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L’évolution des

réseaux mobile

Elaboré par Imen belguith


Sommaire
 Introduction
 Structure générale d’un réseau mobile
 1g
 2G
 3G
 4G
 Comparaison entre les réseaux mobiles
 Conclusion
Introduction

• Les réseaux mobiles sont des systèmes de communication sans fil qui
permettent aux utilisateurs de téléphones portables d’accéder à des
services vocaux et de données. Ils ont connu plusieurs générations depuis
les années 80, chacune apportant des améliorations en termes de débit, de
qualité, de capacité et de fonctionnalités.
• Les réseaux mobiles sont en constante évolution de 1G à 5G pour répondre
aux besoins croissants des utilisateurs en termes de mobilité, de
performance et de diversité des services.
Structure générale d’un réseau mobile

Avant toute chose, il faut savoir que les réseaux mobiles (2G, 3G
et 4G) reposent sur une structure globalement identique :
• Un réseau d’accès radio (RAN : Radio Access Network):
intégrant la technologie radio (notamment des antennes), il a
pour fonction d’acheminer les informations depuis l’utilisateur
(celui qui utilise son téléphone) jusqu’au réseau cœur
• Un cœur de réseau (appelé souvent Core), qui traite :
– De l’acheminement du trafic utilisateurs vers sa destination
– De fonctionnalités transverses (ex : identification de l’usager,
sécurité, passerelle avec d’autres réseaux, itinérance …)
1G
• 1G est la première génération de téléphones mobiles qui
fournit la première communication sans fil au monde. 1G
utilise le signal analogique pour les communications
vocales. La communication de signal analogique 1G a été
introduite en 1980 et a été utilisée jusqu’à ce qu’elle soit
remplacée par 2G.
• La méthode utilisée par 1G pour diviser la capacité de
canal est FDMA (accès multiple par répartition
de fréquence). Chaque fréquence extraite à l'aide de
FDMA est utilisée pour l'appel individuel. La commutation
utilisée par 1g pour permettre la communication vocale est
la commutation de circuit .1G est construit sur les
normes MTS (système de téléphonie
mobile), AMPS (système de téléphonie mobile
avancé), IMTS (système de téléphonie mobile amélioré).
• 1G n'autorise pas la transmission de données ; la
communication vocale n'était que confortable, ce qui
est l'un des inconvénients importants de la 1G. Les
autres inconvénients étaient la capacité de canal
limitée, la communication non sécurisée,
la mauvaise qualité de la voix, la faible autonomie
de la batterie, la grande taille des
téléphones mobiles 1G . Ces inconvénients ont été
gardés à l’esprit lors de l’introduction des téléphones
mobiles 2G.
2G

• La 2G est la deuxième génération de téléphones


mobiles introduits pour remplacer les téléphones
mobiles 1G en 1993 en Finlande. La 2G a surmonté
de nombreux inconvénients des téléphones mobiles
1G et a également introduit de nouvelles
fonctionnalités. Les téléphones mobiles 2G utilisaient
le signal numérique pour la communication. En plus
de la communication vocale, la 2G permet la
communication de données .
• Pour diviser la capacité des canaux, les téléphones
2G mobiles utilisent des méthodes TDMA (accès
multiple par répartition dans le temps)
et CDMA (accès multiple par division de code). La
technique de commutation utilisée par les
téléphones mobiles 2G est la commutation de
circuits et la commutation de paquets . Les
téléphones mobiles 2G ont été construits sur les
normes GSM (Global System for Mobile
communications).
• Le téléphone mobile 2G permet l’Internet à bande
étroite . Le téléphone mobile 2G nécessitait un signal
numérique puissant pour fonctionner. Par
conséquent, en cas de manque de signal numérique
de portée du réseau, le signal numérique devenait
faible, ce qui entraînait un état de dysfonctionnement
du téléphone mobile.
Architecture 2g ou GSM
• BTS (Base Transceiver Station) : émetteur /
récepteur (antenne) gérant une cellule (c’est-à-dire
une zone du territoire)
• BSC (Base Station Controller) : station de contrôle
qui a un rôle de concentrateur de flux et de gestion
de la ressource radio pour plusieurs BTS
• MSC (Mobile services Switching Center) : il gère
l’acheminement des appels à travers le réseau et
l’acheminement des données de contrôle (ex : les
données d’identification de l’abonnée), c’est un
commutateur de réseau
• VLR (Visitor Location Register) : base de données
locale qui contient les profils de tous les abonnés
présents dans la zone gérée par le VLR
• HLR (Home Location Register) : base de données
globale du réseau GSM (contient les profils des
abonnés, leur localisation et des éléments pour la
gestion de la sécurité)
EXEMPLE DE COMMUNICATION 2G
• un exemple concret d’un usager (Jean) qui
souhaite téléphoner à un autre usager (Paul).
• Ensuite, Jean compose le numéro de Paul qui est déjà localisé
au sein du réseau cellulaire, dans une autre zone que celle de
Jean (autre MSC).
3G
• La technologie 3G a été introduite vers les années 2000. Elle
est caractérisée par une compatibilité mondiale, une
compatibilité avec les réseaux de seconde génération et un haut
débit de transmission à savoir :
• 144 Kbps avec une couverture totale pour une utilisation mobile
• 384 Kbps avec une couverture moyenne pour une utilisation
piétonne
• 2 Mbps avec une zone de couverture réduite pour une utilisation
fixe
• La principale norme 3G s’appelle UMTS (Universal Mobile
Telecommunications System). CDMA2000 est également une norme de
téléphonie mobile reconnue, dans sa variante 1x EV-DO, comme de
troisième génération (3G) par l’Union internationale des
télécommunications (UIT).
• L'arrivée de la 3G a réussi à masser l'utilisation des
téléphones mobiles, supposant également l'arrivée
première d'Internet sur les téléphones mobiles, non
pas comme quelque chose d'anecdotique, mais
comme un véritable outil de communication et
d'information. La qualité des appels s'est améliorée
et le premier audio, image ou vidéo les applications
ont commencé à être lancées . La 3G a également
permis à nos mobiles de passer des appels vidéo, ce
qui a conduit à l'intégration de la caméra frontale pour
les selfies que nous avons tous sur notre mobile.
• Le réseau 3G fonctionne sur les
bandes de fréquences 900 et 2100
Mhz. Ce réseau vous permet
d'accéder à l'Internet en haut débit.
Architecture réseaux 3g
• À noter que lors du passage à la 3G, le réseau
cœur évolue très peu. Dans son architecture, il est
semblable au GSM. Des évolutions capacitives sont
néanmoins nécessaires pour supporter les nouveaux
débits du réseau d’accès radio.
• A noter qu’à partir de la 3G on ne parle plus de MS
(Mobile Station) mais de UE (User Equipment), cela
marque le passage du GSM au Smartphone. C’est
aussi le vrai démarrage de l’Internet mobile.
4G
• Avec un débit théorique de 150Mbits/s et un débit
pratique de 40Mbits/s, la 4G ou LTE (Long Term
Evolution) donne aux usagers l'opportunité
de surfer à très grande vitesse. L'utilisation des
bandes de fréquences dépend de l'opérateur : tous
utilisent le 2600 MHz alors que seul Bouygues
Telecom utilise la fréquence 1800 MHz. Le 800 MHz
est employé par tous les opérateurs excepté Free,
qui emploie le 700 MHz.
• Apparue dans les années 2010, la 4G, ou LTE (Long
Term Evolution), marque une rupture avec les
précédentes technologies de réseaux mobiles avec le
renouvellement du réseau d’accès radio d’une part et
du réseau cœur d’autre part.
• Le réseau d’accès radio, appelé e-UTRAN (evolved UMTS
Terrestrial Network) n’a plus qu’un seul composant appelé e-
Node B (Evolved Node-B). Il regroupe les fonctionnalités
portées jusqu’à présent par le couple RNC / Node B en 3G, ou
par le couple BTS / BSC en 2G Le fait de ne plus avoir de
contrôleur centralisé (RNC ou BSC) permet de réduire la
latence et d’augmenter la résilience en supprimant ce SPOC
(Single Point Of Failure).
• Le réseau cœur, appelé EPC (Evolved Packet Core), est
lui entièrement basé sur la technologie IP (donc commutation
de paquets). Le réseau à commutation de circuit disparait, et
les communications voix sont transportées en IP comme sur
l’Internet fixe.

Rapidement, les réseaux cœur 4G ont supportés les flux de
téléphonie, ce service est appelé VoLTE (Voice over LTE). Il
permet notamment d’avoir une qualité de voix nettement
supérieur aux communications sur réseau GSM qui
historiquement étaient très fortement compressées pour limiter
les débits sur la partie radio.
Au-delà du fait d’être entièrement IP, l’EPC sépare les
équipements qui le compose en deux rôles distincts :
• Ceux utilisés pour acheminer les données utilisateurs
(vidéo, mails, …). On parle de plan de données
(Data Plane)
• Ceux utilisés pour gérer les données de contrôle
propres au fonctionnement du réseau mobile 4G
(identification de l’utilisateurs, sécurité, services
souscrits…) On parle de plan de contrôle (Control
Plane).
Les équipements du plan de contrôle sont :
• Les HSS (Home Subscriber Server), ayant un rôle
similaire au HLR (base de données centralisée) avec
des fonctionnalités supplémentaires
• Les MME, qui peuvent être assimilés à une
« mémoire cache » régionale du HSS
Le plan de données est lui composé de :
• PGW (Packet Gateway), qui sert d’interface entre le
réseau cœur de l’opérateur (EPC) et Internet
• SGW (Serving GateWay), qui est une passerelle
régionale entre le réseau d’accès radio et le PGW.
• Ce découplage du plan de données et plan de
contrôle va permettre de faire évoluer chacun au
rythme de ses besoins. Le plan de données va
surtout évoluer pour suivre les capacités de données
à acheminer, alors que le plan de contrôle va évoluer
pour l’ajout de nouvelles fonctionnalités au sein du
réseau. Cela permet de gérer le « scaling » et la
consolidation de manière différente sur chacun des
deux plans.
Architecture de réseaux 4g
Les bandes de
fréquences:
• C’est principalement les
bandes 800 MHz et 2600
MHz qui sont utilisées
pour le transport de la 4G.
• Toutefois, selon
l’opérateur et les zones de
couverture, la bande 700
MHz porte également la
4G (depuis 2013), et
même parfois les bandes
1900-2100 MHz (depuis
juin 2017).

Il y a donc une cohabitation de toutes ces
technologies.
5G
• La « 5G » est la cinquième génération
de réseaux mobiles, qui succède aux
technologies 2G, 3G et 4G.
• Comme les technologies précédentes, la 5G
améliore les services existants et favorise le
développement de nouveaux services. La 5G est
une technologie évolutive qui va s’enrichir
progressivement, au gré de l’évolution des
standards au niveau mondial
• En cours de déploiement, la 5G va améliorer l’accès aux
services proposés par les réseaux 4G en permettant
notamment un meilleur débit et plus de capacité. En particulier,
avec la 5G, une quantité beaucoup plus importante de données
peut être échangée sans engorgement des réseaux.
Elle doit favoriser ensuite le développement de services
innovants pour les particuliers et pour les entreprises.
• Dans le domaine des transports, de nombreuses applications
sont également envisagées, comme par exemple les navettes
autonomes, la gestion du trafic de véhicules (ex pour le
transport routier : autoriser un suivi de près des camions, ce qui
permet entre autres de réduire la consommation énergétique
associée), ou encore le pilotage à distance de véhicule pour des
interventions en zone sensible.
• La 5G est elle-même une technologie qui a vocation
à évoluer : à l’instar des technologies mobiles
précédentes, ses performances vont
progresser (débit, réactivité, capacité à supporter
beaucoup d’usagers en même temps). De nouvelles
fonctionnalités pourront être progressivement
proposées par les opérateurs dans les prochaines
années au fur et à mesure de l’évolution de la 5G et
des fréquences sur lesquelles elle sera déployée.
• Même si les réseaux
actuels ont supporté
l’augmentation de trafic
lors de la crise sanitaire,
les fréquences
actuellement
disponibles ne
permettront pas de
répondre à
l’augmentation continue
du trafic. Le saut de
performance permis
par la technologie 5G
accompagné de
l’attribution de
nouvelles fréquences
dans la bande 3,5 GHz
permet de répondre à la
croissance et à la
diversification des
usages.
• LES FREQUENCES
• LES BANDES PIONNAIRES DE LA 5 G
Comparaison des réseaux mobiles
Comparaison des réseaux mobiles
Conclusion
• Les réseaux mobiles sont en constante évolution de
1G à 5G pour répondre aux besoins croissants des
utilisateurs en termes de mobilité, de performance et
de diversité des services.

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