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0. INTRODUCTION
Les ordinateurs sont omniprésents dans la vie quotidienne (téléphonie,
photographie, guichets automatiques, automobiles et transports, web, jeux,
etc.) et dans la vie professionnelle de l’artisan (logiciels de comptabilité, de
facturation, etc.), à l’Ingénieur (Logiciels de simulation, de conception assistée,
etc. En comprendre les fondements pour acquérir une rigueur de pensée (les
ordinateurs n’aiment pas « l’à peu près » et une compétence supplémentaire,
pour les utiliser plus efficacement, pour être capable de dialoguer avec un
Informaticien (qui ne fait pas toujours les efforts nécessaires).
• Science : Donc l’Informatique est basée sur des théories et des modèles.
• Traitement rationnel : C’est-à-dire l’utilisation de méthodes précises.
• Machine automatique : capable de mettre en œuvre les méthodes dans
le langage qui peuvent être compressives.
• Information : Texte, image, son ou vidéo.
Il existe une multitude des disciplines en Informatique qui entre autres nous
citons :
[2]
CHAPITRE 1
I. L’ORDINATEUR
I. 1. Introduction
Il est constitué de :
− L’unité centrale ;
− Des unités périphériques qui sont reliées à l’unité centrale par les
canaux ou unités d’échanges (cartes contrôleurs).
[7]
Unité de calcul ou
arithmétique et logique
I. 2.1. Le microprocesseur
L’unité centrale d’un ordinateur est constituée des circuits
électroniques de base montés sur la carte-mère (carte de fondation), dont
le plus important est le processeur ou microprocesseur (µp) qui exécute
les instructions des programmes grâce à un jeu d’instructions et effectue
des calculs et des opérations logiques nécessaires au fonctionnement de
l’ordinateur. Sans microprocesseur, il n’y a pas d’ordinateur. C’est le
cerveau de la machine.
Les deux caractéristiques importantes qui permettent de comparer
les différents types de microprocesseur sont la vitesse et la puissance.
La vitesse du microprocesseur (ou sa fréquence) désigne la cadence
à laquelle il exécute les instructions. Dans l’unité centrale de traitement de
l’ordinateur, on trouve une horloge électronique temps réel qui sert de
référence de temps pour tous les circuits de l’ordinateur. Elle sert à
conserver l’heure et la date de l’ordinateur à l’aide d’une batterie et définir
le rythme des échanges d’informations (de la mémoire centrale vers les
périphériques ou inversement) et la vitesse à laquelle travaille le
microprocesseur. Elle est mesurée en Mégahertz (Mhz) ou en Gigahertz
(Ghz).
I. 2. 2 La mémoire
I. 2. 2. 1. Généralités
D’où le document pourra être contenu dans une mémoire d’au moins 1K.
Pour les mémoires de grande taille, on utilise les multiples suivants :
De l’ordre des millions : 1Mo (Méga octets) = 1 Mb = 1048576 caractères
ou 220.
De l’ordre des milliards : 1Go (Giga octets) = 1 Gb = 1073741824 caract. ou
230.
De l’ordre des mille milliards : 1 To (Téra octets) = 1 Tb = 240.
N.B. : Les unités de stockage ne sont pas limitées et des progrès ne cessent
de se réaliser dans ce domaine.
Ils sont une gamme d’ordinateurs dont les dimensions et les poids
sont réduits. Ils ont leur autonomie du fonctionnement, car fonctionnant
sur piles ou sur batteries rechargeables. Ces ordinateurs sont monoblocs,
c'est-à-dire que le boîtier rassemble l’ensemble des éléments : unité
centrale, clavier, écran, mousepad, hauts-parleurs.
N.B. : Nous signalons le fait qu’il a existé par le passé des ordinateurs dits
transportables de dimensions très proches de celles d’un ordinateur de
bureau dont ils avaient d’ailleurs tous les éléments sous une forme
[16]
I. 2. 5. Quelques périphériques
On distingue trois types de périphériques :
1. L’imprimante
2. La souris
La souris (en anglais « mouse ») est un périphérique de pointage (en
anglais pointing device) servant à déplacer un curseur sur l'écran et
permettant de sélectionner, déplacer, manipuler des objets grâce à des
boutons. On appelle ainsi «clic» l'action consistant à appuyer (cliquer) sur
un bouton afin d'effectuer une action. Il existe plusieurs types de souris :
mécanique, optique, électromagnétique, sans fil, etc.
Les souris sans fil (en anglais cordless mouse) sont de plus en plus
populaires car elles peuvent être utilisées sans être physiquement reliées
à l'ordinateur, ce qui procure une sensation de liberté. Il existe également
[18]
3. Le scanner
N.B. : La liaison entre plusieurs ordinateurs peut aussi se faire par fibre
optique (plus rapide), satellite ou ondes hertziennes.
[19]
5. Le clavier
Il permet de communiquer avec ordinateur en tapant les
informations à transmettre. Il sert aussi à programmer l’ordinateur.
6. L’écran ou moniteur
C’est le périphérique de sortie indispensable à tout ordinateur. Il
permet de communiquer avec l’utilisateur par ce qu’il affiche.
Il existe différents types de moniteurs dont les caractéristiques
doivent être examinées avant d’acheter un ordinateur.
[20]
Il s’agit de :
− La taille en pouce, celle-ci exprime la diagonale de l’écran qui va de 12
à 21 pouces (1 pouce = 2,54 cm). Plus la taille est importante, plus l’écran
sera « confortable », mais plus son prix augmente.
− La résolution qui détermine le nombre de points (pixel – point de
couleur) affichés en largeur et hauteur, soit : 800 x 600 minimum actuel
sur les ordinateurs de bureau et portables, 1024 x 768 pour l’affichage «
standard bureautique et productivité », 1280 x 1024, 1600 x 1200 ou 1792
x 1344 pour l’affichage création.
Pour obtenir les meilleurs résultats : image lisible, stable et moins fatigante
pour la vue : plus la résolution est élevée, plus l’écran doit être de grande
taille. Cette résolution est directement dépendante de la carte/interface
graphique.
Il existe deux grandes catégories d’écrans, les écrans traditionnels, dits
écrans cathodiques et les écrans plats utilisés depuis longtemps sur les
portables mais qui sont désormais disponibles sur les ordinateurs de
bureau.
L’écran cathodique Il s’agit d’un écran traditionnel, très lumineux, avec
une excellente qualité des couleurs, plus volumineux et plus lourd que les
écrans plats, mais extrêmement robuste et d’un bon rapport qualité/prix.
Les écrans plats sont désormais disponibles pour les ordinateurs de
bureau. Ils utilisent majoritairement la technologie TFT (Thin-Film
Transistor) que l’on appelait aussi écran à matrice active en référence aux
écrans LCD (Liquid Cristal Display) réservés désormais à des ordinateurs
de poche. Les écrans TFT offrent une excellente qualité d’image et une
stabilité remarquable. La fatigue visuelle est très faible, puisqu’il n’y a pas
de balayage comme sur un écran cathodique.
De plus les écrans plats sont moins encombrants, moins lourds et pour
une même taille, par exemple 15’’, sont aussi confortables qu’un 17’’ en
écran cathodique.
Remarque : La télévision était jadis utilisée comme écran. Pour cela, elle
était équipée d’une prise de péritélévision compatible avec la prise « sortie
télévision » de l’ordinateur.
[21]
I. 3. 1. Généralités
Un système d’exploitation d’un ordinateur est un ensemble de
programmes ayant pour objet de mécaniser la plus grande partie de
diverses phases de préparation et d’exécution des programmes.
Sa fonction essentielle est de permettre à l’utilisateur de recourir
commodément aux ressources (périphériques et programmes) d’un
système informatique.
I. 3. 3. 1. Particularités de Windows
I. 3. 3. 2. Le Bureau de Windows 7
L’icône Corbeille
- D'autres icônes
LA BARRE DE TACHE
Le bouton Démarrer
La zone de notification
Menu Démarrer
Il a trois parties :
• Partie inférieure
La partie inférieure contient les tâches ou commandes
d’exploitation de base comme Arrêter, …, Déconnexion ;
• Partie moyenne
Elle propose une façon d’ouvrir des applications et personnaliser
des options ;
• Partie supérieure
Elle est personnalisée à l’aide de fonctions que vous pouvez ajouter
au menu démarrer.
Vous pouvez parcourir tous les rubriques d’aide par sujet. Cliquez sur le
bouton Accéder à l’aide , puis cliquez sur un élément dans la liste des en-
têtes de sujets qui s’affiche. Les en-têtes de sujets peuvent contenir des
rubriques d’aide ou d’autres en-têtes de sujets. Cliquez sur une rubrique
d’aide pour l’ouvrir ou cliquez sur un autre en-tête pour continuer à
rechercher dans la liste des sujets.
[30]
I. 3. 3. 8. Utilisation de la souris
Cette description suppose que vous êtes droitier. Pour un gaucher, il faut
inverser les fonctions des boutons gauche et droit de la souris.
Les fichiers supprimés sont placés dans la corbeille. Ils seront réellement
effacés de votre disque dur que lorsque vous viderez la corbeille. Vous
pouvez récupérer les fichiers supprimés par inadvertance s’ils se trouvent
encore dans la corbeille (Exécutez la commande Restaurer du menu
Fichier). Les fichiers supprimés à l’invite du système ou sur une disquette
ne sont pas placés dans la corbeille.
N.B : Dans le cas où vous n’avez pas de raccourci sur le bureau et dans le
menu Programmes, vous pouvez ouvrir un programme présent dans la
machine en utilisant la procédure suivante :
− Cliquer sur le bouton Démarrer, puis sur Rechercher.
− Cliquer sur Tous les fichiers et tous les dossiers.
− Taper le nom du programme dans la zone une partie ou l’ensemble
du nom de fichier, et préciser si possible son emplacement, et cliquer
sur Rechercher.
− Double-cliquer sur le nom du programme (type application) dans la
liste qui s’affiche.
Saisir un texte
Le programme Microsoft Word permet le traitement de texte : saisie,
correction, mise en forme, insertion d’image et de tableau, visualisation et
impression.
Enregistrer un document
Quitter un programme
Lorsque vous avez fini d’écrire votre texte et que celui-ci est
enregistré, vous pouvez quitter le programme Microsoft Word. Pour cela :
− Cliquer sur le menu Fichier ensuite sur la commande Quitter ou ;
− Faire Alt + F4 ou encore cliquer sur la case Fermeture de la barre de
titre.
Ouvrir un document
Imprimer un document
L'installation est un procédé qui vise à faire que le logiciel se trouvant sur
un CD-ROM, clé USB, etc., puisse être utilisé sous Windows en l'intégrant,
[37]
Procédure d’Installation
I. 3. 3. 2. Particularités de Linux
Menu Application
Menu Raccourci
Arborescence du système
Menu Système
Bureaux virtuels
N.B : peu importe le support utilisé pour rassembler et stocker les données
(papier, fichier, etc.) dès lors que les données sont rassemblées et stockées
d’une manière organisée dans un but spécifique, on parle d’une base de
données.
Les données doivent être protégées des accès non autorités ou mal
intentionnés. Il doit exister des mécanismes permettant d’autoriser,
contrôler et enlever des droits d’accès à certaines informations pour
n’importe quel usager. Par exemple un Chef de service pourra connaitre
les salaires des agents qu’il dirige mais pas de toute l’entreprise.
Le système doit aussi être tolérant aux pannes lors de rupture de courant
pendant l’exécution d’une opération sur la base de données.
➢ Indépendance logique
Merise propose une démarche, dite par niveaux, dans laquelle il s’agit de
hiérarchiser les préoccupations de modélisation qui sont de trois ordres :
la conception, l’organisation et la technique ce qui revient de dire en
d’autres mots que MERISE définit trois niveaux de description du système
d’information :
• le niveau conceptuel,
• le niveau organisationnel,
• le niveau physique.
➢ Objet ou Entité,
➢ Association,
➢ Attribut,
➢ Identifiant,
➢ Occurrence,
➢ Cardinalité,
➢ Dimension d’une association.
2.4.1. Entité
ENTITE
Attribut clé
Attribut 1
Attribut N
Une propriété ne doit être présente que sur un seul objet ou une seule
association. Les ambiguïtés liées à la polysémie (un même nom de
propriété désignant deux notions différentes) doivent être levées en
nommant de façon précise les propriétés. Les ambigüités liées à la
synonymie (des noms différents de propriétés désignant une même
notion) doivent être éliminées. Un objet possède au moins une propriété.
2.4.2. Association
Syntaxe :
Nom de l’association
Propriétés
2.4.3. Attribut
2.4.4. Identifiant
La clé primaire d'une table est choisie parmi les clés candidates. On la
désigne souvent par le terme de "clé".
Dans une relation exprimée en intention, les attributs constituant la clé
sont, par convention, soulignés.
Une clé étrangère, dans une relation, est constituée par un attribut ou un
ensemble d'attributs qui joue le rôle de clé primaire dans une autre
relation.
[49]
2.4.5. Occurrence
✓ Soit créer autant de propriétés sur cet objet qu'il y a de possibilités de valeurs
pour cette propriété,
✓ Soit créer un autre objet portant cette propriété et lier ce nouvel objet par une
association avec l'objet initial.
✓ Soit créer un autre objet portant cette propriété et mettre ce nouvel objet en
liaison avec cette association.
Syntaxe :
Entité
Card.
Attribut CLE Relation
Attribut 1
Attribut N
Une valeur minimum à 1 signifie que toutes les occurrences de l'objet sont
liées à l'association. Une valeur maximum à 1 signifie qu'aucune
occurrence de l'objet n'est liée plus d'une fois à l'association.
Une valeur maximum à n signifie qu'au moins une occurrence de l'objet
est liée plusieurs fois à l'association.
• (0,1) : une occurrence de l'objet n'est jamais liée plus d'une fois à l'association.
• (1,1) : une occurrence de l'objet est toujours liée une et une seule fois à
l'association.
• (1, n) : une occurrence de l'objet est toujours liée au moins une fois à
l'association.
• (0, n) : une occurrence de l'objet n’est pas liée ou elle est liée plusieurs fois.
Si un attribut prend plusieurs valeurs, alors ces valeurs doivent faire l’objet
d’une entité supplémentaire, en association avec la première confère la
figure suivante :
Figure II-5. Application de la 1ère forme normale : il peut y avoir plusieurs auteurs
pour un livre donné.
Si ce n’est pas le cas, il faut placer l’attribut pathologique dans une entité
séparée, mais en association avec la première.
[53]
Transitivité : si X Y et Y Z alors X Z.
Lorsque des données ont la même structure (comme par exemple, les
renseignements relatifs aux clients), on peut les organiser en table dans
[54]
L’absence de valeur dans une clé primaire ne doit pas être autorisée.
Autrement dit, la valeur vide (NULL) est interdite dans une colonne qui
sert de clé primaire, ce qui n’est pas forcément le cas des autres colonnes,
dont certaines peuvent ne pas être renseignées à toutes les lignes.
Remarque :
- Une même table peut avoir plusieurs clés étrangères mais une seule clé
primaire (éventuellement composées de plusieurs colonnes) ;
- Une colonne clé étrangère peut aussi être primaire ;
- Une clé étrangère peut être composée (c’est le cas si la clé primaire référence
est composée) ;
- Implicitement, chaque colonne qui compose une clé primaire ne peut pas
recevoir la valeur vide (NULL interdit) ;
[55]
- Par contre, si une colonne clé étrangère ne doit pas recevoir la valeur vide,
alors il faut le préciser dans la description des colonnes.
Nous signalons que les SGDBR vérifient au coup par coup que chaque clé
étrangère ne prend pas de valeurs en dehors de celles déjà prises par la ou
les colonne(s) qu’elle référence. Ce mécanisme qui agit lors de l’insertion,
de la suppression ou de la mise à jour de lignes dans les tables garantit ce
que l’on appelle l’intégrité référentielle des données.
On peut représenter les tables d’une base de données
relationnelle par un schéma relationnel dans lequel les tables sont
appelées relations et les liens entre les clés étrangères et leur clé primaire
est symbolisé par un connecteur.
Dans le cadre de ce cours, nous allons exploiter le SGDB Access dans les
lignes qui suivent.
[57]
CHAPITRE 3
Les solutions envisagées pour résoudre cette difficulté ont évolué au cours
du temps, suivant en cela les générations successives des modèles
logiques des bases de données et les capacités croissantes des ressources
informatiques. Les changements les plus importants étant apparus durant
la dernière décennie, des solutions relevant de générations distinctes
continuent à coexister aujourd’hui. Les logiciels informatisant ces
solutions sont intitulés, un peu abusivement.
Les attributs sont donc stockés dans des tables selon un schéma relationnel
classique, et sont susceptibles d’être traités (mises à jour, requêtes) par le
langage de transaction normalisé SQL (Structured Query Language),
pourvu que ces transactions ne portent que sur la thématique. Les
coordonnées des points fixant les géométries des entités géographiques
sont enregistrées dans des fichiers de formats distincts selon les
géométries, de manière à faciliter leur accès et leur gestion.
[63]
D’autre part, le SGBD associé au SGF et qui est en charge de la gestion des
attributs thématiques des entités spatiales, n’est pas nécessairement
compatible (modèle, version, etc.) avec le ou les autres systèmes gérant les
autres bases de données de l’organisation.
Ces raisons expliquent pourquoi les architectures les plus récentes se sont
efforcées de gérer la totalité de l’information géographique, géométrie
comprise, au sein d’un seul SGBD. On parle alors de solution ou
d’architecture intégrée. L’intention, et même les solutions théoriques,
existent depuis longtemps, mais l’implémentation était freinée par des
limites du modèle relationnel de gestion de base de données. Le modèle
"relationnel étendu", s’inspirant de l’approche orientée-objet, a permis de
lever la plupart de ces obstacles, tandis que l’apparition de standards et
de normes a largement contribué à la diffusion de ce nouveau modèle
d’architecture.
Sans rentrer dans les détails, ni s’attarder sur l’historique, on retiendra que
la principale avancée du modèle intégré consiste à utiliser, dans le schéma
de la table des entités spatiales, un champ BLOB (Binary Long Object)
pour y stocker les géométries.
Le but d’un SIG est de fournir une aide à la décision dans des domaines
divers. Il peut aussi servir à produire des cartes répondant à un besoin
spécifique.
Les domaines d'application des SIG sont aussi nombreux que variés :
Figure III-6 : L’interface des services Web, entre producteurs et clients, dans
une infrastructure de données spatiales.
Un des avantages des SIG est que les relations entre les objets peuvent être
calculées et donner naissance à des points d'intersection. C'est la
topologie. Ceci permet d'éviter la répétition d'objets superposés. Une
parcelle bordant une route aura les mêmes sommets que ceux définis pour
la route.
La Terre est un géoïde (en prenant le niveau moyen des mers), c'est à dire
une sphère irrégulière, pour la représenter, il faut donc trouver un modèle
mathématique qui corresponde le mieux à la surface topographique de la
Terre. La surface utilisée est donc un ellipsoïde (dit de révolution), un
volume géométrique régulier proche du géoïde. Les Ellipsoïdes de
référence sont celui de Newton au 17e, puis de Clarke dès 1880 et de
Hayford depuis 1924.
[73]
Les trois types de jeux de données les plus communs dans une géo-data
base sont les classes d’entités, les jeux de données raster et les tables
attributaires. La création d’un ensemble de ces types de données constitue
la première étape de la conception et de la création d’une géo-data base.
Les utilisateurs commencent généralement par créer plusieurs de ces
types de jeux de données fondamentaux.
[77]
Ensuite, ils effectuent des ajouts ou étendent leur géo-data base à l’aide de
fonctionnalités plus avancées (ajout de topologies, de réseaux, de relief, de
relations et de sous types, par exemple).
données est stocké sous forme d’un fichier dont la taille peut atteindre 1
To. Cette limite peut être étendue à 256 To (pour les jeux de données raster
très volumineux, par exemple). La géo-data base fichier prend en charge
un éditeur et de nombreux lecteurs (autant d’utilisateurs que les systèmes
de fichiers sont capables de gérer sans affecter les performances).
Elles sont stockées dans une base de données relationnelle, telle qu’Oracle,
Microsoft SQL Server, IBM DB2, PostgreSQL ou IBM Informix. Les géo-
data bases Arc SDE prennent en charge de nombreux utilisateurs et
éditeurs ainsi que les transactions longues dans le cadre du versionnement
effectué à l’aide du SIG.
Ces géo-data bases multiutilisateurs nécessitent la technologie ArcSDE
incluse dans ArcGIS Desktop, ArcGIS Server et ArcGISEngine. Dans les
géo-data bases ArcSDE, aucune limite ne s’applique à la taille ou au
nombre d’utilisateurs.
Figure 3-13 : Les entités ponctuelles, linéaires et surfaciques sont stockées dans
la géo-data base sous forme d’une série de sommets dont les positions sont
enregistrées à l’aide de coordonnées xy. Les sommets peuvent également
afficher des valeurs z représentant l’altitude, et des valeurs m représentant les
mesures le long des lignes (par exemple, en distance ou unités de temps). La
forme d’une entité entre deux sommets est définie par un segment.
Généralement, il s’agit de simples segments linéaires droits.
Outre les entités vectorielles et les jeux de données raster, les autres types
de données spatiales peuvent être gérés et stockés dans la géo-data base,
ce qui donne aux utilisateurs la possibilité de gérer tous les types de
données géographiques à l’aide de cette dernière.
Figure III-15 : Des géo-data bases sont utilisées pour gérer et stocker divers
ensembles de types d’information géographique.
[82]
Pour les géo-data bases Arc SDE stockées dans des bases de données
relationnelles, plusieurs fonctions SGBD supplémentaires s’appliquent
également :
✓ Le langage SQL est composé d’une série de fonctions relationnelles
et d’opérateurs permettant d’effectuer des opérations sur les tables
et leurs données.
✓ Les opérateurs SQL sont conçus pour fonctionner avec des types de
données relationnelles génériques (entiers, nombres décimaux,
dates et caractères).
[84]
Figure III-16 : Exemple d’une classe d’entités est stocké dans une table SGBD.
Une organisation peut, par exemple, mettre en œuvre une table nommée
EMPLOYES de la manière suivante :
Figure III-17 : Table relationnelle simple contenant des lignes et des colonnes.
Les représentations spatiales sont le plus souvent stockées, soit sous forme
d’entités vectorielles, soit en tant que jeux de données raster, avec des
attributs de table classiques. Par exemple, une table SGBD peut servir à
stocker une classe d’entités dans laquelle chaque ligne de la table
représente une entité.
Dans bien des cas, les SGBD sont différents (reproduction de jeux de
données entre SQL Server, Oracle et IBM DB2, par exemple).
Bibliographie