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AVANT PROPOS

Sachant que chaque institution possède ses exigences servant de cadre de référence pour chaque
personnel ou exécutant, la notre regorge en son sein ses particularités.

De part leur nature, le monde scientifique et universitaire exigent à chaque étudiant de troisième
graduat que je suis, de passer un moment dit de stage afin de concilier les connaissances théoriques
acquises à celles pratiques.

A ce titre, le présent rapport sanctionne la fin de fin de notre stage d'une part et aussi la preuve de la
maturité scientifique que nous avons atteint d'autres part.

En effet, nous ne saurions nous estimer sans le concours des autres tant à la réussite de notre formation
qu'à la réalisation de ce modeste travail.

Toutefois, il est important de pouvoir émettre nos vœux et nos remerciements tant à ceux qui ont
contribué de près ou de loin à notre formation.

A cet égard, nous adressons sincèrement notre expression de remerciement à Monsieur Jean CIBONDO
Directeur de la prison centrale de Mbujimayi, à Madame Astride META NTAMBUE Directrice adjointe de
celle-ci, également merci à monsieur Willy NGOYI KALONDA et Alain KANGOLONGU NSAPU
respectivement greffier titulaire et secrétaire général de cette prison, pour votre encadrement et
collaboration, à tous les agents, surveillants et collaborateurs nous adressons ces mêmes sentiments de
gratitude.

INTRODUCTION

Notre stage de professionnalisation a été exercé à la prison centrale de Mbujimayi, pendant cet exercice
nous avons été soumis aux travaux qui nous ont permis d'une manière ou d'une autre de saisir la
quintessence de notre parcours scientifique.

Ainsi, dit-on, ce stage ne consiste pas seulement en un fait entre la théorie et la pratique mais aussi et
surtout qu'il nous a appris un mois durant de cerner, exercé dans la mesure du possible, maîtriser les
différentes activités de cet établissement public, ce stage nous a permis de comprendre en outre la
fonction majeure de la prison qui est celle de détenir les personnes en attente de procès, en cours de
procès, en attente de jugement et celles qui purgent une peine.

Chap 1. NOTION GENERALE SUR LA PRISON CENTRALE DE MBUJIMAYI

Section 1 situation géographique

La prison centrale de Mbujimayi dit mu tshimanu se situe sur le long du boulevard Laurent Désiré
KABILA dans la commune de Diulu, quartier bubanji tout précisément en face de l'hôpital général de
référence kAYEMBE
Elle est limitée au Nord par la résidence de l'honorable KADIASA, au Sud par le boulevard cité ci-haut à
l'Est par le parquet judiciaire et à l'Ouest par la BGFI bank.

1. 2 CREATION ET STRUCTURE

a. CREATION : la prison centrale de Mbujimayi date de 1959 reste à savoir que depuis la naissance et
l'existence de la province du Kasaï Oriental l'Etat n'y a jamais construit sa propre prison, ce qui est prison
aujourd'hui fut le camp de détention de la société minière de bakwanga pour l'incarcération des
clandestins miniers.

b. STRUCTURE : Il est à retenir que cette prison a la capacité d'accueil de 150 détenus actuellement elle
regorge plus de 450 personnes détenues allez-y comprendre les conditions dans lesquelles nos frères et
sœurs vivent dans cet établissement carcéral.

Généralement dans la prison les détenus doivent être séparés les uns des autres selon leurs
antécédents, sexe, ainsi que leur âge. Sur ce la prison centrale n'étant pas épargnée à cette règle a en
son sein :

* Un quartier pour homme dit quartier communautaire composé de : 7 dortoirs, d'une cour dans
laquelle est construit le hangar

* Un quartier pour femme composé de : d'un seul dortoir d'une cour, de deux toilettes, deux douches,
c'est dans ce quartier que se trouve le dispensaire de la prison.

* Un pavillon pour enfants : il est composé de deux dortoirs

1 pour les garçons

1 pour les filles

4 toilettes et 4 douches , d'une petite cour, d'une de visite et celle de cinéma pour le
divertissement des mineurs, ce pavillon est séparé de l'ensemble de la prison par un mur qui, du reste
est écroulé et les mineurs sont exposés aux différents abus.

En plus de tout ça il y a aussi 1 quartier spécial pour les dangereux, et un bureau pour l'inspectrice qui
s'occupe de la police pénitentiaire.

1.3 ORGANIGRAMME DE FONCTIONNEMENT

Il est de principe que là où il y a les humains, une organisation y règne pour assurer une bonne
administration de la chose publique, ainsi la prison centrale de Mbujimayi ne faisant pas exception à ce
principe a des dirigeants dont nous avons le plaisir de présenter l'organigramme.

Nous avons à la tête. LA DIRECTION

SERVICE DE GREFFE LES PERSONNELS DE SURVEILLANCE LES PERSONNELS SOCIAUX EDUCATIFS LE


GREFFE MILITAIRE LE DISPENSAIRE
2.1 LES ATTRIBUTIONS DE LA DIRECTION

a. Le Directeur

Le Directeur est le seul responsable de l'établissement vis à vis de l'autorité dont il dépend, il est
responsable notamment de l'administration et de la gestion de l'établissement pénitentiaire, il assure
l'organisation, la mise en œuvre de la sûreté et de la sécurité de l'établissement pénitentiaire. Le
Directeur dispose de l'ensemble des pouvoirs de gestion de son établissement et des annexes
( organisation, ressources humaines, budgétaire, sécuritaire ) il est assisté d'un ou des plusieurs
adjoints .

b. La Directrice adjointe

Elle est la deuxième responsable de cet établissement. Elle est spécialement chargée d'acompager le
Directeur dans les attributions citées ci-dessus, elle remplace le Directeur en cas d'absence ou
d'empêchement, elle à la discipline des détenus, au suivi régulier de différentes sorties, elle assure le
suivi des malades hospitalisés à l'extérieur de la prison, elle tient le rôle de surveillant de garde, elle
veille également au contrôle des effectifs du personnel et de la population carcérale ainsi qu'à
l'exécution correcte des instructions de service.

2.2 LES ATTRIBUTIONS DE GREFFE ET PERSONNELS DE LA PRISON CENTRALE

a. Greffe pénitentiaire

Il représente toute la mémoire de la prison, ce service dont sont chargés un ou plusieurs fonctionnaires
placé sous l'autorité du chef d'établissement.

Le greffe est chargé de recevoir toutes les pièces judiciaire concernant l'incarcération et de transmettre
les recours du détenu contre des mesures prises en détention ( courrier, appels ) aux juridictions
compétentes. Il a la responsabilité du registre d'écrou, de la mise à jour de la situation pénale des
détenus de l'établissement et de tout ce qui concerne le calcul de leur date de libération, le greffe c'est
un service qui s'occupe de la gestion des dossiers des personnes détenues, ce bureau est considéré
comme le poumeau de la détention c'est à dire c'est par ici entre et sort de la prison. Ce service est
également chargé du suivi journalier des dossiers judiciaire et pénitentiaire des personnes incarcérées,
l'application des peines, l'organisation et transfert des personnes détenues d'un établissement à un
autre, la préparation des fiches de proposition à la libération conditionnelle.

La préparation des demandes de recours en grâce, suivi de la régularisation des détentions préventives,
rapporter à l'autorité supérieure.

b. Le secrétariat général

Le secrétariat est attaché à la Direction et sous la responsabilité du secrétaire général, il veille à la


correspondance de service et garde les secrets de la Direction. Le secrétariat est chargé des problèmes
administratifs de la prison et coordonne les activités de relations publiques, le secrétaire s'occupe de la
conversation de tous les documents du chef et c'est lui qui assure l'expédition de tous les documents ou
courriers.

C. Les personnels sociaux éducatifs :

Sont chargés pour l'encadrement et la réinsertion sociale des mineurs, car durant leur passage dans le
pavillon tous les mineurs en conflit avec la loi doivent avoir accès à l'instruction, y compris le programme
d'alphabétisation, la formation professionnelle, les activités créatives, religieuse et culturelle,
l'éducation physique et sportive.

d. Surveillant en chef

Il a pour rôle immédiat la surveillance des détenus, il veille à la sécurité de la prison et à celle des
personnes détenues, il établit les mécanismes et mesures visant à empêcher ou à dissuader les détenus
de s'échapper, aux attaquants qui peuvent vouloir faire intrusion dans cet établissement pour causer du
tort aux détenus, sur ce profitons tout de même à signaler que, la prison centrale de Mbujimayi passant
par son surveillant en chef s'efforce de parvenir à un niveau considérable de sécurité malgré les maigres
moyens.

Le surveillant en chef a dans ses attributions, la gestion des membres qui composent le corps de
surveillant, assure avec le concours de ses membres la protection du patrimoine de la prison, les
surveillants contrôlent aussi la nourriture venant de l'extérieure et se rassure qu'elle est saine et ne peut
nuire à la vie d'une personne détenue.

e. Le dispensaire

Ce dispensaire se trouve dans la cour du quartier pour femme, on y reçoit les nouveaux entrants pour
examen, avant leur transmission dans le quartier communautaire, si l'on remarque que le détenu
entrant a une maladie contagieuse, il sera isolé pour éviter la contamination, ce dispensaire est dirigé
par un médecin Directeur accompagné de plus de 20 autres médecins, ils ont pour attributions, d'utiliser
leur expertise professionnelle pour inspecter et signaler toutes les conditions pouvant toucher la santé
et l'hygiène des détenus. Les membres du personnel médical ont un rôle important à jouer pour établir
l'idée comme quoi les soins de santé couvrent non seulement le traitement mais aussi tous les aspects
liés à la création d'un environnement sain, et pour faire comprendre que cela exige la coopération de
toutes les personnes qui se trouvent dans la prison. Ceci sera particulièrement difficile lorsque les
ressources sont limitées.

Chap. Il DU DEROULEMENT DE MON STAGE EFFECTUE A LA PRISON CENTRALE

DE MBUJIMAYI

Section 1. CONNAISSANCES ET AVANTAGES ACQUIS DURANT MON STAGE

1.1 Avantages
Il est évident que, je ne regretterai jamais avoir passé mon stage à la prison centrale de Mbujimayi,
pendant ce un mois au cours du quel j'ai fait mon stage j'ai bénéficié de beaucoup d'avantages que je ne
saurais énumérés ci-dessous, mais qu'à cela ne tienne certains d'entre eux ses suivent de la manière que
voici, à la prison j'ai appris des notions techniques qui m'ont facilitée de bien asseoir la théorie que j'ai
apprise depuis que je suis à la faculté de Droit.

J'ai vu et touché les pièces de procédure, j'ai eu l'avantage d'apprendre à faire un distinguo pratique
d'un inculpé, un prévenu ainsi que un condamné. J'ai eu également l'avantage en ma qualité de juriste
en formation de toucher au calendrier grégorien avec lequel nous avons calculé les peines dans cet
établissement, mon passage à la prison m'a permis d'avoir une idée claire sur l'organisation, le
fonctionnement et la structuration de la prison.

1.2 Connaissance acquises

Comme le but et l'objectif du stage est de lier la théorie à la pratique, il serait alors aberrant d'expliquer
que durant tout ce mois de stage nous n'ayons maîtrisé aucune notion sur la fonctionnalité de la prison.

Nous signalons par contre que l'objectif de ce stage de professionnalisation avait été atteint par nous,
car nous y sommes sortis avec toutes les potentialités de pénitentiaires. Grâce à ce passage à la prison
j'ai su maîtrisé comment se calcule une peine, son expiration et la date de la sortie réelle, j'ai écroué et
identifié les nouveaux entrants en prison, j'ai également signifié, cette opération consiste en ce qu'un
prisonnier soit informé de la peine par lui écopé et du jour de son expiration y compris sa sortie réelle.

C'est par mon passage à cet établissement carcéral que j'ai su cerné le bien fondé de l'institution de la
chambre du conseil par le législateur congolais, et l'obligation faisant à l'officier du ministère public de
présenter dans les 5 jours du mandat d'arrêt provisoire l'inculpé au devant cette chambre pour solliciter
prorogation si possibilité il y a en justifiant, motivant le pourquoi de cette demande, ajoutons que la
chambre du conseil est l'organe de régularisation de la détention, elle est instituée pour diminuer
l'autoritarisme des magistrats dans l'instruction d'un quelconque dossier, une manière à le faire
comprendre qu'il n'a pas le monopole d'arrêter les gens n'importe comment, bien que ayant en sa
charge le monopole de l'action publique.

Section 2. DIFFERENTS DOCUMENTS ET REGISTRES PENITENTIAIRES

2. 2.1 Documents pénitentiaires

A. Documents de détention

Certes, l'entrée en prison nécessite au préalable le port et la présentation de l'un des documents qui
sont énumérés par les dispositions de l'article 30 de l'ordonnance numéro 344 du 15 septembre 1965
qui dispose " Nul ne peut être admis dans un établissement pénitentiaire qu'en vertu d'un titre de
détention prescrit par la loi à savoir :

. Mandat d'arrêt provisoire


. Le mandat de prise de corps

. L'ordonnance de mise en détention préventive

. La réquisition à fin d'emprisonnement

. La décision de la révocation de la liberté conditionnelle

. La décision de la révocation de la mise en liberté provisoire

. Le procès verbal de la réincarceration d'un détenu évadé

Des tout ces documents, les plus fréquents que nous avons touché et vu ses présentent comme suit :

a. Mandat d'arrêt provisoire

( Art. 28 du code de procédure pénale tel que modifié à ce jour )

Ce document a un délai légal de 5 jours, une fois cette décision prise, le ministre public a l'obligation de
conduire l'inculpé devant le juge compétent ( autrement dit le juge naturel ) au plus tard dans les 5 jours
de la délivrance du mandat d'arrêt provisoire pour statuer sur la détention préventive, si au de là de ce
délai l'inculpé n'est pas présenté devant la chambre du conseil, nous parlerons là d'une détention
illégale, une situation irrégulière.

b. Ordonnance de mise en détention préventive ( O.D.P )

( Art. 28 et suivant du code de procédure pénale tel que modifié à ce jour )

Il reste à noter que, la mise en état de détention préventive est autorisée par le juge du tribunal, cette
ordonnance est rendue au plus tard le lendemain du jour de la comparution de l'inculpé et elle est
valable pour 15 jours y compris le jour où elle est rendue.

A l'expiration de ce délai la détention préventive peut être prorogée pour un mois et ainsi de suite de
mois en mois, aussi longtemps que l'intérêt public l'exige. Reste à savoir que : si la peine prévue est
supérieure ou égale à 6 mois, la détention préventive ne peut être prolongée plus de 3 fois consécutives,
dépasser ce délai, la prolongation de la détention est autorisée par le juge compétent statuant en
audience publique.

Tout en autorisant la mise en état de détention préventive ou en la prolongeant, le juge peut, si l'inculpé
le demande, ordonner qu'il sera néanmoins mis en liberté provisoire à condition de déposer dans les
mains du greffier, à titre de cautionnement une somme d'argent destinée à garantir la représentation de
l'inculpé à tous les actes de procédure.

C. Ordonnance de confirmation

Celle-ci est également une pièce de procédure, rédigée par le tribunal, ayant un délai de 30 jours. Après
l'expiration de ce délai automatiquement le dossier doit être fixé, l'inculpé doit être déféré devant son
juge compétent, il est nécessaire de souligner que, cette fixation dossier devant le tribunal fait que
l'inculpé change directement sa casquette il passe de l'inculpé au prévenu.

d. Le procès verbal de réincarceration d'un détenu évadé

Comme il est possible pour un détenu de s'évader de la prison, le législateur prudent qu'il est, a prévu
un mécanisme par lequel un prisonnier évadé peut être retourné en prison. Parlant de l'évasion
retenons qu'il y en a deux , à savoir :

L' évasion intramuros

L' évasion extramuros

* L'évasion intramuros :

c'est une sorte d'évasion par laquelle, le détenu prend fuite en escaladant le mur de la prison.

* L'évasion extramuros :

Est celle par laquelle une personne détenue prend fuite à travers la barrière, là les surveillants sont
tenus pour responsables.

B. DOCUMENTS DE LIBERATION

Comme il est obligé d'être détenteur d'une pièce pour être admis en prison, il est de même pour celui
qui a obtenu sa libération d'être en possession d'une pièce qui atteste celle-ci. Ainsi dit les pièces qui
libèrent ses suivent de la manière que voici :

Ordonnance de mise en liberté provisoire ( O.M.L.P )

Cette libération s'obtient moyennant quelques conditions, notamment :

- le payement de la caution

- se présenter chaque mardi et vendredi devant le magistrat instructeur

- Avoir sa résidence bien définie dans le ressort du tribunal devant lequel cette liberté est
sollicitée.

- Ne jamais se présenter dans des endroits publics, aéroport, arrêt de bus etc...

Ordonnance de main levée de la détention

Cette ordonnance est de la prérogative de l'officier du ministère public qui, bien que ayant mis placé
sous mandat d'arrêt provisoire un inculpé, fini par comprendre après ses enquêtes menées que, il n'y a
aucun indice de culpabilité pour les faits lui reprochés et là il prend la résolution de lever la main sur sa
détention.
Extraction ou biais de libération

Ce document ou pièce est rédigé par le procureur au directeur de la prison. On peut extraire un détenu
puis le retourner tout comme on peut l'extraire pour du bon, tout dépend de l'appréciation de l'officier
du ministère public.

La réquisition en fin d'élargissement ( ERFEL )

Cette réquisition relève de la juridiction compétente qui, après avoir instruit le dossier au cours des
audiences remarque que, le prévenu par devant eux est déchargé faute des preuves établissant sa
culpabilité.

La grâce présidentielle

C'est la mesure prise par le président de la république visant à désengorger les prisons de notre pays, le
Directeur de la est le seul chargé d'exécuter l'ordonnance portant grâce présidentielle. Il est impérieux
de préciser qu'au moins les condamnés peuvent bénéficier de catte grâce présidentielle.

Ordonnance de la libération conditionnelle

Selon l'article 91 de l'ordonnance numéro 344 du 17 septembre 1965, la libération conditionnelle n'est
accordée qu'aux condamnés qui ont fait preuve d'amendement. L'administration, pour apprécier si un
condamné qui a fait preuve peut être libéré conditionnement, tient compte de ses antécédents, des
causes de ses dispositions morales et des moyens d'existence dont il disposera à sa sortie de prison.

2.2.2 REGISTRES PENITENTIAIRE

Il y a beaucoup des registres qui sont tenus à la prison centrale de Mbujimayi dont chacun son rôle, ainsi
nous avons :

. Le registre d'écrou

. Le registre mémento

. Le registre des décès

. Le registre d'hospitalisation

. Le registre de fixation des punitions

. Le registre de transfert

. Le registre Portier

* Le registre d'écrou

C'est le registre qui permet d'identifier les personnes qui sont détenues, il contient les mentions
suivantes : La date d'inscription sur le registre
Le numéro d'ordre qui constitue le numéro d'écrou

Les noms, prénoms, surnoms, âge et sexe du détenu

La signature de la personne détenue

Le numéro du dossier répressif

La profession

La date de mise en détention

La nature et la date des documents justifiant l'écrou

La date à laquelle l'intéressé a quitté la prison

Le registre mémento

Ce registre doit mentionner à la page portant la date de l'expiration de la peine de l'internement ou de


la contrainte par corps, les noms des détenus à relaxer ce jour-là

Le registre de décès

Il reprend tous les éléments de l'identité du détenu décédé, le décès est constaté par un certificat de
décès établi par un médecin agréé et versé au dossier de la personne détenue. Le Directeur de
l'établissement les autorités la cause du décès. Il en est fait mention dans ce registre et celui d'écrou,
pour extinction de l'action publique

Les registres d'hospitalisation

Dans ce registre est écrit les noms, post noms, prénoms de détenus malades car à un moment donné
pour de cas graves à travers la signification du médecin Directeur de la prison avec des motifs bien
claires les soins médicaux ses suivent en-dehors de la prison.

Le registre de fixation des punitions

Sont inscrits dans ce registre : Le nom et prénom du coupable

Le numéro du registre d'écrou ou d'hébergement

Le motif, la date et la nature de la punition

LE REGISTRE PORTIER

Dans ce registre est inscrit le nom et la qualité de toute personne entrant ou sortant, ainsi que l'heure et
le motif de son entrée ou de sa sortie à l'exception des fonctionnaires, il y est inscrit également le nom
et prénom du détenu libéré.

Chapitre 3. PROCEDURE ET SACTION DISCIPLINAIRE DANS LA PRISON


Section 1. PROCEDURE

En vue de maintenir l'ordre public, la paix au sein de la prison, il est prévu des sanctions disciplinaires à
infligées aux détenus qui ses déroutent de la ligne de conduite, qui créent le désordre et qui troublent
l'ordre établi au sein de la prison. Ce processus tend à la réadaptation d'un individu dans la vie sociale,
cette procédure est instituée pour lutter contre les sanctions arbitraires, pour garantir les droits
fondamentaux de détenus, permettre aux détenus de présenter ses moyens de défense devant la
commission ayant en sa charge la discipline.

1.1 LA CLASSIFICATION DES FAUTES

Les fautes disciplinaires sont classées, hiérarchisées selon leur gravité, elles sont subdivisées en deux
catégories, à savoir :

Les fautes disciplinaires du premier degré

Les fautes disciplinaires du deuxième degré

A. Constitue une faute du premier degré le fait pour une personne détenue :

D'exercer des violences physiques à l'égard d'un membre du personnel de l'établissement ou


d'une personne en mission ou en visite dans l'établissement pénitentiaire.

De participer à toute action collective de nature à compromettre la sécurité de l'établissement.

De détenir des stupéfiants ou tout objet ou substance dangereux pour la sécurité des personnes
et de l'établissement ou de faire trafics de tels objets ou substances.

D'obtenir ou de tenter d'obtenir par menace de violence ou contrainte un engagement ou une


réconciliation ou la remise.

D'exercer des violences physiques à l'égard d'un d'un codétenu

De participer à une évasion ou à une tentative d'évasion

De causer délibérément des dommages aux locaux ou au matériel affecté à l'établissement

De commettre intentionnellement des actes de nature à mettre en danger la sécurité d'autrui

D'inciter un codétenu à la commission de l'un des actes cités ci-dessus

B. Constitue une faute disciplinaire du deuxième degré, le fait pour une personne détenue :

De proférer des insultes ou des menaces à l'égard d'un membre du personnel de l'établissement ou
d'une personne en mission ou en visite au sein de l'établissement pénitentiaire ou à une autorité
administrative et judiciaire.
De commettre ou de tenter de commettre des vols ou toute autre atteinte frauduleuse à la propriété
d'autrui.

De refuser de soumettre à une mesure de sécurité définie par les règlements et instruction de service.

De refuser d'obtempérer aux injonctions des membres du personnel de l'établissement.

De se livrer à des trafics, des échanges non autorisée par les règlements ou tractations avec des
contenus ou des personnes extérieures

De provoquer un tapage de nature à troubler l'ordre de l'établissement

De tenter d'obtenir d'un membre du personnel de l'établissement ou d'une personne en mission ou en


visite au sein de l'établissement un avantage quelconque par des offres, des promesses, des dons ou des
présents.

D'inciter un codétenu à commettre l'un des manquements cité ci-haut

D'exposer à la vue d'autrui des actes obscènes susceptible d'offenser les bonnes mœurs et la pudeur.

Les fautes du troisième degré sont celles considérées comme les moins grave, notons qu'avant d'arriver
à cette sanction il y des préalable à remplir, qui sont :

Le rapport d'incidents

Le constat du fait commis par les agents de la prison etc...

C. Punitions

La punition est structurée de la manière suivante :

Pour les fautes du premier degré 45 jours d'éloignement avec les autres détenus

Pour les fautes du deuxième degré 30 jours

Pour celles du troisième degré 15 jours

1.2 DE LA COMMISSION DE DISCIPLINE ET LA DEFENSE DU DETENU DEVANT

CELLE-CI

2. 2.1 LA COMMISSION

Dans l'ancien temps consacré comme prétoire, cette commission est l'organe de décision compétant
pour se prononcer sur les fautes des détenus, elle est présidée par le chef d'établissement assisté par
deux assesseurs qu'il désigne parmi les membres du personnel des surveillants, les deux assistants ont la
voix consultative, le Directeur peut décider du placement d'un détenu même sans l'avoir entendu pour
maintenir l'ordre au sein de la prison. C'est ce placement qui est dit provisoire.
2.2.2 DE LA DEFENSE DU DETENU DEVANT LA COMMISSION DE DISCIPLINE

Le détenu poursuivi doit nécessairement assumer seul sa défense, il a en outre la possibilité d'être
assisté ou représenté par son avocat ou le mendataire agréé de son choix. Lors de cette audience
disciplinaire le président de la commission doit recueillir les observations sur les faits qui lui sont
reprochés.

CONCLUSION GENERALE

Pour clore ce rapport, nous disons et reinserons l'utilité de notre exercice scientifique pour qui, la durée
maximum a été d'un mois.

Notre stage de professionnalisation utile qu'il soit, nous poussé d'élaborer ce présent rapport dont
l'essentiel reste marqué par la notion générale de la prison centrale de Mbujimayi, son organisation et
son fonctionnement et enfin les activités qui s'y déroulent.

Concernant le premier chapitre, consacré à la notion générale, il est fait en tenant compte de ce qu'est
réellement la prison, son historique, son rôle social, et sa situation géographique. Le deuxième chapitre
a tablé sur le déroulement de mon stage effectué au sein de cet établissement pénitentiaire au cours du
quel j'ai énuméré les connaissances et avantages acquis durant le 1 mois de mon passage à la prison.

Enfin viens le troisième dont l'intitulé est procédure et sanction disciplinaire au sein de la prison, dans ce
chapitre, nous avons parlé de la classification des fautes, de la commission de discipline et de la défense
du détenu devant cette dernière.

En réalité la prison centrale de Mbujimayi fonctionne tant bien que mal, malgré les difficultés auxquelles
elle fait face, lesquelles difficultés influents sur les bonnes conditions d'incarcération et la bonne
sécurité des personnes détenues.

Le manque du courant : le courant fait parti des moyens permettant à cet établissement pénitentiaire
d'assurer et de garantir la sécurité des détenus, mais, il y a plus de 5 ans que cette maison carcérale
n'est pas servi en courant.

La surpopulation : la surpopulation fait très souvent problème dans la prison, c'est le cas chaque fois que
la taille de la population carcérale dépasse la capacité d'accueil. Le problème de la surpopulation
carcérale est grave car il affecte les conditions de vie des personnes détenues et viole souvent plusieurs
de leurs droits fondamentaux. Ce problème conduit souvent au mélange de différentes catégories de
détenus ( détenus en attente de leur procès et ceux condamnés ) la surpopulation a manifestement un
impact sur la sécurité et la sûreté des détenus, ainsi que sur la sûreté du personnel, cette surpopulation
contribue à la dégradation plus rapide des équipements carceraux. Elle accroît le risque de transmission
de maladies contagieuses.

Résoudre ce problème de la surpopulation carcérale suppose, la construction de nouvelles prisons pour


accroître la capacité globale du système pénitentiaire.

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