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Initiation aux réseaux

cellulaires

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Introduction

 Organismes internationaux de normalisation en


télécommunications.
 ITU : International Telecommunications Union
 ISO : International Standards Organisation
 ETSI : European Telecommunications Standards Institute
 Normalisation Internet
 IETF : Internet Engineering Task Force (produits les RFCs)

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Structure d’une chaîne de télécom

Structure d’une chaîne de télécom

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Structure d’une chaîne de télécom
numérique

Structure d’une chaîne de télécom numerique

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Modèle OSI

 Modèle OSI (Open System Interconnection)

Modèle de référence OSI

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Modèle OSI

Les principales fonctions des couches OSI

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Modèle TCP/IP

Éléments de l’architecture TCP/IP

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Paquet IP

Analyse du contenue d’un paquet IP

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Catégories de signaux

 Déterministes ou Stochastiques
 Analogiques ou Numeriques
 Périodiques ou Apériodiques
 D’énergie ou De puissance

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Représentations des signaux
 L’analogique et le numérique sont deux procédés pour transporter et
stocker des données. (de type audio , photo , vidéo…). L’analogique est né
avec le début de l’électricité tandis que le numérique est apparu plus
récemment avec l’ère de l’informatique.

 Le principe de l’analogique est de reproduire le signal à enregistrer (audio


, vidéo…) sous forme similaire sur un support (magnétique en général).

 Par exemple lorsque l’on enregistre un signal audio sur un système


analogique le signal présent sur la bande suivra les mêmes amplitudes
(" la même courbe ") que l’onde sonore (avec plus ou moins de fidélité) :
les variations de pressions caractéristiques d’une onde sonore seront
traduit en variations d’un signal électrique.

 Ainsi l’amplitude électrique du signal analogique sera l’image plus ou


moins fidèle du signal à enregistrer (audio , vidéo…).

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Représentations des signaux

 En numérique le signal analogique à enregistrer est converti en


numérique grâce à un convertisseur analogique-numérique.

 Après cette conversion le signal n’est plus qu’une suite de " 0 "
et de " 1 " c’est à dire un signal à deux amplitudes au lieu d’une
infinité en analogique.

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Représentations des signaux

Représentation d’un signal analogique ou numerique

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Déterministe ou aléatoire

Nature des signaux dans une chaîne de télécom

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Historique
 Systèmes pré-cellulaires analogiques :
 Detroit, 1921 : services de police
 Saint-Louis, 1946 : réseau AT&T
 1950s : réseau allemand «A-Netz»

 Inconvénients :
 Saturation rapide des ressources radio
 Aucune gestion de la mobilité

 Concept de partage des ressources (~1964) :


 Allocation dynamique des canaux radio
 Permet d’avoir plus d’abonnés que de ressources

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Historique
 1971 : Bell Telephone «présente» le concept cellulaire

 1978 : AMPS (Advanced Mobile Phone Service) : premier système


cellulaire «moderne» :
 Gestion des ressources radio
 Sélection de la meilleure fréquence
 Réalisation des transferts inter-cellulaires (handover)

 1982 : l’AMPS devient le standard unique en Amérique du Nord

 Systèmes de première génération

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Historique
 1990s : passage au mode numérique :

 Meilleure restitution de la parole


 Optimisation des ressources radio
 Nouveaux services (données)
 Cryptage de l’information
  moins d’interference
 Systèmes de seconde génération
 GSM
 IS-95

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Historique
 GSM (Global System for Mobile Communication) est une norme
élaborée au cours des années ’80 et ’90, et qui est toujours en
évolution afin de définir les paramètres pour un réseau de
communication cellulaire numérique.

 La norme GSM est utilisée pour les réseaux de communication


sans fil à travers le monde. Cependant, en Amérique du Nord
elle est en concurrence avec la norme (CDMA).

 L’idée d’un système radio mobile basé sur une structure


cellulaire a été élaborée au début des années ’70, dans les
laboratoires de Bell aux USA. Cependant, ce n’est qu’au cours
des années ’80 qu’on a vu l’implantation et l’exploitation
commerciale de réseaux de téléphones cellulaires analogues.

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Historique
 Chaque pays avait dû développer son propre réseau ce qui ne
permettait pas à un abonné d’un pays d’utiliser son téléphone dans un
autre. Cette situation était particulièrement critique en Europe où les
passages d’un pays à l’autre son fréquents.
 Parallèlement, le marché des équipements était limité, ce qui
empêchait les économies d’échelles. Voyant la croissance des réseaux
cellulaires, on anticipait des problèmes de capacité.

 En1982 le Groupe Spéciale Mobile fut créé afin d’élaborer une norme
pour un réseau de communication mobile répondant aux critères
suivants:
 Bonne qualité subjective de la voix;
 Baisse des coûts des équipements et des services;
 Passage d’un pays à l’autre sans interruption de service;
 Habilité pour supporter de nouveaux services;
 Utilisation efficace du spectre de fréquences;
 Compatibilité avec d’autres systèmes, dont RNIS.

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Historique
 Le groupe opta pour un réseau numérique pour trois raisons
principales:

 1. Capacité; pour répondre à la croissance de la demande de nouvelles


bandes de fréquences auraient été nécessaires aux systèmes analogiques,
ce à quoi plusieurs pays se sont opposés en raison du spectre restreint. De
nouvelles technologies analogues furent proposées mais leurs coûts étaient
très élevés.
 2. Compatibilité avec d’autres systèmes; l’industrie des télécommunications
venait de se convertir à la technologie numérique avec, entre autres, le
réseau RNIS.
 3. Qualité de la voix; les réseaux analogiques mobiles font face à des
problèmes de perturbations radio ce qui entraîne une baisse de la qualité
du signal reçu. La transformation du signal en bits, combinée à d’autres
techniques prévient ces problèmes.

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Historique
 En 1990, après un transfert de responsabilité du groupe qui change de nom
pour Global System for Mobile communication (même acronyme GSM) la
phase I de la norme est publiée et l’ère des communications mobiles
numériques débute à la mi-91.

 Au début de 1994, on comptait 1.3 millions d’abonnés, 5 millions au début


de 1995 et 55 millions en octobre 1997.

 Plusieurs extensions de GSM ont été définies depuis. Elles ont surtout pour
but d‘augmenter le débit binaire. On peut mentionner :
 • GPRS (General Packet Radio Service)

 • EDGE (Enhanced Data rates for GSM Evolution

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Historique
 GPRS, 2,5G
 Le GPRS (General Packet Radio Service) est une version améliorée de la
norme GSM. La voix est acheminée de manière identique au GSM
classique, mais les données sont transférées par paquets, 3 fois plus vite.
Le point fort du GPRS est la compatibilité globale avec l'ancien réseau
GSM.
L'arrivée de l'UMTS se faisant décidément attendre, le GPRS est vu comme
une étape transitoire et a été baptisé 2,5G.

 EDGE, 2,75G
 EDGE (Enhanced Data rate for GSM Evolution) est aussi une version
améliorée de GSM. C'est une autre étape économique vers des débits plus
élevés (c'est pourquoi on le surnomme 2,75G).
Son débit théorique est de 250 kBps.
Son débit réel important en upload (de l'utilisateur vers Internet) le rend
intéressant pour les transferts de données. En download, par contre, EDGE
n’est pas efficace pour les futures diffusions de contenu.

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Historique
 UMTS, 3G
 Avec 2 ans de retard sur le tableau prévisionnel, la 3G, téléphonie de 3e
génération, est enfin disponible.
La 3G doit apporter des débits beaucoup plus importants, désormais
souhaitables pour : la consultation de pages web sur les terminaux
téléphoniques portables, la visiophonie, le transfert de données vers les
ordinateurs.
 En Europe, le 3GPP (3d Generation Partnership Project) a choisi la norme
UMTS W-CDMA qui utilise des fréquences entre 1900 et 2200 MHz et
autorise des vitesses supérieures à 1 Mbit/s (elles devraient être plafonnées
à 128 kbps en émission et 384 kbps en réception.

 le coût d'installation très élevé de la nouvelle infrastructure (alors que GPRS


et EDGE ne nécessitent que l'adaptation des infrastructures existantes),
 le décollage lent du parc de terminaux compatibles UMTS (lié, il est vrai, à
la faiblesse de l'offre).

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Historique

 Le tableau suivant presente un comparative


des technologies cellulaires existantes:

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Techniques de multiplexages
 Lorsque plusieurs entités d’un même site communiquent avec un
même autre site distant en utilisant des circuits en parallèle, il est
intéressant de concentrer ces circuits sur un support unique de
transmission.

 Il existe plusieurs supports tel que faisceaux hertiziens, paires


torsadés, fibre optique, satellites etc., qui ont des largeurs de
bande passante très grandes.

 Cette propriété est favorable pour réaliser le multiplexage.

 Matériels : Multiplexeur et Concentrateur.

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Techniques de multiplexages
 Les câbles métalliques et surtout les fibres optiques offrent souvent des débits très
supérieurs aux besoin d’un seul utilisateur : typiquement 1 Gbit/s pour une fibre, contre
quelques dizaines de kbit/s pour une communication téléphonique.

 Or ces supports de transmission sont d’autant plus coûteux à installer et à maintenir que la
liaison est longue. Il est donc souhaitable de partager ces canaux entre plusieurs
utilisateurs.

 Le canal radio offre au contraire un support de transmission gratuit, mais unique. Le


partage est donc ici une nécessité.

 Le multiplexage consiste a faire transiter sur une seule et même ligne de liaison, dite voie
haute vitesse, des communications appartenant à plusieurs paires d’équipements
émetteurs et récepteurs.

 Chaque émetteur est raccordé à multiplexeur par une liaison dite voie basse vitesse.

 Plusieurs techniques sont possibles.

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Multiplexage fréquentiel (FDMA)

 Consiste à affecter à chaque voie basse vitesse une


bande passante particulière sur la voie haute vitesse, en
s’assurant qu’aucune bande passante de basse vitesse
ne chevauche les autres.

 Le multiplexeur prend chaque signal de voie basse


vitesse et le réémet sur la voie haute vitesse dans la
plage de fréquences prévues.

 Ainsi plusieurs transmissions peuvent être faites


simultanément, et à l’arrivée le démultiplexeur est
capable de discriminer chaque signal de la voie haute
vitesse pour l’aiguiller sur la bonne voie basse vitesse.

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Multiplexage fréquentiel
 De manière générale, un canal de bande passante NB peut être
partagé en N canaux fréquentiels de largeur B, chacun étant dédie a
la transmission d’un signal de largeur spectral B.

 Par exemple, sur le canal radio, l’espace des fréquences est


partage entre de nombreuses applications, ce qui constitue un
premier niveau de multiplexage fréquentiel.

 Au sein de chaque application, la bande allouée peut être partagée


en plusieurs canaux fréquentiels repartis entre les utilisateurs. Ainsi,
le GSM dispose de deux bandes, 890-915 MHz (liaisons montantes)
et 935-960 MHz (liaisons descendantes), partagées chacune en 125
canaux fréquentiels de 200 kHz chacun.

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Multiplexage fréquentiel

 Exemple: nous pouvons partager une bande de


3kHz de largeur en 6 sous bandes passantes de ?
Et donc chacune pourrait être affecté à un terminal.

 Le CCITT a normalisé la bande d’une voie


téléphonique normale(300-3400Hz), soit une largeur
de bande passante de 3100Hz.

 Le multiplexage fréquentiel sur un support à large


bande consiste à allouer une bande de 4000Hz à
chaque signal voie téléphonique.

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Multiplexage fréquentiel

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Multiplexage temporel (TDMA-AMRT)

 Le multiplexage temporel désigne un partage du


temps d’utilisation de la ligne en quanta de temps
alloués aux différents équipements.
 Selon la méthode d’allocation du temps, on peut
parler du multiplexage temporel synchrone ou
asynchrone.
 Multiplexage temporel synchrone:
 Dans ce mode de multiplexage, les quanta de temps sont
égaux et alloués périodiquement à chaque équipement. Si,
par exemple, nous avons N équipements à multiplexer et
chaque quanta est égale à t millisecondes, alors la période
de scrution sera égale à N*t ms.

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Multiplexage temporel synchrone

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Multiplexage temporel synchrone

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Multiplexage temporel asynchrone

 Afin d’utiliser au mieux la voie partagée, les


quanta de temps ne sont pas alloués
périodiquement, mais seulement quand un
équipement le souhaite.

 Ainsi, en reprenant l’exemple précèdent, nous


obtenons le schéma de la figure suivante:

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Multiplexage temporel asynchrone

 Nous remarquons que le quanta (5t, 6t), (6t, 7t)


et (7t, 8t) sont libres et peuvent être alloués à
qui le demande.
 La position du caractère dans le flot de données
transmis n’indique plus son adresse. A chaque
quantum de temps, on doit préciser à qui il a été
alloué.

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Multiplexage temporel asynchrone
 En résumé, ce type de multiplexage permet à certains
équipements de travailler plus rapidement que si le multiplexage
était synchrone. Au pire des cas, un équipement pourrait utiliser
tous les quanta de temps, si aucun autre équipement ne
sollicitait la ligne.

 Dans la pratique, ce type de multiplexeur ne convient pas à un


environnement doté d’équipements possédant la propriété
d’échanger leurs données de façon régulière.

 Pour concevoir des multiplexeurs de ce type, il faut savoir de


façon précise comment arrivent les messages au multiplexeur,
leur taille, le débit total d’entrée (fonction du nombre de points
d’entrée) et le débit de sortie.

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Multiplexage par repartition de code

 Le multiplexage par code, ou accès multiple a


répartition par code (AMRC, en anglais CDMA pour
code division multiple access).

 Consiste à allouer à un utilisateur un code qui


différenciera ses données.

 Ce code est choisi dans une famille de codes


binaires ayant des propriétés particulières.

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Multiplexage par repartition de code

 Exemple :
 Supposons un code de 8-chip.
 3 différents mobiles utilisent les codes
suivants:
 Mobile A : 10111001
 Mobile B : 01101110
 Mobile C : 11001101

Supposons Mobile A transmets un 1, B un 0 et C un


1.

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Multiplexage par répartition de code

 Signal code: 1-chip = +N volt; 0-chip = -N volt


 Trois signaux transmis:
 -Mobile A transmet un 1, ou 10111001, ou +-+++--+
 -Mobile B transmet un 0, ou 10010001, ou +--+---+
 -Mobile C transmet un 1, ou 11001101, ou ++--++-+
 Somme du signal reçu par station de base: +3, -1, -
1,+1, +1, -1, -3, +3

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Multiplexage par repartition de code

 Station de base décode pour le Mobile A:


 Signal reçu: +3, -1, -1, +1, +1, -1, -3, +3
 Code du Mobile A: +1, -1, +1, +1, +1, -1, -1,
+1
 Résultat du produit:+3, +1, -1, +1, +1, +1,
+3, +3
 Somme du Résultat du produit : +12
 Règle de décodage: pour résultat proche de
+8, donnée est 1 binaire.

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Multiplexage par repartition de code

 Station de base décode pour le Mobile B:


 Signal reçu: +3, -1, -1, +1, +1, -1, -3, +3
 Code du Mobile B: -1, +1, +1, -1, +1, +1, +1,
-1
 Résultat du produit: -3, -1, -1, -1, +1, -1, -3, -
3
 Somme du résultat du produit: -12
 Règle de décodage: pour résultat proche de
-8, donnée est 0 binaire.

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Multiplexage spatial
 Le multiplexage spatial consiste à réutiliser un même canal pour plusieurs communications, dans
des zones différentes. Il exploite l’atténuation de la puissance des ondes radio en la distance au
carre.

 La figure suivante illustre ce principe pour la téléphonie mobile. Dans deux cellules distantes de d,
des utilisateurs communiquent avec leur station de base sur une porteuse de fréquence f0 en
liaison descendante. Les ondes radio de la base B1, ne connaissant pas les frontières des
cellules, se propagent jusqu’au mobile M2, de même que celles de la base B2 parviennent au
mobile M1.

 Dans les deux cas, elles sont fortement atténuées, ce qui ne perturbe que modérément les
communications des deux mobiles avec leurs bases respectives.
 La distance d de réutilisation d’un canal dépend :
 de la taille des cellules (d augmente avec la taille) ;
 du ratio signal/interférences acceptable pour une communication (qui dépend notamment du
taux d’erreur acceptable).

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Les techniques de Commutation

 Pour transmettre des informations au-delà d'un réseau local, il est nécessaire d'utilisé un réseau
commuté qui est un réseau partiellement maillé, comportant des noeuds de commutation.
 Les stations qui échangent des informations doivent être reliées chacune à un noeud de
commutation.
 Il existe deux grands types de réseaux commutés : les réseaux à commutation de circuits et les
réseaux à commutation de paquets. Ils sont étudiés en détail plus loin.
 Le maillage d'un réseau commuté n'est pas total ce qui serait irréaliste (chaque noeud n'est pas
relié directement à tous les autres noeuds). Il existe donc pour chaque noeud quelques liaisons
directes avec d'autres noeuds, appelés noeuds voisins. Le choix des liaisons résulte d'une
analyse en coûts, en charges et en sécurité.

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Les techniques de Commutation
 Les noeuds ont pour vocation essentielle de recevoir des
informations par une liaison et de les diriger vers un autre noeud
par une autre liaison de manière à les acheminer au destinataire
(fonction routage).

 Les informations vont donc passer de noeud en noeud pour


arriver à destination. Certains noeuds sont des noeuds d'entrée-
sortie du réseau : des stations leur sont attachées. Ces noeuds
ont donc une fonction supplémentaire de réception/délivrance de
données.

 Les liaisons entre noeuds sont généralement optimisées : elles


sont multiplexées, soit de manière spatiale (FDM : Frequency
Division Multiplexing), soit de manière temporelle (Time Division
Multiplexing).

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Commutation Circuit
 Dans ce mode de commutation, un chemin (circuit, channel) est construit entre
l‘émetteur et le récepteur à partir des liaisons du réseau commuté.
 Ce circuit est "temporaire" dans la mesure où il n'a d'existence que sur la durée de la
communication entre émetteur et récepteur.
 Il est ensuite libéré de manière à ce que les liaisons puissent être utilisées dans le
cadre d'une autre communication.
 Une communication, via un réseau à commutation de circuits nécessite donc 3
phases :

1. la connexion : construction du circuit


Il faut au préalable construire un circuit entre les deux stations à faire
communiquer. La station émettrice envoie une demande de connexion au noeud
le plus proche. Celui-ci réceptionne cette demande, l'analyse et suivant les règles
de routage choisit un canal (et le réserve) vers le noeud voisin le plus adéquat
vers lequel la demande de connexion est transmise. le processus de poursuit
ainsi jusqu'au noeud de rattachement de la station réceptrice, et donc jusqu‘à
cette station (on vérifie aussi que cette station est prête à accepter la connexion).

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Commutation Circuit
2. le transfert des données: Le circuit de bout en bout étant défini et
construit, les données peuvent être échangées entre les deux
stations (le circuit est généralement full duplex) comme si ces
stations étaient reliées directement.

3. la déconnexion : libération des liaisons du circuit virtuel. A la fin du


transfert de données, l'une des stations peut prendre l'initiative de
libérer le circuit. L'avis de déconnexion est transmis de noeud en
noeud et les différents canaux mobilisés pour la communication sont
libérés.

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Commutation Circuit
 Plusieurs remarques doivent être faites sur ce mode de
commutation :
 Pour un réseau "chargé", il doit y avoir suffisamment de canaux
sur les liaisons entre les noeuds pour pouvoir satisfaire les
demandes de connexion et donc la construction de circuits.
 Une bonne rentabilité du réseau suppose que le circuit soit
pleinement utilisé durant la communication. Ce n'est
généralement pas le cas lors d'une application conversationnelle
(il y a beaucoup de "blancs") ; c'est par contre le cas pour le
transfert de la voix.
 La demande de connexion et l'avis de déconnexion demandent
un délai supplémentaire à celui du transfert de données.
 Le plus connu et le plus ancien des réseaux à commutation de
circuits est le réseau téléphonique (RTC ou Réseau Téléphonique
Commuté) qui, par la suite a été également utilisé pour la
transmission de données.

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Commutation Circuit

 Exemple

Figure : Un commutateur 8*8

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Commutation Paquet
 La commutation de paquets est apparue vers 1970 pour résoudre le problème de la
transmission de données numériques sur de longues distances.

 La commutation de circuits était en effet relativement inadaptée (mais parfaitement


adaptée pour la voix) à la transmission de données numériques ; d'une part, la
communication entre systèmes informatiques comporte de nombreux "silences" et la
voie de transmission, si elle est réservée en totalité à cette communication, n'est
donc pas utilisée à 100% ; par ailleurs, la commutation de circuits s'effectue à débit
constant ce qui contraint énormément les équipements (serveurs, stations) qui
possèdent des possibilités différentes en débit.

 Dans la commutation de paquets, un bloc d'information à transmettre est découpé en


paquets. Un paquet comporte donc une fraction de l'information à transmettre mais
aussi un champ de contrôle, généralement placé en début de paquet (en-tête).

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Commutation Paquet

 Dans un réseau à commutation de paquets, un


noeud de commutation a pour rôle de recevoir les
paquets entrants, d'examiner les en-têtes et les
destinations, de choisir une voie de sortie pour
chaque paquet, de mettre les paquets reçus dans
les files d'attente adéquates pour leur
acheminement.
 On notera, en particulier que des paquets provenant
de messages différents peuvent être multiplexés
(multiplexage temporel) sur une même liaison et que
les débits des différentes liaisons peuvent être
différents.

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Commutation Paquet
 Exemple:
 Le diagramme ci-dessous montre l'intérêt de la commutation de
paquets par rapport à la commutation de circuits en ce qui
concerne le délai de transmission.
 L'exemple est basé sur un message de 36 octets ; l'en-tête des
paquets est supposé être de 3 octets. On considère plusieurs
possibilités : 1 seul paquet de 36 octets utiles ; 3 paquets de 12
octets utiles ; 6 paquets de 6 octets utiles ; 12 paquets de 3
octets utiles.
 Pour la transmission de chaque paquet on doit prendre en
considération le délai d'acheminement (en principe à la vitesse
de la lumière) et le temps de traitement de chaque paquet
(examen de l'en-tête et stockage dans un buffer) ; il faudrait y
ajouter le temps d'attente avant ré-émission (le paquet est placé
dans une file d'attente) ; le temps d'attente est négligé dans le
diagramme.

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Commutation Paquet

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Commutation Paquet

 Ce diagramme nous apprend que la taille du


paquet doit être choisie de manière optimale :
nous voyons, en effet, que la taille de 6
octets utiles correspond ici au meilleur délai
d'acheminement.

 Si la taille est plus petite, l'information de


contrôle (en-tête) est plus importante car plus
fréquente.
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Commutation Paquet

 Le protocole X25 est utilisé dans plusieurs


réseaux à commutation de paquets.
 Le protocole Frame Relay est une nette
amélioration du protocole X25.
 Protocole ATM

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La technologie GSM
 La téléphonie mobile est fondée sur la radiotéléphonie, c'est-à-dire la transmission de la
voix à l'aide d'onde radioélectrique (fréquences dans la bande des 900 et 1 800 MHz) entre
une base relais qui couvre une zone de plusieurs dizaines de kilomètres de rayon et le
téléphone mobile de l'utilisateur.

 Les premiers systèmes mobiles fonctionnaient en mode analogique. Les terminaux étaient
de taille importante, seulement utilisables dans les automobiles où ils occupaient une
partie du coffre et profitaient de l'alimentation électrique du véhicule.

 Les systèmes mobiles actuels fonctionnent en mode numérique : la voix est


échantillonnée, numérisée et transmise sous forme de bits, puis re-synthétisée au niveau
de la réception. Les progrès de la microélectronique ont permis de réduire la taille des
téléphones mobiles à un format de poche.

 Les avantages des systèmes numériques sont la baisse du prix des terminaux,
l'augmentation des services, l'augmentation du nombre d'abonnés et enfin une meilleure
qualité de réception de la voix.

 Les bases de transmission sont réparties sur le territoire selon un schéma de cellules.
Chaque base utilise un groupe de fréquences différent de ses voisines. Les mêmes
fréquences ne sont réutilisées qu'à une distance suffisante afin de ne pas créer
d'interférences.

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La technologie GSM
 Les systèmes mobiles sont standardisés pour être compatibles entre les réseaux des différents pays et
s'interconnecter avec les réseaux de téléphonie fixe.
 Les figures suivantes montrent les standards qui existent et leurs évolutions.

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La technologie GSM
 Le GSM (Global System for Mobile)
 Correspond à la norme actuelle des téléphones mobiles créée au
début de 1990.

 Tel qu'il a été conçu, le réseau GSM est idéal pour les
communications de type « voix ». Le réseau étant commuté, les
ressources ne sont allouées que pour la durée de la conversation,
comme lors de l'utilisation de lignes téléphoniques fixes.

 A l'origine, le GSM utilisait uniquement la bande de fréquence de


900 MHz. Elle a été étendue à celle de 1800 MHz.

 GSM 800MHz et 1900MHz est utilisait en Amérique du nord.

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Le concept des cellules
 Les réseaux de première génération possédaient des cellules de grande
taille (50km de rayon) au centre desquelles se situait une station de base
(antenne d'émission). Au tout début, ce système allouait une bande de
fréquences de manière statique à chaque utilisateur qui se trouvait dans la
cellule qu'il en ait besoin ou non.

 Ce système ne permettait donc de fournir un service qu'à un nombre


d'utilisateurs égal au nombre de bandes de fréquences disponibles. La
première amélioration consista à allouer un canal à un utilisateur
uniquement à partir du moment où celui-ci en avait besoin permettant ainsi
d'augmenter « statistiquement » le nombre d'abonnés, étant entendu que
tout le monde ne téléphone pas en même temps.

 Mais ce système nécessitait toujours des stations mobiles de puissance


d'émission importante (8W) et donc des appareils mobiles de taille et de
poids conséquents. De plus, afin d'éviter les interférences, deux cellules
adjacentes ne peuvent pas utiliser les mêmes fréquences. Cette
organisation du réseau utilise donc le spectre fréquentiel d'une manière
sous-optimale.

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Le concept des cellules
 C'est pour résoudre ces différents problèmes qu'est apparu le
concept de cellule. Le principe de ce système est de diviser le
territoire en de petites zones, appelées cellules, et de partager les
fréquences radio entre celles-ci. Ainsi, chaque cellule est constituée
d'une station de base (reliée au Réseau Téléphonique
Commuté, RTC) à laquelle on associe un certain nombre de canaux
de fréquences à bande étroite, sommairement nommés fréquences.

 Comme précédemment, ces fréquences ne peuvent pas être


utilisées dans les cellules adjacentes afin d'éviter les interférences.
Ainsi, on définit des motifs, aussi appelés clusters, constitués de
plusieurs cellules, dans lesquels chaque fréquence est utilisée une
seule fois.

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Le concept des cellules

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Le concept des cellules
 Graphiquement, on représente une cellule par un hexagone car cette forme approche
celle d'un cercle. Cependant, en fonction de la nature du terrain et des constructions,
les cellules n'ont pas une forme circulaire.

 De plus, afin de permettre à un utilisateur passant d'une cellule à une autre de garder
sa communication, il est nécessaire que les zones de couverture se recouvrent
de 10 à 15%, ce qui renforce la contrainte de ne pas avoir une même bande de
fréquences dans deux cellules voisines.

 Pour éviter les interférences à plus grande distance entre cellules utilisant les mêmes
fréquences, il est également possible d'asservir la puissance d'émission de la station
de base en fonction de la distance qui la sépare de l'utilisateur. Le même processus
du contrôle de la puissance d'émission est également appliqué en sens inverse.

 En effet, pour diminuer la consommation d'énergie des mobiles et ainsi augmenter leur
autonomie, leur puissance d'émission est calculée en fonction de leur distance à la station
de base. Grâce à des mesures permanentes entre un téléphone mobile et une station de
base, les puissances d'émission sont régulées en permanence pour garantir une qualité
adéquate pour une puissance minimale.

© FST 2022 60
Le concept des cellules

 Une cellule est de forme circulaire mais dépend en réalité de la topographie


de la région qui est servie par l’antenne de la cellule. Pour plus de clarté,
on peut les illustrer par des hexagones.

 Au centre d’une cellule on retrouve un ou un ensemble d’émetteurs-


récepteurs correspondant à une bande de fréquence.

 La dimension d’une cellule est fonction de la puissance de son émetteur-


récepteur.

 Si un émetteur-récepteur est très puissant, alors son champ d’action sera


très vaste, mais sa bande de fréquence peut être rapidement saturée par
des communications. Par contre, en utilisant des cellules plus petites,
(émetteur-récepteur moins puissant) alors la même bande de fréquence
pourra être réutilisée plus loin, ce qui augmente le nombre de
communications possibles.

© FST 2022 61
Le concept des cellules

 Dans la conception d’un réseau cellulaire, il faut


considérer les aspects suivants:
 La topographie (bâtiments, collines, montagnes, etc.)
 La densité de la population (ou de communications) pour
établir la dimension de cellule.
 Deux cellules adjacentes ne peuvent utiliser la même
bande de fréquence afin d’éviter les interférences. La
distance entre deux cellules ayant la même bande doit être
de 2 à 3 fois le diamètre d’une cellule.
 La taille des cellules peut varier entre 0.5 et 35 km et
dépend de la densité d’utilisateur et de la topographie.

© FST 2022 62
Le concept des cellules
 En résumé, une cellule se caractérise:
 par sa puissance d'émission nominale -ce qui se traduit par une zone de
couverture à l'intérieur de laquelle le niveau du champ électrique est supérieur à
un seuil déterminé-, par la fréquence de porteuse utilisée pour l'émission radio-
électrique et par le réseau auquel elle est interconnectée.

 Il faut noter que la taille des cellules n'est pas la même sur tout le territoire. En
effet, celle-ci dépend:
 du nombre d'utilisateurs potentiels dans la zone, de la configuration du terrain
(relief géographique, présence d'immeubles, ...), de la nature des constructions
(maisons, buildings, immeubles en béton, ...) et de la localisation (rurale,
suburbaine ou urbaine) et donc de la densité des constructions.

 Ainsi, dans une zone rurale où le nombre d'abonnés est faible et le terrain
relativement plat, les cellules seront plus grandes qu'en ville où le nombre
d'utilisateurs est très important sur une petite zone et où l'atténuation due aux
bâtiments est forte.

© FST 2022 63
Architecture d’un réseau GSM
 La figure suivante représente l’architecture d’un réseau GSM.

© FST 2022 64
Architecture d’un réseau GSM

 L'architecture d'un réseau GSM peut être


divisée en trois sous-systèmes:
 Le sous-système radio contenant la station
mobile, la station de base et son contrôleur.
 Le sous-système réseau ou d'acheminement.
 Le sous-système opérationnel ou d'exploitation et
de maintenance.

© FST 2022 65
Architecture d’un réseau GSM

Partie Radio

© FST 2022 66
Architecture d’un réseau GSM (partie
radio)
 Le sous-système radio gère la transmission
radio (les ressources radio). Il est constitué
de plusieurs entités dont le mobile, la station
de base (BTS, Base Transceiver Station) et
un contrôleur de station de base (BSC, Base
Station Controller).

© FST 2022 67
Architecture d’un réseau GSM (partie
radio)
 Le mobile :
 Le téléphone (IMEI) et la carte SIM (Subscriber Identity Module) sont
les deux seuls éléments auxquels un utilisateur a directement accès.
Ces deux éléments suffisent à réaliser l'ensemble des fonctionnalités
nécessaires à la transmission et à la gestion des déplacements.

 Le téléphone est identifié avec L'International Mobile Equipment


Identity (IMEI, littéralement « identité internationale d'équipement mobile »)
est un numéro qui permet d'identifier de manière unique chacun des
terminaux de téléphonie mobile GSM ou UMTS.
 Ce numéro permet à l'opérateur du réseau d'identifier le mobile appelant et
ainsi de l'autoriser ou non à se connecter. Il permet ainsi l'établissement des
appels d'urgence sans SIM pour certains pays (par exemple le numéro
d'urgence européen 112 en Europe, Amérique 911). Son rôle le plus connu
est de pouvoir bloquer un mobile volé (grey list, black list) auprès de
l'ensemble des opérateurs ayant souscrit au IMEI DB.

© FST 2022 68
Architecture d’un réseau GSM (partie
radio)
 La principale fonction de la carte SIM est de contenir et
de gérer une série d'informations. Elle se comporte donc
comme une mini-base de données dont les principaux
champs sont fournis dans le tableau de la prochaine
diapo.

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Architecture d’un réseau GSM (partie
radio)

© FST 2022 70
Architecture d’un réseau GSM (partie
radio)
 L'identification d'un mobile s'effectue exclusivement au moyen de la carte
SIM. En effet, elle contient des données spécifiques comme le
code PIN (Personal Identification Number) et d'autres caractéristiques de
l'abonné, de l'environnement radio et de l'environnement de l'utilisateur.

 L'identification d'un utilisateur est réalisée par un numéro unique


(IMSI, International Mobile Subscriber Identity) différent du numéro de
téléphone connu de l'utilisateur (MSISDN, Mobile Station ISDN Number),
tous deux étant incrustés dans la carte SIM.

© FST 2022 71
Architecture d’un réseau GSM (partie
radio)
 La station de base (BTS)
 La station de base est l'élément central, que l'on
pourrait définir comme un ensemble
émetteur/récepteur pilotant une ou plusieurs cellules.

 Dans le réseau GSM, chaque cellule principale au


centre de laquelle se situe une station base peut-être
divisée, grâce à des antennes directionnelles, en plus
petites cellules qui sont des portions de celle de
départ et qui utilisent des fréquences porteuses
différentes.

© FST 2022 72
Architecture d’un réseau GSM (partie
radio)
 C'est la station de base qui fait le
relais entre le mobile et le sous-
système réseau. Comme le
multiplexage temporel est limité
à 8 intervalles de temps, une station
de base peut gérer tout au plus huit
connections simultanées par cellule.
Elle réalise les fonctions de la
couche physique et de la couche
liaison de données.

 En cas de besoin, on peut exploiter


une station de base localement ou
par télécommande à travers son
contrôleur de station de base.

© FST 2022 73
Architecture d’un réseau GSM (partie
radio)
 Le contrôleur de station de base (BSC)
 Le contrôleur de station de base gère une ou plusieurs
stations de base et communique avec elles par le biais de
l'interface A-bis. Ce contrôleur remplit différentes fonctions
tant au niveau de la communication qu'au niveau de
l'exploitation.
 Pour les fonctions des communications des signaux en
provenance des stations de base, le BSC agit comme
un concentrateur puisqu'il transfère les communications
provenant des différentes stations de base vers une sortie
unique. Dans l'autre sens, le contrôleur commute les
données en les dirigeant vers la bonne station de base.

© FST 2022 74
Architecture d’un réseau GSM (partie
radio)
 En plus, le BSC remplit le rôle de relais pour les différents signaux d'alarme
destinés au centre d'exploitation et de maintenance. Il alimente aussi la
base de données des stations de base.

 Enfin, une dernière fonctionnalité importante est la gestion des ressources


radio pour la zone couverte par les différentes stations de base qui y sont
connectées. En effet, le contrôleur gère les transferts inter-cellulaires des
utilisateurs dans sa zone de couverture, c'est-à-dire quand une station
mobile passe d'une cellule dans une autre.

 Il doit alors communiquer avec la station de base qui va prendre en charge


l'abonné et lui communiquer les informations.

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Architecture d’un réseau GSM
 La figure suivante représente l’architecture d’un réseau GSM.

© FST 2022 76
Interface Radio (Um)
 Il existe plusieurs interfaces dans les réseaux cellulaire, on
trouve entre autre Um, Abis, A, etc. ces interfaces permettent de
déterminer les méthodes et manières de communication entre
les différentes entités du réseau cellulaire.

 Dans ce cours, nous nous intéressons à l’interface radio Um.


 Cette interface est celle entre la station mobile et l’infrastructure
fixe. Elle est appelée Um. C’est l’une des interfaces les plus
importantes d’un système GSM.

 Afin d’obtenir une compatibilité entre les stations mobiles et les


différents réseaux pour permettre l’itinérance, c’est primordial de
définir complètement cette interface.

© FST 2022 77
Interface Radio (Um)

 Allocation des fréquences :


 La norme GSM a connu une évolution. La première
génération utilise la bande de fréquence des 900 MHz,
alors que la 2ième génération utilise la bande des 1800
MHz.
 Chaque canal radio comprend un couple de deux canaux
(ou bandes de fréquences), l’un pour la transmission des
signaux de la station de base vers les stations mobiles, le
canal descendant, l’autre pour la transmission des signaux
des stations mobiles vers la station de base, le canal
montant. GSM exploite à la fois les techniques SDMA,
FDMA et TDMA (espace, fréquence, temps).

© FST 2022 78
Interface Radio (Um)

 Les caractéristiques de chaque génération


sont données au tableau suivant:

© FST 2022 79
Interface Radio (Um)
 Il est à noter que ce ne sont pas tous les pays qui peuvent utiliser
toutes les bandes spectrales en raison d’applications militaires et d’une
utilisation déjà réservée pour les systèmes cellulaires analogiques. De
plus, si dans un pays donné plusieurs compagnies exploitent un réseau
numérique, alors chacun aura une bande de fréquences différentes afin
de prévenir les chevauchements.

 On constate que la bande spectrale est multiplexé en fréquence


(FDMA) pour obtenir plusieurs canaux et chacun de ces canaux est
multiplexé selon une technique temporelle (TDMA) d’ordre 8.

 Lors de l’établissement d’une communication, une fréquence est


allouée à l’utilisateur selon le FDMA, de même qu’une slot selon le
TDMA. On peut donc avoir 8 communications simultanément sur un
même canal. La figure ci-dessous illustre par les carrés gris les slots
qu’une communication occupe pour une période de temps. Pour cet
exemple les fréquences 935.4 et 890.4 MHz et la slot 2 ont été
allouées.

© FST 2022 80
Interface Radio (Um)

 Distribustion des canaux FDMA-TDMA

© FST 2022 81
Interface Radio (Um)
 Trame TDMA :
 La figure précédente indique que les données sont assemblées sous la forme de trame. Un
groupe de trame est appelé multitrame.
 On peut avoir deux types de multitrames: l’une avec 26 trames TDMA et l’autre avec 51
trames. Cette dernière multitrame est utilisée pour la signalisation. La figure suivante donne la
structure et la hiérarchie d’une multitrame 26.

© FST 2022 82
Interface Radio (Um)
 Chaque slot d’une trame TDMA contient une structure de données de
148 bits appelée trame de données, qui correspond à l’unité de
données de transmission radioélectrique.

 On remarquera qu’une slot comprend également un temps de garde de


30 µsec qui correspond à 8.25 bits. Cet espace temporel de silence a
pour but de prévenir des chevauchements de transmission de trames
de données entre les stations mobiles. Chaque trame de données est
délimitée par un groupe de 3 bits au début et à la fin de celle-ci. Ces
bits sont utilisés pour couvrir les périodes de montée et de descente de
puissance de la station mobile.

 La trame de données contient deux champs Information de 57 bits,


chacun étant associé à un champ Contrôle de 1 bit, spécialement si
l’information attachée est une donnée utile (bit 0) ou une donnée de
signalisation (bit =1). Il est à noter que l’information des champs
Information est chiffrée (encryptée).

© FST 2022 83
Interface Radio (Um)
 Un champ Synchronisation de 26 bits entre les deux champs
Information permet au récepteur de se synchroniser avec la
trame de données de l’émetteur.

 Une station mobile ne peut transmettre qu’une trame de données


toutes les 4,615 msec (ce qui est la durée d’une trame TDMA)
sachant qu’il partage le canal radio avec 7 autres terminaux
mobiles. C’est donc dire que le débit brut de chaque canal est de
270 kbps. Donc le débit réel pour chaque usager est 33.8 kbps
mais le débit effectif est 24.7 kbps.

 On remarquera que la trame TDMA no. 12 est utilisée pour le


contrôle alors que la trame TDMA no. 26 est réservée pour de
futures extensions.

© FST 2022 84
Interface Radio (Um)
 Nous venons de voir la trame normale qui est utilisée pour
transporter la voix ou des données. Cependant il existe trois
autres types de trame qui sont utilisés sur des canaux de
contrôle. Nous verrons à la section suivante les différents types
de canaux que GSM définie. Les différentes trames sont:

 Trame de correction de fréquence qui est utilisée sur le canal


FCCH (Frequency Correction Channel); cette trame a la même
longueur qu’une trame normale mais sa structure est différente;
 Trame de synchronisation qui est utilisée sur le canal SCH
(Synchronisation Channel); cette trame a la même longueur
qu’une trame normale mais sa structure est différente;
 Trame d’accès aléatoire qui est utilisée sur le canal RACH
(Random Access Channel) et dont la longueur est plus courte
que celle d’une trame normale.

© FST 2022 85
Architecture UMTS
Basé principalement sur le W-CDMA FDD et TDD

© FST 2022 86
Architecture LTE/SAE
Basé sur une architecture toute IP, techniques utilisées OFDMA et MIMO

© FST 2022 87
MIMO
 Multiple-Input Multiple-Output ou MIMO (« entrées multiples, sorties
multiples ») est une technique utilisée pour les réseaux sans fil et
permettant des transferts de données à plus longue portée et à plus grande
vitesse que la technique SISO (Single-Input Single-Output).

© FST 2022 88
MIMO

 L’utilisation de la technologie MIMO permet :


 Amélioration du débit au frontiere des cellules.

 Amelioration au niveau de SNR

 Améliore le débit au niveau du centre de la cellule

 Permet le FallBack dans le cas ou le canal ne permet pas le


MIMO

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Développement du LTE

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