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La téléphonie a été initialement prévue pour transmettre la voix humaine entre deux lieux
distants l’un de l’autre. Elle utilise comme support des lignes électriques sur lesquelles
transite un courant analogue aux signaux sonores. Une liaison téléphonique élémentaire est
constituée par :
Chaque client se voit attribuer un numéro personnel. Les équipements téléphoniques sont
conçus pour pouvoir mettre en relation tous les abonnés (télécommunication) :
✓ Soit en empruntant les lignes du réseau public RTC, ce sont des communications
extérieures.
✓ Soit au sein d’une même entreprise, il s’agit ici de communications internes traitées par
un autocommutateur privé.
L’accès au réseau public se fait alors en composant un préfixe supplémentaire. A l’origine les
"demoiselles du téléphone" connectaient manuellement la ligne de l’appelant à celle de l’appelé.
Puis les commutateurs ont évolué. Passant de l’électrotechnique aux technologies électronique
puis maintenant informatique, ils permettent des gains de productivité importants par
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l’automatisation de tâches répétitives et d’opérations standardisées. Les informations de gestion
des appels téléphoniques, appelées la « signalisation », transitent sur un réseau parallèle
spécifique : le réseau "Sémaphore". Ces commutateurs constituent les différents points ou
nœuds du Réseau Téléphonique Commuté ou RTC (in English STN : Switched Telephone
Network). Ils sont reliés par des artères de transmission de différents types : câbles coaxiaux, à
fibres optiques, faisceaux hertziens, satellites. Le RTC assure la connexion momentanée, de
deux installations terminales afin de mettre en relation deux usagers. Ce réseau est actuellement
le plus utilisé par les particuliers pour se relier entre eux ou à Internet. Le RTC public est très
étendu, il atteint tous les pays de la planète et compte plusieurs centaines de millions d’abonnés.
Chaque poste téléphonique est rattaché à une seule armoire de répartition connectée à un
commutateur local (local switch) dont la distance peut aller de quelques centaines de mètres
jusqu’à quelques kilomètres réduisant d’autant la bande passante des signaux transmis du fait
de l'augmentation de l'atténuation. La faible bande passante (300 Hz – 3400 Hz) du RTC et
d’autre part son rapport signal/bruit (de l’ordre de 40 dB) limitent la qualité du signal
analogique transmis (voix) et donc le débit du nombre de bits transmis (informatique). Les
supports de transmission pour l’acheminement du signal entre commutateurs peuvent être
faits par :
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c. La boucle locale, structure arborescente
La boucle locale est la partie comprise entre le client et le centre local de rattachement du
réseau de l’opérateur. On distingue 3 zones essentielles :
✓ La partie "Branchement"
✓ La partie "Distribution"
✓ La partie "Transport".
➢ La partie "Branchement"
C’est la partie reliant les clients aux points de raccordement. Ces liaisons sont réalisées avec
des câbles en cuivre. Une ligne est composée d’une paire de fils transmettant la voix et les
données sous forme de signaux électriques. La partie branchement développe le câblage en
façade. Généralement, les logements particuliers et les petits immeubles accueillent une paire
de fils de cuivre par ligne posée directement sur leur façade, tandis que la plupart des
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immeubles disposent d’une gaine technique chargée de recevoir les câbles de chaque résident
et d’une armoire technique regroupant les connexions.
La connexion n’est pas toujours possible par câble. Par exemple, en zone montagneuse, on
utilise la transmission radio. Des équipements émettent et reçoivent les communications par
faisceau hertzien : c’est la boucle locale radio.
➢ La partie "Distribution"
C’est la partie des câbles de moyenne capacité, qui relient les points de raccordement à un
Sous-Répartiteur.
➢ La partie "Transport"
La partie transport, est la partie qui connecte chaque Sous-Répartiteur à un Répartiteur via un
câble de forte capacité. Chaque paire de cuivre correspondant à un client est reliée au
répartiteur (jusqu’à une distance de quelques km). Le répartiteur reçoit l'ensemble des lignes
d'usager et les répartit sur les équipements d'usager du central téléphonique grâce à une
"jarretière", terme consacré du fait que la paire de fils est tendue entre deux points, l'un
associé à l'adresse géographique, l'autre associé à un équipement téléphonique. Le répartiteur
est donc un dispositif passif de câblage centralisant les lignes de la zone de desserte du Centre
à Autonomie d'Acheminement (CAA) et assurant la correspondance entre une ligne et un
équipement téléphonique. Les CAA sont capables de mettre eux-mêmes les clients en
relation.
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fréquences différent de celui des cellules voisines, pour éviter les interférences et fournir une
qualité de service garantie dans chaque cellule.
Le GSM (ou téléphonie mobile de 2e génération - 2G) fonctionne sur les bandes de fréquences
900 MHz et 1800 MHz.
Alors que les signaux radio sur les réseaux 1G sont analogiques, les signaux radio sur les
réseaux 2G sont numériques. Les trois principaux avantages des réseaux 2G par rapport à leurs
prédécesseurs étaient les suivants : Les conversations téléphoniques étaient cryptées
numériquement.
L’utilisation beaucoup plus efficace du spectre des fréquences radio, permettant à plus
d'utilisateurs par bande de fréquences.
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Les services de données pour mobile, à commencer par les SMS (Short Message Service) et
l’USSD (Unstructed Supplementary Service Data) qui a enrichi le monde des services du réseau
en offrant des services de données de l'opérateur tels que le suivi conso.
Les technologies 2G ont permis aux différents réseaux de fournir des services tels que des
messages texte, des messages image et des MMS (messages multimédias). Tous les messages
texte envoyés sur 2G sont cryptés numériquement, permettant le transfert de données de telle
sorte que seul le destinataire prévu peut les recevoir et les lire.
La technologie 2G la plus courante était le GSM (Global System for Mobile communication)
à accès multiple par répartition dans le temps (TDMA), originaire d'Europe mais utilisé dans
la plupart des pays à l'extérieur de l'Amérique du Nord. Le réseau GSM a essayé de supporter
les services de données, au-delà du SMS et de l'USSD, à savoir, l’accès à Internet à la fin des
années 90. Malheureusement, le débit ou taux de transfert proposé était de 9,6 kbit/s avec une
facturation à la durée. Le premier service expérimenté avec ce mode de communication fut le
WAP (Wireless Application Protocol), un WEB mobile simplifié pour naviguer sur Internet. Il
s’agissait de faire face aux capacités des téléphones mobiles de l‘époque bien plus limitées que
celles des mobiles disponibles aujourd’hui. Une passerelle WAP permettait alors
l’interfonctionnement des terminaux mobiles WAP sur le réseau GSM et des serveurs WEB ou
WAP sur Internet.
Au début des années 2000, les opérateurs décident d’introduire un vrai réseau de données
mobile, parallèle au réseau GSM afin de permettre un accès à Internet depuis le mobile, en
mode paquet et non pas en mode circuit, et ce, en réutilisant le réseau d’accès GSM avec ses
antennes. Ce fut la naissance du GPRS (General Packet Radio Service) ou de la 2.5G. Faire
passer ses paquets IP par le réseau GPRS au lieu du réseau GSM présente deux avantages : le
débit est plus rapide, autour de 40 kbit/s, contre 9,6 kbit/s pour le GSM, et la facturation
s'effectue à la quantité de données échangées, et non plus à la durée de connexion.
En 2002, la technologie EDGE (Enhanced Data for GSM Evolution) ou 2.75G fait son
apparition. Il s’agit d’une évolution du système GSM qui s’inscrit dans la continuité de
l’amélioration des performances des services de transmission de données. Il s’agit de faire
évoluer le réseau d’accès GSM pour supporter la technologie radio EDGE avec de nouveaux
transmetteurs récepteurs, mais les paquets IP sont toujours relayés par le réseau GPRS. Avec
EDGE qui est une simple évolution de la technologie GSM/GPRS, le débit peut atteindre 240
kbit/s en modifiant les fonctions de codage et de modulation afin d’augmenter le débit quand
les conditions de transmissions le permettent. Les services MMS, les e-mails, les messageries
instantanée, l’accès au WEB, sont alors possibles.
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3. TROIXIEME GENERATION (3G)
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Le terminal du client ne peut qu'envoyer et recevoir des paquets IP dans ce réseau. Tous les
services sont donc offerts sur IP y compris la téléphonie ou le SMS. Ce réseau nécessite lui
aussi un nouveau réseau d'accès appelé LTE, et un réseau de communication de données
ressemblant au réseau de communication GPRS mais plus efficace surnommé ePC. La 4G doit
être considérée comme un accès large bande au même titre que l'ADSL pour accéder à Internet
et à des Intranets d'entreprise. Voilà pourquoi, on utilise souvent le terme EPS pour Evolved
Packet System afin de décrire globalement ce réseau d'accès large bande mobile. EPS = LTE +
ePC.
Un terminal LTE de dernière génération doit pouvoir supporter un débit descendant maximum
théorique de 300 Mbit/s et débit montant de 75 Mbit/s. Les opérateurs ont déjà commencé à
déployer la 4G+ qui permet au terminal compatible d'exploiter plusieurs carriers ou bandes de
fréquence 4G et donc démultiplier son débit.
La 5G est conçue pour gérer encore plus de données et une connectivité accrue ; son
infrastructure prendra en charge l'Internet des objets, qui connecte des milliards d'objets
connectés. La technologie 5G soutiendra les innovations de demain dans une grande variété de
domaines tels que :
➢ Soins de santé
➢ Sécurité publique
➢ Transport
➢ Agriculture
➢ Villes intelligentes
La technologie 5G pourra fonctionner à la fois sur les basses fréquences du spectre et sur les
fréquences plus élevées, appelées ondes millimétriques.