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UE

RADIO COMMUNICATION MOBILE 2

Dr Lambert KADJO
lamberttanon_k@yahoo.fr
http://www.kadjo-lambert.c4.fr

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PIGIER CI 2012-2013
UE- RADIO COMMUTATION MOBILE 2

Chapitre 1 : INTRODUCTION AUX RESEAUX CELLULAIRES


Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G
Chapitre 3 : RESEAU UMTS ET ÉVOLUTIONS
Chapitre 4 : RESEAU 4G
Chapitre 5 : RESEAU 5G
Documentations:
✓ Pierre Comon. Communications numériques, cours et exercices à l'usage de l'élève ingénieur. Harmattan, pp.115, 2010
✓ Xavier Lagrange , Philippe Godlewski , Sami Tabbane. Réseaux GSM Des principes à la norme. Hermès – Lavoisier, 2002,
528 pages


Chapitre 5 :
Sami Tabbane. Ingenierie des reseaux cellulaires. Hermès - Lavoisier, Novembre 2002, 288 pages
Xavier Lagrange, Philippe Godlewski et Sami Tabbane. Réseaux GSM-DCS. éd. HERMES ;
✓ Julien DELMAS. Les relais GSM. Mai 2006
https://blog.juliendelmas.fr/IMG/pdf/les_relais_gsm_20072006.pdf
✓ Rogier Noldus. CAMEL: Intelligent Networks for the GSM, GPRS and UMTS Network. Mars 2006, 428 pages
✓ Yannick Bouguen, Eric Hardouin, François-Xavier Wolff. LTE et les réseaux 4G. Eyrolles, Octobre 2010, 548 pages
✓ Martins, Philippe, Coupechoux, Marceau. Vers les systèmes radio mobiles de 4e génération. De l’UMTS au LTE.
Springer ,2013
✓ Sara Akbarzadeh, Jean Schwoerer. Les réseaux 5G : Architectures système, radio et cœur, coexistence 4G, mise en œuvre
opérationnelle. Eyrolles, novembre 2020.
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Motivations
Les systèmes 1G énumérés dans le chapitre 1 utilise la technique FDMA pour offrir un accès
multiple aux utilisateurs. Cependant ces systèmes présentent un certain nombre de défauts :
✓ Les différents réseaux européens sont incompatibles entre eux, faute d'accord entre les
différents pays.
✓ ces réseaux sont limités en capacité : peu de fréquences allouées, faible efficacité
spectrale. Malgré le faible nombre d'abonnés, les réseaux sont rapidement saturés.
✓ La qualité des communications est relativement mauvaise : souffle, parasites...
✓ Les services proposés se limitent aux simples communications téléphoniques.
➢ nécessité d’une nouvelle norme: GSM dont le cahier des charges est le suivant :
✓Compatibilité européenne
✓Utilisation efficace de la ressource radio
✓Confidentialité des communications et protection de l’accès au réseau
✓Grande capacité en abonnés
✓Services comparables à ceux du RNIS (Réseau Numérique à Intégration de Services)

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PIGIER – CI MAGIR -2 / 2012 – 2013 ------ UE RADIO COMMUNICATION 2--- par Dr KADJO / www.kadjo-lambert.c4.fr
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Motivations
❑ Dans les années 90, parallèlement au développement de la téléphonie mobile, les réseaux fixes ont
évolué vers l’Internet.
o Assez naturellement est apparu le besoin de convergence, c’est-à-dire de rendre l’Internet mobile. Le
réseau GSM permet d’accéder aux réseaux de données à commutation par paquets (PDN, Packet
Data Network), mais :

➢ Les données sont transmises en mode circuit :


✓ Un canal physique dédié est réservé pendant toute la durée de la communication.
▪ non adapté aux réseaux de données à commutation par paquets dans lesquels le trafic est
généré par rafale ou de façon sporadique (comme par exemple lors de la consultation d’une
page Web) sur des périodes relativement longues.
✓ La communication est chère : la facturation se fait par unité de temps écoulée et non par unité
de données échangées.

➢ Le débit est limité à 9,6 kbit/s :


✓ D’après la norme GSM, le débit peut théoriquement aller jusqu’à 14,4 kbit/s pour les données
en adaptant le codage canal. Mais cela n’a pas été implémenté.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Evolution
➢1979 : Conférence Administrative de Radiocommunication(CAMR) à Genève. Ouverture de la
bande de 900 MHz aux services mobiles.
➢ 1982 : Stockholm. La conférence européenne des Télécommunications(CEPT) réserve deux
sous-bandes de 25 MHz chacune : 890-915 MHz pour les transmissions des terminaux vers
les réseaux et de 935-960 MHz pour les transmissions dans le sens inverse. Le CEPT crée le
« Groupe Spécial Mobile » (GSM) et lui confie la tâche d’élaborer le réseau futur.
➢1987 : Le GSM choisi le numérique pour le nouveau système. En matière de transmission
radio, la solution adoptée est l’Accès Multiple à Division de Temps (TDMA sur chaque
fréquence, on envoie des infos à des intervalles de temps différents). Le GSM conserve
également le saut de fréquence.
➢1988 : La charte européenne du GSM (Mémorandum of Understanding ou MoU) est ratifiée
par 17 organisations européennes des télécommunications.
➢1991 : Etablissement de la première communication mobile. L’exposition Télécom 91 de
Genève consacre l’avènement des premiers terminaux GSM.
- Sous l’impulsion britannique, les spécifications GSM sont adaptées pour permettre de
développer des systèmes DCS 1800 (Digital Cellular System) dans la bande des 1800 MHz.
L’objectif est d’éviter une saturation des réseaux GSM dans les zones très denses.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Evolution
➢ 1992 : Tout en conservant son abréviation, le GSM est rebaptisé Global System for Mobile
Communications. Au terme de ces travaux, le standard GSM(Global System for Mobile
communication) se définit comme un système de téléphonie cellulaire dans la bande des 900
MHz, entièrement numérique et basé sur les technologies d’accès TDMA et FDMA. Le GSM
utilise une technique de commutation de réseau, c'est à dire que lorsque la communication est
établie, un canal complet est utilisé pour maintenir la liaison et ce pendant toute la durée de la
communication téléphonique, qu'il y ait des sons à transmettre ou pas.

➢1995 : Phase 2 des recommandations GSM :


✓Unification du GSM 900 et du DCS 1800
✓Amélioration du codage de la parole (codeur EFR : Enhanced Full Rate)
✓Ajout de services non vocaux : fax, messages courts (SMS)
✓Ajout de services supplémentaires : renvoi d’appel, double appel, appel en conférence,
facturation…

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Evolutions majeures du GSM


❑ GPRS est défini dans la Phase 2+, Release 97 de la norme GSM : un nouveau service support (bearer
service) appelé General Packet Radio Service.

❑Le service GPRS répond à ce besoin :


➢en définissant une transmission de données en mode paquets qui permet d’accéder à différents
réseaux de données fixes utilisant différents protocoles :
✓ Dans la norme, le protocole réseau utilisé est désigné sous le terme générique PDP (Packet Data
Protocol) et le réseau de données est appelé réseau PDN
✓ L’interconnexion est définie avec les réseaux IP (Internet Protocol) et X.25 (orienté connexion)
➢ en proposant des débits plus élevés (théoriquement jusqu’à 171,2 kbit/s mais pratiquement de
30 à 70 kbps):
✓par l’utilisation simultanée de plusieurs canaux physiques (plusieurs time-slots): le débit
disponible est fonction celui laissé libre par les communications vocales, de la distance à l’antenne
✓par la diminution de la redondance introduite par le codage canal (lorsque les conditions de
transmission sont suffisamment bonnes)

❖ En réalité, GPRS est plus qu’un service supplémentaire, il représente une évolution majeure du GSM.
➢ Par l’utilisation de la commutation par paquets et par l’augmentation des débits, il ouvre l’accès aux
applications multimédia et assure la transition vers la 3ème génération de réseaux radiomobiles.
➢ GPRS représente donc un nouveau moyen d’acheminer les données pour accéder à un réseau de
données à commutation par paquets, en particulier pour l’accès à Internet.
o GPRS est donc considéré comme un système de génération 2+ ou 2,5.
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Evolutions majeures du GSM


Défini dans la Phase 2+, Release 98 de la norme GSM, le EDGE (Enhanced Data rates for GSM
Evolution) est une évolution du GSM dont l’objectif est d’augmenter les débits de transmission sur
la voie radio.
➢La dernière solution pour augmenter le débit à partir du découpage de la ressource radio GSM
est d’utiliser une modulation avec un plus grand nombre d’états pour faire passer plus de bits
par symbole.
➢ le principe de EDGE est basé sur l’utilisation d’une modulation 8-PSK (Eight-level Phase Shift
Keying) visant un débit de 384 kbit/s.
✓modulation linéaire à huit états (3 bits par symbole) dans lesquels chaque symbole est
associé à une phase spécifique
➢ EDGE est considéré comme une technologie 2,75 G.
❑De façon très générale, EDGE peut être appliqué au transport des données:
- en mode circuit
- en mode paquet appelé E-GPRS qui reprend les mêmes principes que GPRS avec :
✓La définition de nouveaux schémas de modulation et de codage
✓Une couche RLC/MAC plus sophistiquée introduisant deux concepts nouveaux qui
sont l’adaptation dynamique de lien et la redondance incrémentale.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Services offerts par le GSM


❑ Les services fournis par un réseau GSM sont répartis en 3 groupes :

➢ Les services supports (bearer services) offrant une certaine capacité de transmission
entre le terminal et le réseau caractérisée par :
✓Un débit pouvant varier de 300 bit/s à 9.6 kbit/s
✓Un circuit de transmission de données : transmission numérique de bout en bout
(connexion au RNIS) ou avec passage en analogique (connexion au RTCP)
✓Un accès à un réseau de données à commutation par paquets : synchrone ou
asynchrone

➢ Les téléservices (teleservices) : les services offerts à l’abonné :


✓Transmission de la parole (téléphonie)
✓Transmission de messages courts
✓Transmission de fax
✓ Transmission de données numériques (max. 14.4kbit/s)

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Services offerts par le GSM


➢ Les services supplémentaires (supplementary services) qui regroupent toutes les
facilités d’utilisation pouvant être proposées en complément des services précédents :
- Identification du numéro
* de l’appelant
* de l’appelé
* Appel masqué
- Renvoi d’appels
* systématique (toujours)
* sur occupation (en cas de conversation en cours)
* sur non-réponse (en cas ou l’appelé ne « décroche » pas le téléphone)
* sur non accessibilité (téléphone débranché)
- Double appel
* avertissement de l’arrivé d’un appel au cours d’une conversation
* Mise en attente de l’appel en cours
- Conférence
* appels multi partie
* organisation de groupe fermé d’usagers
- Facturation
* indication du temps de la communication/du montant
* interdiction d’appels
* facturation sur mesure (flotte)
* de l’appelant
-Restriction d’appels
* en émission
* en réception
* entrant
-Tonalité d’attente
* pour l’appelant
* pour l’appelé
- Service diffusion 10
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Services offerts par le GPRS


❑ Deux catégories de services GPRS :

➢Les services point à point (PTP : Point To Point services) entre deux usagers:
✓ Les services PTP-CONS (Point To Point - Connection Oriented Network Service):
adaptés aux applications nécessitant une connexion fiable (x.25).
✓ Les services PTP-CLNS (Point To Point -ConnectionLess Network Service) :
adaptés aux applications Internet (navigation et messagerie)

➢Les services point à multipoint (PTM : Point To Multipoint services) entre un usager
et un groupe d’usagers avec :
✓ Les services Point à Multipoint Multicast (PTM-M: Point to Multipoint- Multicast) :
adaptés aux transmissions de données dans une zone géographique définie par
l’usager émetteur, à tous les usagers ou un groupe d’usagers présents dans la zone
ex : diffusion d’informations routières sur une autoroute
✓ Les services Point à Multipoint Group (PTM-G: Point o Multipoint - Group ) :
adaptés aux transmissions de données à un groupe d’usagers, quelle que soit leur
localisation
ex : diffusion d’informations à tout le personnel d’une entreprise

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Services offerts par le GPRS


❑ Applications GPRS
Le GPRS offre différents types de services de données, visant principalement les applications :
➢ L’accès au Web :
✓ WAP (Wireless Application Protocol) : redéfinit le http ( Wireless Datagram Protocol (WDP), Wireless
Transaction Protocol (WTP), Wireless Session Protocol (WSP), Wireless Application
Environment (WAE), le format de présentation de html (langage WML (Wireless Markup Language)) et
l’interactivité obtenue par Javascript (WMLScript)
▪ L’accès aux serveurs WEB se fait via une passerelle WAP jouant le rôle de traducteur et de
compresseur des données.
✓ i-mode basé sur le langage cHTML (compact HyperText Markup Language).
▪ ici, la connexion à Internet est directe, l’adaptation des pages HTML étant réalisée au niveau du
mobile.
➢Le transfert de fichiers par FTP
➢La messagerie électronique
➢Le commerce électronique
➢Les applications « multimédia » avec la transmission de photos et de vidéo compressée
➢L’accès à l’Intranet d’une entreprise (service de type bureau mobile)
➢ les services d’information (météo, résultats sportifs, trafic routier)
➢La télémétrie (distributeurs automatiques, gestion de flottes (taxis, bus, navires, etc.), contrôle
d’équipements à distance, remontées de mesures).
➢ Les services de messagerie courte (SMS)
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Services offerts par le GPRS


❖ QoS

✓Le GPRS supporte différents niveaux de qualité de service(QoS).


➢caractéristique permettant aux opérateurs de facturer les services GPRS selon le profil de
QoS souscrit à l’abonnement.

✓ Quatre paramètres définissent la qualité de service:


➢ Classe de priorité
➢Classe de fiabilité
➢Classe de délai / retard
➢Classe de débit

✓Négociation de la QoS:
➢De nombreuses combinaisons de classes sont possibles, permettant de définir plusieurs
profils QoS.
➢Lorsqu’un abonné veut établir une session, le réseau lui attribue une qualité de service
négociée sur la base :
–du profil QoS demandé par l’utilisateur pour cette session,
–du profil QoS disponible en fonction des ressources libres actuelles du réseau GPRS
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Services offerts par le GPRS


❑ QoS : Classes de priorité

La priorité de service indique l’importance relative de maintenir le service promis lors de


conditions anormales.
➢Par exemple certains paquets, selon leur classe de priorité, sont détruits lors du manque de
ressources radio ou problème de congestion du réseau.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Services offerts par le GPRS


❑ QoS : Classes de fiabilité
La fiabilité de la transmission de données est définie en terme d’erreurs résiduelles : probabilité
de perte de données, probabilité de données hors séquence, probabilité de données dupliquées
et probabilité de corruption de données.

-
- - -
- - -
-
❑ QoS : Classes de délai
Ces classes sont liées aux délais dus aux limites techniques de la transmission à travers le système. Sont pris
en compte dans le calcul du délai: le temps d’accès radio, le temps de transit radio et le temps de transit au
niveau du réseau GPRS.
Quatre classes sont spécifiées
par la norme. Un réseau doit
supporter au minimum
la classe 4 «best effort»

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Services offerts par le GPRS


❑ QoS : Classes de débit

Une classe de débit caractérise la bande passante demandée par l’utilisateur pour une session.
Le débit peut être négocié suivant deux classes:

✓ Classe de débit maximum : Cette classe définit le débit maximum atteignable lors de la
session.
➢ Ainsi, même si le réseau possède des ressources supérieures, il peut limiter l’abonné à
ce débit négocié. Par contre, ce débit n’est pas forcément atteint lors de la session.
➢ Tout dépend des performances du mobile et des ressources radio disponibles. Le débit
est exprimé en octets/s.

✓Classe de débit moyen : Cette classe définit le débit moyen de transfert attendu durant une
session. Le débit est mesuré en octets/h

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Services offerts par le EDGE


➢ Les classes supportées par le EDGE sont identiques à celles de l’UMTS
✓ Conversationnelle
- communications temps réel (Real-Time communications) à haute priorité
→communications bidirectionnelles
✓Streaming
- Video, fichiers audios
→ communication unidirectionnelle
✓Interactive
- web, telnet, etc
→ délai de réponse réduit
✓Background
- SMS, email, MMS
→ Best effort

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Tendances en matière d’abonnés et de technologies

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Tendances en matière d’abonnés et de technologies

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Tendances en matière d’abonnés et de technologies

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.1 Généralités

Tendances en matière d’abonnés et de technologies: le cas de la Côte


d’Ivoire

Couverture du territoire

ORANGE MTN MOOV

Réseau 2G 84,29% 82,78% 78,77%

Réseau 3G 84,17% 82,83% 65,05%

Réseau 4G 79,96% 40,95% 35,19%


Couverture de la population

ORANGE MTN MOOV

Réseau 2G 95,20% 93,41% 93,01%

Réseau 3G 95,05% 93,41% 78,50%

Réseau 4G 91,03% 74,79% 62,95%


Source ARTCI: Taux de couverture du territoire en réseaux mobiles à fin mars 2023 (Déclaration des opérateurs)
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Multiplexage fréquentiel

L’émission et la réception se font sur différentes fréquences :


- Fd de BTS vers MS (direction descendante)
- Fu de MS vers BTS (direction montante)

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Multiplexage fréquentiel


❑ Le GSM-900 et le P-GSM
➢ Deux bandes de fréquences:
- bande 890-915 MHz: communications montantes ou Uplink (sens Mobile vers Station de base)
- bande 935-960 MHz: communications descendantes ou Downlink(sens Station de base vers Mobile)
➢ La largeur des canaux étant de 200 kHz, on obtient 124 canaux duplex. Les bandes des
deux liaisons ont en outre été séparées par 20 MHz, ce qui porte à 45 MHz l'écart duplex.
Sur une bande, on émet des signaux modulés autour d'une fréquence porteuse qui siège au
centre de la bande.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Multiplexage fréquentiel


❑ Le GSM-900 et le P-GSM

➢ Ecart duplex: Différence entre deux fréquences correspondantes UpLink et Downlink. Pour
le GSM 900, Il est constant et vaut 45 MHz.

➢ Ecart adjacent : Différence entre deux fréquences consécutives UpLink ou Downlink. Pour le
GSM 900, Il est constant et vaut 200 KHz.
➢ Chaque porteuse (canal) GSM est identifiée de manière unique par un numéro n, désigné
par le sigle ARFCN Absolute Radio Frequency Channel Number, codé sur 10 bits où la
fréquence de la voie descendante est exprimée en MHz.

✓ Pour le P-GSM 900, si on indique par Fu les fréquences porteuses montantes et par Fd les
fréquences porteuses descendantes, les valeurs de fréquence porteuse valent:
Fu (n)=890 + 0,2 x n avec 1 ≤ n ≤ 124
Fd (n)= Fu (n)+ 45 MHz avec 1 ≤ n ≤ 124

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Multiplexage fréquentiel


❑ Le DCS-1800
➢ Deux bandes de fréquences:
- bande 1710-1785 MHz: communications montantes (Mobile vers Station de base)
- bande 1805-1880 MHz: communications descendantes (Station de base vers Mobile)
➢ Chaque canal fréquentiel utilisé pour une communication a une largeur de bande de 200 kHz
 Ce qui donne 374 canaux fréquentiels en tout, à partager entre les différents opérateurs
afin de d’accroitre les capacités du réseau.

➢ Ecart duplex: ici, il est également constant et vaut 95 MHz.


➢ Ecart adjacent : Pour le DCS1800, Il est constant et vaut 200 KHz.
➢ Pour le DCS-1800, si on indique par Fu les fréquences porteuses montantes et par Fd les
fréquences porteuses descendantes, les valeurs de fréquence porteuse valent:
Fu (n)= 1710,2 + 0,2 (n-512) avec n = 512…885
Fd (n)= Fu(n) + 95 MHz 25
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Multiplexage fréquentiel

❑ Le GSM-900 et le E-GSM
➢ Deux bandes de fréquences:
- bande 880-890 MHz: communications montantes ou Uplink (sens Mobile vers Station de base)
- bande 925-935 MHz: communications descendantes ou Downlink(sens Station de base vers Mobile)
➢ La largeur des canaux étant de 200 kHz, on obtient 99 canaux duplex. Les bandes des deux
liaisons ont en outre été séparées par 20 MHz, ce qui porte à 45 MHz l'écart duplex. Sur une
bande, on émet des signaux modulés autour d'une fréquence porteuse qui siège au centre
de la bande.
➢ Ecart duplex: Différence entre deux fréquences correspondantes UpLink et Downlink. Pour
le GSM 900, Il est constant et vaut 45 MHz.
➢ Ecart adjacent : Différence entre deux fréquences consécutives UpLink ou Downlink. Pour le
GSM 900, Il est constant et vaut 200 KHz.

✓ Pour le E-GSM 900, si on indique par Fu les fréquences porteuses montantes et par Fd les
fréquences porteuses descendantes, les valeurs de fréquence porteuse valent:
Fu (n)=890 + 0,2 x (n-1024) avec 975 ≤ n ≤ 1023
Fd (n)= Fu (n) + 45 MHz avec 975 ≤ n ≤ 1023
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Multiplexage temporel


Le multiplexage temporel consiste à
diviser chaque canal de communication
en 8 intervalles de temps de 0, 577 ms
=75/130ms
chacun appelé time slot (TS).

Au niveau de la BTS (Base Transceivers


Station ), le fait d’utiliser un mode TDMA
permet avec un seul récepteur / émetteur
radio de gérer en même temps 8
mobiles. Ceci diminue beaucoup la
complexité de la partie radio des stations
de base.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Multiplexage temporel


❑Par exemple, si dans un premier intervalle de temps T1, d’une durée de 577µs, la porteuse est utilisée pour
transmettre vers un mobile M1, les autres mobiles devront recevoir les informations pendant les times slots
suivants. A la fin du time slot T1, le mobile M1 devra attendre pendant 7 time slots avant de recevoir à nouveau.
➢ Une conversation se fait alors de manière discontinue: multiplexage temporel ou TDMA. La
transmission vers le mobile M1 s’effectue pendant le time slot T1 et la restitution du signal occupe 8 time
slots, soit 4,615 ms.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Multiplexage temporel

Sur la figure ci-contre, nous disposons le


format des bits transmis pendant un time slot.
Il est composé d’un train de 148 bits (soit
3,69µs par bit) appelé burst. Ce qui correspond
à 547,6µs. Un burst comprend:
- 2 séries de 57+1 bits contenant l’information utile (voix numérisée
ou données);
- 2 séries de 3 bits de synchronisation en début et fin du time slot;
- 1 séquence de 26 bits fixes (connus du mobile et de la station de base) utilisée pour
corriger l’altération des signaux due au trajet multiples.

NB: Le train de 148 bits est suivi d’une interruption de la transmission appelée Guard period
d’une durée de 29,4 µs permettant de séparer le contenu de 2 time slots successifs.

La durée d'une trame TDMA est donc :


TTDMA = 8 * TSLOT = 4.6152 ms
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Multiplexage temporel


Comme il est exclu de transmettre toutes les informations une seule fois, il faut découper
l'information et la transmettre au moyen de plusieurs trames consécutives. La norme GSM
prévoit une organisation spécifique de structure hiérarchique de trames.

La norme GSM définit deux structures différentes de multitrame :


✓ la multitrame à 26 trames d'une durée de 119.9952 ms
✓la multitrame à 51 trames d'une durée de 235.3752 ms.

Afin de disposer d'une structure commune à ces deux types de multitrames, on définit la
supertrame composée de 26 multitrames à 51 ou de façon équivalente de 51 multitrames
à 26.

Sur cette structure de supertrame, on définit à nouveau une structure d'hypertrame


composée de 2048 supertrames. La structure de supertrame est secondaire. Seules sont
importantes les multitrames, permettant de définir les canaux logiques, et l'hypertrame.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Multiplexage temporel

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Multiplexage temporel


Disposition dans le temps des slots temporel TSi en émission et en réception

Les TSi « vides » entre les moments d’émission et de réception sont utilisés par les autres
mobiles qui utilisent la même fréquence. De plus avec cette structure particulière, le mobile et
la BTS ont le temps de traiter les informations reçues et de préparer les informations à
émettre. Ainsi:
1 utilisateur (MS) → 1 Time Slot - TSi
1 Trame TDMA → 8 utilisateurs (MS)
1 fréquence → 1 trame TDMA (8 utilisateurs)
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio :saut de fréquence


Le saut de fréquence est un mécanisme de protection contre les interférences radio-
électriques. La fréquence de transmission, entre un mobile et une station de base, est modifiée
à chaque burst. Le procédé est appelé Frequency hopping (effectué dans les deux sens)

Dans cet exemple, il se pourrait que la réception sur la fréquence f3 soit de moins bonne
qualité que sur f1 et f2. cela peut etre dû :
-Une autre BTS ou toute autre émetteur située à une bonne distance, utilise également cette
fréquence f3.
- les réflexions sur le sol et sur les bâtiments, etc.

NB: En pratique, une BTS GSM utilise au moins 3 ou 4 fréquences sur lesquelles les sauts
peuvent etre effectués (des cas de 20 fréquences).
Pratique très utile quand le réseau se densifie.
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio :Transmission discontinue


❑Lors d’une communication avec un téléphone GSM, la transmission est interrompue lorsque
son utilisateur ne parle pas (en fait il ne subsiste que des bursts séparés par un intervalle d’une
durée de quelques secondes au lieu d’un burst de 4,625 ms lorsque l’utilisateur parle).

➢Cette fonction est appelée discontinuous transmission dont le but est de réduire la
consommation électrique du téléphone afin d’accroitre l’autonomie de la batterie mais
également réduire l’exposition aux champs électromagnétiques émis par le téléphone.

➢Pour le contexte, un bruit artificiel (confort noise) est rajouté à la réception dans le but
remédier à cette interruption

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio :duplexage


Le canal physique duplex
Le canal physique duplex correspond à deux canaux physiques simplex, un canal physique
simplex se rapportant à un slot par trame TDMA.
Dans le GSM, le mobile émet et reçoit à des instants différents séparés d'une durée de 3 slots.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio :trames GSM


En GSM il y a deux grandes classes de structures des données numériques sur les slots
temporels:
➢La première classe comporte 4 types de slots temporels (TS) différents. Ces TS sont utilisés
par un canal radio particulier appelé BCH (Broadcast CHannel) ou voie balise.
✓Dans la direction descendante, ce canal est continuellement émis par chaque BTS et
comporte toutes les informations nécessaires pour se connecter au réseau. La voie
balisée est toujours émise sur le time slot TS0.
✓Dans la direction montante, ce canal est utilisé par les MS quand elle se connectent au
réseau, quand elle effectuent un appel ou quand elle communiquent des informations de
service avec le réseau.

➢ La deuxième classe comporte un seul type de TS. Ce TS est utilisé une fois la
communication établie et forme ce qu’on appelle un canal dédié.
✓Les fréquences des porteuses de la voie balisée et du canal dédie peuvent être les mêmes
ou différentes. Le BCH se trouve toujours sur TS0. Le canal dédié peut utiliser tous les TSi
(i=0 … 7).

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio :trames GSM


❑ Voie balisée – BCH (Broadcast CHannel)

✓ C’est une structure cyclique qui comporte 51 trames TDMA ou 51*8 = 408 slot temporels TS.
La durée de la multi trame 51 est :

T51 = 51 * 4.6152ms = 235.3752 ms


➢ L’information émise par la BTS se répète continuellement environ 4 fois par seconde.

✓ Sur le BCH on peut retrouver 4 types de slot temporels :

- FCB (BTS → MS) : Pendant le FCB(Frequency Correction Burst), la station de base émet
une séquence continue de zéro. Le FCB sert à découvrir la présence d’une BTS et à
effectuer la synchronisation en fréquence et en phase du mobile.
- Sync (BTS → MS) : Ce slot temporel comporte l’identité de la station de base ainsi que des
information pour accéder à cette station de base.
- Access (BTS ← MS) : Ce TS est utilisé par le mobile quand il veut commencer une
communication avec BTS.
- Normal (BTS → MS et BTS ← MS) : Ce TS est utilisé dans les deux directions et sert à
communiquer des données entre MS et BTS.
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio :trames GSM


❑ Voie balisée – BCH (Broadcast CHannel)

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio :trames GSM


❑ Voie balisée – BCH (Broadcast CHannel)

Le BCH peut avoir plusieurs structures différentes. Nous donnons ici une structure possible
représentée ci-dessous

On voit que le FCB (F) se répète tous l0*4.615=46.15ms ou environ 21 fois par seconde.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio :trames GSM


❑ Canal dédié (données + signalisation)

➢Le canal dédié est utilisé une fois que la communication entre MS et BTS est établie.
✓C’est une structure de 26 trames TDMA et qui se répète continuellement toutes les 120ms.
✓La fréquence f et le slot temporel TSi du canal dédié sont fixés par le réseau

40
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio :trames GSM


❑ Canal dédié (données + signalisation)

La structure de la trame pour un canal dédié est :

- T pour Trafic (données)


- A pour Signalisation

➢Pendant les TSi indiqués par T, on transmet des données.


➢Pendant le slot A, on transmet des informations spécifiques (signalisation) qui sont nécessaires
au maintien du canal radio. C’est le bit S du slot temporel qui fixe le type de TS, à savoir T ou A.

➢Bit S : 0 – Données (trafic)


1 – Information de contrôle (signalisation)

✓Pendant le dernier slot i, il n’y a pas de communication. Pendant ce temps, le mobile


effectue des mesures sur les signaux reçus des stations de base qui l’entourent.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio chaine de transmission numérique

Codeur Codeur Formatage


A/D Segmentation Entrelacement Cryptage
de parole de canal des bursts

8 kHz 160 échantillons 456 bits


(125 ms) de 13 bits 260 bits / 20 ms 22,8 kbit/s Emetteur Modulation
13 bits = 13 kbit/s
Parole
Il est découpé en intervalles
jointifs de durée 20 ms.
Récepteur Démodulation
Ecoute

Décodeur Décodeur
A/D Désentrelacement Décryptage Egaliseur
de parole de canal

42
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio chaine de transmission numérique

❑ Codage du canal : protection de l’information à transmettre contre les erreurs

✓ Le principe de base du codage de canal consiste à remplacer le message à transmettre par


un message plus long qui contient de la redondance.
✓ Sans redondance, chaque donnée du message est indispensable à la compréhension du
message entier. Toute erreur dans une partie du message est donc susceptible de
changer la signification du message.
✓ L'objectif de la redondance est de faire en sorte que les erreurs ne compromettent pas la
compréhension globale du message.
➢ Du fait de l'adjonction d'une redondance, le message effectivement transmis est plus
long. Un code se caractérise par son rendement R. Si le codeur génère n+p bits à partir
de n bits d'information, le rendement R vaut n/(n+p).

Avant d’être traité par le codage du canal, les 260 bits de la trame de voix sont divisés
en 3 classes selon leur fonction et leur importance.
Par des tests subjectifs, on a établi que certains bits sont plus importants pour la
perception de la qualité de la voix que d’autres:
•Classe Ia 50 bits: les plus sensibles aux erreurs de bit;
•- Classe Iib 132 bits: sensibilité modérée aux erreurs de bit; 43
•- Classe II 78 bits: sensibilité la plus faible aux erreurs de bit.
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio chaine de transmission numérique

❑ Entrelacement :
En communications radio, les erreurs au cours de la transmission se produisent souvent par
bloc. La procédure d’entrelacement distribue les blocs de données protégées sur différents slot
temporels. Ainsi si on perd les données d’un slot temporel il est souvent possible de
reconstituer les données originales.
✓Dans le cas général, l'entrelacement des 456 bits se fait sur 8 demi-bursts de la manière
suivante :
▪ les 456 bits de chaque bloc sont mélangés suivant un ordre défini par la norme ;
▪ les 456 bits sont regroupés en 8 groupes de 57 bits(8×57 = 456) ;
▪ chaque groupe est inséré dans une moitié de burst ;l'autre moitié du burst est occupée par
un autre groupe de 57 bits d'un autre bloc de 456 bits.
➢ Ces huit demi-burst sont numérotés de 0 à 7. Chaque sous-bloc est associé avec un
sous-bloc de la trame de parole précédente (pour les sous-blocs 0, 1, 2 et 3) ou de la
trame suivante (pour les sous-blocs 4, 5, 6 et 7).

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio chaine de transmission numérique

Un slot de données perdues, implique un bloc de Un slot de données perdues, implique 1/3 de bloc
données perdues et impossible de récupérer de données perdues et récupération possible

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio chaine de transmission numérique

❑ Egalisation : La propagation des ondes radio sur plusieurs chemins (Fading) introduit des
interférences entre les bits de données (symboles). La procédure qui essaye de compenser les
distorsions introduites par le canal s’appelle égalisation.

Principe de l’égalisation : essayer de compenser les distorsions introduites par le canal en


filtrant le signal reçu par un filtre spécifique. La procédure comporte les étapes suivantes :

➢ 1. Estimer le canal à partir des séquences envoyés par l’émetteur et connues du récepteur –
signal de référence. (26 Sync bits du Burst Normal)
➢ 2. Synthétiser un filtre « inverse » à celui du canal
➢ 3. Traiter le signal reçu par ce filtre.
➢ 4. Réévaluer le canal à chaque burst (4.615 ms) et répéter la procédure à partit de l’étape 1

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio chaine de transmission numérique

Modulation: Chaque porteuse est modulée en phase (modulation de phase gaussienne - GMSK
Gaussian Modulation Shift Keying).
✓Le débit brut est de 270,8 kbit/s sur l'Interface Air
✓La porteuse RF est modulée par un train de données , le BURST

La modulation GMSK consiste en


une modulation de fréquence à
deux états portant non pas sur la
séquence originale mais sur une
nouvelle séquence dont le bit n est
produit comme le résultat de la
fonction du OU exclusif (XOR)
entre le bit courant et le bit
précédent. Après application du
XOR, le signal est filtré

47
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Récapitulatifs des canaux logiques

❑TCH : canal de traffic qui transporte les données utilisateur : parole (13kbit/s, 5.6kbit/s),
données (jusqu’a 14.4kbit/s)
❑SACCH (Slow Associated Control Channel) : canal de faible débit (380bit/s ) utilisé pour
contrôler la liaison pendant une communication normale
- compensation du retard aller – retour (Timing Advance)
- contrôle de la puissance du mobile
- contrôle de la qualité de la liaison
- renvoi des résultats des mesures que
MS effectue sur 6 BTS qui l’entourent.
.
Par exemple pour la Compensation du retard
aller – retour: Etant donné le caractère
synchrone du GSM, toutes les informations
en provenance des mobiles doivent arriver à
la station de base dans un ordre temporel
défini en respectant la structure des trames.
Ainsi si deux mobiles travaillent sur les slot
TS0 et TS1 et émettent aux temps TE1 et
TE2 distantes de 577µs (durée d’un slot
temporel) les informations vont arriver à la
station de base décalées du temps T et la 48
structure en trames ne serra pas respecté
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Récapitulatifs des canaux logiques

❑SACCH (Slow Associated Control Channel)

MS2 doit émettre en « avance de T » par rapport à MS1 pour que les deux burst arrivent
immédiatement un après l’autre. Pour cela, BTS évalue T et indique à chaque MS l’instant exact à
laquelle elle doit émettre. L’évaluation de la distance entre MS et BTS se fait à l’aide d’une
émission sur RACH (Random access channel). Le burst émis sur RACH est plus cours. La BTS
mesure le temps de réception de ce burst et évalue la distance. Une fois cette évaluation
effectué, la BTS renvoie à MS la valeur de T. MS émet alors « en avance » de T appelé TA(Timing
Advance).

49
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Récapitulatifs des canaux logiques


❑ FACCH : contrôle de la liaison (canal à fort débit par vol de capacité du TCH). Ce canal est
utilisé pendant le handover quand les besoins de signalisation augmentent. Le canal utilise 8
demi burst du TCH. Ainsi durant le FACCH, la capacité du TCH diminue.

❑ FCCH : Canal de synchronisation. On envoie un burst où tous les bits sont mis à 0 (environ 20
fois/sec). C’est équivalant à l’émission d’une fréquence pure (sinusoïde) de (f0 + 1625/24) kHz.
Sur le spectre du signal reçu, pendant l’émission du FCCH apparaît une petite « bosse »
décalé de 67.7kHz à droite de la porteuse. C’est à partir de cette « bosse » que le mobile
découvre la présence d’une BTS. Ce canal est également utilisé pour la synchronisation en
fréquence et en phase (temporelle) du mobile.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Récapitulatifs des canaux logiques


❑ SCH : Ce canal permet la synchronisation fine du mobile et transporte l’identité de la BTS.
- Séquence d’apprentissage longue (64 bits) : ajustement de la synchronisation temporelle
- N° de la trame – synchronisation logique
- Code de la BTS (« code couleur BSIC (Base Station Identification Code)») identité de la
BTS. Le couple (fréquence, BSIC) permet sur une zone donnée de déterminer
parfaitement une cellule. A l’intérieur d’un motif, on utilise le même BSIC. Ainsi, les cellules
voisines (cellules de fréquences de voie balise identique) ne font pas partie du même
motif. Utilisé dans le processus de handover, il est composé de 2 champs : le NCC
(Network Color Code) et le BCC (Base Color Code)
➢Le NCC permet à un mobile de différencier des cellules ayant les mêmes références
(BCC , BCCH) mais appartenant à un réseau étranger.
➢Le BCC permet de différencier les cellules voisines d’une même cellule et partageant
la même fréquence BCCH.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Récapitulatifs des canaux logiques


❑ BCCH (Broadcast Control Channel): Ce canal donne l’identité complète de la cellule
(4 bursts normaux). fréquence du premier TRX de chaque secteur. Après la lecture du BCCH, le
mobile sait s’il a le droit de se connecter à la cellule et comment effectuer cette connexion.
Informations transportées sur le BCCH :
- paramètres de sélection de la cellule (niveau du signal seuil, de puissance, ...).
- numéro de zone de localisation.
- règles de l’accès aléatoire (sur RACCH)
- organisation des canaux de contrôle CBCH (Cell Broadcast Channel).
- description des cellules voisines (ARFCN)
- liste des porteuses;
- indication au mobile des slots à écouter pour détecter les appels diffusés.
- connaissance des fréquences des voies balises des cellules voisines.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Récapitulatifs des canaux logiques


❑ RACH (Random Access Channel ) : Sur ce canal le mobile envoi une demande de connexion -
accès aléatoire du mobile. Comme le mobile ne connaît pas encore sa distance par rapport à la
BTS. Le burst envoyé sur le RACH est plus court (il possède un délai de garde). Ainsi il ne risque
pas d’interférer avec les autres mobiles. Le délai de garde etant de 252µs, ce qui fixe la distance
maximale de communication pour laquelle le GSM peut compenser le décalage temporel des
mobiles. Cette distance est de 37,8km (distance MS-BTS). Les particularités de ce canal sont :
-Séquence de synchronisation de 41 bits (la BTS doit détecter un mobile non-complètement
synchronisé)
- 8 bits de données (nombre aléatoire) + ( (6bit CRC)EXOR ( BSCI) ) + 4bits de traînée
=18bits.
- Protection de l’information par code convolutionnel : 36 bits au total
Par exemple, pour la méthode d’accès en GSM (Slotted Aloha), chaque mobile peut envoyer sa
demande de connexion au réseau pendant un burst RACCH choisis aléatoirement. Si deux mobiles
choisissent le même burst, il va y avoir collision et la demande ne sera pas prise en compte. Il faut
la répéter. - MS1 émet un RACH et attend la réponse
- Si il y a collision, la BTS ne peut pas lire le RACCH1
et RACCH2 et ne répond pas
- MS1 répète le RACCH1 après un temps aléatoire
TA1 pour éviter une nouvelle collision avec MS2
- MS2 répète le RACCH2 après un temps aléatoire
TA2 pour éviter une nouvelle collision avec MS1 53
- T # T (aléatoires)
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Récapitulatifs des canaux logiques


AGCH (Acces Grant Channel): Une fois le RACHH reçu la BTS répond par le AGCH. Il porte la
description du canal de signalisation qui sera utilisé par la suite pour établir la communication
avec le mobile. Les informations envoyées vers le mobile sont étalées sur 4 burst :
- porteuse (ARFCN) et N°slot
- saut de fréquence (activé ou non)
- Avance temporelle T (Timing Advance - TA)
- Format du canal dédié
Exemple : En GSM un canal physique est défini par le ARFCN qui fixe les fréquences des
porteuses dans les directions descendante et montante. Toutefois il est possible que ces
fréquences changent au cours de la communication (slow frequency hopping) et permet de
diminuer les interférences dans le réseau et d’augmenter la fiabilité de la communication. C’est
AGCH qui informe le mobile si ce mode sera utilisé ou non.

❑PCH (Paging channel): C’est sur ce canal que BTS envoie une demande de communication au
mobile. Il est utilisé par exemple quand on appelle un mobile. BTS envoie l’identité du mobile
qu’on veut joindre (IMSI ou TMSI) et attend une réponse sur le RACH. Le canal est utilisé en
cas de :
- Appel d’un mobile
- Envoi d’un SMS vers un mobile
- Demande d’authentification d’un mobile
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❑SDCCH(Stand Alone Dedicated Control Channel) : canal de contrôle dédié à chaque mobile.
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Récapitulatifs des canaux logiques

Catégorie Nom Sens Rôle

Diffusion BCCH (Broadcast Control CHannel) Descendant Diffusion d’info. système


(commun) spécifique à la cellule

FCCH (Frequency Correction CHannel) Descendant Synchronisation fréquentielle

SCH (Synchronization CHannel) Descendant Synchronisation temporelle et


identification de la cellule
Contrôle AGCH (Access Grant CHannel) Descendant Réponse du réseau à l’accès initial

(commun) CBCH (Cell Broadcast CHannel) Descendant Diffusion de messages courts

PCH (Paging CHannel) Descendant Appel du mobile

RACH (Random Access CHannel) Montant Accès initial du mobile

Contrôle FACCH (Fast Associated Control CHannel) Bidirectionnel Signalisation rapide

(dédié) SACCH (Slow Associated Control CHannel) Bidirectionnel Contrôle de transmission

SDCCH (Stand-alone Dedicated Control CHannel) Bidirectionnel Signalisation

Trafic (dédié) TCH (Traffic CHannel) Bidirectionnel Transmission de données


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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Caractéristiques de l’interface radio : Récapitulatifs des canaux logiques

Suivant le nombre de fréquences (TRX) sur une cellule, on a la configuration


suivante :
1er TRX de la cellule (Fréquence BCCH)
IT0 : BCCH + CCCH
IT1 : SDCCH
IT2-7 : TCH => 6 communications simultanées.
2ème TRX
IT0-7 : TCH => 6+8=14 communications simultanées.
3ème TRX
IT0 : SDCCH
IT1-7 : TCH => 14+7=21 communications simultanées.
La répartition des TCH sur les TRX d'une cellule est : 6-8-7-8-7-8...

56
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

❑ Comparaison GSM vs DCS (Digital Communication System)

GSM DCS

Bande de fréquences montantes 890-915MHz 1710-1785 MHz

Bande de fréquences descendantes 935-960 MHz 1805 – 1880 MHz

Nombre d’intervalles de temps par trame 8 8


TDMA
Ecart duplex 45 MHz 95 MHz

Rapidité de modulation 271 kbps 271 kbps

Débit de la parole 13 kbps 13 kbps

Débit maximal de données 12 kbps 12 kbps

Technique d’accès multiple TDMA / FDMA TDMA / FDMA

Rayon de cellules 0,3 à 30 km 0,1 à 4 km

Puissance des terminaux 2à8W 0,25 et 1 W

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.2 Caractéristiques techniques

Canaux logiques comparés du GPRS et du GSM

✓ Une cellule offrant à la fois des services GSM et GPRS peut mutualiser ses canaux de broadcast (PBCCH
regroupe dans ce cas à la fois les informations concernant le GSM et celles dédiées au GPRS). Il en va de
même pour les canaux de contrôle commun (PRACH-RACH, PAGCH, AGCH, PPCH-PCH).
✓ Le service de communication point à multipoint, qui permet de joindre un groupe d’utilisateurs, a nécessité
l’apparition d’un canal logique spécifique du GPRS, le PNCH. 58
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: Architecture générale


PLMN: Public Land Mobile Network

Radio Access Network Core Network

BSS: Base Station Subsystem NSS: Network SubSystem


MSC: Mobile services Switched
BTS: Base Transceiver Station
Center
BSC: Base Station Controller
VLR: Visitor Location Register
HLR: Home Location Register
AuC: Authentification Center
MS:Mobile Station EIR: Equipment Identity Register

OSS: Operation Sub-System

PSTN: Public Switched Telephone Network PLMN


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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: Vue d’ensemble


PLMN: Public Land Mobile Network
Réseau dédié aux mobiles

MS : Mobile Station

RTCP: Réseau Téléphonique Commuté Public


ou PSTN( Public Switched Telephony Network)
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: sous système radio BSS (Base Station Subsystem)


➢ Gère l’accès au réseau via l’interface air
➢ comprend deux types d’équipement :
✓ Des stations de base (BTS : Base Transceiver Station);
✓ Des contrôleurs de stations de base (BSC : Base Station Controller);

Base Station Subsystem Network


SubSystem

BTS: Base Transceiver


Station

MSC
(contrôleur)

MS: Mobile
Station
BSC: Base Station
Controller
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: Sous système radio BSS (Base Station Subsystem)

❑ Vue d’ensemble

Interface Abis

Interface radio Interface A


Interface Abis
MSC

MS
Interface Abis

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: Sous système radio BSS (Base Station Subsystem)


Station de base (BTS : Base Transceiver Station)
➢BTS (Base Transceiver Station): station de base d’émission et de réception
✓ Emetteurs-récepteur : Assure la couverture radio d’une cellule (rayon de 200m à ~30 km)
✓1 à 16 porteuses (~100 communications simultanées)
✓Prend en charge: modulation/démodulation, correction des erreurs, cryptage des communications,
mesure qualité et puissance de réception
✓Gère toute la couche physique : multiplexage TDMA, chiffrement, saut de fréquence…
✓gère la couche liaison de données pour l’échange de signalisation entre les mobiles et l’infrastructure
✓ reliée à la BSC via l’interface Abis

➢ Capacité : Une BTS présente une capacité maximale de 16 TRX (Transmission/Reception unit) .
➢ Un TRX est un émetteur-récepteur capable de générer une paire de fréquences porteuses GSM (une
fréquence en voie montante et la fréquence correspondante en voie descendante).
✓ Chaque TRX peut gérer jusqu’à 8 communications simultanées par multiplexage temporel sur une
fréquence porteuse.
➢ En pratique, cette capacité 16 TRX n’est jamais atteinte :
✓ En zone rurale, les opérateurs doivent répondre uniquement à un besoin de couverture donc les BTS
sont équipées d’1 seul TRX, éventuellement de 2 TRX (si l’opérateur prévoit un TRX de secours en
complément du TRX en fonctionnement).
✓ En zone urbaine, les opérateurs doivent assurer non seulement une couverture mais aussi une
grande capacité de trafic donc les BTS sont équipées d’un plus grand nombre de TRX : de 2 à 9
TRX (la valeur 9 correspond à 3 secteurs de 3 TRX).
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: Sous système radio BSS (Base Station Subsystem)


Station de base (BTS : Base Transceiver Station)
❑ Initialement, pour assurer la couverture des zones à forte densité de trafic, la norme GSM prévoyait
simplement d’augmenter le nombre de TRX par BTS.
✓ Cependant la pratique a montré qu’il était plus intéressant d’augmenter le nombre de BTS tout en
réduisant leur couverture.
➢ Ce procédé permet de réduire la puissance d’émission des BTS et ainsi de diminuer les interférences
co-canal.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: Sous système radio BSS (Base Station Subsystem)


Station de base (BTS : Base Transceiver Station)
❑ Typologie : La norme distingue deux types de BTS:

❖ Les BTS normales: Ce sont les stations de base classiques constituées d’antennes placées sur les
toits ou au sommet de pylônes et reliées par des câbles à des équipements (cartes électroniques)
installés dans des locaux techniques.
➢ Leur zone de couverture correspond aux macro-cellules (rayon compris entre 2 km et 35 km) ou des
petites cellules (rayon compris entre 500 m et 2 km).
➢ La norme GSM définit plusieurs classes pour les BTS normales suivant leur puissance maximale
d’émission
Numero de GSM 900 DCS 1800
classe
➢- Chaque BTS a la possibilité de réduire
1 320 W / 55 dBm 20W / 43dBm
sa puissance vers les mobiles qui se
trouvent à proximité. 2 160W / 52dBm 10W / 40dBm
✓ La norme GSM impose également aux 3 80W / 49dBm 5W / 37dBm
BTS normales une sensibilité minimale
de -104 dBm / 40pW en GSM 900 et -100 4 40W / 46dBm 2,5W / 34dBm
dB en DCS 1800 . 5 20W / 43dBm
6 10W / 40dBm
7 5W / 37dBm
8 2,5W / 34dBm 65
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Réseau GSM: Sous système radio BSS (Base Station Subsystem)


Station de base (BTS : Base Transceiver Station)
❑ Typologie
❖ Les micro-BTS : elles permettent d’assurer la couverture des zones urbaines denses avec des antennes
placées sous le niveau des toits, sur les façades des immeubles , éventuellement à l’intérieur, sur un mur
ou au milieu de la zone à couvrir.
➢ De portée limitée, elles définissent des micro-cellules (rayon compris entre 50 m et 500 m)
➢La norme GSM définit plusieurs classes pour les micro-BTS suivant leur puissance maximale d’émission

Numéro de classe GSM 900 DCS 1800


1 80mW / 19dBm 500mW / 27dBm
2 30mW / 14dBm 160mW / 22dBm
3 10mW / 10dBm 50mW / 17dBm

➢ La norme GSM impose également aux micro-BTS une sensibilité minimale


Numéro de classe GSM 900 DCS 1800
1 0,2mW / -97dBm 0,06mW / -102dBm
2 0,6mW / -92dBm 0,2mW / -97dBm
3 2mW / -87dBm 0,6mW / -92dBm
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Réseau GSM: sous système radio BSS (Base Station Subsystem)


Station de base (BTS : Base Transceiver Station)

❑ Configurations
➢ Dans leurs configurations, les BTS peuvent être sectorisés ou omnidirectionnelles.
✓ Lorsqu’elle est sectorisée, la BTS est équipée au maximum de 6 antennes rayonnant sur un
nombre max de 6 secteurs.
✓ Dans la configuration omnidirectionnelle, les antennes associées à la BTS rayonnent sur 360°.
➢ Les BTS étant contrôlées par les BSC, il existe différentes configurations BTS-BSC.
✓Les BTS sont généralement reliées au BSC en configuration chaînée(multi-drop)
✓ Les BTS peuvent être reliées au BSC en configuration en étoile(star).
✓Le BSC peut être également placés au même endroit qu’une BTS.
➢ plusieurs BTS appartenant à une même BSC sont logiquement regroupées pour former une zone de
localisation, un ensemble de cellules à l'intérieur duquel un mobile peut se déplacer sans se signaler au
réseau. Lorsque le mobile entre dans une nouvelle zone de localisation, il le signale au réseau.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: sous système radio BSS (Base Station Subsystem)


Contrôleur de station de base BSC : Base Station Controller
➢BSC (Base Station Controller) pilote un ensemble de stations de base (typiquement environ 60)
➢organe ‘intelligent’ du BSS, constitue un carrefour de communication:
✓ concentrateur de BTS
✓aiguillage vers BTS destinataire
➢ Gestion des ressources radio: affectation des fréquences, utilise les mesures effectuées puis reportées
par les BTS et les mobiles pour le contrôle de puissance
➢Gestion des appels: établissement, supervision, libération des communications, etc.
➢Gestion des transferts intercellulaires (handover)
➢ concentre et commute les circuits vers le centre de commutation mobile MSC (Mobile-services
Switching Center).
➢Mission d’exploitation

❑ Capacité : Les opérateurs cherchent à réduire les distances entre BTS et BSC pour des questions de
coût des liaisons.
✓ Il existe par conséquent des BSC de différentes capacités :
➢ Des BSC de capacité moyenne qui contrôlent une dizaine de TRX utilisées en zone rurale où les
distances inter-sites sont d’environ 15 km
➢ Des BSC de forte capacité qui contrôlent une centaine de TRX utilisées en zone urbaine où les
distances inter-sites sont d’environ 500 m.

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Réseau GSM: sous système radio BSS (Base Station Subsystem)


Contrôleur de station de base BSC : Base Station Controller
❑ Configurations
Il existe plusieurs configurations pour relier BTS et BSC, l’objectif pour les opérateurs étant de réduire les
coûts de liaisons tout en assurant une bonne sécurisation du réseau en cas de problème dans les zones à
forte densité de trafic. En pratique, du fait de la forte densification du réseau GSM, les liens entre BTS et BSC
évoluent beaucoup au cours du temps.

Configuration en étoile Configuration chaînée Configuration hybride Configuration en boucle


➢Avantage: en cas de ➢Avantage: diminution des ➢Avantage: diminution des ➢Avantage: meilleure
problème sur une liaison, coûts de génie civil, coûts de génie civil (3 liens sécurisation du réseau;
connexion toujours possible optimisation de l’utilisation courts+1 lien long), possibilté de réroutage en
avec les autres BTS des liens optimisation de l’utilisation cas de problème
➢Inconvénients: coûts ➢Inconvénients: en cas de des liens ➢Inconvénients: coûts
élevés en génie civil, problème, perte de ➢Inconvénients: en cas de relativement élevés en
capacité des liens sous- communication avec toutes problème, perte de génie civil (un lien en plus)
utilisée les BTS communication avec toutes
les BTS 69
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Réseau GSM: sous système radio BSS (Base Station Subsystem)


Le transcodeur : TCU

❑ Les abonnés transmettent des informations à des débits de 13 kbits/s (parole plein
débit) ensuite adaptées et transportées à partir de la BTS à 16 kbits/s. Or le réseau fixe, qui
est le plus souvent numérique, gère des circuits de parole à 64 kbits/s.
➢Il est donc nécessaire de réaliser dans le réseau un transcodage 16 kbits/s ⇔64
kbits/s.
➢Le TCU ou TRAU (Transcoder and Rate Adaptor Unit) a été placé entre le BSC et le MSC
dans le but de réduire le nombre des liaisons MIC nécessaires à la transmission des
informations entre la BTS et le BSC.
✓généralement placé physiquement à côté du MSC mais fait fonctionnellement partie du
BSC qui le commande donc à distance.
✓Les informations sont "physiquement" transmises sur des circuits MIC à 64 kbits/s (hormis
sur l’interface radio entre le mobile et la BTS). Sur chaque circuit MIC, il est donc
possible de transporter les informatio ns de 4 circuits de parole à 16 kbits/s.

✓L’adaptation de débit nécessaire étant justement de16 à 64 kbits/s (et inversement dans le
sens descendant), le TCU comporte donc 1 liaison MIC vers le BSC pour 4 liaisons vers le
MSC.

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Réseau GSM: sous système réseau NSS (Network SubSystem)

Sous système Sous système réseau


VLR: Visitor
radio Location Register
MSC: Mobile Switching
Center
BSC
HLR: Home Location
Register
BSC

Réseau
téléphonique
MSC distant VLR
Commuté (RTC)
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Réseau GSM: sous système réseau NSS (Network SubSystem)


❑ Le sous-système réseau comprend deux types d’équipement :
➢ Des centres de commutation mobiles (MSC : Mobile-services Switching Centre) qui sont des
commutateurs de transit particuliers avec des fonctions spécifiques au réseau GSM.

➢ Des bases de données de localisation et de caractérisation des abonnés, parmi lesquelles on


distingue :
- les registres de localisation nominale (HLR : Home Location Register) qui gèrent l’ensemble
des abonnés d’un PLMN
- les registres de localisation des visiteurs (VLR : Visitor Location Register) qui mémorisent
les données des abonnés présents dans une zone géographique donnée

HLR (Home Location Register)


Base de données qui gère les
HLR
abonnés d’un PLMN

Interface A
BSC

VLR

MSC VLR (Visitor Location Register)


Interface A Base de données qui gère les abonnés
BSC
présents dans une zone géographique

MSC (Mobile-services Switching Centre)


BSS Commutateurs de transit avec des
fonctions spécifiques au réseau GSM
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: sous système réseau NSS (Network SubSystem)


Centre de commutation des mobiles (MSC : Mobile-services Switching Centre)
❑ Commutateur numérique en mode circuit, gérant les fonctions suivantes :
➢ l’établissement des communications entre un mobile situé dans sa zone de couverture et un autre MSC;
➢ l’exécution du handover lorsqu’il nécessite un changement de MSC (handover inter-MSC);
➢ gère la mobilité des abonnés en dialoguant avec le VLR : vérification du profil des abonnés visiteurs lors
d’un appel, transfert des informations de localisation…
➢ gère la commutation des appels.
➢ gère les tonalités et annonces,
➢ gère la taxation en association avec le VLR.
➢ assure l’interconnexion avec les réseaux téléphoniques fixes (RTC, RNIS), les réseaux de données ou
les autres PLMN
➢ Transmet les messages courts
➢ Oriente les signaux vers les BSC
➢Fournit 3 types de services:
- services de support (transmission données, commutation…)
- téléservices (téléphonie, télécopie…)
- compléments de services (renvoi/restriction d’appels…)
❑ Certains MSC sont spécialisés :
➢ Un MSC qui gère l’établissement des communications entre un mobile et un abonné fixe du RTCP
constitue une passerelle G-MSC (Gateway MSC).
➢ Un MSC qui gère le transit des messages courts est une passerelle SM-MSC (Short Messages MSC).
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: sous système réseau NSS (Network SubSystem)


Registre de localisation nominale (HLR : Home Location Register)
➢ Base de données contenant les informations relatives aux abonnés
✓ données statiques (quasi-permanentes de chaque abonné): Ces caractéristiques sont
entrées au niveau du HLR par l’opérateur, à partir de son système d’administration
- IMSI (International Mobile Subscriber Identity) est un numéro unique, qui permet à un réseau
mobile d'identifier un usager. Ce numéro est stocké dans la carte SIM également et n'est pas connu de
l'utilisateur,
- MSISDN (Mobile Station ISDN Number) le numéro « connu du public » de l'usager par opposition au
numéro IMSI;
- profil de l’abonnement (type abonnement , services autorisés : appel international...),
- Administration des abonnés (modifications des services): prepaid/postpaid, roaming, restrictions,
services supplémentaires
- Informations chiffrement,
✓ données dynamiques:
- localisation momentanée de chaque abonné : numéro du VLR correspondant à la zone géographique
courante de l’abonné (même si l’abonné se connecte sur un PLMN étranger). La mise à jour de la
localisation est effectuée à partir des informations émises par le mobile à travers le réseau
- état du terminal
- authentifications en temps réel effectuées avec l’AuC …
➢Dialogue permanent entre le HLR et les VLR
➢Le HLR sert de référence pour tout le réseau : le réseau identifie le HLR d’un abonné à partir de
son numéro d’annuaire (MSISDN) ou de son identité internationale (IMSI). 74

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: sous système réseau NSS (Network SubSystem)


Registre de localisation nominale (HLR : Home Location Register)
❑Implantation : Un HLR logique par PLMN mais en pratique, plusieurs bases de données
redondantes
➢ Il existe 2 possibilités d’implantation pour le HLR :
✓ Implantation centralisée : le HLR constitue un équipement spécifique et peut gérer plusieurs centaines
de milliers d’abonnées. La capacité étant limitée, plusieurs HLR sont nécessaires pour stocker les
informations de tous les abonnés du réseau.
✓ Implantation décentralisée : le HLR est réparti dans les MSC et les données d’un abonné sont alors
physiquement stockées sur le MSC où il communique le plus souvent. Cette solution permet de réduire les
échanges de signalisation entre MSC et HLR.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: sous système réseau NSS (Network SubSystem)


Registre de localisation des visiteurs (VLR : Visitor Location Register)
➢ base de données locale
➢Contient les informations relatives aux abonnés présents dans la Location Area (LA) associée
- Même info que dans HLR (mais concernent seulement les abonnés mobiles présents
dans la zone considérée) + identité temporaire de l’abonné valable dans la zone de
couverture du VLR (TMSI) + localisation+MSRN
➢ Gestion de la taxation.
➢Offre les interfaces Camel et IN.
➢VLR mis à jour à chaque changement de cellule occasionnant un changement de LA d’un
abonné

❑Implantation: En général, un VLR par commutateur MSC.


✓ D’après la norme, il peut y avoir séparation matérielle entre le VLR et le MSC et possibilité de relier
plusieurs MSC au même VLR.
✓ en pratique la plupart des constructeurs intègrent VLR et MSC dans un même équipement, ce qui permet
de simplifier les échanges pour l’établissement des appels..

❑ Capacité: Un ensemble MSC/VLR peut gérer une centaine de milliers d’abonnés.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: sous système réseau NSS (Network SubSystem)


Interfaces entre éléments du NSS
Liaisons MIC de Interface G
64kbps

Interface B
✓ L’interface B entre MSC et VLR n’est en général
pas respectée puisque ces deux entités sont intégrées
dans un même équipement. Interface E
MSC (G)MSC
✓ L’interface C entre MSC et HLR sert à interroger le HLR lors d’un appel ou d’un message court entrant.

✓ L’interface D entre VLR et HLR permet la gestion des informations concernant les abonnés et leur
localisation.
➢ Cette interface doit être conforme à la norme pour qu’un VLR d’un PLMN puisse dialoguer avec un HLR
appartenant à un autre réseau et permettre ainsi l’itinérance internationale.
✓ L’interface E entre deux MSC est utilisée pour l’exécution des handovers et le transport des messages
courts.

✓ L’interface G entre VLR permet l’échange d’informations concernant les abonnés lors d’un changement de
zone géographique. 77
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: sous système réseau NSS (Network SubSystem)


Registre d’identités des équipements (EIR : Equipment Identity Register)
➢ A chaque terminal correspond un numéro d’identification: le IMEI (International Mobile Equipment Identity)
✓ Découvre le tien: *#06# ou sous la batterie, sur la facture d'achat de votre mobile ou sur la boîte!

Liste blanche Liste grise Liste noire


➢ L’EIR est une base de données qui Equipements Equipements présentant Equipements volés
mémorise et classe ces IMEI suivant 3 listes: homologués des dysfonctionnements et interdits d’accès
donc perturbant le réseau au réseau
➢ L’EIR est consulté par le MSC lors des demandes de services d’un abonné pour vérifier que le terminal
est autorisé à fonctionner sur le réseau. L’accès au réseau est refusé si le terminal est dans la liste grise
ou noire. Dans ce cas le réseau peut mémoriser l’identité IMSI de l’abonné qui tente d’accéder de façon
frauduleuse.
➢ EIR et AUC sont souvent considérés dans le sous-système d’exploitation et de maintenance OMC

Centre d’authentification (AuC : Authentification Centre)


❑ base de données qui comprend toutes les informations liées à la sécurité :
➢la clé d’authentification Ki propre à chaque abonné du réseau
➢les algorithmes d’authentification et d’établissement de la clé de chiffrement utilisés sur le réseau

❑ Implantation : Un AuC est associé à chaque HLR. Les deux registres sont intégrés dans un même
équipement
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: sous-système d’opérations: OSS (Operation Sub-System)


Centre d’administration du réseau (NMC : Network Management Centre)
❑ Fonction: Le NMC se charge de l’administration globale du réseau :
➢ Administration commerciale : déclaration des abonnés, des terminaux, facturation, statistiques
➢ Gestion de la sécurité : détection d’intrusions;
➢ Exploitation et gestion des performances : observation du trafic, de la qualité des liaisons, changement
de configuration pour s’adapter à la charge du réseau;
➢ Contrôle de la configuration du système : mise à jour logiciels, introduction de nouveaux équipements,
de nouvelles fonctionnalités;
➢ Maintenance : détection des défauts, tests d’équipement

Centre d’opération et de maintenance (OMC : Operations and Maintenance Centre)


❑ Fonction : L’OMC supervise localement les équipements et assure la liaison entre les équipements du
réseau et le NMC. On distingue:
➢ l’OMC-R (radio) qui supervise les éléments du sous-système radio . Il :
- Centralise les données relatives à l’exploitation et la maintenance du sous-système radio : remontée des alarmes, des
paramètres, des statistiques…
- Gère le paramétrage des équipements : plan de fréquence, paramètres de handover...
- Observe le trafic et la qualité de service
NB: Le BSS et l’OMC-R doivent être fournis par le même constructeur.
➢ l’OMC-S (Switch) qui supervise les équipements du sous-système réseau :
- Supervise les données relatives à l’exploitation et la maintenance du sous-système réseau
- Détecte et corrige les anomalies
NB: Le NSS et l’OMC-S doivent aussi être fournis par le même constructeur 79
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: la station mobile


❑ La station mobile est constituée de 2 entités physiques :
➢ Terminal (ME: Mobile Equipment): le moyen de communication
➢ Carte à puce (SIM: Subscriber Identity Module): titre d’abonnement permettant la mobilité
personnelle dans un PLMN

❑ La séparation entre le moyen de communication et le titre d’abonnement permet à l’abonné


d’utiliser n’importe quel terminal GSM simplement en y insérant sa carte SIM (à condition que le
terminal ne soit pas verrouillé). C’est une opération complètement transparente pour le réseau
qui voit toujours le même abonné avec les mêmes caractéristiques.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: la station mobile


Terminal (ME : Mobile Equipment)
❑ Fonction : Le terminal assure la connexion radioélectrique avec le PLMN.
❑Identification : A chaque terminal est attribuée une identité IMEI (International Mobile
Equipment Identity) composée des numéros suivants :
➢ Cette identité sert à la détection des terminaux
indésirables (volés, non homologués ou perturbant
le réseau ). Pour être efficace, depuis juin 2002, les
constructeurs doivent intégrer dans les mobiles des mécanismes de protection rendant l’identité IMEI
infalsifiable.
➢ les deux premiers chiffres du TAC désignent le code pays où le mobile a été immatriculé.
➢ Pour connaître mon code IMEI , il suffit de taper *#06# sur le clavier de votre portable. il se trouve
aussi sous la batterie, sur la facture d'achat de votre mobile ou sur la boîte.
❑ Typologie : La norme GSM définit 3 types de terminaux :
✓ Terminal fixe : pour véhicule utilisant la batterie du véhicule comme source d’énergie et
une antenne à l’extérieur, moins utilisé aujourd’hui.
✓ Terminal portable : semblable au fixe mais pouvant être emporté hors du véhicule à l’aide
d’un boîtier. Moins utilisé.
✓ Terminal portatif : complètement autonome du point de vue énergétique. Les terminaux
vendus aujourd’hui sont généralement des terminaux portatifs.
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: la station mobile


Terminal (ME : Mobile Equipment)
❑ La norme GSM définit plusieurs classes pour les terminaux suivant leur puissance maximale d’émission.

❑ Relation entre puissance et portée


En GSM 900, une puissance de 8W permet de couvrir plusieurs dizaines de kilomètres alors qu’une puissance
de 2W permet de couvrir quelques kilomètres. Cependant, la portée réelle varie suivant l’environnement, elle est
plus faible en milieu urbain qu’en milieu rural.

❑ Contrôle de puissance: La puissance d’émission peut être réduite sur demande du réseau par pas de 2dB
jusqu’à un niveau minimal de 3mW / 5dBm en GSM 900 et 1mW / 0 dBm en DCS 1800

❑Sensibilité : La norme GSM impose aux terminaux une sensibilité minimale de :


✓ -102dBm/63pW pour les portatifs GSM 900
✓ -104dBm/40pW pour les portables et fixes GSM 900
✓ -100dBm/100pW pour les terminaux DCS 1800 82
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: la station mobile


Terminal (ME : Mobile Equipment)

L'ASU ou « Arbitrary Strength Unit » est une valeur entière (échelle logarithmique), proportionnelle à la force du
signal reçu, mesurée par le téléphone mobile

Il est aussi possible de calculer la puissance du signal réel reçu, mesuré en dBm (et donc la puissance en watts),
mais les ASU sont différentes selon le type de réseaux : 2G ou 3G :

- Dans les réseaux GSM, l'ASU est dérivé de la RSSI (l'indicateur de puissance du signal reçu, voir TS 27.007).

P (en dBm) = 2 * ASU - 113, ASU dans la gamme de 0 .. 31


ASU = (P (en dBm) + 113) / 2, P étant négatif (-51 à -113 dbm)

- Dans les réseaux UMTS, l'ASU est dérivé de la RSCP (puissance reçue sur les codes de contrôle, voir norme
ETSI TS 25.125)2

P (en dBm) = ASU - 116, ASU dans la gamme de -5 .. 91


ASU = P (en dBm) + 116

Dans les 2 cas une valeur de 0 pour l'ASU correspond au signal minimum permettant d'établir ou de maintenir
une communication ; plus cette valeur est élevée, meilleurs sont le signal et la communication
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GSM: la station mobile


Carte SIM (Subscriber Identity Module)

❑ Fonction : La carte SIM sert à mémoriser tout un ensemble de données :

➢ Données relatives à l’abonné :


- identité internationale IMSI
- numéro d’appel MSISDN
- profil de l’abonnement (services autorisés)

➢ Données de sécurité :
- code d’accès personnel (PIN1/PIN2) demandé à chaque connexion,
- Code de déblocage d’une carte SIM (PUK/PUK2)
- clé d’authentification Ki connue de la carte et du HLR
- clé de chiffrement Kc, algorithmes d’authentification et de détermination de la clé de chiffrement;

➢ Données relatives au PLMN : liste des PLMN préférentiels par ordre de priorité, identifiant du PLMN
d’origine, fréquences du PLMN…

➢ Données relatives à l’itinérance : identité temporaire de l’abonné TMSI, information de localisation LAI…

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GPRS: Architecture générale

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GPRS: Architecture générale


❑ Pour la partie radio, la norme GPRS
reprend l’architecture du BSS GSM, avec
les stations de base BTS et les
contrôleurs de station de base BSC,
auquel sont ajoutées quelques
fonctionnalités supplémentaires pour la
gestion des paquets. BSS : Base Station Sub-system CN : Core Network
Gestion de la transmission radio Gestion de la transmission des données
❑ Pour la partie réseau, la norme spécifie et de la ressource radio et de la mobilité
une architecture entièrement nouvelle,
différente du NSS GSM, appelée Core
SGSN
Network. BTS
BTS
➢ le NSS GSM est dédié à la
commutation de circuit BSC
BTS
➢ le Core Network GPRS est dédié à la SGSN HLR

commutation de paquet. BTS


✓ Il permet l’accès à un réseau de BSC GGSN
données PDP (Internet, Intranet, BTS
X25…) ou à un autre PLMN, c’est-à-
dire au réseau GPRS d’un autre Définition d’une architecture
opérateur. de réseau fixe différente du Réseau PDP
GGSN
(réseau de données
NSS GSM X.25, IP, …) Autre PLMN
(dédiée à la commutation de paquets)
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GPRS: Architecture générale

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GPRS: Architecture en couches


Dans le plan usager (User Plane)
❑ Le protocole SNDCP (SubNetwork Dependent Convergence Protocol) permet d’adapter les protocoles des
couches supérieures (n’importe quel protocole réseau existant, tel que IP, X.25, etc., ou futur ) aux
protocoles spécifiques du GPRS.
✓ Il permet d’appliquer des méthodes de compression pour diminuer la taille des paquets à transmettre sur
l’interface air et économiser ainsi les ressources radio
❑ Le protocole BSSGP (Base Station Subsystem GPRS Protocol) transporte les informations de routage et de
QoS entre le BSS et le SGSN.
✓ Il ne fournit pas de
contrôle ni de
détection d’erreur.
✓ La connexion entre le
BSS et le SGSN en
GPRS est fondée sur
le relais de trames. Du
côté du réseau fixe,
le réseau reliant les
différents SGSN et
GGSN de l’opérateur
est un réseau IP.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau GPRS: Architecture en couches


Dans le plan de commande (Control Plane)

RLC (Radio Link Control).


MAC (Medium Access Control)
GTP-U ( GPRS Tunnelling Protocol for the user
plane)
GTP-C (GPRS Tunneling Protocol - Control
Plane)

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

BSS GPRS
Les spécifications GPRS définissent deux nouveaux équipements pour assurer les nouvelles
fonctionnalités associées à GPRS :
➢Le CCU (Channel Codec Unit) gère les nouveaux schémas de codage canal et
d’entrelacement associés.
➢Le PCU (Packet Control Unit) met en forme les paquets de données pour qu’ils
puissent être échangés sur l’interface Abis dans une sous-voie MIC à 16 kbit/s.
BTS et BSC :
Utilisation des équipements GSM auxquels
sont ajoutées de nouvelles fonctionnalités
GPRS  Nouvelles entités
Interface Abis
BTS
Interface Um CCU
Interface Gb
PCU SGSN
Abis
BSC

BTS
CCU Abis

Core
BTS
MS Network
CCU

CCU (Channel Codec Unit) : PCU (Packet Control Unit) :


Gestion du codage canal et de Gestion des paquets de données
l’entrelacement 90
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

BSS GPRS
❑Channel Codec Unit (CCU)
✓ Gère le codage canal et l’entrelacement pour la transmission des données sur la voie radio
conformément aux nouveaux schémas définis pour les données dans GPRS
✓ Effectue des mesures sur le canal radio :
• niveau de puissance reçue
• qualité du signal reçu
• paramètre TA (Timing Advance)
➢Localisation : Dans la BTS : Un CCU est inclus dans chaque TRX
❑Packet Control Unit (PCU): Le PCU est un peu l’équivalent du TRAU du GSM qui permet
l’adaptation des données et de leur débit entre le sous-système radio et le sous-système réseau.
Entre le PCU et la BTS, les informations sont échangées sur une « sous-voie » MIC à 16 kbit/s.
✓ Convertit les protocoles de l’interface air et les protocoles du SGSN
✓ Gère l’échéancier de transmission et l’acquittement des blocs sur les canaux physiques de
données (PDCH)
✓ Contrôle les accès au canal (requêtes et permissions)
✓ Gère le canal radio : contrôle de puissance, de congestion, de diffusion d’informations
➢Localisation: Plusieurs configurations sont possibles d’après la norme :
✓ Le PCU peut être placé dans la BTS, dans ce cas l’interface Abis entre la BTS et le BSC doit être
modifiée.
✓ Le PCU peut aussi être placé au niveau du BSC ou du SGSN. Ces deux configurations ont l’avantage de
pouvoir conserver l’interface Abis qui véhicule un bloc de 320 bits toutes les 20 ms, soit un débit de 91 16
kbit/s. Pour cette
PIGIER – CI raison
MAGIR -2ce sont
/ 2012 celles
– 2013 implémentées
------ UE par les
RADIO COMMUNICATION 2--- constructeurs tels que Ericsson, Nokia,
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

BSS GPRS : gestion des canaux


Les canaux UL et DL sont réservés séparément et il est possible que les services GPRS et GSM
utilisent alternativement le même timeslot.

❑Communication multi slots

✓Un slot temporel en GSM permet de transférer D1= 2x57 = 114 bits.
➢Si on utilise n slots (n = 1 à 8), on peut transmettre Dn = n x 114bits.
Le débit maximal (si on utilise 8 slots) est : Dmax = (8 x 114 x 1000) / 4.165 = 197 616bit/s

✓ Il est également possible de varier le débit en fonction de l’application en utilisant un nombre


variable de slots.
✓ On peut varier aussi le rapport du débit en directions descendante et montante (par exemple
4 slots descendante et 1 slot montant).

Remarque : Les 114 bits par slot ne sont pas entièrement des bits « utilisateur » car parmi ces
bits il y a les données et les bits de protection générés par le codeur convolutionnel. Dmax est
un débit brut. Le débit utilisateur dépend du code de protection.

❑Partage des ressources


✓Le GPRS est capable d’allouer le même timeslot à plusieurs utilisateurs lors des 92
périodes chargées
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

BSS GPRS
❑ Contrôle de la protection en fonction de la qualité du canal.

✓Si la qualité de la transmission est bonne, on peut diminuer la protection contre les erreurs
et transmettre plus de bits « utilisateur » par slot.
➢Ceci se produit par exemple quand le mobile est près de la BTS.
✓ En adaptant le type du codage convolutionnel à la qualité de canal radio on peut gagner en
débit.
➢ Ceci se fait par l’introduction de différents Schémas de Codage (Coding Scheme – CS).
➢ On a prévu 4 types de codes convolutionnels.
▪ Le code CS-4 protège très peu l’information (et assure un débit utilisateur maximal).
Schema de Nombre de bits de données dans un Nombre de bits sur 4 burst
codage bloc
CS-1 181 456
CS-2 268 456
CS-3 312 456
CS-4 428 456

93
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

BSS GPRS
❑ Contrôle de la protection en fonction de la qualité du canal.

Le niveau CS1 correspond à une protection maximale des données.


✓ Le codage convolutionnel fait alors passer le bloc de 181 à 456 bits, ce qui donne :
✓ 181 bits transmis sur 4 bursts dans 4 trames consécutives
✓ la durée totale : 4x4,62 ms = 18,5 ms
✓ le débit résultant brut : D = 181/18,5 = 9,8 kbits/s
✓ débit résultant net : D = 9,05 kbits/s si on enlève les bits d’en-tête et de contrôle
Schema de codage 1 slot 2 3 4 5 slots 6 slots 7 8
slots slots slots slots slots
CS-1 9.05 18.2 27.15 36.2 45.25 54.3 63.35 72.4
CS-2 13.4 26.8 40.2 53.6 67 80.4 93.8 107.2
CS-3 15.6 31.2 46.8 62.4 78 93.6 109.2 124.8
CS-4 21.4 42.8 64.2 85.6 107 128.4 149.8 171.2

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau cœur GPRS: Core Network


SGSN (Serving GPRS Support Node) :
Routeur qui gère les terminaux présents dans
une zone géographique
SGSN
Gr
Interface Gb
BSC Gn
HLR HLR :
Gr
SGSN Même équipement que dans GSM
Gc
avec des infos supplémentaires de
Gn routage et de correspondance entre
Interface Gb @PDP et IMSI
GGSN
BSC
GGSN (Gateway GPRS Support Node) :
Routeur passerelle avec les réseaux de données
externes
Gi Gp

BSS
Réseau PDP GGSN
(réseau de données
X.25, IP, …) Autre PLMN
95
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau cœur GPRS: Core Network


❑La principale différence entre GSM et GPRS se trouve dans la définition d’un nouveau réseau
cœur :

➢ Il s’agit d’un réseau IP construit à base de routeurs enrichis de fonctions spécifiques, en


particulier des fonctions de gestion de l’itinérance ou de la mobilité :
✓Le SGSN est l’équivalent du MSC-VLR dans le domaine paquet.
▪ C’est un routeur qui gère les terminaux présents dans une zone géographique
donnée.
✓Le GGSN est l’équivalent du G-MSC.
▪ C’est un routeur passerelle avec les réseaux de données externes et d’autres PLMN.
NB: Précisons que les fonctions des GSN (SGSN et GGSN) peuvent être combinées
dans un même équipement ou localisés dans des équipements séparés.

➢D’autre part, ces équipements sont connectés aux bases de données GSM : HLR, mais aussi
EIR.
✓Ce sont les équipements GSM dans lesquels sont stockées des informations
supplémentaires concernant les abonnés, en particulier des informations de routage et
de correspondance entre l’adresse PDP et l’IMSI.

96
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau cœur GPRS: Core Network


❑Nœud de service GPRS (SGSN):
➢ Assure le routage et le transfert des paquets de données en provenance et à destination
des mobiles GPRS
➢ Gère l’itinérance
➢ Assure des fonctions d’authentification et de facturation
➢ Stocke des informations concernant les mobiles GPRS :
✓ Informations de localisation : cellule courante, VLR courant
✓ Profils des abonnés : IMSI, adresses utilisées sur le réseau de données

❑ Nœud passerelle GPRS (GGSN):


➢ Fournit les connexions externes : Internet, Intranet, X.25, ISP (Internet Service Provider)…
➢ Contient des informations de routage en particulier l’adresse des SGSN courants des
mobiles GPRS:
 Permet aux paquets venant des réseaux de données externes d’être acheminées vers
le SGSN du destinataire
➢ Gère l’allocation des adresses IP aux mobiles (en cas d’adressage dynamique)
➢ Assure aussi des fonctions d’authentification et de facturation

❖Chaque SGSN doit avoir une adresse SS7 de type Global Title (appelée SGSN number) pour
la communication avec le HLR ou l’EIR en utilisant le protocole MAP.
97
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau cœur GPRS: Core Network


❖Interfaces du Core Network
Pour relier les différents équipements entre eux et leur permettre de dialoguer, la norme GPRS
spécifie un certain nombre d’interfaces. Comme en GSM, elles sont désignées par des lettres, elle
commencent par un G pour GPRS.

❑Les interfaces gérant les échanges de signalisation entre les GSN (SGSN et GGSN) et les bases
de données. Elles ne transportent que de la signalisation donc utilisent les protocoles SS7 (de la
signalisation sémaphore n°7) pour régir les échanges. On distingue les interfaces :
➢Gc : GGSN - HLR, interrogation du HLR pour activation d’une session GPRS sur données
entrantes (chargement des informations de localisation et du profil de l’abonné)
➢Gf : SGSN - EIR, vérification de l’identité IMEI d’un terminal
➢Gr : SGSN - HLR, gestion de la localisation (le SGSN informe le HLR de la localisation
courante des mobiles)
➢Une interface particulière est définie pour interconnecter le NSS du GSM et le réseau cœur
GPRS: Gs : SGSN - MSC/VLR, gestion combinée de l’itinérance GSM et GPRS. Cette
interface optionnelle permet de réduire les échanges de signalisation sur l’interface radio :
✓Sans cette interface, un mobile qui change de zone de localisation doit mettre à jour sa
localisation auprès du MSC/VLR et auprès du SGSN, donc envoie successivement
deux messages de mise à jour de localisation. Avec cette interface, le mobile met à
jour sa localisation uniquement auprès du SGSN, qui se charge alors de prévenir98le
MSC/VLR.
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Réseau cœur GPRS: Core Network


❖Interfaces du Core Network

❑Les interfaces en trait continu représentent des interfaces sur lesquelles transitent des
informations de trafic et la signalisation associée.
✓ Elles transportent des paquets de données donc utilisent les protocoles IP pour régir les
échanges.
✓ On distingue les interfaces :
➢Gb : BSC - SGSN, échange d’informations de routage et transfert de données
➢Gi : GGSN - réseau externe, transfert de données
➢Gn : SGSN - SGSN, gestion de l’itinérance (échange d’informations lorsqu’un abonné
change de SGSN)
➢ Gn : SGSN - GGSN, activation de session GPRS et transfert de données
➢Gp : SGSN - GGSN (d’un autre PLMN), liaison inter-opérateur

❖Chaque GGSN qui supporte l’interface optionnelle Gc doit aussi disposer d’une
adresse SS7 pour la communication avec le HLR
99
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Connexions entre nœuds GPRS


❑Tous les GSNs sont connectés entre eux
via un réseau IP, appelé réseau Backbone
GPRS :
➢Un Backbone intra-PLMN connecte
des GSNs appartenant au même PLMN Le mobile a une adresse PDP
et constitue par conséquent un réseau compatible avec le réseau de
IP privé appartenant à l’opérateur GPRS données externe :
@IP fixe (IPv6) ou
➢Un Backbone inter-PLMN connecte Réseau PDP @IP dynamique (IPv4)
des GSNs de différents PLMNs. (réseau de données X.25, IP, …)

✓Il nécessite au préalable un accord


Chaque SGSN et chaque GGSN
de roaming entre les différents Gi Gi dispose d’une adresse IP fixe au
Backbone inter-PLMN
opérateurs. sein de son PLMN.

Gp Gp
❑ La norme introduit le concept de BG
(Border Gateways) pour désigner les GGSN BG BG GGSN
passerelles entre les PLMNs et le
backbone inter-PLMN : les BG assurent Backbone intra-PLMN Backbone intra-PLMN
des fonctions de sécurité, ils ne sont pas
spécifiés par les recommandations
SGSN SGSN SGSN SGSN

PLMN A PLMN B
100
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Mobiles GPRS
❑Comme les mobiles GSM, les mobiles GPRS fonctionnent avec une carte SIM (identique) :
➢L’option GPRS doit être activée sur la carte SIM de l’abonné
➢L’abonné est toujours identifié par un IMSI et le terminal par un IMEI

❑Plusieurs types de mobiles :


➢Mobiles GSM et GPRS : mobile « classique » et PDA
➢Mobile GPRS uniquement : carte PCMCIA pour PC portable (modem GPRS)
➢Mobiles multi-standards : GSM, GPRS, EDGE, UMTS, BlueTooth, WiFi

❑La norme définit différentes classes de mobiles :


➢Classe A : le mobile peut supporter simultanément des services GSM et GPRS
(typiquement un appel voix et un transfert de données). Ces mobiles sont seulement
prévus dans une version simplifiée (DTM : Dual Transfer Mode) qui nécessite l’utilisation
de time-slots sur une même porteuse.
➢Classe B : le mobile est connu des deux réseaux (GSM et GPRS), mais ne peut utiliser
qu’un service à la fois (typiquement, il doit suspendre le transfert de données en cas
d’appel voix et le reprendre ensuite)
➢Classe C : le mobile ne peut gérer que des données par paquets. Il s’agit uniquement de
modems GPRS pour les ordinateurs portables ou les assistants personnels 101
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

Mobiles GPRS
❑La norme définit également différentes capacités multislots pour les terminaux :
➢Pour augmenter les débits dans GPRS, les terminaux doivent être capables de recevoir
et d’émettre sur plusieurs time-slots d’une trame TDMA
▪ Les classes 1 à 12 / 19 à 29 correspondent à des
❑ La norme définit 29 classes multislots : terminaux semi-duplex qui commutent entre
Classes Nombre de slots Nombre de slots Nombre de slots transmission et réception comme en GSM.
en réception en émission en simultané ▪ Les classes 13 à 18 correspondent à des
1 1 1 2
2 2 1 3 terminaux full-duplex, adaptés aux débits élevés, qui
3 2 2 3 sont capables de recevoir et de
4 3 1 4 transmettre simultanément.
5 2 2 4
▪ Les terminaux en vente aujourd’hui sont
6 3 2 4
7 3 3 4 principalement de classe 4, 8, 9 et 10. Ils peuvent
8 4 1 5 donc gérer jusqu'à 4 slots en réception et jusqu’à
9 3 2 5 deux en émission.
10 4 2 5
11 4 3 5
▪ Le développement de terminaux multislots en
12 4 4 5 émission est plus délicat à cause de l’augmentation
de la consommation d’énergie (réduction de
L’usage attendu du GPRS est la consultation interactive l’autonomie des mobiles et problèmes
de serveurs, elle nécessite un débit plus important sur la d’échauffement). Cependant cette limitation sur la
voie descendante que sur la voie montante. voie montante n’en est pas vraiment une, puisque
La norme spécifie donc sur la voie descendante des
les applications visées par GPRS sont
contraintes égales ou plus importantes que sur la voie
montante. On rencontre donc plus couramment des essentiellement des consultations de serveurs : le
classesde type : «2+1», «3+1»ou «4+1» flux de données est donc plus important dans 102le
sens descendant.
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

BSS EDGE
❑ EDGE fait correspondre à chaque condition radio rencontrée le schéma de modulation et de
codage : MCS (Modulation and Codage Scheme), le plus approprié en regard de la qualité de
service requise sur la liaison.
➢Pour cela, EDGE a introduit de nouveaux MCS (9 schémas), en comparaison de ceux existant
dans le GSM ou le GPRS (quatre types de codage différents)
Schéma de modulation Débits Modulation Nbre de blocs RLC/MAC par 20ms Taux de codage
MSC1 8.8 Kbps 1 0.53
MSC2 11.2 Kbps 1 0.66
GMSK
MSC3 14.8 Kbps 1 0.85
MSC4 17.6 Kbps 1 1
MSC5 22.4 Kbps 1 0.37
MSC6 29.6 Kbps 1 0.49
MSC7 44.8 Kbps 2 0.76
8PSK
MSC8 54.4 Kbps 2 0.92
MSC9 59.2 Kbps 2 1

➢ NB: La possibilité d’utiliser la GMSK est conservée afin d’offrir une transmission correcte dans un
canal radio fortement perturbé
➢ Le taux de codage global est défini comme le rapport entre la taille du bloc de données avant 103
codage et après codage. Plus le taux de codage est grand, moins les données sont protégées
Chapitre 3 : RESEAU GPRS et SES
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G EDGE (Enhanced
III.8Architectures
II.3 Data rates
des réseaux 2G
EVOLUTIONS
for GSM Evolution)
BSS EDGE
Principes

GMSK 8PSK
(Gaussian Minimum Shift 104
PIGIER – CI
Keying)
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

BSS EDGE
❑ Constitution des blocs RLC-MAC d’E-GPRS
✓ La longueur (Li) des blocs transmis de la couche RLC/MAC à la couche physique dépend du
type de codage appliqué à ces blocs avant leur transmission sur l’interface air.
➢De plus, la structure interne de ces blocs (en-têtes, nombre de blocs RLC transmis dans un
bloc RLC-MAC, etc.) varie suivant le type de codage appliqué et le sens dans lequel le bloc
est transmis.
➢ un bloc RLC-MAC est transmis toutes les 20 ms.

NB: Ici, la taille des blocs d’information issus de la couche RLC, auxquels l’en-tête MAC est ajouté, est celle
105
avant codage et transmission par la couche physique
- Le bloc d’information issu de la couche RLC contient systématiquement 2 bits d’en-tête
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

BSS EDGE
❑Adaptation de lien et redondance incrémentale
➢ L’adaptation de lien consiste à sélectionner le schéma de modulation et de codage le mieux
adapté aux conditions radio rencontrées par le mobile.
✓ En cas de conditions favorables, un ensemble modulation-codage efficace, quoique offrant
une protection réduite, est utilisé.
✓ Dans des conditions difficiles, un schéma de modulation-codage robuste est préférable.

➢La qualité du lien radio est ainsi régulièrement estimée, et la couche RLC en déduit le meilleur
MCS pour la transmission.
✓Contrairement au GPRS, qui offre quatre schémas de codage différents, les changements de
MCS peuvent se faire entre deux paquets d’un même flux.

❑E-GPRS permet d’effectuer des retransmissions de redondance incrémentale, ou incremental


redundancy, entre deux MCS de la même famille.
➢Cela revient à effectuer la première tentative de transmission d’un paquet RLC (un bloc RLC-
MAC est transmis toutes les 20 ms) avec une faible protection; en cas de mauvaise réception,
de ne retransmettre que de la redondance.

106
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.3 Architectures des réseaux 2G

BSS EDGE
❑Evolution GERAN (GSM-EDGE RAN)
➢ Utilisation de nouveaux terminaux mobiles compatibles
EDGE supportant la nouvelle modulation 8-PSK.
➢ De nouvelles cartes sont à installer au niveau des BTS,
des TRX plus précisément, pour prendre en compte
cette modulation au niveau de la chaîne de transmission.
➢ De nouveaux paliers logiciels sont à installer au niveau
des BTS, BSC, MSC/VLR et SGSN pour supporter les données
de signalisation supplémentaires, Gestion de nouveaux types de QoS
➢ Les différents liens entre les équipements doivent être redimensionnés pour pouvoir écouler
des débits beaucoup plus élevés qu’en GSM et GPRS.

107
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

Réseau GSM: Zones de localisation


❑ Plusieurs BTS(quelques dizaines de cellules à plusieurs centaines de cellules) appartenant à
une même BSC sont logiquement regroupées pour former une zone de localisation, un
ensemble de cellules à l'intérieur duquel un mobile peut se déplacer sans se signaler au
réseau.
✓ A l'intérieur de la zone, un mobile peut se déplacer sans se signaler au réseau.

❑Les cellules sont forcément gérées par le même VLR :


✓ Une zone de localisation ne peut pas regrouper des cellules qui dépendent de VLR
différents.
✓ En revanche un VLR peut gérer plusieurs zones de localisation.

❑Chaque zone de localisation est référencée par un code unique dans le réseau appelé LAC
(Location Area Code) codé sur 2 octets
➢Au code LAC est adjoint le code du pays appelé MCC (Mobile Country Code) et le code de
l'opérateur appelé MNC (Mobile Network Code) pour former une identité unique au monde
de la zone de localisation appelée LAI (Location Area Identity).

108
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

Réseau GSM: Zones de localisation

❑Principe général

✓Chaque station de base diffuse sur la voie balise l'identité LAI de la zone de localisation à
laquelle elle appartient.
➢Cela permet à chaque terminal de savoir dans quelle zone de localisation il se trouve et
détecte quand il en change.
➢Lorsque le mobile entre dans une nouvelle zone de localisation, il le signale au réseau.

❑ L’abonné mobile met à jour sa localisation périodiquement et à chaque fois qu'il change de
zone; grâce à une procédure de mise à jour de localisation (location updating procedure)
✓ Le réseau connaît donc la zone de localisation de chaque abonné mais ignore la cellule
précise où il se trouve.
✓ Lorsque l’abonné reçoit un appel, le réseau le recherche dans sa zone de localisation
courante en émettant des messages de paging dans les différentes cellules de la zone.

109
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

Réseau GSM: Acheminements des appels et interactions entre les équipements


❑ La gestion de l’itinérance est basée sur un découpage en zones de localisation et fait intervenir 2
mécanismes :
➢ La mise à jour de localisation qui consiste à se tenir régulièrement informé de la position d’un abonné
➢ La recherche d’abonné qui consiste à émettre des messages d’avis de recherche (messages de paging)
dans le réseau
Mise à jour de localisation
❖Mise à jour de localisation sur changement de zone
✓ Chaque station de base diffuse périodiquement sur une voie balise l’identité LAI de la zone de localisation
à laquelle elle appartient. Le mobile en mode veille scrute régulièrement la voie balise et stocke en
permanence la LAI courante dans la carte SIM.
✓ Si le mobile détecte une différence entre la LAI courante et la LAI stockée, il signale son changement de
position au réseau.
✓ La LAI est mise à jour dans le VLR.
✓ En cas de changement de VLR, les caractéristiques de l’abonné sont transférées de l’ancien VLR vers le
nouveau VLR.

❖Mise à jour de localisation périodique


✓ Le mobile signale à intervalles de temps réguliers sa position (LAI de la zone où il se trouve) au réseau.
La période est imposée par le réseau et diffusée sur la voie balise. Elle peut prendre une valeur comprise
entre 6 minutes et 24 heures ou une valeur infinie pour annuler la procédure de mise à jour de localisation
périodique.
✓ Cette mise à jour permet de corriger les incohérences éventuelles des informations de localisation au sein
du réseau suite à des pannes de HLR, VLR ou de liaisons.
❖Mise à jour à la mise sous tension du mobile 110
✓ A la mise sous tension, le mobile signale sa position au réseau lors de la procédure IMSI Attach.
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

Réseau GSM: Acheminements des appels et interactions entre les équipements


Recherche d’abonné (procédure de paging)
Pour rechercher un abonné, le réseau émet dans sa zone de localisation courante des messages de paging
précisant l’identité temporaire TMSI de l’abonné recherché, éventuellement l'IMSI en cas d'indisponibilité.
Dans les deux cas, le mobile répond en utilisant la même identité (TMSI ou IMSI) que celle utilisée par le
réseau. Cette recherche d’abonnés génère un trafic de signalisation important qui consomme de la ressource
radio. Pour éviter de rechercher des abonnés ayant mis leur mobile hors tension, le réseau met en œuvre
deux procédures qui permettent au MSC/VLR de savoir si un mobile est joignable ou non:

Procédure IMSI Detach


✓ Procédure explicite :
Après la mise hors tension, le mobile reste encore quelques instants sous tension et envoie un message
IMSIDetach au MSC/VLR pour indiquer qu'il n’est plus joignable.
Cette procédure est optionnelle et pas forcément optimale si les utilisateurs éteignent tous leur mobile à
la fin de la journée (génération importante de signalisations et trafic plus faible la nuit).
✓ Procédure implicite :
lorsque le VLR n’a pas eu de contacts avec un mobile depuis une certaine période (lorsque le mobile
n’a pas remis à jour sa localisation au terme de la période prévue), il prend l’initiative de mettre le mobile
dans un état « non joignable ».

Procédure IMSI Attach


✓ A la mise sous tension d’un mobile, cette procédure signale au MSC/VLR que le mobile est à nouveau
joignable et effectue en même temps une mise à jour de localisation
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

Réseau GSM: Acheminements des appels et interactions entre les équipements


Procédures de gestion de l’itinérance

Il existe deux cas de figure :

Mise à jour de localisation intra-VLR (avec TMSI): La nouvelle zone de localisation est gérée par le
même VLR que la zone de localisation quittée par le mobile (pas d’allocation de nouveau TMSI).

1. Le mobile envoie au BSC une demande de mise à jour de localisation en précisant son TMSI et son
ancienne LAI (LAI 1).

2. Le BSC transmet le message au MSC/VLR en ajoutant la LAI courante auquel il appartient (LAI 2).

3. Le MSC/VLR identifie le mobile à partir du TMSI et lance éventuellement une procédure


d’authentification puis d’activation du chiffrement (à partir de la nouvelle clé Kc calculée).

4. Le MSC/VLR modifie l’information de localisation concernant l’abonné (nouvelle LAI) puis renvoie au
mobile un message d’acquittement de la procédure.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

Réseau GSM: Acheminements des appels et interactions entre les équipements


Procédures de gestion de l’itinérance
Deuxème cas de figure :

Mise à jour de localisation inter-VLR (avec TMSI): Nouvelle zone de localisation gérée par un VLR différent
1. Dans ce cas, le mobile était sous la couverture d’un ancien VLR (VLR1) et passe sous la couverture
d’un nouveau VLR (VLR2).
2. Le mobile envoie au BSC une demande de mise à jour de localisation en précisant son TMSI et son
ancienne LAI (LAI 1).
3. Le BSC transmet le message au MSC/VLR en ajoutant la LAI courante auquel il appartient (LAI 2).
4. Le VLR2 ne peut pas identifier le mobile à partir du TMSI, mais l’ancienne LAI lui permet de déterminer
le VLR1 de l’abonné et d’importer les informations concernant l’abonné (en particulier l'IMSI et les
triplets de sécurité).
5. Le MSC/VLR2 lance obligatoirement une procédure d’authentification puis d’activation du chiffrement (à
partir de la nouvelle clé Kc calculée). Il transmet ensuite un message de mise à jour de localisation au
HLR de l’abonné (connu via l’IMSI).
6. Le HLR demande d’abord au VLR1 d’effacer les données concernant l’abonné.
7. Le profil complet de l'abonné est chargé à partir du HLR et non du VLR1 pour éviter que d'éventuelles
erreurs ne se propagent sur le réseau.
8. Le VLR2 ajoute l’information de localisation (LAI 2) aux données de l’abonné puis alloue un nouveau
TMSI au mobile. Pour terminer, il renvoie au mobile un message d’acquittement de la procédure.

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Réseau GSM: Acheminements des appels et interactions entre les équipements


Roaming
Tel que défini par les normes relatives au GSM, le roaming ou itinérance en français décrit la
faculté de pouvoir appeler ou être appelé quelle que soit sa position géographique. En pratique,
le roaming désigne plus généralement la capacité des clients à accéder à leurs services de
téléphonie mobile (voix ou données) depuis des réseaux visites, ou, dit plus simplement, a partir
d’un réseau ou pays étranger. Cette faculté est possible du fait que le réseau mobile GSM
conserve à chaque instant, une information sur la zone de localisation de l’abonne mobile. Par
abus de langage, le terme Roaming désigne aujourd’hui le Roaming international.

❖ Les différents types de Roaming

❑Le Roaming Régional: L’abonné a le droit de roamer uniquement sur une région donnée.
Dans les premiers temps du réseau GSM, certains operateurs mobiles auraient prévu de
proposer des offres restreintes à une région. Avec le succès du GSM et la baisse des couts du
mobile, ce type d’offre a disparu. Quoique dans les pays de grande extension géographique et
constitués de plusieurs Etats (USA, Russie, Inde, Chine, etc.), ce genre de Roaming peut
exister mais est à la limite de la notion entre Roaming Régional et Roaming National.

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Roaming

Le Roaming National
En français, le "Roaming National" peut se traduire par "Itinérance Nationale". L’abonné peut
roamer ou se localiser d’un operateur mobile à un autre dans un même pays. Le "Roaming
National" n’est pas appliqué en cote d’ivoire. Il sert concrètement à couvrir les zones blanches
(zone mal couverte), c'est-à-dire il permet par exemple à des abonnés Orange d’utiliser le
réseau MOOV là ou Orange n’offre pas de couverture ou vice et versa.

Le Roaming International
L’abonné peut aller roamer sur un operateur d’un pays étranger. Bien qu’inexact, il est devenu
d’usage courant de réduire le terme "Roaming" au roaming international. Pour permettre aux
abonnés d’un operateur mobile de passer en toute transparence d’un réseau de communication
sans fil a un autre, les deux operateurs mobiles passent un accord à plusieurs niveaux :
contractuel, commercial, financier, technique, etc. Tous les operateurs téléphoniques mobiles
passent des accords de ce type d’un pays à l’autre pour permettre à leurs clients d’être en
continuité de service où qu’ils se trouvent. L’accord est toujours bilatéral pour permettre aux
abonnés de chaque opérateur d’aller roamer sur le réseau de l’autre opérateur.

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❑Appel sortant (d’un abonné mobile vers un abonné fixe)

1. L’abonné du PLMN compose le numéro du correspondant demandé sur son terminal puis valide l’appel
par une touche spécifique. Le Mobile accède alors au réseau pour demander l’allocation d’un canal
dédié (de signalisation).
2. Le Mobile envoie ensuite un message de demande de service qui précise son identité (IMSI ou TMSI)
et le type de service voulu (ici appel départ) , puis une connexion est établie jusqu’au MSC/VLR.
3. Le MSC/VLR engage une procédure d’authentification puis active le chiffrement.
4. Le mobile transmet alors le numéro du correspondant désiré au MSC/VLR.
5. Le MSC traite l’appel comme un appel téléphonique ordinaire : il fait une recherche sur ses tables de
routage et réserve un circuit de parole au sein du sous-système réseau et du réseau fixe jusqu’au
central (CAA) de l’abonné fixe demandé via la passerelle G-MSC la plus proche..
6. Il prévient le mobile que la connexion est en cours puis demande au BSS d’allouer un canal dédié de
trafic au mobile, qui commute ensuite sur ce canal.
7. Le central déclenche la sonnerie du poste de l’abonné appelé et renvoie un message vers le MSC/VLR
pour acquitter la demande de connexion.
8. Le MSC/VLR prévient à son tour le mobile par un message qui va entraîner la génération du retour de
sonnerie.
9. Lorsque le correspondant décroche, le central le connecte sur le circuit de parole réservé et renvoie un
message indiquant que la connexion est établie.
10. Le MSC/VLR prévient le mobile qui renvoie un message d’acquittement : c’est le début de la
communication.

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❑Appel entrant (d’un abonné fixe vers un abonné mobile)
1. L’abonné fixe compose le numéro MSISDN de l’abonné mobile demandé, puis l’appel est routé par les
commutateurs du RTCP vers la passerelle G-MSC la plus proche du PLMN de l’abonné.
2. Le G-MSC identifie le HLR de l’abonné mobile à partir du MSISDN et l’interroge pour connaître sa
localisation.
3. Le HLR vérifie que l’abonné est bien validé dans le réseau, recherche son IMSI, le VLR sous la
couverture duquel il se trouve, puis demande à ce VLR d’allouer un numéro MSRN.
4. Une fois alloué, ce numéro MSRN est mémorisé dans le VLR et retransmis au G-MSC.
5. Le MSRN contient le numéro du MSC courant du mobile donc le G-MSC peut établir un circuit de
parole vers ce MSC (appel téléphonique classique en utilisant le MSRN comme numéro appelé).
6. Lorsque l’appel arrive au MSC courant du mobile, celui-ci peut retrouver (en passant par le VLR) l’IMSI
du mobile, sa zone de localisation courante et éventuellement son TMSI. Si le mobile est joignable, le
MSC diffuse un message de paging (avis de recherche) contenant l’IMSI ou le TMSI du mobile dans les
cellules de sa zone de localisation.
7. En retour le mobile demande l’allocation d’un canal radio dédié pour l’échange de signalisation.
8. Il répond ensuite à ce message de paging et une connexion est établie jusqu’au MSC/VLR.
9. Le MSC/VLR lance ensuite une procédure d’authentification et de chiffrement, puis transmet le
message d’appel vers le mobile.
10. Le mobile confirme qu’il accepte l’appel.
11. Sur demande du MSC/VLR, un canal dédié de trafic lui est alloué par le BSC et le mobile commute sur
ce canal, déclenche sa sonnerie et envoie un message d’alerte au MSC, qui envoie à son tour un
message vers le central de l’abonné fixe pour générer le retour de sonnerie.
12. Quand l’abonné mobile décroche, le mobile envoie un message indiquant que la connexion est établie
au MSC qui transmet l’information au central. 117
13. Le MSC répond au mobile par un message d’acquittement : c’est le début de la communication.
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

Réseau GSM: Acheminements des appels et interactions entre les équipements


❑ Appel entre abonnés mobiles
Les phases d’appel sortant et d’appel entrant sont réunies : le G-MSC est remplacé par le MSC de l’abonné
mobile qui appelle.

Fin de communication
Raccroché de l’abonné mobile
1. Lorsque l’abonné mobile raccroche, un message est envoyé au MSC.
2. Le MSC libère le circuit de parole et envoie un message de fin de communication au central de
l’abonné fixe et au mobile.
3. La station mobile acquitte le message : la communication est terminée.
4. Le central acquitte le message de fin de communication.
5. Le réseau libère alors l’ensemble des ressources : canal dédié de trafic sur l'interface radio et
connexions établies jusqu’au MSC/VLR.

Raccroché de l’abonné fixe


1. Lorsque l’abonné fixe raccroche, le central auquel il est connecté libère le circuit de parole et envoie un
message de fin de communication au MSC/VLR.
2. Le MSC prévient le mobile de la fin de la communication et envoie un message d'acquittement vers le
central.
3. La station mobile acquitte le message.
4. Le MSC envoie à son tour un message au mobile indiquant que la communication est terminée.
5. Le réseau libère alors l’ensemble des ressources : canal dédié de trafic sur l'interface radio et
connexions établies jusqu’au MSC/VLR. 118
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Réseau GSM: Acheminements des appels et interactions entre les équipements

❑ SELECTION DE PLMN
✓Le plus fréquemment l’abonné reste dans son PLMN nominal, il n’y a donc pas de processus
de sélection de PLMN. A la mise sous tension, le PLMN sélectionné est le PLMN nominal et la
première voie balise trouvée fait partie de ce PLMN.

✓A l’étranger, la recherche de voies balises dans la liste échoue (les voies détectées ne portent
pas le numéro du PLMN sélectionné). Le mobile entame alors un processus de sélection de
PLMN.

1. Il recherche d’abord des PLMN existants par sélection normale de voies balises, passage en
revue des voies balises candidates, puis lecture et stockage des numéros de PLMN
associés. Il choisit ensuite un PLMN parmi ces PLMN stockés :
✓ En mode automatique, le choix se fait d’après une liste préétablie de PLMN (suivant les
accords de roaming entre opérateurs) stockée dans la carte SIM de l’abonné.
✓ En mode manuel, c’est l’abonné qui choisit parmi les réseaux affichés sur le mobile.

2. Une fois le PLMN choisi, la MS tente une inscription sur une cellule convenable et une fois
l’inscription acceptée, le PLMN est sélectionné et la MS se cale sur la voie balise.
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Réseau GSM: Acheminements des appels et interactions entre les équipements

❑ HANDOVERS
❖ La mobilité est la possibilité qu'a le mobile de maintenir la communication lors de son
déplacement.
❖ Pour savoir, en cas de HO, sur quelle cellule aller, le mobile est à l'écoute de diverses
informations qui lui permettront d'établir une liste des cellules voisines possibles.
❖ Il mesure :
– le niveau de champ de la cellule serveuse et des cellules voisines.
– la qualité de la cellule serveuse.
– la distance par rapport à la cellule serveuse.
– l'identité de la cellule serveuse et des cellules voisines.
– la LAC sur laquelle il est connecté.
❖ Ces informations servent au réseau à déclencher le HO et à savoir sur quelle cellule le mobile
doit aller afin d'assurer la meilleure qualité de la communication.

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Réseau GSM: Acheminements des appels et interactions entre les équipements


HANDOVERS

❖ Pour définir si la communication est de bonne ou mauvaise qualité, des paramètres ont été
défini:
– Le niveau de puissance du signal de la cellule RxLev.
C'est un nombre entier: RxLev-110 = puissance en dBm.
– La qualité du signal de la cellule RxQual : C'est un nombre entier compris entre 0 (bon) et
7 (mauvais) qui traduit le taux d'erreurs binaires (BER) dans les trames TDMA.
❖ Le HO se déclenche à l'initiative du réseau pour les raisons suivantes :
– Si le niveau de champ (RxLev) de la cellule serveuse est insuffisant
=> HO sur niveau (RxLev UpLink ou DownLink).
– Si le niveau de qualité (RxQual) de la cellule serveuse est insuffisant
=> HO sur Qualité (RxQual UpLink ou DownLink).
– Si le mobile est trop loin de la BTS
=> HO sur Distance (la distance maximale entre Mobile et BTS est de 35 km).
– Si une cellule voisine est meilleure ou de qualité égale mais nécessitant une puissance
plus faible sans que la cellule serveuse soit mauvaise
=> HO sur bilan de liaison

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Réseau GSM: Acheminements des appels et interactions entre les équipements


HANDOVERS
Measurement Measurement Report
Report UpLink & DownLink

BSC1
1 2

3 HO Required
3

4
BTS HO command BSC2
7

HO command
6 Ack
HO Request 4 5
&
HO command
jusqu'au mobile
MSC
122
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Réseau GSM: Acheminements des appels et interactions entre les équipements


HANDOVERS

❖ Handover intra-BSC
1. Le BSC utilise l’ensemble des mesures qui lui sont reportées pour décider l’exécution du
handover.
2. Lorsque la décision est prise, le BSC choisit une cellule cible et envoie vers la BTS
correspondante (BTS-B) un message précisant le canal à réserver (fréquence, numéro de
slot…).
3. La BTS active le canal et acquitte la commande.
4. Le BSC peut alors envoyer un message à la MS pour lui ordonner le handover. Ce
message qui doit parvenir très vite à la MS est transmis sur le canal de trafic courant qui
devient un canal FACCH. Il contient un octet servant de référence de handover et les
informations suivantes :
✓ caractéristiques du nouveau canal (SDCCH, TCH)
✓ caractéristiques de la nouvelle cellule (fréquence balise, code BSIC, liste des
fréquences pour le saut de fréquence)
✓ niveau de puissance à utiliser par la MS comme puissance initiale sur le nouveau canal
✓ établissement ou non du mode de chiffrement
✓ paramètre TA à utiliser dans la nouvelle cellule (si connu)
5. Sur réception de ce message, la MS commute sur la cellule et le canal indiqués. 123
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

Réseau GSM: Acheminements des appels et interactions entre les équipements


HANDOVERS
❖Handover intra-MSC:
➢ C’est toujours le BSC gérant la cellule où se trouve le mobile qui prend la décision d’effectuer
un handover.
1. Lorsque le handover est décidé, le BSS-A (BSS courant du mobile) envoie au MSC un
message HANDOVER REQUIRED de type BSSMAP contenant une cellule cible ou une
liste de cellules candidates pour le handover.
2. A la réception du message, le MSC choisit une des cellules sur des critères de trafic et
établit une connexion avec le BSS-B (BSS sélectionné). Il envoie en même temps une
requête de handover (message HANDOVER REQUEST).
3. En retour, le BSS-B réserve un canal dédié de trafic pour la MS et renvoie un message
d’acquittement au MSC qui contient un numéro de référence et les caractéristiques du
nouveau canal et de la nouvelle cellule.
4. Le MSC va alors ordonner à la MS de se caler sur le canal de la nouvelle cellule
(message HANDOVER COMMAND).
5. La MS change de cellule. Elle accède au canal comme dans le cas d’un handover intra-
BSC (message HANDOVER ACCESS puis HANDOVER COMPLETE).
6. Le MSC commute alors le circuit de parole du BSS-A au BSS-B puis libère toutes les
ressources et connexions avec le BSS-A. Pour cela, il envoie un message CLEAR
COMMAND acquitté par le BSS-A par un CLEAR COMPLETE suivi d’un message 124 SCCP
de libération de la connexion
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

Réseau GSM: Acheminements des appels et interactions entre les équipements


Handover inter-MSC
1. Lorsque le handover est décidé, le BSS-A (courant) envoie au MSC-A un message HANDOVER
REQUIRED contenant une cellule cible ou une liste de cellules candidates.
2. Le MSC-A ne va plus dialoguer directement avec le BSS-B mais avec le MSC-B qui gère ce nouveau
BSS. Il recopie les données du message HANDOVER REQUIRED pour en faire un message
HANDOVER REQUEST, puis l’encapsule dans un message PERFORM_HANDOVER qui est envoyé au
MSC-B.
3. Le MSC-B prépare la connexion sur le BSS-B comme dans le cas d’un handover intra-MSC :
établissement d’une connexion SCCP et envoi d’un message HANDOVER REQUEST. Le BSS-B réserve
alors un canal et renvoie un message d’acquittement.
4. Le MSC-B alloue un numéro de handover. C’est un numéro de téléphone classique qui permet, de façon
similaire au numéro de roaming MSRN, d’établir un circuit du MSC-A vers le MSC-B.
5. Le MSC-A établit alors le circuit de parole avec le MSC-B.
6. Lorsque le circuit est établi, le MSC-A peut envoyer à la MS l’ordre de commutation sur la nouvelle
cellule.
7. Lorsque l’accès du mobile est détecté sur le BSS-B, un message HANDOVER DETECTION est envoyé
jusqu’au MSC-A.
8. Ce message permet au MSC-A de basculer la connexion de circuit de parole du BSS-A vers le MSC-B.
9. Lorsque la MS indique que le handover s’est bien déroulé par un message HANDOVER COMPLETE, le
message est retransmis jusqu’au MSC-A.
10.Le MSC-A demande au BSS-A de libérer les ressources.
11.De son côté, le MSC-B peut connecter le circuit de parole du MSC-A vers le BSS-B, libérer le numéro de
handover et envoyer un message SSUTR2 vers le MSC-A (appel normal).
125
12.A la fin de ces opérations, le circuit de parole suit le chemin Abonné mobile / MSC-B / MSC-A / Réseau
fixe / Abonné fixe. Autrement dit, la communication reste sous le contrôle du MSC-A.
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

GPRS - Zones de routage


❑ Une zone de routage (RA : Routing Area) est définie comme le regroupement de plusieurs
cellules et constitue un sous-ensemble d’une zone de localisation GSM (LA : Location Area).
➢ Comme en GSM, une zone de routage ne peut pas regrouper des cellules qui dépendent
de SGSN différents. En revanche un même SGSN peut gérer plusieurs zones de routage.

➢ Une zone de routage est identifiée par une identité RAI (Routing Area Identity)
✓ Cette identité est unique parmi les réseaux GPRS dans le monde.
• En cas de changement de réseau, un changement de zone de routage est
automatiquement détecté.
✓ Cette identité inclut la LAI dont la zone de routage fait partie.
• Un changement de zone de localisation peut donc être détecté lors d’un
changement de zone de routage.
✓ Elle est stockée au niveau du mobile et de son SGSN courant.
• Cependant, comme en GSM, le HLR stocke seulement l’identité du SGSN.

LAI

Ind. Pays Ind. PLMN LAC RAC


Location Area Code Routing Area Code

RAI : extension de la LAI 126


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GPRS - Zones de routage

PTMSI : Packet - TMSI

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

GPRS - APN (Access Point Name)


❑Dans un réseau GPRS, un Access Point Name (APN) est une référence à un GGSN.
✓Pour supporter le roaming inter-réseau GPRS, la fonctionnalité DNS est utilisée afin de
traduire l’APN en une adresse IP de GGSN.

✓L’APN est composée de deux parties :


• APN Network Identifier : définit le réseau externe auquel est connecté le GGSN.
➢ Il consiste en trois labels. Cette partie de l’APN est obligatoire.
Exemples : internet.orange.ci et mms.orange.ci.
- le premier label correspondant au service offert à l’usager
- le second label est une abréviation du nom de domaine de l’opérateur;
- le troisième label est le nom de domaine Internet national.
• APN Operator Identifier : définit le réseau GPRS du GGSN.
➢Il consiste en trois labels :
o Le code MNC (Mobile Network Code) identifiant le code du réseau mobile,
o Le code MCC (Mobile Country Code) correspondant au code du pays du réseau GPRS,
o “gprs” : “mnc<MNC>.mcc<MCC>.gprs”.
➢Cette partie de l’APN est optionnelle.
o Elle devient obligatoire lorsque l’usager est en roaming dans des réseaux visités.
➢Ex: mnc03.mcc612.gprs. (mnc03 = ORANCE CI et mcc612 = Cote d’Ivoire)

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GPRS - APN (Access Point Name)


❑Le cas de la cote d’ivoire

http://www.my-cool-sms.com/fr/sms-tarification-sms-prepayee-passerelle-sms

129
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

Attachement au réseau (GPRS Attach)


1) Demande d’attachement du mobile: GMM Attach Request par le canal PRACH.
2) Le SGSN demande les infos d’authentification du mobile (IMSI ) au HLR
3) Le HLR répond et envoie 5 triplets de sécurité (RAND, SRES et KC) au SGSN.
4) Le SGSN demande au mobile de s’authentifier par l’envoi du nombre aléatoire (RAND).
5) Le mobile répond par l’envoi du SRES
6) Le SGSN indique la localisation du mobile (SGSN Number, SGSN Address, IMSI)
7 ) les informations d’abonné (IMSI, GPRS Subscription data) sont envoyées au SGSN pour stockage
8) Le SGSN établit un contexte de mobilité (MM Context) et envoie un acquittement pour création de contexte OK (IMSI)
9) La mise à jour est validée par le HLR
10) Si attachement au réseau GSM, le SGSN
informe le MSC (LAI, IMSI, SGSN number,
Location Update Type). Le MSC débute alors
une procédure de Location Update avec le HLR

MM Contexte contient :
IMSI, IMEI, MSISDN, MM State (Idle, Ready,
Standby), RA, Cell Identity, VLR Num.,
Authentification triplets, SMS Parameters…

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Détachement du réseau (GPRS Detach)


Lors de la mise hors tension du mobile

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

Etats d’un mobile en GPRS


❑ Pour la gestion de l’itinérance, un mobile GPRS peut avoir trois états, appelés états GMM (GPRS Mobility
Management), correspondant à des degrés d’activité différents du mobile (connus du SGSN) :
➢ REPOS (IDLE) : le mobile est inactif, il n’est pas joignable et sa localisation est inconnue du réseau:
mobile allumé mais détaché du réseau GPRS. Le mobile effectue uniquement les mesures permettant la
sélection de cellule ou de PLMN
➢ PRÊT (READY) : le mobile émet ou reçoit des données, il est joignable et localisé par le réseau à la
précision d’une cellule d’une zone de routage.
➢ SURVEILLANCE (STANDBY) : le mobile est dans un état intermédiaire dans lequel il est prêt à émettre
ou recevoir des données. Il est joignable et localisé par le réseau à la zone de routage près (paging), ,
effectue des mises à jour de localisation lorsqu’il change de zone de routage.
❑Un mobile passe dans l’état READY :
✓ Après la procédure d’attachement au réseau GPRS Attach, effectuée lorsque le mobile veut transmettre ou
recevoir des données
✓ Lorsqu’il y a reprise de la transmission ou réception des données après une interruption de durée limitée
NB: Cet état correspond à une communication virtuelle : le réseau sait dans quelle cellule le mobile se
trouve, mais un canal radio est réservé seulement lorsqu’il y a réellement transmission ou réception de
données.
❑Un mobile passe dans l’état STANDBY :
✓ Lorsqu’il n’y a pas eu transmission ou réception de données depuis un certain temps, cela correspond au
moment où la temporisation déclenchée à la fin de la transmission ou réception de données dans l’état
READY arrive à échéance
✓ Eventuellement sur demande du réseau
NB: Dans cet état, avant d’établir à nouveau un flux de données vers le mobile, le réseau doit émettre des
messages de paging sur toutes les cellules de la zone de routage 132
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

Etats d’un mobile en GPRS


❑ Lorsque le mobile veut transmettre ou recevoir des données, il passe de l’état idle à l’état ready. Tant qu’il
reste actif, il reste dans cet état.
➢ Si le mobile est mis hors tension, il retourne à l’état idle.

❑ Si l’échange de données est interrompu, à la fin de la temporisation READY TIMER (par défaut au bout de
44 sec), le mobile passe dans l’état standby.
➢ Si la transmission ou la réception des données reprend, le mobile repasse dans l’état ready.
➢ En revanche si le mobile continue à être inactif, à la fin de la temporisation STANDBY TIMER, le mobile
repasse dans l’état idle.
Mobile non Mobile
joignable joignable
GPRS Detach ou expiration du STANDBY Timer

Expiration du READY
GPRS Attach
Timer ou forçage

IDLE READY STANDBY

GPRS Detach Transmission ou


réception de données
133
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

GPRS – Contexte PDP


Un contexte PDP contient les informations suivantes :
➢Type de réseau PDP utilisé (IP, X.25…)
➢Adresse PDP du terminal
✓ Dans un premier temps avec IPv4, cette adresse est allouée dynamiquement par le GGSN pendant
la phase d’activation du contexte PDP (via un serveur DHCP)
✓ A long terme avec IPv6, cette adresse sera fixe : l’opérateur pourra attribuer une adresse
permanente au mobile
✓ on peut aussi associer de façon permanente une ou plusieurs adresses PDP au mobile. Ces
adresses peuvent être stockées dans la carte SIM du mobile avec les autres informations relatives
à l’abonnement souscrit par l’utilisateur.
➢Adresse IP du SGSN courant où se trouve l’abonné
✓Elle permet au GGSN de router les données venant du réseau PDP externe vers le SGSN par
« tunneling »
➢Point d’accès au service réseau utilisé (NSAPI : Network Service Access Point). Le NSAPI
est un index sur 4 bits qui permet de repérer, localement pour un mobile, les différentes
sessions actives
➢Qualité de service
➢VPLMN Address Allowed : Spécifie si la MS est autorisée à utiliser ce contexte PDP
lorsqu’elle se rattache à un réseau autre que son réseau nominal.
❖Un utilisateur peut d’ailleurs avoir plusieurs contextes PDP en parallèle, s’il veut ouvrir plusieurs
sessions avec des réseaux différents ou avec des QoS différentes.
❖Le SGSN et le GGSN doivent avoir une adresse IP, de type IPv4 ou IPv6 pour les communications 134
entre GSNs
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

GPRS – Contexte PDP


Dans le cadre de l’accès à Internet, l’attribution d’une adresse IP au mobile peut se faire
directement par le fournisseur d’accès, c’est-à-dire à l’extérieur du réseau de l’opérateur mobile.
Cette dernière possibilité permet à l’opérateur d’économiser ses adresses IP, en nombre limité
dans IPv4. Dans IPv6, il est vraisemblable que chaque terminal mobile sera doté de sa propre
adresse permanente.

135
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

GPRS – Contexte PDP


❑Afin que la station mobile puisse envoyer et recevoir des données, elle doit activer un contexte
PDP qui se matérialise entre le SGSN et le GGSN par un tunnel.

➢Un identificateur de tunnel (Tunnel Identifier, TID) est utilisé par le protocole GTP (GPRS
Tunneling Protocol) entre GSNs afin d’identifier un contexte PDP.
✓Un TID consiste en l'IMSI et un NSAPI.
✓Cette combinaison de l’IMSI et du NSAPI identifie de façon unique un contexte PDP.

136
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

GPRS – Contexte PDP


❑Activation d’un contexte PDP à l’initiative du mobile

1. Le mobile informe le SGSN de sa


demande d'activation de contexte PDP.
2. Les procédures de sécurité
(authentification de l'utilisateur) peuvent
être effectuées.
3. Le SGSN transmet une demande de
création de contexte PDP au GGSN en
relayant les paramètres de QoS
demandés par l'utilisateur. Après une
phase de négociation (le GGSN peut ne
pas accepter la QoS requise), le GGSN
crée un nouveau contexte PDP, qui permet
de router les paquets du mobile entre le
SGSN et le réseau extérieur. Le GGSN
confirme au SGSN l'activation du contexte
PDP. A l’issue de l’activation de contexte PDP
4. Le SGSN met à jour sa propre table de - Le SGSN connaît le réseau PDP utilisé,
contexte PDP (avec les paramètres fournis l'adresse PDP du mobile, …
par le GGSN) et en informe le mobile - Le GGSN connaît l'adresse du SGSN où
le mobile se trouve: Les données venant
des réseaux fixes sont encapsulées par
137
le GGSN pour les envoyer vers le
SGSN.
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

GPRS – Contexte PDP


❑Activation d’un contexte PDP à l’initiative du réseau
1. Lorsque le GGSN reçoit des paquets destinés à un mobile sans contexte PDP actif, il peut initier une
activation de contexte PDP. En attendant que cette activation soit effective, le GGSN peut mémoriser les
paquets suivants destinés au même utilisateur.
2. Le GGSN interroge le HLR sur la disponibilité de l'utilisateur. En cas favorable, le HLR répond au GGSN en
indiquant le SGSN actuel où se trouve le mobile.
3. Le GGSN informe le SGSN de la présence de paquets pour l'utilisateur mobile.
4. Le SGSN demande (via du paging) au mobile d'effectuer une demande d'activation de contexte PDP.
5. La procédure d'activation est effectuée

138
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

GPRS – Contexte PDP


Le contexte PDP est stocké :
✓ au niveau du mobile
✓ au niveau du SGSN courant : le contexte PDP d’un mobile est défini sans ambiguïté par le
couple (TLLI, NSAPI) .
➢ Le SGSN établit la correspondance entre IMSI et TLLI (Temporary Link Layer Identity
permet de distinguer différents mobiles avant qu’ils soient dotés de PTMSI)
✓ au niveau du GGSN concerné : le contexte PDP d’un mobile est défini sans ambiguïté par
le couple (IMSI, NSAPI), appelé TID.
➢ Le GGSN n’a pas connaissance du TLLI qui est local au SGSN

SGSN GGSN
MS BT BS
S C
TLLI TLLI IMSI IMSI
Identification Mobile
NSAPI Identification NSAPI NSAPI
Session GPRS TID : Tunnel
Identifier
Le protocole GTP (GPRS Tunnelling Protocol) encapsule les flux utilisateur entre le GGSN et le
SGSN de manière transparente. Il utilise soit TCP, soit UDP, en fonction de la QoS définie dans
les contextes PDP 139
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

GPRS – Facturation des services


❑ Des informations de taxation sont collectées pour chaque mobile attaché au réseau par les
différents SGSN et GGSN qui le desservent.

❑ Chaque opérateur définit sa propre politique de facturation des services GPRS.


➢le traitement et l’exploitation des informations de taxation collectées par le SGSN et le GGSN
sont spécifiques à chaque opérateur.

❑Le SGSN collecte des éléments de facturation relatifs à l’utilisation des ressources radio tandis
que le GGSN rassemble les éléments concernant l’utilisation des réseaux externes de données.
✓Ces deux entités collecte également diverses informations sur l’utilisation des ressources du
réseau GPRS.
✓Ces différentes informations sont délivrées sous forme de CDR (Compte rendu d’appel) :
–M_CDR (mobilité) créé au SGSN lors d’un Attach, fermé sur Detach ou sur changement
de SGSN
–G_CDR créé au GGSN, lors d’une activation de session GPRS
–S_CDR créé au SGSN, lors d’une activation de session GPRS

140
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

GPRS – Facturation des services


❑ Des informations de taxation sont collectées pour chaque mobile attaché au réseau par les
différents SGSN et GGSN qui le desservent.

❑ Chaque opérateur définit sa propre politique de facturation des services GPRS.


➢le traitement et l’exploitation des informations de taxation collectées par le SGSN et le GGSN
sont spécifiques à chaque opérateur.

❑Le SGSN collecte des éléments de facturation relatifs à l’utilisation des ressources radio tandis
que le GGSN rassemble les éléments concernant l’utilisation des réseaux externes de données.
✓Ces deux entités collecte également diverses informations sur l’utilisation des ressources du
réseau GPRS.
✓Ces différentes informations sont délivrées sous forme de CDR (Compte rendu d’appel) :
–M_CDR (mobilité) créé au SGSN lors d’un Attach, fermé sur Detach ou sur changement
de SGSN
–G_CDR créé au GGSN, lors d’une activation de session GPRS
–S_CDR créé au SGSN, lors d’une activation de session GPRS

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.4 Gestion de l’itinérance

GPRS – Facturation des services


❑ Le SGSN doit au minimum collecter les informations suivantes:
✓ utilisation de l’interface radio: quantité de données transmises avec mention de la QoS et des
protocoles utilisateurs.
✓ Utilisation des adresses PDP: durée totale d’utilisation des adresses PDP par le mobile.
✓ Utilisation globale des ressources GPRS: description de l’utilisation des ressources GPRS suite
à l’activité du mobile (ex : Mobility Management).
✓ Localisation du mobile: HPLMN, VPLMN, etc.
❑ Le GGSN doit recueillir au moins les
informations suivantes :

✓Origine et destination des transferts:


spécification des adresses source et
destination avec une précision explicitée
par l’opérateur.
✓Utilisation des réseaux externes: volume de
données envoyées ou reçus des réseaux
externes de données.
✓Utilisation des adresses PDP: durée totale
d’utilisation des adresses PDP par le
mobile. 142
✓LocalisationPIGIER
du mobile: HPLMN, VPLMN,
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.5 Gestion de la sécurité

Identités et numéros liés à un abonné


❑ Le réseau GSM utilise 4 types d’adressage pour repérer un abonné mobile :

➢L’IMSI (International Mobile Subscriber Identity) : l’identité internationale de l’abonné, attribuée à


l’abonné via la carte SIM, unique pour tous les PLMN et connue seulement à l’intérieur du réseau GSM
(par le HLR et le VLR courant : celui qui couvre la zone dans laquelle se trouve le mobile) :

✓ MCC (Mobile Country Code): Indicatif du pays d'origine MCC MNC MSIN
✓ MNC (Mobile Network Code): identifiant de
l'opérateur du réseau
✓ MSIN (Mobile Subscriber Identification Number):
numéro de l'abonné à l'intérieur du réseau
GSM ou UMTS, attribué par l'opérateur

➢Le MSISDN (Mobile Station ISDN Number) : le numéro de téléphone de l’abonné, attribué lors de la
déclaration de l’abonné dans la base de données du réseau (abonnement) et qui est la seule identité
connue à l’extérieur du réseau :
✓ CC(Country Code): indicatif du pays d'origine
✓ NDC(National Destination Code): indicatif
déterminant principalement l'opérateur du réseau
✓ SN(Subscriber Number):numéro de l'abonné
attribué par l'opérateur du réseau GSM.
143
Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.5 Gestion de la sécurité

Identités et numéros liés à un abonné


❑ Le réseau GSM utilise 4 types d’adressage pour repérer un abonné mobile :

➢Le MSISDN (Mobile Station ISDN Number)


NB: La correspondance entre l'IMSI et le MSISDN est établie par le HLR. La séparation entre l’identité
utilisée en interne par le réseau et celle utilisée en externe permet une plus grande souplesse dans la
gestion des abonnés et notamment la conservation de son numéro de téléphone lors d’un changement
de carte SIM. D’autre part, après une ouverture commerciale de la portabilité des numéros mobiles pour
faire jouer la concurrence entre opérateurs, il est possible de conserver son numéro de téléphone lors
d’un changement d’opérateur.

➢ Le TMSI (Temporary Mobile Subscriber Identity) : une identité temporaire attribuée par le VLR
courant du mobile et utilisée pour identifier le mobile lors des échanges avec le réseau. Sa composition
est laissée libre à l’opérateur, mais sa structure est beaucoup plus courte que l’IMSI (4 octets) de façon à
réduire la taille des messages. Cette identité n'est connue que par le mobile et le VLR courant, le HLR
n’en a jamais connaissance.

➢ Le MSRN (Mobile Station Roaming Number) : un numéro, attribué temporairement par le VLR courant
lors d’un appel entrant à destination du mobile en roaming et utilisé pour le routage de l'appel, du
commutateur passerelle avec le RTCP (G-MSC) vers le commutateur courant (MSC) du mobile. Sa
composition est identique à celle du MSISDN. Le MSRN contient le numéro du MSC sous la couverture
duquel se trouve l’abonné. La correspondance entre ces numéros est faite dans les VLR et les HLR.

144
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.5 Gestion de la sécurité

Confidentialité de l’IMSI
❑ L'objectif est d'éviter la diffusion de l’IMSI sur la voie radio pour empêcher son interception.
Pour cela, le réseau utilise l’identité temporaire TMSI à la place de l’IMSI. La procédure mise en
œuvre est la suivante :
➢Lors de la mise sous tension du mobile, c’est d'abord l’IMSI qui est transmis.
➢Un TMSI est alors attribué de façon locale par le VLR courant (sous la couverture duquel le
mobile se trouve).
➢Le TMSI est envoyé sous forme chiffrée à la station mobile qui la stocke au niveau de la
carte SIM.
➢Ensuite, c’est le TMSI courant du mobile qui est transmis sur la voie radio.
➢Un nouveau TMSI est attribué à chaque changement de localisation (de VLR) du mobile et
l’ancien TMSI est effacé.
➢Le TMSI est connu seulement du VLR, pas du HLR : c’est le VLR qui établit la
correspondance entre TMSI et IMSI.

145
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.5 Gestion de la sécurité

Gestion des données de sécurité: Stockage des données de sécurité

❑Aucune donnée confidentielle (clé Ki, algorithmes A3, A5, A8) n’est transmise à travers le
réseau pour limiter les possibilités d’interception : ni sur l’interface radio, ni entre les
équipements fixes.
➢Ces données de sécurité sont stockées au sein des entités du réseau GSM qui les utilisent.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.5 Gestion de la sécurité

Authentification de chaque abonné


❑ L'objectif est d'empêcher les accès frauduleux au réseau. Pour cela, le réseau vérifie l’identité transmise par le
mobile sur la voie radio (IMSI ou TMSI). Cette vérification est exigée par le réseau lors de la mise à jour de
localisation d’un mobile et lors de l’établissement d’un appel (sortant ou entrant). L'accès au réseau est refusé en
cas d’échec d’authentification. Le principe de l'authentification est le suivant :

➢ Le réseau tire au hasard, un nombre


de 128 bits appelé RAND et le
transmet au mobile.
➢ Le réseau et le mobile font chacun de
leur côté, un calcul à partir de ce
nombre aléatoire et de :
✓ La clé d’authentification Ki propre
à l'abonné, attribuée lors de
l’abonnement avec l’IMSI via la
carte SIM
✓ L'algorithme d’authentification
A3 identique pour tous les abonnés
d’un même PLMN
➢ Le mobile transmet le nombre calculé
SRES (Signed Response ) de 32 bits
au réseau qui le compare avec celui
qu'il a lui-même calculé. 147
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.5 Gestion de la sécurité

Authentification de chaque abonné

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.5 Gestion de la sécurité

Procédure d’authentification
1. Lorsque le MSC/VLR doit authentifier un abonné et qu’il a besoin des triplets (RAND, SRES, Kc), il envoie
un message au HLR en précisant l'IMSI de l'abonné.
2. le HLR lui transmet 5 triplets à la fois pour éviter des échanges trop fréquents.
3. Le MSC/VLR envoie alors un message à la MS contenant le nombre RAND d’un des triplets.
4. En retour la MS renvoie le nombre SRES calculé par la carte SIM.
5. Le MSC/VLR compare ce nombre avec le nombre SRES du triplet :
➢Si l’authentification est réussie, la communication continue.
➢Sinon, les ressources radio et les connexions établies sont libérées.
Dans les deux cas, le MSC/VLR détruit le triplet utilisé

149
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.5 Gestion de la sécurité

Confidentialité des communications


❑ Communications chiffrées (ou cryptées) sur l’interface radio entre MS et BTS
➢L'objectif est d'empêcher l’interception et le décodage des informations telles que l’identité de l’abonné
(IMSI), le numéro d’appelé ou d’appelant, l’identité du terminal (IMEI), par des personnes ou des
processus non autorisés.

1. Avant de passer en mode chiffré, le MS et le réseau doivent d'abord calculer chacun de leur côté la clé de
chiffrement Kc de 64 bits qui leur servira à chiffrer/déchiffrer les données.
Procédure de calcul semblable à celle de l'authentification et faisant intervenir :
✓ La clé d’authentification Ki propre à l'abonné
✓ L'algorithme A8 d'établissement de la clé de
chiffrement, identique pour tous les utilisateurs
d’un même PLMN

NB: Les algorithmes A3 et A8 utilisent


les mêmes arguments d'entrée. En
pratique, ils sont regroupés en un seul
algorithme : A38 et l'établissement de la
clé Kc a lieu en même temps que l’authentification.
150
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.5 Gestion de la sécurité

Confidentialité des communications

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.5 Gestion de la sécurité

Confidentialité des communications


2. La clé Kc est ensuite utilisée pour le chiffrement / déchiffrement des trames qui est effectué par l'algorithme
de chiffrement A5, identique pour tous les utilisateurs d’un même PLMN

NB: Les différents calculs ne sont pas effectués en temps réel.


✓ Le centre d’authentification AuC prépare des triplets ( RAND, SRES=A3(Ki, RAND), Kc =A8(Ki, RAND) )
pour chaque abonné et les transmet au HLR associé qui les stocke en réserve. 152
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.5 Gestion de la sécurité

Procédure d’activation du chiffrement

1. Si l’authentification est correcte, le MSC prend la décision de passer en mode chiffré : il


transmet un message contenant la clé Kc au BSC.

2. Le BSC retransmet ce message à la BTS.

3. La BTS stocke la clé Kc, envoie un message à la MS pour lui indiquer le passage en mode
chiffré et active le déchiffrement en réception.

4. La MS, qui a déterminé la clé Kc lors de l’authentification, active les processus de


chiffrement/déchiffrement et acquitte la commande (en mode chiffré).

5. Au niveau de la BTS, le processus de chiffrement commence dès la réception correcte de la


première trame du mobile en mode chiffré et le message d’acquittement émis par le mobile
est retransmis jusqu’au MSC.
Tous les messages suivants échangés entre la MS et la BTS sont chiffrés.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.6 Concept de Réseau Intelligent et
Signalisation
Présentation
❑ Les centraux téléphoniques(fixes ou mobile) sont destinés à commuter des circuits téléphoniques. Depuis
quelques années, ils offrent d’autres services (MMS, SMS, prépayé, vote, campagne de marketing…).

❑ Le concept du réseau intelligent ou Intelligent Network(IN) consiste à séparer les deux fonctions suivantes :
➢ les fonctions propres à chaque application ou à chaque service (VMS (Voice Mail System), prépayé).
Ces fonctions spécifiques sont intégrées dans des serveurs appelés SCP (Service Control Point, Point de
Control de Service) capables d’échanger des informations de signalisation avec le SSP.

➢ les traitements communs à toutes ces applications(détection de décroché, attente de numérotation,


routage). Ces traitements sont exécutés par les commutateurs d’accès au services (SSP: Service
Switching Point).

NB: Une telle approche permet de regrouper le développement de nouveaux services sur quelques machines. Il
devient possible d’envisager l’ouverture de nouveaux services par l’introduction de quelques SCP seulement.
Les principaux avantages qui en découlent sont :
➢ Introduction souple des services,
➢ Mise à jour plus facile,
➢ Réduction des coûts de développement,
➢ L’opérateur est indépendant du fournisseur de matériel de commutation (appel à des sociétés de services
pour le développement des applications nouvelles),
➢ Ouverture rapide de nouveaux services.

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.6 Concept de Réseau Intelligent et
Signalisation
Architecture du réseau IN
Architecture du réseau IN

Lorsqu’un service est demandé, le SSP et le SCP échangent des messages de signalisation en temps réels. Les
réseau IN s’appuie donc sur le SS7 (Signaling System number 7).

Un réseau SS7 est un réseau spécialisé dans le transfert de signalisation.


✓ Son fonctionnement est basé sur la séparation entre voie de signalisation constituant le canal sémaphore, et
circuits de parole.
✓ La signalisation par canal sémaphore s’oppose à la signalisation voie par voie qui associe signalisation et
parole sur une même voie grâce à des techniques Canal semaphore
de multiplexage temporel

Circuit de parole

Un réseau IN se compose de trois éléments fondamentaux :


➢ le SSP pour la commutation de circuits (accès au service),
➢ le SCP qui s’occupe des traitements liés au services,
➢ le SMP (Service Management Point), responsable de la gestion des données de un ou plusieurs SCP.
155
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.6 Concept de Réseau Intelligent et
Signalisation
Architecture du réseau IN
Couche Protocoles
Couches
protocolaires Application
INAP CAP MAP OMAP
de SS7 Présentation (ISUP) User Parts :
Session TCAP TUP, ISUP
Transport SCCP
Réseau MTP Level 3 ou M3UA
Liaison MTP Level 2 ou M2UA

Physique MTP Level 1 ou IP

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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.6 Concept de Réseau Intelligent et
Signalisation
Gestion des SMS
❑ service de messages courts (SMS, Short Message Service) encore appelé "texto«
✓ s’appuie sur la capacité d’un terminal mobile à émettre / recevoir des messages
alphanumériques (au plus 160 caractères, codés à l'aide d'ASCII 7 bits sur 140
octets)
✓ les messages sont délivrés en quelques secondes lorsque le destinataire est
rattaché au réseau.
✓ Pour mettre en place ce service de messages courts, l'opérateur doit prévoir un
ou plusieurs serveurs dédiés et reliés au réseau : le SMSC(Short Message
Service Centre):
➢ permet de recevoir les messages envoyés afin de les redistribuer aux
destinataires lorsque ceux-ci sont connectés au réseau.
➢ Dans le cas contraire, il stocke ces messages. Lorsque le mobile du
destinataire peut être de nouveau localisé, le réseau notifie le SMSC qui est
alors en mesure de relayer le message.
✓ Le service SMS s'appuie sur le protocole MAP

NB: Pour transmettre un message à un mobile, le SMSC utilise les services du MSC
auquel est rattaché le destinataire. 157
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.6 Concept de Réseau Intelligent et
Signalisation
Gestion des SMS
Lorsque l'utilisateur mobile souhaite envoyer un message court, il doit indiquer le MSISDN du
destinataire et l’adresse du SMSC. L'adresse du SMSC est présente sur le module SIM.

1. L’émetteur remet le message court à son MSC/VLR de rattachement (Visited MSC/VLR) à


travers la demande SMS-SUBMIT.
2. Le MSC émet un message MAP-SEND-INFO-FOR-MO-SMS à son VLR pour lui demander le
numéro de téléphone (MSISDN) de l’émetteur et pour vérifier qu’aucune restriction n’est
imposée à cet émetteur, e.g., SMS-Barring. Le VLR retourne alors une réponse MAP-SEND-
INFO-FOR-SMS-ack.
3. Si la réponse est positive, le MSC émet le message MAP-MO-FORWARD-SHORTMESSAGE
au SMSC. Ce message contient l’adresse du SMSC, les numéros MSISDN de l’émetteur et du
destinataire, et le message court. Le message court est donc véhiculé dans une transaction
MAP. Le SMSC stocke le message et les adresses dans sa mémoire.
4. Le SMSC demande des informations de routage du message au HLR du destinataire du SMS
à travers la requête MAP-SEND-ROUTING-INFO-FOR-SM, informations qui lui permettent de
relayer le message au MSC approprié (MSC auquel est rattachée la station mobile
destinataire). Cette requête contient notamment le numéro MSISDN du destinataire. Le HLR
utilise ce numéro pour rechercher les informations de routage qu’il retourne au SMSC à travers
la réponse MAP-SEND-ROUTING-INFO-FOR-SM-ack. Cette réponse contient l’IMSI du
destinataire et l’adresse du MSC de rattachement.
158
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.6 Concept de Réseau Intelligent et
Signalisation
Gestion des SMS
5. Le SMSC délivre le message court au MSC à travers une requête MAP-MT-FORWARDSHORT-
MESSAGE. Le MSC émet la requête MAP-SEND-INFO-FOR-MT-SMS à son VLR en vue
d’obtenir des informations relatives au destinataire. Le paramètre passé dans cette requête est
l’IMSI du destinataire.
6. A partir de l’IMSI fourni par le MSC, le VLR identifie la zone de localisation (LA) du mobile
destinataire. Le VLR lance alors une procédure. La procédure de paging est initiée par le VLR
mais effectuée par le MSC.

7. Si la station mobile destinataire répond positivement, le VLR retourne une réponse MAP-SEND-
INFO-FOR-MT-SMS-ack au MSC.
Le MSC relaye le message court à la station mobile destinataire via le message SMSDELIVER
et reçoit un acquittement SMS-STATUS-REPORT.
.

159
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.6 Concept de Réseau Intelligent et
Signalisation
Gestion des SMS
8. Si le destinataire s'est détaché du réseau, le MSC/VLR qui le prenait en charge conserve son
profil dans son VLR et positionne l'état de l'usager associé à "detached". Le HLR n'est pas
informé de l'événement. Si la station mobile destinataire est hors tension ou n ’est pas joignable
car le mobile est dans une zone non couverte, le SMSC reçoit du MSC/VLR destinataire un
acquittement à son message MAP-FT-FORWARD-SHORT-MESSAGE indiquant la cause.
9. Le SMSC envoie alors un message MAP-REPORT-SM-DELIVERY-STATUS au HLR pour
l’informer de la situation. Le HLR introduit le numéro MSISDN du destinataire dans un fichier de
données des messages en attente (MWD File, Message Waiting Data File). MWD consiste en
une liste d’adresses de SMSC ayant des messages en attente de livraison à la station mobile
destinataire.
10. Lorsque l ’usager s ’enregistre ou redevient joignable, le MSC/VLR de rattachement de ce
destinataire envoie un message MAP-READY-FOR-SM au HLR car il avait reçu un SMS qu ’il
n’avait pas pu délivrer au mobile.
11. Le HLR notifie alors le SMSC de la présence du mobile destinataire à travers un message
MAP-ALERT-SERVICE-CENTER
12. Le SMSC demande les informations de routage du message au HLR à travers la requête
MAP-SEND-ROUTING-INFO-FOR-SM,
13. Le SMSC retransmet le message MAP-FT-FORWARD-SHORT-MESSAGE au MSC/VLR du
destinataire qui le traduit en un message SMS-DELIVER délivré au destinataire.
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.7 Architecture NGN

Principales modifications
❑ La voix n’est plus transportée en mode circuit sur des liaisons MIC (1 octet toutes les
125 ms) mais dans des paquets IP (1 paquet toutes les 20 ms)
✓Si absence de parole, absence de paquet à transporter
=> meilleure efficacité
✓Mise en place de passerelles qui transportent les paquets IP de voix : MGW( Media
Gateway)

❑ Séparation du contrôle des communications et du transport de la voix


✓ Mise en place de MSS (MSC Server (pour GSM))
✓ Conservation du protocole ISUP pour garantir la compatibilité
Commande la
passerelle (gère la
signalisation: demande
de connexion, fin de
connexion)

Remplace le commutateur:
- Stocke et retransmet les
paquets IP de voix
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Chapitre 2 : RESEAUX DE MOBILES 2G II.7 Architecture NGN

Avantage de l’architecture NGN


❑Pour une communication de 10 minutes
✓10×60×50 = 30 000 paquets de parole (hypothèse d’un paquet toutes les 20 ms)
✓ 3 messages pour établir la communication et 2 messages pour la libérer
➢ Il est donc possible de mettre beaucoup moins de serveurs que de passerelle : un
serveur peut commander plus d’une passerelle.

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Architecture NGN pour GSM et évolutions

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