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Table des matières

INTRODUCTION .................................................................................................... 2

I. LES DIFFERENTES SOURCES DE FINANCEMENT DU CINEMA ...... 2

1. Le financement personnel ................................................................................. 2

2. Les financements internes ................................................................................. 2

3. Les financements externes ................................................................................. 2

i. Les chaines télé ............................................................................................. 3

ii. Les banques et les entreprises..................................................................... 3

4. Le CNC (Centre National de la Cinématographie) ........................................ 4

5. Fodic (fonds du développement de l’industrie cinématographique)............. 5

6. Nouvelles méthode de financements ................................................................. 6

Conclusion........................................................................................................... 6

Cinéma d’Afrique (sources de financement) 1


EXPOSE DE CINEMA D’AFRIQUE
INTRODUCTION
Généralement, quand on parle de financement c’est l’ensemble des ressources
interne ou externe mise à la disposition d’une réalisation quelconque. Elles sont là
pour aider à créer, développer et maintenir une industrie. A la différence des médias
et contrairement à des productions de flux, l’industrie du cinéma mobilise des
collaborations et des budgets parfois très importants pour un projet. Elle compte un
certains nombres de canaux pour amortir ces investissements. Il sera donc question
pour nous de parler des différentes sources de financement

I. LES DIFFERENTES SOURCES DE FINANCEMENT DU CINEMA

1. Le financement personnel
Il est plus judicieux qu’en créant une industrie, qu’on soit le principal
investisseur. Dans le domaine du cinéma, on n’y recoure régulièrement car celui qui
porte le projet doit posséder une certaine somme d’argent même si cela n’est pas
suffisant. Ceci permet aux investisseurs et aux banquiers que l’on s’engage pour un
projet à long terme et leur permettre ainsi de prendre des risques.

2. Les financements internes


Il s’agit ici des financements qui viennent de l’intérieur de l’industrie, pouvant
être financier ou matériel. Dans le domaine du cinéma, il peut s’agir des revenus
cotiser par les membres du groupe des appareils…

3. Les financements externes


En Afrique francophone, la France a financé le cinéma pendant plusieurs
décennies. Un modèle qui a fait ses preuves et fait encore réfléchir l’Afrique
Anglophone dans l’objectif de demander un financement. Selon Rfi beaucoup de

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réalisateurs, producteur et scénariste africains aimeraient avoir le soutien financier
de la France. Sans ces financements venant de la France, des réalisateurs comme
Souleymane Cissé n’auraient peut-être pas pu s’exprimer. Mais, si généreuses soient-
elle, la France ne donne rien gratuitement. Claude Forest, spécialiste de l’économie
du cinéma africain, souligne les effets de ce système « Toute les aides étaient des
aides liées à une condition, ou ils leurs disait qu’il fallait que la moitié de cet argent
soit dépense sur le pays donateurs. Alors des réalisateurs, scénariste, producteur ont
trouver d’autres sources de financement tels que :

Rfi émission (2019) sources de financement : Les modes de financement du cinéma africains. Site consulte
le 20/04/2022 (http://www.rfi.fr)

i. Les chaines télé

Les chaines de télévisions sont dans l’obligation d’investir une partie de leurs
bénéfices dans la production de leurs contenus. Ces ce qu’on appelle le préachat. La
chaine achète des droits de diffusion d’un projet avant même que celui-ci ne soit
produit, alors il assume donc un rôle de coproduction ; et aussi joue le rôle d’agent
publicitaire dans l’optique de captive un vaste public pour la prochaine diffusion.
Alors c’est une source de financement très rentable et favorable pour les réalisateurs.

ii. Les banques et les entreprises

Elles permettent de faciliter tout comme les entreprises un accord ou


tous les deux partir sortent gagnant ; l’entreprise peut accorder un prêt ou en retour
le réalisateur fait la publicité de ces produits et qui donne à ce produit une autre vision
au public. A ce qui concerne les banques, elle accorde un prêt au réalisateur comme
financement qui en retour fera la pub de cette banque et remboursera plus tard ces
dettes munit des intérêts. Alors les producteurs ont trouvé cette hypothèse
intéressante et préfère l’adopte comme plan B.

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4. Le CNC (Centre National de la Cinématographie)

Le CNC est un établissement public administratif sous la tutelle du ministère


de la Culture. Son action en lien avec les pays du Sud se manifeste de deux façons :
• par les aides, destinées spécifiquement ou non au pays du Sud, dont le cinéma
de ces pays peut bénéficier ;
• par une relation directe avec des institutions homologues ou les ministères
de la Culture d’autres pays.
Le CNC gère une grande diversité d’aides aux différents opérateurs
économiques de la filière du cinéma (producteurs, distributeurs, exploitants,
industries techniques). Ces aides sont financées par un « compte de soutien », lui-
même alimenté par les recettes en salle, et surtout par des financements en
provenance des chaînes de télévision. Les deux tiers des aides sont « automatiques
», indexées sur les entrées : les entrées abondent le compte de chaque producteur,
distributeur …, qui peut réutiliser ce crédit en compte pour financer le film suivant.
Pour contribuer à abonder le compte, un film doit avoir reçu l’agrément du
CNC. Cet agrément repose sur un système de points qui évalue le caractère « français
» du film. Le tiers restant des fonds est consacré à des aides « sélectives » c’est-à-
dire attribuées sur dossier de demande, par des commissions. Trois de ces aides sont
destinées à la production : l’aide aux cinématographies en langues étrangères,
l’avance sur recettes (pour des films en français), et le Fonds Sud Cinéma, créé en
1984, dédié aux films de pays du Sud (selon une liste très large). Trois autres aides
sélectives sont destinées à la diffusion en France.
Fréderic Lefebvre (Avril 2003) sources de financement : Soutenir le cinéma avec la coopération française
dans la ZSP. (Pp 16-20).

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5. Fodic (fonds du développement de l’industrie
cinématographique)

Créer le 27 octobre 1973 par S.E Ahmadou Ahidjo, répondant à la demande


des cinéastes d’encadrer la filière et de favoriser la naissance d’une véritable
industrie du cinéma au Cameroun. Etablissement public dote de l’autonomie
financière, le budget du Fodic bénéficie d’une taxe spéciale sur les visas
d’exploitation et d’une taxe sur les billet d’entrée en spectacle. Le Fodic participe
ainsi au financement des films dans le cadre d’une aide sélective et soutien la
construction et l’aménagements des salles de spectacle. Le Fodic peut intervenir de
3 manières.

 Accorder les prêts pour l’équipement des salles de spectacle


cinématographiques.
 Garantie des prêts accordés par l’établissement des crédits au
producteurs nationaux de films et aux exploitants des salles de
spectacles cinématographiques.
 L’Attributions de diverses formes de soutiens financiers au cinéaste
camerounais.

Quelques années après sa création, les cinéastes constate que le souci de l’Etat
n’est pas de constituer une banque de financement d’industrie mais plutôt de taxer
les distributeurs et les exploitants de films tout en encadrant la production nationale.
Toutefois cette nouvelle disposition permet surtout à l’Etat d’augmenter ses revenues
lies à l’exploitation cinématographique. Le Fodic sombre rapidement dans un
scandale de détournement d’argent public dont les cinéastes sont accusés. Le
mécanisme de prêt pratiquée par le Fodic ne permettait pas aux producteur de
rembourser les emprunts dans le délai impose de deux ans car le système imposait
que 40% du prix du billet d’entrée revienne à l’Etat, 30% au distributeur et le reste

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au producteur. Dans ce système, si le film ne se rentabilise pas sur le marché
nationale, les producteurs ne peuvent pas tenir le délai de remboursement car les
revenus liés à l’exploitation du film à l’étranger arrivent trop tard. On assiste à la
disparition du Fodic dans les années à venir.

6. Nouvelles méthode de financements

Aujourd’hui, l’argent public est plus facile et les producteurs francophones et

anglophones adoptent plus facilement les méthodes des plates formes. Alors les
producteurs africains ont appris à jongler avec les différentes sources de financement.
Pour ce faire on assiste à Iroko TV au Nigeria, cinewax au Sénégal, TV5 Monde
Afrique, Wouri TV au Cameroun et bien d’autre ; qui ont pour option de poster sur
leur Web TV les filme destine au public des réseaux sociaux et aussi sur leur chaine
YouTube après que les chaine tv ont fini de distribuer en 1er.

Conclusion

Après analyse, il était question pour nous de montrer les sources de


financement qui ne cesse de donner une importante force au cinéma africain. Elle
nous a aussi permis de comprendre une force intellectuelle et de développer des
nouvelles méthodes tels que les Web TV pour une distribution facile ; en outres des
cinéastes et producteur africains crée une plage de financement plus facile au futur
cinéastes et producteurs.

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