service ;
 la liaison de données (données de trafic et de
signalisation) entre les mobiles et la BTS.
 la liaison de trafic et de signalisation avec le BSC.
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 2.2-Le contrôleur de station de base (BSC : Base
Station controller)
Le BSC gère les fréquences radio utilisées par ses
différentes stations BTS, ainsi que les fonctions d’exploitation
et de maintenance des stations de base qui sont télé-
exploitées. Il assume de façon autonome les transferts
intercellulaires (Handover) des stations mobiles qui circulent
dans sa zone de couverture.
3-Le Sous-système Réseau ou d’acheminement
(NSS : Network Subsystem)
Le sous-système réseau joue un rôle essentiel dans un
réseau mobile. Il est constitué de commutateurs réalisant les
connexions et de bases de données qui contiennent des
informations relatives aux abonnés et à leur position sur le
territoire.
3.1-MSC (Mobile Switching Center ou
centre de commutation mobile)
Son rôle principal est d’assurer la commutation entre
les abonnés du réseau mobile et ceux du réseau commuté
public (RTC) ou du réseau ISDN. D'un point de vue
fonctionnel, il est semblable à un commutateur de réseau
ISDN, mis à part quelques modifications nécessaires pour un
réseau mobile. De plus, il participe à la fourniture des
différents services aux abonnés tels que la téléphonie, les
services supplémentaires et les services de messagerie. Il
permet encore de mettre à jour les différentes bases de
données (HLR, VLR et AuC). Les commutateurs MSC d'un
opérateur sont reliés entre eux pour la commutation interne
des informations. Des MSC servant de passerelle (Gateway
Mobile Switching Center, GMSC) sont placées en périphérie du
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réseau d'un opérateur de manière à assurer une
interopérabilité entre réseaux d'opérateurs.
3.2-Le HLR (Home Location Register)
L'enregistreur de localisation nominale (HLR) est la base
de données principale dans un réseau GSM. Il en existe au
moins un par réseau (PLMN). Le HLR contient à la fois
 toutes les informations relatives aux
abonnés(Statiques) : le type d'abonnement, la clé
d'authentification Ki, les services souscrits, le numéro de
l'abonné (IMSI), etc
 ainsi qu'un certain nombre de données dynamiques
telles que la position de l'abonné dans le réseau (en
fait, son VLR) et l'état de son terminal (allumé,
éteint, en communication, libre, . . .).
3.3- AuC (Authentication Center ou
centre d'authentification).
Le centre d’authentification remplit la fonction de
protection des communications. C’est une fonctionnalité
généralement intégrée dans le HLR (HLR/AuC) Pour ce faire,
la norme GSM prévoit deux mécanismes :
 Le chiffrement des transmissions radio. Il s'agit d'un
chiffrement faible, qui ne résiste pas longtemps à la
crypto-analyse !
 L'authentification des utilisateurs du réseau au moyen
d'une clé Ki qui est à la fois présente dans la station
mobile et dans le centre d’authentification.
3.4- VLR (Visitor Location Register ou
enregistreur de localisation des visiteurs).
Cette base de données ne contient que des
informations dynamiques et est liée à un MSC.
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Elle contient des données dynamiques qui lui sont transmises
par le HLR avec lequel elle rentre en communication
lorsqu'un abonné entre dans la zone de couverture du centre
de commutation mobile auquel elle est rattachée. Lorsque
l'abonné quitte cette zone de couverture, ses données sont
transmises à un autre VLR et suivent l'abonné.
Leur rôle est de contrôler les performances et l’utilisation du
système et d’ouvrir une interface homme-machine à
l’opérateur responsable de l’exploitation du réseau.
Le NMC (Network Management Center) opère de manière
centralisée.

Parmi les principales fonctions d’administration, citons :

3.5- EIR (Equipment Identity Register ou
enregistreur des identités des équipements) - la déclaration des abonnés et des terminaux,
C’est la base de données des équipements mobiles. En - la facturation,
fonction de données au sujet d'un terminal, un opérateur
peut décider de refuser l'accès au réseau. - etc.
Tous les opérateurs n'implémentent pas une telle base de
L’OMC (Operation and Maintenance Center) s'intéresse au
données. Chaque poste mobile est enregistré dans l'EIR dans
fonctionnement des éléments du réseau, gère notamment les
une liste :
alarmes, les dysfonctionnements, la sécurité, . . . Il est
 Liste "blanche" : poste utilisable sans restriction.
constitué :
 Liste "grise" : poste sous surveillance (traçage d'appels).
 Liste "noire" : poste volé ou dont les caractéristiques  OMC-R (OMC-Radio) qui prend en charge la
techniques sont incompatibles, avec la qualité requise supervision et le contrôle d'un ensemble de BSC et
dans un réseau GSM (localisation non autorisée). BTS.
 OMC-S (OMC-Switching) qui permet de superviser et
contrôler un ensemble de MSC/VLR.
4-OSS (Operating Subsystem ou Sous-système
d’exploitation)

Cette partie du réseau regroupe trois activités principales

de gestion : la gestion administrative, la gestion commerciale
et la gestion technique. Il est constitué de l’OMC et du NMC.

II-Les interfaces GSM

Le système GSM normalise un ensemble d'interfaces entre les entités afin de permettre l'interfonctionnement entre
équipements de fournisseurs différents.

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 INTERFACE LOCALISATION ROLE SIGNALISATION

Um MS - BTS Interface radio LAPDm

A BSC - MSC Divers BSSAP

Abis BTS - BSC Divers LAPD

B MSC - VLR Divers

C GMSC – HLR Interrogation du HLR pour appel entrant

Gestion des informations de l’abonné et de la localisation

D HLR – VLR
services supplémentaires

Transport de SMS MAP

E MSC – MSC
Exécution du handover

F MSC - EIR Vérification de l’identité du terminal

G VLR – VLR Mise à jour de la localisation

H HLR - AUc Echange de données d’authentification

III-Les identifiants monde et permet d’identifier un seul client sur le plan

international. Le numéro d ’IMSI n’est pas connu de l’abonné
1. IMSI (International Mobile Subscriber Identity) mobile et n’est utilisé que par le réseau GSM.
L'IMSI est constitué de trois sous-champs :
C’est le numéro international de l’abonné. Il lui est affecté lors
de la souscription d’un abonnement auprès d’un opérateur. Il
est connu par la carte SIM et le HLR. Il est unique dans le

Mobile Country Code Mobile Network Code Mobile Subscriber Identification Number (10 Chiffres)
(3 Chiffres) (2 Chiffres)

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 2. MSISDN (Mobile Station Integrated Services Digital Network Number)
C’est le numéro d’appel de l’abonné ou son numéro de téléphone.
Country Code (1 à 3 Chiffres) National Destination Code (3 Chiffres)
En Côte d’Ivoire, le numéro MSISDN a la forme 225 XZ AB PQ MCDU.
3. IMEI
L ’IMEI (International Mobile Equipment Identity) identifie de
façon unique un terminal mobile au niveau international. Il
s’agit d’un numéro de série. Ce numéro est alloué par le
constructeur du terminal mobile.
L'IMEI respecte la configuration 6/2/6/1.
 TAC (Type Approval Code : 6 chiffres) : Il s'agit d'un
numéro indiquant la version de validation du
matériel.
 FAC (Final Assembly Code : 2 chiffres) : Il s'agit du
numéro qui identifie l'usine où a été assemblé le poste.
 SNR (Serial Number : 6 chiffres) : Il s'agit du numéro
de série de l'appareil dans le TAC et le FAC.
 Spare (en réserve : 1 chiffre) : Ce chiffre doit être codé à
"0" lorsqu'il est transmis par le mobile.
4. TMSI (Temporary Mobile Subscriber Identity).
De manière à conserver la confidentialité de l'identité de
l'IMSI, le VLR alloue un numéro temporaire unique à chaque
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Subscriber Number (Variable)
mobile se localisant dans sa zone de couverture ; ce numéro
est appelé TMSI Le VLR est capable de corréler l'IMSI d'un
mobile et son identité temporaire courante (TMSI).
Le TMSI n’est connu que sur la partie MS __ MSC/VLR. Le HLR
n’en n'a jamais connaissance. A chaque changement de VLR,
un nouveau TMSI est attribué. L’utilisation du
TMSI est optionnelle. On peut avoir recours à l ’IMSI
uniquement.
5. MSRN (Mobile Station Roaming Number)
Un numéro de Roaming (numéro de réacheminement) est
utilisé pour router les appels vers un mobile lorsqu’il est en
itinérance. Il a le préfixe du réseau visité et est alloué
temporairement par le VLR qui possède les dernières
informations de localisation de ce mobile.
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TRAVAUX DIRIGES II
EXERCICE I
1. Définissez les acronymes suivants : MSRN, PIN, PUK,
SIM, SMS, SMSC, SIM, MMS
2. Quelle est la différence entre IMSI et MSISDN ?
3. Quelle est la différence entre IMSI et TMSI ?
4. Quelle est la différence entre HLR et VLR ?
5. Quelle est la différence entre EIR et AUc
EXERCICE II
1. Citez les bases de données de localisation dans le GSM
2. Citez les bases de données de sécurité dans le GSM
3. Un abonné peut-il avec sa même carte SIM changé de
MSISDN ?
4. En cas de perte de sa carte SIM, un abonné doit-il
changer de numéro d’appel ?
5. En cas de perte de carte SIM, es-ce le même IMSI qui
est attribué à l’abonné ?
6. En quoi consiste la sécurité GSM ?
7. Expliquez le mécanisme d’authentification d’un
abonné dans son réseau d’origine
8. Deux abonnés GSM peuvent-ils disposer du même
IMSI ? Justifiez votre réponse
9. Deux abonnés GSM peuvent-ils disposer du même
MSISDN ? Justifiez votre réponse
EXERCICE III
1. Soit le numéro IMSI suivant : 612033528274410.
a. Déterminez le continent et justifiez votre réponse.
b. Que représente le 03 ?
c- Déterminez l’opérateur
d- peut-on modifier l’IMSI ?
2. Soit le l’IMEI suivant : 869222544281569.
a. Déterminez le FAC
b. Déterminez le TAC
c. Peut-on modifier l’IMEI ? Justifiez votre réponse
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3. Les numéros de téléphone en Côte d’ivoire sont passés
à 10 chiffres grâce au PNN-10. Que signifie-t-il ? A
quoi répond-t-il ?
4. Soit le MSISDN ivoirien suivant : 225 05 07 32 31 45.
a- Quel est le type de service ? Justifiez votre réponse
b- Déterminez l’opérateur
c- Peut-on modifier le MSIDN ? Justifiez votre réponse
EXERCICE IV
1. Quelle est la différence entre le Handover et le Roaming ?
2. Soit IMEI suivant 865972016247359
a- Déterminer le FAC
b- Déterminer le SNR
3. Soit le numéro IMSI suivant : 309 04 4553417860
a- Que représente le nombre 04 ?
b- Pouvez-vous déterminez le continent ? Si oui, Justifiez
votre réponse.
4. Votre correspondant mobile dispose du numéro suivant
lorsqu’ il est en Côte d’Ivoire : 07 07 32 31 45.
a- Quel est son MSISDN ?
b- Il se déplace pour la France. Son opérateur a signé un
partenariat de
Roaming avec un opérateur GSM Français, et sachant que
l’indicatif de la France est le 33.
b-1- Quel numéro composerez-vous pour le joindre ?
b-2- Comment sera facturé l’appel ?
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CHAPITRE III : L’INTERFACE RADIO GSM  L’écart duplex vaut 95 MHz.
I-Généralités

L’interface radio appelée encore interface Air ou Um est le 2. Numérotation des porteuses
support de transmission entre les stations de base et les
mobiles. C’est une interface sans fil sur laquelle s’effectue le Chaque porteuse est identifiée de manière physique par un
multiplexage. numéro appelé ARFCN (Absolute Radio-Frequency Carrier
Number). A partir de ce numéro et des expressions littérales
II-Duplexage
ci-dessous, il est possible de déterminer les fréquences de
Le duplexage est une technique permettant d’acheminer une communication.
communication dans les deux sens simultanément à l’aide a. GSM 900
d’un canal. L’écart duplex (∆ ou Ed) est la différence entre la
fréquence descendante ou de réception ou Downlink (Fd) et  Fuplink=890,2 + 0,2 (n-1) MHz
la fréquence montante ou d’émission ou Uplink (Fup). Soit
∆=Fd - Fup  FDownlink= 935,2 + 0,2 (n-1) MHz avec n ε
[1 ; 124]
1. Séparation des bandes
Soit 124 porteuses pour le GSM 900
Le Système GSM utilise deux bandes de
fréquences compatibles :

a. GSM 900 b. GSM 1800

 Uplink ou voie montante : 890 – 915 MHz  Fuplink=1710,2 + 0,2 (n-512) MHz

 Downlink ou voie descendante : 935 – 960 MHz  FDownlink=1805,2 + 0,2 (n-512) MHz n ε
[512 ; 885]
 Largeur de bande= 2 x 25 MHZ
Soit 374 porteuses pour le GSM 1800.
 L’écart duplex vaut 45 MHz.

b. GSM 1800

 Uplink ou voie montante : 1710 – 1785 MHz 3. Canal physique

 Downlink ou voie descendante : 1805 – 1880 MHz Un canal physique est la portion de ressource allouée pour
une communication duplex (bilatérale) entre la station de
 Largeur de bande= 2 x 75 MHZ base et le mobile.

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Nombre de canaux physiques (N canaux physiques)= 8 x Np  Dans un sens montant : C’est un accès multiple. C’est le
canal CCCH (Appels des mobiles, accès aléatoires de
mobiles, allocation de ressources)
4. Canal logique

C’est une suite de slots dédiés à une fonction particulière. Ces

canaux sont soit dédiés ou non dédiés.

a. Canal dédié
Il est encore appelé voie Trafic. C’est un canal duplex qui
fournit une ressource réservée à un mobile c’est –à dire un slot
en émission et un autre en réception, réservés exclusivement
au mobile jusqu’à sa déconnexion.

 Nombre canaux TCH (NTCH)= N canaux physiques –N

canaux de signalisation

 Nombre canaux TCH (NTCH)= Np x 7 (Si le nombre

d’IT réservé n’est pas mentionné, par défaut 7/8 des
ressources sont utilisés pour le transport de la parole)

III-Méthodes d’accès

b. Canal non dédié
C’est un canal simplex et partagé par un ensemble de
mobiles.
 Dans un sens descendant : Diffusion de la donnée,
plusieurs mobiles sont à l’écoute de ce canal. C’est le
canal BCH. Il est encore appelé voie balise. C’est un
canal de diffusion sur lequel les BTS émettent en
permanence des informations (correction de
fréquence, calage sur la fréquence, synchronisation et
identification des BTS, informations systèmes).
La méthode d’accès utilisée dans le GSM est le F/TDMA. Cette
méthode consiste à partager les ressources en fréquences et en
temps. Il est orienté circuit car une portion de ressource est
réservée à un demandeur de canal qu’il ne partagera pas
jusqu’à sa déconnexion.
1. FDMA : Frequency Division Multiple Access
C’est le multiplexage fréquentiel. Il consiste à diviser la bande
passante en canaux radio de largeur 200 KHz ou 0.2 MHz et
d’attribuer chaque canal à une BTS sans contrainte temporel.

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  Nombre de porteuse (NP)=BP simplex/Largeur du
canal

 Nombre de porteuse par cellule(Np/cell) = Np/K

 1 TRX=1 porteuse=1 porteuse duplex

 1 TRX=2 porteuses simplex

2. TDMA : Time Division Multiple Access

C’est le multiplexage temporel. Il consiste à diviser chaque

canal radio en huit (8) intervalles de temps (IT ou slot) pour
former la trame GSM et à attribuer un IT à chaque
communication soit 1 TRX= 8 communications (dont 7 pour la
parole et 1 pour la signalisation).

Son but est d’optimiser l’utilisation du canal radio et permet

aux usagers de se partager le canal en temps.
L’émission et la réception se font sur même IT mais sont
décalées de 3 slots. Un IT a une durée de 577 μs.
La trame est l’unité temporelle de base au niveau des réseaux
mobiles cellulaires et dure 4,615 ms. La norme GSM fixe une
organisation précise pour les multiples des trames que sont la
multitrame, la supertrame et l’hypertrame.
Multitrame 26 = 26 trames TDMA = 120 ms
Multitrame 51 = 51 trames TDMA = 235,365 ms
Supertrame 26 = 51 Multitrames 26 =1326 trames = 6120 ms
Supertrame 51 = 26 Multitrames 51 = 1326 trames = 6120 ms
Hypertrame = 2048 Supertrames = 2 715 648 trames = 3h 28
min 53 s 760 ms
3. Format des bursts
Le Burst est l’élément d’information contenu dans un slot. Ce
sont de petites quantités d’informations envoyées à intervalles
réguliers dû au partage de la liaison radio. La norme définit
cinq (5) types de burst :
 Les bursts d'accès qui sont envoyés par les mobiles
lorsqu'ils veulent entrer en contact avec le réseau.
 Les bursts de synchronisation qui contiennent les
informations sur la localisation et les fréquences
utilisées.
 Les bursts normaux qui transportent les messages.
 Les bursts de correction de fréquence.
 Les bursts de bourrage (dummy packet) qui sont
placés dans les espaces vides si aucune donnée ne doit
être envoyée. Pour être précis, ce burst est composé

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 de 2 salves de 58 bits préfixés interrompus par une
séquence d'entraînement de 26 bits.
Tous les types de burst ont une forme semblable. Ils sont
composés, dans l'ordre, de:
 bits d'en-tête (tail bit, TB), nécessaires à la
synchronisation. Ils correspondent toujours au
code 000 sauf pour les bursts d'accès.
 148 bits utiles dont le format dépend du type de burst.
 bits de fin, aussi appelés tail bit, terminés par une
période temporelle de garde requise pour permettre à
l'émetteur de réduire sa puissance de70 [dB]. Elle sert
aussi à compenser la durée de transmission qui est
variable pour la réception d'un paquet au suivant si le
mobile a bougé ;
Structure des 5 types de burst définis par la norme GSM
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Le burst d'accès
Ce burst est émis, sur un canal dédié, par la station mobile
lorsqu'elle cherche à entrer en contact avec le réseau soit pour
l'établissement d'une communication, soit pour
un handover. Il est le plus court des quatre types car il ne
contient que 77 bits (41 bits de synchronisation et 36 bits
d'information). Son temps de garde est de 68, 25 bits, soit 0,
252 [ms]. Ce temps de garde permet de tenir compte de
grandes cellules et d'établir ainsi une communication avec un
mobile distant jusqu'à 35 [km].
En calculant la durée de voyage d'un burst, la station peut
asservir l'instant du début d'émission pour compenser le
retard entraîné par la propagation des ondes. En effet,
l'horloge interne des récepteurs est synchronisée grâce à un
top de synchronisation envoyé par la station de base.
Le burst de synchronisation
Pour ce type de burst, 78 bits d'informations sont véhiculés
pour les stations mobiles. Ces bits contiennent les
renseignements concernant les fréquences à utiliser et la
localisation (identité de la station de base, de la zone et de la
cellule).
Le burst normal
Ce burst transporte 2×57 = 114 bits d'information séparées
par 26 bits qui sont une séquence d'apprentissage destinée à
régler les paramètres de réception. De plus, la zone TB
correspond à 6 bits. Enfin, il faut ajouter à cela 2 bits qui
indiquent s'il s'agit d'un canal de données ou d'un canal de
signalisation et 8,25 bits pour marquer la montée ou la
descente en amplitude.
Page 17
Le burst de correction de fréquence
Le type de burst au format le plus simple. La station de base
envoie 142 bits de données servant à prévenir des
interférences possibles avec des fréquences voisines.
Le burst de bourrage
Lorsqu'un mobile est allumé, le terminal teste le niveau de
puissance des fréquences des cellules proches pour déterminer
la station de base à laquelle il doit s'asservir. Le burst de
bourrage (dummy burst) est une séquence prédéfinie qui sert
donc d'étalon de puissance. Il est aussi utilisé pour forcer une
décision de handover.
IV- Mise à jour de la localisation
1. Aire de service
Une aire de service est un ensemble de zone de localisation
sous le contrôle d’un MSC/VLR.
2. Zone de localisation
Une zone de localisation (location Area) est un ensemble de
cellules.
On parle de mise à jour de la localisation, lorsqu’un mobile
passe d’une aire de service (MSC/VLR) à une autre aire de
service. C’est-à-dire, lorsque le mobile change de VLR. La
mise à jour est faite dans le HLR qui quant à lui va recopier
toutes les données concernant le mobile dans le nouveau VLR.
Un VLR peut garder plusieurs zones de localisation. En
revanche, une zone de localisation ne peut pas comprendre
des cellules dépendant de VLR différents.
Seul le VLR mémorise la zone de localisation courante de
l'ensemble des mobiles qu'il gère. Le HLR mémorise l'identité
du VLR courant de chaque abonné et non pas sa zone de
localisation.
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Outre son rôle dans la gestion de l'itinérance des mobiles, la
procédure de mise à jour de localisation permet au réseau de
transférer dans le VLR l’ensemble des caractéristiques des
abonnés présents sous ce VLR.
La mise à jour de localisation périodique nécessite de la part
du mobile en mode veille un contact régulier avec le réseau.
Les valeurs possibles de la période sont comprises entre 6
minutes et 24 heures et l’infini pour permettre d’annuler la
procédure.
Afin d'éviter les recherches inutiles d'abonnes ayant mis leur
mobile hors tension, la norme GSM, a défini les procédures
IMSI Attach et IMSI Detach (cette dernière étant
optionnelle).
TRAVAUX DIRIGES III
EXERCICE I
On considère une communication dans un réseau GSM.
1. Quelle est la méthode d’accès utilisé dans le GSM ?
2. La communication utilise une fréquence de 914,4 Mhz.
a. Nommez cette fréquence
b. Quelle est la fréquence duplexe?
3. Si la 4ième tranche de temps dans la trame TDMA est
attribuée à cette communication dans la voie montante,
quelle tranche de temps est utilisée dans la voie descendante
?
4. Un abonné émet un appel sur l’IT numéro 3 de la porteuse
N°515
a. Déterminer la fréquence d’émission
Page 18
 b. En déduire la fréquence de réception
c. Donner le numéro de l’IT utilisé par le mobile lors
de la réception
d. Donner le décalage horaire entre l’émission et la
réception. Justifiez votre réponse.
EXERCICE II
1. Quelle est la différence entre un motif et le concept
cellulaire ?
2. Quelle est la différence entre le duplexage et l’écart
duplex ?
3. Qu’est-ce que la bande passante duplexe ? Exprimez-
la.
4. Expliquez le principe de réutilisation de ressource.
5. Qu’est-ce que la distance de réutilisation de ressource
et que vaut-elle ?
6. Donnez la différence entre une aire de service et une
zone de localisation.
7. A quel moment se déroule la mise à jour de la
localisation ?
EXERCICE III
1. Que vaut un TRX ?
2. Quel est le décalage horaire dans une transmission
GSM ?
3. Soit un appel émis sur le numéro ARFCN 640.
a. Définir le sigle ARFCN. Que représente-t-il ?
b. Déterminer le système utilisé et l’écart duplex
c. Déterminer les fréquences de communication
EXERCICE IV
Vous êtes stagiaire chez un opérateur GSM. L’autorité de
régulation lui attribue des fréquences d’émission respectant
l’expression littérale suivante : 890,2 + 0,2 (n-1) MHz.
4. Déterminez le système utilisé. Justifiez votre réponse
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5. Il reçoit les porteuses numérotées de [32 à 59].
a. Déterminez dans un tableau les fréquences Uplink
et Downlink des trois premières porteuses.
b. Déterminez le nombre total de porteuses allouées à
l’opérateur (NpT)
c. Sachant que le rapport C/I est égal à 34,33 et le
coefficient d’affaiblissement de parcours α=3,5.
Déterminez la taille (K) du motif utilisé
c. En déduire le nombre de porteuse par cellule
d. sachant que l’opérateur réserve deux (2) ITs par
cellule pour la signalisation. Déterminez le nombre de
canaux physiques et de trafic par cellule.
6. Voulant redimensionner son réseau, l’ARTCI lui
attribue maintenant une bande passante de 2 x 16,8
MHz dans la bande des 1800 MHz.
a. Déterminez le nombre total de porteuses allouées
à l’opérateur (NpT)
b. En déduire le nombre de porteuse par cellule
sachant que le motif est de 12 cellules.
c. Déterminez la distance (D) de réutilisation de
ressource si toutes les cellules ont un rayon
R=500m.
CHAPITRE IV : LES EVOLUTIONS
I-GPRS
Un réseau GPRS est en premier lieu un réseau IP. Le
réseau est donc constitué de routeurs IP. L'introduction de la
mobilité nécessitée par ailleurs la précision de deux nouvelles
entités :
- Le nœud de service-le SGSN
- Le nœud de passerelle – le GGSN. Une troisième entité le
BG joue un rôle supplémentaire de sécurité
Page 19
Le réseau GPRS vient ajouter un certain nombre de "modules
"sur le réseau GSM sans changer le réseau existant. Ainsi sont
conservés l'ensemble des modules de l'architecture GSM et
sont ajoutés un certain nombre de modules pour le
fonctionnement du réseau GPRS.
La mise en place d'un réseau GPRS va permettre à un
opérateur de proposer de nouveaux services de type "Data "à
ses clients. Le GPRS est en mode paquets.
Le service GPRS permet de considérer le réseau GSM comme
un réseau à transmission de données par paquets avec un
accès radio et des terminaux mobiles. Le réseau GPRS est
compatible avec des protocoles IP et X.25. La transmission par
paquet sur la voie radio permet d'économiser la ressource
radio : un terminal est susceptible de recevoir ou d'émettre
des données à tout moment sans qu'un canal radio soit
monopolisé en permanence comme c'est le cas en réseau
GSM.
Le débit maximal instantané annoncé pour le GPRS est de
171.2 Kbit/s même s'il est limité à 48 Kbit/s en mode
descendant. (Limite actuelle des terminaux GPRS).
1. SGSN (Serving GPRS Support Node)
C’est le commutateur du réseau de données. Il est l’équivalent
du MSC dans l’architecture voix (GSM). Il a pour fonction de
vérifier l'enregistrement des abonnés, de les authentifier et
d'autoriser les communications. Il est connecté à plusieurs BScs
et présent dans le site d’un MSC. C’est l’interface logique entre
l’abonné GSM et un réseau de donnée externe. Il a pour
mission d’une part la gestion des abonnés mobiles actifs et
d’autre part le relais des paquets de données. Il s’interface à
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d’autres nœuds (HLR, MSC, BSC, SMSC, GGSN, Charging
Gateway).
2. GGSN (Gateway GPRS Support Node)
C’est la Passerelle réalisant l’interface entre le réseau
de données d’un opérateur et le réseau public à commutation
de paquets. Il gère la taxation des abonnés et supporte le
protocole utilisé sur le réseau de données auquel il est
connecté.
NB : La gestion des abonnés GPRS se fait par le registre
HLR/GR (GPRS register), hébergé dans les HLR/GSM existant
et visibles de tous les SGSN du réseau GPRS.
3. PCU
Pour déployer le GPRS dans les réseaux d'accès, on réutilise les
infrastructures et les systèmes existants. Il faut leur rajouter
une entité responsable du partage des ressources et de la
retransmission des données erronées, l'unité de contrôle de
paquets (PCU, Packet Control Unit) par une mise à jour
matérielle et logicielle dans les BSCs.
4. Backbones GPRS
L’ensemble des entités SGSN, GGSN, des routeurs IP
éventuels reliant les SGSN et GGSN et les liaisons entre
équipements est appelé réseau fédérateur GPRS (GPRS
backbone). On peut distinguer deux types de backbones
GPRS :
• Backbone intra-PLMN : il s’agit d’un réseau IP appartenant
à l’opérateur de réseau GPRS permettant de relier les GSNs
de ce réseau GPRS.
• Backbone inter-PLMN : Il s’agit d’un réseau qui connecte les
GSNs de différents opérateurs de réseau GPRS. Il est mis en
œuvre s’il existe un accord de Roaming entre deux opérateurs
de réseau GPRS. Deux backbones Intra-PLMN peuvent être
Page 20
connectés en utilisant des Border Gateways (BGs). Les
fonctions du BG ne sont pas spécifiées par les
recommandations GPRS. Au minimum, il doit mettre en
œuvre des procédures de sécurité afin de protéger le réseau
intra PLMN contre des attaques extérieures. La fonctionnalité
de sécurité est déterminée sur la base d'accords de Roaming
entre les deux opérateurs.
5. CGF
La passerelle de taxation (CGF, Charging Gateway Function)
permet le transfert des informations de taxation du SGSN et
du GGSN au système de facturation (BS, Billing System).
L'entité CGF peut être implantée de façon centralisée ou de
manière distribuée en étant intégrée aux nœuds SGSN et
GGSN.
6. MS
Une station mobile GPRS (MS, Mobile Station) peut
fonctionner dans l'une des classes suivantes : Classe A : Un
mobile GPRS classe A peut se rattacher simultanément aux
réseaux GSM (IMSI-Attach) et GPRS (GPRS-Attach). L'usager
mobile peut alors disposer simultanément d’un service GPRS
et d’une communication téléphonique. Le service GPRS est
pris en charge par le SGSN alors que la communication
téléphonique est supportée par le MSC.
Un mobile classe A GPRS doit disposer au minimum de
deux ITs dans le sens montant et de deux ITs dans le sens
descendant. Des ITs supplémentaires peuvent lui être alloués
pour le trafic GPRS afin d'améliorer la vitesse de transfert.
Classe B : Un mobile GPRS classe B peut s'enregistrer
auprès d'un MSC/VLR et d'un SGSN simultanément afin de
pouvoir disposer des services GSM et GPRS. Il dispose d’un
mode de veille double qui scrute les appels classiques et les
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demandes de service GPRS mais qui ne peut activer qu’un
seul type de service. Si l'usager est actif dans une session GPRS
et qu'il reçoit un appel téléphonique entrant, il peut soit
continuer sa session auquel cas l'appel téléphonique est
redirigé vers sa boite vocale, soit accepter l'appel
téléphonique et dans ce cas, la session GPRS est suspendue;
elle sera reprise à la fin de l'appel téléphonique. Un mobile
GPRS classe B requiert au minimum un IT dans le sens
montant et un IT dans le sens descendant. Des ITs
supplémentaires peuvent lui être alloués pour le trafic GPRS
afin d'améliorer la vitesse de transfert.
Classe C : L’usager doit positionner son mobile soit en
mode GSM, soit en mode GPRS. En mode GSM, il a accès à
toutes les fonctionnalités d’un terminal GSM ordinaire. En
mode GPRS, il peut initier des sessions de données. Un mobile
GPRS classe C a deux comportements possibles : Mobile GPRS
Classe CC : Il s'enregistre au réseau GSM et se comporte
comme un mobile GSM ne pouvant ainsi accéder qu'aux
services de commutation de circuit.
Mobile GPRS Classe CG : Il s'enregistre au réseau GPRS
permettant l'accès au service GPRS uniquement. Un mobile
GPRS classe C requiert au minimum un IT dans le sens
montant et un IT dans le sens descendant. Des ITs
supplémentaires peuvent être alloués au mobile GPRS classe
CG pour le trafic GPRS afin d'améliorer la vitesse de transfert.
5.1 Classes multislot
Indépendamment des classes de terminaux (A, B, C),
la classe multislot d’une station mobile GPRS est un des
principaux facteurs différentiateur. Elle permet de déterminer
le nombre maximum d'ITs que la station mobile peut utiliser
dans les sens montant d'une part, et dans le sens descendant
d'autre part. Elle indique par ailleurs le nombre total d'ITs
Page 21
pouvant être utilisé simultanément dans les sens montants et
descendants. Par exemple, si la classe est 6, 4 ITs au maximum
peuvent être alloués à la station mobile, dont un nombre Schéma de Débit (Kbit/s) Débit
inférieur ou égale à 3 dans le sens descendant et un nombre codage Interface Air utilisable
inférieur ou égal à 2 dans le sens montant. CS-1 9,05 6,8
Rx: Nombre maximum d'ITs dans le sens descendant
CS-2 13,4 10,4
que la station mobile peut utiliser par trame radio GSM
appelée trame TDMA (Time Division Multiple Access). CS-3 15,6 11,7
Tx: Nombre maximum d'ITs dans le sens montant que CS-4 21,4 16,0
la station mobile peut utiliser par trame TDMA Somme: Schémas de codage et débits GPRS
Nombre total d'ITs dans les sens montant et descendant que
la station mobile peut utiliser simultanément à un instant NB : Chaque terminal est capable de communiquer en
donné par trame TDMA. utilisant plusieurs ITs de chaque trame radio GSM qui en
Afin d'acheminer le trafic GPRS, de nouveaux schémas contient 8 et ce dans les deux sens (montant et descendant).
de codage (CS, Coding Scheme) ont été définis et normalisés. Ce qui permet en théorie un débit maximal en utilisant le
A chacun correspond un débit donné. codage CS-4 de huit fois 21,40 kbit/s, soit 172,1 kbit/s.
Par contre, un tel débit ne sera jamais atteint pour plusieurs
Classe Réception Transmission Nb Max slots raisons :
multislot (Rx) (Tx) (Somme)  Les seuls schémas de codage implantés et utilisés sont
1 1 1 2 CS-1 et CS-2. On ne dépassera donc pas 13,4 kbit/s par
2 2 1 3 IT. En effet, l'efficacité des différents codages est
3 2 2 3 inversement proportionnelle à leur résistance aux
4 3 1 4 erreurs. Les codages CS-3 et CS-4 permettent d'obtenir
5 2 2 4 d'excellents débits par IT, mais sont difficilement
6 3 2 4 utilisables car ils nécessitent des conditions de
7 3 3 5 communication excellentes entre le terminal et les
8 4 1 5 stations de base, ce qui est rarement le cas.
9 3 2 5  Il est aussi peu probable que le nombre d'ITs utilisés
10 4 2 5 pour communiquer soit égal à 8.
11 4 3 5 Les terminaux actuels supportent 3 à 4 ITs. De plus, cela
12 4 4 5 reviendrait à allouer la capacité entière d'une trame radio à
13 3 3 illimité un seul utilisateur, ce qui n'est pas forcément souhaité par
14 4 4 illimité l'opérateur. Enfin, considérons non pas le débit théorique mais
15 5 5 illimité le débit utile, c'est à dire réellement dédié au transport des
Classes Multislot données utilisateur. Il est égal au débit théorique auquel on
retranche le débit induit par les en-têtes des couches

TAE M. AMOUR-SERGE-INGENIEUR RESEAUX ET TELECOMS(0778355442/0505476440) Page 22

protocolaires. Pour une communication en CS-2 le débit utile
n'est que de 10,4 kbit/s pour un débit théorique de 13,4 kbit/s
Architecture réseau GSM + GPRS
Le GPRS a lui-même évoluer vers la technologie EDGE
(Enhanced Data Rates for GSM Evolution). Cette dernière
propose un débit supérieur (en pratique 100 kbit/s) et
nécessite une modification technique moindre que pour
l'UMTS (Elle est qualifiée à ce titre de technologie 2,75 G). Elle
est en revanche beaucoup plus onéreuse que la migration
GSM/GPRS car elle nécessite une nouvelle technologie de
modulation.
II-EDGE
Enhanced Data Rates for GSM
Evolution (EDGE acronyme anglais signifiant aussi
« tranchant (d'une lame) ») est une norme de téléphonie
mobile, une évolution du GPRS qui est elle-même une
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extension du GSM avec rétrocompatibilité. Il est connu aussi
sous les noms Enhanced GPRS (EGPRS), IMT Single
Carrier (IMT-SC) ou Enhanced Data rates for Global
Evolution.
EDGE est considéré comme une technologie pré-3G et
fait partie des solutions 3G de l'UIT. EDGE est souvent utilisé
en complément d'un réseau UMTS pour offrir des services à
haut débit à davantage d'utilisateurs en zone rurale ou en
zone suburbaine. Cette norme a aussi été une étape dans
l'attente du lancement des réseaux 3G et 4G qui sont une
solution plus performante pour les utilisateurs, mais
nécessitent des investissements plus importants pour
les opérateurs mobiles.
EDGE utilise les mêmes bandes de fréquences et la même
méthode d’accès que le GSM.
Le standard EDGE vise à optimiser la partie radio d’un réseau
mobile pour le transfert de "données" afin d’augmenter les
débits principalement en voie descendante(c.à.d. pour
les téléchargements)...
L'EDGE présente l'avantage de pouvoir utiliser les
infrastructures 2G déjà déployées contrairement à l'UMTS ou
aux réseaux 4G. Le débit maximal descendant a été fixé à
384 kbit/s par l’UIT mais en pratique à 100 Kbits/s. Chaque
bloc de transmission composé de quatre séquences est analysé
et la probabilité d’erreur est estimée. En cas de problème,
une adaptation automatique de la modulation et du schéma
de codage (donc du débit) est effectuée.
EDGE est quatre fois plus efficace que le GPRS. GPRS utilise
quatre méthodes de codage (CS-1 à 4) quand EDGE utilise
neuf modulations et méthode de codage (MCS-1 à 9).
Page 23
 La technique de duplexage utilisée est celle du réseau GSM, le
duplexage en fréquence : La Bande de fréquences totale
Schéma de modulation Débit en Modulation
alloue au système est séparée en sous-bandes d’égales
et de codage (MSC) Kbit/s
importance, une sous bande pour la voie montante et une
sous bande pour la voie descendante.
MSC-1 8,8 GMSK Le débit maximum théorique est variable, suivant la
localisation de l’utilisateur, passant de 2 Mbits/s pour un
MSC-2 11,2 GMSK
utilisateur stationnaire à 384 Kbits/s pour un utilisateur
mobile. Les bandes de fréquences dépendent des technologies
MSC-3 14,8 GMSK
d’accès radio :
MSC-4 17,6 GMSK  UTRA/FDD
o En Uplink : 1920 – 1980 MHZ soit 60 MHZ
MSC-5 22,4 8-PSK o En Downlink : 2010 -2070 MHz soit 60 MHz
La largeur du canal radio est de 5 MHz soit 12 porteuses
MSC-6 29,6 8-PSK duplexes ou 12 TRX.
 UTRA/TDD
MSC-7 44,8 8-PSK
o En Uplink : 1900 – 1920 MHz soit 20 MHz. Cela
MSC-8 54,4 8-PSK fait 4 porteuses simplexes.
o EN Downlink : 2010 – 2025 MHz soit 15 Mhz.
MSC-9 59,2 8-PSK Cela représente 3 porteuses simplexes
Le réseau UMTS est complémentaire aux réseaux GSM
et GPRS. Le réseau GSM couvre les fonctionnalités nécessaires
III- UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) au service de type Voix en mode circuit. Le GPRS apporte les
premières fonctionnalités à la mise en place de services de
1. Présentation de la norme type Data en mode paquet. Et l’UMTS vient compléter ces
deux réseaux par une offre de service Voix et Data
L’évolution technologique introduite par le GPRS et
complémentaires sur un mode paquet.
EDGE se poursuit avec l’UMTS. Il assure la superposition des
La mise en place d'un réseau UMTS va permettre à un
sous-systèmes réseaux du GSM et du GPRS et change
opérateur de compléter son offre existante par l'apport de
totalement le sous-système radio par l’apport de nouveaux
nouveaux services en mode paquet complétant ainsi les
équipements (Node B et RNC). L’UMTS est une des trois
réseaux GSM et GPRS.
normes de mobiles de 3ème génération (3G) qui s’inscrit dans
un contexte mondial d’interopérabilité. Ce standard
permettra à la fois la téléphonie mobile et le transport de
données (images vidéo en direct, visioconférence mobile, etc.)
avec un débit supérieur aux technologies précédentes.

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 Architecture du réseau UMTS + GPRS + GSM

Téléphone UMTS

2. Architecture de l’UMTS

a. Node B

Le Node B est l’antenne de l’UMTS comme la BTS l’est pour le

système GSM. Il gère la couche physique de l’interface radio,
régit le codage du canal, l’entrelacement, l’adaptation du IV-LTE
débit et l’étalement. Il communique directement avec le
mobile via l’interface Uu. Le LTE (Long Term Evolution) est une évolution des
normes de téléphonie mobile GSM/EDGE, CDMA2000, TD-
b. Le RNC (Radio Network Controller) SCDMA et UMTS.

C’est le contrôleur de Node B. Il est l’équivalent du BSC dans Les réseaux mobiles LTE sont commercialisés sous l’appellation
le GSM. Il contrôle et gère les ressources radio en utilisant le « 4G » par les opérateurs de nombreux pays,
protocole RRC (Radio Resource Control) pour définir les
Le LTE utilise des bandes de fréquences hertziennes
procédures et communication et le réseau.
d’une largeur pouvant varier de 1,4 MHz à 20 MHz dans une
Il s’interface avec le réseau pour les transmissions en mode
plage de fréquences allant de 450 MHz à 3,8 GHz selon les
paquet et en mode circuit. Le RNC est directement relié à un
pays. Il permet d'atteindre (pour une largeur de bande de
Node B, il gère alors :
20 MHz) un débit binaire théorique de 300 Mbit/s en « liaison
 Le contrôle de charge et de congestion des différents
descendante » (downlink, vers le mobile).
Node B
 Le contrôle d’admission et d’allocation des codes pour
les nouveaux liens radio

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 1-Architecture du réseau LTE
Le réseau est constitué de deux parties : une partie radio
(eUTRAN) et un cœur de réseau « EPC » (Evolved Packet
Core).
a. La partie radio eUTRAN
La partie radio du réseau, appelée « eUTRAN », est
simplifiée comparée à celles des réseaux 2G (GERAN) ou 3G
(UTRAN), par l’intégration dans les stations de base « eNode
B » des fonctions de contrôle qui étaient auparavant
localisées dans les RNC (Radio Network Controller) des
réseaux 3G UMTS.
La partie radio d’un réseau LTE se compose donc des eNode
B, d’antennes locales ou distantes, de liaisons en fibres
optiques vers les antennes distantes (liens CPRI) et des liaisons
IP reliant les eNode B entre eux (liens X2) et avec le cœur de
réseau (liens S1) via un réseau de backhaul.
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b. Le cœur de réseau EPC
.Le cœur de réseau appelé « EPC » (Evolved Packet Core)
utilise des technologies « full IP », c'est-à-dire basées sur les
protocoles Internet pour la signalisation, le transport de la
voix et des données. Ce cœur de réseau permet
l’interconnexion via des routeurs avec les eNodeB distants, les
réseaux des autres opérateurs mobiles, les réseaux de
téléphonie fixe et le réseau Internet.
L’EPC d’un opérateur LTE est principalement constitué de
passerelles de services, Serving Gateways (SGW) qui
transportent le trafic de données (plan utilisateur) et
concentrent le trafic de plusieurs eNodeB, de MMEs qui
gèrent la signalisation (plan de contrôle) et donnent l’accès
aux bases de données (HSS / HLR) contenant les identifiants
et les droits des abonnés. Un (ou plusieurs) PGW servent de
passerelles vers le réseau Internet ; le PGW a aussi pour rôle
d’attribuer les adresses IP aux terminaux LTE.
L'EPC permet aussi, via d'autres passerelles, l'accès des
terminaux au cœur de réseau LTE, en utilisant d'autres types
d'accès radio : des points d'accès Wi-Fi ou
des femtocells généralement connectés via des box ADSL
ou FTTH.
L’utilisation du protocole IP de bout-en bout dans le cœur de
réseau permet, par rapport aux réseaux 3G, des temps de
latence réduits pour l’accès internet et les appels vocaux LTE.
2-METHODE D’ACCES
Les réseaux LTE sont des réseaux cellulaires constitués de
milliers de cellules radio qui utilisent les mêmes fréquences
hertziennes, y compris dans les cellules radio mitoyennes,
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grâce aux codages radio OFDMA(Orthogonal Frequency  La distance entre le terminal et la (ou les) antenne(s)
Division Multiple Access) (de la base vers le terminal) et SC- relais (le débit est très inférieur en périphérie de
FDMA(Single Career frequency Division Multiple Access) (du cellules radio à cause des interférences avec les cellules
terminal vers la base). Ceci permet d’affecter à chaque cellule adjacentes) et les conditions de réception radio :
une largeur spectrale plus importante qu'en 3G, variant interférences, bruit, échos liés aux réflexions sur les
de 3 à 20 MHz et donc d'avoir une bande passante plus immeubles… ;
importante et plus de débit dans chaque cellule.  La position fixe (statique) ou « en mouvement » du
terminal de l’abonné ; le débit utile est réduit pour un
terminal en mouvement rapide ;
3-DEBITS THEORIQUES ET DEBITS REELS  La capacité en débit et le nombre maximum
d'utilisateurs simultanés permis par la station de base
Le débit réel de données observé par l’utilisateur d’un réseau (eNode B) et le débit de la liaison en cuivre, faisceau
LTE peut être très fortement réduit par rapport aux débits hertzien ou fibre optique, reliant cette station au cœur
binaires théoriques annoncés et définis par les normes LTE. Les de réseau (réseau de backhaul).
principaux facteurs ayant une influence sur le débit effectif  Le type et la catégorie du terminal influent aussi sur le
sont les suivants : débit maximum possible ; par exemple un terminal
LTE (UE « user equipment » en anglais) de catégorie 1,
 Le nombre d’utilisateurs actifs se partageant la bande ne supporte qu’un débit binaire de 10 Mbit/s alors
passante au sein d’une cellule (surface radiante d'une qu’un autre de catégorie 4 supporte 150 Mbit/s. En
antenne LTE) ; plus il y a de terminaux en contrepartie, plus la catégorie du terminal est élevée,
communication, moins chacun a de débit unitaire ; plus le terminal sera complexe (coûteux) et moins son
 La largeur de la bande de fréquence attribuée à autonomie sera grande (à niveau technologique égal
l’opérateur du réseau. Le débit utile global est et capacité de batterie égale).
proportionnel à cette largeur de bande qui peut
varier de 1,4 MHz à 20 MHz en LTE et jusqu'à
100 MHz en LTE Advanced ; 4-NORMES ET FREQUENCES
 Les types d’antennes utilisés, côté terminal et côté
réseau (antenne relais) : le débit binaire maximal LTE a. Normes 3GPP
de 300 Mbit/s par porteuse suppose des antennes
Le but du LTE est de permettre l'utilisation du haut-
MIMO 4×4 (quadruples) aux 2 extrémités de la liaison
débit mobile, en utilisant l'expérience acquise dans les réseaux
radio LTE (cas de figure peu réaliste pour
3G afin de permettre une évolution rapide et avec une
un téléphone mobile ou un smartphone à cause de
compatibilité ascendante des terminaux vers les vrais réseaux
leur petite taille). À noter : le LTE Advanced permet
de quatrième génération 4G, dont l'objectif est d'atteindre
d'atteindre et même dépasser les 300 Mbit/s avec
des débits encore plus élevés (> 1 Gbit/s).
seulement une antenne double MIMO 2×2, mais en
utilisant plusieurs porteuses ;

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Deux variantes exclusives de la norme LTE ont été définies au
niveau radio : le FDD (Frequency Division Duplexing) qui
utilise 2 bandes de fréquences distinctes pour l'émission
(upload) et la réception (download) et le TDD (Time-Division
Duplex) qui utilise une seule bande de fréquence avec des
ressources dynamiquement allouées à l'émission ou à la
réception des données.
La variante TDD a l’avantage de s’adapter facilement à des
débits upload / download déséquilibrés, ce qui est souvent
le cas pour le trafic des smartphones utilisés pour consulter
Internet ou pour visualiser des vidéos ; l'ensemble des sous-
porteuses définies par la modulation OFDMA peuvent être
utilisées pour émettre et recevoir avec une répartition de la
bande passante entre les débits montants et descendants qui
est définie par l'opérateur mobile. Cette variante nécessite
une synchronisation plus précise de tous les constituants du
réseau, y compris les terminaux mobiles. La Chine a choisi de
privilégier cette variante.
La variante FDD a été la première commercialisée (plus de
90 % du marché en 2013), elle est la plus simple à mettre en
œuvre dans les antennes relais et les terminaux LTE ; les
fréquences centrales des bandes de fréquence émission et
réception y sont séparées d’au minimum 30 MHz ; elle
implique des contraintes de synchronisation moins sévères
entre les terminaux mobiles et les stations de base car les
terminaux utilisent en émission une bande de fréquence
différente de celle de l'antenne-relais.
territoires et sont particulièrement adaptées aux zones rurales
car elles ont une plus grande portée que les micro-ondes de
fréquences plus élevées. Le rayon de couverture de chaque
cellule est variable, allant de quelques centaines de mètres
(débits optimaux en zones urbaines denses) jusqu'à
30 km (zones rurales).
Les autres bandes hertziennes affectées au LTE ont des
fréquences plus élevées (entre 2,5 et 2,7 GHz en France et au
sein de l'UE) ; elles sont plus adaptées aux villes et aux zones
urbaines. Pour ces fréquences, la taille de la cellule radio
(zone de couverture) est de quelques kilomètres ou moins
(quelques dizaines de mètres pour les femtocells et quelques
centaines pour les small cells).
Pour pouvoir utiliser les bandes des 900 et 1 800 MHz, il est
nécessaire d’effectuer un « réaménagement » du spectre en
libérant des fréquences initialement attribuées au GSM (2G)
et à l'UMTS (3G). Dans de nombreux pays européens, de
nombreux opérateurs réutilisent déjà une partie ou la totalité
de la bande de fréquence des 1 800 MHz pour le LTE.

b. Fréquences utilisées

Les bandes de fréquences hertziennes prévues par les normes

3GPP pour le LTE et le LTE Advanced sont très nombreuses
(plus de 30) et s'étalent de 450 MHz à 3,8 GHz. Celles situées
dans la zone des 450 à 900 MHz sont utilisables sur tous les
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TRAVAUX DIRIGES IV 9. Qu’est-ce que le « context PDP » ?
1. Quelle est la méthode d’accès utilisée dans l’UMTS ? 10. Quel est le type de commutation réalisé dans les réseaux
2. Quelle est la méthode d’accès utilisée dans Le LTE ? PDN ?

3. Deux cellules adjacentes dans le GSM peuvent-elles utiliser 11. Dans les réseaux PDN, que signifie les termes Upload et
les mêmes canaux radios ? Justifiez votre réponse Download ?

4. Deux cellules mitoyennes dans l’UMTS peuvent-elles utiliser 12. Qu’est-ce que la portabilité ? Comment y être éligible ?
la même fréquence ? Justifiez votre réponse. 13. Comparez la 3G et la 4G à l’aide d’un tableau
5. Qu’appelle-t-on la rétrocompatibilité ? 14. Donnez à l’aide d’un tableau, les similitudes entre GSM et
6. Un téléphone 2G peut-il fonctionner en 4G ? GPRS

7. Un téléphone 4G peut-il fonctionner en 2G ? 15. Donnez à l’aide d’un tableau, les similitudes et différences
entre les réseaux 2G et 3G
8. Que signifie PDP ?

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