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PLAN

I.INTRODUCTION
II.HISTORIQUE
III.LES STANDARDS DE 1G
V.LES TYPES DE MULTIPLEXAGE
I.INTRODUCTION
La première génération de systèmes cellulaires (1G) reposait sur un système de
communications mobiles analogiques. Cette génération a bénéficié de deux
inventions techniques majeures des années 1970 : le microprocesseur et le
transport numérique des données entre les téléphones mobiles et la station de
base. Les appareils utilisés étaient particulièrement volumineux
II.HISTORIQUE
Le premier réseau cellulaire automatisé commercial (la génération 1G) a
été lancé au Japon par Nippon Telegraph and Telephone (NTT) en
1979, initialement dans la zone métropolitaine de Tokyo. En cinq ans, le
réseau NTT a été étendu pour couvrir l'ensemble de la population du
Japon et est devenu le premier réseau 1G à l'échelle nationale.
En 1981, le système NMT a été lancé simultanément au Danemark, en
Finlande, en Norvège et en Suède. NMT a été le premier réseau de
téléphonie mobile à proposer l'itinérance internationale. En 1983, le
premier réseau 1G lancé aux États-Unis était à la
norme AMPS commercialisé par Ameritech, basé à Chicago et utilisait
les téléphones mobiles Motorola DynaTAC. Plusieurs pays ont ensuite
suivi au début des années 1980, notamment le Royaume-Uni, le
Mexique et le Canada.
En 2018, un service NMT limité en Russie reste le seul réseau cellulaire
1G encore en activité.

Image d’un téléphone cellulaire première génération

II.LES STANDARDS DE 1G
La première génération de téléphonie mobile (notée 1G) possédait un
fonctionnement analogique et était constituée d'appareils relativement
volumineux. Il s'agissait principalement des standards suivants :
Advanced Mobile Phone System (AMPS) est une norme de téléphonie mobile
analogique américaine de 1re génération [1] développée par les Bell Labs et
dont les expérimentations ont débuté en Amérique du Nord en 1978[2], puis
au Canada, au Royaume-Uni, en Australie et dans quelques autres pays.
L’AMPS a été le premier système de téléphonie mobile analogique
commercialisé à grande échelle en Amérique du Nord dans les années 1980 et
dans les années 1990.
 Fonctionnement :
La norme AMPS utilise principalement la bande de fréquence des 850 MHz et
est l’équivalent des normes de téléphonie de 1re génération européennes
Radiocom 2000 et Nordic Mobile Telephone. Elle utilise un système
d’identification des téléphones mobiles au moyen d'un Electronic serial number
intégré à chaque téléphone, qui remplit la fonction de la carte SIM utilisée dans
les téléphones européens plus récents (GSM, UMTS). Cette norme est
abandonnée au début des années 2000 et remplacée aux États-Unis par une
version numérique dérivée : la norme 2G D-AMPS (Digital-AMPS) qui utilise un
codage TDMA mais garde le même principe d’identification des mobiles par
leur n° de série ESN. D'autres opérateurs mobiles préfèrent une migration vers
la norme 2G CDMA et ensuite vers les normes 3G CDMA EVDO (chez Verizon
Wireless) ou UMTS/WCDMA (chez AT&T Mobility) ; puis au début des années
2010, vers la norme 4G LTE choisie par tous les opérateurs nord-américains.
TACS (Total Access Communication System) est la version européenne du
modèle AMPS. Utilisant la bande de fréquence de 900 MHz, ce système fut
notamment largement utilisé en Angleterre, puis en Asie (Hong-Kong et Japon).
ETACS (Extended Total Access Communication System) est une version
améliorée du standard TACS développé au Royaume-Uni utilisant un nombre
plus important de canaux de communication.
NMT est basé sur une technologie analogique de première génération (1G)
avec deux variantes existantes : NMT-450 et NMT-900 où les valeurs
numériques indiquent les bandes de fréquences utilisées. Le NMT-900 fut
introduit en 1986 car il supportait plus de canaux que le précédent réseau
NMT-450.Les principes techniques de la norme sont prêts dès 1973, les
spécifications des stations de bases dès 1977. Toutes les spécifications de la
norme sont libres et ouvertes, permettant à n'importe quelle compagnie de
créer du matériel compatible NMT, poussant ainsi les prix vers le bas. Les
sociétés Nokia et Ericsson ont été particulièrement impliquées dans ces
développements.

 Caractéristique technique

La taille des cellules varient entre 2 et 30 km. L'utilisation de cellules plus


petites permet plus d'utilisateurs simultanés dans les villes.La puissance des
téléphones mobiles est de 15 watts en NMT-450, de 6 watts en NMT-900 pour
un téléphone de voiture et de 1 watt pour un portable. Il faut rappeler un des
désavantages de la norme analogique NMT : à l'origine, les communications
n'étaient pas chiffrées. De ce fait, il suffisait d'acheter un scanner radio et de le
régler sur cette bande de fréquences pour entendre les conversations. Certains
scanners ont été vendus avec cette bande de fréquences NMT-450
"supprimée" pour en interdire l'accès. Mais il était malgré tout facile de se
procurer un scanner n'ayant pas cette limitation, ou de reprogrammer un
scanner pour débloquer l'accès à ces fréquences. En réponse à cela, les
derniers révisions de la norme ont introduit une possibilité de chiffrement
analogique. C'était une simple inversion de fréquences vocales (comme l'a fait
Canal+ pour le chiffrement du son), chiffrement faible mais suffisant pour
rendre inintelligible les conversations. Si à la fois la station de base et le
téléphone mobile supportaient cette fonctionnalité, elle pouvait être activée
lors de l'établissement de la communication. Si la station de base ne le
supportait pas, mais que les appareils des deux correspondants le supportaient,
ils pouvaient enclencher manuellement ce chiffrement en cours de
conversation.
NMT supportait aussi un mode de transfert de données simple mais robuste
appelé DMS (Data and Messaging Service) ou NMT-Text, qui utilisait le canal de
signalisation du réseau pour le transfert de données. En utilisant le DMS, il était
possible d'envoyer des messages texte entre deux téléphones mobiles NMT,
avant que le service SMS ne démarre avec les GSM. Cette possibilité ne fut
jamais commercialisée, excepté sur les réseaux NMT russe et polonais. Une
autre méthode de transfert de données appelée NMT Mobidigi était possible.
La vitesse était de 380 bits par seconde et cela nécessitait un équipement
externe. La vitesse de transfert de la signalisation en NMT varie entre 600 et 1
200 bits par seconde et utilise la modulation FFSK. La signalisation entre la
station de base et le mobile utilise ce modem FFSK à 1 200 bit/s sur le même
canal radio que pour l'audio. Cela provoquait de courtes périodes de bruits, par
exemple lors de l'établissement de l'appel, ce qui était caractéristique du son
NMT.

V.LES TYPES DE MULTIPLEXAGE


Le multiplexage est une technique qui consiste à faire passer plusieurs
informations à travers un seul support de transmission. Elle permet de
partager une même ressource entre plusieurs utilisateurs. Il existe deux
techniques principales de multiplexage :
Multiplexage en fréquence (FDMA)
Multiplexage temporelle (TDMA)
 Multiplexage en fréquence (FDMA)
Le multiplexage fréquentiel ne répartit pas les signaux dans le temps,
mais dans un espace de fréquences. Il consiste à faire passer plusieurs
informations en simultané en jouant sur la longueur d'onde de la
lumière ou de l'onde radio émise. Il s'agit donc là aussi d'un
multiplexage spatial. Plus simplement, on émet sur plusieurs bandes de
fréquences, ou on envoie plusieurs couleurs simultanément sur un seul
brin optique (WDM). Cela a notamment permis d'augmenter la capacité
de transmission des fibres optiques sans surcoût très important.

 Multiplexage temporelle (TDMA)


Dans le cas du multiplexage temporel, le multiplexeur fonctionne
comme un commutateur, chaque signal est commuté à tour de rôle à
grande fréquence, une synchronisation de fréquence et de phase étant
assurée de part et d'autre pour que chaque signal soit restauré où et
comme il le faut. En acquisition numérique, il est utilisé notamment
pour pouvoir utiliser un convertisseur analogique/numérique ou
numérique/analogique avec plusieurs entrées et sorties en simultané.
Conclusion
La première génération de systèmes cellulaires (1G) est une norme de
télécommunication qui a été introduites dans les années 1970 et qui a été
uniquement dédié aux appels vocaux.

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