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EXEMPLES: BIJECTION

EXEMPLES: BIJECTION
EXEMPLES: BIJECTION

Proposition
Soit f une application de A vers B.
f est injective si et seulement si pour tout éléments a et b de
A, on a f (a) = f (b) ⇒ a = b.
EXEMPLES: BIJECTION

Exemple
On considere l’application f de R \ {1} vers R definie par :
2x + 1
f (x ) = . Justifions que l’application f est injective.
x −1
Soit a et b deux elements de R \ {1}.

2a + 1 2b + 1
f (a) = f (b) ⇒ =
a−1 b−1
⇒ (2a + 1)(b − 1) = (2b + 1)(a − 1)
⇒ 2ab − 2a + b − 1 = 2ab + a − 2b − 1
⇒ 3a = 3b
⇒ a=b

D’où, f est injective


EXEMPLES: BIJECTION

Méthode
Soit f une application de A vers B ce qui signifie que Df = A
Pour démontrer que f est injective ou surjective ou bijective
on peut résoudre l’équation f (x ) = b avec b ∈ B
1 si l’équation f (x ) = b a zéro ou une solution dans A alors
f est injective
2 si l’équation f (x ) = b a une ou plusieurs solutions dans A
alors f est surjective
3 si l’équation f (x ) = b a une et une seule solution dans A
alors f est bijective et admet une bijection réciproque
notée f −1 de B vers A telle que f −1 (b) = x l’unique
solution dans A de l’équation f (x ) = b
EXEMPLES: BIJECTION

Exemple
On considere l’application f de R \ {1} vers R definie par :
2x + 1
f (x ) = . Justifions que l’application f est injective.
x −1
Soit y ∈ R. Résolvons l’équation f (x ) = y
2x + 1
f (x ) = y ⇒ =y
x −1
⇒ y (x − 1) = 2x + 1
⇒ yx − y = 2x + 1
⇒ yx − 2x = y + 1
⇒ x (y − 2) = y + 1
EXEMPLES: BIJECTION

y +1
Pour y 6= 2, on a une unique solution x = et pour
y −2
y = 2 il n’y a pas de solution. Donc l’équation f (x ) = y
admet au plus une solution dans R\{1}. D’où, f est injective
EXEMPLES: BIJECTION

Exemple
On considère l’application f de R vers [1; +∞[ definie par :
f (x ) = x 2 + 1. Justifions que l’application f est surjective
Df = R. Soit y un élément de [1; +∞[,

f (x ) = y ⇔ x 2 + 1 = y ⇔ x 2 = y − 1.
√ √
Or y − 1 ≥ 0 donc x = y − 1 ou x = − y − 1. Tout
nombre réel y , l’equation f (x ) = y , admet au moins une
solution. D’ou, l’application f est surjective.
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Exemple
On considere l’application f de ] − ∞; 0] vers [0; +∞[ définie
par : f (x ) = x 2 . Justifions que l’application f est bijective.
Df =] − ∞; 0]. Soit y un nombre réel de [0; +∞[

f (x ) = y ⇒ x 2 = y
√ √
⇒ x =− y ou x = y

⇒ x =− y car x ∈] − ∞; 0]

Tout élément y de [0; +∞[ admet un unique antécédent. Par


consequent, f est injective et surjective. D’où, f est bijective.
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Méthode
Soit f une application de A vers B.
1 Pour démontrer que f n’est pas injective, on peut trouver
x1 et x2 dans A avec x1 6= x2 , telles f (x1 ) = f (x2 ).
2 Pour démontrer que f n’est pas injective, on peut trouver
une valeur de b dans B telle que l’équation f (x ) = b a
deux solutions ou plus dans A
3 Pour démontrer que f n’est pas surjective on peut trouver
une valeur de b dans B telle que l’équation f (x ) = b n’a
pas de solution dans A.
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Exemple
On considère l’application f de R vers [−10; +∞[ definie par :
f (x ) = x 2 . Justifions que l’application f n’est pas injective.
2 2
1 méthode 1: (−2) = 2 = 4 or −2 6= 2 donc f n’est pas
injective.
2 méthode 2:

f (x ) = 2 ⇒ x 2 = 2
√ √
⇒ x = − 2 ou x = 2

L’équation f (x ) = 2 admet pas deux solutions distinctes


dans R. Or 2 ∈ [−10; +∞[ donc f n’est pas injective.
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Exemple
On considère l’application f de R vers [−10; +∞[ definie par :
f (x ) = x 2 . Justifions que l’application f n’est pas surjective.
L’équation f (x ) = −3 n’admet pas de solution dans R car
dans R un carré ne peut être strictement négatif. Or
−3 ∈ [−10; +∞[ donc f n’est pas surjective.

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