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M2 AUTOMATIQUE DES SYSTÈMES

DÉPARTEMENT DU GÉNIE ÉLECTRIQUE

FACULTÉ DE LA TECHNOLOGIE
UNIVERSITÉ YAHIA FARÈS DE MÉDÉA

MOHAMED SOLTANE (Prof. Dr.) 2022

Mohamed SOLTANE (Prof. Dr.)


AUTOMATIQUE DES SYSTÈMES 2022 1
DEFINITIONS
Système: ensemble d' « activités » correspondant à un ou plusieurs traitements
effectués en séquence ou en concurrence. Les traitements communiquent
éventuellement entre eux. Le système est en interaction avec son environnement.

Système temps réel (STR): système dont le comportement dépend non seulement de
l’exactitude des traitements effectués, mais également du temps où les résultats de ces
traitements sont fournis, c.-à-d. qu’un retard dans la production d’un résultat est
considéré comme une erreur.

Un STR dit critique s’il y a des conséquences d'une défaillance du système et


concerne la sûreté de fonctionnement. Exemple : contrôle aérien.

Un STR est soumis à des contraintes temporelles, il n'est pas forcément rapide.
L’échelle de temps peut varier selon le contexte.

Dans un système temps réel, un résultat de calcul mathématiquement exact mais


arrivant au-delà d'une échéance prédéfinie est un résultat faux.

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Représenta on schéma que d’un système de contrôle-commande

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CLASSIFICATION

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CLASSIFICATION SUITE

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Système d'exploitation temps réel

Un système d'exploita on temps réel, en anglais RTOS pour real- me opera ng system
(généralement prononcé à l’anglaise, en séparant le R de l’acronyme : Are-toss), est un
système d'exploita on pour lequel le temps maximum entre un s mulus d'entrée et
une réponse de sor e est précisément déterminé.

Ces systèmes d'exploita on mul tâches sont des nés à des applica ons temps réel :
systèmes embarqués (thermostats programmables, contrôleurs électroménagers,
téléphones mobiles, robots industriels, vaisseaux spa aux, systèmes de contrôle
commande industriel, matériel de recherche scien fique).

Un RTOS facilite la créa on d'un système temps réel, mais ne garan t pas que
le résultat final respecte les contraintes temps réel, ce qui exige le
développement correct du logiciel. Un RTOS n'a pas nécessairement pour but
d'être performant et rapide, mais un RTOS fournit des services et des primi ves
qui, si elles sont u lisées correctement, peuvent garan r les délais souhaités.
Un RTOS u lise des ordonnanceurs spécialisés afin de fournir aux développeurs
des systèmes temps réel les ou ls et les primi ves nécessaires pour produire un
comportement temps réel souhaité dans le système final.
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L’emplacement d'un OS.
Les rôles du système d'exploitation
Ø gérer le processeur: c'est-à-dire gérer l'allocation du processeur entre les différentes applications
grâce à un algorithme d'ordonnancement.
Ø gérer la mémoire: c'est-à-dire gérer l'espace mémoire alloué à chaque application et, le cas
échéant, à chaque usager.
En cas d'insuffisance de mémoire physique (RAM), le système d'exploitation peut créer une zone
mémoire sur le disque dur, appelée mémoire virtuelle.
Ø gérer les entrées/sorties: c'est-à-dire gérer l'accès des programmes aux ressources matérielles par
l'intermédiaire des pilotes.
Ø gérer l'exécution des applications: c'est-à-dire s'assurer de la bonne exécution des applications en
leur affectant les ressources nécessaires à leur bon fonctionnement, mais aussi permettre de tuer
une application ne répondant plus correctement, par exemple.
Ø gérer les fichiers: c'est-à-dire gérer la lecture et l'écriture dans le système de fichiers et les droits
d'accès aux fichiers par les utilisateurs et les applications.
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Les composants d'un système d'exploitation
Le système d'exploitation est composé d'un ensemble d'applications permettant de
gérer les interactions avec le matériel. Parmi cet ensemble de logiciels on distingue
généralement les éléments suivants :

Ø Le noyau (kernel) représentant les fonctions fondamentales du système


d'exploitation telles que la gestion de la mémoire, des processus, des fichiers,
des entrées-sorties principales, et des fonctionnalités de communication.

Ø L'interpréteur de commande (shell - coquille par opposition au noyau)


permettant la communication avec le système d'exploitation par l'intermédiaire
d'un langage de commandes, afin de permettre à l'utilisateur de piloter les
périphériques en ignorant tout des caractéristiques du matériel qu'il utilise, de
la gestion des adresses physiques, etc.

Ø Le système de fichiers (file system) permet d'enregistrer les fichiers dans une
arborescence.

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Caractéristiques particulières d'un système d'exploitation

Un système d'exploitation est dit multi-tâche (multithreaded) lorsque plusieurs


tâches (également appelées processus) peuvent être exécutées simultanément.

Le multiprocessing est une technique consistant à faire fonctionner plusieurs


processeurs en parallèle afin d'obtenir une puissance de calcul plus importante
que celle obtenue avec un processeur haut de gamme ou bien afin d'augmenter la
disponibilité du système (en cas de panne d'un processeur).

Les systèmes embarqués sont des systèmes d'exploitation prévus pour fonctionner
sur des machines de petite taille, telles que des PDA ou des appareils électroniques
autonomes (robot, ordinateur de bord de véhicule, etc.).

Les systèmes temps réel (real time systems), essentiellement utilisés dans
l'industrie, sont des systèmes dont l'objectif est de fonctionner dans un
environnement contraint temporellement, c'est-à-dire qu'il doit être capable de
délivrer un traitement correct des informations reçues à des intervalles de temps
bien définis (réguliers ou non).
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Architecture des applica ons temps réel

Architecture des applications temps réel

Le comportement des événements et grandeurs physiques


externes amène à décrire l’environnement comme un
Le comportement
système fortementdes événements
parallèle. et grandeurs
Cela conduit physiques à
naturellement
externes amène à décrire l’environnement comme un système
adapter les méthodes de concep on et de réalisa on du
fortement parallèle. Cela conduit naturellement à adapter les
système
méthodesde decontrôle-commande
concep on et de réalisa d’un
on dutel environnement
système de contrôle- à
cecommande
parallélisme.
d’un Aussi, l’architectureà la
tel environnement ce mieux adaptée
parallélisme. pour
Aussi,
répondre à ce comportement
l’architecture la mieux adaptée parallèle
pour durépondre
procédé externe
à ce
est une architecture
comportement mul
parallèle du procédé tâche.
externe est
Ceunee architecture
architecture
mul tâche. Ce e architecture logicielle mul tâche facilite la
logicielle
concep onmul et la tâche
mise enfacilite
œuvre etlasurtout
concep on et l’évolu
augmente la misevitéen
œuvre et surtout
de l’applica augmente l’évolu vité de l’applica on
on réalisée.
réalisée. 19
Architecture mul tâche

Architecture logicielle d’une applica on temps réel mul tâche


Architecture logicielle d’une applica on temps 20
Architecture mul tâche
Les tâches obtenues, qui cons tuent l’applica on de contrôle
commande, ne sont pas des en tés d’exécu on indépendantes. En
effet certaines tâches sont connectées vers l’extérieur pour les
entrées/sor es. De plus elles peuvent être liées par des rela ons
de type: Synchronisa on, Communica ons, Partage de ressources.

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Architecture mul tâche
Tâches d’entrées/sor es: ces tâches perme ent d’accéder aux données
externes par l’intermédiaire de cartes d’entrées/sor es et ensuite de
capteurs et d’ac onneurs directement liés au procédé géré.
Tâches de traitement: ces tâches cons tuent le cœur de l’applica on. Elles
intègrent des traitements de signaux (analyse spectrale, corréla on,
traitement d’images, etc.) ou des lois de commande (régula on tout ou
rien, régula on du premier ordre, régula on PID, etc.),
Tâches de ges on de l’interface u lisateur: ces tâches perme ent de
présenter l’état du procédé ou de sa ges on à l’u lisateur. En réponse,
l’opérateur peut modifier les consignes données ou changer les
commandes.
Tâches de communica ons: ces tâches sont des nées à gérer les messages
envoyés ou reçus à travers un ou plusieurs réseaux ou bus de terrain.
Tâches de sauvegarde: ces tâches perme ent de stocker l’état du système
à des instants fixés. Ce e sauvegarde peut être u lisée a posteriori pour
analyser le fonc onnement de l’applica on ou lors d’une reprise
d’exécu on à une étape précédente.
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Ordonnancement
l’ordonnancement est la ges on de l’enchainement et
la concurrence des tâches en op misant l’occupa on
du processeur.

L’ordonnancement consiste simplement à ordonner les


tâches par priorité.

L’ordonnancement est un point important des


systèmes temps réel.
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Tâche non préemp ble ou préemp ble

Une tâche non préemp ble ne peut être interrompue qu’à des
endroits spécifiques et à la demande de la tâche elle-même
Dans ce cas, la programma on est plus simple et aucun mécanisme
de partage de ressources cri ques n’est à prévoir. En revanche, des
temps de réponse longs peuvent se produire.

Une tâche préemp ble peut être interrompue à n’importe quel


instant et le processeur être affecté à une autre tâche. Dans ce cas,
les temps de réponse à un événement externe peuvent être très
courts ; mais nous avons alors une programma on plus complexe
avec un besoin de mécanisme de partage de ressources cri ques.

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Temps de réponse Pour fournir une réponse, un système doit reconnaître,
traiter et sortir un résultat. Le temps de réponse TR est le suivant : TR = Tcalcul +
TE/S L'apparition d'un phénomène implique l'exécution d'une action effective au
plus tard dans un délai TR appelé temps de réponse. Il convient de considérer:

ü les valeurs ou les ordres de grandeur de TR ;


ü la possibilité ou non de choisir TR ;
ü les répercussions sur le système du non respect de la contrainte TR.

Il faut relativiser la notion temps réel car tous les systèmes n'ont pas les mêmes
exigences: le temps de réponse des STR peut aller de quelques dizaines de µs
pour les systèmes radars à quelques heures pour des systèmes de surveillance
de réactions chimiques (voire plusieurs années dans des systèmes utilisés en
astronomie). Il existe globalement deux situations : les systèmes transactionnels
où l'on a une tolérance statistique (pour le non-respect des contraintes de
temps). La commande de processus où le respect d'un délai de réponse TR doit
être garanti dans tous les cas sous peine de voir une dégradation ou un
effondrement du système. Temps Réel

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Préemp on
La préemp on est un des ou ls mis en œuvre pour assurer l'aspect
déterministe d'un système. La préemp on se définit comme la
réquisi on du processeur pour l'exécu on d'une tâche et d'une
seule pendant un temps déterminé. Un ordonnancement sta que
à base de priorités peut se dérouler de deux façons dis nctes:
ordonnancement sans préemp on: lorsque le processeur
est inac f, la tâche prête de plus haute priorité sera choisie pour
être exécutée. Une fois choisie, elle s'exécute jusqu'à ce qu'elle se
termine ou rende le processeur.
ordonnancement avec préemp on: lorsque le processeur
est inac f, la tâche prête de plus haute priorité sera choisie pour
être exécutée. A chaque instant ce e tâche peut être préemptée
(remplacée) par n'importe quelle tâche plus prioritaire qui serait
devenue prête.
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Analyse de l’ordonnancement hors-ligne ou
en ligne
Une analyse de l’ordonnancement hors-ligne correspond à la
construc on d’une séquence d’exécu on complète sur la base
des paramètres temporels des tâches en u lisant une
modélisa on ou une simula on.

L’ordonnanceur nécessaire est simple puisque la séquence


d’exécu on est prédéfinie, il se réduit à un séquenceur. En
revanche, l’applica on ainsi figée est peu flexible.

Une analyse de l’ordonnancement en ligne correspond à un


choix dynamique de la prochaine tâche à exécuter en fonc on
des paramètres de la tâche. Si le système a des contraintes
temporelles.
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Modèle d’exécu on synchrone ou asynchrone

Une exécu on est dite synchrone si les tâches sont non


préem bles et s’exécutent les unes après les autres
dans un ordre qui peut être défini par une analyse hors-
ligne de l’ordonnancement.

Une exécu on est dite asynchrone si les tâches sont


préem bles et s’exécutent selon l’ordonnancement.
Une analyse de la séquence doit se faire
obligatoirement en ligne.

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Modèle d’exécu on synchrone
Dans l’exemple, nous pouvons constater que la prise en compte d’un signal
d’alerte n’est effective que lors de la fin de la tâche « Lecture_consigne ». D’un
point de vue du procédé, la réaction est perçue comme différée, alors que du
point de vue du système informatique, elle est perçue comme immédiate.

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Modèle d’exécu on asynchrone

La prise en compte de l’événement « Alerte» est iden que pour le procédé et


le système informa que.
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Processus
L’un des rôles fondamentales des systèmes d’exploita on
mul tâches est d’assurer l’exécu on de plusieurs tâches en
parallèle.

Un processus est un tâche en en cours d’exécu on. il peut y


avoir plusieurs processus d’un même tâche. À chaque fois qu’un
tâche est exécuté, un processus est créé. Il est caractérisé par le
système d’exploita on grâce à un Bloc de Contrôle de Processus
(BCP) contenant diverses informa ons (numéro d’iden fica on,
mémoire allouée, temps d’exécu on, état…)

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Exécu f ou noyau temps réel
Un système d’exploita on de pe te taille dédié aux applica ons de système
temps réel

La caractéris que fondamentale est son déterminisme d’exécu on avec des


paramètres temporels fixés

Une applica on temps réel étant par défini on un système mul tâche, le rôle essen el du
noyau temps réel est donc de gérer l’enchaînement et la concurrence des tâches en
op misant l’occupa on de l’unité centrale du système informa que. Les principales
fonc ons d’un noyau temps réel peuvent être scindées en trois groupes:
1. Ges on des entrées/sor es (ges on des interrup ons, ges on des interfaces
d’entrées/sor es, ges on des réseaux de communica ons…);
2. Ordonnancement des tâches (orchestra on du fonc onnement normal, surveillance,
changements de mode, traitement des surcharges…);
3. Rela ons entre les tâches (synchronisa on, communica on, accès à une ressource
cri que en exclusion mutuelle, ges on du temps…).

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Exécu f ou noyau temps réel
les tâches sont les unités ac ves du système ; le noyau temps réel
n’est ac f que lors de son appel. Une tâche ac vée peut appeler le
noyau temps réel par une requête. Les différentes requêtes sont
servies par des modules du noyau temps réel appelées primi ves.
Ensuite le noyau temps réel réac ve une tâche de l’applica on
selon l’algorithme d’ordonnancement u lisé.

Interac on entre les tâches et le noyau temps réel


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Exécu f ou noyau temps réel

Ainsi le noyau temps réel centralise toutes les demandes d’ac va on des tâches et
gère des tables lui perme ant de comparer les priorités (ou les urgences) et l’état de
ces diverses tâches, ainsi que l’état d’occupa on des ressources. La décision d’ac va on
d’une tâche étant prise, le noyau temps réel lance les modules de programmes
correspondant à ce e tâche et lui alloue les ressources disponibles.

La tâche ac vée occupe un processeur jusqu’à la fin de son exécu on sous le respect des
condi ons suivantes :

- Elle ne réalise pas d’opéra ons d’entrées-sor es


- Les ressources u lisées sont disponibles
- Aucun événement extérieur ne revendique le déroulement d’une tâche plus prioritaire.

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L’architecture logicielle décrit d’une manière symbolique et schématique les différents éléments d’un
ou de plusieurs systèmes informatiques, leurs interrelations et leurs interactions. Contrairement aux
spécifications produites par l’analyse fonctionnelle, le modèle d'architecture, produit lors de la phase de
conception, ne décrit pas ce que doit réaliser un système informatique mais plutôt comment il doit être
conçu de manière à répondre aux spécifications. L’analyse décrit le « quoi faire » alors que
l’architecture décrit le « comment le faire ».
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Exécu f ou noyau temps réel

l’ordonnancement dans le cas des systèmes temps réel à


contraintes temporelles strictes a pour objec f principal de
répondre aux deux cas suivants:

- Fautes temporelles : cela correspond à un non-respect d’une


contrainte temporelle associée à une tâche comme le dépassement
de la date limite d’exécu on ou échéance. Cela induit la no on
d’urgence d’une tâche.

- Surcharge : lors de l’occurrence d’une ou plusieurs fautes


temporelles, l’ordonnanceur peut réagir en supprimant une ou
plusieurs tâches de l’applica on, ce qui amène à la no on
d’importance, c’est-à-dire le choix d’une tâche à exécuter par
rapport aux spécifica ons fonc onnelles de l’applica on.
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Implémenta on des applica ons de système temps réel
Langages u lisés pour développer les applica ons avec un noyau
temps réel
(1 : ges on des interrup ons, 2 : ordonnancement, 3 : rela ons
entre les tâches)

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Implémenta on des applica ons de système temps réel

- Langages standards (langage C…) : le noyau temps réel qui


supporte ce type de langage doit être complet puisque le langage
n’intègre aucune spécificité mul tâche.

- Langages mul tâches (langage Ada, Java…) : ces langages


perme ent de décrire l’applica on en termes de tâches ; ainsi le
noyau peut être plus réduit et ne comporter que les deux
premières fonc ons (1 : ges on des interrup ons, 2 :
ordonnancement).

- Langages réac fs (langages Lustre, Esterel, Signal…) : ces langages


donnent non seulement la possibilité de décrire les fonc onnalités
du programme, mais aussi l’enchaînement des différentes tâches.
Le noyau est donc limité à une couche proche du matériel lié
notamment à la ges on des interrup ons.
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Architecture matérielle

L’architecture matérielle décrit l’agencement interne de composants électroniques ainsi que leurs interactions.

Par défaut de langage, en parlant d’architecture matérielle (hardware) on pense immédiatement à architecture
hardware autour d’un processeur. Un microprocesseur a accès à un ou plusieurs bus (AGP, PCI) afin de
dialoguer avec les composants et les périphériques. L’architecture est souvent grandement masquée aux
utilisateurs par le biais du système d'exploitation, qui donne une abstraction unifiée de tous les composants
physiques.
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Architecture matérielle
Processeur
Les unités de traitement peuvent être des microprocesseurs ou des
microcontrôleurs
Un microprocesseur est une unité de traitement op misée pour le
calcul. Généralement plus rapide qu’un microcontrôleur, c’est le cœur
des micro-ordinateurs.
Il est capable d’effectuer des entrées/sor es (moyens de
communica on entre l’ordinateur et le monde extérieur : capteurs,
ac onneurs, périphériques divers) via des circuits spécialisés (ports
série, ports parallèle, USB, etc.). dans le cadre des applica ons de
contrôle-commande, via des cartes spécialisées enfichables nommées
cartes d’acquisi on.
41
Architecture matérielle

- Un microcontrôleur est une unité de traitement op misée pour


les entrées sor es.
un microcontrôleur est associé directement à plusieurs types
d’entrées/ sor es, et il ne nécessite pas l’apport de cartes
d’acquisi on supplémentaires. Il est de ce fait plus compact qu’un
microprocesseur muni de cartes d’acquisi on, mais moins
performant en terme de calculs.
- Les unités de calculs sont caractérisées par une fréquence
d’horloge en hertz (Hz). Ce e fréquence correspond au nombre de
cycles par seconde effectués par l’unité de calcul.
- La fréquence d’horloge des microprocesseurs se situe de quelques
gigahertz (GHz)
- les microcontrôleurs sont cadencés à quelques dizaines de
mégahertz (MHz). 42
Architecture matérielle
Mémoire

Les instruc ons d’un programme, ainsi que les données et le


contexte d’exécu on du programme sont stockés dans la
mémoire centrale (mémoire vive comme la RAM pour Random
Access Memory
- Une mémoire se caractérise par sa taille, la taille des mots
mémoires et son temps d’accès.

- Le temps d’accès est donné en fréquence, soit en nombre


d’accès par seconde.

- Généralement, la mémoire centrale est rela vement lente par


rapport au processeur 43
Architecture matérielle
Mémoire

- Dans le cas des microcontrôleurs, la fréquence d’accès à la


mémoire centrale est souvent la même que la fréquence du
microcontrôleur : pour charger ou déposer un mot en mémoire, le
processeur n’a pas à a endre plus d’un cycle.

- Dans le cas des microprocesseurs, la mémoire centrale est souvent


5 à 10 fois plus lente que le microprocesseur, cela implique qu’une
communica on avec la mémoire peut durer 5 à 10 cycles
d’horloge du microprocesseur.

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Architecture matérielle
Mémoire

Une mémoire centrale, pouvant fonc onner à plusieurs centaines de


mégahertz
Dans un système informa sé, la taille est caractérisée en octets (8
bits).
L’octet est la plus pe te en té adressable : chaque octet possède une
adresse en mémoire centrale.

45
Architecture matérielle
Fonc onnement d’un processeur
Les instruc ons d’un programme, mémorisées sous forme
d’octets en mémoire centrale, sont stockées séquen ellement.

Un programme est donc caractérisé par un point d’entrée :


l’adresse de sa première instruc on.

Les instruc ons sont composées d’un certain nombre d’octets.


Le transfert d’un mot entre la mémoire centrale et le processeur
s’effectue à l’aide du bus mémoire.

46
Architecture matérielle

Fonc onnement d’un processeur

Un bus mémoire est un bus parallèle : schéma quement, il est


capable de faire passer en parallèle un nombre de bits
correspondant au mot mémoire.

Le nombre maximal d’octets par seconde (débit maximal) échangés


entre le processeur et la mémoire correspond donc à

fréquence du bus mémoire × taille du mot mémoire en octets.


Typiquement, la largeur d’un mot mémoire est de 8, 16, 32 ou 64
bits.
47
Architecture matérielle

Fonc onnement d’un processeur

Les registres sont des mémoires internes au processeur perme ant


de stocker les données manipulées par l’unité de calcul.

La taille de ce ou ces registres est importante car elle donne la taille


maximale des données manipulées en une seule instruc on. Ce e
taille s’appelle le mot machine, et correspond généralement à la
taille du mot mémoire.

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Architecture matérielle

Composants du processeur
– un séquenceur de commandes, perme ant d’ini er et de
contrôler le déroulement d’une instruc on. C’est cet élément qui
cadence le fonc onnement du processeur à la fréquence d’horloge
du processeur.

– un registre nommé compteur ordinal dont le rôle est de donner


l’adresse en mémoire de la prochaine instruc on à exécuter.

– un registre d’instruc on qui stocke l’instruc on en cours


d’exécu on.

– un registre d’adresse perme ant de requérir ou modifier des


données se situant à une certaine adresse en mémoire centrale. 49
Architecture matérielle

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Architecture matérielle

Composants du processeur
– une unité arithmé que et logique (UAL), se chargeant de
l’exécu on des instruc ons comme un calcul en nombres en ers,
une opéra on logique, ou une opéra on de manipula on binaire
(opéra ons arithmé ques, logiques, manipula on des
représenta ons binaires),

– des registres généraux perme ant entre autres choses de stocker


les données u lisées lors des calculs, les résultats, etc.

– un registre d’état (flags), dont un des rôles est de communiquer


des informa ons d’état de l’unité arithmé que et logique.
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No ons sur les entrées/sor es

Interrup ons matérielles


Le processeur peut être en train d’effectuer un calcul quelconque,
mais lorsque des données sont prêtes, le processeur est interrompu
dans son traitement, et un traitement appelé rou ne de traitement
d’interrup on (en anglais ISR pour Interrupt Service Rou ne) est
effectué.

Généralement, c’est un disposi f physique dédié, appelé contrôleur


de bus d’entrées/sor es, qui est chargé de générer des
interrup ons.

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No ons sur les entrées/sor es
Entrées/sor es numériques
Bus série (norme RS-232)
Transfert bit à bit
Ce bus capable de transporter des flots de données jusqu’à 128 000
bits/s
Bus parallèle
Ce bus externe permet une transmission de 8 bits en parallèle à des
débits de 3 mo/s
Bus USB (universal serial bus)
Ce bus externe héri er du bus série permet, dans sa version 1.0,
des débits de l’ordre de 1,5 Mo/s et dans sa version 2.0 des débits
aux alentours de 60 Mo/s.
53
No ons sur les entrées/sor es
Bus FireWire
dans sa version a, offrant des débits de l’ordre de 50 Mo/s. Dans sa
norme b, offrant des débits de l’ordre de 400 Mo/s

Bus SCSI (small computer system interface)


ce bus externe parallèle fournissant des débits allant de 5 Mo/s
(SCSI-1) à 320 Mo/s (Ultra-4-SCSI), permet notamment la
connexion d’un ordinateur à des périphériques de stockage
externe
Bus PCMCIA (personal computer memory card interna onal
associa on)
ce bus externe parallèle perme ant des débits de l’ordre de 130 Mo/s
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No ons sur les entrées/sor es
Bus ISA (industry standard architecture) :
Bus PCI (Peripheral Component Interconnect)
Ce bus interne parallèle fournit des débits de l’ordre de 1 go/s

Bus AGP (Advanced Graphic Port)


Bus interne parallèle, la version 8x permet un débit de 2,1 go/s
Bus ATA (advanced technology a achment)
Généralement appelé bus IDE (integrated drive electronics), ce bus
parallèle interne permet des débits de 133 mo/s dans sa version ultra
DMA/133
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No ons sur les entrées/sor es

En théorie, le débit maximal (bande passante) d’un


bus parallèle devrait être obtenu par

la fréquence du bus × largeur du bus

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No ons sur les entrées/sor es
Entrées/sor es analogiques

Une entrée analogique permet de brancher un élément externe


pouvant délivrer une tension analogique (l’ordre de 0-10 V ou – 10 V-
+ 10 V). Un circuit spécifique, nommé Conver sseur Analogique
Numérique (CAN) est u lisé pour conver r la tension d’entrée en
valeur numérique.
Le Conver sseur Numérique Analogique (CNA) permet à une sor e
analogique de prendre une valeur numérique en entrée, et de
res tuer en sor e une tension analogique.

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