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2018

MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION ET DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE


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INSTITUT NATIONAL DE LA POSTE, DES TECHNOLOGIES
DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

Département
Métiers du Multimédia et Internet

« La Production Audiovisuelle»
Libreville, Gabon

Marvel NZENGUET DOUCKAGA


Monteur Cinéma-TV
Infographe
Technicien en ingénierie de production de cours en
ligne (UNESCO)
E-mail: marvelrenald@gmail.com
Tél: +241 04 46 77 05 / 02 82 28 72
Lien :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Production_audiovisuelle

Il s’agit ici d’une synthèse de cours qu’il faut enrichir par des recherches
personnelles et les échanges interactives durant le cours obligatoire en classe.

La production audiovisuelle est l'industrie de la conception et de la réalisation des


œuvres audiovisuelles telles que les films, les vidéos et les émissions de télévision. Elle est
assurée par les sociétés de production, dites aussi « maisons de production ».

La production (nom donné habituellement à la production de film) est le processus de


fabrication d'un film. Les différentes étapes.

La production d'un film nécessite deux étapes préalables puis trois étapes principales:
 L'écriture : il s'agit de l'écriture du scénario parfois sur la base d'une œuvre existante
(roman, nouvelle, jeu vidéo, bande dessinée, ...) ;
 Le développement : c'est la conception du film qui comporte les différentes études
préalables à la décision de lancer la production elle-même ; grandes lignes du sujet,
droit d'auteur, faisabilité technique, etc. ;
 La pré-production : c'est la préparation qui est réalisée avant le tournage, période
pendant laquelle la distribution et l'équipe du film est rassemblée, les sites sont
sélectionnés et les décors sont construits, etc. ;
 La production : période pendant laquelle les éléments visuels et sonores (bruits) du film
sont enregistrés ou fabriqués (pour les films d'animation ou en images de synthèse) ;
 La post-production : le film est mis en forme, la bande sonore (dialogue) est réalisée en
parallèle, la musique et les effets sonores sont composés et enregistrés, divers effets
graphiques sont rajoutés ; le tout est mixé et associé avec les images pour que le film
soit complet (fixé).

Écriture
L'écriture peut être à l'initiative d'un auteur ou une collaboration avec un producteur.
Le point de départ du film peut être une œuvre existante (livre, film, histoire vraie, ...) et
l'adaptation peut être plus ou moins fidèle.
Tout d'abord, un synopsis comporte les grandes lignes de l'intrigue. Puis un script décrit
l'histoire, son atmosphère et ses caractéristiques, en 25 à 30 pages. Celui-ci ne contient encore

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que peu de dialogues et d'éléments de direction d'acteurs, mais présente souvent des croquis
qui aident à visualiser les points principaux.
Un scénariste écrit ensuite un scénario, lequel peut parfois être ré-écrit plusieurs fois
pour améliorer le caractère dramatique, la structure, les dialogues, et l'ensemble du style.

Développement
Le développement est l'étude de faisabilité du film : moyens techniques, acteurs,
techniciens clés, coûts mais aussi stratégie marketing et audience visée. À cette étape
le producteur du film choisit un scénario et le complète. Il propose le projet de scénario auprès
d'investisseurs, de studios et d'autres parties pour évaluation. Un distributeur peut être
contacté dès ce stade afin de garantir l'accès au marché et un succès financier potentiel pour
le projet. Les parties considèrent des facteurs tels que le genre du film, l'historique du succès
de films analogues, les acteurs et le réalisateur pressentis ; ces facteurs permettent de projeter
une estimation de l'audience.
Le producteur décidera de réaliser le film s'il estime pouvoir rentrer dans ses frais, voire faire
un bénéfice. Les recettes attendues proviennent de sources diverses :
 Les aides publiques : subventions directes (notamment du CNC en France), incitations
fiscales, sociétés d'investissement (type SOFICA), ... ;
 Le placement de produit et autres formes de sponsoring (villes, régions, etc.) ;
 Les droits de diffusion : vente à des distributeurs (vente de billets dans des réseaux de
salles), pré-vente à des chaînes de télévision, distributeurs de vidéo à la demande(VOD),
... ;
 La diffusion sur des supports physiques comme le DVD ou Blu-ray.

Pour atteindre cet objectif, il est fréquent que plusieurs producteurs de pays différents
s'associent. Chaque producteur va démarcher des clients (notamment des chaînes de
télévision) de son pays et investir dans le film en proportion des recettes espérées. On parle
alors de « co-production » : le producteur délégué est celui qui prend la responsabilité
financière de la réalisation du film devant les autres producteurs, qui ont le titre de producteurs
associés. Le producteur délégué peut embaucher un (ou plusieurs) producteur exécutif dont la
mission consiste à concrétiser le projet dans le respect du budget et du délai.

Pré-production
Pendant la pré-production, chaque étape est réellement établie pour concevoir
précisément le film et le planifier. La société de production est créée et un office de production
est mis en place. La production séquencée dans le storyboard est visualisée avec l'aide des
illustrateurs et des concepteurs. Un budget de production est établi pour planifier les dépenses

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du film. Pour les productions importantes, des assurances sont souscrites pour garantir une
protection contre les accidents éventuels.
Le producteur embauche une équipe. La nature du film et son budget déterminent la
taille de l'équipe utilisée durant la réalisation du tournage. De nombreux films à grand spectacle
hollywoodiens emploient des centaines de comédiens et de personnels, alors que des films à
petit budget pour des producteurs indépendants peuvent fonctionner avec une petite équipe
de moins de dix personnes. Les fonctions typiques de l'équipe sont :
 Le réalisateur est principalement responsable de l'histoire, des décisions artistiques et
de la réalisation du film.
 Le directeur de production gère le budget de la production et la planification de la
production. Il rend aussi compte, au nom de la société de production aux financeurs du
film.
 L'assistant-réalisateur (directeur assistant) met en œuvre le programme des prises de
vues et assure, parmi de nombreuses tâches, la logistique de la production. Parfois, il y
a plusieurs assistants de direction, avec des responsabilités différentes.
 Le directeur de la distribution trouve les acteurs qui remplissent les différentes parties
du script. Il les auditionne.
 Le chef de studio trouve et organise les locaux du tournage. La plupart des images sont
acquises dans l'environnement contrôlé d'un studio, mais occasionnellement des
séquences en extérieur nécessitent des repérages des lieux de tournage.
 Le directeur de la photographie (DOP) est le cameraman qui filme l'ensemble de
l'œuvre.
 L'ingénieur du son (DoA) est le responsable qui supervise la bande son de l'ensemble
du film. Pour les productions du monde occidental, le rôle d'éditeur de la bande sonore
est important.
 Le mixer du son est à la tête du département du son durant toutes les étapes de la
production du film. Il enregistre et mixe les effets sonores, les dialogues et les
ambiances sonores en mono et en stéréo. Il travaille étroitement avec le perchiste, le
réalisateur, l'assistant-réalisateur, le directeur de la photographie et l'ingénieur du son.
 Le bruiteur conçoit les effets sonores du film, en collaboration avec le monteur son.
Dans certaines productions, le bruiteur joue le rôle d'ingénieur du son.
 Le compositeur crée les musiques du film, mais souvent pas avant la phase de post-
production.
 L'ingénieur de production crée les effets spéciaux du film, en travaillant avec le
directeur artistique.
 Le directeur artistique dirige le département artistique qui réalise les réglages
artistiques de la production.

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 Le concepteur des costumes crée les vêtements pour donner le caractère du film en
travaillant étroitement avec les acteurs, aussi bien qu'avec les autres départements.
 Les maquilleurs et les coiffeurs travaillent aussi étroitement avec le concepteur des
costumes pour donner au film son caractère propre.
 Le concepteur du storyboard crée des images qui aident le réalisateur et le directeur de
production pour communiquer leurs idées à l'équipe de production.
 Le chorégraphe crée et coordonne les mouvements et la danse en fonction du caractère
de la musique. Certains films nécessitent aussi un maître d'armes pour les combats.

Production
En production, le film est créé et enregistré. La plupart des membres de l'équipe sont
présents à cette période et en particulier le propriétaire, le script, les assistants de direction,
bien sûr le photographe, l'éditeur de la photo et l'ingénieur du son. Ceux-ci tiennent les rôles
les plus constants lors de la réalisation d'un film ; la maison de production est libre de créer un
mélange unique des rôles pour assurer les différentes responsabilités nécessaires à la
réalisation du film.
Une journée habituelle commence avec l'arrivée des équipes sur le lieu du tournage.
Les acteurs ont leurs propres horaires distincts. Dès que le décor est construit, les éclairagistes
peuvent être à l’œuvre pendant plusieurs heures. L'équipe d'électriciens et d'ingénieurs de
production sont en poste avec les cameramen et le département de prise de son. Pendant que
l'équipe de tournage prépare son équipement, les acteurs revêtent leurs costumes et se
soumettent aux coiffeurs et maquilleurs. Les acteurs répètent leur texte et leurs mouvements
avec le réalisateur et l'équipe de prise de vue et de son et décident des ajustements.
Finalement, la prise de vue est réalisée, elle sera répétée et rectifiée aussi souvent que
nécessaire.
La plupart des productions américaines suivent une procédure spécifique:
L'assistant de direction (AD) dit : « Image prête » pour informer tout le monde que la
prise de vue est sur le point d'être enregistrée, puis : « Du calme, tout le monde ». Dès que
chacun est prêt pour l'enregistrement, l'assistant réalisateur dit : « Le son » (si la séquence
implique une prise de son), et l'ingénieur du son fait démarrer son équipement
d'enregistrement, pour obtenir une bande des dialogues de la scène, et annonce : « Son en
cours » quand il est prêt. L'assistant réalisateur suit avec : « Faites tourner les caméras », avec
la réponse « rapide » par le chef caméraman une fois que la caméra commence à enregistrer.
Le clapman, qui est devant la caméra avec le clap, dit « marche » et donne un coup pour
le fermer. Si la prise nécessite d'autres actions ou des actions d'arrière-plan, l'assistant
réalisateur donne le signal (« action background ! »), et finalement c'est le réalisateur qui dit
aux acteurs « action ! ».

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La prise est terminée quand le réalisateur dit « coupez » et la caméra et le magnéto
cessent d'enregistrer. Le superviseur du script note tous les problèmes et l'équipe son et image
prend des notes techniques pour faire ses propres rapports. Si le réalisateur décide qu'une prise
supplémentaire est nécessaire, tout le processus est répété. Une fois qu'il est satisfait,
l'ensemble de l'équipe se déplace vers un autre angle de prise de vue ou de fonctionnement,
jusqu'à ce que la scène soit entièrement « couverte ». Quand les prises de vues sont terminées
pour cette scène, l'assistant réalisateur déclare « emballez » et « on avance » et l'équipe
s'arrête ou démonte le décor de cette scène.
À la fin de la journée, le réalisateur approuve le programme des prises de vue du
lendemain et le rapport de progression journalier qu'il envoie à la maison de production. Celui-
ci comprend les feuilles de rapport de la continuité, de l'équipe son et caméras. La feuille
d'appel quotidienne est distribuée aux acteurs et à l'équipe pour leur indiquer quand et où ils
devront tourner le jour suivant. Plus tard, le réalisateur, le producteur, et d'autres dirigeants
des départements concernés (et parfois les acteurs) peuvent re-visionner les prises du jour ou
de la veille pour reconsidérer leur travail.
Quand le film est entièrement « dans la boîte », en fin de phase de production, il est
habituel que la société de production organise une fête de clôture réunissant les acteurs et les
équipes de tournage.

Post-production
La post-production est l'étape finale avant que le film ne soit présenté. Elle comprend
plusieurs étapes qui vont conduire à l'achèvement de l'œuvre filmique. Cette étape comprend
notamment le montage du film et le travail sur le son (mixage).
Au cours du montage, les plans (rushes) tournés et choisis au cours du tournage (les « bons à
tirer », les « bonnes prises ») sont assemblés par un ou plusieurs monteurs images. L'utilisation
du numérique lors du processus de la réalisation d'un film a profondément modifié la phase de
montage qui se fait dorénavant sur ordinateur et débute souvent avant la fin même
du tournage.
En parallèle de ce montage image se fait le travail sur le son (« montage son », mixage). C'est
ici que sont assemblées toutes les sources sonores, que sont ajoutés les bruitages, les pistes de
postsynchronisations (« post-synchro »), etc.
Le film est ensuite exporté et dupliqué pour sa distribution en salles.

Diffusion
Un dossier de presse, des affiches et d'autres matériels publicitaires sont produits pour
la promotion du film. Le distributeur expose le film avec des événements de lancement :
des avant-premières, une diffusion à la presse, des interviews, un site internet. Le film est
projeté dans des cinémas sélectionnés et des DVD sont diffusés quelques mois après (quatre

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mois en France). Les droits de distribution pour un film et les DVD sont habituellement vendus
dans le monde entier.

1 LE DISPOSITIF FILMIQUE

Le dispositif de fabrication audiovisuel est constitué d’une équipe technique, des outils de
fabrication et des techniques employées pour leurs utilisations.

1.1 L’équipe
1.1.1 L’auteur - scénariste
C'est celui qui est à l'origine de l'idée et de la conception du film, il écrit le scénario du film.

1.1.2 Le réalisateur
C'est celui qui écrit le découpage technique, c'est aussi souvent le metteur en scène du
film. Il dirige les membres de l'équipe technique (tournage et montage).

Il est secondé par le 1er assistant de réalisation qui est chargé de coordonner le
tournage et d'assurer son suivi (plan de travail, feuille de service, préparation de la mise en
scène, dépouillement...).
Il est supervisé par le producteur qui s'assure d'un suivi rigoureux du plan de tournage
prévu à partir du découpage technique.

1.1.3 Le directeur de la photographie


Il a la responsabilité de la qualité technique et artistique de la photographie du film, en
suivant les directives du réalisateur conformément au découpage technique. Il règle l'éclairage
en fonction de l'ambiance que souhaite créer le réalisateur.

1.1.4 Opérateur image


Il travaille avec le directeur de la photo, il a la responsabilité du cadrage de l'image, il
doit donc choisir l'objectif (ou la focale) en fonction du plan. Il doit s'occuper de la composition
des images, il assure les mouvements d'appareils et il est le responsable de la netteté de
l’image.

Il est soutenu par l'assistant opérateur pour la mise en place du dispositif et des réglages
(installer le pied, charger et changer la batterie, faire les rattrapages de diaphragme ou de mise
au point …). Il donne les indications d'erreurs techniques à la script.

1.1.5 Opérateur son


L’ingénieur du son est responsable, en collaboration avec le réalisateur, de la
conception sonore du film. Il exerce sa fonction technique et artistique sur les films. Il est le
responsable des enregistrements sonores. Il est donc chargé d'enregistrer le son (il contrôle le
rendu du son et les niveaux d'enregistrement) et de placer les micros, de choisir leur directivité

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en fonction de la source sonore et de l'effet cherché par le réalisateur. L’assistant son assure le
placement des micros et la tenue de la perche.
1.1.6 Scripte
L’auxiliaire principal du réalisateur, il veille à la continuité du film et établit un rapport
plan par plan afin de vérifier les éléments de raccord de chaque séquence. Il note les bonnes
prises et les erreurs …

1.1.7 Monteur
Il assure l'assemblage des images et des sons en étroite collaboration avec le
réalisateur. Il opère suivant 4 étapes principales: le dérushage, l'ours, le pré montage et le
montage. Les opérations annexes (copies des rushes, synchronisations audio-vidéo,
numérisation) sont réalisées par l'assistant monteur.

1.1.8 Mixeur
Il assure la qualité et la cohérence du rendu sonore, il ajuste les niveaux sonores. Il est
le responsable du mélange des enregistrements effectués par l'ingénieur du son.

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PREALABLES AU MONTAGE

I. NOTIONS :

LES ÉLÉMENTS DE L’EXPRESSION AUDIOVISUELLE

Le « vocabulaire (cinématographique/télévisuel).»

L’audiovisuel est un véritable mode d’expression que l’on pourrait comparer au langage.

Un film se construit donc à l’aide d’une sorte de « vocabulaire » particulier. Avec des lettres, on
construit des mots, puis des phrases, avec lesquelles on construit une histoire.

Avec des images, on construit des plans, puis des séquences, avec lesquelles on construit un
film.

Plan :

Il est l’élément le plus simple : il présente une image continue, fixe ou en mouvement.

Le « Plan de tournage » commence quand vous appuyez sur le bouton rouge « REC » et
s’arrête quand vous interrompez le tournage en appuyant une seconde fois sur le bouton
rouge. Ainsi, à chaque fois que vous lancez l’enregistrement d’images avec votre caméscope,
puis que vous l’arrêtez, vous enregistrez un nouveau plan sur la bande.

Le « Plan de montage » commence par un « point d’entrée » et finit par un « point de


sortie » (voir plus loin). Un film est le résultat du montage d’une suite de plans différents qui se
succèdent dans un certain ordre, décidé par le monteur et le réalisateur au cours du montage.

Chaque plan est constitué d’une succession continue d’images fixes. Il faut 25 images pour
enregistrer une seconde de film. Avec la vitesse de défilement de ces images fixes, nous avons
l’impression du mouvement. Chaque image à son numéro propre, le « time code ».

Séquence :

On considère généralement qu’une séquence est constituée d’une succession de plans


dont l’action se déroule dans un même temps et un même lieu. On parle également de
continuité spatiale et temporelle.

Pour tout projet de film, il faut déterminer :

• Ce que l’on va filmer : le choix du sujet (la préparation)

• Ce que l’on montre à l’image : la valeur du cadrage, la composition du cadre, et l’axe de prise
de vue.

• Comment on va filmer : le choix des mouvements de caméra.

En cinéma ou en télévision, le plan représente une prise de vue fixe ou en mouvement qui est
délimitée par le cadre d’une caméra. Afin de donner des indications visuelles aux spectateurs,

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qu’elles soient sur le lieu de la scène, les objets ou les personnages, les réalisateurs utilisent et
diversifient ce que l’on appelle l’échelle ou la valeur de plan.

Pour se lancer dans la production télévisuelle et cinématographique et faire carrière dans


l’industrie audiovisuelle, voici un survol des différents plans que nous apprendrons à utiliser, et
ce que nous devons savoir sur les effets qu’ils produisent.

A. Les familles de plans

L’échelle de plan représente la proportion des personnages filmés dans un décor. Lorsque la
caméra est placée loin de ces derniers, on utilise des plans larges. À l’inverse, lorsque l’on place
une caméra proche d’un personnage, il s’agit dans ce cas de plans serrés. Il existe en cinéma et
en télévision un très grand nombre de plans. Ces derniers sont regroupés en trois grandes
familles : les plans larges, les plans moyens et les gros plans.

1- Les plans larges pour décrire un espace

Les plans larges sont utilisés pour décrire le lieu où se situent les personnages et les
actions qui vont se dérouler. Ils permettent de donner au spectateur des indications sur
l’ambiance générale de la séquence (Ex. : matin, soir, ville, campagne, soleil, pluie, etc.).

Que ce soit pour un documentaire, une réalisation cinématographique ou production


télévisuelle, les différents plans larges composés de trois échelles:

Le plan général : il permet de décrire de manière générale le lieu où se déroulent la


scène et les actions, afin de permettre au spectateur de visualiser le contexte (Exemples : ville,
campagne, pays).

Le plan d’ensemble : il est semblable au plan général, mais il précise davantage


le lieu où se trouvent les personnages et l’action. (Exemples : quartier, place, etc.)

*Le plan général et le plan d’ensemble sont généralement utilisés au début ou à la fin d’une
séquence.

Le plan de demi-ensemble : Il permet de situer les personnages de l’intrigue dans


le lieu.

Plan général Plan d’ensemble Plan de demi-ensemble

2- Les plans moyens pour montrer les actions

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Pour permettre une focalisation sur les personnages et leurs actions, on utilise les plans
moyens. Ces derniers sont également utilisés pour introduire un nouveau personnage en le
montrant entièrement, de la tête aux pieds. Au cours de votre formation en montage vidéo,
vous retrouverez pour les plans moyens, deux échelles ou valeurs qui vous permettront de
mettre en valeur les acteurs afin qu’ils puissent prédominer sur le décor:

Le plan moyen : il permet de montrer un ou plusieurs personnages de la tête aux pieds.

Le plan américain : il se rapproche un petit peu plus du ou des personnages et s’arrête


au niveau des genoux.

Le plan moyen Le plan américain

3- Les gros plans axés sur les émotions

Cette dernière famille de plans est axée sur les personnages et permet au spectateur
de déterminer les sentiments exprimés pendant une scène. Trois échelles ou valeurs de plans
sont possibles, selon ce que l’on souhaite véhiculer à l’écran.

Le plan rapproché : il permet d’avoir une description de la morphologie des personnages


en les filmant soit au niveau de la ceinture (plan rapproché taille), soit au niveau de la poitrine
(plan rapproché poitrine).

Le gros plan : on l’utilise pour avoir des détails sur les sentiments du personnage en
ayant dans le cadre uniquement son visage. Il permet d’accentuer les émotions.

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Le très gros plan : cette échelle de plan est utilisée pour voir les détails du corps ou d’un
objet. (Ex. : lèvres, yeux, etc.).

Plan rapproché poitrine Gros plan Très gros plan

B. Le montage

1. Définitions du montage

Dans son acception la plus élémentaire, le montage est l’opération qui consiste à
assembler des plans entre eux en vue de constituer un nouvel objet qui en résulte : le film. Une
définition plus complexe de Jacques Aumont est la suivante : « Le montage est le principe qui
régit l’organisation d’éléments filmiques sonores et visuels, ou d’assemblages de tels éléments,
en les juxtaposant, en les enchaînant et/ou en réglant leur durée ». Il faut comprendre ici que
la « juxtaposition » des éléments mentionnée par Aumont recouvre toutes les instances de
montage dans la simultanéité, c’est-à-dire les surimpressions, les incrustations et les partages
d’écran (ou split screen).

2. Opérations du montage

La notion de montage recouvre en fait trois types d’opérations successives :

 La sélection

Après l’identification du matériau disponible (ou dérushage), il s’agit de choisir parmi


une série de prises possibles en fonction de plusieurs critères : qualité technique, expressivité
du jeu, etc. Les prises non retenues (ou chutes) sont conservées pour constituer un recours en
cas de besoin.

 L’assemblage

Il consiste à organiser les prises sélectionnées selon un ordre indiqué par le découpage
ou par le metteur en scène afin d’obtenir un bout à bout mal dégrossi ou « ours », qui suit la
continuité du film à venir.

 L’affinage

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C’est à ce stade que le monteur détermine la durée exacte qu’il convient de donner à
chacun des plans en fonction des contraintes de la continuité et du rythme recherché. C’est là
aussi que sont déterminés précisément les raccords et effets spéciaux de ponctuation, dont
l’exécution peut être confiée à un laboratoire spécialisé.

De manière spécifique, le montage est un travail qui s’effectue en plusieurs étapes à savoir :

1. Dérushage
Une fois le tournage des différents plans effectué, il est nécessaire de les assembler.

Le dérushage consiste à trier et garder les plans qui pourront servir au montage, à les
ranger dans un ordre logique (temporel ou pas). Il permet également de détecter si certains
plans manquent et permet ainsi de les tourner au plus vite. Il est intéressant à ce stade de se
procurer un certain nombre de ressources : photos, habillage sonore, musique…

2. L’acquisition
Encore appelé capture, digitalisation, c’est une opération qui consiste à transférer sur le disque
dur de l’ordinateur les médias (images et sons) qui vont servir à faire le montage.

3. Le plan de montage
Il s’agit ici de construire la charpente du montage. Autrement dit, faire le montage sur papier.

4. Le bout à bout
Comme son nom l'indique, le bout-à-bout est la succession des plans tournés, collés
(physiquement ou virtuellement) dans l'ordre du scénario, sans tenir compte ni de leur rythme
ni de leur longueur. Il permet une première visualisation et facilite le travail de montage
proprement dit. On l'appelle parfois aussi un « ours. L'ours est la première version du film que
le monteur et le réalisateur considèrent comme aboutie.
5. Affinement du montage
Il s'agit à cette étape de construire le film. Le monteur retravaille la structure, le rythme
des plans, la durée puis les raccords.

6. Le montage son
Le montage son commence avant la fin du montage image. Le montage son peut être
une étape totalement distincte du montage, et il est alors fait par une équipe différente.

Il s'agit de synchroniser les « directs » (le son enregistré par le chef opérateur du son et capté
par le perchiste pendant le tournage), afin de les préparer pour le mixage, et d'enrichir le climat
affectif du film en ajoutant des ambiances, des sons seuls ou des musiques.

Traditionnellement, le montage proprement dit est terminé à la fin du montage son.


Aujourd'hui le montage son est différent du montage des sons directs (qui est une étape

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purement technique qui consiste à nettoyer les sons du tournage, prendre des doubles
meilleurs et préparer les pistes pour le mixage et pour intégrer la post-synchro).

Le montage son est une étape à connotation artistique qui peut prendre beaucoup
d'importance de par son apport narratif ou dramaturgique, quelques fois au même titre que
les dialogues et la musique. Le but étant de créer une ambiance personnelle, ou propre, ou
particulière à chaque film.

7. Le mixage audio
Le mixage audio est l’opération technique par laquelle, dans le domaine du film, de la
musique et de la radio, un certain nombre de sources sonores différentes sont mélangées pour
parvenir à une continuité sonore unifiée, en intervenant sur le niveau, le timbre, la dynamique
ou la spatialisation des signaux sonores. Le mixage est fait en studio ou en auditorium pour le
film et la musique enregistrée, et en direct pour un évènement public, tel un concert.

8. L’habillage
On entend par habillage l’ensemble des techniques de postproduction, de sonorisation
et de voix off, de titrage, de conception et d’intégration de génériques de début et de fin et
d’éventuels effets numériques.

9. L’étalonnage
L’étalonnage est une étape très importante du montage que l’on a tendance à négliger
pour une raison ou une autre. Les images brutes (sur film ou en numérique) ne sont que très
rarement destinés à être projetées telles quelles.

En pratique, L'étalonnage consiste à doser les quantités de couleur (RVB), afin d'avoir
un rendu équilibré dans l'espace sensitométrique et colorimétrique de l’image.

Lorsque l'étalonnage est réalisé sur une station de montage virtuel, il est réalisé à l'aide
d'un ordinateur et d'un logiciel dédié, à partir du négatif lu ou transféré au télécinéma, ou de
la bande originale en vidéo, numérisée sur ordinateur ou directement à partir des fichiers
numériques originaux. D'autres paramètres (contraste, saturation, définition...) peuvent être
réglés. Il est aussi possible de varier les paramètres de manière dynamique au sein d'un plan,
toutes choses impossibles en étalonnage traditionnel.

10.L’exportation
C’est le rendu du projet en un fichier vidéo unique en vue de la lecture ou du transfert
sur un support de diffusion.

L’exportation est rendue possible grâce à des modules de compression. La compression


vidéo est une méthode qui consiste à réduire la quantité de données, en minimisant l'impact
sur la qualité visuelle de la vidéo. L'intérêt de la compression vidéo est de réduire les coûts de
stockage et de transmission des fichiers vidéo.

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C. Les fonctions du montage

On distingue généralement trois fonctions principales du montage, sachant que ces


fonctions ne sont pas exclusives les unes des autres et qu’elles coexistent le plus souvent, dans
des proportions variables.

1. Les fonctions syntaxiques

Le montage assure, entre les éléments qu’il assemble, la création de relations


conjonctives simples qui concernent principalement la temporalité (une action se déroule
après une autre), la spatialité (une action se déplace d’un endroit vers un autre) ou la causalité
(un personnage est atteint par une flèche décochée au plan précédent).

Un élément essentiel de cette fonction conjonctive est le raccord qui assure la


continuité de certains éléments repérables d’un plan à celui qui le suit.

Un autre élément essentiel est la convention du champ-contrechamp qui n’est rien


d’autre que la systématisation d’un certain type de raccord entre deux axes complémentaires.

Le montage assure également la création de ponctuations fortes qui indiquent le début


ou la fin d’une séquence (fondus, iris) ou le passage d’une séquence à une autre (fondus
enchaînés, volets).

2. Les fonctions sémantiques

Elles découlent directement des précédentes, et du principe qui veut que tout effet de
montage soit producteur de sens. Au plus élémentaire, il s’agit de sens dénoté et le montage
se contente de fournir au spectateur les informations spatiales, temporelles ou causales
simples mentionnées plus haut.

Il peut aussi s’agir de sens connoté, autrement dit d’un sens produit par association.
C’est le cas, par exemple, lorsqu’un indice aisément reconnaissable (la tour Eiffel, la statue de
la Liberté) permet d’identifier immédiatement dans quel endroit commence une nouvelle
séquence.

Cette production du sens connoté peut être encore plus complexe et le montage est
ainsi capable de construire de véritables comparaisons ou métaphores par juxtaposition ou par
entrelacement de deux scènes qui n’ont apparemment rien à voir entre elles.

3. Les fonctions rythmiques et plastiques.

Le montage ne fait pas que produire du sens. Il produit aussi des effets de rythme, liés
non seulement à la longueur des plans montés, mais aussi à leur durée relative, c’est-àdire à
leur relation de durée avec les plans qui les précèdent et ceux qui les suivent. L’extraordinaire
violence de la scène du meurtre sous la douche de Psychose de Hitchcock tient ainsi non
seulement à l’exceptionnelle brièveté des plans qui la composent mais aussi à leur opposition
avec la lenteur paisible des plans qui les encadrent.

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Suivant cet exemple, les films d’action contemporains abondent en brèves éruptions de
violence d’autant plus fulgurantes qu’elles introduisent une rupture soudaine dans un rythme
soigneusement établi. Les effets produits par le montage peuvent également être plastiques.
Ils sont alors, par exemple, produits par un éblouissement brutal après une scène plongée dans
la pénombre, ou par un brusque changement d’échelle du cadre, ou par un rapport
d’opposition ou d’harmonie entre deux couleurs ou, tout simplement par des analogies
formelles. Ils peuvent aussi tenir, dans l’exemple déjà cité de Psychose, à la déstabilisation du
cadre qui, entre deux plans fondés sur une forte stabilité horizontale, fait perdre au spectateur
toute certitude sur l’orientation de ceux du meurtre. La liste de

Ces effets plastiques est en fait infinie et les cinéastes rivalisent d’invention pour en
trouver de nouveaux.

Ces fonctions du montage, il faut le rappeler, ne sont pas exclusives les unes des autres.

Conseils pour réaliser un bon montage

Pour dynamiser un montage vidéo, il faut :

• alterner les valeurs de plan,


• passer à deux valeurs de plan inférieur ou deux supérieurs,
• varier la durée des plans pour créer du rythme ;
• veiller à ce que la musique, l’ambiance, les bruitages soient en accord avec la sensation
dégagée par les images ;

• éviter les redondances d’images.

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Glossaire

Alterné (montage). Procédé consistant à passer d’un aspect à un autre d’une même action
pour en mettre en évidence le déroulement simultané. Ce peut être, par exemple, l’alternance
canonique entre les héros assiégés, les ennemis qui les encerclent et les renforts qui volent à
leur secours.

Assemblage. C’est l’opération la plus élémentaire du montage*, celle qui consiste à


seulement placer les plans* dans un ordre élémentaire imposé par le scénario ou par la logique,
sans se soucier encore de leurs relations plastiques ou rythmiques.

Banc de montage. Appareil sur lequel on visionne les rushes* pour en effectuer le montage*
vidéo ou numérique.

Chute. Élément tourné non retenu au montage*.

Claquette ou Clap. Historiquement, planchette articulée sur laquelle sont inscrits les
éléments d’identification du plan*. Elle était présentée devant la caméra* au début de la prise
de vues* et refermée d’un coup sec, le moment du contact constituant le repère de
synchronisation avec l’enregistrement simultané mais séparé de la bande sonore. Son
utilisation continue d’être grande pour identifier les plans au moment du dérushage*.

Conformation. Établissement d’une version définitive du négatif d’où seront tirées les copies
d’exploitation, à l’issue des opérations de montage*.

Connotation. Signification seconde portée par un mot, un objet ou une image en sus de sa
signification première (ou dénotation*).

Continuité. Étape de la préparation du film où ses détails sont précisés à l’intérieur d’un
ensemble déjà établi.

Coupe (plan de). Plan, généralement bref, inséré dans la continuité naturelle d’un ou de
plusieurs plans. C’est, par exemple, le plan sur la pleine lune au moment de la métamorphose
du loup-garou, ou celui sur un auditeur attentif, intercalé pour remplacer les images où son
interlocuteur se grattait le nez.

Dénotation. Ensemble des significations permanentes d’un mot, d’un objet ou d’une image, par
opposition à ses connotations*, dépendantes du contexte et de l’interprétation du récepteur.

Dérushage. Opération qui consiste à visionner l’ensemble des prises* enregistrées pour
sélectionner celles qui seront éventuellement retenues au montage*.

Effets spéciaux. Modifications apportées de diverses façons (mécanique, électronique ou


numérique) aux images enregistrées pour en modifier l’apparence.

Fondu. Apparition ou disparition progressive d’une image.

Fondu-Enchaîné. Disparition progressive d’une série d’images associée à l’apparition


simultanée en surimpression* d’une autre série qui se poursuivra le plus souvent ensuite.

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Incrustation. Opération par laquelle une image est inscrite à l’intérieur d’une autre.

Insert. Plan* introduit dans une continuité d’images pour en isoler un détail ou lui ajouter
une information.

Iris. Cercle qui se referme sur une image pour la faire disparaître (ou le contraire).
Historiquement, l’iris était simplement un cercle utilisé pour mettre en évidence un détail à
l’intérieur d’un plan plus général.

Montage. Opération d’assemblage* raisonné des images et des sons entre eux en vue de
constituer un ensemble cohérent.

Ours. Stade primitif du montage* où la continuité des plans* est établie sans que les affinages
rythmiques, plastiques ou narratifs soient encore réalisés)

Parallèle (montage). Procédé consistant dans l’alternance de deux actions qui offrent une
relation logique ou plastique sans pour autant être dépendantes l’une de l’autre. Un des
exemples les plus célèbres se trouve dans La Grève (1925) de S. M. Eisenstein, où les plans* du
massacre des grévistes par les troupes tsaristes sont montés parallèlement à ceux de la mise à
mort d’animaux à l’abattoir.

Ponctuation (effets spéciaux). Procédés qui marquent des étapes majeures de la narration,
particulièrement le début ou la fin d’une séquence*. Ce sont principalement les fondus*, les
iris* et les volets*.

Prise. Ensemble des images et des sons enregistrés entre le démarrage de la caméra et son
arrêt.

Raccord. Enchaînement d’un plan* à un autre garanti par la continuité parfaite de tous les
détails (décors, accessoires, dialogues, jeu des comédiens, etc.). Le raccord peut aussi être
utilisé pour inventer une apparence de continuité entre deux plans étrangers l’un à l’autre.

Rushes. Prises* brutes utilisées en vues du montage.

Split screen. Opération de division de l’écran afin d’y inscrire simultanément plusieurs
images.

Surimpression. Superposition de plusieurs images l’une sur l’autre.

Table de montage. C’est l’équivalent pour le film de ce qu’est le banc de montage* en vidéo,
à cette différence que l’outil est strictement mécanique et que les opérations de coupe et
d’assemblage y sont effectuées à l’aide de ciseaux et de ruban adhésif…

Volet. Ponctuation* dans laquelle l’image est progressivement dissimulée ou révélée selon
le déplacement horizontal, vertical ou oblique d’une ligne.

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Sources :

- https://www.institut-grasset.qc.ca/2017/06/21/la-decouverte-de-lechelle-des-plans-
en-cinema-et-television/
- Cours « montage cinéma » licence pro tais cian / Jean-Pierre Berthomé / 2004

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