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INFORMATIQUE GENERALE

Destiné aux étudiants de L1 LMD Économie


Auteur : Professeur BUANGA MAPETU Jean Pépé

OBJECTIF DU COURS
Ainsi les objectifs poursuivis dans ce cours sont :

 Introduction générale sur l’outil Informatique.


 Apprendre à l’étudiant comment se traite l’information
dans un ordinateur ;
 Apprendre à l’étudiant comment fonctionne l’ordinateur
et le premier programme ;
 Apprendre à l’étudiant comment utiliser un traitement
de texte et un tableur ;
 Préparer les étudiants à l’utilisation de l’outil
informatique au service des principes sciences
économiques.

RESULTAT ATTENDU APRES LE COURS


L’étudiant qui as suivi ce cours seras en mesure de :

(i) Comprendre les notions élémentaires de l’outil


Informatique et ses applications;
(ii) Comprendre le fonctionnement d’un ordinateur et être en
mesure de l’utiliser ;
(iii) Préparer les étudiants à l’utilisation de l’outil
informatique au service des principes sciences
économiques.
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Contenu

CHAPITRE I : INTRODUCTION A L’INFORMATIQUE


CHAPITRE II : LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION
CHAPITRE III : L’ORDINATEUR
CHAPITRE IV : LOGICIELS D’APPLICATION
L’Auteur est ouvert à toute observation tendant à améliorer ce
cours.
3

CHAPITRE I. INTRODUCTION A L’INFORMATIQUE

Le terme INFORMATIQUE, qui vient de la contraction des


mots « information » et « automatique », a été proposé par Philippe
DREYFUS, en 1962, pour définir l’ensemble des techniques liées
au traitement automatique de l’information. Il a été accepté
par l’Académie française en 1966 avec la définition suivante
: « Science du traitement rationnel, notamment par machines
automatiques, de l’information considérée comme le support des
connaissances humaines et des communications dans les domaines
techniques, économiques et sociaux ».

L’informatique partage pratiquement son existence


avec la machine qui permet de la mettre en œuvre,
l’ordinateur. Certains font remonter celui-ci à plusieurs
milliers d’années, au boulier utilisé en Chine avant
l’ère chrétienne pour exécuter des calculs avec une extrême
célérité.
L'informatique est l'art, la technique ou la science
qui consiste à manipuler des informations à l'aide d'un
outil, l'ordinateur. L'informatique a pour objet de définir
des algorithmes qui permettent de modifier la vision que l'on
a d'un problème, ou d'extraire d'une grande quantité
d'informations mal structurées, de nouvelles connaissances
plus utiles.

Actuellement, on utilise presque exclusivement des


ordinateurs digitaux (dans lesquels les informations sont
codées sous forme d'états discrets) et qui fonctionnent selon
les principes de la machine de Von Neumann (définie dans les
années quarante). Un ordinateur doit aussi comporter des
organes d'entrée et de sortie qui permettent à l'utilisateur
de placer ses informations dans la mémoire et de les y relire
lorsque la machine les a manipulées.
L'informatique s'oriente depuis quelques années vers
la micro-informatique individuelle. L'ordinateur individuel
est utilisé par une seule personne à la fois qui décide seule
de l'activité de la machine. Le prix des petits ordinateurs
continue à baisser, ce qui accentue la tendance qui consiste
à distribuer les machines plutôt que d'utiliser un gros
système travaillant en temps partagé. Les ordinateurs sont
mis à la disposition de chacun et connectés en réseau. Une
connaissance suffisante de ces machines et des concepts qui
en sous-tendent le fonctionnement contribue à démythifier le
phénomène de “l'informatisation de la société” et permet
d"utiliser l"outil dans les meilleures conditions.

I.1 Programmation

Programmer consiste à construire un ensemble ordonné


d'instructions qui, lorsqu'elles sont exécutées, produisent
des effets précis et utiles sur les informations contenues
dans un ordinateur. L'ensemble des instructions s'appelle un
programme.
Préparer un programme destiné à un ordinateur est
une tâche délicate et complexe.En effet, contrairement à
l'être humain, l'ordinateur est incapable d'initiative ou de
tolérance. Par conséquent, son programme doit être
parfaitement explicite, doit couvrir tous les cas de figures
possibles et doit entrer dans les moindres détails.
Cependant, lorsque le programme s'exécute, l'ordinateur fait
preuve d'une précision et d'une persévérance à toute épreuve.

Puisqu'un programme d'ordinateur doit être


parfaitement précis, une grande part de la construction d'un
programme consiste à analyser le problème que l'on désire
résoudre, à le définir clairement, et à envisager les cas
marginaux qui, bien que peu probables, peuvent perturber un
schéma de solution. Il faut aussi considérer le jeu
d'instructions dont on dispose afin de l'utiliser au mieux
dans le contexte de la résolution du problème.
L'étape suivante consiste à coder le schéma de
solution adopté dans un format que l'ordinateur peut
assimiler. En général, le programme prend la forme d'un texte
dont la syntaxe est extrêmement rigide pour se conformer aux
directives d'un langage donné. Ce texte est tout d'abord
écrit "dans" l'ordinateur grâce à un dispositif adéquat. A
notre époque, on utilise généralement un clavier et un écran
de moniteur (TV). Un programme préexistant, fourni par le
constructeur de la machine et appelé Editeur de texte, aide
le programmeur dans sa tâche. L'Editeur permet de faire
"entrer" le texte du programme dans la mémoire et ensuite de
le corriger très aisément.
Le texte du programme est ensuite traduit
automatiquement par l'ordinateur en une suite d'instructions
élémentaires qui lui sont spécifiques. Cet ensemble
d'instructions peut être exécuté et il faudra vérifier que
l'effet du programme sur les données correspond bien à
l'attente du programmeur (phase du “debugging”, littéralement
: "de la chasse à la petite bête"). Il sera aussi utile de
composer un "mode d'emploi" du programme qui explique comment
s'en servir et qui décrit son fonctionnement.

I.2 Ordinateur

Un ordinateur peut traiter des informations.


L'ordinateur est un outil qui nous aide à résoudre certains
problèmes. Ces problèmes font généralement intervenir des
symboles ou des signes qui nous sont familiers tels que les
lettres de l'alphabet, les chiffres, les signes de
ponctuation et quelques caractères spéciaux comme *,#,+..

I.3 Histoire de l’informatique

C’est cependant récemment, au cours de la guerre


1940 – 1945, que l’on fait en général commencer l’informatique
proprement dite, lorsqu’un mathématicien américain Howard
AIKEN de l’Université de Harvard eut l’idée d’utiliser un
processeur à tubes électroniques, pour effectuer des
calculs balistiques à l’usage de l’armée américaine.
Ceci aboutit à la réalisation d’une machine : ENIAC
(Electronique Numération Intégration and Computer), reprenant les
principes énoncés par John Von Neumann.

Tout de même les littératures d’Alan Turing parlent


de Colossus comme premier calculateur électronique numérique
construit dans le plus grand secret par les services spéciaux
britanniques en 1943. Ce calculateur fut construit pour permettre
le décryptage des messages radios transmis par les forces de
l’Axe, et codés au moyen de la fameuse machine ENIGMA.

Depuis lors et surtout depuis la découverte du


transistor par les laboratoires Bell en 1948, ensuite du circuit
intégré et du VLSI (Very Large Scale Integration),
la technologie informatique n’a cessé de se développer,
produisant en cinq générations des machines de plus en plus
performantes pour des applications de plus en plus variées, de
la production à la recherche scientifique, de la vie
professionnelle à la vie privée. Les besoins en programmes
informatiques augmentent et de nouveaux métiers apparaissent :
programmeur, analyste, ingénieur système.

Actuellement, l’activité informatique représente


des milliards de dollars et des milliers de spécialistes et
intéresse potentiellement tous les secteurs économiques et
sociaux : Agriculture, industrie, banques, médecine, transport,
administration, enseignement, santé, loisir, rien humain ne lui
est étranger.

Vers 1950, avec le développement de la technologie,


l’informatique devenait aussi une science. Le mathématicien
américain Norbert Wiener établit ainsi les fondements de la
cybernétique c’est-à-dire l’étude des processus de commande
et de communication entre les machines pendant qu’un autre
mathématicien américain, Claude Elwood SHANNON élaborait la
théorie de l’information. Les premiers langages évolués
apparaissent : le Cobol et le Fortran, par exemple, rendent les
ordinateurs beaucoup plus faciles à programmer.

Le premier ordinateur digital, l'ENIAC (Electrical


Numerical Integrator And Calculator) a été construit aux
Etats-Unis pendant la seconde guerre mondiale en vue de
résoudre des problèmes de balistique. Il s'agissait d'une
énorme machine occupant une salle de 150 mètres carrés,
consommant 137kWH et tout juste capable d'effectuer quelques
opérations arithmétiques simples. Cette machine avait moins
de possibilités que les calculateurs de poche programmables
actuels. Le premier “computer” à usages multiples
commercialisé fut l'UNIVAC I (Rank Corporation) suivi de près
par les premières machines d'I.B.M. (International Bussiness
Machine) qui monopolisèrent rapidement le marché, marché qui
était considéré en 1954 comme ne devant pas dépasser quelques
dizaines de machines.
Les ordinateurs, dits de la première génération,
fonctionnaient grâce à des lampes à vide, consommaient
énormément d'énergie pour le chauffage des filaments et le
refroidissement de l'ensemble.
En 1959 apparut la seconde génération d'ordinateurs
utilisant des circuits imprimés à transistors qui rendirent
les ordinateurs plus petits et moins chers.
En 1965, le marché comptait environ trente mille
machines. A cette date apparut la troisième génération
d'ordinateurs (la série SPECTRA 70 de R.C.A.) utilisant des
circuits intégrés. Cela réduisait encore le coût du matériel
et sa taille tout en augmentant ses performances.
L'informatique n'est plus l'apanage des grosses
administrations ou des banques mais commence à envahir la
plupart des services comptables des entreprises. L'apparition
des mini-ordinateurs (DIGITAL Equipment) augmente encore ce
phénomène et permet d'inclure des ordinateurs dans des
processus de contrôle ou de fabrication. Les ordinateurs
trouvent leur place dans les laboratoires et les usines et ne
sont plus utilisés exclusivement pour faire des calculs. Ils
deviennent de plus en plus performants.
Pour amortir leur coût élevé de fonctionnement, on
établit les techniques de travail en temps partagé (=Time
sharing), qui permettent à un grand nombre d'utilisateurs
disposant de terminaux d'accéder à la même machine sans être
(en principe) gênés par les activités de leurs collègues.
En 1974, la technologie de fabrication des circuits
électroniques a tellement progressé qu'il est possible de
loger sur une “puce” (=chips) toutes les fonctions
fondamentales d'un ordinateur. Le microprocesseur est né et
va révolutionner l'informatique en permettant le
développement de la quatrième génération d'ordinateurs.
Cependant l'inexistence de programmes spécifiques
fonctionnant sur ces machines explique que, au départ, seuls
les “hobbyists” reconnaissent la valeur de ces nouveaux
circuits et jouent à les programmer. En 1977, plusieurs
firmes, récemment créées par des électroniciens
enthousiastes, distribuent des machines appelées micro-
ordinateurs, dont le faible prix les rend accessibles à tout
un chacun. L'informatique individuelle va rapidement offrir
une alternative à l'informatique centralisée, concentrée
autour de machines de plus en plus grosses, dont le contrôle
est entre les mains de quelques programmeurs. Il faut
attendre 1981 pour que les géants traditionnels de
l'informatique reconnaissent l'utilité des micro-ordinateurs
et que, poussés par le déferlement des "micros", ils
s'intéressent activement à ce marché.
Pendant toutes les années quatre-vingt, le processus
s'amplifie et la micro-informatique déferle sur le monde. Le
marché devient très important et une firme de logiciel
(Microsoft) s'impose par ses produits. Les applications de
bureautique (tableur et traitement de texte) commencent à
être utilisées partout.
En 1999, le nombre d'ordinateurs dans le monde est
de l'ordre de 250 à 300 millions de machines. Il s'agit
principalement de PC (Personal Computers). La part de marché
occupée par les "gros" ordinateurs (dit "mainframe") diminue
constamment bien que quelques modèles de "super-computers"
soient encore en construction (cf. certaines machines de IBM
et les Crays par exemple).
En ce qui concerne les logiciels et les systèmes
d'exploitation, le système Windows de Microsoft est le plus
représenté (85-90%). Le reste du marché se répartit entre le
système Apple (Mac-OS) et le système LINUX. Notons que ces
systèmes reposent de plus en plus sur des interfaces
graphiques (GUI - Graphical User Interface) qui simplifient
la présentation et la gestion des machines. La plupart des
logiciels adoptent des règles de fonctionnement semblables et
sont d'ailleurs développés simultanément pour différents
systèmes d'exploitation (cf. Excel, Word, etc…). Ceci permet
aux utilisateurs de s'adapter rapidement à différents
environnements et facilite la mise en oeuvre des nouveaux
programmes.
La création des microprocesseurs (le premier Intel
4004 qui contient 2 300 transistors et exécute 60 000 instructions
par seconde) permit la naissance de la micro-informatique (le
micro-ordinateur Micral de R2E fut inventé par un français
François Gernelle en 1973). Et les premiers ordinateurs portables
font leur apparition à la fin des années 1980.

En 1984, les systèmes Macintosh d’Apple Computer sont


les premiers à être dotés d’une interface graphique : au
lieu d’avoir à taper des commandes fastidieuses au clavier,
l’utilisateur peut maintenant se servir d’une souris et
cliquer sur des icônes. La première version de Windows,
commercialisée par Microsoft en 1985, s’en inspire pour rendre
l’utilisation des PC plus conviviale.

De nos jours, l’industrie informatique oriente ses


recherches sur la miniaturisation des ordinateurs associés
à des performances toujours plus élevés qui donne lieu à des
ordinateurs extrêmement puissants et bon marché.

Des ordinateurs capables de faire des calculs, de


dessiner, de jouer de la musique et de reproduire des mécanismes
de la pensée humaine.

Nous sommes donc l’ère du multimédia, du numérique


et de l’intelligence artificielle.

On parle beaucoup plus des NTIC (nouvelles technologies


de l'information) ou tout simplement de TIC (technologies de
l'information et de la communication) pour désigner les techniques
utilisées dans le traitement et la transmission des informations,
principalement de l'informatique, de l'Internet, de
l’audiovisuel et des télécommunications.

Une des caractéristiques des NTIC est la convergence


technologique de l'informatique, des télécommunications et de
l'audiovisuel, car la numérisation de l'information permet
l'utilisation de différents supports (textes, images, sons, vidéo)
pour présenter différents matériaux. Par exemple, la convergence
entre le téléphone mobile et l'Internet est assurée par une
passerelle de communication qui permet d'afficher des pages
Internet adaptées à la taille des écrans. De cette convergence
émerge un certain nombre d'outils : L’Internet, l’Intranet,
l’extranet, la gestion électronique de documents
(GED), les échanges de données informatiques (EDI). Au niveau
de l'entreprise, la convergence donne naissance à de nouveaux
usages : échange de courriers électroniques, commerce
électronique, formation à distance, etc.

Dates importantes

Préhistoire

Blaise Pascal (1623-1662) fabrique à 18 ans la première


machine à additionner.
Charles Babbage (1792-1871) construit le premier automate
comprenant une unité de calcul programmable.

Première génération

1939 Von Neumann et ses collègues définissent les fondements


mathématiques de l'ordinateur. Il s'agit d'un système composé
de deux parties : une unité logique et arithmétique capable
d'effectuer un nombre restreint d'opérations fondamentales et
une mémoire qui contient le programme et les données. Le
programme décrit la façon dont les opérations fondamentales
doivent être chaînées pour modifier d'une façon importante
les données. Les deux idées neuves sont :
- la finalité de la machine n'est pas connue lors de sa
fabrication,
- le programme et les données sont placés sur un pied
d'égalité en ce qui concerne leur représentation.
1944 Première machine à calculer électronique, l'ENIAC
(Electronic Numerical Integrator and Calculator) développée à
l'université de Pennsylvanie pour les calculs de trajectoires
d'obus (gros succès en physique mathématique). Les
programmeurs sont des génies du fil électrique et câblent
chaque opération sur des panneaux de contrôle. Cette machine
de la première génération fonctionne avec des tubes à vide et
est refroidie par l'un des plus gros systèmes de
réfrigération jamais construit. Il faut sans arrêt changer
les tubes défectueux.
1950 L'UNIVAC 1 de Rank Corporation est le premier ordinateur
commercial.
1954 IBM (International Business Machine) entre dans le
marché des ordinateurs que l'on supposait ne pas devoir
dépasser les 100 machines.
1956 Description du premier langage évolué, le FORTRAN, qui
permet aux scientifiques de développer eux-mêmes leurs
programmes.

Deuxième génération

1959 On passe à la deuxième génération de machines : circuits


imprimés et transistors. De nouveaux langages apparaissent :
le COBOL (défini par l'administration américaine), l'ALGOL60
(premier langage structuré), le BASIC (destiné à l'initiation
au FORTRAN) et le LISP destiné aux recherches dans le domaine
de l'intelligence artificielle. Les cartes perforées sont
reines.
1960 Les gros projets concernant la recherche spatiale
reçoivent des budgets énormes et vont devenir des pôles de
développement pour l'électronique et l'informatique. Les
banques et les administrations passent au "cerveau
électronique" pour leur gestion. On commence à faire
fonctionner les ordinateurs en "batch processing" (traitement
par lots). Ceci augmente le rendement de ces machines
horriblement coûteuses, manipulées par des "gourous"
(généralement formés par IBM) au salaire de plus en plus
élevé.
1963 Les mini-ordinateurs apparaissent. Il s'agit
d'ordinateurs destinés à assurer des tâches spécifiques et
pouvant être incorporés dans des systèmes (avions, chaînes de
montages etc...). Les firmes Digital Equipment et Hewlett-
Packard occuperont ce marché, négligé par IBM.
1965 Les ordinateurs peuvent travailler en temps réel, c'est-
à-dire orienter leurs programmes en fonction de stimuli
extérieurs. On introduit le "time sharing" (temps partagé),
c'est-à-dire que la même machine peut dialoguer en même temps
avec plusieurs utilisateurs assis devant des terminaux.

Troisième génération
1966 Les circuits intégrés sont utilisés pour construire des
ordinateurs de la troisième génération, plus fiables et moins
chers (série SPECTRA 70 de RCA). Hewlett Packard fabrique le
HP35, ancêtre de toutes les calculatrices de poche.
1968 Les langages évoluent. Niklaus Wirth définit le Pascal.
Les compilateurs PL/1 et ALGOL68 sont disponibles. IBM a des
problèmes de monopole. Les premières montres électroniques
sont mises sur le marché. Les retombées technologiques de la
recherche spatiale se font sentir.
1972 La micro-électronique permet de loger sur un seul
circuit un très grand nombre de composants. On développe des
circuits spécifiques destinés aux terminaux d'ordinateurs
(qui reçoivent le vocable "d'intelligents") et aussi aux jeux
vidéo.
1974 Intel construit (presque par hasard) un circuit sans
usage bien défini (le premier microprocesseur) et ne voit pas
de marché pour cet objet. Le système d'exploitation des gros
ordinateurs se complique à outrance. Beaucoup
d'informaticiens développent des langages ou des systèmes :
naissance du langage "C" et de UNIX.
1975 IBM rêve du "Future system", un super ordinateur ultra
rapide et ultra-complexe qui couvrirait le monde entier (le
gros chaudron de B. Lussato!). Les ordinateurs travaillent en
"mémoire virtuelle". Le marché mondial se compose d'environ
250.000 machines.

Quatrième génération

1976 Le premier micro-ordinateur individuel de la quatrième


génération est mis sur le marché par la firme Altair, il
s'agit d'un kit destiné aux “hobbyists”. Contre toute
attente, il a un gros succès commercial, principalement dans
les rangs des électroniciens dont plusieurs sont réduits à
l'inactivité par la crise et l'abandon de plusieurs projets
spatiaux.
1977 Les micro-ordinateurs sont produits en grand nombre par
de petites firmes et par Tandy. La firme Apple fondée par S.
Job et S. Wozniac à San Francisco à partir du capital obtenu
en vendant une vieille camionnette VW et une calculette HP35
a un certain succès.
1978 Les ventes de micro-ordinateurs progressent. Des
programmes spécifiques comme Visicalc sont utilisés sur des
micro-machines par les professionnels de la gestion.
1980 Le phénomène de l'informatique individuelle est reconnu
par les médias et modifie de façon importante les sentiments
du grand public vis-à-vis de l'ordinateur.
L'informatique entre à l'école (langage LOGO) et n'est plus
l'apanage exclusif des informaticiens. IBM abandonne son
projet de "Future system". De gros ordinateurs super
performants ("number cruncher") sont fabriqués (CRAY-1, CDC
CYBER 205).
1982 Les grands de l'informatique (IBM et Digital) entrent
dans l'arène de la micro-informatique et revoient leur
position vis-à-vis des systèmes intermédiaires. De nouveaux
microprocesseurs très puissants sont disponibles (Intel 8086,
MC68000, etc...). Apple Computer Inc. occupe la 411ème place
dans les "FORTUNE 500". Le langage Ada est défini par le DOD
(Département de la Défense Américain). (Ada était le prénom
de Lady Lovelace, fille de Lord Byron, assistante de Babbage
et premier programmeur).
1983 Les micro-ordinateurs performants de faibles prix
(Commodore 64, Apple //, ZX81, etc...) sont vendus à des
millions d'exemplaires. Le langage BASIC est roi.
Les fabricants évoluent vers la notion de réseaux (style
Ethernet) où tous les postes de travail (les micro-
ordinateurs) seraient connectés entre eux et auraient accès à
des serveurs (grosses machines) qui serviraient de réservoirs
de données. L'influence du langage Smalltalk (conçu au PARC -
Palo Alto Research Center) est importante. On parle aussi de
gros progrès dans le domaine de l'intelligence artificielle.
1984 Il ne faut plus savoir programmer pour utiliser un
ordinateur. L" “interface utilisateur”, c'est-à-dire la façon
dont la machine interagit avec son utilisateur subit une
profonde évolution. Une part importante de la puissance de
traitement est utilisée pour faciliter la relation
utilisateur/machine. Les programmes dialoguent ("fenêtres",
"souris", etc…) et les machines se banalisent (traitement de
texte, tableur, gestion de données, etc…). Apparition du
premier micro-ordinateur exclusivement graphique fonctionnant
avec une souris : le Macintosh d'Apple Computer.
1985 L'évolution explosive de la micro-informatique touche à
sa fin. L'ordinateur devient un outil qui s'intègre de mieux
en mieux dans presque toutes les activités professionnelles.
Les copies d'IBM-PC venues d'Asie inondent le marché. Les
prix des périphériques (disque dur, imprimante, etc…)
diminuent. La firme Microsoft devient de plus en plus
incontournable. C'est la première fois qu'une société vendant
exclusivement du logiciel prend une envergure mondiale.
1986 L'accent est mis sur les connexions en réseaux. Des
configurations comportant plusieurs postes de travail reliés
entre eux par un réseau sont de plus en plus courantes.
L'ordinateur individuel parle avec ses frères… Le disque
laser pour ordinateur permettra de disposer sur chaque
machine d'une immense quantité d'informations.
1987 La puissance des processeurs couplés à des mémoires
immenses oblige les constructeurs à repenser les problèmes.
Il faut imaginer de nouveaux modes de travail pour
rentabiliser harmonieusement ce potentiel… (cf. Windows de
Microsoft, OS/2 d'IBM, HyperCard d'Apple, etc…).
1990 La notion d'ordinateur personnel évolue. On utilise de
plus en plus des stations de travail qui sont reliées entre
elles et à divers périphériques. L'utilisateur, sans vraiment
s'en rendre compte, dispose de ressources disséminées et
partagées qu'il peut atteindre et activer à partir de sa
machine. L'accent est mis sur les applications dites
Multimedia qui incorporent l'image, le son et la vidéo aux
applications traditionnelles.
Les nouveaux processeurs utilisant soit la technologie RISC
(reduced instruction set) soit la technologie CISC (complex
instruction set) gomment les distinctions entre les grosses
machines et les PC. L'interface graphique utilisant des
menus, des fenêtres et une souris (cf. Windows 3 (MS-DOS), X-
Window (UNIX) et Macintosh), devient la règle.
1992 Le marché des PC subit une contraction. Suite à la
concurrence effrénée induite par une surproduction de
machines issues des régions asiatiques (Taïwan, Corée, etc…),
les prix diminuent, ce qui impose à plusieurs fabricants
européens et américains de réduire leurs marges bénéficiaires
en s'adaptant au marché. Pour la première fois de son
existence, IBM enregistre une perte financière importante.
1995 Sur le plan des réseaux, l'INTERNET devient un enjeu de
société. On assiste à une croissance extraordinaire du nombre
d'ordinateurs connectés ("30 millions).
Suite à la mise au point du World Wide Web (WWW), la
consultation et la publication de documents graphiques
interactifs sont à la portée de tout un chacun. L'action de
la société Netscape qui distribue un “Browser WWW” enregistre
une croissance extraordinaire.
L'interface graphique “à la Macintosh” est reprise par
Microsoft sous la forme de WINDOWS 95. Ce système
d'exploitation, lancé en Août 95 à coups de milliards de
publicité et qui a fait la une des journaux pendant quelques
mois, définit le style actuel de fonctionnement de tous les
micro-ordinateurs.
1997 Des processeurs de plus en plus puissants voient le
jour. Citons la série Pentium de Intel, le PowerPC d!IBM et
le ALPHA de Digital. Les fréquences d’horloge passent la
barre des 200 MHz.
1998 La guerre des prix sur le marché du matériel fait rage
et plus aucun constructeur ne peut se démarquer des autres
par ses produits ou ses bénéfices. Au niveau logiciel, les
produits de Microsoft sont omniprésents. Quelques concurrents
(Netscape pour les browsers, Adobe pour le graphisme par
exemple) ainsi que l'état américain lui-même entament une
procédure judiciaire basée sur les lois antitrust destinée à
évaluer la situation monopolistique de Microsoft.
Les scanners, appareils photos digitaux et les imprimantes
couleurs sont de plus en plus utilisés. L’accès à l’Internet
se banalise.
1999 Microsoft prévoit la sortie de WINDOW 2000, qui ne sera
plus basé sur le DOS des années 80 mais sur le système
Window-NT déjà présent sur la plupart des machines Intel de
haut de gamme utilisées par les entreprises.
Les petits systèmes portables (hand-held + GSM) et les écrans
plats à cristaux liquides sont les deux produits “hots” de
l'année.
2001 et après... Le 21ème siècle confirme l'omniprésence de
l'ordinateur. L'outil devient incontournable et notre société
ne peut plus s’en passer! Notre dépendance vis-à-vis de la
machine devient telle que le moindre virus un peu actif peut
menacer le bon fonctionnement de pans entiers de l'économie!

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I.4 Domaine d’application

L’informatique est aujourd’hui présente dans la


quasi-totalité des domaines de la vie professionnelle et privée.
Elle occupe bien évidemment une grande place en science
appliquée, où elle se charge notamment des calculs complexes
requis en astronomie ou en météorologie. Mais elle intervient
également dans les entreprises, l’enseignement, les banques,
les assurances ou encore les commerces, ainsi qu’à
domicile.
Grâce à la conception et à la fabrication
assistée par ordinateur, l’informatique est un outil
important dans tous les métiers nécessitant une modélisation
préalable (artisans, architectes, etc.). Elle permet en outre
de diffuser l’information par le biais de réseaux
informatiques, dont Internet constituée l’exemple le plus
marquant. Enfin, en associant aux techniques de
télécommunications, elle facilite largement l’administration
des bureaux en proposant ses services de télématique et de
bureautique. Bref ! Voici quelques domaines d’application de
l’informatique :
 domaine de la médicine (administration, imagerie
médicale, analyse, traitement, …)
 domaine de l’éducation (enseignement assisté par
ordinateur : E.A.O, cours en ligne…)
 domaine de la bureautique ou informatique de bureau
 domaine de l’économie et de la gestion (commerciale,
financière, du personnel, facturation, comptabilité,
sondage …)
 domaine industriel (gestion de la production,
robotique, Conception assistée par ordinateur : C.A.O)
 domaine technologique (informatique embarquée,
pilotage automatique, …)
 domaine scientifique (modélisation, simulation,
analyse des phénomènes …)
 domaine de télécommunication et réseaux ou
télématique (téléphonie mobile et fixe, télévision
numérique, applications de l’Internet,…

I.5 Informatique et Sciences économiques

L'introduction des techniques de l'informatique dans


la recherche scientifique se présente comme une innovation
fondamentale ; dans le cadre des sciences sociales, les économistes
ont été les premiers utilisateurs de l'ordinateur, car
l'économétrie et la modélisation constituaient des structures
d'accueil particulièrement adaptées pour sus citer des travaux de
recherche susceptibles à la fois de préparer les décisions des
agents économiques, d'apporter une méthodologie quantitativiste
très puissante et de vérifier la qualité statistique des théories
économiques. La mise en évidence de l'importance de l'information
primaire et de son traitement, le développement de la puissance et
du software des ordinateurs et l'amélioration des techniques
d'économie quantitative ont suscité de grands espoirs, concernant
le développement de la connaissance économique.

L'introduction de l'ordinateur dans la recherche


économique se présente comme la « mise à la disposition de
l'économie d'une technique auxiliaire de portée instrumentale
essentielle ». Les apports de l'informatique dans le développement
des sciences sociales peuvent être perçus sous quatre rubriques
synthétiques : l'informatique est un instrument de calcul précieux,
elle développe les techniques de simulation et l'expérimentation
théorique, elle informe et parfois intègre la décision économique,
elle facilite l'intuition du chercheur.

(1) L'informatique comme instrument de calcul. Le calcul


informatique offre des avantages substantiels par rapport au calcul
manuel. Sans faire référence à l'amélioration très sensible de la
présentation des documents analysés, quatre critères sont
traditionnellement retenus pour justifier le choix du calcul
électronique : la rapidité, le coût, la simplicité et la sécurité.
La vitesse de calcul justifie souvent à elle seule l'utilisation de
l'ordinateur; ainsi les modèles de décision impliquent de nombreuses
simulations en temps réel de façon à préparer et à informer l'action
économique.En fait, l'ordinateur déplace le goulot d'étranglement
constitué par le calcul manuel, il libère les économistes de
certaines limitations de temps, mais il reste lui-même limité tant
au niveau du hardware que du software.
(2)L'informatique comme instrument de simulation. L'informatique
accroît considérablement le rôle des modèles et des méthodes
quantitatives dans l'analyse économique. Elle suscite la
construction de modèles complexes qui n'auraient pas pu être
opérationnels sans sa présence rassurante comme instrument de
calcul. Sans insister sur les simulations analogiques qui se sont
avérées peu satisfaisantes, l'apport de l'informatique dans
l'analyse économique peut être substantiel lorsqu'il permet la
réduction du rôle de la formalisation économétrique au bénéfice de
la programmation et de l'organigramme logique. La simulation des
résultats se présente comme l'interprétation numérique réalisée sur
ordinateur d'un modèle économique. La simulation du modèle (qui lui-
même simule le monde réel) devient un mode d'analyse qui permet la
réalisation de nombreuses expériences théoriques des phénomènes
étudiés.
(3)L'informatique comme aide à la décision. L'analyse théorique des
phénomènes économiques doit conduire à des propositions d'action.
Les systèmes de décision comprennent trois caractéristiques
essentielles : 1) une structure formalisée qui explique les
relations entre les différents éléments de l'ensemble, 2) des délais
de disponibilité des informations, de la décision basée sur
l'information et de la prise de décision elle-même et 3) une
modification des décisions engendrée par l'information
supplémentaire. La rapidité de réaction constitue un élément
essentiel de la décision. Les modèles informaticiels informent
rapidement le planificateur de l'impact de ses décisions grâce à la
mise en place de l'expérimentation théorique.
14

CHAPITRE I. LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION

I.1 LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION

I.1.1 La notion du système


Le système
Un système est un ensemble structuré des parties et
d’éléments de même nature ou de même fonction rassemblés pour
concourir au même résultat. Ainsi l’étude de n’importe quelle
organisation doit se faire sous la forme d’un système.

L’automatisation
L’automatisation est une tendance scientifique et
technique selon laquelle la machine simule toutes les activités
humaines depuis le travail physique jusqu’à la pensée abstraite, y
compris la reproduction de l’espèce.

Ces machines doivent être construites en tenant compte


du comportement de l’homme c.à.d. savoir prendre une décision,
l’exécuter et si possible apprécier et corriger les actes posés de
manière décisionnelle.

L’information
Une information est une donnée qu’on introduit dans
l’ordinateur pour obtenir un résultat quelconque. Cette donnée
peut être numérique, alphabétique ou alphanumérique.
Comme informations, on peut avoir les données sur les
étudiants, les livres, les ventes, les achats, les professeurs,
la faculté etc.

Le traitement de l’information


En informatique le traitement de l’information consiste
en toute opération de collecte, de saisie, traitement et de
manipulations de données. D’une manière simple, traiter
l’information c’est prendre connaissance des données, transformer
les données et communiquer les résultats.

Le système informatique


L’ordinateur est une machine capable de recevoir et de
traiter l’information ainsi pour l’utiliser, il faut un système
informatique. Un ordinateur est composé de deux parties
principales à savoir le matériel (Hardware) et les programmes ou
logiciels (Software).
Le Hardware indique des circuits, des unités de mémoires,
des organes de lecture et d’écriture. Bref tout ce qui est matériel
15

dans l’ordinateur. Le Software indique l’ensemble des programmes


permettant à l’ordinateur d’effectuer les taches. L’information
est alors présentée sous une certaine forme ou sous un certain
dispositif et est traitée par l’ordinateur qui donne en retour
une information sous une autre forme considérée comme utile.

Le premier est l’information d’entrée ou donnée brute et


le second est l’information de sortie ou résultat.

D’où le schéma condensé de circulation de l’information suivant :

Données Traitement Résultats

L’existence de deux états électriques aisément


identifiables a été exploitée pour représenter l’information sous
une forme plus compréhensible par les machines électroniques.

Le langage destiné à un ordinateur est donc basé


sur les valeurs ‘‘conducteur’’ correspond à 1 et ‘‘non-conducteur’’
correspond à 0 issue de l’algèbre de Boole.

La valeur 1 signifie le courant passe ou bien le fil est chaud


tandis que la valeur 0 signifie le courant ne passe pas ou le fil
est froid.

La séquence 110010111 veut dire 2 états chauds suivis de 2 états


froids, puis d’un état chaud, puis d’un état froid, enfin suivis
de 3 états chauds.

Les informations sont donc des suites de 0 et 1


assemblées, on obtient ainsi un langage en 0 et 1 qui peut être
compris par la machine appelé le langage binaire ou le langage
machine.
16

I.1.2 Les circuits


Il existe trois dispositifs électriques de base ou
circuits de base pour le traitement de l’information. Ces circuits
sont OU, ET et NON.

 Le circuit OU
C’est un dispositif électrique très simple mais très
utile. Il reçoit les données en deux points et donne le résultat à
la sortie en un point.

010111110

OU 011111110

001101100

Ici le circuit OU traite deux séquences de 9 valeurs et il s’agit


bien d’un traitement de l’information.

Pour un circuit OU, le résultat est froid si les


deux points d’entrée sont simultanément froids et le résultat est
chaud si l’un au moins des points d’entrée est chaud.

 Le circuit ET
C’est un dispositif électrique simple mais très utile
aussi. Comme le circuit OU, il reçoit également les informations
d’entrée de deux sources et présente un résultat à la sortie en un
point.
010111110
ET 000101100
001101100

Ici le circuit ET traite deux séquences de 9 valeurs et il s’agit


bien aussi d’un traitement de l’information.
17

Pour un circuit ET, le résultat sera chaud si les


deux points d’entrée sont simultanément chauds et le résultat est
froid si l’un au moins des points d’entrée est froid.
 Le circuit NON
C’est un dispositif électrique très simple et très
utile également, il a un point d’entrée et un point de sortie. Les
deux points ont toujours des valeurs opposées.

010111110 NON 101000001

001101100 NON 110010011

 Remarques
- Les noms OU et ET donnés à ces circuits furent à l’origine
suggérés par le fait que pour un circuit OU, on a le résultat
chaud si l’un au moins des points est chaud. Pour un circuit
ET, le résultat est chaud si les deux points d’entrée sont
chauds simultanément ;
- De ces trois circuits de base, on peut créer plusieurs autres
circuits. C’est le cas de circuits NI, NOU, EQUIVALENTS et
COMPARATEURS ;
- Une séquence composée des états chauds uniquement sera notée I
et a plusieurs 1, on a I≣111111111 tandis que celle composée des
états froids uniquement sera notée ɸ et a plusieurs 0, on a
ɸ≣000000000.
 Applications
1) On donne 2 séquences A : 11100000 et B : 01010011
Que vaudront les séquences C et D du circuit ci-après

ET C NON D

Autres sortes de circuits logiques


Ce circuit NI.
On a alors

A 11100000 C 01000000

B B
01010011
ET

01000000

NON

10111111
18

Ce circuit est appelé circuit NI.

A 11100000
NI 10111111
B 01010011
Pour un circuit NI, le résultat est froid si les deux points
d’entrée sont chauds au même moment.

2) En considérant les mêmes séquences A et B, que vaudront les


séquences E et F du circuit ci-après.
A
OU E NON F
B

Circuit NOU
On a alors :
A
11100000
OU 11110011
B B
01010011

E 11110011 NON F
00001100
Ce circuit est appelé circuit N0U.

A 11100000
NOU 00001100
B
01010011
Pour un circuit NOU, le résultat est chaud si les deux points
d’entrée sont froids au même moment.

I.2 L’information binaire

I.2.1 Le système d’information


Nous savons que l’ordinateur n’effectue des
opérations que sur des informations binaires c.à.d. des 0 et 1 et
pourtant lorsqu’on utilise un ordinateur, on s’adresse à lui en
utilisant des informations décimales si l’on parle des nombres ou
des informations alphabétiques si l’on veut traiter des textes.
Avant que l’ordinateur puisse effectuer des calculs
ou traiter les textes, il faudra donc qu’il convertisse ces
informations dans le langage binaire. Ainsi une bonne connaissance
de l’information binaire est indispensable à la programmation des
machines, d’où l’arithmétique binaire si elle ressemble sur le fond
à l’arithmétique usuelle, est souvent perçue comme très différente.
On peut alors imaginer plusieurs systèmes
d’informations qui pourraient être traités par le même ordinateur
et si on veut faire communiquer ces systèmes entre eux, il suffirait
à chaque fois d’effectuer des conversions de l’un vers l’autre.

Dans la pratique les modes de représentation de l’information les


plus usuels sont :

a) Pour l’information numérique :


1° Les nombres binaires en complément à deux ;
2° Les nombres en DCB (décimal codé binaire) ou BCD (binary coded
decimal)
b) Pour l’information non numérique (les caractères)
On utilise une suite de huit éléments binaires pour représenter un
caractère.
Exemple
Prenons la suite binaire 01010110
-Dans la représentation en complément à 2, on attribue une
signification à l’ensemble de la suite, qui est celle de sa valeur
binaire. Dans cette représentation la signification attribuée est
: 01010110=(0x27)+(1x26)+(0x25)+(1x24)+(0x23)+(1x22)+(1x21)+(0x20)
=0 + 64 + 0 + 16 + 0 + 4 + 2 + 0 = 86
La suite 01010110 représente en complément à deux le nombre 86.
-Dans la représentation en DCB, on coupe la suite binaire par
tranches de 4 et l’on considère la valeur de chaque morceau.
0101/0110
Le premier morceau 0101 vaut :
(0x23) + (1x22) + (0x21) + (1x20) = 0 + 4 + 0 + 1 = 5
Le deuxième morceau 0110 vaut :
(0x23) + (1x22) + (1x21) + (0x20) = 0 + 4 + 2 + 0 = 6
26

La suite 01010110 représente en DCB le nombre 56

-En considérant le code ASCII, la suite 01010110 représente la


lettre V.
Il peut arriver que si l’on change de système de représentation,
86, 56 et V soient représentés autrement mais l’ordinateur
continuera toujours à effectuer des opérations logiques et
combinaisons à l’aide des 0 et des 1.
Les informations sont donc des suites de 0 et 1
assemblées par groupe de 8 chiffres de telle sorte que chaque
groupe représente une lettre de notre alphabet, un chiffre ou un
symbole.
Le zéro ou le un est la plus petite information utilisée par
l’ordinateur. Cette information élémentaire s’appelle le bit,
abréviation anglo-saxonne de Binary Digit.
8 bits égalent 1 octet ou 1 byte et avec un octet, on peut coder
28=256 caractères c.à.d. tous les chiffres, toutes les lettres
(majuscules et minuscules) et tous les caractères spéciaux.

Le code ASCII

Ce code a été développé par les américains et fait


correspondre à chaque caractère un mot binaire bien déterminé
c.à.d. à chaque caractère correspond une et une seule suite de 8
bits.
ASCII signifie American Standard Code for Information Interchange
ou en français Code Normalisé Américain pour les Echanges
d’Informations.
Ce code est utilisé dans le monde entier et il est
difficile qu’un homme puisse écrire un programme en langage machine
ou binaire, mais il existe un langage de programmation.

L’Assembleur qui permet de programmer directement en langage


machine. Chaque type de processeur a un assembleur qui lui est
propre et le langage assembleur est toujours considéré comme peu
évolué et très éloigné du langage humain.
Un codage récent dit ‘‘universel’’ est en cours de diffusion.
Il s’agit du codage unicode sur 16 bits (216=65536 caractères).
27

I.2.2 Les systèmes de numération

Un système de numération est la donnée d’un ensemble fini B


de symboles, appelés chiffres ou digits, et de règles permettant
de représenter les éléments d’un ensemble fini ou non N (appelé
ensemble des nombres) à l’aide des symboles de B.
On appellera codage de N à l’aide des symboles de B
une injection de N dans B* où B* est l’ensemble des suites d’ordre
1, 2, …, p symboles. Un élément unique de B* est appelé MOT de
telle sorte que pour deux éléments différents n1, n2 de correspond
deux mots différents de B*.
On appellera code, l’ensemble des mots de B*
engendrés par le codage de N. Le cardinal de B est appelé la base
b du code et les symboles de B sont les entiers 0, 1, 2, 3,…….,b-
1(avec b<11).
Un code est dit pondéré si un poids correspondant à la
position d’un chiffre ou d’un digit dans un mot est une constante
quelque soit ce mot. Ainsi dans un système de numération pondéré
de base b, un entier A peut être représenté par un polynôme de la
forme :

A = dnbn + dn-1bn-1 + dn-2bn-2 +…….+ d2b2 + d1b1 + d0b0 avec di des


symboles de B (digits ou chiffres) et bi des puissances de la base
b appelées poids de di. Par soucis de simplification, on ne
représente pas les poids des différents digits lors de l’écriture
d’un nombre.
En base 10, on écrira 1960 et non pas 1x103+9x102+6x101+ 0x100.
Le système de numération le plus courant est le
système décimal c.à.d. le système pondéré de base 10 dont les
symboles ou digits sont les chiffres de 0 à 9. b=10 et B={0, 1, 2,
3, 4, 5, 6, 7, 8, 9}

En informatique, les systèmes de numération les plus


utilisés sont le système binaire, le système octal et le système
hexadécimal.
Ainsi on a :
• Le système binaire : base b=2 et B={0, 1} ;
• Le système octal : base b=8 et B={0,1,2, 3, 4, 5, 6, 7} ; •
Le système décimal : base b=10 et B=={0,1,2, 3, 4, 5, 6,
7,8,9} ;
• Le système hexadécimal : base b=16 et B={0, 1, 2, 3, 4, 5,
6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F} .
Lorsque la base dépasse 10, on utilise les caractères A, B,… ou a,
b,… pour représenter les chiffres 10, 11, 12, 13, 14 et 15.
28

I.2.3 Le changement de base de numération


Pour le changement de base, il y a trois
opérations suivantes : le codage, le décodage, le transcodage.
On appelle codage, le passage de la représentation d’un nombre en
base 10 à la représentation de ce même nombre dans une autre base
différente de 10.
b1=2
b=10 b1=8
b1=16

On appelle décodage, le passage d’une base b1 différente de 10 en


base 10.
b1=2
b1= 8 b=10
b1=16

0n appelle transcodage, le passage d’une base b1 dans une base b2


avec b1 et b2 bases différentes de 10 et aussi b 1≠ b2. C’est le
décodage suivi du codage.

b2=8 b2=2
b1=2 b=10 b1=8 b=10
0 b2=16 b2=16

b2=2
b1=16 b=10 b2=8

Le
codage décimal vers une base b
Soit A un entier positif exprimé en base 10, pour
obtenir la représentation de A dans une base b différente de 10,
il suffit d’effectuer en base 10, des divisions successives de A
par b et de conserver les restes successifs des digits de poids
croissants du résultat.

Exemples

Convertir 23 et 27 de la base 10 en base 2, 8, et 16.


Pour 23 on a :
29

D’où on a (23)10 = (10111)2, (23)10 =(27)8 et (23)10 =(17)16.

D’où on a (27)10 = (11011)2, (27)10 =(33)8 et (27)10 =(1B)16.

N.B. : Pour la partie décimale d’un nombre positif, on effectue en


base 10 des multiplications successives sur la mantisse par la
nouvelle base et on conserve les parties entières successives
comme digits de poids décroissants du résultat.

Exemple : Soit à convertir la valeur décimale 0,5625 en base 2

On a que (0,5625)10 = (0.1001)2


Le décodage d’une base b vers le décimal
30

Dans un système de numération à code pondéré, le


nombre dn, dn-1, dn-2,…..,d2, d1, d0 représente en fait la valeur de
la somme dibi.
Pour passer d’une base b différente de la base 10 en la base 10,
il suffit d’effectuer en base 10 la somme des puissances de b
affectées de leurs coefficients c.à.d. il suffit d’évaluer la
valeur du polynôme à décoder.
Exemple : effectuer chacun des décodages suivants.
(10111)2=( ??)10 , (33)8 = ( ??)10 et (3A4E)16 = ( ??)10
-Pour (10111)2 on a (10111)2= 1x24+ 0x23 + 1x22 +1x21 +1x20
= 16 + 0 + 4 + 2 + 1= 23
D’où (10111)2 =(23)10.
-Pour (33)8 on a (33)8=3x81 +3x80 = 24+3 =27.
D’où (33)8=(27)10.

-Pour (3A4E)16 on a (3A4E)16 = 3x163 + Ax162 + 4x161 + Ex160


=3x163 + 10x162 + 4x161 + 14x160
= 12288 + 2560 + 64 + 14 = 14926
D’où (3A4E)16 =(14926)10.
Le transcodage d’une base b1 vers une base b2
Pour faire le transcodage, on fait le décodage suivi
du codage.
Dans un premier temps, la valeur en base b1 est décodée c.à.d. on
trouve sa valeur dans la base 10 et dans un second temps, la
valeur décimale obtenue est codée en base b2.
Exemple : effectuer chacun des transcodages suivants.
(27)8 =( ??)2, (11011)2 =( ??)16, (13)16=( ??)2 et (13)16 =( ??)8
-Pour (27)8 on a (27)8=2x81+7x80=16+7=23 et (23)10=(10111)2. Donc
(27)8 = (23)10 = (10111)2.
-Pour (11011)2 on a (11011)2 =1x24+1x23+0x22+1x21+1x20
=16+8+0+2+1=27
et (27)10=(1B)16.
Donc (11011)2 = (27)10 = (1B)16.
-Pour (13)16 on a (13)16=1x161+3x160=16+3=19 d’où (13)16=(19)10
31

Donc (13)16 = (19)10 = (10011)2 et (13)16 = (19)10 = (23)8.


L’arithmétique binaire

Ici on a des nombres clés qui permettent de passer


du décimal au binaire et du binaire au décimal.
Les nombres clés sont les suivants :

Binaire 1 10 100 1000 10000 100000 1000000 10000000

Décimal 1 2 4 8 16 32 64 128

Binaire 100000000 100000000 10000000000 100000000000

Décimal 256 512 1024 2048

Pour les autres nombres entre 1 et 16 on a :


3=2+1 =11 9=8+1=1001 13=8+4+1=1101
5=4+1 =101 10=8+2=1010 14=8+4+2=1110
6=4+2 =110 11=8+2+1=1011 15=8+4+2+1=1111
7=4+2+1 =111 12=8+4=1100
Dans l’autre sens, il n’est pas difficile de
parvenir à une maitrise de la conversion. Tout nombre binaire peut
être converti en décimal en notant tout simplement la valeur de
chacun de ses 1.
Exemples : - 10011 peut être converti en décimal de la façon
suivante : 10011=16+2+1= 19 car on a 10000 = 16, 10 =2 et 1 =1.
- 101010 peut être converti aussi en décimal
comme 101010=32+8+2=42 car on a 100000=32, 8=1000 et 2=10.
Pour les conversions du décimal en binaire, on procède comme suit :
- Pour 53 on a 53 – 32 =21 ; 21 – 16 =5 ; 5 – 4
=1 ; 1 – 1 =0
d’où 53=32+16+4+1 = 110101

car on a 100000=32
10000=16
100=4
1=1
+

110101=53
32

- Pour 46 on a 46 – 32 =14 ; 14 – 8 =6 ; 6 – 4 =2 ; 2 –
2 =0 d’où 46=32+8+4+2=101110 car 100000=32

La fraction en binaire

Le principe est le même sauf que les symboles des


fractions binaires sont des dixièmes, des dixièmes de dixièmes,
des dixièmes de dixièmes de dixièmes, des dixièmes de dixièmes de
dixièmes de dixièmes, etc.
Les symboles décimaux sont des demis, des demis de
demis, des demis de demis de demis, des demis de demis de demis de
demis…
Les nombres clés sont les suivants :

Binaire 0.1 0.01 0.001 0.0001

Décimal ½=0,5 ¼=0,25 𝟏⁄𝟖=0,125 𝟏⁄𝟏𝟔=0,0625

Binaire O.00001 0.000001 0.0000001

Décimal 𝟏⁄𝟑𝟐=0,03125 𝟏⁄𝟔𝟒=0,015625 𝟏⁄𝟏𝟐𝟖=0,0078125

Exemples

-1) Convertir 0.10101 du binaire en décimal ou encore (0.10101) 2


= (??)10
Comme nous l’avons dit ci-haut, il faut assigner à chaque 1 une
valeur en fonction de sa place.
0.10101= 1⁄2 +1⁄8 +1⁄32 = 0,5 + 0,125 + 0,03125 = 0,65625 car nous
avons 0.1= 1⁄2 = 0,5

Donc (0.10101)2 = (0,65625)10


-2) Convertir 110.011 du binaire en décimal ou encore (110.011)2 =
(??)10
Nous donnons à chaque 1 sa valeur, ce qui donne :
33

110.011 = 4 +2 +1⁄4 +1⁄8 = 6 + 0,25 + 0,125 =6,375 car nous avons


100=4
10=2
0.01 =1⁄4 = 0,25
0.001 =1⁄8 = 0,125
6,375 Donc (110.011)2 = (6,375)10
-3) Convertir 59,421875 du décimal en binaire ou encore
(59,421875)10 = (??)2
Pour la partie entière, on a 59-32=27; 27-16=11; 11-8=3; 3-
2=1; 1-1=0 d’où 59 =32+ 16+ 8+ 2+ 1 = 111011
car on a

Pour la partie décimale, on a


0,421875 – 0,25 = 0,171875 ; 0,171875 – 0,125 = 0,046875
0,046875 – 0,03125 = 0,015625 ; 0,015625 – 0,015625 =0
0,421875=0,25 + 0,125 + 0,03125 + 0,015625= 0.011011 car
0.25= 1⁄4 = 0.01
0.125=1⁄8 = 0.001
0.03125=1⁄32 = 0.00001
0.015625 =1⁄64 = 0.000001
0.011011
Donc (59,421875)10 = (11101.011011)2
34

CHAPITRE. II L’ORDINATEUR

Le mot «ordinateur» a été créé en 1955 a la demande


d’IBM, et tire son étymologie du terme moyenâgeux «ordonnateur»,
désignant l’autorité divine suprême...

Il est donc capable, dans la limite de ses capacités


en espace mémoire (nécessairement finies) et en vitesse de calcul,
exécuter n’importe quel algorithme qu’on lui fournit sous forme de
programme, sur n'importe quelle donnée discrète, qu’on lui fournit
également. Il se distingue ainsi fondamentalement d’une simple
machine a calculer par sa capacité a enchaîner plusieurs opérations
en suivant des instructions paramétrables, permettant la
réalisation d’opérations complexes non initialement «câblées».
Toute la difficulté de conception d'un ordinateur vient donc de
cette nécessité de lui faire exécuter des suites d’opérations, en
synchronisant l'action de ses différents composants.

II.1 Historique, définitions et fonctionnement

II.1.1 L’historique

L’histoire de l’informatique est intimement liée à


une série des découvertes des machines électroniques. Les ancêtres
de l’ordinateur sont la machine à calculer de Blaise Pascal
inventée en 1642 et celle de Leibniz inventée en 1672 pour
perfectionner celle de Pascal.
Les véritables bases de l’ordinateur ont été conçues
par Charles Babbage (1792-1871) qui avait mis au point une machine
analytique sans pour autant en construire une qui fonctionne. Le
plus important dans cette machine de Babbage était qu’elle
comprenait trois parties, les mêmes trois éléments essentiels qu’on
retrouve actuellement dans un ordinateur. Il s’agit donc :
 de l’unité de mémoire ;
 de l’unité de calcul ;
 de l’unité de commande.
Le précurseur de l’ordinateur actuel est la machine
à statistique conçue par le Dr Hollerith en 1885 qui utilisa les
cartes de comptage pour le recensement aux Etats Unis en 1889. Les
cartes étaient poinçonnées selon qu’il s’agissait de l’homme ou de
la femme et comptaient automatiquement par un jeu de trois roues à
dix dents, une première roue pour les unités, une deuxième pour
les dizaines et une troisième pour les centaines. C’est à partir
de cette base qu’il conçut la carte de 80 colonnes dite carte
perforée.
En 1914, T. Watson dirigeant de la Tabuling Machine
Corporation fonde, pour exploiter les brevets du Dr Hollerith,
International Business Machine, I.B.M en sigle et impose ses
techniques commerciales tant il est vrai que l’histoire de
l’ordinateur est liée à celle de I.B.M.

Le calculateur automatique MARK I construit en 1934


à l’université de Harvard est le premier véritable ordinateur
capable d’effectuer des longues et complexes opérations sans
l’intervention humaine. Cet ordinateur a été utilisé, d’une manière
expérimentale pendant la seconde guerre mondiale et il était conçu
suivant les idées de Babbage et comprenait des composantes
électromécaniques.
35

Le premier ordinateur utilisant la technologie


électronique est l’ENIAC ‘‘Electronic and Numerical Integrator And
Computer ’’ conçu par les professeurs américains J.P Ekert et J.W
Mauchly de l’université de Pensylvanie en 1946 en collaboration
avec I.B.M. Le but poursuivi, pour la mise au point de cet
ordinateur, était de calculer la trajectoire des bombes.

Cet ordinateur pesait 30 tonnes, faisait 5.000 opérations


par seconde et occupait une très grande salle mais son programme
ne se trouvait pas enregistré dans sa mémoire.
Depuis toutes ces inventions, les innovations
technologiques considérables ont transformé les ordinateurs et on
compte aujourd’hui plusieurs générations des ordinateurs.

II.1.2 Définitions
Appelé en anglais ‘‘COMPUTER’’’, l’ordinateur est
un ensemble de machines électroniques qui sert à traiter
automatiquement les informations à l’aide des programmes
enregistrés électroniquement en mémoire centrale.
Un ordinateur est une machine à composantes
électroniques permettant le stockage rapide en vue du traitement
automatique et rationnel de l’information.
Un ordinateur est une machine électronique capable
de recevoir et de traiter automatiquement l’information.

II.1.3 Le fonctionnement

Le terme Informatique est étroitement lié à celui


de l’ordinateur. Un ordinateur est formé principalement de quatre
parties ci-dessus qui sont associées et autonomes:
 l’unité arithmétique ;
 l’unité de contrôle;
 l’unité de stockage ou la mémoire;
 L’unité d’entrée-sortie.
Les circuits d’addition et de multiplication sont
dans l’unité arithmétique et pour additionner deux nombres donnés,
on doit d’abord noter leurs signes puis additionner si les signes
sont identiques ou soustraire s’ils sont différents, d’où
l’existence d’un processus de décision qui doit contrôler
l’ensemble des actions.
Pour la multiplication, les produits partiels
doivent être conservés ou additionnés au fur et à mesure qu’ils
sont produits et le total partiel doit être aussi conservé.Ceci
nécessite donc une forme de mémoire ou d’unité de stockage, mais
pour faire tout cela les données doivent être à la disposition de
la machine pour pouvoir obtenir le résultat final, d’où l’unité
entrée-sortie.
Ainsi on a le schéma suivant pour le fonctionnement :

Unité
Mémoire
Unité

de

Entrée Contrôle Sortie

L’unité de contrôle est donc un centre car il commande toutes les


autres unités de la machine, détermine le moment où l’information
doit être lue, doit être stockée, doit être envoyée de la mémoire
à l’unité arithmétique et tout cela grâce au microprocesseur.

Ainsi les fonctions de base d’un ordinateur sont :


 Le traitement des données ;
 La mémorisation des données ;
 Le transfert des données ;
 Le contrôle.

II.2 Les différents types d’ordinateurs


En tenant compte de l’évolution technologique, on
peut classifier les ordinateurs en des types suivants :
 Les macroordinateurs ou les gros systèmes ou les
mainframes ou high performing computer (HPC);
 Les mini-ordinateurs ou les mini systèmes ;
 Les micro-ordinateurs ;
 Les ordinateurs portables ;
 Les tablettes et téléphone portable.
La macro et le mini-ordinateur peuvent être
utilisés par plusieurs personnes à la fois (dans un environnement
client-serveur), chaque utilisateur ayant un terminal ou un poste
ou un moniteur bien sûr, ce qui n’est pas le cas avec un
microordinateur.

La micro-informatique avec le microordinateur est


l’informatique la plus consommé compte tenu du cout d’un
microordinateur. Actuellement la micro-informatique facilite tout
genre de travail et est présente dans plusieurs domaines tels que
la bureautique, la gestion des réseaux, l’internet, la
télécommunication, la conception assistée par l’ordinateur
(C.A.O), la programmation assistée par ordinateur (P.A.O), la
robotique etc. D’où elle gagne le marché et s’impose dans les
activités de tous les jours.
Ainsi les deux grandes familles de micros
ordinateurs sont la famille IBM et Compatibles et la famille
Macintosh (APPLE).
Les compatibles sont des ordinateurs fabriqués par des sociétés
concurrentes à IBM mais fonctionnant sous les mêmes principes et
utilisant les mêmes programmes (Système d’exploitation) que les
ordinateurs IBM.

Les ordinateurs MACINTOSH et ATARI de la famille APPLE


sont de philosophie différente avec ceux de la famille IBM et
compatibles et étaient non compatibles avec IBM jusqu’à une
certaine époque. Il est a noté que ces deux types d’ordinateur
utilise diffèrent système d’exploitation.

II.2.1 Les macroordinateurs ou les mainframes


Un macroordinateur ou un gros système ou un
mainframe est un ordinateur de grande puissance qui peut avoir une
mémoire de grande capacité ainsi que de nombreuses unités de
stockage afin de traiter de nombreuses opérations simultanément.
Les mainframes sont des ordinateurs centraux ou ce
sont des ordinateurs surpuissants qui sont utilisés pour des
opérations de calculs très lourds ou des traitements de données
volumineux.
Mainframe est un terme industriel concernant les
gros ordinateurs, typiquement fabriqués par des grosses compagnies
comme Hewlett Packard, HP en sigle, et IBM. Ces gros ordinateurs
servent à gérer des grosses applications bancaires, commerciales
ou industrielles (Operateur Telecom, Data Center Cloud, etc.)
Historiquement, un mainframe est associé à un
système centralisé plutôt qu’à un système distribuer en utilisant
l’architecture client-serveur ayant une puissance de calcul énorme
pour des applications des pointes.
38

Aujourd’hui IBM, HP, Dell, Sun Microsystems, Fujitsu, Huawei sont


des références pour ses systèmes ayant de gros processeurs, ils
sont donc utilisés pour fournir des ressources aux utilisateurs et
comme serveurs pour le réseau d’une entreprise.
Le terme ‘‘macroordinateur’’ recouvre notamment des
notions telles que : grands systèmes, gros ordinateurs, grands
serveurs, ordinateurs hôtes, systèmes centraux, etc.
De nos jours, le terme High Performing Computer (HPC)
est utilisé pour décrire le mainframe.

Figure II.1 : Mainframe

II.2.2 Les mini-ordinateurs ou les mini systèmes


Le terme mini-ordinateur ou mini système est à
l’origine d’un type d’ordinateurs de milieu de gamme ou
d’ordinateurs intermédiaires entre les macroordinateurs (les
mainframes) et le personal computer (micro-ordinateurs). Ce
type d’ordinateurs était populaire dans les années 1970.
Pendant une période, cette catégorie d’ordinateurs
avait des matériels et des systèmes d’exploitation spécifiques (par
exemple les systèmes Digital Equipment Corporation, DEC, dans les
années 1980-1990) mais à présent le terme correspond plutôt aux
systèmes multiutilisateurs temps réel tels que SPARC, POWER ou
ITANIUM de Sun Microsystems, IBM ou Hewlett Packard (HP).
L’année 1964 a vu l’arrivée sur le marché des
mini-ordinateurs PDP (Programmable Data Processor) de la firme DEC
avec le PDP-7 et le PDP-8 mais le PDP-8 est considéré comme un
des premiers mini-ordinateurs de l’histoire de l’informatique.

Mais le concept a été popularisé par le PDP-11 à partir des années


70 et le VAX (Virtual Adress eXtension), avec le système VMS
(Virtual Memory System).
Le PDP-11 a été une machine sur laquelle et pour laquelle fut
développé le langage C et a servi de base au développement du
système d’exploitation Unix.
39

De son coté, HP a développé son premier mini-ordinateur


scientifique le HP-2116 en 1966 suivis d’un mini-ordinateur de
gestion le HP 3000 en 1973.

Suite à l’évolution technique et à la montée en


puissance des ordinateurs personnels ou micro-ordinateurs, les
caractéristiques techniques des ordinateurs de milieu de gamme se
sont confondues avec celles des micro-ordinateurs.
Les ordinateurs de milieu de gamme sont alors
appelés serveurs ou stations de travail en référence à l’usage
le plus courant qui est fait de ces machines.
N.B. : Le terme mini-ordinateur n’est plus utilisé par les
fabricants, d’ailleurs actuellement on utilise ce terme pour
désigner des ordinateurs personnels portables de petite taille
(Netbook).

II.2.3 Les ordinateurs personnels


A ce type d’ordinateurs, nous distinguons deux
catégories notamment les PC de bureau et les PC portables.
◊Les PC de bureau : appelés en anglais Personal Computer, PC en
sigle ou Desktop Computer est des ordinateurs composés d’une carte
mère et d’un boitier contenant l’unité centrale qui est raccordée
à l’écran, au clavier et à une souris.
Ce sont ces ordinateurs qu’on appelle également des micro-
ordinateurs.

Figure II.2 : PC de bureau

◊Les PC portables : appelés en anglais Notebooks ou Laptop sont


des ordinateurs composés d’un boitier qui intègre tous les
composants : carte mère, écran, clavier etc. et ils sont aussi
équipés de sorties pour divers périphériques.

Figure II.3 : PC portable

Il y a aussi les tablettes, les centres multimédia et les Personal


Digital Assistant.
Les tablettes sont des PC portables avec écran tactile.
40

Figure II.4 : PC portable avec écran tactile

Les centres multimédia sont des plates-formes matérielles destinées


à pilotes des éléments Hifi.
Les Personal Digital Assistant, PDA en sigle, ou les assistants
personnels sont des ordinateurs de poche destinés à une
utilisation d’organisation.

II.3 Les grandes parties d’un ordinateur


Pour son bon fonctionnement, un ordinateur est
composé de deux grandes parties qui sont : le Hardware et le
Software.
(1) La partie matérielle, appelée hardware, est l’ensemble de
tous les matériels visibles et internes de l’ordinateur.
Le hardware correspond donc à l’aspect concret du système : unité
centrale, mémoire, organes d’entrée-sorties, périphériques, etc.
Bref c’est la partie de l’ordinateur qu’on peut toucher.
Le cœur d’un ordinateur est constitué de:
 l’Unité Centrale (UC), ou «microprocesseur», appelé
familièrement «puce» ;
 mémoires, parmi lesquelles on distingue plusieurs types :
 la mémoire ROM (Read Only Memory : Mémoire a acces en lecture
seule) : ensemble de bits dont l’état est fixé une fois pour
toute, lors de la construction de l’ordinateur. Elle sert a
stocker des informations permanentes (procédures de
démarrage...) ;
 la mémoire RAM ou «mémoire vive» (Random Access Memory : Mémoire
a acces aleatoire) : ensemble de bits modifiables a volonté, ou
se trouvent stockées les données sur lesquelles travaille
l’ordinateur. Il ne faut pas comprendre aléatoire dans le sens
de «au hasard», mais par opposition a séquentiel ; cela signifie
que l’on peut avoir accès directement a tout endroit de cette
mémoire (comme les chansons dans un CD ou les chapitres dans un
film en DVD), sans avoir a la parcourir bit a bit (comme dans
les cassettes audio ou vidéo). Cette mémoire est volatile,
c’est-a-dire qu’elle ne conserve les données que tant que la
machine est sous tension. La mémoire vive des meilleurs
ordinateurs actuels atteint 1Giga-octet.
 les mémoires secondaires ou auxiliaires : ce sont des
dispositifs permettant de stocker des bits de façon stable (qui
reste fixée même si on éteint la machine) tout en étant
généralement modifiable. On peut inclure parmi elles les disques
durs, les disquettes, les bandes magnétiques, les clés USB... La
capacité des disques durs actuels se compte en Giga-octets.
Les autres composants sont donc :
 soit des périphériques d’entrée, c’est-a-dire permettant a un
utilisateur extérieur de fournir des informations
(données/programmes) a la machine sous forme numérique : souris,
clavier, scanner, joystick, appareil photo numérique, caméscope
numérique...
 soit des périphériques de sortie, c’est-a-dire permettant de
visualiser ou de transmettre des données internes a
l’exterieur : Écran, imprimante, IPod, vidéo projecteur...

(2) La partie immatérielle, appelée Logiciel ou software,


est l’intelligence de l’ordinateur ou l’ensemble des logiciels
ou l’ensemble des programmes.
Le logiciel ou le software correspond donc à un ensemble
d’instructions finies, appelé programmes, qui sont contenus dans
les différentes mémoires du système et qui définissent les actions
effectuées par le matériel. Bref c’est l’ensemble des logiciels de
base (les systèmes d’exploitation) et les programmes d’applications
(tableur, Conception assistée par l’ordinateur (CAO), traitement
de texte, dessin, langages de programmation etc.).

II.3.1 Partie matérielle (Hardware)

II.3.1.1 Les périphériques d’un ordinateur


Les unités périphériques sont les unités à partir
desquelles l’utilisateur communique avec l’ordinateur ou encore on
appelle unité périphérique tout matériel électronique pouvant être
raccordé à un ordinateur par l’intermédiaire de l’une de ses
interfaces d’entrée-sortie (port série, port parallèle, bus USB,
bus firewire, etc.), le plus souvent par l’intermédiaire d’un
connecteur. Il s’agit des composants de l’ordinateur externes à
l’unité centrale.
Il existe trois types de périphériques d’un
ordinateur qui sont :
41

 Les périphériques d’entrée ;


 Les périphériques de sortie ;
 Les périphériques de stockage.
 Les périphériques d’entrée

Les périphériques d’entrée sont des unités à partir


desquelles l’utilisateur introduit une information dans
l’ordinateur ou un périphérique d’entrée est un appareil à
composantes électroniques permettant d’envoyer les informations à
un ordinateur.
Parmi ces périphériques, nous pouvons citer : le
clavier, la souris, le micro, le scanner, le stylo optique, les
lecteurs, l’appareil photo numérique, le lecteur à code barre, la
manette à jeu, le lecteur à badge électronique, etc.
N.B. : Les périphériques d’entrée sont très utilisés dans la vie
courante et parmi ceux que nous venons de citer les uns sont plus
connus et les autres moins connus.

 Les périphériques de sortie

Les périphériques de sortie sont des unités à


partir desquelles l’ordinateur restitue l’information telle
que lui demande l’utilisateur.
L’ordinateur envoie les informations de sortie ou
les résultats de différents traitements vers ces périphériques.
Comme périphériques de sortie, nous pouvons citer :
l’écran ou le moniteur ou encore le terminal, l’imprimante, le
vidéo projecteur, le casque, les enceintes ou les haut-parleurs,
les traceurs, etc.

 Les périphériques de stockage

Les périphériques de stockage ou les mémoires de


masse ou encore les mémoires auxiliaires sont des unités de
stockage permettant la conservation d’une grande masse
d’informations destinée aux traitements ultérieurs.

Ces unités sont des dispositifs permettant


l’enregistrement et le stockage des grandes masses d’informations
pour leur utilisation ultérieure. Comme support de stockage, nous
pouvons citer : le disque dur, le CD, le DVD, la clé USB ou le
flash-disc, le disque dur externe, les disquettes, le disque
optique, la cassette magnétique, la bande magnétique, etc.
42

N.B. : Il y a aussi les périphériques de dialogue qui permettent


aux ordinateurs de communiquer à travers un réseau informatique et
le modem (Modulateur/démodulateur) est le périphérique de dialogue
par excellence.
Le modem est à la fois un périphérique d’entrée et
de sortie, il permet de récupérer les informations sur internet
par exemple et permet aussi d’envoyer divers types d’informations
sur internet toujours.
Grace au modem et à un programme de communication appropriée, on
peut avoir accès à des milliers de données à travers le monde
entier et à divers services allant de la messagerie à des
informations sur d’autres utilisateurs en passant par le transfert
des fichiers et bien plus encore.

Figure II.5 : Modem

 La description des quelques périphériques

La souris : appelée en anglais « mousse », elle est un


périphérique de pointage servant à déplacer un curseur sur l’écran
et permettant de sélectionner, de déplacer, de manipuler des
objets grâce à des boutons. Ainsi un clic est une action
consistant à appuyer ou à cliquer sur un bouton de la souris pour
effectuer une action.

Le clavier : appelé en anglais Keyboard, le clavier permet, à la


manière des machines à écrire, de saisir des caractères (lettres,
chiffres, symboles, etc.). Il s’agit donc d’un périphérique
d’entrée essentiel car il sert à donner des ordres et des
informations que l’ordinateur va traiter et auxquels il va
répondre en affichant les réponses ou les résultats à
l’écran ou l’imprimante. Il sert également à programmer
l’ordinateur. Ainsi il existe diffèrent types de clavier
dépendant des origines alphabétiques et linguistiques. Pour
les alphabets d’origine latine, il existe deux types de clavier
qui sont le clavier AZERTY et le clavier QWERTY.
43

Le clavier ‘‘AZERTY’’ ou clavier français, est en


rapport avec les six premières touches alphabétiques du clavier et
désigne un type de clavier équipant la quasi-totalité des
ordinateurs des pays francophones.

Figure II.6 : Clavier Azerty


Le clavier ‘‘QWERTY’’ ou clavier américain, a été conçu en 1868
par Christophe Lathan Sholes en répartissant aux opposées du
clavier les touches correspondant aux paires de lettres les plus
utilisées dans la langue anglaise afin d’empêcher les tiges
portant les caractères des machines à écrire de l’époque de se
croiser et de se coincer.

Figure II.7 : Clavier Qwerty


La différence entre les deux types est due à l’ordre des touches.
L’écran : l’écran ou le moniteur ou le terminal sert à afficher
les différentes informations (images, textes) et permet de voir
les informations enregistrées sur l’ordinateur. Il sert également
à afficher les questions posées à l’ordinateur et les réponses
données par ce dernier.
Il sert aussi à représenter les dessins générés
par la machine et à visualiser les programmes stockés dans la
mémoire. Il s’agit d’un périphérique dont on ne peut pas se passer
car tout ce qu’on fait où on travaille sur l’ordinateur n’est
visible qu’à l’écran.
44

Figure II.8 : Ecran

Suivant l’utilisation que l’on en fait,


professionnel ou domestique, on peut bien passer plusieurs heures
devant l’écran d’un ordinateur comme on passe plusieurs heures
devant un écran de la télévision.
Ainsi il existe différents types de moniteurs
dont les caractéristiques doivent être examinées avant l’achat de
l’ordinateur et les trois choses qui doivent être examinées sont :
 La couleur de l’écran ;
 Le mode texte ;
 Le mode graphique.
Le scanner : un scanner ou en français un ‘‘numériseur’’ est un
périphérique d’acquisition permettant de numériser des documents
c.à.d. de transformer un document papier en image numérique. On
distingue généralement trois catégories de scanners qui sont : Les
scanners à plats permettant de numériser un document en le
plaçant à plat contre une vitre. Il s’agit du type de scanner le
plus courant.
Les scanners à main possédant une taille réduite. Ils sont
déplacés manuellement ou semi manuellement sur le document
par bandes successives, afin de le numériser en entier.
Les scanners par défilement faisant défiler le document devant une
fente lumineuse fixe afin de le numériser à la manière des
télécopieurs (fax). Ce type scanner est de plus en plus intégré
dans des appareils tes que des imprimantes multifonctions.

Figure II.9 : Scanner


L’imprimante : il ressemble à une machine à écrire électronique
sans clavier et sert à imprimer sur papier tout ce qui se trouve
dans la mémoire de l’ordinateur et également le contenu des
mémoires auxiliaires ou de masses. Donc l’imprimante permet
d’imprimer les données ou les informations envoyées par
l’ordinateur et il est indispensable si l’on veut travailler
sérieusement.
45

Figure II.10 : Imprimante

Il existe alors une grande variété d’imprimantes qui se


distingue par leurs techniques d’impression et il convient avant
l’achat d’une imprimante de bien définir les applications
envisagées sur le matériel. Ainsi certains ordinateurs sont
capables de fonctionner avec la plupart des imprimantes qui sont
sur le marché et d’autres ne peuvent pas par le constructeur du
système, d’où il est en principe préférable qu’un ordinateur soit
compatible avec le plus grand nombre d’imprimantes possibles.

Les différentes catégories d’imprimantes que l’on


trouve sur le marché :
 Les imprimantes matricielles ;
 Les imprimantes à jet d’encre ;
 Les imprimantes à marguerite ;
 Les imprimantes à laser.
Les CD et DVD
Le Compact Disc (CD) et le Digital Versatil Disc
(DVD) sont des mémoires auxiliaires de stockage sur lesquels on
peut graver les informations ou les données en utilisant un
lecteur/graveur.

Figure II.11 : CD et DVD

Les clés USB et les disques durs externes


Les clés USB ou les flash-discs sont des mémoires
auxiliaires que l’on branche sur le port USB permettant le stockage
ou l’enregistrement de données récupérées à partir de l’ordinateur.

Figure II.12 : Clés USB


46

Les disques durs externes sont mémoires


auxiliaires de stockage de très grande capacité qui permettent de
stocker beaucoup d’informations.

Figure II.13 : Disques durs externes

II.3.1.2 La mémoire

La mémoire est le partenaire principal du


microprocesseur dans un ordinateur. Nous devons alors fournir à
tout circuit l’information nécessaire pour qu’il effectue sa tâche
et il doit se souvenir de cette information assez longtemps pour
aller jusqu’au bout du travail.
La circuiterie nécessaire pour mémoriser une
séquence est appelée registre mémoire et dans ce registre, on doit
écrire la séquence désirée, y laisser cette séquence jusqu’à ce
qu’on la change délibérément et lire la séquence quand on en a
besoin sans la détruire pour qu’elle soit utilisable plusieurs
fois. La mémoire de l’ordinateur se définit par la taille et la
vitesse à laquelle on peut accéder aux informations qui y sont
stockées.
Du point de vue fonctionnement, la mémoire centrale
de l’ordinateur est divisée en deux parties à savoir la mémoire
vive ou la Random Access Memory (RAM) et la mémoire morte ou la
Read Only Memory (ROM).
 La taille de la mémoire
Nous savons que la plus petite information utilisée
par l’ordinateur est le bit et on regroupe les bits par groupe de
8 pour avoir un caractère. Ainsi la taille de la mémoire se mesure
en Kilo symbolisé par la lettre K et 1K=1024 caractères=1024
octets. Elle peut se mesurer aussi en Kilo Octet (K.O) ou Kilo
Byte (K.B).
1K=1K.O=1K.B=1024 caractères et une mémoire de 1K peut donc stocker
une page dactylographiée de 20 lignes et 50 colonnes.

Pour les mémoires de grande taille, par exemple le


disque dur ou les disques durs externes, on utilise d’autres
mesures qui sont des multiples du kilo ou du kilo octet. Ainsi nous
avons le Méga ou le Méga octet, le Giga ou le Giga octet ou le
Giga byte, le Téra ou le Téra octet, le Péta ou le Péta octet ou le
Péta byte.
47

1M=1M.O=1M.B=1024KO=(1024)2caractères=1048576 caractères
1G=1G.O=1G.B=1024M=(1024)2K.O =(1024)3caractères = 1073741824
caractères = 1 073 741 824 octets.
1T=1T.O=1T.B=1024G.O=(1024)2M.O=(1024)3K.O= =(1024)4
caractères = 1 099 511 627 776 caractères
1P=1P.O=1024T.O=(1024)2G.O=(1024)3M=(1024)4K= =(1024)5 caractères
=1 125 899 906 842 624 caractères.

Exemples

2 KO=2x1024 octets=2048 caractères;


6 octets = 6x8 bits =48 bits;
128KO=128x1024 caractères =131 072x8 bits =1 048 576 bits
10 MO = 10x1024 K=10 240K=10 240x1024octets=10 485 760 octets;
20 GO=20x1024 MO=20x1024x1024 KO= 20 071 520 KO.

 La mémoire vive ou la RAM


La mémoire vive est la mémoire à accès sélectif ou
aléatoire. Lorsqu’on charge un programme dans un ordinateur, ce
programme va se placer dans la mémoire vive et les résultats de
différents traitements y sont aussi stockés.
Cette mémoire vive est éphémère car si on coupe le courant, elle
se vide et en plus chaque fois qu’on met l’ordinateur sous
tension, la mémoire vive est vide. RAM veut dire Random Access
Memory, en français mémoire à accès sélectif.

 La mémoire morte ou la ROM

La mémoire morte est la mémoire dans laquelle


l’utilisateur ne peut que lire car contenant des informations
nécessaires au bon fonctionnement de l’ordinateur. Cette mémoire
contient un certain nombre des programmes et informations placés
par le constructeur.
Ces informations et programmes ne peuvent pas etre
modifiés par un utilisateur, raison pour laquelle on l’appelle
ROM : Read Only Memory, en français mémoire à lecture seulement.
Ci-dessous nous présentons un ordinateur avec tous ses différents
périphériques :
48

II.3.1.3 Le microprocesseur
La définition et la description

Au cœur de l’ordinateur dans l’unité centrale de


traitement se trouve un petit composant électronique extraordinaire
appelé le processeur ou le microprocesseur (chipset).
Le processeur est un circuit intégré qui est
l’organe de traitement des informations. Il est la partie
intelligente de l’ordinateur et si l’ordinateur était une voiture,
le microprocesseur devait être le moteur.
Sans le microprocesseur, il n’y a pas d’ordinateur,
il est le cerveau de la machine, effectue tous les calculs, commande
et surveille les accès à la mémoire centrale et les informations
qui sortent et qui entrent dans l’ordinateur à travers les
circuits d’entrée-sortie.
Toutes les informations qui circulent à
l’intérieur d’un ordinateur passent par le processeur.
Si le processeur est lent et si sa puissance de traitement est
faible, l’ordinateur calculera lentement et échangera lentement
les informations avec le monde extérieur.
Chaque modèle d’ordinateur a son type de
microprocesseur et les uns ne sont pas compatibles avec les autres
et chaque type de microprocesseur a son nom propre.
On peut alors avoir :
- 8088 : -microprocesseur à 8 bits ; - vitesse : 4,8 Mhz ;
- 80286 : -microprocesseur à 16 bits ; - vitesse : 30 Mhz ;
- 80386 : -microprocesseur à 32 bits ; - vitesse : 33 Mhz ;
- 80486 : -microprocesseur à 32 bits ; - vitesse : 40 à 100 Mhz ;
- 80586 : - microprocesseur à 32 bits ;
- vitesse : 100 Mhz pentium 1 ;
- vitesse : 233 Mhz pentium 2 ;
- vitesse : 350 Mhz pentium 3.
49

N.B. : Il y a actuellement sur le marché des microprocesseurs à 64


bits dont les vitesses sont supérieures à 350 Mhz.
Un type donné de microprocesseur fonctionne
toujours de la même façon quel que soit l’ordinateur sur lequel il
est placé et les deux caractéristiques importantes qui permettent
de comparer les différents types de microprocesseur sont la
puissance et la vitesse.
Les plus grands fabricants des microprocesseurs sont Intel, AMD,
Motorola, etc.
Les informations dans un processeur
Nous savons que les informations circulant dans
l’ordinateur sont codées en langage binaire avec la valeur 0 et la
valeur 1 comme étant la plus petite information utilisée par
l’ordinateur.
Nous savons également que cette information
élémentaire s’appelle le BIT (Binary Digit) et le processeur passe
tout son temps à examiner chaque groupe de 8 bits qu’on lui présente
afin de reconnaitre à quoi il correspond et comment il va l’utiliser
pour agir sur les autres éléments. Ainsi 8 bits = 1 octet et
avec un octet on a 256 possibilités pour représenter les
caractères.
La puissance d’un microprocesseur
La puissance d’un ordinateur se mesure par le
nombre de bits de son microprocesseur, on peut trouver sur le
marché un ordinateur ayant un processeur de 8 bits, un deuxième de
16 bits, un troisième avec un processeur de 32 bits et un quatrième
avec un microprocesseur de 64 bits c.à.d. un 8 bits examine les
informations qu’on lui présente octet par octet, un 16 bits examine
deux octets par deux octets, un 32 bits examine 4 octets par 4
octets et un 64 bits examine 8 octets par 8 octets .

Un processeur de 16 bits traite deux fois plus les


informations qu’un 8 bits, un microprocesseur de 32 bits traite
quatre fois plus d’informations qu’un 8 bits et deux fois plus
d’informations qu’un 16 bits, un processeur de 64 bits traite 8
fois plus d’informations qu’un 8 bits, 4 fois plus d’informations
qu’un 16 bits et 2 fois plus d’informations qu’un 32 bits mais
cela ne veut pas dire qu’un 64 bits ou un 32 bits sont plus rapide
qu’un 16 bits ou un 8 bits.
50

La vitesse d’un processeur

Dans l’unité centrale de traitement, on trouve une


horloge électronique qui sert de référence de temps pour tous les
circuits de l’ordinateur. Cette horloge définit le rythme des
échanges d’informations et la vitesse à laquelle travaille le
processeur est mesurée en Mégahertz (Mhz).
Une horloge de 40 Mhz est 4 fois plus rapide qu’une horloge de 10
Mhz.

II.3.2 Partie logicielle (Software)

II.3.2.1 Le système d’exploitation

Définitions
Pour faire fonctionner un ordinateur, il faut un
programme d’exploitation qui va lui indiquer les règles
d’utilisation de l’unité centrale et des différents périphériques.
Un système d’exploitation, en abrégé SE, est donc
un ensemble des programmes ayant pour objet de mécaniser la plus
grande partie des diverses phases de préparation et d’exécution
des programmes.

Appelé en anglais Operating System, en abrégé OS,


un système d’exploitation est un ensemble de programme central d’un
appareil informatique qui sert d’interface entre le matériel et
les logiciels applicatifs ou encore un système d’exploitation est
la base logicielle qui permet l’utilisation du matériel
informatique.
L’Operating System (OS) est le logiciel le plus
important d’un ordinateur. Il regroupe un ensemble de programmes
qui permettent l’utilisation de l’ordinateur et de ses
périphériques (écran, souris, clavier, imprimante, etc.). Sans le
système d’exploitation, l’ordinateur n’est pas capable de gérer
les périphériques. Le SE ou l’OS permet tout d’abord le démarrage
de l’ordinateur et est indispensable à la mise en œuvre des autres
programmes présents sur l’ordinateur.
En bref un SE ou un OS est un programme qui met
l’ordinateur en état de fonctionner. Autrefois chargé à partir
d’une disquette de démarrage, actuellement, il est chargé à partir
d’un disque dur, d’un cd de démarrage ou d’un flash disc de
démarrage et sa fonction essentielle est de permettre à
l’utilisateur de recourir aux ressources du système informatique.
Le SE gère tout le fonctionnement du système informatique et
exécute les commandes suivant un ordre.
51

Si le processeur est le centre ou le moteur de


l’ordinateur, l’OS en est le gestionnaire ou l’intendant et suivant
la marque de l’ordinateur utilisé, un SE peut être :
 Multi utilisateurs ;
 Multitâches ;
 Monoposte.
Parmi les systèmes d’exploitation, on peut citer : Sun
Microsystems, MP/M, CP/M, Unix, Prologue, Linux, MS-DOS, Venix,
Windows, OS/2, Be OS, Mac OS X, MPE, VMS et GEM. Les plus utilisés
sont : Unix, MS-DOS, Windows et Mac OS X.

 Le système d’exploitation MS-DOS

Le système d’exploitation MS-DOS est un système qui


gère toute la circulation des instructions et des informations, il
est basé essentiellement sur l’utilisation des disques comme
support de l’information. C’est donc un ensemble des programmes
préenregistrés sur disque qui permet l’utilisation de l’ordinateur.
Le Microsoft Disc Operating System, en sigle
MS-DOS, a été écrit par Bill Gates et ce dernier fut le patron de
Microsoft et pour le moment, il a déjà pris sa retraite.
Ce SE a connu son expansion grâce au choix de IBM pour l’utiliser
sur les premiers PC et le MS-DOS s’est imposé comme standard de
facto parce que tous les autres fabricants des ordinateurs étaient
contraints de s’aligner sur IBM.

En tant que programme, MS-DOS a connu plusieurs


améliorations, chaque nouvelle édition entraine l’apparition sur
le marché d’un programme gratifié d’un numéro appelé version.
Ainsi de la version 1.0 en passant par les versions 2.11, 3.0,
3.3, …., 6.22, on est aujourd’hui à la version 6.44. Chaque
nouvelle version comporte toutes les possibilités de la version
précédente plus les fonctions supplémentaires.

Le MS-DOS possède un certain nombre des mots


considérés comme mots clés ou commandes DOS. Ces mots clés ou
commandes font exécuter au système un certain nombre d’opérations,
certains de ces mots font partie intégrante du système : ce sont
les commandes internes et d’autres doivent être présents sur
l’unité de disque active au moment de leur utilisation : ce sont
les commandes externes. L’étude des commandes internes et des
commandes externes du DOS permet d’apprivoiser l’utilisation de ce
système d’exploitation.
52

Jusqu’à une certaine époque le DOS était un système


exploitation à part entière mais au jour d’aujourd’hui, le DOS
apparait comme un sous-programme de Windows par l’invite commande.
 Le système d’exploitation Windows
Il s’agit ici d’un nouveau système d’exploitation
issu de Windows 3.11 qui permet de faire démarrer le micro-
ordinateur en remplaçant l’ancien système d’exploitation DOS. Ce
SE est basé d’une part sur le langage objet et d’autre part sur
le masque de dialogue appelé en anglais Windows.
Dans le système Windows, les fichiers et les
commandes sont représentés sous forme de dessins qu’on appelle
icones. On peut ainsi à l’aide de la souris sélecter ou sélectionner
une icône, exécuter une commande ou encore ouvrir un fichier.
Sur les micro-ordinateurs IBM et compatibles,
Windows était l’autre fois chargé par le DOS, mais actuellement le
MS-DOS apparait comme un sous-programme car on utilise l’invite
commandes de Windows. Par rapport à son évolution, le SE est
catégorisé en deux groupes, SE pour les micro-ordinateurs et SE
pour les Serveurs.
Le SE Windows pour micro-ordinateur a connu plusieurs versions dont
les plus marquants sont :
 Windows 95 ;
 Windows 98 ;
 Windows XP ;
 Windows 2003
 Windows Vista ;
 Windows 2008
 Windows 7 ;
 Windows 2012 ;
 Windows 8 ;
 Windows 10
Le SE Windows pour serveur a connu plusieurs versions dont les
plus marquants sont :
 Windows Serveur 2000
 Windows Serveur 2008
 Windows Serveur 2012
 Windows Serveur 2016
Avec ces nouvelles versions Windows offre beaucoup de nouveautés
et en considérant XP, 2003, VISTA, 7, 2012, 8 et 10, nous voyons
qu’elles proposent de nouveaux écrans conviviaux, de menus plus
simples et bien plus encore.
53

Le nouveau look de Windows est très simplifié et


chaque utilisateur peut bien se familiariser et aussi avec les
taches principales et les commandes de base.

Ainsi les notions de base de ces nouvelles versions sont :


 Le bureau de Windows ;
 Les icones ;
 La barre des taches ;
 Le menu démarrer ;
 Les fenêtres ;
 Les fichiers et les dossiers ;
 Le panneau de configuration ;
 Les programmes.

Avec ces notions de base, Windows offre des


fonctionnalités pour obtenir d’excellentes performances de façon
aisée. Donc l’utilisateur va bénéficier de la puissance, de la
fiabilité de la technologie et de l’efficacité de ce SE. Enfin ces
nouvelles versions apportent un graphisme nouveau pour une
utilisation conviviale et simplifiée.

 Les systèmes d’exploitations Linux et Mac OS

Mac OS est un système d’exploitation propriétaire de


Macintosh de la famille Apple tandis que Linux et BSD (Berkeley
Software Distribution) sont des systèmes ouvert (compatibles) avec
tous les produits c.à.d. les ordinateurs de famille IBM et
compatibles et ceux de la famille Apple. Originaire de l’université
de Californie à Berkeley, le BSD est un système d’exploitation
dérivé de l’Unix.
Nous savons aussi que l’interopérabilité est la
capacité que possède un produit ou un système dont les interfaces
sont intégralement connues à fonctionner avec d’autres produits ou
systèmes existants ou futurs, c’est ainsi que Linux et BSD sont un
bon exemple d’interopérabilité.
Linux fonctionne sur de nombreux types de plates-
formes notamment les principaux micro-ordinateurs par contre les
systèmes d’exploitations développés pour les Macintosh n’étaient
pas portables vers d’autres ordinateurs du fait de la politique de
fermeture de la firme Apple. En corollaire, les systèmes
d’exploitation dits ‘‘compatibles PC’’ ne peuvent pas être utilisés
sur les plates-formes Mac sauf Linux et BSD prévues pour les
architectures 68K et Power PC.
54

C’est comme cela que depuis janvier 2006,


l’architecture des Macintosh a été profondément modifiée avec les
processeurs basés dorénavant sur une architecture Intel (Mac-Intel)
et non plus conçu par IBM-Motorola. Ainsi la conséquence directe
fut que Mac OS X a dû être totalement réécrit et cette
modification d’architecture processeur a permis à Macintosh
d’entrer dans la grande famille IBM et compatibles bien
que le système d’exploitation Mac OS X ne peut pas fonctionner
sur un ordinateur d’une autre marque car Apple a intégré dans
son système une protection pour ce type d’utilisation. Cependant
certaines parties du système d’exploitation Mac OS X n’appartenant
pas à Apple, comme le noyau Darwin, peuvent fonctionner
légalement sur tous les ordinateurs compatibles.
55

CHAPITRE III. LOGICIELS D’APPLICATION

On appelle un logiciel, un programme de traitement de


l’information contenant les procédures et les données
nécessaires à une application et on appelle progiciel, un
ensemble complet de programmes informatiques, conçu pour
différents utilisateurs en vue d’une même application,
généralement professionnelle, et commercialisé avec une
documentation.
Cela étant dit, nous allons étudier dans ces deux logiciels que
nous avons jugé importants pour votre formation.
Les trois logiciels font partie d’une suite bureautique de
Microsoft
appelée Microsoft Office et qui est aujourd’hui à sa version
2010.
 Microsoft Word, est un logiciel de traitement de texte
publié par
Microsoft ;
 Microsoft Excel, un logiciel permettant de faire des calculs
répétitifs et complexes de façon massive et aussi il donne
une possibilité de représenter ces données tabulaires sous
forme graphique.

III.1. Microsoft Word

Un logiciel de traitement de texte couvre deux notions,


assez différentes en pratique : un éditeur de textes
interactif et un compilateur pour un langage de mise en forme
de textes (notions qui sont précisées dans Traitement de texte).

Au cours de son évolution, Word a intégré l’outil de


dessin qui permet d’effectuer des opérations de publication, comme
l’ajout de graphiques (diagrammes, graphiques économiques, formes
géométriques, illustrations, équations) aux documents.

Figure III.11 : Menu de l’office Word.


56

III.1.1. Ouvrir et afficher un document

Il existe 5 modes d’affichage d’un document. Leurs commandes


sont présentes à l’onglet Affichage, dans le groupe «
Affichages document ». Ces commandes peuvent être également
présentes dans la barre
d’état, en bas de la fenêtre.

« Page » : c’est le mode actif par défaut, car le plus


utilisé. Il permet de visualiser les 4 marges : haut, bas,
gauche, droite (leur largeur par défaut est 2,5 cm).
Les marges du haut et du bas peuvent être rapidement
affichées ou masquées en double-cliquant sur le bord
supérieur ou sur le bord inférieur de la page (le pointeur
prend la forme d’une double flèche ). On masque les marges
pour gagner de la place sur l’écran.
« Lecture plein écran » : le ruban disparaît, le
document s’affiche « plein écran » permettant une lecture
aisée. Pour quitter ce mode, cliquez sur le bouton × «
Fermer », en haut à droite de la fenêtre.
« Web » : mode conçu pour créer des pages en
langage HTML.
« Plan » : principalement utilisé dans un long
document, ce mode permet de visualiser l’enchaînement des
titres et des sous- titres, également de modifier la
structure du document.
« Brouillon » : ce mode permet de faire
défiler plus rapidement le document. Les images sont
masquées.

III.1.2. Saisie du document

Sauf si le texte est long, tapez d’abord le texte, vous


peaufinerez ensuite sa mise en forme.
Saisissez votre texte en mode Page. Vérifiez que, dans la barre
d’état, le bouton est bien activé, si ce bouton y est
présent. Sinon cliquez sur l’onglet Affichage pour
effectuer cette vérification dans le groupe
« Affichages document ».
Il est préférable de laisser quelques paragraphes vides (en
appuyant sur la touche Entrée) en dessous du texte saisi. Ils
constituent des paragraphes de sécurité permettant si nécessaire
de facilement revenir à la mise en forme appliquée précédemment.
57

Pointeur (de la souris) et curseur (là où on écrit) Ne pas


confondre :
- le pointeur de la souris qui se déplace sur l’écran
quand on bouge la souris,
- avec le curseur qui clignote et qui indique l’endroit
où sera inséré le prochain caractère. On ne le nomme
également « point d’insertion ».
Placez le pointeur sur le document (à un endroit où il y a déjà
un caractère, imprimable ou non), un clic de souris y placera
alors le curseur.

Les fichiers réalisés sous Word 2010 sont enregistrés par défaut
avec l’extension .docx, qui est également l’extension des fichiers
enregistrés sous Word 2007. Pour afficher les options
d’enregistrement de Word
2010 : ouvrez le menu Fichier> Options > Enregistrement. Vous
pouvez en particulier changer le dossier d’enregistrement par
défaut, qui est le dossier « Mes documents », également
modifier la fréquence d’enregistrement automatique, qui est
par défaut de 10 minutes. Word 2010 dispose d’une nouvelle
option d’enregistrement, de texte explicite : «
Conserver la dernière version enregistrée
automatiquement si je ferme sans enregistrer ». Vérifiez que la
case correspondant à cette option est bien cochée. Ce n’est
pas la fermeture du fichier qui provoque son enregistrement par
Word. Le fichier est sauvegardé tel qu’il était lors du
dernier enregistrement automatique avant sa fermeture.
Pour récupérer le fichier : ouvrez le menu Fichier > Récent > «
Récupérer des documents non enregistrés » (option placée en bas,
à droite de la fenêtre).

Pour la suppression d’un caractère imprimable ou non imprimable,


pour l’un comme pour l’autre : placez le curseur devant, puis
touche Suppr ou DEL.

III.1.3. Eléments d’un document Word

En plus du texte, un document peut contenir divers types


d’éléments : des symboles, des équations, des tableaux, des
illustrations et autres objets graphiques, des liens
hypertextes, des en- têtes et pieds de page.
Voyons les deux premiers types d’éléments, les autres seront
abordés plus loin.
• Symboles, caractères spéciaux et touches de raccourci :
Pour insérer un caractère spécial : à l’onglet Insertion,
dans le groupe Symboles (situé à droite du ruban), cliquez
sur le bouton Symbole.
58

S’affichent d’abord les symboles récemment utilisés. Cliquer sur


l’un d’eux permet de l’insérer dans le document actif, à
l’emplacement du curseur.
En cliquant sur « Autres symboles », la fenêtre « Caractères
spéciaux » apparaît. Elle comporte les deux onglets : « Symboles
» et « Caractères spéciaux ».

A l’onglet « Symboles », le choix des symboles, classés par


polices, est important. Testez l’insertion d’un symbole :
placez d’abord le curseur dans le document, là où vous souhaitez
insérer le symbole. Sélectionnez une police, par exemple Webdings,
et cliquez sur le symbole de votre choix. Activez le bouton
Insérer (ou bien double- cliquez sur le symbole).

A l’onglet « Caractères spéciaux », on peut sélectionner un


caractère et l’insérer, également voir sa touche de raccourci
clavier. Exemples : le caractère copyright ©, les guillemets
anglais ”.
La fenêtre ouverte à l’un ou l’autre onglet affiche le bouton
« Touche de raccourci ». En cliquant sur ce bouton, la fenêtre «
Personnaliser le clavier » apparaît. Elle permet de créer des
touches de raccourci.

• Equations : On peut créer une équation :


- Soit directement, sans modèle
- Soit à partir d’un modèle, prédéfini ou que l’on a soi-
même créé.

« L’équation » peut en fait être une expression mathématique


quelconque, ne contenant pas de variable. Exemple : 3/5 + 12 * 8.
On utilise le bouton d’info-bulle « Equation »,
situé à l’onglet
Insertion, dans le groupe Symboles.
Création d’une équation sans utiliser de modèle : Cliquer
sur le haut du bouton Equation, marqué π :
- Affiche sur le ruban un nouvel onglet « Outils
d’équation,
Conception » contenant trois groupes de commandes :
Outils, Symboles et Structures.
- Insère un bloc d’instruction vide permettant de
saisir l’équation.

Un menu déroulant à droite du bloc propose des « Options d’équation


». Ecrivez une expression mathématique dans le bloc, puis testez
ces options.
 Création d’une équation à partir d’un modèle : Cliquer sur
la partie inférieure du bouton Equation afin d’ouvrir la
59

galerie des modèles d’équations. Sélectionnez le modèle


souhaité. Un bloc de construction est inséré dans le
document en cours, à l’emplacement du curseur, et le
ruban rend accessibles les outils propres à l’écriture
d’une équation.
 Création d’un modèle d’équation
« Construisez » l’équation, en utilisant un modèle ou non. Puis
parmi les options d’équation (à droite du bloc), activez «
Enregistrer comme nouvelle équation ». La fenêtre « Créer un
nouveau bloc de construction » s’affiche. Choisissez les options
souhaitées.

III.1.4. Liens et incorporation d’objets

Le terme « objet » est entendu dans son sens le plus large :


il peut être un fichier, une partie du document actif, une
feuille de calcul d’un classeur Excel, une adresse de
messagerie, une diapositive d’une présentation PowerPoint, etc.

 Insérer un lien vers un objet :

Pour insérer dans le document en cours un lien permettant


d’atteindre un objet : positionnez le curseur où doit se situer
le lien, puis faites un clic droit>Lien hypertexte. La fenêtre «
Insérer un lien hypertexte » s’affiche. Sélectionnez l’élément
vers lequel vous souhaitez lier votre document. Saisissez
éventuellement un texte à afficher, ainsi qu’une info-bulle.
Le lien s’affiche dans une couleur différente. Pour l’ouvrir :
Ctrl + clic
(sinon clic droit > Ouvrir le lien hypertexte).
Pour modifier, sélectionner, copier, supprimer le lien :
clic droit dessus, choisissez l’option souhaitée.

 Incorporer un objet : Prenons l’exemple d’un tableau d’une


feuille de calcul réalisé sous Excel :
- Copiez le tableau (sélectionnez-le, et faites un clic droit
dessus > Copier).

- Puis ouvrez le document dans lequel vous souhaitez


qu’il soit incorporé.
 Réalisez ensuite un collage spécial : c l i q u e z sur
le menu déroulant du bouton Coller (onglet Accueil,
groupe Presse- papiers) > Collage spécial. La fenêtre «
Collage spécial » apparaît. Choisissez l’option « Coller »,
en tant que « Feuille Microsoft Office Excel Objet ». Le
tableau est incorporé au document Word.
60

Lier un objet :
Reprenons l’exemple du tableau réalisé sous Excel.
Copiez le tableau réalisé sous Excel. Affichez le document réalisé
sous Word, et cliquez sur le menu déroulant du bouton Coller
>Collage spécial. Dans la fenêtre « Collage spécial », choisissez
en tant que « Feuille de calcul Microsoft Excel Objet » et cochez
l’option « Coller avec liaison ». Validez. Le tableau est affiché
dans le document Word, mais contrairement au cas précédent, il n’y
est pas incorporé.
Les modifications effectuées, et validées, dans le
tableau original sous Excel, seront répercutées dans le document
Word. Si nécessaire : clic droit sur le tableau > « Mettre à jour
les liaisons ».

Pour gérer les liaisons, on utilise la fenêtre « Liaisons ».


Pour l’afficher
: ouvrez le menu Fichier>Informations>dans la rubrique intitulée
« Documents associés », cliquez sur « Modifier les liens d’accès
aux fichiers » (cette commande n’apparait que s’il existe une
liaison dans le document actif).
• Mise en forme avant ou après saisie On peut :
- Sélectionner le texte, puis appliquer une mise en
forme. Exemple : sélectionnez une expression, puis cliquez sur
la commande S du groupe
Police, à l’onglet Accueil.
Cliquez à nouveau sur le bouton S pour le désactiver.
- Ou bien on peut indiquer d’abord la mise en forme,
puis saisir le texte. Exemple : activez le bouton S,
puis saisissez le texte à souligner.
• Mini barre d’outils de mise en forme : Quand on pointe sur
un texte sélectionné, ou bien en faisant un clic droit sur
le document, une mini barre d’outils de mise en forme
s’affiche. Pratique, elle contient les outils les plus
courants : type, taille et couleur de
police, gras, italique, souligné, etc.

• Aperçu de mise en forme : En plaçant le pointeur sur une


option de mise en forme présentée dans une galerie, on peut
voir instantanément son effet sur le document. Certaines fenêtres
de mise en forme présentent également une zone d’Aperçu. Exemple
: le soulignement
Sélectionnez une expression dont vous souhaitez changer la
couleur des caractères (s’il s’agit d’un seul mot, il suffit que
le curseur soit dessus). Puis cliquez sur le menu déroulant du
bouton d’info-bulle « Couleur de police », afin d’afficher la
galerie de couleurs. Quand on pointe sur une couleur, la
61

sélection ou le mot s’affiche en cette couleur.


Remarque : le bouton « Couleur de police », affiche dans cet
exemple la couleur de soulignement rouge. Pour l’appliquer à
nouveau au texte sélectionné, il suffit de cliquer sur le côté
gauche du bouton, au lieu d’ouvrir le menu déroulant.

Mise en forme des caractères : Pour modifier la mise en


forme d’un seul mot, il suffit que le curseur soit dans ce mot.
Vérifiez que Word dispose bien de cette option, active par
défaut : ouvrez le menu Fichier> Options > Options avancées.
Parmi les Options d’édition, vérifiez que la case « Lors
d’une sélection, sélectionnez automatiquement le mot entier
» est cochée.
Testez : le curseur étant dans un mot, cliquez sur le
bouton d’info-bulle « Gras ». Le mot est mis en caractères
gras. Pour annuler cette mise en forme, vous pouvez ensuite
cliquer sur le bouton d’infobulle « Annuler » présent dans la
barre d’outils Accès rapide (en haut à gauche de l’écran).
Pour mettre en forme les caractères, on utilise
principalement :
- Les commandes du groupe Police, à l’onglet Accueil.
- La fenêtre « Police » qui s’affiche après activation
du lanceur
du groupe Police
Avant d’ouvrir la fenêtre « Police », on peut
sélectionner l’expression sur laquelle on souhaite
visualiser une mise en forme avant de l’appliquer.
- La minibarre d’outils de mise en forme.
Pour annuler rapidement toutes les mises en forme des
caractères
d’un texte : sélectionnez ce texte, puis tapez Ctrl +
Espace.
On peut également utiliser le bouton « Effacer la mise en forme
» .
Le surlignage, appliqué en utilisant le bouton , étant
considéré comme une marque ajoutée, et non comme une mise en
forme, ne sera pas effacé.

• Précisions sur certaines commandes du groupe Police


- Police
Le curseur étant à l’intérieur d’un mot, ouvrez le menu
déroulant de la zone « Police », et pointez sur différentes
polices de la galerie pour visualiser leurs effets sur le mot.
En saisissant les premières lettres d’un nom de police, on peut
parfois l’obtenir plus rapidement qu’en utilisant la liste
déroulante. Exemple : tapez la lettre V, vous obtenez aussitôt
la police Verdana.
- Taille des caractères
62

Les boutons A et A permettent de modifier rapidement la


taille du mot dans lequel est placé le curseur ou la taille
d’un texte sélectionné. On peut également :
- Sélectionner une taille en utilisant la liste
déroulante du bouton « Taille de police »,
- Ou encore taper la taille dans la zone de saisie : le
nombre saisi doit être compris entre 1 et 1638. Ce nombre
n’est en points, un point mesurant environ 0,35 mm.
- La casse (majuscule ou minuscule) : Pour modifier la
casse
d’un texte, on peut utiliser :
- Le bouton Aa ,
- Ou bien le raccourci clavier M aj (Shift) + F3.
Surlignage : Pour mettre en évidence un texte,
on peut changer sa mise en forme (gras, taille, couleur de
police, etc.).

On peut également le surligner :


- Cliquez sur le bouton d’info-bulle « Couleur de
surbrillance du texte
».
- Choisissez la couleur souhaitée, puis cliquez-
glissez sur les textes à surligner.
Pour quitter le mode surlignage, appuyez sur la touche Echap
(Esc). Pour supprimer le surlignage : sélectionnez le
texte et choisissez l’option « Aucune couleur » dans la
galerie de couleurs du bouton de surlignage.

• Lettrine : L’insertion d’une lettrine (onglet Insertion,


groupe Texte, bouton Lettrine) modifie la mise en forme de
la première lettre du paragraphe dans lequel est placé le
curseur.

Le paragraphe ne doit pas être vide. La lettre sur laquelle


s’applique la mise en forme doit avoir été préalablement saisie,
sinon le bouton « Lettrine » est désactivé (en grisé).La lettrine,
située dans le texte ou dans la marge, s’étale sur une
hauteur de plusieurs lignes du texte. Elle est paramétrable :
police, hauteur et distance du texte sont configurables.

Pour supprimer une lettrine : cliquez sur le bouton Lettrine >


Aucun.
63

III.2. Microsoft Excel (Tableur Excel)

Le progiciel Microsoft Excel est un tableur, c’est-à-dire un


progiciel permettant de faire des calculs répétitifs et complexes
de façon massive et aussi il donne une possibilité de représenter
ces données tabulaires sous forme graphique.
Un tableur (ou chiffrier électronique) est un logiciel permettant
de manipuler des données numériques et d’effectuer
automatiquement des calculs complexes mettant en jeu un grand
nombre de paramètres en créant des tableaux appelés feuilles de
calcul.
De plus les tableurs permettent également de créer facilement des
représentations graphiques à partir des données saisies :
 Histogrammes ;
 Courbes ;
 Diagrammes à secteurs.
Ainsi le tableur est un outil pouvant servir aussi bien pour des
activités de secrétariat afin de saisir et d’organiser de
nombreuses données, mais aussi à un niveau stratégique et
décisionnel en permettant de créer des représentations graphiques
synthétisant les informations.
Le logiciel Excel est très puissant et attaque des domaines tels
que la Statistique, la Finance, la Base de données,
l’Ingénierie, les Mathématiques, etc.

Les principaux tableurs

Il existe de nombreux tableurs développés par les grands éditeurs.


Les principaux tableurs sont :
- Microsoft Excel, de la suite bureautique Microsoft
Office ;
- Sun StarOfficeCalc, de la suite StarOffice ;
- OpenCalc, de la suite OpenOffice ;
- IBM/Lotus 1-2-3 de la suite WordPerfect ;
- K5pread de la suite libre KOffice sous Linux.

Dans Excel, on travaille sur un classeur. Par défaut, le


classeur est Enregistré dans un fichier portant l’extension «
.xlsx ».
64

Démarrez Excel 2010.


Le ruban contient les deux onglets spécifiques supplémentaires
« Formules » et « Données ».
Le titre du fichier par défaut est « Classeur1 ». La fenêtre
principale
affiche une partie de la feuille de calcul active. Par
défaut, le nom de la feuille, écrit sur le premier
onglet, est « Feuil1 ».
L’écran comprend le ruban, juste en dessous une barre avec
deux zones de saisie, puis la fenêtre principale qui est le
classeur. Le classeur est amovible, par cliqué-glissé sur sa
barre de titre. En-dessous du classeur, on trouve la barre
d’état, puis la barre des tâches.

III.12. Menu général.


Un classeur est constitué de feuilles, ayant chacune un onglet.
Cliquer sur un onglet permet d’afficher la feuille
correspondante. L’onglet sur fond blanc désigne la feuille
active.
Par défaut, le classeur comporte 3 feuilles, donc 3 onglets. On
peut en rajouter, le nombre maximal étant 255 feuilles.

• La feuille de calcul
Colonnes et lignes Une feuille de calcul comporte :
- 16 384 colonnes, dont les cases d’en-tête sont
nommées de A à Z, puis de AA à AZ, puis de BA à
BZ, de CA à CZ, et ainsi de suite jusqu’à XFD.
- 1 048 576 lignes, dont les cases d’en-tête sont
numérotées de 1 à 1 048 576.
Une feuille de calcul totalise donc plus de 17 milliards de
cellules (16384 *1 048 576).

Chaque cellule est référencée par la lettre, ou les deux ou


trois lettres, de sa colonne, suivie du numéro de sa ligne,
sans espace entre les deux. Les lettres des colonnes et les
chiffres des lignes sont indiqués dans les cases d’en-tête
de la feuille. Excel ne reconnaissant pas la casse des
65

lettres (majuscules ou minuscules), autant tout écrire en


minuscules.Quand le pointeur est sur une case d’en-tête, il
se transforme en flèche noire, désignant la colonne ou la ligne
correspondante. Quand il est sur une cellule, il se
transforme en croix blanche.

Zone de cellules
Une zone de cellules est une plage de cellules, dont les
cellules voisines sont soit des cases d’en-tête de colonnes ou
de lignes, soit des cellules vides. La zone active peut être
constituée de plusieurs zones de cellules.
• Les barres de défilement : En bordure de feuille de
calcul, il y a deux barres de défilement, l’une
verticale et l’autre horizontale. Elles permettent de
se déplacer dans la feuille de calcul.
On utilise :
• Les curseurs de défilement vertical et horizontal, par
cliqué- glissé.
• les boutons fléchés d’extrémités, pour un
déplacement progressif, colonne par colonne ou ligne par
ligne, par clics successifs.
• Les barres de défilement hors ces boutons et le
curseur (c’est-à-dire les portions non colorées) pour un
déplacement maximal immédiat, par un seul clic.
• Fractionnement de l’affichage de la feuille : Il est
pratique de diviser en 2, ou en 4, l’affichage de la
feuille afin de visualiser, éventuellement de modifier
divers endroits de la feuille.

Pour cela, cliquez-glissez sur l’un des deux (ou sur les deux)
curseurs de fractionnement, étroits rectangles situésjuste au-à
dessus de la barre de défilement verticale, ou juste droite
de la barre horizontale (le pointeur se transforme en double
flèche). Chaque nouvelle zone d’affichage est dotée de sa propre
barre de défilement.
Les zones d’affichage font partie de la même feuille de calcul.
Toute modification sur l’une sera effectuée sur la feuille.
• Zone de nom et barre de formule : Juste au-dessous de la
barre de titre du classeur, s’étend une barre contenant deux
zones :

Zone de nom : La « Zone Nom » contient le nom de la


cellule active.

Barre de formule : La barre de formule est située


à droite de la « Zone Nom ». On peut écrire dans la
cellule, ou bien écrire directement dans cette zone. Le
résultat est
66

le même.
Quand la saisie est longue, il est plus pratique d’écrire dans
la barre de formule. La saisie ne risque pas de recouvrir
d’autres données de la feuille. Cette barre est par ailleurs
extensible en largeur et en hauteur :
• Pour modifier sa largeur : pointez sur le point situé
à droite de la Zone Nom. Quand le pointeur a l’aspect
d’une double- flèche horizontale, cliquez-glissez.
• Pour modifier sa hauteur : pointez sur la bordure
inférieure, puis cliquez-glissez, ou bien cliquez sur la
flèche située à son extrémité.
Pour ajuster la hauteur de la barre au contenu, pointez
sur la bordure inférieure, puis double-cliquez.
Pour afficher de nouveau la barre sur une seule ligne, cliquez
sur la double-flèche.
Un menu déroulant permet de choisir une fonction, dès lors
que le signe égal = a été saisi dans la cellule active (le
signe = tapé en début de saisie, signifie en effet que la
cellule contiendra le résultat d’une fonction) et que la saisie
n’a pas été validée.
Ce menu déroulant permet d’accéder rapidement aux fonctions les
plus utilisées.
Le bouton fx affiche la fenêtre « Insérer une fonction »,
qui permet
d’accéder à toutes les fonctions proposées par Excel 2010.
Une cellule : Pointez sur la cellule. Le pointeur
ayant l’aspect d’une croix blanche, cliquez. Ou bien,
atteignez la cellule avec les touches fléchées du
clavier.
Si vous êtes en cours de saisie, validez (par exemple, en
tapant Entrée), avant de sélectionner cette cellule en cliquant
dessus.
Des cellules faisant partie de la ligne ou de la
colonne de la cellule active
Pour sélectionner toutes les cellules situées entre la cellule
active et la cellule en bordure de zone, appuyez sur la touche
Maj en double- cliquant sur la bordure de la cellule active en
direction des cellules à sélectionner.
Une plage de cellules : Cliquez-glissez de la
première à la dernière cellule.
Ou bien sélectionnez la première cellule, puis appuyez
sur la touche Maj et sélectionnez la dernière cellule de la
plage.
67

Saisie dans les cellules

Sélectionnez une cellule et saisissez par exemple un


texte ou un nombre. Par défaut, un texte est aligné à gauche,
un nombre est aligné à droite.

Exemple : le nombre 123456789 qui est environ égal à 1,2


* 108, s’affiche dans la cellule 1,2E+08.

S’il y a débordement en notation scientifique, l’affichage du


nombre dans la cellule est remplacé, comme une date, par une
série de dièses.
Que ce soit un texte, une date ou un nombre qui déborde, le
contenu exact de la cellule demeure, même si l’affichage est
différent. En sélectionnant la cellule (cliquez dessus), son
contenu exact apparaît dans la zone de contenu de cellule
(barre de formule).
Sur le ruban, l’onglet « Formules » regroupe les
commandes spécifiques aux formules.

• Toute formule doit commencer par le signe égal =


Le signe égal indique qu’un résultat doit être donné,
contrairement à une saisie simple, sans résultat attendu. Il
n’est pas faux d’écrire dans
une cellule = 3, mais cela n’a aucun intérêt. Autant écrire
directement
3
.
En revanche, on doit écrire = 5 + 2, si on veut obtenir le
résultat de la somme après validation de la saisie. Si on
écrit seulement 5 + 2, on aura toujours l’expression 5 + 2
après validation.
Le pavé numérique d’un ordinateur ne contient pas de signe
égal. Remplacez-le par le signe +, ou par le signe – si la
formule débute par un nombre négatif.

• Excel ne distingue pas la casse (majuscule ou


minuscule)
Pour être plus rapide, vous pouvez donc écrire une référence
de colonne, un nom de fonction ou un nom attribué en
minuscules.
• Affichage : Après validation (tapez Entrée ou cliquez
dans une autre cellule), le résultat d’une formule apparaît
dans la cellule.
68

Cette cellule étant sélectionnée, la formule saisie apparaît


dans la barre de formule. Pour afficher toutes les formules de
la feuille de calcul :
- Dans le groupe « Audit de formules », activez le
bouton « Afficher les formules ».
- Ou bien, appuyez sur : Ctrl + touche guillemets
(utilisez à nouveau ces touches pour masquer les
formules).
Si une formule est longue, pour que son affichage soit
plus lisible, insérez un ou plusieurs sauts de ligne : Alt +
Entrée.
• Indépendance ou dépendance : Une formule
est indépendante lorsqu’elle n’utilise pas la valeur d’une
autre cellule (exemple = 8 * 5 - 6).
Dans le cas contraire, on dit qu’elle est dépendante (exemple =
A3 +
B1). On intègre communément des contenus de cellules dans
les formules.
• Les fonctions : Une formule peut utiliser une ou plusieurs
fonctions, relatives à divers domaines.
Exemples de domaines (mathématiques, lettres, …) et exemples
de
fonctions (SOMME, NBCAR, …) :
- Mathématiques, fonction somme : La formule
=SOMME(C5:Z18) renvoie en résultat la somme des
valeurs contenues dans la plage de cellules C5:Z18
(évitant d’écrire in extenso =C5+C6
+…+Z18).
- Texte, fonction nbcar : La formule =NBCAR(A27) renvoie en
résultat le nombre de caractères du texte affiché dans la
cellule A27.
- Date, fonction aujourdhui()
La formule =AUJOURDHUI()-2 renvoie en résultat la date
d’avant-hier.

Opérateurs
Pour élaborer une formule de calcul, on se sert d’opérateurs.
Les opérateurs de calcul sont, par ordre de priorité :
puissance ^ (saisi en tapant Alt Gr + touche 9
du pavé lettres) (exemple =3^2)
multiplication * et division /
addition + et soustraction -
69

Exemple : la saisie =3^2*4+1 affiche comme résultat 37 (est


calculé
d’abord 3^2, puis 9*4, puis 36+1).
On peut utiliser des parenthèses pour préciser la priorité des
calculs. Le nombre de parenthèses ouvrantes doit être égal au
nombre de parenthèses fermantes.
La formule de l’exemple précédent peut également être
écrite
=((3^2)*4)+1.

On se sert fréquemment des références relatives en effectuant


la copie d’une formule sur plusieurs cellules d’affilée :
Recopie verticale : Sélectionnez la
première cellule. Puis cliquez-glissez sur la
poignée (le petit carré noir en bas à droite
de son contour). Pendant le cliqué-glissé, le
pointeur prend la forme d’une croix noire .
La formule de la première cellule est recopiée, on dit aussi «
étendue
», jusqu’à la dernière cellule du cliqué-glissé.
Exemple
Saisissez des nombres sur chaque
cellule de la plage A1:B4.
Dans la cellule C1, saisissez =A1*B1 et
validez. Excel mémorise que A1*B1 est
le produit des deux
cellules précédentes à gauche.
Sélectionnez C1. Par cliqué-glissé sur sa poignée,
étendez la
formule jusqu’en C4.
Comme la cellule C1, les cellules C2 à C4 contiendront
le produit des deux cellules précédentes. On obtient, avec
les chiffres pris dans l’exemple : 8, 10, 12.

Pour étendre plus rapidement une formule jusqu’à la cellule «


d’en bas», double-cliquez sur la poignée de la cellule à
recopier.
70

Dans l’exemple précédent, supprimez les valeurs des


cellules C2
à C4 (sélectionnez la plage C2:C4, puis appuyez sur la touche
Suppr).
Sélectionnez la cellule C1, puis double-cliquez sur la
poignée. Vous obtenez les mêmes résultats que précédemment
dans les cellules C2 à C4.

Recopie horizontale : La
méthode de recopie de cellule est
également applicable horizontalement.
Exemple
Saisissez des nombres dans les cellules de la plage A8:C10.
Dans la cellule A11, saisissez =A8+A9+A10. Validez.
A11 contient la somme des valeurs des trois cellules juste
au-dessus. Dans l’exemple, elle contient 15.
Sélectionnez A11. Par cliqué-glissé sur la poignée,
étendez la formule jusqu’en C11.
Les cellules B11 et C11 affichent chacune comme
résultat la somme des valeurs des trois cellules juste au-
dessus. Dans l’exemple, elles contiennent les nombres 18
et 21.

Création et outils : Un graphique est efficace pour


représenter, « faire parler » des données chiffrées. Pour
créer un graphique, procédez ainsi :

- Sélectionnez la plage de cellules contenant les


données à représenter, y compris les intitulés (ou «
étiquettes ») des lignes et des colonnes.
- Choisissez la catégorie de graphique : sous l’onglet
Insertion, dans le groupe Graphiques, cliquez sur la
catégorie souhaitée.
Sont souvent utilisés les types : Colonne , Ligne et
Secteurs .
En cliquant sur le lanceur du groupe, on
accède à la galerie des graphiques, classés par
catégorie.
71

CHAPITRE IV : L’INTRODUCTION A L’INFORMATIQUE JURIDIQUE

Les objectifs du cours de chapitre:


1. Apprendre aux étudiants les principes fondamentaux des
systèmes et applications liées à la justice ;
2. Apprendre aux étudiants à analyser et à critiquer l’impact
des systèmes informatiques sur le droit ;
3. Apprendre aux étudiants à créer et à gérer des systèmes
informatiques pour le traitement de l'information juridique ;

4. Apprendre aux étudiants comment évaluer et élaborer des


politiques et des pratiques informatiques juridiques ;

5. Développer chez les étudiants des compétences de compréhension


des principes généraux de l’informatique juridique et une
compétence d’application sûre et sécurisée de ces principes.

IV.0. L’histoire de l'informatique juridique

L'informatique juridique est une discipline qui a


émergé il y a plusieurs décennies. Elle se concentre sur
l'utilisation des technologies de l'information et de la
communication (TIC) pour améliorer et automatiser les processus
juridiques. Elle a des implications considérables pour les
professionnels du droit, car elle ouvre de nouvelles
possibilités pour le travail juridique et aide à améliorer
l'efficacité et la productivité.

IV.1. Introduction sur l'informatique juridique

L’informatique juridique est l'utilisation de


l'informatique pour traiter et résoudre des problèmes
juridiques. Cela comprend également les outils informatiques et
les méthodes de recherche et d'analyse qui sont utilisés pour
mieux comprendre et appliquer le droit et la justice. Les
outils informatiques destinés à l'utilisation juridique
incluent des bases de données juridiques, des systèmes de
gestion de documents et de décomposition des documents, des
systèmes de gestion des informations juridiques et des
systèmes de gestion des données juridiques. Différentes
méthodes de recherche peuvent être utilisées pour trouver
des informations qui sont pertinentes pour un certain cas ou
question juridiques.
72

Ces outils et méthodes peuvent être utilisés pour


comprendre et interpréter le droit et la justice.
L'informatique juridique est l'application de la
technologie de l'information aux domaines du droit et de la
justice. Cela comprend l'utilisation de systèmes informatiques
pour la recherche juridique, la gestion des dossiers
juridiques, la communication entre les avocats et les
tribunaux, ainsi que la création de contrats et de documents
juridiques automatisés. Les avancées technologiques ont permis
une automatisation de certaines tâches juridiques et une
amélioration de l'efficacité des processus juridiques.
Cependant, il y a aussi des préoccupations relatives à la
confidentialité et à la sécurité des données ainsi qu'à la
qualité des décisions prises par des systèmes automatisés.
L'informatique juridique est l'application de
l'informatique et des technologies de l'information à
l'activité juridique et à la
justice. Il comprend l'utilisation de logiciels spécialisés et
d'autres technologies pour améliorer la pratique et
l'efficacité dans tous les domaines du droit, y compris
l'analyse des données, les travaux juridiques, la recherche, la
préparation des documents, et bien plus encore.

IV.2. les avantages et les inconvénients de l’informatique


juridique

L'informatique a apporté de nombreux avantages dans le


domaine juridique, notamment en termes de stockage et de
recherche de documents juridiques, de communication et de
collaboration entre les avocats et les tribunaux, et de
simulation de scénarios juridiques. Les systèmes d'intelligence
artificielle commencent également à être utilisés pour l'analyse
de données juridiques et la prédiction des décisions de justice.

Les avantages de l'utilisation de l'informatique


juridique sont nombreux. Il peut aider les professionnels du
droit à économiser du temps et de l'effort dans la recherche de
documents juridiques, la gestion des dossiers et l'analyse
juridique. Les outils informatiques peuvent être utilisés pour
fournir des informations et des conseils liés au droit et à la
justice.
73

L'utilisation de l'informatique juridique peut


améliorer l'efficacité et la précision dans l'interprétation et
l'application des lois et des règlements juridiques. De plus,
l'utilisation de l'informatique juridique peut aider à
améliorer l'accès à l'information juridique et à aider les
professionnels du droit à résoudre plus rapidement et avec
plus de précision des questions juridiques complexes.
Les technologies qui ont été utilisées dans la création
d'informatique juridique sont aussi variées que l'Internet, les
bases de données juridiques, les services de recherche
d'informations juridiques et les technologies de réseau. Des
outils plus spécialisés, comme les processus de génération
automatique de documents juridiques, peuvent aussi être
utilisés. L'utilisation de l'informatique juridique permet aux
avocats et aux avocats de créer des documents juridiques de
manière plus efficace et plus précise, ainsi que d'accéder plus
facilement aux données juridiques pertinentes à un cas
spécifique.
En raison de l'adoption croissante d'informatique
juridique par les professionnels du droit, les entreprises ont
commencé à créer des produits et des services qui visent à
soutenir leurs activités juridiques. Par exemple, des
entreprises comme Westlaw et LexisNexis offrent des bases de
données juridiques et des moteurs de recherche constamment mis
à jour. De plus, des technologies logicielles sont développées
pour automatiser et accélérer les processus juridiques, ainsi
que pour fournir des rapports, des analyses et des conseils
juridiques.
Aujourd'hui, l'informatique juridique est de plus en
plus largement utilisée par les professionnels du droit du monde
entier. Les technologies de l'informatique juridique sont
maintenant incontournables pour rester compétitif dans le monde
juridique et s'assurer que les professionnels du droit sont
fournis avec les outils nécessaires pour répondre aux besoins
des clients.
IV.2.1. Les avantages de l’informatique juridique L'informatique
offre de nombreux avantages dans le
domaine juridique, notamment en termes de :
- Stockage ;
- de recherche et de traitement de l'information ;
- Les systèmes informatiques peuvent stocker des
milliers de documents et de données juridiques ;
rendant la recherche et la récupération de cette
information plus rapide et plus efficace ;
74

- Les outils informatiques tels que les logiciels de


gestion de documents et les bases de données
juridiques peuvent également automatiser certains
processus juridiques, tels que la rédaction de
contrats et la gestion des dossiers ;
- Enfin, l'analyse de données informatiques peut aider
les avocats à identifier les tendances et les
patrons dans les décisions juridiques précédentes,
ce qui peut être très utile pour les cas en cours.
Le développement rapide des technologies d’information et de
communication pose un problème majeur en termes d’application
d’un cadre juridique clair et cohérent. L'aménagement, la mise
en œuvre et la maintenance des lois ne peuvent pas suivre le
rythme auquel les technologies évoluent.

IV.2.2 Les inconvénients de l’informatique juridique

Le stockage de données sur un réseau informatique ouvre


la possibilité à un accès non autorisé, des hacks et des
modifications illicites. Il est par conséquent très important
que des systèmes de sécurité robustes soient mis en place pour
protéger les informations privées et confidentielles.
De plus, l'utilisation de logiciels de pointe et de
technologies d'une manière non appropriée peut provoquer des
interférences dans les procédures juridiques et des violations
de la vie privée et des droits d'auteur.
Les textes juridiques et règlements nationaux souvent
complexes mettent à rude épreuve l'informatique. Les
informaticiens peuvent avoir du mal à adapter leurs
développements aux exigences du droit et à s'y conformer.

IV.3. Les applications de l’informatique dans le domaine


juridique
Il existe de nombreuses applications de l'informatique
appliquée dans le domaine juridique, notamment :
1. La gestion électronique de documents : les avocats et les
tribunaux peuvent utiliser des systèmes de gestion électronique
de documents pour stocker, rechercher et partager des documents
juridiques ;
2. La recherche juridique automatisée : les avocats et les
juristes peuvent utiliser des systèmes de recherche automatisée
pour rechercher des précédents juridiques et des textes de loi
pertinents ;
75

3. La gestion des cas : les avocats peuvent utiliser des


systèmes de gestion de cas pour suivre les détails de chaque
affaire, planifier les tâches et communiquer avec les clients ;
4. La signature électronique : les avocats et les tribunaux
peuvent utiliser des systèmes de signature électronique pour
signer des documents juridiques de manière sécurisée et
efficace ;
5. La gestion de la preuve : les avocats et les tribunaux
peuvent utiliser des systèmes de gestion de la preuve pour
collecter, organiser et présenter des preuves lors d'un procès
;
6. La traduction automatique : les avocats et les tribunaux
peuvent utiliser des systèmes de traduction automatique pour
traduire des documents juridiques dans d'autres langues.

Comment informatiser les dossiers juridiques ?


La technologie aide les avocats à informatiser plusieurs étapes
de leurs dossiers juridiques.
Etape 1 :
Les processus de paperasse peuvent être éliminés, ce qui réduit
le temps et les ressources nécessaires pour traiter des dossiers.
Etape 2 :
Les dossiers peuvent être partagés plus facilement et
rapidement
entre les différentes parties et la collaboration peut être faite
plus efficacement.
Etape 3 :
Les avocats peuvent également améliorer leur productivité et
leurs performances en utilisant des logiciels et des outils
pour organiser leurs dossiers juridiques.
Etape 4 :
L'utilisation des technologies d'informatisation permet aux
avocats d'être plus compétitifs et d'améliorer leur flux de
travail et la qualité de leur service.

IV. 4. Focus sur les logiciels juridiques

IV.4.1. actualités informatique


Au sein d’un service juridique, les collaborateurs
sont amenés à traiter différentes affaires en même temps,
rapidement et efficacement. En plus de tout ce travail, il faut
gérer l’organisation du service juridique de l’entreprise. Pour
faciliter le travail au quotidien, le service juridique peut
s’aider d’un ou plusieurs logiciels juridiques. Voici leurs
avantages.
76

Choisir un logiciel juridique adapté à son service


Certaines tâches quotidiennes peuvent être
chronophages au sein d’un service juridique. Afin d’optimiser
son fonctionnement, il faut s’appuyer sur un logiciel
juridique. Il en existe plusieurs avec différentes
fonctionnalités. Pour savoir lequel choisir, il faut donc
commencer par déterminer ses besoins. Le logiciel juridique
permet une bonne gestion des dossiers avec une efficacité
optimale.

Cela passe par la digitalisation des process,


l’amélioration de la collaboration entre les divers acteurs et
la rapidité de traitement.
Créer et modifier rapidement des contrats ?
La création et la gestion de contrats fait pleinement partie du
travail d’un service juridique. Les contrats doivent pouvoir
être facilement accessible. Travailler avec une contrathèque
est donc recommandé. Il s’agit d’une méthode de gestion
des contrats dématérialisée. La création de contrats est
simplifiée. Tous les actes, les clauses, les protocoles et
autres accords signés peuvent être numérisés. Ils le
sont en toute confidentialité, sans aucun risque de fuite
des données. Ils ne peuvent être consultés que par le
service juridique ou les collaborateurs attitrés.
77

Optimiser la collaboration au sein du service


juridique Le service juridique d’une entreprise travaille en
coopération avec les autres départements. Afin d’optimiser son
fonctionnement, il est conseillé d’avoir un seul et même logiciel
juridique. Cela permet de piloter efficacement toutes les
activités juridiques au sein d’une entreprise. Mais aussi de
fournir aux personnes concernées des espaces de discussion et
d’échange sécurisés. Sans oublier de suivre l’avancée des
dossiers via des indicateurs de performance pertinents. Chaque
logiciel juridique est personnalisable pour répondre
parfaitement aux besoins du service.

Quel logiciel pour les avocats ?


Les cabinets d’avocat ont une gestion différente que
celle des services juridiques, que ce soit au niveau de la
gestion des dossiers, de la facturation, des process, etc. Ils
ont besoin d’un logiciel adapté à leur activité, notamment pour
la partie facturation. Un logiciel de facturation pour avocat est
alors la meilleure solution pour les aider au quotidien. Utiliser
ce type de logiciel leur permet de gagner du temps et d’avoir
une meilleure productivité.
De plus, il est impératif de respecter la
réglementation en vigueur concernant la facturation. Celle-ci
est d’ailleurs automatiquement mise à jour au fil des
dispositions législatives. Conformément à l’Article 222 de la
loi 2015-990, des factures dématérialisées sont générées à
destination des clients. Leur validité juridique est attestée
par la signature électronique figurant sur le document.

Le suivi des paiements est effectué dans la foulée,


de
même que les relances éventuelles. Une fois acquittée, la facture
est alors archivée, tandis que l’écriture comptable
correspondante est exécutée.
78

L’utilisation d’un logiciel juridique est grandement


recommandé pour gagner en efficacité et en productivité. C’est
un réel gain de temps sur des tâches du quotidien, permettant
alors aux spécialistes du droit de focaliser leur attention sur
d’autres missions.
79

BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages et Notes de cours
-Christian Piquet, Heinz Hugli, Du zéro à l’ordinateur, une
brève histoire de calcul, presses universitaires romandes,
Lausanne 2004.

-Eugène Mbuyi Mukendi, Cours d’informatique générale, Université


de Kinshasa, Faculté des Sciences, Math-info, Inédit, Kinshasa
2008.

-Guillaume Hutzler, Informatique générale et histoire de


l’informatique, laboratoire ibisc, Evry, Paris 2010.

-Henri Lillen, La saga du micro-ordinateur, une invention


française, Vuibert, Paris 2003.

-Jacques Farré, Cours d’informatique générale, Université de


Nice-Sophia Antipolis, Nice 2013.

-Simon Ntumba Badibanga, Cours d’informatique générale,


Université de Kinshasa, Faculté des Sciences, Biologie, inédit,
Kinshasa 2015.

- Pierre kafunda katalay Cours d’informatique générale,


Université de Kinshasa, Faculté des Medecine , inédit, Kinshasa
2015.

-Solange Ghernaoui, Arnaud Dufour, De l’ordinateur à la société


de l’information, collection Que sais-je, Paris 1999.

3. Sites Web
-http://deptinfo.unice.fr/~jf/info Gene/1-hitoire.pdf

-http://fr.wikipedia.org/wiki/Informatique

-https://www.ibisc;univ-evry.fr/~hutzler/cours/I11_Info Gene

-http://Zabague.uqac.ca

- https://www.rcsb.org/

https://www.internetsociety.org/wpcontent/uploads/2017/09/ISOC -
PolicyBrief-InternetGovernance-20151030-fr.pdf

- http://www.internetsociety.org/who-makes-internet-work-
internet-ecosystem.
80

TABLE DES MATIERES

OBJECTIF DU COURS ........................................... 1


RESULTAT ATTENDU APRES LE COURS ............................. 1
CHAPITRE 0. INTRODUCTION GENERALE ............................ 3
L’histoire de l’informatique ................................. 3
CHAPITRE I. LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION ET L’ALGEBRE DE
BOOLE ....................................................... 14
I.1 LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION ......................... 14
I.1.1 La notion du système ............................... 14
I.1.2 Les circuits ...................................... 16
I.2 L’ALGEBRE DE BOOLE ...................................... 18
I.1 Introduction ........................................... 18
I.2 Les opérations de base L’addition ..................... 19
I.3 L’information binaire .................................. 25
I.3.1 Le système d’information ........................... 25
I.3.2 Les systèmes de numération ......................... 27
I.3.3 Le changement de base de numération ................ 28
CHAPITRE. II L’ORDINATEUR .................................. 34
II.1 Historique, définitions et fonctionnement ............. 34
II.1.1 L’historique ...................................... 34
II.1.2 Définitions ....................................... 35
II.1.3 Le fonctionnement ................................. 35
II.2 Les différents types d’ordinateurs ................... 36
II.2.1 Les macroordinateurs ou les mainframes ........... 37
II.2.2 Les mini-ordinateurs ou les mini systèmes ........ 38
II.2.3 Les ordinateurs personnels ....................... 39
II.3 Les grandes parties d’un ordinateur ................... 40
II.3.1 Partie matérielle (Hardward) ...................... 40
II.3.2 Partie logicielle (Software) ...................... 50
CHAPITRE III. LOGICIELS D’APPLICATION ....................... 55
III.1. Microsoft Word ...................................... 55
III.1.1. Ouvrir et afficher un document .................. 56
III.1.2. Saisie du document .............................. 56
81

CHAPITRE IV : L’INTRODUCTION A L’INFORMATIQUE JURIDIQUE ..... 71


IV.0. L’histoire de l'informatique juridique ............... 71
IV.1. Introduction sur l'informatique juridique............ 71
IV.2. les avantages et les inconvénients de l’informatique
juridique .................................................. 72
IV.2.1. Les avantages de l’informatique juridique.......... 73
IV.2.2 Les inconvénients de l’informatique juridique....... 74
IV.3. Les applications de l’informatique dans le domaine
juridique .................................................. 74
IV. 4. Focus sur les logiciels juridiques .................. 75
IV.4.1. actualités informatique ............................ 75
BIBLIOGRAPHIE ............................................... 79
1. Ouvrages et Notes de cours ............................ 79
3. Sites Web ............................................. 79
TABLE DES MATIERES .......................................... 80

Vous aimerez peut-être aussi