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Au Niger c’est l’Autorité des Régulations des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP) qui
est chargée de la gestion et de la répartition des fréquences entre les operateurs. (A travers la décision
010 ARTP/CNRTP/18 du 04/04/2018 portant Plan National Attribution des Frequences (PNAF2018))
La première génération de systèmes cellulaires (1G) reposait sur un système de communications mobiles
analogiques. Cette génération mise sur le marché vers 1980 a bénéficié d’une invention technique
majeure des années 1970 : le microprocesseur. Les appareils utilisés étaient particulièrement
volumineux.
La première génération de systèmes cellulaires (1G) utilisait essentiellement les standards suivants :
• AMPS (Advanced Mobile Phone System), lancé aux Etats-Unis, est un réseau analogique
reposant sur la technologie FDMA (Frequency Division Multiple Access).
• NMT (Nordic Mobile Telephone) a été essentiellement conçu dans les pays nordiques et utilisés
dans d’autres parties de la planète.
• TACS (Total Access Communications System), qui repose sur la technologie AMPS, a été
fortement utilisé en Grande Bretagne.
Cette première génération de réseaux cellulaires utilisant une technologie analogique a été remplacée
dès l'apparition d'une seconde génération plus performante utilisant une technologie numérique.
a. Avantages
• Éléments de réseau plus simples (moins complexes)
b. Inconvénients
• Capacité limitée,
• Non sécurisé,
• Faible autonomie de la batterie,
• Téléphone de grande taille,
• Interférence de fond
Global System for Mobile Communications (GSM) est une norme numérique de seconde
génération pour la téléphonie mobile. Le groupe de travail chargé de la définir a été établi en
1982 par la Conférence européenne des administrations des postes et télécommunications
(CEPT).
Elle a été spécifiée et mise au point par l'ETSI (European Telecommunications Standard Institut)
pour la gamme de fréquences des 900 MHz. Une variante appelée Digital Communication
System (DCS) utilise la gamme des 1 800 MHz. Cette norme est particulièrement utilisée en
Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. Deux autres variantes, en 850 MHz et en 1900
MHz PCS ( personal communications services), sont également utilisées
En GSM (pour Global System for Mobiles), l'écart de fréquence entre deux canaux adjacents a été
fixé à 200 kHz, soit 0,2 MHz. Le groupe 1 défini ci-dessus peut donc contenir 125 canaux (25
MHz/0,2 MHz) et le groupe 2 en contient 375, ce qui fait 500 au total. S'il n'y avait qu'un émetteur
Pour augmenter le nombre de canaux, les ingénieurs ont inventé la technique dite de multiplexage
temporel : dans le téléphone, la voix est numérisée et donne donc un code binaire ; celui-ci a la
particularité de pouvoir être compressé, or sur une bande de fréquence de 200 kHz, on peut faire passer
plusieurs flux de telles données compressées. Le téléphone numérise, puis compresse le son et l'envoie
par « paquets » toutes les 20 millisecondes (GSM). Ainsi, on peut imbriquer huit émissions (7 paquets de
a. Le protocole Call Control (CC) prend en charge le traitement des appels tels que
l'établissement, la terminaison et la supervision.
b. Le protocole Short Message Service (SMS) qui permet l'envoi de courts messages au
départ d'un mobile. La longueur d'un SMS est limitée à 160 caractères de 7 bits, soit 140 bytes.
C’est une technique permettant la réduction d’interférences co-canal par L’utilisation d’antennes
directionnelles. L’antenne omni-directionnelle unique au BTS est remplacée par plusieurs antennes
directionnelles, chacune rayonnant dans un secteur donné. Une cellule va recevoir moins
d’interférences co-canal.
Confinement handover : la station mobile subirait moins d'interférences si elle changeait de cellule (les
interférences sont dues en partie aux autres stations mobiles actives dans la cellule). La station mobile
écoute en permanence d'autres antennes pour mesurer la qualité d'une connexion à ces dernières. De
plus, chaque station mobile est synchronisée avec plusieurs BTS (2G) ou Node B (3G) pour être prête en
cas de handover.
Traffic Handover : le nombre de stations mobiles est trop important pour la cellule, et des cellules
voisines peuvent accueillir de nouvelles stations mobiles. Cette décision nécessite de connaître la charge
des autres BTS.
• SGSN : il envoie les paquets entrants et sortants de/vers un MS. Il fournit aussi le chiffrement et
l’authentification et la gestion des sessions. Il est connecté au HLR, MSC, BSC.
• GGSN : c’est la passerelle avec les réseaux de données (internet). Le GGSN est notamment chargé de
fournir une adresse IP aux terminaux mobiles pendant toute la durée de la connexion.
• Le module BG pour la sécurité : Il est défini comme un nœud de passerelle permettant de relier un
réseau GPRS à un réseau interconnectant différent réseaux GPRS. Ces BG jouent le rôle d’interface avec les
autres PLMN (Public Land Mobile Network) permettant ainsi de gérer les niveaux de sécurité entre les réseaux
des cellules radio adjacentes utilisant des fréquences différentes pour éviter les interférences.
Il est souvent utilisé en complément d’un réseau UMTS (3G) pour offrir des services à haut débit à
davantage d’utilisateurs en zone rurale ou en zone suburbaine.
L’évolution directe depuis un réseau GSM vers un réseau UMTS (dit 3e génération ou 3G) étant
coûteuse, les opérateurs ont cherché des alternatives et l’une d’entre elles est l’EDGE, qui est présenté
comme la génération 2,75G.
Tout comme le GPRS, la norme EDGE a l’avantage de pouvoir rapidement s’intégrer aux réseaux GSM
existants.
Les bandes de fréquences sont divisées en portions de 200 kHz (écart entre porteuses RF) chacune ; ce
sont les canaux de transmission.
La troisième génération (3G) désigne une génération de normes de téléphonie mobile. Elle est
représentée principalement par les normes Universal Mobile Telecommunications System (UMTS) et
CDMA2000.
La mise en place d'un réseau UMTS permet à un opérateur de compléter son offre existante par l'apport
de nouveaux services en mode paquet complétant la 2G.
Le réseau cœur (Core Network) est la partie du système UMTS chargée de la gestion des services
souscrits par l’abonné. Il permet de communiquer à l’intérieur d’un même réseau de téléphonie mobile
et assure l’interconnexion de ce dernier avec des réseaux externes, fixes ou mobiles, numérique ou
analogique. Le réseau cœur est composé de trois parties:
Il Permet de gérer les services dédiés aux conversations téléphoniques (vidéo-téléphonie, Jeux vidéo,
application multimédia). Ces applications nécessitent un temps de transfert rapide. Il est composé de
:MSC ; GMSC et VLR.
Ecole Supérieure des Communications Electroniques et de
la Poste (ESCEP)
b. Le domaine à commutation de paquet (PS)
Le domaine paquet permet de gérer les services de la navigation sur internet. Ces applications sont
moins sensibles au temps de transfert, c’est la raison pour laquelle les données transiteront en mode
paquet. Le débit du domaine paquet sera sept fois plus rapide que le mode circuit, environ 2Mbits/s.
L’infrastructure s’appuiera alors sur les principaux éléments du réseau GPRS : SGSN (bases de données
existantes en mode paquet GPRS, équivalent des MSC/VLR en GSM) et le GGSN (équivalent du GMSC en
GSM) qui jouera le rôle de commutateur vers le réseau internet et les autres réseaux publics ou privés. Il
est composé de : le SGSN et le GGSN.
• Catégorie de flux continu ou streaming (multimédia, vidéo à la demande, regarder la TV, des
films) ;