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ARCHITECTURE DES ORDINATEURS ET SYSTÈME D’EXPLOITATION

ARCHITECTURE DES ORDINATEURS

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ARCHITECTURE DES ORDINATEURS ET SYSTÈME D’EXPLOITATION

SESSION I : ARCHITECTURE DU SYSTEME INFORMATIQUE

OP : Connaitre les différents composants du système Informatique et leurs modes de fonctionnement

I- ARCHITECTURE DES ORDINATEURS

La première réalisation concrète d’une machine de Turing date de 1941, c’est le Z3 allemand, qui
est électromécanique. La première réalisation entièrement électronique est l’ENIAC, qui date de 1943.
L’ensemble fut conçu par John William Mauchly et John Eckert et ne fut pleinement opérationnel qu’en
1946. Von Neumann intégra l’équipe en 1944 et publia un rapport sur la conception de l’EDVAC (un
autre ordinateur électronique) en 1945.

L’ENIAC Reconstitution de la machine de Turing

I.1 ARCHITECTURE DE VON NEUMANN


Un ordinateur est une machine électronique commandée par des programmes enregistres dans sa
mémoire. Il est capable de traiter non seulement des textes, mais aussi des images, des sons, des vidéos,
etc. L’architecture de Von Neumann permet une grande souplesse car on peut stocker virtuellement
tout type de structure en mémoire, notamment des données ou des programmes. Par contre cette
architecture possède trois inconvénients : l’exécution est mono tâche, le bus (lien entre les différents
éléments et le processeur qui est trop lent par rapport au processeur) et la faible robustesse (bug d’un
programme ou altération des données stockées).

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I.2 A L’INTERIEUR DE L’UNITE CENTRALE

L’unité centrale d’un ordinateur contient les composants qui suivent.

1 - Alimentation

Partie de l’ordinateur chargée de transformer le courant alternatif a 220 V du


secteur en courant continu a n de le fournir aux autres composants de
l’ordinateur (carte mère, carte graphique, disques durs, lecteur CD/DVD etc.).

2 - Lecteur/graveur CD/DVD

Un lecteur de DVD vous permet de lire les données qui se trouvent sur les CD
et DVD (jeux, logiciels, photos). Dans sa fonction graveur, en plus de lire les
données, il permet de stocker des fichiers sur des CD et des DVD (musique,
photos, sauvegardes), afin de libérer de l’espace sur votre disque dur.

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3 - Disque dur

Contrairement à la mémoire vive, les données stockées sur un disque dur sont
permanentes et ne sont pas effacées à l’arrêt de votre ordinateur. C’est donc
sur un disque dur que votre système d’exploitation (Windows), vos logiciels et
vos documents sont conservés. C’est donc un espace de stockage permanent,
ou vous pouvez copier et supprimer des données a volontés.

La capacité d’un disque dur grand public est de l’ordre du Téraoctet (1 To = 103 Go).

4 - Carte mère

Rarement mise en avant, la carte mère joue un rôle fondamental dans la


structure des ordinateurs. C’est elle qui accueille l’ensemble des composants
internes de votre ordinateur (processeur, mémoire etc.) et gère les différentes
interfaces avec vos périphériques : prise pour les éléments internes et ports USB
pour les périphériques externes.

5 - Processeur
Souvent qualifie de cerveau de l’ordinateur, le processeur permet de
manipuler et de traiter les données qui lui sont fournies. Sa puissance a une
influence sur la vitesse d’exécution de vos logiciels et des opérations que vous
effectuez.

Aujourd’hui, les processeurs ont une fréquence de l’ordre de quelques GHz. On


peut garder comme ordre de grandeur qu’un processeur est capable de
réaliser environ 109 opérations élémentaires par seconde (soit 107 opérations
arithmétiques sur des petits entiers dans Python par exemple).

6 - Mémoire vive

Partenaire de travail du processeur, la mémoire vive (appelée aussi RAM)


stocke temporairement les données à traiter par le processeur. Ainsi, plus il y
a de mémoire de disponible, plus il est possible d’y conserver des données

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temporairement (ce qui évite d’accéder au disque dur qui est plus lent). La
mémoire vive est vidée à chaque arrêt ou redémarrage de votre ordinateur.

7 - Carte Graphique

La carte graphique permet de traiter et d’a cher sur un écran les données
provenant de votre ordinateur. Les cartes graphiques récentes disposent de
processeurs spécialisés dans la manipulation de données en 3D. La carte
graphique peut être une puce intégrée a la carte mère (généralement, ce
genre de puce permet des traitements simples), ou bien une carte distincte
(permet des traitements plus évoluées).

8 - Carte son

La carte son permet de gérer les entrées (microphone, ligne) et les sorties (vers
les hauts parleurs) de votre ordinateur. Elle comporte un processeur charge de
tous les traitements numériques du son. La carte son peut être une puce
intégrée a la carte mère, ou bien une carte distincte.

I.3 LES PERIPHERIQUES D’ENTREE

Les périphériques d’entrées permettent à l’utilisateur d’entrer des données, des commandes et des
programmes qui seront gérés par l’unité de traitement. Parmi les plus courants, on trouve :

CLAVIER

Un clavier d’ordinateur est une interface homme-machine munie de touches


permettant à l’utilisateur d’entrer dans l’ordinateur une séquence de données,
notamment textuelle.

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SOURIS

Une souris est un dispositif de pointage pour ordinateur. Elle est composée d’un
petit boitier fait pour tenir sous la main, sur lequel se trouvent un ou plusieurs
boutons, et une molette dans la plupart des cas.

MANETTE DE JEU

Une manette de jeu est chargée de transmettre les actions d’un joueur a une
console d’un ordinateur. Une manette comporte divers interrupteurs et
détecteurs dont l’actionnement permet au joueur l’interaction avec le jeu
vidéo. Elle permet aussi à l’ordinateur d’interagir avec le joueur,
principalement par des vibrations.

SCANNER

Un scanner est un périphérique informatique qui permet de numériser des


documents ou autres, comme les empreintes digitales par exemple.

MICROPHONE

Un microphone est un transducteur électroacoustique, c’est-a-dire un appareil


capable de convertir un signal acoustique en signal électrique.

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WEBCAM

Une webcam est une caméra conçue pour être utilisée comme un
périphérique d’ordinateur, et qui produit une vidéo dont la nalite n’est pas
d’atteindre une haute qualité, mais de pouvoir être transmise en direct au
travers d’un réseau, typiquement internet.

I.4 LES PERIPHERIQUES DE SORTIE

Les périphériques de sorties permettent à l’utilisateur de recevoir des résultats des calculs ou des
manipula-tions de donnees e ectues par l’ordinateur. Parmi les plus courants, on trouve :

ECRAN

Un ecran d’ordinateur est un peripherique de sortie video d’ordinateur. Il a


che les images generees par la carte graphique de l’ordinateur. Gr^ace au
taux de rafraichissement d’écran élevé, il permet de donner l’impression de
mouvement. Il permet donc de travailler agreablement, de visionner de la
vidéo, des films, de jouer à des jeux vides.

IMPRIMANTE

Les imprimantes ont et concues des l’apparition des premiers ordinateurs, pour
permettre la consultation et la conservation sur support papier des resultats
produits par les programmes informatiques.

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HAUT-PARLEUR

Un haut-parleur est un transducteur électroacoustique destin à produire des


sons a partir d’un signal electrique. Il est en cela l’inverse du microphone.

VIDEO-PROJECTEUR

Un video-projecteur est un appareil de projection concu pour reproduire une


source video sur un ecran separ ou sur une surface murale blanche.

I.5 LES PERIPHERIQUES D’ENTREE/SORTIE

CLE USB

Une cle USB est un support de stockage amovible qui se branche sur le port
Universal Serial Bus d’un ordinateur. Une cle USB contient une memoire ash
et possede tres peu d’elements mecaniques, ce qui la rend tres resistante aux
chocs.

DISQUE DUR EXTERNE

Un disque dur externe est un support de stockage amovible, qui possede bien
plus de capacite de stockage qu’une cle usb.

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MODEM

Le modem est un périphérique servant à communiquer avec des utilisateurs


dis-tants par l’intermediaire d’un reseau analogique (comme une ligne
telephonique). Il permet par exemple de se connecter à Internet.

CLE WIFI

Le Wi est une technologie permettant de creer des réseaux informatiques sans fil.
Une cle Wi permet d’utiliser les ondes Wifi.

CLE BLUETOOTH

Bluetooth est un standard de communication permettant l’echange


bidirectionnel de donnees a tres courte distance en utilisant des ondes radio
UHF sur une bande de frequence de 2,4 GHz. Une cle Bluetooth permet
d’utiliser les ondes Bluetooth.

I.6 MEMOIRE VIVE, MEMOIRE MORTE, MEMOIRE DE MASSE

Bien que ces familles de mémoire soient toutes trois utilisées pour stocker des informations, elles
servent à des usages distincts et ont des propriétés physiques différentes.
La mémoire vive, ou RAM (Random Access Memory) est généralement amovible et enferme à
l’intérieur de l’ordinateur. Sa force réside dans sa grande rapidité à stocker des données et à les fournir.
Le processeur l’emploie donc pour stocker les informations dont il a très souvent besoin. En revanche, son

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contenu s’efface dès qu’on coupe le courant. A l’heure actuelle sa capacité est de l’ordre du Gigaoctet
(ou de la dizaine de Go).
La ROM peut seulement être lue. Aussi, appelée la mémoire morte, elle est moins connue. Elle est
présente dans chaque PC sous la forme d’une petite puce soudée près du processeur. Elle contient le Bios,
(mini-système d’exploitation indispensable au fonctionnement de l’ordinateur). Lorsque ce dernier
s’allume, la mémoire morte est lue en premier. Sa capacité est minuscule : quelques centaines de kilo-
octets. Quant aux informations

Qu’elle contient, elles sont ineffaçables, à moins de recourir à une manipulation longue et dangereuse.
D’où son acronyme : ROM (Read Only Memory, mémoire qui peut être seulement lue).

Le terme de Mémoire de masse désigne plus particulièrement la mémoire offerte par l’ensemble des
périphériques. Elle permet de stocker les données utilisateurs. On utilise de nos jours des disques durs (pour
les ordinateurs) ou une mémoire cash (pour les smartphones). A l’heure actuelle sa capacité est de l’ordre
de la centaine de Gigaoctet (ou du Téraoctet : 1000 Go).

II- LES UNITES DE MESURE EN INFORMATIQUES

L’octet et l’espace mémoire nécessaire au stockage d’un caractère.


1octet = 8bits 1bit étant un chiffre binaire 0 ou 1
Les unités couramment utilisées
10011110
Octet
1 Bit
1 octet = 8 bit = 1 caractère
Disque dur
1 octet = 8 bit
1 kilo octet = 1024 octets
1 Mega octet = 1024 octets Kilo octets
1 Giga octet =1024 octets Mega octets
1 octet = 1 byte
1 Byte = 8 bits

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TRAVAUX- DIRIGES

EXERCICE 1 :
1- Donnez les termes correspondants aux définitions suivantes :
a. Quel outil permet de faire fonctionner l’ordinateur ?
b. L’outil qui permet de jouer à des jeux vidéo est ?
c. Comment peut-on aussi appelé l’unité centrale. ?
d. Quelle partie du microprocesseur déclenche les différentes phases de l’exécution des ’instructions ?
e. Quelle est partie de l’unité centrale s’occupe d’exécuter les opérations logiques et des calculs
Arithmétiques commandés par le ou les programmes ?
f. Quelle carte fournie toutes les informations dont votre ordinateur a besoin ?
g. Quel outil permet de faire beaucoup moins ramer l’ordinateur ?
h. Qu’est ce qui permet de faire évacuer la chaleur de l’unité centrale ?
i. Dans quelle partie de l’unité centrale est stockée toute la mémoire de l’ordinateur ?
j. Quel matériel est indispensable pour ajouter des capacités ou des fonctionnalités à un ordinateur ?

EXERCICE 2 :
Q1) Donner la définition de l'informatique
Q2) Donner le nom et le contenu des 3 échelles de description de l'ordinateur.
Q3) Donner la définition du hardware et du software.
Q4) Qu'est-ce que l'architecture d'un système à microprocesseurs?
Q5) Quels sont les trois éléments constituant l'architecture de base d'un ordinateur de type Von
Neumann?
Q6) Quels sont les 3 types de mémoire existants?
Q7) Quel est la différence entre mémoire morte et RAM?
Q8) Donner la définition d'un bus. Quels sont les 3 types de bus?
Q9) Quelle est la différence entre un bus de données et d'adresses?

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EXERCICE 3:
Associez chaque mot de la liste suivante avec une des définitions proposées :
a. Unité Centrale de Traitement
b. RAM
c. Système d’exploitation
d. Registre
e. Microprocesseur
f. Bus
g. Carte Mère
h. Mémoire morte

1. Petite mémoire contenue dans le microprocesseur destiné à stocker de manière très temporaire
un certain nombre d’informations comme les résultats intermédiaires d’un calcul ou l’adresse de
la prochaine instruction à exécuter.
2. Principale carte de circuits imprimés dans un ordinateur.
3. Type de mémoire volatile, lisible et réinscriptible, dont chaque cellule est directement accessible.
4. Mémoire interne dont le contenu peut être lu mais non modifié.
5. Ensemble des lignes transportant les signaux qui permettent au microprocesseur de
communiquer avec ses mémoires et ses périphériques.
6. Dispositif d’E/S du micro-ordinateur accessible par un programme qui transporte simultanément
les 8 bits d’un mot au travers d’un ensemble de conducteurs.
7. Unité principale de traitement d’un ordinateur, généralement contenue dans un circuit intégré
unique.
8. Programme nécessaire à la gestion des ressources matérielles et logiciels d’un ordinateur.

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EXERCICE 4 :
Le chef de classe Sidibé doit saisir un document de 320 pages. Sachant qu’une page ne peut contenir
que 250000 caractères.
Calculez la capacité que doit avoir son support de masse pour la sauvegarde de son document.
1) En bit ;
2) en octet ;
3) en ko
3) en Mo

EXERCICE 5 :
1- Une disquette 3 pouce ½ à une taille de stockage de 1.44Mo.
a) Quel est le nombre des caractères qui peut contenir un fichier dont la taille est égale à
la taille de la disquette ?
b) Combien de disquettes peuvent contenir un CD-ROM dont la taille est 650 Mo ?
c) Combien de disquettes peuvent contenir un disque dur de 80 Go ?

Bus E

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SESSION II : REPRESENTATION DE L’INFORMATION

OP : Savoir faire les conversions dans les différentes bases, l’arithmétique dans les systèmes de
numérations et représenter les informations

I- DEFINITION
Une information est un enseignement qui augmente notre connaissance sur un fait. Elle peut être aussi
la recherche du renseignement sur une personne ou une chose. L’information traitée par l’ordinateur est
appelée donnée. Elle doit être structurée et codifiée afin qu’elle soit traitée.

II- LES DIFFERENTS SYSTEMES DE NUMERATION

Les bases de numération les plus utilisées sont la base décimale (b = 10), la base binaire (b = 2), et les
bases dérivées de la base binaire : base octale (b = 8) et base hexadécimale (b = 16).
La numération binaire utilise les 2 bits 0 et 1, la numération octale utilise 8 chiffres : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7,
et la numération hexadécimale utilise 16 symboles : 0, 1, 2, ..., 9, A, B, C, D, E, F (les symboles A à F ont
pour équivalents décimaux les nombres 10 à 15).
Le système binaire et ses dérivés sont ceux utilisés pour le codage des informations dans les systèmes
numériques. La base 16 est couramment utilisée car elle peut être considérée comme une écriture
condensée
de l’écriture binaire et, par conséquent, sa conversion vers le binaire est particulièrement aisée.
Les conversions les plus utilisées sont les suivantes
• base b vers base 10
• base 10 vers base b
• base 2 vers base 2n (8 ou 16)
• base 2n (8 ou 16) vers base 2

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III- CONVERSION ENTRE LES DIFFERENTS SYSTEMES DE NUMERATION
1- Conversion une base B vers une base 10
Cette conversion consiste à faire la méthode des additions
Exemple 1 : Conversion Binaire en Décimale.

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Exemple 2 : Conversion Octale en Décimal


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Exemple 3 : Conversion Hexadécimale en Décimale.
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2- Conversion d’une base 10 vers une base B

Cette méthode consiste à diviser par B autant de fois que le quotient est nul on écrit alors les restes dans
l’ordre inversé ou ils ont été obtenu.

Exemple 1 : Conversion décimale en binaire.


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Exemple 2 : Conversion Décimal en Octale.


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Exemple 3 : Conversion Décimal en Hexadécimal.
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3- Conversion une base 2 vers une base 2n

Exemple 1 : Conversion Binaire en octal


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Exemple 2 : Conversion binaire vers hexadécimal
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4- Conversion une base 2n vers une base 2


Exemple 1 : Conversion Base 8 vers base 2
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Exemple 2 : Conversion Base 16 vers Base 2
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5- Conversion d’une base i vers une base j
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IV- ARITHMETIQUE DANS LES SYSTEMES DE NUMERATION
1- Arithmétique binaire

A B A+B Retenue ………………………………………………………………………………………………………………


0 0 0 0 ..............................................................................................................................
0 1 1 0 ………………………………………………………………………………………………………………
1 0 1 0 ……………………………………………………………………………………………………………..
1 1 0 1 …………………………………………………………………………………………………………….

A B A+B Retenue .…………………………………………………………………………………………………………


0 0 0 0 ………………………………………………………………………………………………………..
0 1 1 1 ………………………………………………………………………………………………………..
1 0 1 0 ……………………………………………………………………………………………………….
1 1 0 0 ………………………………………………………………………………………………………..

0*0 = 0 ………………………………………………………………………………………………………………………………………….
0*1 = 0 .............................................................................................................................................................................................................................................
1*0 = 0 ……………………………………………………………………………………………………………………………………….....
1*1 = 1 ……………………………………………………………………………………………………………………………………………

0/0 = impossible ………………………………………………………………………………………………………………………………..


0/1 = 0 ………………………………………………………………………………………………………………………………….
1/0 = impossible …………………………………………………………………………………………………………………………………
1/1 = 1
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2- Arithmétique Octale
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3- Arithmétique hexadécimale
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V- REPRESENTATION DES NOMBRES SIGNES

C'est naturellement la première représentation qui vient à l'esprit. Il suffit d'affecter un bit pour
le signe et d'attribuer par convention :
la valeur 0 au signe +
la valeur 1 au signe -.

Ainsi le nombre +32 s'écrira dans le système binaire :


0100000

le nombre -32 s'écrira :


1100000

N B : 1° Calcul du complément à 1 = Remplacer tous les 0 par des 1 et tous les 1 par des 0.

2° Calcul du complément à 2 = Ajouter 1 au complément à 1

- Addition de deux nombres entiers positifs

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- Addition de deux nombres de signes contraires
• Si le nombre positif est supérieur au nombre négatif
Il faut remplacer le nombre négatif par son complément a 2.
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NB : Le débordement est à éliminer.

• Si le nombre négatif est supérieur au nombre positif


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- Addition de deux nombres négatifs


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VI- LES DIFFERENTS CODES BINAIRES


1- Codes binaires Pondérés
Un code est dit pondéré si la position de chaque symbole dans chaque mot correspond à un poids fixé :
par exemple 1, 10, 100, 1000 ... pour le numérotation décimale, et 1, 2, 4, 8 ... pour la
numérotation binaire. Il existe deux types
- Codes binaires naturel (ou code binaire pur)

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- Code décimal code binaire (DCB / BCD)

Exemple 1 : Convertir en DCB


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Exemple 2 : Convertir en BCD
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2- Codes Binaires non-Pondérés
- Codes Excédent ou code plus 3 ou code majore 3
- Codes binaire réfléchi ou code GRAY
- Codes AIKEN

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Exemples :
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TRAVAUX DIRIGES

1) Quelles valeurs numériques décimales faites-vous correspondre à la valeur binaire 1111 0000
contenue dans un mot mémoire de 8 bits, en :
(a) Représentation normale
(b) Valeur absolue signée
(c) Complément à 1 ?
(d) Complément à 2
2) Quels nombres décimaux signes représentent les nombres binaires en complément à 2 suivants ?
(a) 1111 1110 0000 1100
(b) 1111 1111 1111 1111
(c) 0000 1111 1111 1111

3) Donner en binaire et en hexadécimal la représentation en virgule fixe (8 bits de partie entière + 4 bits de
partie décimale "binaire") des nombres décimaux suivants :
(a) 0.3125
(b) 32.625
(c) 128.2

4) Coder en binaire sur un octet les entiers 105 et 21 puis effectuer l’addition binaire des entiers
ainsi codés. Vérifier que le résultat sur un octet est correct.

5) Coder en binaire sur un octet les entiers 79 et 52 puis effectuer la multiplication binaire des
entiers ainsi codés.

6) Indiquer la valeur codée par le mot par le mot de 16 bits 1101100101110101 suivant qu’il
représente un entier non signé, ou un entier signé.

7) Indiquer la valeur codée par la suite 1101100101110101 qui représente un entier signé en
complément à 2 sur 16 bits.

8) Donner la valeur décimale des entiers suivants, la base dans laquelle ces entiers sont codés étant
précisée.
a- 1011011 et 101010 en binaire (base 2)
b- AIBE et C4F3 en hexadécimal (base 16) ;
c- 77210 et 31337 en octal (base 8).

9) Coder l’entier 2 397 successivement en base 2, 8 et 16.

10) Donner la valeur décimale du nombre 10101, dans le cas où il est codé 2, 8 ou 16.

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SESSION III : PROPRIETES DES VARIABLES ET FONCTIONS


LOGIQUES

OP : Connaitre les propriétés de l’algèbre de Boole, Savoir Simplifier les équations logiques

I. Introduction :
Le fonctionnement des systèmes numériques repose sur la manipulation de variables et fonctions
dont les valeurs sont représentées par des grandeurs physiques dites binaires car ne pouvant prendre
que deux valeurs (généralement notées 0 et 1). La structure mathématique permettant de formaliser
les opérations de manipulation de ces grandeurs binaires est dites algèbre de commutation ou plus
communément algèbre de Boole. Nous nous intéressons dans ce chapitre aux bases et aux propriétés
fondamentales de l’algèbre de Boole indispensables à la compréhension du fonctionnement des
systèmes numériques.

II. Propriétés de l’algèbre de Boole


II.1 Définitions
Dans l’algèbre de commutation, une variable ne peut prendre que 0 ou 1 comme valeur possible.
Une telle variable est dite variable logique, variable binaire, ou variable booléenne. De même,
une fonction de n variables logiques ne peut prendre comme valeur que 0 ou 1. Elle est dite fonction
logique, fonction binaire, ou fonction booléenne.

II.2 Table de vérité d’une fonction logique


C’est une table donnant l’état logique de la fonction pour chacune des combinaisons des états de
ses variables. Une fonction de n variables est représentée par une table de vérité à n+1 colonnes et au
plus 2n lignes.

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II.3 Les fonctions logiques

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II-4 Propriétés des fonctions de l’algèbre de Boole

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Application :

Simplifier les fonctions suivantes

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III-REPRESENTATION DES FONCTIONS LOGIQUES


1 Formes algébriques disjonctives, conjonctives, canoniques
Considérons la table de vérité de la fonction booléenne F de 3 variables A, B, et C, définie par le
tableau

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IV-Simplification par les tableaux de Karnaugh


 Construction

 Principe de simplification :

- Réaliser des groupements de ‘1’


adjacents, dans l’ordre, par 16, 8, 4 ,2 ou 1.

- Il faut toujours s’arranger à regrouper le


maximum de ‘1’ pour diminuer la taille des
termes.
- Lorsqu’il ne reste plus de ‘1’ isolé, les
regroupements sont terminés.
- L’équation simplifiée est déduite de ces
groupements

Application :

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TRAVAUX-DIRIGES

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SYSTEME D’EXPLOITATION

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SESSION I : NOTION DE SYSTEME D’EXPLOITATION

OP : Connaitre un système d’exploitation et son mode fonctionnement

1- Description du système d'exploitation


Pour qu'un ordinateur soit capable de faire fonctionner un programme informatique (appelé
parfois application ou logiciel), la machine doit être en mesure d'effectuer un certain nombre d'opérations
préparatoires afin d'assurer les échanges entre le processeur, la mémoire, et les ressources physiques
(périphériques).
Le système d'exploitation (noté SE ou OS, abréviation du terme anglais Operating System), est chargé
d'assurer la liaison entre les ressources matérielles, l'utilisateur et les applications (traitement de texte, jeu
vidéo, ...). Ainsi lorsqu'un programme désire accéder à une ressource matérielle, il ne lui est pas nécessaire
d'envoyer des informations spécifiques au périphérique, il lui suffit d'envoyer les informations au système
d'exploitation, qui se charge de les transmettre au périphérique concerné via son pilote. En l'absence de
pilotes il faudrait que chaque programme reconnaisse et prenne en compte la communication avec
chaque type de périphérique !

Le système d'exploitation permet ainsi de "dissocier" les programmes et le matériel, afin notamment de
simplifier la gestion des ressources et offrir à l'utilisateur une interface homme-machine (notée «IHM»)

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simplifiée afin de lui permettre de s'affranchir de la complexité de la machine physique.

2- Rôles du système d'exploitation


Les rôles du système d'exploitation sont divers :
• Gestion du processeur : le système d'exploitation est chargé de gérer l'allocation du processeur entre les
différents programmes grâce à un algorithme d'ordonnancement. Le type d'ordonnanceur est
totalement dépendant du système d'exploitation, en fonction de l'objectif visé.
• Gestion de la mémoire vive : le système d'exploitation est chargé de gérer l'espace mémoire alloué à
chaque application et, le cas échéant, à chaque usager. En cas d'insuffisance de mémoire physique, le
système d'exploitation peut créer une zone mémoire sur le disque dur, appelée «mémoire virtuelle».
La mémoire virtuelle permet de faire fonctionner des applications nécessitant plus de mémoire qu'il
n'y a de mémoire vive disponible sur le système. En contrepartie cette mémoire est beaucoup plus
lente.
• Gestion des entrées/sorties : le système d'exploitation permet d'unifier et de contrôler l'accès des
programmes aux ressources matérielles par l'intermédiaire des pilotes (appelés également
gestionnaires de périphériques ou gestionnaires d'entrée/sortie).
• Gestion de l'exécution des applications : le système d'exploitation est chargé de la bonne exécution des
applications en leur affectant les ressources nécessaires à leur bon fonctionnement. Il permet à ce titre
de «tuer» une application ne répondant plus correctement.
• Gestion des droits : le système d'exploitation est chargé de la sécurité liée à l'exécution des programmes
en garantissant que les ressources ne sont utilisées que par les programmes et utilisateurs possédant
les droits adéquats.
• Gestion des fichiers : le système d'exploitation gère la lecture et l'écriture dans le système de fichiers et
les droits d'accès aux fichiers par les utilisateurs et les applications.
• Gestion des informations : le système d'exploitation fournit un certain nombre d'indicateurs
permettant de diagnostiquer le bon fonctionnement de la machine.

3- Composantes du système d'exploitation


Le système d'exploitation est composé d'un ensemble de logiciels permettant de gérer les interactions
avec le matériel. Parmi cet ensemble de logiciels on distingue généralement les éléments suivants :

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• Le noyau (en anglais kernel) représentant les fonctions fondamentales du système d'exploitation telles
que la gestion de la mémoire, des processus, des fichiers, des entrées-sorties principales, et des
fonctionnalités de communication.
• L'interpréteur de commande (en anglais shell, traduisez «coquille» par opposition au noyau)
permettant la communication avec le système d'exploitation par l'intermédiaire d'un langage de
commandes, afin de permettre à l'utilisateur de piloter les périphériques en ignorant tous des
caractéristiques du matériel qu'il utilise, de la gestion des adresses physiques, etc.
• Le système de fichiers (en anglais «file system», noté FS), permettant d'enregistrer les fichiers dans
une arborescence.

4- Systèmes multitâches
Un système d'exploitation est dit «multitâche» (en anglais multithreaded) lorsque plusieurs «tâches»
(également appelées processus) peuvent être exécutées simultanément.
Les applications sont composées en séquence d'instructions que l'on appelle «processus légers» (en anglais
«threads»). Ces threads seront tour à tour actifs, en attente, suspendus ou détruits, suivant la priorité qui
leur est associée ou bien exécutés séquentiellement.
Un système est dit préemptif lorsqu'il possède un ordonnanceur (aussi appelé planificateur), qui répartit,
selon des critères de priorité, le temps machine entre les différents processus qui en font la demande.
Le système est dit à temps partagé lorsqu'un quota de temps est alloué à chaque processus par
l'ordonnanceur. C'est notamment le cas des systèmes multi-utilisateurs qui permettent à plusieurs
utilisateurs d'utiliser simultanément sur une même machine des applications différentes ou bien
similaires : le système est alors dit «système transactionnel». Pour ce faire, le système alloue à chaque
utilisateur une tranche de temps.

5- Systèmes multiprocesseurs
Le multiprocessing est une technique consistant à faire fonctionner plusieurs processeurs en parallèle afin
d'obtenir une puissance de calcul plus importante que celle obtenue avec un processeur haut de gamme
ou bien afin d'augmenter la disponibilité du système (en cas de panne d'un processeur).
On appelle SMP (Symmetric Multiprocessing ou Symmetric Multiprocessor) une architecture dans laquelle
tous les processeurs accèdent à un espace mémoire partagé.
Un système multiprocesseur doit donc être capable de gérer le partage de la mémoire entre plusieurs
processeurs mais également de distribuer la charge de travail.

6- Systèmes embarqués

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Les systèmes embarqués sont des systèmes d'exploitation prévus pour fonctionner sur des machines de
petite taille, telles que des PDA (personal digital assistants ou en français assistants numériques personnels)
ou des appareils électroniques autonomes (sondes spatiales, robot, ordinateur de bord de véhicule, etc.),
possédant une autonomie réduite. Ainsi, une caractéristique essentielle des systèmes embarqués est leur
gestion avancée de l'énergie et leur capacité à fonctionner avec des ressources limitées.
Les principaux systèmes embarqués «grand public» pour assistants numériques personnels sont :
• PalmOS
• Windows CE / Windows Mobile / Windows Smartphone

7- Systèmes temps réel


Les systèmes temps réel (real time system), essentiellement utilisés dans l'industrie, sont des systèmes dont
l'objectif est de fonctionner dans un environnement contraint temporellement. Un système temps réel
doit ainsi fonctionner de manière fiable selon des contraintes temporelles spécifiques, c'est-à-dire qu'il
doit être capable de délivrer un traitement correct des informations reçues à des intervalles de temps
bien définis (réguliers ou non).
Voici quelques exemples de systèmes d'exploitation temps réel :
• OS-9 ;
• Linux (Real Time Linux) ;
• QNX ;
• Vx Works.

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8- Les types de systèmes d'exploitation


On distingue plusieurs types de systèmes d'exploitation, selon qu'ils sont capables de gérer simultanément
des informations d'une longueur de 16 bits, 32 bits, 64 bits ou plus.

Système Codage Mono-utilisateur Multi-utilisateur Mono-tâche Multitâche

DOS 16 bits X X

Windows3.1 16/32 bits X non préemptif

Windows95/98/Me 32 bits X coopératif

Windows/2000 32 bits X préemptif

Windows XP 32/64 bits X préemptif

Windows7 32/64 bits X préemptif

Unix / Linux 32/64 bits X préemptif

MAC/OS X 32 bits X préemptif

VMS 32 bits X préemptif

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SESSION II : LES SYSTEMES DE GESTION DE FICHIERS

OP : Connaitre le système de gestion de fichier

I - DEFINITION ET GENERALITE
Le système de gestion de Fichier joue un rôle central dans un système d’exploitation car il doit gérer la
plupart des informations des usagers et du système lui- même.
Il a des liens étroits avec le système d’entrée/sortie
La conservation des fichiers et la réalisation des fonctions d’accès impliquent la prise en charge par le
système de gestion de fichier ce :
 La gestion du support physique en masque à l’utilisateur les détails de l’organisation physique de
ses fichiers
 La sécurité et la protection des fichiers, c'est-à-dire la garantie de leur intégrité en cas d’incident
ou la malveillance et le respect des règles d’utilisation fixées (droit d’accès, condition de partage...)
L’ensemble des données sur le disque peut être vu comme un énorme catalogue de fichiers, référencés de
façon non ambiguë. C’est donc une structure de données complexes qui doit pouvoir gérer à la fois les
notions haut niveau :
 nom d’un fichier
 Les attributs d’un fichier : ce sont des options pour mettre un fichier soit :
o en lecture uniquement
o en archive ;
o Système
 le type d’un fichier
 la taille
 l’endroit physique sur le support
 les opérations en cour sur le fichier (accès, modification etc....)
Mais le système doit aussi gérer les aspects bas niveau :
 partie des supports occupés et libres,
 sections des supports endommagés,

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 tampon de transfert,
 fragmentation etc. (fichier en fragment sur le disque).

1. Concept de Fichier
L’unité logique de base du système de Gestion de Fichier est le Fichier. Son contenu est entièrement
connu par le créateur.
Un fichier est un ensemble d’informations conservées sur une Mémoire de masse. Il peut s’agit de Fichier
de données. Dans le cas d’un fichier de données, celui-ci représente alors une collection d’informations de
même nature, de dimension et de format connus par le système.

2. Enregistrement
La représentation sur support logique d’un article est appelée enregistrement.
L’enregistrement physique ou bloc est l’unité de transfert de données entre l’unité de support et la
mémoire centrale.
Lorsque le support externe est un disque, le bloc correspond logiquement à un nombre entier de secteurs.
II- L’ORGANISATION ET LE MODE D’ACCES
La manière dont les enregistrements d’un fichier sont agencés sur le support désigne l’organisation du
fichier. Et la façon de retrouver un enregistrement sur le support s’appelle, le mode d’accès sur le fichier.
• Mode d’accès séquentiel : on accède à un enregistrement par la lecture successive de tous les
enregistrements sur les supports.
• Mode d’accès direct ou sélectif : dans ce cas, on accède directement à
L’enregistrement par rapport à une clé.
1. La structure du système de gestion de fichier
Le système de fichier est structuré en deux couches logicielles :
La première couche est la couche des méthodes d’accès aux fichiers. Chaque méthode d’accès
transforme la notion d’enregistrement logique en unité d’allocation de place sur le support.
La première couche est le noyau qui transforme les informations de la couche des méthodes
d’accès en adresse physiques sur le support.
Les adresses physiques sont ensuite fournies au gestionnaire d’entrée/sortie qui réalise l’opération de
transfert.
2. Les tables de manipulations par le système de gestion de fichiers

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- Il faut une table des périphériques permettant au moyen du système de gestion de fichier d’associer une
demande d’opération sur un fichier par rapport au périphérique sur lequel il est stocké.

- Une table des unités logiques ouvertes par une tâche associée à chaque descripteur de tâche c’est-à-dire
que chaque descripteur de tâches associé à une tâche d’unité logiques
- Les éléments qui constituent un descripteur de fichier en mémoire.
• Le nom du fichier
• L’adresse dans la table du périphérique de l’unité physique sur laquelle est
Stockée le fichier (disque)
• L’adresse du début d’implantation du fichier sur l’unité physique
• Le mode d’ouverture, de lecture ou l’écriture
• L’adresse du bloc à lire ou à écrire

3. Concept et Structure d’un fichier


Les fichiers peuvent être structurés sous la forme d’arborescence d’enregistrements. Ces enregistrements
n’ayant nécessairement pas la même structure, chaque enregistrement contenant une clé à une position
donnée. On ne cherche pas le suivant, mais la recherche se fait en fonction des clés. De nombreux
enregistrements peuvent être ajoutés dans le fichier.
C’est le système et non l’utilisateur qui décide de leur emplacement.

♦ Les types de fichiers :


Les systèmes comme UNIX ou MS-DOS distinguent trois types de fichiers :
 Les fichiers ordinateurs (ASCII, binaire)
 Les fichiers spéciaux (les fichiers blocs pour modéliser le disque dur, les fichiers caractères
pour représenter les péremptoires d’entrée/sortie tels que les imprimantes....)

 Les fichiers catalogues ou répertoire: ce sont des fichiers systèmes qui maintiennent les autres
types de fichiers, mémorisent les noms et attributs de fichiers. Un catalogue peut donc contenir
d’autres catalogues.

4. Mise en œuvre du système de gestions de fichiers

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L’utilisation d’un fichier se préoccupe des noms de fichier, des opérations qui permettent de manipuler le
fichier.
Le concepteur porte son attention sur l’organisation physique des fichiers c'est-à-dire la façon dont les
fichiers sont sauvegardés.

III- ORGANISATION PHYSIQUE DES FICHIERS

Différentes méthodes sont utilisées pour la sauvegarde des données d’un fichier :

1. Implantation Contigüe

Les fichiers occupent un ensemble de blocs contigus sur le disque. Cette politique est utilisée par le
système VMS /CMS d’IBM.
VMS (Virtual Machine System)
CMS (Conversational Monitor System)

 AVANTAGES
Mise en œuvre simple : il suffit de mémoriser un numéro de bloc et le nombre de blocs pour localiser un
fichier.
Très bonne performance car très peu de mouvement de la tête de lecture
 INCONVENIENTS
La taille du fichier doit être connue au moment de sa création. Il faut compacter le disque : qui est une
opération coûteuse pour récupérer les espaces vides et aussi longs.

2-Implantation au Moyen d’une Liste Chainée


Les blocs de fichiers sont sauvegardés dans une liste chainée. Le premier bloc contient un pointeur sur le
second et un pointeur sur le troisième etc.
Les blocs peuvent être dispersés n’importe où sur le disque
 AVANTAGES
Par rapport à la première méthode tous les blocs peuvent être utilisés pas besoin de compacter le disque
dur pour avoir d’espace vide. Pour localiser le fichier il suffit de connaître simplement l’adresse du premier
bloc.

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 INCONVENIENTS

Accès aléatoire lent à cause de la dispersion des blocs. Si un bloc s’altère les suivants sont perdus.

3-Implantation au Moyen d’une Liste Chainée Indexée


Cette implantation vise à retirer les pointeurs dans les blocs pour les placés dans une table en mémoire
centrale car les pointeurs occupent la place sur un bloc, il s’agit de l’implantation d’une liste à l’aide de
tableau. C’est la table d’allocation FAT (file allocation table)
Exemple: MS-DOS utilise cette méthode
 AVANTAGES
Facilite les accès mémoire car la table est en mémoire. Méthode simple et efficace, ce qui évite les accès
disque.
 INCONVENIENTS
La table en permanence en mémoire peut conduire à un encombrement de la mémoire.
Par exemple si le disque a 500 000 blocs de 1ko, une tale de 500 000 entrées est nécessaire.
Si chaque entrée fait 4 octets, la table d’entrée va occuper 2 Méga en mémoire ce qui est énorme. Voyons
en détail l’organisation physique de fichier sur un disque.

IV- LE PARTITIONNEMENT
Qu’est-ce qu’une partition ?
Le partitionnement d’un disque dur se fait après le formatage physique de celui-ci et avant le formatage
logique. Il consiste à créer des zones sur le disque dont les données ne seront pas mélangées. Cela sert
par exemple à installer des systèmes d’exploitation différents n’utilisant pas le même système de fichier.
Il y aura donc au minimum autant de partition que de système d’exploitation utilisant des fichiers différents.
Dans le cas d’un utilisateur d’un système d’exploitation unique. Une seule partition de la taille du disque
peut suffire sauf si l’utilisateur désir en créer plusieurs pour faire par exemple plusieurs lecteurs dont les
donnes sont séparées. Il y a trois sortes de partition :
La partition principale, la partition étendue et les lecteurs logiques. Un disque peut contenir
jusqu’a 4 partitions principales (dont une seule peut être active) ou trois partitions principales et une
partition étendue. Dans la partition l’utilisateur peut créer des lecteurs logiques (c'est-à-dire simuler
plusieurs disques de taille moindre).

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Voyons voir un exemple dans lequel le disque contient une partition principale et une partition
étendue composée de trois lecteurs logique (nous verrons par la suite les partitions principal multiples) :

C: D: E: F:

Le système de fichier FAT est caractérisé par l’utilisation d’une table d’allocation de fichier’ et de clusters
(ou blocs).
Les clusters sont les plus petites unités de stockage du système de fichier FAT. Un cluster représente en
vérité un nombre fixe de secteurs du disque. Le FAT (File Allocation Table: table d’allocation des fichiers)
est le cœur du système de fichiers. Elle est localisée dans le secteur 2 du cylindre 0 à la tête 1 (elle est
dupliquée dans un autre secteur par des mesures de précautions en cas d’accident.). Dans cette table sont
enregistrée les numéros des clusters utilisées et ou sont situé les fichiers dans les clusters.
Le système de fichier FAT supporte des disques ou des partitions d’une taille allant jusqu'à 2 GB mais
autorise au maximum 65536 clusters. Ainsi quelle que soit la taille de la partition ou du disque, il doit y
avoir suffisamment des secteurs par cluster pour que tout l’espace disque puisse être contenu dans ses
65523 clusters.
Ainsi la taille du disque (ou de la partition) est importante, plus le nombre de secteur par cluster doit être
important.
Le système de fichier FAT utilise un répertoire racine (représente sur les systèmes d’exploitation
qui utilise ce type de système de fichiers par le signe C:/) qui doit être situe à un endroit spécifique du
disque dur. Ce répertoire racine stocke les informations sur les sous répertoire et fichiers qu’il contient.
Pour un fichier, il stockera donc :
• Le nom du fichier
• La taille du fichier
• La date et l’heure de la dernière modification du fichier
• Les attributs du fichier
• Le numéro du cluster auquel le fichier commerce

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Utiliser des partitions multiples
Il y a comme on l’a précédemment vu, trois sortes de partition: les partitions principales, la partition
étendue et les lecteurs logiques. Un disque peut contenir jusqu'à quatre partitions principales (dont une
seule doit être active); ou trois partitions principales et une partition étendue. Dans la partition étendue
l’utilisateur peut créer des lecteurs logiques (c’est-à-dire faire en sorte que l’on ait l’impression qu’il y a
plusieurs disques durs de taille moindre).
Partition principale
Une partition principale doit être formatée logiquement puis contenir un système de fichier correspondant
au système d’exploitation installé sur celle-ci. Si jamais vous avez plusieurs partitions principales sur votre
disque une seule sera active et visible à la fois cela dépendra du système d’ exploitation sur lequel vous
avez démarré l’ordinateur.
En choisissant le système d’exploitation que vous lancer au démarrage, vous déterminerez la
partition qui sera visible.
La participation active est la partition sur laquelle un des systèmes d’exploitation est démarré au
lancement de l’ordinateur. Les partitions autres que celle sur laquelle vous démarrer sera alors cach2e ce
qui vous empêchera d’accéder à leurs données. Ainsi les données d’une partition principale n’est accessible
qu’à partir du système exploitation installé sur cette partition.
Partition étendue
La partition étendue a été mise au point pour outrepasser la limite des quatre partitions principales en
ayant la possibilité de créer autant de lecteur logique que vous désirez dans celle-ci. Au moins un lecteur
logique est nécessaire dans une partition étendue car vous ne pouvez pas y stocker de données
directement.
Beaucoup de machines sont formatées en une grande partition utilisant l’intégralité de l’espace disponible
du lecteur. Ce n’est pourtant pas la solution la plus avantageuse en termes de performance et de capacité.
La solution est de créer plusieurs partitions. Ce qui va vous permettre :
• d’installer plusieurs systèmes d’exploitation sur votre disque
• d’économiser de l’espace disque
• d’augmenter la sécurité de vos fichiers
• d’organiser vos données plus facilement

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Voyons voir à quoi pourrait ressembler un système comportant plusieurs systèmes d’exploitation :
Partition principale Participation étendue (2 lecteurs logique)

PARTICIPATION HPFS
ACTIVE NTFS
FAT (WINDOWS NT) (OS/2)

(DOS WIN95) LINUX LINUX Swap


ext2

Le formatage
Avant de vouloir comprendre ce qu’est le formatage, il est essentiel de connaitre le fonctionnement d’un
disque dur. Beaucoup de personne ne distingue pas le formatage de haut niveau (appelée aussi formatage
logique).
Les disques durs aussi petits soit ils contiennent des millions de bits il faut donc organiser les données
afin de pouvoir localiser les informations c’est le but du formatage. La surface de chaque cylindre
originalement uniforme est divisé lors du formatage (par divisée on entend que les particules à la surfaces
du disque sont magnétisée bien sûr ...) en petites parcelles qui pourront plus facilement être repéré.
Le formatage de bas niveau
Le but du formatage de bas niveau est de diviser la surface des disques en éléments basiques :
• Pistes
• Secteurs
• Cylindriques
Un disque dur est rappelons le constitué de plusieurs plateaux circulaires tournant autour d’un axe et
recouvert de part et d’autre part un oxyde magnétique qui en étant polarisé va pouvoir stocker des
données.

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Le formatage physique consiste à ainsi organiser la surface de chaque plateau en entités appelées pistes et
secteurs, en polarisant grâce aux têtes d’écritures des zones du disque. Les pistes sont numérotées en
partant de 0.

Lorsque vous acheté un disque dur celui-ci a déjà subi un formatage de bas niveau, IL N’EST DONC
PAS NECESSAIRE D’EFFECTUER UN FORMATAGE DE BAS NIVEAU.
Le formatage de haut niveau
Le formatage logique s’effectue après le formatage de bas niveau, il crée un système de fichier sur le disque
qui va permettre à un système d’exploitation (DOS, Win 95, Linux, OS2, Win NT,...) d’utiliser l’espace
disque pour stocker et utiliser des fichiers. Les systèmes d’exploitation utilisent des systèmes de fichiers
différents ainsi le type de formatage logique dépend du système d’exploitation que vous installez. Ainsi, si
vous formater votre disque en un seul système de fichier cela limite naturellement le nombre de type de
système d’exploitation que vous installez.

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TRAVAUX - DIRIGES

EXERCICE 1 :
1- Définir la notion de système d’exploitation
2- Donner la composition d’un système d’exploitation
3- Donner les fonctions d’un système d’exploitation
4- Donner les caractéristiques d’un système d’exploitation
5- Donner les différents types de système d’exploitation
6- Définir les différents termes suivants :
- Processus
- Ordonnancement
- Partitionnement
- Formatage
- Interruption

EXERCICE 2 :

1- Dans un tableau dont les titres sont : SGBD , LANGAGE PROGRAMMATION , ANTIVIRUS ,
SYSTEME D’EXPLOITATION , INTERFACE , LOGICIEL D’APPLICATION, ranger les mots
suivants : Binaire , COBOL , Access , SQL SERVER, Oracle , NORTON , Intel , Excel , Unix ,
Powerpoint , OS/2 , Windows 95 , Pascal , ROM , C++ , Kaspersky , DBASE , Windows XP , CD ,
AVAST , Pentium , Minix , BIOS , Modem

2- Construisez l’organigramme ci-dessous et complétez-le

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SYSTEME INFORMATIQUE

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SESSION III : LE MS-DOS (MISCROSOFT – DISK OPERATING


SYSTEME)

OP : Connaitre et savoir manipuler les commandes MS-DOS

Le système d’exploitation MS-DOS, Disk Operating System ou Système d’exploitation et de


gestion du disque dur est un système d’exploitation de base en monoprogrammation c'est-à-dire que
il est mono-tâche et mono utilisateur. Il permet la gestion des périphériques, des fichiers et des répertoires.
I- Les composantes de MS-DOS
Elles comprennent 05 fichiers essentiels à son lancement ; ce sont :
- IO.SYS, fichier qui gère les entrées sorties
- MSDOS.SYS, représente le noyau du système
- COMMAND.COM, c’est l’interpréteur de commande
- CONFIG.SYS, c’est le fichier de configuration système ; il permet de charger les pilotes des
périphériques
- AUTOEXEC.BAT, c’est le fichier de démarrage automatique, exécutable au chargement du
système

II- Les commandes du MS-DOS


Il y a deux types de commandes : les commandes internes et les commandes externes.
-les commandes internes sont les plus simples et les plus couramment utilisé. Elles ne figurent pas sur
la liste des fichiers de répertoire DOS, car elles font parties d’un fichier appelé COMMAND.COM
(interpréteur de commandes). Exemple : time, cd, date …
-les commandes externes sont visibles dans le répertoire DOS. Elles permettent d’exécuter une action
extérieure. Exemple : format, fdisk, tree …
NB : tout nom de fichier ayant l’un des 03 suffixes suivants : .Exe, .com.bat est considéré comme
commande externe.

III- GERER DES PERIPHERIQUES


1. Vérification de la mémoire: MEM
Le contrôle de la mémoire est assuré par la commande MEM. Elle permet de voir le récapitulatif de la
configuration de la mémoire.

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Syntaxe : C:\>MEM
2. Vérification ou modification de l’heure : TIME
La commande TIME nous permet d’afficher le temps sur l’écran de notre ordinateur avec la possibilité
de le mettre à jour.
Syntaxe : C:\>TIME

3. Vérification ou modification de la date : DATE


La commande DATE nous permet d’afficher la date sur l’écran de notre ordinateur avec la possibilité de
la mettre à jour.
Syntaxe : C:\>DATE
4. Vérification de la disposition du clavier : KEYB
La commande KEYB permet de convertir le clavier en fonction de la langue.
Syntaxe : C :\>KEYB FR français
C :\>KEYB US anglais
5. Contrôler l’affichage: MOUSE.SYS
La commande MOUSE.SYS permet l’emploie ou l’usage de la souris.

6. Effacer l’écran : CLS


Cette commande permet d’effacer l’écran et retourner à la première ligne cet écran
Syntaxe : C:\>CLS
IV- GESTION DES FICHIERS

1- UTILISATION DES FICHIERS

1-1. Editer des textes : EDIT


Cette commande permet de créer un fichier.
Syntaxe : C:\> EDIT nom de fichier
• La commande COPY suivit de COM lance
L’éditeur MS-DOS et elle permet de créer un fichier

Syntaxe : C:\>COPY COM nom .Extension

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Exemple : C:\> COPY COM Rosy.doc


1-2. Afficher un fichier : TYPE
Cette commande permet de voir le contenu du fichier.
Syntaxe : C:\>TYPE nom de fichier
1-3. Effacer et récupérer un fichier : DEL
Pour effacer nous avons besoin de la commande DEL.
Syntaxe : C:\>DEL nom du fichier
La commande qui permet de récupérer est remplacée par la corbeille sous Windows

• La commande UNDEL permet de récupérer un fichier effacé


Syntaxe : C :\> UNDEL nom. Extension
Exemple : C:\>UNDEL ROSY. Doc
1-4. Récupérer le fichier effacé : MIROR
La commande MIRROR permet de retrouver les traces des fichiers détruits ou effacés.
Syntaxe : C:\>MIRROR *.*
Exemple : C:\>MIRROR *. *
Syntaxe : C:\>MIROR nom du fichier

1-5. Renommer un fichier : RENAME


On peut modifier le nom d’un fichier en faisant appel à la commande RENAME ou REN.
La commande REN peut nous permettre de :
• Modifier les extensions sans changer les noms des fichiers
• modifier les noms sans toucher aux extensions
Syntaxe : C:\>RENAME ancien nom nouveau nom
Exemple : C:\>REN ROSY.* 2IMA.*
1-6. Imprimer un fichier : PRINT
Pour imprimer un fichier, il suffit de placer devant la commande PRINT le nom du ou des fichiers à
imprimer.
Syntaxe : C:\>PRINT nom du fichier

2- TRANSFERT DE FICHIERS
2-1 Copier des fichiers : COPY

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La commande COPY permet de copier un ou plusieurs fichiers dans un même répertoire ou d’un
répertoire à un autre.
Syntaxe : C:\>COPY source destination
Exemple : C:\>COPY RA .txt A:
La commande XCOPY quant à elle permet de copier non seulement tous les fichiers d’un répertoire mais
également tous les sous répertoires rattachés à celui-ci.
Syntaxe : C:\>XCOPY source A:\destinataire\*.*
Exemple : A:\>XCOPY RAS.txt C:\ROSY.txt\*.*
2-2 Comparaison des fichiers : COMP
Cette commande nécessite une vérification de la taille des fichiers
La commande COMP ou FC permet de comparer les fichiers octet par octet ou ligne par ligne.
Syntaxe : C:\>COMP fichier1 fichier2
2-3 Restaurer un fichier : RESTORE
La commande RESTORE récupère les fichiers sur le disque dur qui ont été sauvegardé à l’aide de la
commande BACK UP.
Syntaxes: A:\>RESTORE A: A:
Exemple: C:\>RESTORE C: C:
NB: La création de fichier, de répertoire, vérification de contenu, entrée /sortie de répertoire, comme
présenter ci-dessus pour la disquette se font aussi sur le disque dur, seulement à la place du " a " ou " b
" on aura " c ", " d " ou " e ".

V- GERER DES REPERTOIRES

1- AFFICHER LA LISTE DES REPERTOIRES

1-1. Les renseignements livrés par la commande: DIR


La commande DIR nous livre un certain nombre de renseignements concernant le contenu de la
disquette, du disque dur ou d’un répertoire.
Cette commande nous indique :
- le nombre de fichiers mémorisés
- la place disponible sur le support.

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1-2. Afficher le contenu d’un répertoire ?
Pour afficher le contenu d’un répertoire, il faut taper la commande DIR.
Syntaxe : C:\>DIR
Dans cet exemple il s’agit des fichiers et répertoires du répertoire principal.
Si la liste des fichiers et répertoires apparaît mais défile rapidement, pour la lire, vous pouvez utiliser la
commande DIR différemment.

- Pour afficher le contenu du répertoire écran par écran, il faut taper la commande DIR / P.

Syntaxe : C:\>DIR / P
NB : Pour lire la page suivante, tapé sur n’importe quelle touche.

- Pour afficher le contenu d’un répertoire sur toute la largeur de l’écran, il faut taper la commande DIR
/ W.
Syntaxe : C:\>DIR / W

Remarque :
- La commande DIR / P fournit plus d’informations détaillées sur les fichiers et répertoires
comparativement à la commande DIR / W

- Si votre répertoire contient plus de fichier que ne peut afficher votre écran, vous pouvez
combiner les deux commutateurs comme suivent :

Syntaxe : C:\>DIR / W / P
2- CREER UN REPERTOIRE ET UN SOUS-REPERTOIRE
La création d’un répertoire permet de regrouper les fichiers apparentés pour faciliter leur recherche. Pour
créer un répertoire on utilise la commande

MKDIR (md) qui signifie en anglais (Make Directory).


Exemple : créons le répertoire ESSAI1
C:\>md ESSAI1
Deux fichiers seront créés automatiquement par le système, ces fichiers auront pour nom (.) et (..).
Le fichier (.) contient le répertoire actif et le fichier (..) contient le répertoire précédent.
3- SE DEPLACER DANS LES SOUS-REPERTOIRES

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3-1. Afficher le sous- répertoire courant
Dans notre exemple ci-dessous, nous avons créé le répertoire ESSAI1, pour y accéder on utilise la
commande CHDIR (cd) qui signifie en anglais (Change Directory).
C:\>cd ESSAI1
C:\ESSAI>
Notons que la commande CHDIR (cd) a aussi d’autres fonctions que celle d’indiquer le chemin parcouru
pour accéder au sous- répertoire et au répertoire adjacent.

3-2. Accéder au répertoire précédent


Nous avons dit que le ficher <.> correspondait au sous- répertoire précédent.
Dès lors, la commande CHDIR. Nous permet d’accéder immédiatement au répertoire précédent.
C:\ESSAI1>cd.
C:\>_
Faisons remarquer la commande CHDIR\ nous permet de revenir au répertoire racine.

4- DETRUIRE UN REPERTOIRE OU SOUS-REPERTOIRE


Lorsqu’un sous-répertoire ne sert plus, il est préférable de le détruire. La commande pour ce faire est
RMDIR (rd).
On peut effacer le sous- répertoire actif ou n’importe quel sous- répertoire à condition d’en indiquer le
chemin d’accès.

C:\>rd ESSAI1

4-1 AFFICHER LA STRUCTURE DES SOUS- REPERTOIRE


Une commande permet d’obtenir à tout moment un schéma de l’arborescence des sous- répertoires.
Cette commande s’appelle TREE.
Pour afficher une arborescence des répertoires, il faut passer dans le répertoire dont nous voulons qu’il
devienne le répertoire en cours.
C:\> TREE

4-2 CREER UN CHEMIN DE RECHERCHE

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Notons l’existence d’une commande d’un usage moins fréquent : PATH. Cette commande spécifie un
chemin de Recherche et permet ainsi d’utiliser des commandes même si elles ne sont pas présentes dans
le sous-répertoire actif.
On peut imposer plusieurs chemins par le point-virgule (;).
PATH sans argument affiche sur l’écran le chemin imposé.
PATH ; supprime le(s) chemin(s) proposé(s).
Cette commande est spécialement utile lorsqu’on utilise un disque dur et des programmes protégés qui
ne peuvent être copiés intégralement sur ce dernier.
5- SAUVEGARDER ET RESTAURER DES REPERTOIRE
La commande BACKUP permet sauvegarder des fichiers du disque dur vers les lecteurs de disquettes et
son corollaire la commande RESTORE qui permet de restaurer les fichiers sauvés des disquettes vers le
disque dur.

Résume sur les Commandes


COMMANDES FONCTIONS
MKDIR(md) permet de créer un répertoire.
RMDIR(rd) permet d’effacer un répertoire.
CHDIR(cd) permet de changer de répertoire.
CHDIR nom permet d’accéder au répertoire adjacent.
CHDIR nom\nom Indique le chemin pour accéder à un sous répertoire
CHDIR.. permet d’accéder au répertoire précédent
CHDIR\ permet d’accéder au répertoire principal.
DIR permet d’afficher la liste des répertoires.
DIR /w permet d’afficher des noms sur 5 colonnes.
DIR/p permet d’afficher la liste des répertoires par écran.
TREE permet d’obtenir l’arborescence des sous- répertoires
BACKUP permet de sauvegarder des fichiers du disque dur vers les lecteurs de
disquettes.
RESTORE permet de restaurer les fichiers sauvés des disquettes vers le disque dur.
PATH permet d’afficher sur l’écran le chemin imposé.
PATH ; permet de supprimer le chemin imposé.

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EXEMPLE
Pour accéder au MS DOS on fait :
• Démarrer – Programme – Accessoire – Commande MS DOS
• C : \ Windows >
Tapé cd .., on valide pour venir sur l’invite c
C : \ > cd..
1. Création du répertoire PIO
C : \ > md PIO on valide
2. Pour accéder au répertoire PIO
C : \ > cd PIO on valide
On obtient C:\PIO>
3. Pour afficher le contenu du répertoire PIO
On tape la commande DIR et on valide
C: / PIO > DIR on valide
4. Création d’un sous répertoire DAVID du répertoire PIO
C : \ PIO > md DAVID on valide
• Pour accéder au sous répertoire DAVID
C: \ PIO >\ cd DAVID on valide
Et
• Pour afficher le contenu du sous répertoire
C: \ PIO >\ DAVID > DIR on valide
5. Le répertoire PIO contient des informations (capital) très importantes et secrètes. Pour être
protégé de toutes attaques, on va renommer le répertoire PIO.
On revient d’abord sur l’invite C en tapant cd \ on valide
C : \ > rename PIO Elie on valide
• Pour voir si ça été fait on tape
C : \ > cd Elie on valide
C : \ Elie> DAVID > ...
6. Copiez les fichiers d’extension
• Doc du répertoire mes documents dans le répertoire Perroquet
On accède d’abord au répertoire mes documents
C : \ > cd Mes documents on valide

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On copie maintenant les fichiers
C : \ Mes doc 1 ~ > copy *. Doc \ Perroquet on valide.

TRAVAUX- DIRIGES

EXERCICE1 :
Dans votre répertoire d’accueil, donnez les commandes MS-DOS pour créer l’arborescence suivante, en
n’utilisant que des
Chemins relatives:
rep1
|—fich11
|—fich12
|—rep2
| |—fich21
| |—fich22
|—rep3
| |—fich31
| |—fich32

EXERCICE 2
On se situe à ce niveau hiérarchique de l’arborescence :
C:\documents and settings\utilisateur\CHARTIER>
1. Créer le répertoire « VLAVLAMOU » dans documents and settings
2. Dans « c » créer « GAGAMOU »
3. Dans « c » créer « AGLAGLA »
4. Dans « VLAVLAMOU » créer car.txt pour contenu # Le bon sens est la chose la mieux partagé #
5. Dans « VLAVLAMOU » créer kôrô.txt pour contenu # je suis un Etudiant de UTA#
6. Dans « AGLAGLA » créer CHU.txt pour contenu # je suis un Etudiant de UIST COCODY#
7. Dans « AGLAGLA » créer caro.txt pour contenu # je serai le meilleur de ma génération #
8. Fusionner CHU.txt et caro.txt en un fichier will.txt
9. Renommer le fichier will.txt en darwill.txt
10. Supprimer le répertoire « AGLAGLA »
11. Supprimer le répertoire « VLAVLAMOU »

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SESSION IV : MICROSOFT WINDOWS

OP : Connaitre et savoir utilise les systèmes d’exploitation de Windows


I-Historique de Windows

Windows est le système d’exploitation commercialisé par la société Microsoft, dont le siège est implanté
à Seattle. La société Microsoft, initialement baptisé «Traf-O-Data» en 1972 a été rebaptisée «Micro-
soft» en novembre 1975, puis «Microsoft» le 26 novembre 1976. Microsoft a débuté son activité avec la
commercialisation en août 1981 de la version 1.0 du système d’exploitation Microsoft DOS (MS-DOS), un
système d’exploitation 16 bits en ligne de commande. La première version de Microsoft Windows
(Microsoft Windows 1.0) est apparue en novembre 1985. Il s’agissait d’une interface graphique,
inspirée de l’interface des ordinateurs Apple de l’époque. Windows 1.0 n’a pas eu de succès auprès du
public, pas plus que Microsoft Windows 2.0, lancé le 9 décembre 1987. C’est le 22 mai 1990 que le succès
de Microsoft Windows a débuté avec Windows 3.0, puis Windows 3.1 en 1992 et enfin Microsoft
Windows for Workgroups, baptisé par la suite Windows 3.11, comprenant des fonctionnalités
réseau. Windows 3.1 ne peut pas être considéré comme un système d’exploitation à part entière car il
s’agit d’une interface graphique fonctionnant au-dessus du système MS-DOS.

Le 24 août 1995, Microsoft lance le système d’exploitation Microsoft Windows 95. Windows 95
marque la volonté de Microsoft de transférer des fonctionnalités de MS-DOS dans Windows, mais cette
version s’appuie encore largement sur le système DOS 16-bits et garde notamment les limitations des
systèmes de fichiers FAT16, si ce n’est la possibilité d’utiliser des noms de fichiers longs.

Après des révisions mineures de Microsoft Windows 95, baptisées successivement Windows 95A OSR1,
Windows 95B OSR2, Windows 95B OSR2.1 et Windows 95C OSR2.5, Microsoft commercialise le 25 juin
1998 la version suivante de Windows : Windows 98. Windows 98 intègre nativement d’autres
fonctionnalités de MS-DOS mais s’appuie toujours sur ce dernier. D’autre part Windows 98 souffre d’une
mauvaise gestion du partage de la mémoire entre processus, pouvant provoquer des
dysfonctionnements du système. Une seconde édition de Windows 98 paraît, le 17 février 2000, elle se
nomme Windows 98 SE (pour «Second Edition»).

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Le 14 septembre 2000, Microsoft commercialise Windows Me (pour Millenium Edition), également


appelé Windows Millenium. Windows Millenium s’appuie largement sur Windows 98 (donc sur MS-
DOS), mais apporte des fonctionnalités multimédia et réseau supplémentaires. D’autre part, Windows
Millenium intègre un mécanisme de restauration du système permettant de revenir à un état
précédent en cas de plantage.

Parallèlement, Microsoft a lancé dès octobre 1992 un système d’exploitation entièrement 32 bits (ne
s’appuyant donc pas sur MS-DOS) pour un usage professionnel, à une époque où les entreprises
utilisaient essentiellement des mainframes. Il s’agit de Windows NT (pour Windows «New
Technology»). Windows NT n’est donc pas une version ou une évolution de Windows 95, mais un
système d’exploitation à part entière.

Le 24 mai 1993 la première version de Windows NT est commercialisée. Il s’agit de Windows NT 3.1,
puis Windows NT 3.5 sort en septembre 1994 et Windows 3.51 en juin 1995. C’est avec Windows NT
4.0, lancé sur le marché le 24 août 1996, que Windows NT va enfin connaître un réel succès.

En juillet 1998, Microsoft commercialise Windows NT 4.0 TSE (Terminal Server Emulation), le premier
système Windows à permettre la possibilité de brancher des terminaux sur un serveur, c’est-à-dire
d’utiliser des clients légers pour accéder à une session ouverte sur le serveur.

Le 17 février 2000, la version suivante de Windows NT 4.0 est baptisée Windows 2000 (en lieu et
place de Windows NT 5.0) afin de montrer la convergence des systèmes «NT» avec les systèmes
«Windows 9x». Windows 2000 est un système entièrement 32-bits possédant les caractéristiques de
Windows NT, ainsi qu’une gestion améliorée des processus et une prise en charge complète des
périphériques USB et FireWire.

Puis, le 25 octobre 2001, Windows XP fait son apparition. Il s’agit de la convergence des systèmes
précédents.

Enfin le 24 avril 2003, un système d’exploitation dédié pour les serveurs est commercialisé par Microsoft
: Windows Server 2003.

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II- EXPLOREZ VOTRE PC : DOSSIERS ET FICHIERS


Tous les fichiers nécessaires au fonctionnement de votre ordinateur, qu'il s'agisse de ceux de Windows,
des logiciels installés ou des périphériques que vous utilisez, ainsi que vos fichiers personnels, sont rangés
sur votre disque dur. Ils sont triés dans des dossiers, comme des fichiers papier classiques, et organisés
suivant un principe d'arborescence.
Pour y accéder, il faut ouvrir des fenêtres (la traduction française de Windows !) qui les présentent et
vous permettent ainsi de les ouvrir, de les trier, de les modifier ou bien encore de les supprimer. Voici
comment utiliser ces fenêtres pour explorer le contenu de votre disque dur et de vos dossiers et utiliser
les fichiers qu'ils contiennent, qu'il s'agisse de documents personnels, d'images ou de fichiers système.

III- MANIPULEZ LES FENETRES


Pour ouvrir une fenêtre, il faut effectuer un double-clic sur son icône si celle-ci se trouve sur le Bureau
ou dans l'Explorateur, et un simple clic si elle se trouve dans la Barre des tâches.
Par exemple, double cliquez sur l'icône Ordinateur située sur le Bureau pour ouvrir la fenêtre
éponyme.
La taille et la présence
Toutes les fenêtres affichent dans leur coin supérieur droit un petit regroupement de trois boutons, afin
de pouvoir modifier leur taille et leur présence à l'écran :
• Le trait sert à renvoyer la fenêtre dans la Barre des tâches. Attention, la fenêtre est alors toujours
ouverte, simplement elle n'apparaît plus à l'écran. Pour l'afficher de nouveau, cliquez sur son bouton
ou sa miniature dans la Barre des tâches.

Pour minimiser toutes les fenêtres d'un coup et revenir au Bureau, cliquez sur l'icône en forme de petite
barre verticale « Afficher le Bureau », située tout à droite de la Barre des tâches, après l'horloge.
Pour minimiser toutes les fenêtres d'un coup sauf une, cliquez au centre de la barre de titre supérieure
de celle que voulez voir rester à l'écran et, sans relâcher le bouton, agitez vigoureusement votre souris
de droite à gauche.
• Le carré sert à agrandir la fenêtre au maximum, afin qu'elle occupe toute la surface de l'écran. À ce
moment, il change d'apparence pour devenir un double carré superposé. Cette nouvelle icône vous
permet de faire revenir la fenêtre à sa taille d'origine.

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• La croix rouge sert à fermer la fenêtre.

Vous pouvez également redimensionner manuellement une fenêtre. Pour l'adapter à la taille de votre
choix, approchez la souris d'un des coins de la fenêtre jusqu'à ce que le pointeur prenne la forme d'une
double flèche. Cliquez alors sur le bouton gauche et, sans le relâcher, faites glisser la souris jusqu'à
obtenir la taille désirée

La position
Pour modifier la position d'une fenêtre à l'écran, cliquez avec la souris sur son bord supérieur et, sans
relâcher le bouton, faites glisser la fenêtre à l'endroit désiré.
Avec Windows 7, vous pouvez également envoyer automatiquement une fenêtre sur un côté, de façon
à ce qu'elle occupe exactement la moitié de l'écran. Pour cela, faites glisser la fenêtre par un côté,
jusqu'à ce qu'elle disparaisse presque de l'écran. Windows la repositionnera automatiquement.
Relâchez alors la souris. À noter que si vous effectuez cette manipulation vers le haut de l'écran, la
fenêtre occupe alors la totalité de celui-ci.

Basculez entre les fenêtres


Lorsque plusieurs fenêtres sont ouvertes en même temps, il existe plusieurs moyens de passer de l'une à
l'autre jusqu'à afficher celle que l'on désire.
Le plus simple est de passer la souris sur son icône dans la Barre des tâches. La miniature de la fenêtre
apparaît et, si vous laissez la souris sur celle-ci, la fenêtre en elle-même vous est montrée. Vous pouvez
alors vérifier que c'est bien cette fenêtre que vous voulez afficher. Cliquez ensuite sur la miniature pour
l'activer.

Vous pouvez également appuyer simultanément sur les touches « Alt » et « Tab » du clavier. Une boîte
de dialogue apparaît alors au centre de l'écran avec les miniatures de toutes les fenêtres ouvertes. Tout
en maintenant la touche « Alt » enfoncée, appuyez plusieurs fois sur la touche « Tab » jusqu'à arriver
sur la miniature de la fenêtre que vous souhaitez afficher. Relâchez alors les touches du clavier : votre
fenêtre est activée au premier plan.

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Si vous utilisez l'interface graphique Aero présente dans les éditions Familiale Premium et Intégrale de
Windows 7, vous pouvez remplacer la combinaison « Alt + Tab » par la combinaison « Windows + Tab
». Dans ce cas, les différentes fenêtres ouvertes sont présentées en 3D, et vous pouvez les faire défiler
vers l'avant avec la molette de la souris, ou en appuyant sur « Tab » tout en maintenant la touche «
Windows » enfoncée.

IV- EXPLOREZ LE DISQUE DUR


Lorsque vous voulez ouvrir une fenêtre particulière, pour atteindre un fichier stocké sur votre disque
dur, vous devez passer par une fonction de Windows baptisée Explorateur. C'est grâce à elle que vous
pouvez naviguer à l'intérieur des fenêtres, par exemple depuis l'icône « Ordinateur » sur le Bureau.

Les éléments clés d'une fenêtre de l'Explorateur

• La barre d'adresse
Elle affiche le « chemin » parcouru depuis l'icône Ordinateur pour arriver jusqu'au dossier actuellement
ouvert. Pour revenir à un dossier parent de l'arborescence, cliquez sur son nom dans cette barre
d'adresse ou utilisez les flèches situées à gauche.
Le moteur de recherche
Il sert à trouver un fichier ou un dossier situé dans la fenêtre ouverte. Pour lancer la recherche, saisissez
les premières lettres du nom de ce dossier ou de ce fichier, voire celles du nom de son auteur ou d'un
mot précis de son contenu. Au fur et à mesure de votre saisie, les réponses s'affinent jusqu'à afficher le
résultat final.
La barre de commande
Son contenu varie légèrement en fonction du contenu de la fenêtre ouverte ou du fichier sélectionné.
En plus des options d'organisation et d'affichage de la fenêtre, elle propose des raccourcis permettant
d'utiliser directement les fichiers qu'elle contient. Par exemple, si vous sélectionnez un de ces fichiers
avec la souris, des menus permettant de l'ouvrir, de l'imprimer ou de le graver apparaissent dans la

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barre de commande. S'il s'agit d'un fichier audio ou vidéo, vous pourrez le jouer dans le lecteur
Windows Media. S'il s'agit d'une photo, vous pourrez afficher un aperçu ou l'ouvrir dans un logiciel de
retouche, etc.
Le volet de navigation
Il contient des raccourcis vers les principaux dossiers de stockage des fichiers comme les Bibliothèques
d'images ou de musique, le dossier de téléchargement, le Bureau et montre aussi l'arborescence
complète du ou des disques durs de votre ordinateur. Les petites flèches qui apparaissent lorsque vous
approchez la souris d'un élément de ce volet de navigation indiquent la présence de sous-dossiers. Un
clic sur cette flèche permet de les montrer, un autre de les cacher.
Le contenu
Cette section principale d'une fenêtre de l'Explorateur contient les icônes des dossiers et des fichiers
contenus dans le dossier ouvert. En double-cliquant dessus, vous ouvrez le fichier ou le dossier.

• Le volet des détails


Il affiche plusieurs types d'informations sur le fichier de la fenêtre que vous avez sélectionné à la souris :
nom, date de création, poids occupé sur le disque dur, dimensions pour une photo, artiste Personnalisez
l'affichage Il existe plusieurs choix différents pour personnaliser l'affichage d'une fenêtre.
• Vous pouvez tout d'abord supprimer, sous l'icône Ordinateur du volet de navigation, la liste des
disques durs et des clés USB branchées sur votre ordinateur. Pour cela, approchez la souris de l'icône
Ordinateur et cliquez sur la petite flèche foncée qui s'affiche à gauche de l'icône. Pour afficher de
nouveau ces éléments, cliquez de nouveau sur cette flèche.
• Pour modifier la taille des icônes qui s'affichent dans la zone de contenu, cliquez sur l'icône «
Changer l'affichage » à droite de la barre de commande. Pour accéder à toutes les différentes tailles
possibles en même temps, cliquez sur la petite flèche située à droite de cette icône. Sélectionnez alors
la taille de votre choix en faisant glisser le curseur à l'endroit voulu.

• Pour faire apparaître les menus tels qu'on les trouvait des anciennes versions de Windows, (Fichier,
Édition, etc.), cliquez sur « Organiser » puis sélectionnez « Disposition » et « Barre de menus ».
• Enfin, vous pouvez supprimer le volet des détails en cliquant sur « Organiser » puis « Disposition » et
en décochant la ligne « Volet des détails ». Vous pouvez à l'inverse afficher le volet de visualisation,
qui permet d'obtenir à gauche de la fenêtre un aperçu du fichier sélectionné.

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• Accédez aux options


Il existe de nombreuses autres options de personnalisation de l'affichage dans une fenêtre de
l'Explorateur. Il faut pour cela ouvrir la fenêtre « Options des dossiers », accessible en cliquant sur «
Organiser » puis « Options des dossiers et de recherche ». Parmi les réglages disponibles, vous pouvez
choisir d'« Ouvrir chaque dossier dans une fenêtre distincte » ou d'« Ouvrir les éléments par simple clic ».
D'autres options de personnalisation des dossiers sont disponibles sous l'onglet « Affichage »

V- GEREZ LES FICHIERS ET LES DOSSIERS


Depuis une fenêtre de l'Explorateur, vous pouvez bien entendu créer, supprimer, renommer, trier ou
déplacer des fichiers et des dossiers. Tout ceci en quelques clics de souris, afin que vous puissiez bénéficier
d'un disque dur organisé et bien rangé.
Triez les fichiers

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À l'intérieur d'une fenêtre, les fichiers sont généralement présentés par ordre alphabétique. Peut-être
préférez-vous un autre critère de tri pour trouver rapidement le fichier que vous recherchez. Pour
accéder à ces différents choix, commencez par sélectionner l'affichage « Détails » en cliquant sur la
petite flèche à droite de l'icône « Changer l'affichage » de la barre de commande.
Ensuite, cliquez sur un titre de colonne comme « Nom », « Date de modification », « Type » ou « Taille
», pour trier les fichiers et dossiers de la fenêtre ouverte selon ce critère. Un premier clic les classe par
ordre décroissant, un second par ordre croissant. Vous pouvez également cliquer sur la flèche qui
apparaît à côté des intitulés de colonne pour faire apparaître les options de tri spécifiques à chaque
critère. Par

Exemple, avec « Type », vous pouvez choisir de n'afficher que les fichiers d'un ou plusieurs genres
donnés : Clip vidéo, Document texte, Image JPEG, etc.

• Créez un nouveau dossier


Pour créer un nouveau dossier sur le disque dur, ouvrez une fenêtre de l'Explorateur et avancez dans
l'arborescence jusqu'à l'endroit où vous voulez créer ce dossier. Cliquez alors avec le bouton droit de la
souris sur un endroit vide de la fenêtre et sélectionnez « Nouveau » puis « Dossier ». Saisissez le nom de
ce dossier et appuyez sur la touche « Entrée » du clavier.

• Personnalisez l'icône d'un dossier


Par défaut, les dossiers sont représentés tous par la même icône qui représente un... dossier, de couleur
jaune. Mais il est possible de personnaliser cette icône, afin par exemple de bien distinguer un dossier en
fonction des fichiers qu'il contient. Pour cela, cliquez sur le dossier avec le bouton droit de la souris et
sélectionnez « Propriétés ». Dans la fenêtre qui s'affiche, cliquez sur l'onglet « Personnaliser ». Là, cliquez
sur « Choisir un fichier » pour parcourir le disque dur à la recherche d'une image qui s'affichera sur
l'icône. Par défaut, la fenêtre vous permettant de le faire s'ouvre sur le contenu du dossier à
personnaliser.
Toujours sous l'onglet « Personnaliser », en cliquant sur « Changer d'icône », vous aurez le choix parmi
plus d'une centaine d'icônes différentes.
Enfin vous pouvez également, dans la section « Quel type de dossier voulez-vous utiliser ? », définir le

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type du dossier parmi ceux préenregistrés par Windows. Par exemple, si vous sélectionnez Images ou
Vidéos, son icône s'ornera de quelques miniatures des images ou des films qu'il contient.

• Sélectionnez des fichiers


Pour sélectionner un fichier à la souris, il suffit de cliquer dessus. Pour sélectionner plusieurs fichiers en
même temps, « encadrez-les » avec votre souris, en maintenant le bouton gauche

Enfoncé.

Vous pouvez également sélectionner un premier fichier puis ensuite appuyer sur la touche « Maj » du
clavier. Tout en la maintenant enfoncée, cliquez sur le dernier fichier à sélectionner. Tous les fichiers
situés entre ce premier et ce dernier fichier seront eux aussi sélectionnés. Vous pouvez aussi appuyer sur
la touche « Ctrl » du clavier et, tout en la maintenant enfoncée, sélectionner un à un à la souris tous les
fichiers désirés. Enfin, le plus simple, pour sélectionner d'un seul coup tous les fichiers d'un dossier, consiste
à utiliser le raccourci clavier « Ctrl + A ».
Déplacez et copiez des fichiers
Pour déplacer ou copier des fichiers, la méthode la plus simple consiste, après les avoir sélectionnés, à
faire glisser cette sélection avec la souris vers un autre dossier du disque dur, affiché par exemple dans le
volet de navigation d'une fenêtre de l'Explorateur. La copie ou le déplacement démarre au moment
où vous relâchez la souris.
Si le transfert s'opère entre deux dossiers du même disque dur ou de la même partition, les fichiers
seront déplacés. Entre deux dossiers de disques ou de partitions différents, les fichiers seront dupliqués.
Pour qu'ils soient copiés même lors d'une opération entre deux dossiers du même disque dur, appuyez
sur la touche « Ctrl » du clavier pendant que vous effectuez l'opération.

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Sous Windows 7, quel que soit l'endroit du disque dur où vous vous trouvez et quel que soit le type de
fichier concerné, pour copier un fichier, sélectionnez-le et cliquez dessus avec le bouton droit de la souris
pour choisir « Copier ». Vous pouvez aussi appuyer simultanément sur les touches « Ctrl + C » du clavier.
Ouvrez via l'Explorateur le dossier de destination et cliquez dedans avec le bouton droit de la souris
pour sélectionner « Coller ». Vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier « Ctrl + V ».
Pour déplacer un fichier plutôt que de le copier, la manipulation est la même, via dans un premier
temps le choix « Couper » ou les touches « Ctrl + X ».

• Supprimez des fichiers


Pour supprimer un fichier, il existe trois méthodes différentes :
• Cliquez dessus avec le bouton droit de la souris et sélectionnez « Supprimer ».
• Sélectionnez-le et appuyez sur la touche « Suppr » du clavier.
• Faites-le glisser vers l'icône de la Corbeille à l'aide de la souris.

Dans les deux premiers cas, une boîte de dialogue apparaît, vous demandant de valider votre choix
par « Oui » ou de l'invalider par « Non ».

Dans le troisième, aucune confirmation n'est nécessaire, le fichier est directement envoyé à la Corbeille.

À SAVOIR
Un fichier placé dans la Corbeille n'est en fait pas totalement supprimé du disque dur. Il est encore
temps de le récupérer en double cliquant sur l'icône de la Corbeille puis en sélectionnant le fichier en
question et en cliquant sur le bouton « Restaurer cet élément » de la barre de commande.
Pour supprimer définitivement un fichier de votre ordinateur et de ce fait vider la Corbeille, cliquez
avec le bouton droit de la souris sur l'icône de la Corbeille et sélectionnez « Vider la corbeille ».

Restaurez une version précédente d'un fichier

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L'édition Intégrale de Windows 7 vous permet, en cas d'erreur d'enregistrement, de revenir à l'ancienne
version d'un fichier grâce à une fonction de sauvegarde permanente des changements. Mais pour en
profiter, il faut que cette fonction soit activée.

Pour activer la fonction


Double-cliquez sur l'icône du « Panneau de configuration » puis cliquez sur « Système et sécurité » et «
Système ». À gauche de la fenêtre qui apparaît, cliquez sur le lien « Protection du système ». Dans la
nouvelle fenêtre qui s'affiche, sélectionnez le disque dur qui contient les fichiers dont vous voulez que
Windows conserve des sauvegardes et cliquez sur « Configurer ». Là, sélectionnez « Ne restaurer que les
versions précédentes des fichiers » et cliquez sur « OK ».
Vérifiez que dans la fenêtre « Propriétés système », le disque dur ou la partition qui contient les fichiers
à sauvegarder soit sélectionné. Le cas échéant, cochez la case correspondante. Cliquez sur « OK » pour
valider et fermer la fenêtre puis de nouveau sur « OK ».

Pour revenir à la version antérieure d'un fichier


Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le fichier ou le dossier à restaurer puis cliquez sur «
Restaurer les versions précédentes ». Dans la liste qui s'affiche alors, sélectionnez la version à laquelle
vous souhaitez revenir. Cliquez sur « Ouvrir » pour vérifier qu'il s'agit de la bonne version. Fermez alors
le fichier puis cliquez sur « Restaurer ».

Le fichier ou le dossier restauré remplacera la version actuelle sur votre disque dur. Ce remplacement
ne pourra pas être annulé.

LE DOSSIER UTILISATEUR
Apparu avec Windows Vista, ce dossier situé sur le Bureau prend le nom de votre compte d'utilisateur.
Il regroupe tous vos fichiers et documents personnels, dans une dizaine de sous-dossiers spécifiques,
automatiquement créés par Windows, pour trier les images, la musique, les vidéos ou les fichiers
téléchargés.

Le dossier Mes documents

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Windows y enregistre automatiquement les documents que vous créez, par exemple avec un
traitement de texte comme Word. Par défaut, la plupart des logiciels vous proposent d'enregistrer
votre travail dans ce dossier.
Bien entendu, le dossier Mes documents n'est pas figés. Vous pouvez y créer autant de sous-dossiers que
vous désirez, pour optimiser le tri de vos fichiers personnels.

Le dossier Mes images


Si le document que vous enregistrez est un fichier graphique (image GIF ou JPEG, photo en provenance
d'un appareil photo numérique, etc.), Windows vous proposera de l'enregistrer dans le dossier Mes
Images plutôt que dans Mes documents. Par défaut, l'affichage à l'intérieur de ce dossier est réglé sur
Grandes icônes, pour bien distinguer les miniatures de chaque image.

Les autres dossiers spéciaux


Les autres principaux sous dossiers du dossier Fichiers de l'utilisateur possèdent chacun une fonction de
stockage précise :
• Ma musique pour les fichiers musicaux, au format MP3 par exemple.
• Mes vidéos pour les films, par exemple ceux que vous utiliserez pour créer un DVD vidéo avec le
logiciel Création de DVD Windows.
• Téléchargement qui accueille les fichiers et programmes téléchargés sur Internet.
• Favoris qui stockent les adresses de vos sites Internet préférés afin que vous puissiez y accéder
facilement.
• Contacts pour stocker les cartes de visite de vos correspondants de courrier électronique.
• Parties enregistrées pour les fichiers de sauvegarde de vos jeux.
• Bureau qui ouvre en fait le dossier contenant tous les raccourcis et les icônes placés sur le Bureau de
Windows.

Modifiez l'emplacement des dossiers


Par défaut, tous vos documents placés dans les dossiers Mes documents, Mes images, etc. sont enregistrés
sur le disque C:, le même qui sert à stocker les fichiers de Windows et à faire fonctionner le système. C'est
peut-être plus simple mais en cas de plantage grave du système, vous risquez de tout perdre s'il faut
réinstaller Windows ou formater le disque dur. Mieux vaut donc, par précaution et par sécurité,
déplacer vos documents vers une autre partition ou un autre disque dur. Dans notre exemple, nous
allons déplacer le contenu du dossier Mes documents.

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Commencez par créer à l'endroit désiré (par exemple sur D:) le nouveau dossier qui accueillera vos
documents. Nommez-le comme vous l'entendez, ici nous avons choisi « Documents de Manu ». Ouvrez
ensuite votre dossier « Fichier de l'utilisateur » et cliquez avec le bouton droit de la souris sur le dossier «
Mes documents ». Sélectionnez « Propriétés » puis cliquez sur l'onglet « Emplacement » et sur «
Déplacer ».

Dans le volet de navigation à gauche de la fenêtre qui s'affiche, cliquez sur le disque dur ou la partition
sur laquelle est enregistré votre nouveau dossier puis parcourez cette partition ou ce disque dur jusqu'à
ouvrir ce dossier. Cliquez alors sur « Sélectionner un dossier ». Cliquez ensuite sur « OK », puis sur « Oui »
dans la boîte de dialogue de confirmation qui apparaît.

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Désormais, et même si la barre d'adresse qui s'affiche lorsque vous ouvrez votre dossier Mes documents
indique encore que vous êtes dans le dossier Utilisateur > Mes documents, vos fichiers seront
physiquement stockés à l'endroit du disque dur que vous avez spécifié.

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