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Yezaba©

Année Académique: 2023-2024

L1/PREPA1

Cours: INITIATION A L’INFORMATIQUE


Ce cours fait partie de l’UE INFORMATIQUE, qui comprend
également les cours d’OUTILS BUREAUTIQUES ET INTERNET
et/ou ALGORITHMES ET PROGRAMMATION

Chargé du cours : YEO Zana


Courriel: zana.yeo@univ-man.edu.ci
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PRÉREQUIS :

q Aucun prérequis spécifique.


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OBJECTIFS GÉNÉRAUX
DU COURS :

q Appréhender les concepts de base de l’Informatique

q Connaitre les composants matériels (électroniques)


de base d’un système informatique;

q Comprendre le principe de la représentation des


données dans un ordinateur;

q Connaitre l’organisation logiciel de base d’un


ordinateur
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OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
DU COURS :

Les objectifs spécifiques seront précisés en début


de chacun des quatre (04) chapitres du cours
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MOTS-CLÉS :

Informatique; Ordinateur; Hardware ;


Software ; Numération.
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CHAPITRE 1: ©

Concepts de Base de l’Informatique


Objectifs spécifiques du chapitre

q Comprendre les nuances entre les termes


Informatique, Système Informatique, Ordinateur, etc.

q Appréhender l’intéret d’apprendre l’Informatique

q Distinguer le Hardware du Software


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Concepts de Base de l’Informatique ©

1- Définitions
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L'informatique est la science qui permet de traiter automatiquement et
rationnellement les informations à l'aide d'un système informatique (qui peut être
tout simplement un ordinateur).

En effet, le terme informatique est la fusion de 2 notions : Information et


Automatique

En informatique, l'information est un élément de connaissance significatif (voix,


texte, nombre, image) susceptible d'être conservé, traité ou transmis à l'aide d'un
support et d'un mode de codification normalisé.

L’Automatique est une science visant l'emploi d'une machine où l'intervention


humaine est limitée à la préparation préalable, intellectuelle et matérielle, d'un
programme incorporé à la machine qui le suivra seule, en le modifiant d'elle-même
s'il y a lieu, par des décisions logiques conditionnées par les circonstances de
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Concepts de Base de l’Informatique ©

1- Définitions
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Le Rationnel est ce qui est fondé sur la raison, qui provient de la raison; qui procède
par un raisonnement logique indépendant de l'expérience, donc pratique et efficace.
Un bon informaticien a un esprit cartésien aux raisonnements toujours logiques.

Un Système informatique est un système de traitement de données, qui est une


combinaison de machines, éventuellement de personnes et de processus qui, pour un
ensemble d'entrées, produit un ensemble défini de sorties.
Le Système informatique est un ensemble de moyens d'acquisition et de restitution,
de traitement et de stockage des données dédié au traitement des informations.

Exemples de Systèmes informatiques


q Un ordinateur (PC, tablette, smartphone, etc.)
q Un data center (ensemble de serveurs/supers ordinateurs)
q Réseau informatique (INTERNET en particulier)
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Concepts de Base de l’Informatique ©

2- Brève genèse de l’Informatique


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Née avec l’apparition des premiers ordinateurs à la fin de la Seconde Guerre
mondiale, l’informatique a tout d’abord pour mission de pallier les insuffisances
humaines en matière de calcul numérique.

Grâce aux progrès fulgurants de l'électronique et en automatisation, les machines se


développent rapidement : depuis environ trente ans, elles offrent chaque année une
puissance de calcul chaque fois supérieure à l’année précédente, pour un coût
inversement proportionnel.

Parallèlement à cette avancée technologique apparaît, dans les années cinquante,


une approche formelle de l’informatique en tant que science. Le mathématicien
américain Norbert Wiener établit ainsi les fondements de la cybernétique, pendant
qu’un autre mathématicien américain, Claude Elwood Shannon, élabore la théorie de
l’information.
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2- Brève genèse de l’Informatique


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Dans les années soixante, l’informatique devient une discipline à part entière.
De nombreux langages de programmation font leur apparition, comme le BASIC,
développé vers 1964 par John Kemeny et Thomas Kurz.

Dans les années soixante-dix, les langages de programmation se multiplient :


langage C (conçu par Brian Kernighan et Dennis Ritchie), Pascal (développé par
Niklaus Wirth) et Ada (développé par une équipe de programmeurs sous la direction
de Jean Ichbiah).

Les années quatre-vingt sont marquées par le micro-ordinateur personnel, inventé


par Stephen Wozniak et Steven Jobs, fondateurs de la société Apple Computer. En
1987, l’US National Science Foundation démarre NSFnet, l’ancêtre d’Internet.
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Concepts de Base de l’Informatique ©

2- Brève genèse de l’Informatique


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Actuellement, l’industrie informatique axe ses recherches sur la


miniaturisation des ordinateurs associée à des performances toujours
plus élevées (notamment grâce aux nanotechnologies).

De leur côté, les informaticiens théoriciens travaillent à une reproduction


des mécanismes de la pensée par la machine, domaine de l’intelligence
artificielle.
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Concepts de Base de l’Informatique ©

3- L’Informatique : Un support de communication pour tous les domaines


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L’informatique, aujourd’hui est présente dans la plupart des domaines de


la vie professionnelle et privée.

Elle occupe bien évidemment une grande place dans les sciences
appliquées, se chargeant notamment des calculs complexes requis dans
les industries aérospatiale et aéronautique, ou en météorologie.

Mais elle intervient également dans les entreprises, l’enseignement, les


banques, les assurances ou encore les commerces, ainsi qu’à domicile.
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Concepts de Base de l’Informatique ©

3- L’Informatique : Un support de communication pour tous les domaines


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Grâce à la conception assistée par ordinateur (CAO), l’informatique est


un outil important dans tous les métiers nécessitant une modélisation
préalable (artisans, architectes, etc.).

Elle permet, en outre, de diffuser l’information par le biais de réseaux


informatiques, dont Internet constitue l’exemple le plus marquant.

En contrepartie, l’informatique a engendré un nouveau type de délit (et


de « criminels » : les hackers), le délit informatique consistant à
pénétrer illégalement dans des systèmes informatiques.
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Concepts de Base de l’Informatique ©

4- Les aspects matériel et immatériel de l’ordinateur


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Le système informatique de base est l’ordinateur. Son évolution
est d’ailleurs liée à celle de l’informatique.

L’ordinateur fut inventé pour aider l’homme dans ses taches.


Ainsi donc il est calqué sur le fonctionnement de l’être humain.
Il a donc un corps physique (Hardware) et une sorte d’âme
(Software)
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4- Les aspects matériel et immatériel de l’ordinateur


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LE HARDWARE
Tout ce qui est en relation avec le fonctionnement de l’ordinateur en tant
qu’entité physique (matériel électronique). Il s’agit du hardware.

Ainsi donc, Un ordinateur est un appareil électronique qui traite les


informations dans une unité centrale selon un programme enregistré en
mémoire.

Exemples : PC, tablette, smart phone, etc…


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Concepts de Base de l’Informatique ©

4- Les aspects matériel et immatériel de l’ordinateur


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LE SOFTWARE
Le second aspect est relatif à tout ce qui permet à cette machine électronique
qu’est l’ordinateur de dialoguer avec l’homme et de l’aider dans ses tâches et
loisirs. Il s’agit du software.

C’est en effet l’ensemble des programmes qui permettent à un ordinateur de


fonctionner totalement. Un programme est une suite ordonnée d'instructions
traduites dans un langage de programmation, compréhensible par un ordinateur et
capable de résoudre un problème donné.

Exemples : Système d’exploitation,


navigateur web, site web,
logiciels bureautiques,
logiciels de gestion, jeux, etc…
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CHAPITRE 2: ©

Architecture Matérielle Minimale d’un ordinateur (Hardware)


Objectifs spécifiques du chapitre

q Connaitre l’architecture minimale d’un ordinateur.

q Comprendre le fonctionnement de l’élément principal


d’un ordinateur (le processeur)

q Comprendre le fonctionnement des mémoire d’un


ordinateur.

q Connaitre le système de communication de l’ordinateur


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Architecture Matérielle Minimale d’un ordinateur (Hardware) ©

1- Architecture de Von Neumann


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En informatique, architecture désigne la structure générale inhérente à un
système informatique, l'organisation des différents éléments du système
(logiciels et/ou matériels et/ou humains et/ou informations) et des relations
entre les éléments.

Dans le cadre de ce chapitre, il s’agit uniquement de l’architecture des


ordinateurs.

Le modèle d’architecture de la plupart des ordinateurs actuels provient d’un


travail effectué par John Von Neumann pendant la seconde guerre mondiale.

L’objectif était la mise au point de calculateurs pour établir les tables de tirs de
pièces d’artillerie.
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1- Architecture de Von Neumann


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D’un point de vue théorique, Alan Turing proposait à la même époque un modèle de
machine (machine de Turing) utilisant un ruban infini contenant des données,
capable de traiter ces données et d’en réécrire d’autres sur le ruban.

Il a démontré qu’il existe une machine de Turing universelle capable de simuler


toutes les autres.

Pour cela on dispose sur le ruban une description de la machine à simuler sous
forme d’une table d’action, ainsi que les données d’entrée de la machine à simuler.

La machine de Turing universelle calculera alors le même résultat que la machine à


simuler.

Ce concept de tables d’action correspond aux instructions machine de nos


ordinateurs et le ruban à leur mémoire.
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1- Architecture de Von Neumann


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Von Neumann a également utilisé ce principe de stocker données et instructions
dans la même mémoire, pour concevoir son premier ordinateur.

La figure ci-dessous présente un schéma du modèle de Von Neumann.

Modèle de Von Neumann


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1- Architecture de Von Neumann


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Une machine suivant le modèle de Von Neumann est constituée de:

q Une unité centrale composée d’une unité de calcul (Unité Arithmétique et logique
- UAL) et d’une unité de contrôle

q Une mémoire centrale composée d’un ensemble de cellules stockant des nombres
binaires représentant les programmes et les données

q Un ensemble de périphériques permettant à la machine d’interagir avec le monde


extérieur

q Un canal de communication entre ces trois entités, appelé Bus, communément


composé de simples fils
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1- Architecture de Von Neumann


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Remarques:

q L'unité centrale est ‘par extension’ le


boitier contenant tout le matériel
électronique permettant à
l'ordinateur de fonctionner.

q Le clavier, la souris, l'écran y sont


reliés. C'est dans l'unité centrale que
l'on insère un disque, par exemple.

q Il n'y a pas d'unité centrale pour un


ordinateur portable, toute
l'électronique est regroupée sous le
clavier de l'ordinateur.
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1- Architecture de Von Neumann


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Le cas des ordinateurs portables

Un ordinateur portable se doit d’être compact et facilement


transportable. Il concentre une unité centrale, un écran,
une souris, un clavier, une webcam et du son en un seul appareil !

Tout comme l’ordinateur fixe, il est possible de brancher


différents périphériques : imprimante, souris, appareil photo
numérique…

L’ordinateur portable possède également une batterie qui lui


permet d’être autonome jusqu’à plusieurs heures sans avoir
besoin d’être alimenté en courant électrique.
C’est le même principe pour les tablettes et les smartphones,
encore plus compactes !
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2- L’Unité Centrale en tant que boitier électronique


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L’intérieur d’une UC

Voici comment se présente l’intérieur


d’une unité centrale (boitier)
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2- L’Unité Centrale en tant que boitier électronique


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Les ports(branchements) d’une UC

Voici l’arrière d’une unité centrale où chaque branchement est indiqué par une couleur :
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2- L’Unité Centrale en tant que boitier électronique


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Les ports(branchements) d’une UC

L’alimentation électrique est reliée directement à une prise de courant (secteur).


Un bouton 0 – 1 permet de couper l’arrivée de courant.

Selon l’âge de votre ordinateur, plusieurs prises permettront de le relier à un écran :


un branchement DVI (blanc rectangulaire) pour brancher les écrans modernes et un
VGA (bleu rectangulaire) pour les anciens écrans. Et plus récemment l’HDMI qui a la
même norme que pour nos téléviseurs !

Les ports USB permettant de brancher divers périphériques (souris, clavier, clé
USB…). Ce sont actuellement les ports les plus utilisés !

Une prise spéciale permet de se connecter à Internet par câble : c’est une prise RJ45.
Aujourd’hui la plupart des ordinateurs peuvent se connecter sans fil.
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2- L’Unité Centrale en tant que boitier électronique


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Les ports(branchements) d’une UC

Les prises son permettent de brancher des enceintes, caissons de basses,


microphones…

La grille d’aération est très importante car elle permet d’évacuer la chaleur générée
par les composants de l’ordinateur. Veuillez à ne pas obstruer cette sortie.

Bien entendu, ces branchements peuvent varier d’un ordinateur à l’autre selon son
ancienneté.

On retrouvera presque toujours les ports USB qui sont devenus incontournables.
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2- L’Unité Centrale en tant que boitier électronique


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Les ports(branchements) d’une UC

USB est l'acronyme de Universal Serial Bus en anglais.

C'est un branchement rectangulaire qui se veut


universel : presque tout le matériel actuel se branche
via USB à votre ordinateur.

Les ordinateurs possèdent maintenant des ports USB à


l'arrière comme à l'avant de l'unité centrale, mais aussi
parfois sur votre écran. Un hub USB
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3- L’Unité Centrale (Central Process Unit CPU)


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Le processeur (CPU, pour Central Processing Unit, soit Unité Centrale de Traitement)
est la pièce la plus importante dans un ordinateur. C'est la puce électronique qui est
le cerveau de votre machine.

La capacité d’un processeur se mesure en Hz (Hertz) qui est une unité de mesure sur
la vitesse d'exécution du processeur.

En général, plus votre CPU a de Hz, plus il est rapide.

Les processeurs sont fabriqués par des compagnies connues telles que Intel, AMD,
Sun, Motorola, etc.
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3- L’Unité Centrale (Central Process Unit CPU)


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Lorsqu'un ordinateur exécute un programme, le processeur est responsable de lire
chaque instruction une après l'autre et d'effectuer ce qui lui est demandé.

Instruction
Une instruction est l'opération élémentaire que le processeur peut accomplir. Les
instructions sont stockées dans la mémoire principale, en vue d'être traitée par le
processeur. Une instruction est composée de deux champs :
q Le code opération, représentant l'action que le processeur doit accomplir ;
q Le code opérande, définissant les paramètres de l'action. Le code opérande
dépend de l'opération. Il peut s'agir d'une donnée ou bien d'une adresse
mémoire.

Le nombre d'octets d'une instruction est variable selon le type de donnée (l'ordre de
grandeur est de 1 à 4 octets).
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3- L’Unité Centrale (Central Process Unit CPU)


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Instruction
Les instructions peuvent être classées en catégories dont les principales sont :

q Accès à la mémoire : des accès à la mémoire ou transferts de données entre


registres.

q Opérations arithmétiques : opérations telles que les additions, soustractions,


divisions ou multiplication.

q Opérations logiques : opérations ET, OU, NON, NON exclusif, etc.

q Contrôle : contrôles de séquence, branchements conditionnels, etc.


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4- La Mémoire Centrale (Mémoire de Travail)


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La mémoire centrale de l’ordinateur, ou mémoire de travail ou encore mémoire RAM
("Random Access Memory") est le deuxième composant en importance dans un
ordinateur. Lorsque les programmes sont exécutés, ils sont d'abord chargés en
mémoire, ainsi que leurs données associées afin d'être traités.

La mémoire vive se présente sous la forme de barrettes qui se branchent sur les
connecteurs de la carte mère.
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4- La Mémoire Centrale (Mémoire de Travail)


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Lorsque vous éditez un texte par exemple, celui-ci est situé dans la mémoire au
moment de l'édition. Chaque tâche effectuée sur un ordinateur doit temporairement
enregistrer des informations en mémoire.

Ce type de mémoire s'appelle la mémoire vive (par opposition à la Read Only


Memory ROM) car son contenu peut être modifié à volonté.

Puisque chaque donnée utilisée et chaque programme exécuté se trouvent en


mémoire, il est naturel de dire que plus nous en avons, mieux c’est !

Effectivement, si nous manquions de RAM, les performances de l'ordinateur


diminueraient.
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4- La Mémoire Centrale (Mémoire de Travail)


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Remarque :
Son contenu est par contre détruit dès lors que l'ordinateur est éteint ou redémarré,
contrairement à une mémoire de masse telle que le disque dur, capable de garder les
informations même lorsqu'il est hors tension. On parle de « volatilité » pour désigner
ce phénomène.

D'où l'importance de sauvegarder les fichiers sur un autre type de mémoire.


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5- Le disque dur (Mémoire de masse/ de sauvegarde)


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Le disque dur est l'endroit où les données et programmes non utilisés sont
enregistrés. Contrairement à la RAM, les données sur disque sont enregistrées de
manière permanente (à moins d'un souci matériel grave). Ceci est un réel avantage
sur la RAM.

Malheureusement, la technologie utilisée pour les disques durs (mécanique) ne


permet pas un accès aussi rapide qu'à la RAM (électronique). C'est pourquoi les
disques durs ne sont pas aussi dispendieux que la RAM. Les disques durs
d'aujourd'hui (2002) se mesurent en termes de giga-octets.

La capacité des mémoires se mesure en octet.


1 octet = 8 bits;
1 Ko = 1024 octets;
1 Mo = 1024 Ko;
1 Go = 1024 Mo
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5- Le disque dur (Mémoire de masse/ de sauvegarde)


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SSD : l'avenir du disque dur !

Un SSD, de l'anglais « solid-state drive » (« disque électronique » au Québec), est un


matériel informatique permettant le stockage de données sur de la mémoire flash.

La mémoire flash est une mémoire de masse à semi-conducteurs ré-inscriptible,


c'est-à-dire une mémoire possédant les caractéristiques d'une mémoire vive mais
dont les données ne disparaissent pas lors d'une mise hors tension.

Ainsi, la mémoire flash stocke les bits de données dans des cellules de mémoire,
mais les données sont conservées en mémoire lorsque l'alimentation électrique est
coupée.

Le SSD est bien plus solide qu'un disque dur et surtout il surpasse les performances
d'un disque classique, sans compter qu'il ne chauffe pas et qu'il est silencieux !
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Il existe un lien étroit entre la RAM, le disque dur et le processeur.

Exemple :

Supposons, par exemple, que vous désiriez exécuter un programme de traitement de


texte.

Le programme est enregistré sur le disque dur.

Le processeur charge le programme en mémoire vive et commence à l'exécuter.

Une fois rédigé, le texte est sauvegardé sur le disque dur pour le conserver une fois
l'ordinateur éteint.
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6- Les périphériques d’un ordinateur


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Les périphériques, ou organes d’Entrée/Sortie(E/S), permettent à l’ordinateur de
communiquer avec l’homme ou d’autres machines, et de mémoriser massivement
des données ou des programmes dans des fichiers.

Ils se présentent à l’unité centrale le plus souvent sous la forme de plages


d’adresses mémoire dans lesquelles sont accessibles les registres de contrôle et
d’état des contrôleurs de périphériques.

Concrètement, il existe trois (03) types de périphériques en fonction du sens de


circulation des données.
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6- Les périphériques d’un ordinateur


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Les périphériques d’entrée

Les périphériques d’entrée servent à fournir des informations (ou données) au


système informatique.

On y retrouve principalement : clavier (frappe de texte), souris (pointage), scanner


(numérisation de documents papier), micro, webcam, etc.
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6- Les périphériques d’un ordinateur


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Les périphériques de sortie

Les périphériques de sortie servent à faire sortir des informations du système


informatique : écran, imprimante, haut-parleur, etc.
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6- Les périphériques d’un ordinateur


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Les périphériques d’entrée sortie

Les périphériques d’entrée-sortie opèrent dans les deux sens : un lecteur de CD, une
clé USB, ou un disque dur externe par exemple, permettent de stocker des données
(sortie) ainsi que de les charger (entrée).
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7- Le système des bus de communication


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Notion de bus de communication

On appelle bus, en informatique, un ensemble de liaisons physiques (câbles, pistes


de circuits imprimés, etc.) pouvant être exploitées en commun par plusieurs
éléments matériels afin de communiquer.

Les bus ont pour but de réduire le nombre de « voies » nécessaires à la


communication des différents composants, en mutualisant les communications sur
une seule voie de données. C'est la raison pour laquelle la métaphore d’« autoroute
de données » est parfois utilisée.
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7- Le système des bus de communication


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Caractéristiques d'un bus

Un bus est caractérisé par le volume d'informations transmises simultanément.

Ce volume, exprimé en bits, correspond au nombre de lignes physiques sur


lesquelles les données sont envoyées de manière simultanée.

Une nappe de 32 fils permet ainsi de transmettre 32 bits en parallèle.

On parle ainsi de « largeur » pour désigner le nombre de bits qu'un bus peut
transmettre simultanément.
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7- Le système des bus de communication


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Sous-ensembles de bus

En réalité chaque bus est généralement constitué de 50 à 100 lignes physiques


distinctes, classées en trois sous-ensembles fonctionnels :

q Le bus d'adresses (appelé parfois bus d'adressage ou bus mémoire) transporte les
adresses mémoire auxquelles le processeur souhaite accéder pour lire ou écrire
une donnée. Il s'agit d'un bus unidirectionnel.
q Le bus de données véhicule les instructions en provenance ou à destination du
processeur. Il s'agit d'un bus bidirectionnel.
q Le bus de contrôle (parfois bus de commandes) transporte les ordres et les
signaux de synchronisation en provenance de l’unité de commande et à
destination de l'ensemble des composants matériels. Il s'agit d'un bus
bidirectionnel dans la mesure où il transmet également les signaux de réponse
des éléments matériels.
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7- Le système des bus de communication


45
Les principaux bus

On distingue généralement sur un ordinateur deux principaux bus :

q Le bus système (appelé aussi bus interne, en anglais internal bus ou front-side
bus, noté FSB). Le bus système permet au processeur de communiquer avec la
mémoire centrale du système (mémoire vive ou RAM).

q Le bus d'extension (parfois appelé bus d'entrée/sortie) permet aux divers


composants de la carte-mère (USB, série, parallèle, cartes branchées sur les
connecteurs PCI, disques durs, lecteurs et graveurs de CD-ROM, etc.) de
communiquer entre eux mais il permet surtout l'ajout de nouveaux périphériques
grâce aux connecteurs d'extension (appelés slots) connectés sur le bus d'entrées-
sorties.
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8- Découvrons en vrac d’ autres composants


46
La carte mère

L'élément constitutif principal


de l'ordinateur est la carte
mère (en anglais « mainboard
» ou « motherboard »).

La carte mère est le socle


permettant la connexion de
l'ensemble des éléments
essentiels de l'ordinateur.
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8- Découvrons en vrac d’ autres composants


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La mémoire morte
La mémoire morte permet de stocker des données nécessaires au
démarrage de l'ordinateur.

appelée ROM (Read Only Memory, mémoire en lecture seule), elle


ne s'efface pas lors de la mise hors tension du système. Elle
contient les éléments essentiels au démarrage de l'ordinateur.

Les mémoires mortes sont utilisées, entre autres, pour stocker :


q Les informations nécessaires au démarrage d'un ordinateur
(BIOS, instructions de démarrage, microcode);
q Des tables de constantes ou des tables de facteurs de
conversion.
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8- Découvrons en vrac d’ autres composants


48
La carte vidéo ou carte graphique
La carte graphique (en anglais "graphic
adapter"), parfois appelée carte vidéo ou
accélérateur graphique, est l'élément de
l'ordinateur chargé de convertir les données
numériques à afficher en données
graphiques exploitables par un périphérique
d'affichage.

Les cartes graphiques récentes sont


désormais équipées de processeurs
spécialisés dans le calcul de scènes
graphiques complexes en 3D.
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8- Découvrons en vrac d’ autres composants


49
La carte vidéo ou carte graphique
Le GPU
Un processeur graphique (appelé GPU, pour Graphical Processing Unit),
constituant le cœur de la carte graphique et chargé de traiter les images en
fonction de la résolution et de la profondeur de codage sélectionnée.

Le GPU est ainsi un processeur spécialisé possédant des instructions évoluées de


traitement de l'image, notamment de la 3D.

En raison de la température que peut atteindre le processeur graphique, il est


parfois surmonté d'un radiateur et d'un ventilateur.
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8- Découvrons en vrac d’ autres composants


50
La carte son
La carte son interne ou externe (en anglais
audio card ou sound card) est l'élément de
l'ordinateur permettant de gérer les
entrées-sorties sonores de l'ordinateur.

Il s'agit généralement d'un contrôleur


pouvant s'insérer dans un emplacement
ISA ou PCI (pour les plus récentes) mais de
plus en plus de cartes mères possèdent
une carte son intégrée.
Yezaba
Architecture Matérielle Minimale d’un ordinateur (Hardware) ©

8- Découvrons en vrac d’ autres composants


51
La carte son

Éléments d'une carte son

q Le processeur spécialisé, appelé DSP (digital signal processor) chargé de


tous les traitements numériques du son (écho, réverbération, vibrato chorus,
tremolo, effets 3D, etc.) ;

q Le convertisseur digital-analogique appelé DAC (digital to analog converter)


permettant de convertir les données audio de l'ordinateur en signal
analogique vers un système de restitution sonore (enceintes, amplificateur,
etc.) ;

q Le convertisseur analogique / numérique appelé ADC


Yezaba
Architecture Matérielle Minimale d’un ordinateur (Hardware) ©

8- Découvrons en vrac d’ autres composants


52
Les cartes réseaux
Pour se connecter aux réseaux locaux ou INTERNET,
l'ordinateur possède soit une carte réseau filaire, soit une
carte réseau sans fil (WI-FI).

La carte réseau constitue l'interface entre l'ordinateur et


le câble du réseau.
Elle prépare pour le câble réseau les données émises par
l'ordinateur, les transfère vers un autre ordinateur et
contrôle le flux de données entre l'ordinateur et le câble.

Elle traduit aussi les données venant du câble et les


traduit en octets afin que l'Unité Centrale de l'ordinateur
les comprenne.
Yezaba
CHAPITRE 3: ©

Systèmes de numération
Objectifs spécifiques du chapitre

q Comprendre le principe de la numération et le décodage

q Savoir passer de la base décimale à une base quelconque

q Savoir passer d’une base quelconque à une base quelconque

q Savoir représenter les nombres à virgule


Yezaba
Systèmes de numération ©

54
Un microprocesseur est un système de traitement d'information. Le mot
information, dont dérive le terme informatique est pris dans le sens "éléments
significatifs" tels que texte, parole, image, mesure d'une grandeur physique,
nombre, etc… Cette information devant être représentée sous une forme physique
appropriée au traitement quelle doit subir, la première étape consiste en une
transformation appelée codage.

Nous coderons donc les signaux (images, paroles, textes) sous forme de 0 et de 1,
compréhensibles par une machine. Notre système conventionnel de comptage en
base 10 étant incompatible avec la machine, nous conduit à étudier d'autres
systèmes de numération.

Les systèmes de numération consistent à utiliser un ensemble de symboles appelés


digits (comptage avec les doigts) ainsi qu'une convention d'écriture. Le nombre de
digits utilisés correspond à la base du système.
Yezaba
Systèmes de numération ©

1- Principe de la numération et le Décodage


55
Principe d'une base
La base est le nombre qui sert à définir un système de numération. La base du
système décimal est dix alors que celle du système octal est huit. Quel que soit la
base numérique employée, elle suit la relation suivante :
𝒏
! 𝒂𝒊 𝒃𝒊%𝟏 = 𝒂𝒏 𝒃𝒏%𝟏 + ⋯ + 𝒂𝟑 𝒃𝟐 + 𝒂𝟐 𝒃𝟏 + 𝒂𝟏 𝒃𝟎
𝒊"𝟏

Où : ai : chiffre de la base de rang i


Et : bi-1 : puissance de la base b d'exposant de rang i-1

Exemple : base 10
1986 = 1 × 103 + 9 × 102 + 8 × 101 + 6 × 100
Yezaba
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1- Principe de la numération et le Décodage


56
Le système Décimal
Le système décimal est celui dans lequel nous avons le plus l'habitude d'écrire.
Chaque chiffre peut avoir 10 valeurs différentes :
0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, de ce fait, le système décimal a pour base 10. Tout nombre
écrit dans le système décimal vérifie la relation suivante :

745 = 7 × 100 + 4 × 10 + 5 × 1
745 = 7 × 10 × 10 + 4 × 10 + 5 × 1
745 = 7 × 102 + 4 × 101 + 5 × 100

Chaque chiffre du nombre est à multiplier par une puissance de 10 : c'est ce que l'on
nomme le poids du chiffre.
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1- Principe de la numération et le Décodage


57
Le système Décimal
L'exposant de cette puissance est nul pour le chiffre situé le plus à droite et
s'accroît d'une unité pour chaque passage à un chiffre vers la gauche.

12 435 = 1 × 104 + 2 × 103 + 4 × 102 + 3 × 101 + 5 × 100.

Cette façon d'écrire les nombres est appelée système de numération de position.

Dans notre système conventionnel, nous utilisons les puissances de 10 pour


pondérer la valeur des chiffres selon leur position, cependant il est possible
d'imaginer d'autres systèmes de nombres ayant comme base un nombre entier
différent.
Yezaba
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1- Principe de la numération et le Décodage


58
La conversion Binaire vers Décimale
Dans le système binaire, chaque chiffre peut avoir 2 valeurs différentes : 0, 1.
De ce fait, le système a pour base 2.

Tout nombre écrit dans ce système vérifie la relation suivante :

(10 110)2 = 1 × 24 + 0 × 23 + 1 × 22 + 1 × 21 + 0 × 20
(10 110)2 = 1 × 16 + 0 × 8 + 1 × 4 + 1 × 2 + 0 × 1

Donc : (10110)2 = (22)10.


Tableau récapitulatif
Binaire 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010
décimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
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1- Principe de la numération et le Décodage


59
La conversion Octale vers Décimale
Le système octal utilise un système de numération ayant comme base 8 (octal =>
latin octo = huit).

Il faut noter que dans ce système nous n'aurons plus 10 symboles mais 8 seulement :
0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7.

Ainsi, un nombre exprimé en base 8 pourra se présenter de la manière suivante :


(745)8
Lorsque l'on écrit un nombre, il faudra bien préciser la base dans laquelle on l'exprime
pour lever les éventuelles indéterminations (745 existe aussi en base 10).

Ainsi le nombre sera mis entre parenthèses (745 dans notre exemple) et indicé d'un
nombre représentant sa base (8 est mis en indice).
Yezaba
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1- Principe de la numération et le Décodage


60
La conversion Octale vers Décimale Tableau récapitulatif

Cette base obéira aux mêmes règles que la base 10, Décimal Octal Binaire
vue précédemment, ainsi on peut décomposer (745)8 0 00 0000
de la façon suivante : 1 01 0001
2 02 0010
(745)8 = 7 × 82 + 4 × 81 + 5 × 80 3 03 0011
(745)8 = 7 × 64 + 4 × 8 + 5 × 1 4 04 0100
(745)8 = 448 + 32 + 5 5 05 0101
6 06 0110
Nous venons de voir que : 7 07 0111
8 10 1000
(745)8 = (485)10. 9 11 1001
10 12 1010
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1- Principe de la numération et le Décodage


61
La conversion Hexadécimale vers Décimale
Le système hexadécimal utilise les 16 symboles suivant :
0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F.
De ce fait, le système a pour base 16.

Un nombre exprimé en base 16 pourra se présenter de la manière suivante :


(5AF)16

La correspondance entre base 2, base 10 et base 16 est indiquée dans le tableau


ci-après :
Yezaba
Systèmes de numération Décimal Hexadécimal Binaire ©

1- Principe de la numération et le Décodage 0 0 0000 62


1 1 0001
La conversion Hexadécimale vers Décimale 2 2 0010
3 3 0011
Le nombre (5AF)16 peut se décomposer 4 4 0100
comme suit : 5 5 0101
(5AF)16 = 5 × 162 + A × 161 + F × 160 6 6 0110
7 7 0111
8 8 1000
En remplaçant A et F par leur équivalent
9 9 1001
en base 10, on obtient :
10 A 1010
(5AF)16 = 5 × 162 + 10 × 161 + 15 × 160 11 B 1011
(5AF)16 = 5 × 256 + 10 × 16 + 15 × 1 12 C 1100
13 D 1101
14 E 1110
Donc (5AF)16 = (1455)10 15 F 1111
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2- Le Codage : De la base Décimale à une base quelconque


63
La conversion Décimale vers Binaire
Pour expliquer ce type de conversion, on peut revenir sur le système décimal. Si nous divisons le
nombre (543)10 par 10, nous obtenons comme quotient 54 et 3 comme reste. Cela signifie que ce
nombre équivaut à : (54 × 10) + 3
Le reste 3 est le chiffre indiquant le nombre d'unités.
En redivisant ce quotient (54) par 10, nous obtenons 5 comme deuxième quotient et 4 comme reste.
Ce reste donne le deuxième chiffre du nombre, donc celui des dizaines.
Enfin, si l'on divise ce deuxième quotient par 10, nous obtenons 0 et il restera 5 qui représentera le
chiffre des centaines.
Résumer du principe de conversion
En divisant successivement un nombre par la
base (10) et en ne conservant que les restes, on
a réussi à exprimer le nombre par des chiffres
inférieurs de 10. Mais attention, il faut lire les
restes de bas en haut.
Yezaba
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2- Le Codage : De la base Décimale à une base quelconque


64
La conversion Décimale vers Binaire
Maintenant si nous divisons un nombre décimal par 2, le quotient indique le
nombre de fois que 2 est contenu dans ce nombre et le reste indique le chiffre des
unités dans l'expression du nombre binaire.
Soit N le nombre, Q1 le quotient et R1 le reste, nous avons :
N = (Q1 × 2) + (R1 × 1)
N = (Q1 × 21) + (R1 × 20)

Exemple :

soit :
N = (22 × 2) + (0 × 1) = 44.
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2- Le Codage : De la base Décimale à une base quelconque


65
La conversion Décimale vers Binaire

Pour obtenir l'expression binaire d'un nombre


exprimé en décimal, il suffit de diviser
successivement ce nombre par 2 jusqu'à ce que
le quotient obtenu soit égal à 0.

Comme pour la conversion dans le système


décimal les restes de ces divisions lus de bas en
haut représentent le nombre binaire.

(44)10 = (101100)2.
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2- Le Codage : De la base Décimale à une base quelconque


66
La conversion Décimale vers Octale

Pour obtenir l'expression octale d'un nombre exprimé en décimal, il


suffit de diviser successivement ce nombre par 8 jusqu'à ce que le
quotient obtenu soit égal à 0.
Exemple

La conversion Décimale vers Hexadécimale

Pour obtenir l'expression hexadécimale d'un nombre exprimé en


décimal, il suffit de diviser successivement ce nombre par 16 jusqu'à
ce que le quotient obtenu soit égal à 0.
Exemple
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3- Le Transcodage
67
Nous pouvons remarquer qu'après 3 divisions
La relation Binaire - Octale en binaire nous avons le même quotient
qu'après une seule en octal.
Exprimons (47)10 dans le système octal et
le système binaire. Nous obtenons : De plus le premier reste en octal obtenu peut être
mis en relation directe avec les trois premiers
restes en binaire :
(111)2 = 1 × 22 + 1 × 21 + 1 × 20
(111)2 = 1 × 4 + 1 × 2 + 1 × 1
(111)2 = (7)8
et il en est de même pour le caractère octal
suivant :
(101)2 = 1 × 22 + 0 × 21 + 1 × 20
(101)2 = 1 × 4 + 0 × 2 + 1 × 1
(101)2 = (5)8
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3- Le Transcodage
68
La relation Binaire - Octale
Cette propriété d'équivalence entre chaque chiffre octal et chaque groupe de 3
chiffres binaires permet de passer facilement d'un système à base 8 à un système à
base 2 et vice versa.
Yezaba
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3- Le Transcodage
69
La relation Binaire - Hexadécimale
La propriété d'équivalence que nous venons de voir entre le binaire et l'octal existe
entre l'hexadécimal et le binaire.
La seule différence est qu'il faut exprimer chaque caractère hexadécimal à l'aide de
4 informations binaires.
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3- Le Transcodage
70
La conversion d’une base b1 vers b2

S’il n’y a pas de relation particulière entre b1 et b2,


le principe est de faire une convention en 2 étapes:
q De b1 vers 10
q Et de 10 vers b2
Yezaba
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4- Représentation des nombres à virgules


71
Pour représenter un nombre à virgule dans une machine informatique ou un
système électronique, il a été nécessaire de trouver une écriture des nombres
compatible avec la taille mémoire qu'on lui accorde.

Nous désirons stocker par exemple le nombre 9,75 dans une machine.
9,75 = 9 + 0,75
Avec 9 = (1001)2 et 0,75 = (0,11)2
9,75 = (1001,11)2

Toutefois cette expression binaire ne suffit pas à définir totalement notre donnée car
il faut trouver un moyen d’enregistrer le nombre binaire sans la virgule.
Yezaba
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4- Représentation des nombres à virgules


72
Virgule flottante
En utilisant cette notion de virgule, notre nombre peut s'écrire de la manière ci-après :
N = 1001,11 × 20
N = 100,111 × 21 La dernière expression présente l'avantage de
N = 10,0111 × 22 représenter la grandeur par un nombre inférieur à
N = 1,00111 × 23 1 multiplié par une puissance de 2.
N = 0,100111 × 24 L'exposant 4 est bien entendu représentatif de la
position de la virgule.

Donc pour définir totalement notre information (9,75) il faudra dans ce système de
représentation deux termes :

§ Le terme 100111 appelé Mantisse (M),


§ Le terme 100 appelé Exposant (E).
Yezaba
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4- Représentation des nombres à virgules


73
Virgule fixe
La représentation de nombre en virgule flottante n'est pas la seule imaginable.
Expliquons la représentation de nombre en virgule fixe par un exemple.
Soit (25,75)10 = (11001,110)2

La position de la virgule est fixée arbitrairement à la 4ème case vers la gauche.


La position de la virgule n'est pas visualisée.

La case la plus à droite représente le poids 20 : ce qui est évidemment faux.


Cette représentation suppose la multiplication implicite de ce nombre par 2-3

Le terme 2-3 est représentatif du positionnement fixe de la virgule. Il devra


impérativement être mémorisé.
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4- Représentation des nombres à virgules


74
Virgule fixe Vs virgule flottante
Nous considérons avoir mémorisé le terme d'élévation à la puissance -3.
Si on travaille sur 10 positions, le nombre le plus élevé que l'on pourra écrire sera
égal àEn
: virgule fixe En virgule flottante
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4- Représentation des nombres à virgules


75
Virgule fixe Vs virgule flottante
Par ailleurs, si nous voulons écrire un nombre inférieur à 1, par
exemple 47/64 (0,734375) nous aurons :
7 chiffres significatifs en virgule flottante,
3 chiffres significatifs en virgule fixe.
en virgule fixe :
0000000101 On s'aperçoit que la représentation en
en virgule flottante : virgule fixe apporte une erreur qui peut,
1011110000 dans certains cas, ne pas être négligeable.

Si l'on cherche l'équivalent décimal :


en virgule fixe :
101 x 2-3 = 1/2 + 1/8 = 40/64
en virgule flottante :
0,1011110 x 20 = (1/2 + 1/8 + 1/16 + 1/32 + 1/64 ) x 20 = 47/64
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5- Représentation des nombres signés


76
Comment représenter des nombres négatifs ou positif dans une machine
informatique ?
C'est naturellement la première représentation qui vient à l'esprit. Il suffit d'affecter
un bit pour le signe et d'attribuer par convention :
la valeur 0 au signe +
la valeur 1 au signe -.

Ainsi le nombre +32 s'écrira dans le Le nombre +9,750 s'écrit : 0100111100


système binaire : 0100000

et le nombre -9,750 : 1100111100


et le nombre -32 s'écrira : 1100000
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5- Représentation des nombres signés


77
Le complément restreint (complément à 1)
Nous allons d'abord définir ce qu'est le complément restreint. Pour cela il faut
tenir compte du format de la donnée et de la base dans laquelle elle est exprimée.
Exemple :

Soit l'information (453)10 ; son format est de 3 caractères et la base utilisé est 10.
La valeur maximale que l'on peut exprimer dans ce format est : 999

La différence qui existe entre cette valeur maximale et 453 s'appelle le


complément restreint.
On le nomme aussi complément à 9 car la base utilisée est 10.

Cette notion de complément restreint se retrouve avec n'importe quelle base


utilisée et plus particulièrement en binaire :
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5- Représentation des nombres signés


78
Le complément restreint (complément à 1)
Complément restreint de (1001)2 Si nous reprenons l'exemple du binaire, il n'est
même pas nécessaire d'exécuter une opération
de soustraction pour obtenir ce complément
restreint on s'aperçoit qu'il suffit de transformer
tous les 1 en 0 et vice versa pour l'obtenir.
Complément restreint de (F0A8)16
100110 a pour complément restreint : 011001
Certaines machines utilisent ce code pour la représentation des
nombres signés. Il est alors appelé code du complément à 1.
Ainsi le nombre +25 sera représenté de la manière suivante :
et -25
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5- Représentation des nombres signés


79
Le complément vrai (complément à 2)
Comme pour le complément restreint, nous allons définir ce qu'est le complément
vrai d'un nombre.
Le complément vrai d'un nombre est la valeur qu'il faut ajouter à ce nombre pour
obtenir la valeur maximale + 1 que l'on peut exprimer (en tenant compte du format et
de la base utilisés).

Calcul du complément vrai de (453)10 Calcul du complément vrai de (8AF)16


Valeur maximale ⇒ 999 Valeur maximale ⇒ FFF
Valeur maximale + 1 ⇒ 1 000 Valeur maximale + 1 ⇒ 1 000
Complément vrai : Complément vrai :
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5- Représentation des nombres signés


80
Le complément vrai (complément à 2)

On peut aussi obtenir le complément vrai d'un nombre en calculant d'abord son
complément restreint et en ajoutant ensuite 1.

Exemples :
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5- Représentation des nombres signés


81
Le complément vrai (complément à 2)

Un exemple en binaire :

Restons en binaire (base 2) et appliquons une autre méthode pour traduire un


nombre en complément à 2.

On part du bit de poids le plus faible (bit de droite) :


si c'est un zéro, on recopie 0 jusqu'au premier 1 rencontré,
si c'est un "1", on garde ce premier 1.
Ensuite on inverse tous les bits après le premier 1 rencontré à partir de la droite.

Attention si le bit le plus à droite est un 1, c'est aussi le premier 1 rencontré !


Yezaba
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5- Représentation des nombres signés


82
Le complément vrai (complément à 2)
Quelques exemples

Exemple 1 :

(42)10 = (101010)2 ⇒ le bit le plus à droite est un 0 (42)10 = (101010)2 s'écrit en


complément vrai : 010110 .
0 ⇒ 0 on conserve le zéro
1 ⇒ 1 premier 1 rencontré est conservé En utilisant la méthode du
0 ⇒ 1 inversion des bits après le premier 1 complément restreint + 1 :
rencontré
1⇒0
0⇒1
1⇒0
Yezaba
Systèmes de numération ©

5- Représentation des nombres signés


83
Le complément vrai (complément à 2)
Exemple 2 :

(59)10 = (111011)2 ⇒ le bit le plus à droite est un 1

1 ⇒ 1 premier 1 rencontré est conservé


1 ⇒ 0 inversion des bits après le premier 1 rencontré
0⇒1
1⇒0 Le nombre (59)10 = (111011)2 s'écrit en
1⇒0 complément vrai : 000101 .
1⇒0
Yezaba
CHAPITRE 4: ©

Organisation Logiciel d’un Ordinateur (Software)


Objectifs spécifiques du chapitre

q Distinguer les logiciels système/ de base, des


logiciels d’application

q Appréhender le principe des systèmes d’exploitation

q Savoir catégoriser les logiciels d’application


Yezaba
Organisation Logiciel d’un Ordinateur (Software) ©

85
Les logiciels constituent l’ensemble des programmes et des procédures
nécessaires au fonctionnement d’un système informatique, ils nous sont
indispensables.
Ce sont eux qui nous rendent cet outil accessible et exploitable.

Du point de vue de l'utilisateur, un logiciel est une application qui répond à l'un
de ses besoins (traitement de textes, programme de dessin, jeu, ...).
C'est une suite de petites instructions invisibles pour l'utilisateur, qui forme un
tout cohérent.

Les instructions d'un logiciel sont écrites dans un langage que l'ordinateur peut
comprendre, le langage binaire (0 ou 1).

En utilisant ce langage et pour répondre aux besoins de l’utilisateur, les logiciels


contiennent des suites d’instructions qui décrivent en détail les algorithmes.
Yezaba
Organisation Logiciel d’un Ordinateur (Software) ©

86
Les instructions sont écrites sous une forme facile à lire pour un humain, et
exécutable par l'appareil informatique par l'intermédiaire d'un logiciel appelé
interprète.

Pour rendre ces instructions compréhensible, cette application convertit


notamment le langage binaire en langage approprié pour nous humains.

Un logiciel peut contenir divers fichiers, tels que des images, des sons, des
textes ou des documents.

Ces fichiers peuvent être utilisés par le logiciel, par exemple affichés comme
icône sur l'interface graphique, ou être mis à disposition de l'utilisateur comme
aide, comme modèle, ou comme exemple.
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87

HUMAIN
Maitrise du
Langage Naturel
Logiciel

Algorithmes Langage Programmation


Programmation
SOFTWARE

Codification en Langage Binaire


Binaire

HARDWARE
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1- Logiciel de base : le système d’exploitation


88
Un système d'exploitation, ou logiciel système, ou Operating System (OS), est un
logiciel qui, dans un appareil électronique, pilote les dispositifs matériels et reçoit
des instructions de l'utilisateur ou d'autres logiciels (ou applications).
Ces logiciels doivent être adaptés à un système d'exploitation.

Rôles du système d'exploitation


§ Dans un ordinateur, le système d'exploitation gère le ou les processeurs ainsi que
la mémoire.
§ Il fait fonctionner les périphériques (clavier, souris, surface tactile, écran, disque
dur, lecteur de DVD, lecteur de cartes mémoire...).
§ Les systèmes d'exploitation comportent aussi l'interface avec l'utilisateur. Dans un
ordinateur, par exemple, c'est lui qui affichera les fenêtres et présentera le contenu
des unités de stockage (disque dur, CD, DVD...).
Yezaba
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1- Logiciel de base : le système d’exploitation


89
Exemples de systèmes d'exploitations

Dans le secteur informatique, les systèmes d'exploitation les plus répandus sont
Windows (pour les PC), Mac OS (pour les ordinateurs d'Apple), Linux (pour les PC et
les serveurs) et Unix (pour les serveurs).
Pour les téléphones, on trouve Android, iOS (chez Apple), Symbian et Windows
Phone.
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2- Les logiciels applications


90

Un logiciel d'application utilise les capacités d'un ordinateur directement à une tâche
spécifique.

Le logiciel d'application est capable de manipuler du texte, des chiffres et des


graphiques.

Il met l'accent sur une certaine tâche unique, comme le traitement de texte, feuille de
calcul ou la lecture de fichiers audio et vidéo.

Logiciel de traitement de texte:


Ces logiciels permettent aux utilisateurs de créer et de modifier des documents. Les
exemples les plus populaires de ce type de logiciel sont MS-Word, WordPad et le
Bloc-notes parmi les autres éditeurs de texte.
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2- Les logiciels applications


91
Tableur logiciel:
Excel, Lotus 1-2-3 et Apple Numbers sont quelques exemples de tableur. Un tableur
permet aux utilisateurs d'effectuer des calculs en utilisant des feuilles de calcul. Ils
permettent de simuler des feuilles de papier en affichant plusieurs cellules qui
constituent une grille.

Logiciel de présentation:
Les logiciels de cette catégorie sont utilisés pour afficher des informations sous la
forme d'un diaporama.
Ce type de logiciel comprend trois fonctions, à savoir, d'édition qui permet l'insertion
et le formatage du texte, des méthodes pour inclure des graphiques dans le texte et
une fonctionnalité d'exécuter des diaporamas.
Microsoft PowerPoint est l’un des plus connus parmi les logiciels de présentation.
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2- Les logiciels applications


92
Multimédia:
Ils permettent aux utilisateurs de créer et de lire des fichiers audio et vidéo.
Convertisseurs audio, lecteurs audio, graveurs, encodeurs et décodeurs vidéo sont
certaines formes de logiciels multimédia.
Des exemples de ce type de logiciel comprennent VLC Media Player, Real Player et
Media Player.

Logiciels éducatifs:
Ce sont des logiciels collaboratif. Ils sont souvent utilisé dans l'enseignement et
l'auto-apprentissage.
Le dictionnaire Encarta, logiciels mathématiques comme Matlab et d'autres comme
Google Earth et NASA World Wind sont quelques-uns des noms bien connus dans
cette catégorie.
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2- Les logiciels applications


93
Logiciel de simulation:
Utilisé pour simuler des systèmes physiques ou abstraits, les logiciels de simulation
trouve des applications à la fois, dans les domaines de la recherche et du
divertissement.
Les simulateurs de vol et les simulateurs scientifiques sont des exemples de
logiciels de simulation.

Les logiciels de programmation:


Ces logiciels sont utilisés dans la conception et le développement de produits
logiciels. Les environnements de développement intégrés (IDE) et les outils d'édition
de code relèvent de ce type de logiciel d'application.
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2- Les logiciels applications


94
Logiciels d'accès aux Contenus:
Ils sont utilisés pour accéder à des données. Des exemples courants de logiciels
d'accès au contenu sont les navigateurs Web et les lecteurs multimédias.

Logiciel de base de données:


Une base de données est un ensemble structuré de données. Une base de données
repose sur un logiciel de base de données pour organiser les données et permettre
aux utilisateurs des bases de données d’effectuer des opérations. Ils permettent aux
utilisateurs de stocker et récupérer des données à partir de requêtes. Des exemples
sont Oracle, MS Access, MySQL etc.

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