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Introduction générale

TELEPHONIE
MOBILE
Claver ITOUA, doctorant en cybersécurité
université Bircham internationale zone
Europe
Introduction générale
Durant ces vingt dernières années, la téléphonie mobile a
connue une évolution rapide et ne cesse d’évoluer sur le plan
technique et applicatif.

La première génération de téléphonie cellulaire analogique


(1G, exemple de RC2000 : Radiocom 2000 de France
Telecom et NMT : Nordic Mobile Telephone) est née sur la
coexistence de plusieurs normes incompatibles entre elles.
Introduction (01)

En 1991, l'adoption commune par l'Allemagne et la France


d'une norme de deuxième génération numérique (2G), a
donné naissance au GSM (Global System for Mobile
Communication), une norme adoptée rapidement par
l'Espagne, l'Italie et le Royaume Uni, sans l’Afrique!

Même si la norme GSM est la norme la plus répandue dans le


monde, l’évolution des télécommunications n’a pas suivi le
même chemin sur tous les continents.
Introduction (02)
Aux Etats-Unis, une norme unique a finalement débouché sur
trois normes distinctes, et au Japon, l’évolution de la norme
propriétaire de NTT DoCoMo a donné naissance à la norme
J-TACS. Pour plus de services, cette évolution du GSM donne
naissance au GPRS (General Packet Radio Service).

Le GPRS qualifié souvent de 2,5G et dérivé du GSM a permit


l’évolution de la téléphonie mobile vers la transmission par
paquets.
Introduction (03)
Cette méthode est plus adaptée à la transmission des
données à un débit plus élevé. L’architecture générale d’un
réseau GPRS reprend, avec quelques modifications,
l’architecture du sous-système radio du GSM, mais impose la
création d’un sous-système réseau spécifique.

Pour encore plus de débit de performance, on a pensé à


utiliser en mieux les performances radio en introduisant la
8PSK (Eight Phase Shift Keying). Donc, le EDGE (Enhanced
Data Rate for GSM Evolution) qualifié souvent de 2,75G est
une évolution du GPRS.
Introduction (04)
L’architecture générale d’un réseau EDGE est identique à
celle d’un réseau GPRS, seules quelques modifications là
encore sont à réaliser concernant le sous-système radio. La
particularité de EDGE réside dans l’adaptation du schéma de
modulation, en fonction de la qualité de la liaison.

Le 21ème siècle commence par l’apparition de la troisième


génération de la téléphonie mobile. L’UMTS (Universal Mobile
Télécommunications System) est l’une des trois normes de
mobiles de 3ème génération (3G) qui s’inscrit dans un
contexte mondial d’interopérabilité.
Introduction (05)
Ce standard permettra à la fois la téléphonie mobile et le
transport de données (images vidéo en direct, visioconférence
mobile, etc.) avec un débit supérieur aux technologies
précédentes. La technique d’accès multiples utilisée est le W-
CDMA (Wide band Code Division Multiple Access).

Le nombre des services augmente et demandent de plus en


plus de débit, et l’UMTS doit évoluer vers d’autres
technologies.
Introduction (06)
Le HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) appelé
3,5G ou encore 3G+ (dénomination commerciale) est un
protocole qui offre des performances dix fois supérieures à la
3G (UMTS R'99) dont il est une évolution logicielle. Cette
évolution permet d'approcher les performances des réseaux
DSL (Digital Subscriber Line).

Comme L’UMTS, cette technologie est basée sur la W-CDMA.


En plus de l’UMTS, on a rajouté trois nouveaux canaux.
Introduction (07)
Le HSUPA (High Speed Uplink Packet Access) est une mise à
jour des réseaux W-CDMA/UMTS/HSDPA. Il apporte des
améliorations de type HSDPA au flux ascendant des
connexions et permet ainsi d’obtenir des débits de chargement
(upload) pouvant atteindre les 5,8 Mbps.

Le HSUPA est considéré comme le successeur du HSDPA qui


permet d’obtenir des débits très élevés mais uniquement sur le
flux descendant (download).
Introduction (08)
Le HSPA (High speed packet access), meilleur atout des deux
solutions précédentes en occurrence le HSDPA et le HSUPA,
fournira ainsi aux utilisateurs un débit symétrique.
Le HSOPA (High Speed OFDM Packet Access) représente
l’évolution du couple HSDPA/HSUPA offrant ainsi un débit
théorique de 100 Mbit/s en flux descendant et 50 Mbit/s en flux
montant. Le nombre d'utilisateurs par fréquence devrait
également être bien supérieure et dépasser les 100 users (40
en HSDPA et 9 en UMTS).
Introduction (09)

Dans le futur proche, la quatrième génération va voir le jour.


Le LTE (Long Term Evolution) et le WIMAX (Worldwide
Interoperability for Microwave Access) sont les futures normes
des réseaux mobilex de quatrième génération (4G).

Le monde de la téléphonie et des réseaux est aujourd’hui


dynamique et n’arrête pas d’innover.
Introduction (10)
La convergence des réseaux fixe et mobile ouvre des
nouvelles portes au futur des télécommunications avec
l’apparition de l’UMA (Unlicensed Mobile Access) et l’IMS (IP
Multimedia Subsystem).

Actuellement, on essai de réutiliser les bandes du GSM au


profil de la technologie UMTS qui porte le nom de l’UMTS900.
Evolution de la téléphonie mobile

Début de la téléphonie mobile


La première génération de téléphonie cellulaire analogique
(1G, exemple de RC2000 : Radiocom 2000 de France
Telecom et NMT : Nordic Mobile Telephone) est née sur la
coexistence de plusieurs normes incompatibles entre elles.

Il s'agissait principalement des standards suivants :


Début de la téléphonie mobile(1)

❑ AMPS (Advanced Mobile Phone System), apparu en 1976


aux Etats-Unis, constitue le premier standard de réseau
cellulaire.

Utilisé principalement en Outre-atlantique, en Russie et en


Asie, ce réseau analogique de première génération possédait
de faibles mécanismes de sécurité rendant possible le
piratage de lignes téléphoniques ;
Début de la téléphonie mobile(2)

❑ TACS (Total Access Communication System) est la version


européenne du modèle AMPS. Utilisant la bande de
fréquence de 900 MHz, ce système fut notamment
largement utilisé en Angleterre, puis en Asie (Hong-Kong et
Japon) ;
Début de la téléphonie mobile(3)

❑ ETACS (Extended Total Access Communication System)


est une version améliorée du standard TACS développé au
Royaume-Uni utilisant un nombre plus important de canaux
de communication.
Deuxième génération: GSM

a) Architecture du réseau GSM :


Le PLMN (Public Land Mobile Network) rassemble toutes les
fonctions gérant la mobilité équipements spécifiques du GSM
en 3 sous-systèmes :
❑ BSS (Base Station Sub-system): Sous-système radio ;
❑ NSS (Network Sub-system): Sous-système réseau ;
❑ OSS(Operation Support Sub-system) : Sous-système
d’exploitation et de maintenance.
GSM

La figure suivante schématise l’architecture générale du


réseau GSM en englobant les trois sous systèmes ainsi que
les différentes liaisons entre les différents sous systèmes et
les liaisons entre des parties de chaque sous système.
Sous-système radio BSS

Il regroupe tous les éléments concernés par la transmission


sur l’interface air.

❑MS (Mobile Station) : Le GSM a introduit une carte à puce


(SIM) qui contient les informations relatives à l’abonnement
d’un utilisateur (IMSI, TMSI) ;
Sous-système radio BSS(1)
❑BTS (Base Transceiver Station) : Ils constituent les points
d’accès au réseau et ont en charge l’accès radio des
mobiles dans leur zone de couverture (opérations de
modulation, démodulation, codage correcteur d’erreurs,
etc.),

la diffusion d’informations sur la cellule et la remontée


d’informations sur la qualité de transmission au BSC ;
Sous-système radio BSS(2)

❑BSC (Base Station Controller) : Le BSC gère les canaux


radio (contrôle d’admission d’appels, handover, et contrôle
de puissance), concentre les BTS et supervise
l’activation/désactivation d’un canal.
Sous-système réseau NSS

Le NSS s’occupe de l’interconnexion avec les réseaux fixes,


publics ou privés, auxquels est rattaché le réseau mobile.

Il gère en outre l’établissement des communications avec les


utilisateurs mobiles, utilisateurs dont il détient un profile. Ce
sous système est composé des services suivants
Sous-système réseau NSS(1)
❑MSC (Mobile Service Switching Center) : Le MSC est un
commutateur de circuits numériques qui interconnecte les
réseaux PLMN et RTC.

Lui même connecté à plusieurs BSC (de même que les BSC
sont relies à plusieurs BTS). Il assure en autre la localisation
et l’itinérance d’un mobile grâce au VLR, le « handover » et
les fonctions de taxations.
Sous-système réseau NSS(1)

Certains MSC sont qualifiés de Gateway MSC, car ils


possèdent en plus une passerelle d'accès vers d'autres
réseaux mobile ou fixes.

Ils sont en charge par exemple des appels d'un mobile vers
un téléphone fixe. Les GMSC n'ont pas à gérer de BSC ;
Sous-système réseau NSS(2)

❑HLR (Home Location Register) : Il s'agit de la base de


données centrale comportant les informations relatives à
tout abonné autorisé à utiliser ce réseau GSM.

Afin que les données soient cohérentes sur l'ensemble du


réseau, c'est elle qui servira aux autres bases de données
locales (VLR) pour identifier un abonné ;
Sous-système réseau NSS(3)
❑VLR (Visitor Location Register) : Le VLR est une base de
données temporaire contenant des informations sur tous les
MS qui sont gérés à ce moment-là par le MSC auquel ce
VLR est rattaché.

Il y aura toujours un VLR par MSC. On y trouve les mêmes


informations que dans le HLR, avec en plus la zone de
localisation du MS, qui n’est autre qu’un identifiant d’une zone
(étant le regroupement de plusieurs cellule) ;
Sous-système réseau NSS(4)

❑AUC (Authentification Center) : L’AuC est une base de


données protégée qui contient une copie de la clé secrète
inscrite sur la SIM de chaque abonné.

Cette clé est utilisée pour vérifier l’authenticité de l’abonné et


pour l’encryptage des données envoyées ;
Sous-système réseau NSS(5)
❑EIR (Equipement Indentity Register) : L’EIR est un registre
d’identification d’équipement. Comme nous l’avons vu
précédemment, chaque terminal mobile est identifié par un
code IMEI.

Le registre EIR contient la liste de tous les terminaux valides.


Une consultation de ce registre permet de refuser l’accès au
réseau à un terminal qui a été déclaré perdu ou volé.
Sous-système d’opération OSS
L’OSS est un sous système entièrement dédié à
l’administration du réseau par l’exploitant, à la fois en ce qui
concerne l’administration commerciale, la gestion de la
sécurité et la maintenance.

Dans les OMC (Operation and Maintenance Center), on


distingue l'OMC/R (Radio) qui est relié à toutes les entités du
BSS, à travers les BSC, l'OMC/S (System) qui est relié au
sous système NSS à travers les MSC. Enfin l'OMC/M
(Maintenance) contrôle l'OMC/R et l'OMC/S.
Interfaces GSM

❑ Um : Interface radio entre la MS et la BTS ;


❑ Abis : Interface entre la BTS et la BSC. Elle utilise la liaison
MIC (Modulation par Impulsion et Codage) ;
❑ A : Interface entre la BSC et la MSC. Elle utilise la liaison
MIC ;
❑ B : Diverses utilisations, souvent «interne» (MSC/VLR) ;
Interfaces GSM
C : Interrogation du HLR pour appels (ou messages courts)
entrants ;
D : Gestion de la localisation des abonnés, services
complémentaires (doit respecter impérativement la norme
GSM) ;
E : Exécution de certains handovers, transport de SMS ;
F : Vérification du statut d’un terminal (IMEI) ;
G : Gestion de la localisation des abonnés MSC/HLR/VLR
H : Procédure d’authentification.
GPRS

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