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PARTIE I-Applications
1) Approche
Nous avons vu en classe de seconde qu’une fonction A→B (A et B non vides) est une
correspondance de A→B qui à chaque élément de A associe 1 ou 0 élément de B.
A est appelé ensemble de départ et B est appelé ensemble d’arrivée. Les éléments
de A sont les antécédents tandis que les éléments de B sont les images.
L’ensemble de définition d’une fonction f notée Df est l’ensemble des éléments de
l’ensemble de départ qui ont une image par f
2) Définition, exemples, remarques
Ayant défini ce que c’est qu’une fonction plus haut en revanche, une application
𝑓: 𝐴 ⟶ 𝐵 (A et B deux ensembles non vides) est une correspondance qui a chaque
élément de A associe un et un seul élément de B.
Une application est aussi une fonction dont l’ensemble de départ est égal à l’ensemble
d’arriver.
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g) f:ℝ → ℝ h) f:ℝ → ℝ
x ⟼ √𝑥 2 + 4𝑥 − 5 x ⟼ √𝑥 2 + 4𝑥 + 5
Solution
a) f :ℝ ⟶ ℝ
x ⟼ √4 − 𝑥 2 10∈ ℝ et f(10) n’existe pas doc f n’est pas une application.
f :ℝ ⟶ ℝ
x ⟼ √4 + 𝑥 2 pour tout 𝑥 ∈ ℝ f(x) existe donc f est une application.
II-Applications injectives
1) Approche
Soit la fonction f ; ℝ ⟶ ℝ
𝑥 → √𝑥
∀ 𝑥 ∈ ℝ+ f(x) existe donc f est une application. Traçons le graphe de la fonction f(x)=
√𝑥 dans ℝ+.
Soit 𝑘 ∈ ℝ considérons l’équation f(x) =𝑘. Par lecture graphique on constate que f
admet une ou 0 solution, cela veut dire que la courbe de f parallèle à l’axe des
abscisses rencontre un point. Ainsi deux éléments distincts de ℝ+ ont
nécessairement deux images distincts.
2) Définition et exemple
A et B sont ensembles non vides. L’application est injective si et seulement deux
éléments distincts de A ont des images distincts par f. f est injective si et seulement
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- III-Applications surjectives
1) Approche
Traçons les courbes 1 et 2 liées aux fonctions f(x)=2𝑥 2 et g(x)=𝑥 3 -3x+2
GRAPHE 1 GRAPHE 2
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Soit 𝑘𝜖ℝ considérons la droite d’équation y=𝑘 sur le graphe1 cette droite ne coupe
pas la courbe sur]-∞ ;0[cela veut dire que aucun élément de]-∞ ;0[n’a un
antécédent par f donc f n’est pas surjective deℝ → ℝ∗ . Par contre sur l’intervalle
[0 ; + ∞[ cette droite coupe la courbe en au moins un point. On dit alors que f est
une application surjective deℝ → ℝ+ . Sur le graphe 2 cette droite coupe toujours la
courbe en au moins un point donc f est une application surjective de ℝ ⟶ ℝ .
2) Définition
A et B sont deux ensembles non vides ; f est une application de A→B. f est dite
surjective si et seulement si tout élément de B admet au moins un antécédent
dans A par f.
- f est surjective si et seulement si ∀ y 𝜖 B, ∃x∈A tel que f(x)=y
- f est surjective si et seulement si la courbe (𝐶𝑓 ) rencontre toute parallèle à
l’axe des abscisses en au moins un point.
3) Exemple soit l’application f : ℝ ∖ {2} ⟶ ℝ
2
x⟶ f est-elle surjective ?
𝑥−2
2
Solution soit y𝜖 ℝ , cherchons x 𝜖 ℝ ∖ {2} tel que f(x)=y ⟹ =y
𝑥−2
2+2𝑦
⟹ x=
𝑦
𝑥 n’est pas définie pour y=0 donc f n’est pas surjective deℝ ∖ {2} ⟶ ℝ ; f serait
2+2𝑦
surjective si 𝑥 existe c’est-à-dire y≠0, 𝑥 ≠ 2 ⟹ ≠2
𝑦
⟹ 2≠0 ce qui est vraie donc f est
surjective deℝ ∖ {2} ⟶ ℝ∗ .
4) Exercices d’applications
Dire si les applications suivantes sont surjectives au cas où ce serais faux, déterminer
le plus grand ensemble pour lequel il aurait surjection
f :ℝ ⟶ ℝ+ ; g : [-2 ; 2]⟶ ℝ ; t :ℝ ∖ {−2} ⟶ ℝ ; h :] 4, +∞[⟶ ℝ ; v : ℝ ⟶ ℝ
𝑥+1
x↦ 𝑥 2 x⟼ √4 − 𝑥 2 x⟼ x⟼ 𝑥 2 -2𝑥 x x↦ 𝑥 3
𝑥+2
- III-Applications bijectives
1) Définition soient A et B deux ensembles non vides. 𝑓 est dit bijective de A⟶B
Si tout élément de B admet un et un seul antécédent par 𝑓.une application
bijective est une application qui est à la fois injective et surjective. 𝑓 A⟶B est
une application. 𝑓 est bijective si et seulement si ∀y𝜖B, ∃! 𝑥𝜖 A tel que f(x)=y.
2) Exemple
Soit f :ℝ ⟶ [−1; +∞[
x⟼ 𝑥 2 -1
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injection
Soit -1𝜖ℝ , 1 𝜖ℝ -1≠ 1 mais f (-1)=f(1). Donc 𝑓 n’est pas injective par conséquent 𝑓
n’est pas bijective.
Soit g : [0 ; +∞[⟶[-2 ; +∞[
x⟼ 𝑥 2 -2 Injection
Soient a, b 𝜖[0 ;+∞[ tel que g(a)=g(b) montrons que a=b.
En effet g(a)=g(b) ⟹ 𝑎2 -2 = 𝑏 2 -2
⟹ 𝑎2 =𝑏 2
Conclusion a=b car a, b 𝜖[0 ;+∞[ . d’où 𝑔 est injective.
Surjection
Soit y 𝜖[-2 ;+∞[ cherchons x 𝜖[0 ;+∞[ telque g(x)=y.
𝑥 2 -2 =y ⟹ 𝑥 2 =y+2 qui est possible que si y 𝜖[-2 ;+∞[
⟹ x=√𝑦 + 2 ou x=-√𝑦 + 2
Exemple soit 𝑓 : ℝ+ ⟶ ℝ+
x⟼ 𝑥 2
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𝑔[𝑓(𝑥)]= 2𝑓(𝑥) − 1
2𝑥
= 2[ ]-1
𝑥+1
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3𝑥−1
=
𝑥+1
2) Définition
Soient 𝑓 : A⟶B et 𝑔 : B⟶C deux applications. On appelle composé de
l’application 𝑓 ⟶ 𝑔 l’application notée 𝑔𝑜𝑓(g rond f) défini par
𝑔𝑜𝑓 : A⟶C
x⟼ 𝑔[𝑓(𝑥)]
En effet 𝑔𝑜𝑓 est l’application 𝑓 suivie de 𝑔 et 𝑔[𝑓(𝑥)] existe si et seulement
𝑥𝜖𝐷𝑓
si {
𝑓(𝑥)𝜖𝐷𝑔
Exemple : on donne 𝑓: ℝ ⟶ ℝ 𝑔: ℝ ⟶ ℝ
𝒙−𝟏
𝒙⟼ 𝒙 ⟼ √𝒙 − 𝟏
𝟐𝒙+𝟑
1) Déterminer le domaine de définition de 𝑔, 𝑓𝑜𝑔 𝑒𝑡 𝑔𝑜𝑓.
2) Donner l’expression explicite de 𝑓𝑜𝑔(𝑥) 𝑒𝑡 𝑔𝑜𝑓(𝑥) en fonction de x.
Remarque en générale 𝑓𝑜𝑔 ≠ 𝑔𝑜𝑓 et 𝑓𝑜𝐼𝑑 = 𝑓 et 𝐼𝑑𝑜𝑓 = 𝑓
Si 𝑓 est une application bijective alors 𝑓𝑜𝑓 = 𝐼𝑑
Retenons f et g sont les applications ayant le même sens de variation. Lorsqu’
elles existent toute composé de 𝑓𝑒𝑡 𝑔 est croissante.
𝑓 𝑒𝑡 𝑔 sont deux applications de variations contraires (f croissante et g
décroissante). Lorsqu’elles existent, toute composé de f et g est décroissante.
Exemple : 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 1)2
1) Ecrire 𝑓 comme composée de deux applications U et V.
2) Donner les variations de U et V et déduire les variations de f.
Remarques : la composée de deux applications injectives est injective.
La composée de deux applications bijectives est bijective.
La composée de deux applications surjectives est surjectives.
Bijection réciproque de la composée
Soit 𝑓 : A⟶B et 𝑔 : B⟶C deux applications. Soit a𝜖𝐴 et b𝜖𝐶 tel que 𝑔𝑜𝑓(𝑎) = 𝑏
Si 𝑓𝑜𝑔 est bijective alors 𝑔𝑜𝑓(𝑎) = 𝑏 ⟹ 𝑔−1 𝑜𝑔𝑜𝑓(𝑎) = 𝑔−1 (𝑏)
⟹ 𝑓(𝑎) = 𝑔−1 (b)
⟹ 𝑓 −1 𝑜𝑓(𝑎) = 𝑓 −1 𝑔−1 𝑜(b)
⟹ 𝑎 = 𝑓 −1 𝑔−1 𝑜(b)
Retenons : si 𝑔𝑜𝑓 est bijective alors la bijection réciproque de 𝑔𝑜𝑓 est 𝑓 1 o𝑔−1
Exercice d’application
Soit 𝑓 : ℝ+ ⟶ ℝ+ et 𝑔 : ℝ+ ⟶ ℝ
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𝑥 ⟼ √𝑥 𝑥⟼
𝑥
1) Montrer que 𝑓 et 𝑔 sont bijectives.
2) Déterminer 𝐷𝑓𝑜𝑔 et exprimer 𝑓𝑜𝑔(𝑥) en fonction de 𝑥
3) Justifier de 𝑓𝑜𝑔 est bijective et déterminer sa réciproque.
Activité
Soit les ensembles suivants : E= {-3 ;-2 ;-1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3}
F= {-2 ;-1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 9} et A= {0 ; 1 ; 4 ; 9}. Soit 𝑓 la fonction numérique de la
variable réelle 𝑥 définie par 𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑥 2
a- Déterminer l’ensemble des images des éléments de E par𝑓.
b- Déterminer les ensembles des antécédents par 𝑓 de chaque élément de A,
puis de F.
Définition
Soient E et F deux ensembles non vides, A une partie non vide de E, B une partie non
vide de F et 𝑓: 𝐸 ⟶ 𝐹 une fonction.
1) On appelle image directe de A par 𝑓 et on note 𝑓(𝐴) ,l’ensemble des
éléments de F qui sont images des éléments de A par 𝑓.
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Exercices d’applications
1- Soit 𝑓 la fonction numérique de la
Variable réelle 𝑥 définie par :
𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥 + 3 .démontrer que
𝑓(𝑥) = (𝑥 − 1)2 + 2 , déduire l’image par
𝑓 de l’ensemble des nombres réels
2- La courbe ci-contre est la
Représentation graphique d’une fonction𝑓.
a) Déterminer l’image directe de
L’intervalle [-2 ; 0].
b) Déterminer l’image réciproque de
L’intervalle [0 ; 2].
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Remarques
1- Pour étudier la position relative de (𝐶𝑓 )𝑒𝑡 (𝐶𝑔 ) il suffit d’étudier le signe de
𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥)
2- Les points d’intersections sous les courbes (𝐶𝑓 )𝑒𝑡 (𝐶𝑔 ) sont les points des
points d’intersections dont les abscisses sont solution de l’équation
𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥)
III-Sens de variations d’une fonction, Extrémum d’une fonction
III-1 _Sens de variations d’une fonction
Soit 𝑓 une fonction numérique définie sur un intervalle Ι on dit que :
i) 𝑓 est croissante sur Ι si ∀𝑥, 𝑦𝜖Ι x ≤ y alors f(x) ≤ f(y)
ii) 𝑓 est décroissante sur Ι si ∀𝑥, 𝑦𝜖Ι x ≤ y alors f(x) ≥ f(y)
iii) 𝑓 est monotone sur Ι si 𝑓 est soit croissante sur Ι soit décroissante sur Ι
iv) 𝑓 est constante sur Ι si ∀𝑥, 𝑦𝜖Ι f(x) = g(x)
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1) L’ensemble de définition de 𝑓
2) Le sens de variation de 𝑓
3) Le signe de 𝑓(𝑥) lorsque 𝑥𝜖] − 1; 0[
4) Les extremums de 𝑓 préciser s’ils sont relatifs ou absolus et en quelles valeurs
ils sont atteints.
5) Tracer la courbe 𝐶𝑓 de 𝑓
Exemple
1- 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 ; 𝐷𝑓 = ℝ
Soit 𝑥𝜖ℝ; 𝑓(−𝑥) = (−𝑥)2 = 𝑥 2 = 𝑓(𝑥) 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒
2- 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 ; 𝐷𝑔 = ℝ
Soit 𝑥𝜖ℝ; 𝑔(−𝑥) = (−𝑥)3 = −𝑥 3 = −𝑔(𝑥)𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑔 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒
3- ℎ(𝑥) = 𝑥 2 − 𝑥 𝐷ℎ = ℝ
Soit 𝑥𝜖ℝ ℎ(−𝑥) = (−𝑥)2 − (−𝑥) = 𝑥 2 + 𝑥 ; ℎ(−𝑥) ≠ ℎ(𝑥)
-ℎ(𝑥) = −(𝑥 2 − 𝑥) = −𝑥 2 + 𝑥 ; ℎ(−𝑥) ≠ −ℎ(𝑥) donc ℎ n’est ni pair ni impair
Remarque
La courbe représentative de toute fonction paire est symétrique par rapport à l’axe
des ordonnées.
La courbe représentative de toute fonction impaire est symétrique par rapport à
l’origine.
𝑓 Pair 𝑓 impair
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𝑥 𝑥 −3𝑥 2 +1
𝑓(𝑥) = ; 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 + 𝑥 ; ℎ(𝑥) = √4 − 𝑥 2 ; 𝑁(𝑥) = ; 𝑀(𝑥) =
𝑥 2 +1 1+|𝑥| √𝑥
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Chapitre deux
ÉQUATIONS, INÉQUATION ET
SYSTÈMES LINÉAIRES
Objectifs
♣ Savoir écrire un polynôme du second degré sous la forme canonique.
♣ Savoir utiliser le discriminant pour résoudre une équation du second degré.
♣ Savoir utiliser le discriminant pour factoriser un polynôme du second degré.
♣ Savoir utiliser le discriminant pour étudier le signe d’un polynôme du second degré.
♣ Savoir utiliser le produit et la somme des racines d’un polynôme du second degré.
♣ Savoir utiliser le produit et la somme pour donner le signe des solutions d’une équation du second degré.
♣ Maitriser les formules de Cramer.
♣ Maitriser les méthodes de résolution des équations et inéquations irrationnelles.
♣ Résoudre les systèmes de trois équations dans R3 par la méthode du pivot de Gauss ou par substitution.
♣ Résoudre les problèmes se ramenant à un système linéaire dans R3 .
La valeur numérique d’un polyôme est fonction de le valeur de la variable x et peut être positive, nulle
ou négative.
Définition 1.2. On appelle racine (ou zéro) d’un polyôme toute valeur de x pour laquelle ce polyôme est
nul.
Exemple 1.2. 2x2 − 5x + 3 = 0 ; 4x2 − 7x = 0 ; 2x2 − 9 = 0 ; 4x2 + 3 = 7x2 − x sont des équations du
second dégré.
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Remarque 1.1. Chaque fois qu’une équation se présente sous l’une des formes précédentes sa résolution
est immédiate et il est maladroit de la ramener à la forme générale.
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b) Méthode de résolution
Pour résoudre l’equation du second degré (E) ax2 + bx + c = 0, on calcul le discriminat ∆ = b2 − 4ac.
Trois cas de figure se présentent :
1er Cas : Si ∆ < 0, alors l’éqution (E) n’admet pas de solution réelle et son ensemble solution est S = ∅ =
{}
b
2e Cas : Si ∆ = 0, alors l’équation (E) admet une solution réelle double x0 = − et son ensemble solution
2a
b
est S = −
2a
√
e −b − ∆
3 Cas : Si ∆ > 0, alors l’équation (E) admet deux solutions réelles distintes x1 = et x1 =
√ ( √ √ ) 2a
−b + ∆ −b − ∆ −b + ∆
. Son ensemble solution est S = ,
2a 2a 2a
Remarque 1.2. Lorsque a et c sont de signes contraires l’équation admet deux racines distinctes.
En efiet, dans ce cas le produit ac est négatif et −4ac est positif. Comme b2 est positif ou nul, la somme
2
b − 4ac est obligatoirement positif.
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En effet, dire que x1 et x2 sont solutions d’équation ax2 + bx + c = 0 signifie que x1 et x2 sont des racines
du polyôme ax2 + bx + c. Ce qui nous permet d’écrire
b c
On obtient en définitive x1 + x2 = − et x1 × x2 = −
a a
Remarque 1.3. Dans la pratique, pour vérifier que deux nombres donnés sont les racines de l’équation
b c
ax2 + bx + c = 0 il suffit de vérifier que leur somme S est égale à − et leur produit P est égal . Si on
a a
connait déjà une des racines x1 , la seconde x2 sera donnée par une des relations
b c
x2 = − − x1 ou x2 =
a ax1
Exemple 1.9. Après avoir montrer que 1 est une solution de l’équation 3x2 − 14x + 11 = 0, déterminer
l’autre solution.
Proposition 1.2 (Réciproque). Si deux nombres x0 et x00 ont pour somme S et pour produit P ces nombres
sont les racines de l’équation : X 2 − SX + P = 0 à condition que S 2 − 4P ≥ 0.
Exemple 1.10. 1. Déterminer deux nombres réels dont la somme 8 est et le produit 15.
√ √ √
2. Existe-t-il deux nombres réels dont la somme est 3 − 2 et le produit − 6 ?
3. Existe-t-il deux nombre réels dont la somme est 11 et le produit 31 ?
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Remarquons que les formes (3) et (4) se ramènent aux formes (1) et (2) respectivement en multipliant
leurs deux membres par −1.
Pour résoudre des telles inéquations, il suffit d’étudier le signe du polyôme y = ax2 + bx + c placé au
premier membre. L’ensemble solution est alors constiué des valeurs de x qui vérifient cette inégalité.
Exemple 1.14. Résoudre chacune des inéquations ci-dessous :
a) −x2 + 3x − 5 ≤ 0.
b) x2 − 10x + 25 > 0
c) 2x2 + 8x − 6 ≥
d) −2x2 − 4x − 30 > 0
Exemple 1.15. On donne les polynômes p(x) = x3 − x2 + x + 3 et q(x) = 2x3 + 5x2 − 14x − 8
1. Montrer que −1 et 2 sont respectivement des racines de p(x) et de q(x).
2. Résoudre alors dans R les inéquations p(x) ≥ 0 et q(x) < 0.
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x2 + x
c) < 2x
x−1
3x2 − 7x + 4
d) >0
2x2 + 3x − 5
3
Exemple 1.18. Après avoir montrer que et un zéro du polynôme p(x) = 2x3 − x2 − x − 3, résoudre dans
2
2x3 − x2 − x − 3
R l’inéquation <0
x2 − 3x + 2
(1.2) ay 2 + by + c = 0
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(m − 2)x2 − 2mx + m + 1 = 0.
Exemple 1.24. Etudier suivant les valeurs du paramètre m de l’existence et du signe des racines eventuelles
de l’équation (m + 2)x2 − 2(m − 3)x + m + 5 = 0.
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Eliminons une des inconnues. La première équation est linéaire, et donne : y = x − 3. En portans cette
valeur dans la deuxième équation, on a x2 − 3(x − 3)2 = 13.
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1.6.2 Exemple
15
Exemple 1.37. Trouver un nombre qui surpasse son inverse de .
4
Choix de l’inconnue Soit x le nombre cherché.
1 15
Mise en équation Il doit vérifier l’équation : x − = .
x 4
Réciproquement toute racine de cette équation est solution du problème.
x2 − 1 15
Résolution L’équation s’écrit : = .
x 4
C’est-à-dire, en supposant x 6= 0 : 4x2 −15x−4 = 0. Cette équation a deux racines de signes contraires :
1
x1 = 4 et x2 = − .
4
Conclusion Ces deux nombres sont solutions du problème.
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La résolution d’un système linéaire de trois équations dans R3 se fais via la substition ou la méthode du
pivot de GAUSS. Nous allons dérouler ici la méthode du pivot de GAUSS.
La méthode du pivot de GAUSS consite à triangulariser le système (S) ci-desus. c’est-à-dire le rendre
équivalent à un système (S’) ci-après
ax + by + cz = d (L1 )
(S 0 ) αy + βz = λ (L02 )
γz = µ (L03 )
Remarque 1.8. Deux systèmes sont dits équivalents lorsqu’ils ont le même ensemble solution.
Remarque 1.9. Lorsqu’on remplace une équation d’un système par la combinaison linéaire des équations
du système, On obtient un système equivalent au système initial.
Exercice
1.4. Résoudre par substitution,
puis par la méthode dupivot de Gauss le système
2x + 3y − 4z = 12 3x − 2y + 4z = 11 x+z =8
(S1 ) x + 3y + z = 6 , (S2 ) x − 6y = 7 et (S3 ) y + z = 10
−x − 2y + 3z = −8 7x + y − 4z = 5 x+y =5
Exercice 1.5. Dans un théâtre, le prix d’une place d’orchestre est de 180 francs, celui d’une place de corbeille
est 150 francs et celui d’une place de balcon est de 80 francs. Lorsque la salle est pleine, la recette des places
d’orchestre est le double de la recette des places de corbeille. La somme des nombres de places d’orchestre et
de corbeilles est le double du nombre des places de balcon. Le théâtre peut contenir 120 places. Quel est le
nombre de places de chaque catégorie ?
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x si x 0
2) Montrer que f ( x)
x si x 0
3) Que peux-tu dire des fonctions f et g
II-1-2 Définition
Soit f et g deux fonctions définies sur un intervalle E, on dit que f et g sont égales ou
Coïncident sur E si pour tout x E f ( x) g ( x)
II-1-3 Exemple
Soit f et g deux fonctions à variables réelles. Dire si les fonctions f et g sont égales :
x2
a) f ( x) et g ( x) x
x
b) f ( x) x 1 et g ( x) x 12
II-2- Restriction d’une fonction
II-2-1- Propriété
Soit f : E F et E ' une partie de E E ' E . On appelle restriction de f à E ' la
II-2-2- exemple
f : IR IR
On donne 3 x2 4
x
x 2
1) Déterminer Df
2) Ecrire f sans symbole valeur absolu
3) En déduire la restriction à 0 ; de f puis la restriction à ; 0de f
II-3- Comparaison des fonctions
II-3-1 Activité
On donne f et g deux fonctions définies de IR vers IR par :
f ( x) x 2 et g ( x) x 3 .
Le plan est muni du repère (O,I ,J). On désigne par (Cf) et (Cg) les représentations
graphiques de f et g. On veut étudier les positions relatives (C f) et (Cg).
1- Compléter le tableau suivant :
x 0 1
Signe de f ( x) g ( x) +
Comparaison de f (x) > g (x)
f (x) et g (x)
Positions relatives de (C f ) est au -
(C f ) et (C g ) dessus de (C g )
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II-3-2 Définition
f et g étant deux fonctions définies sur un intervalle A, comparer f et g sur A c’est
déterminer les intervalles de A sur lesquels f g et ceux sur lesquels f g
II-3-3 Propriété
Pour comparer deux fonctions f et g ou étudier les positions relatives des courbes de f et g,
On peut d’abord dresser le tableau de signe de f ( x) g ( x) .
→ Si f ( x) g ( x) 0 alors f g et (C f ) est au - dessus de (C g )
f (a)
f (a) est l’image de a
b
x1 , x 2 et x3 sont les antécédents de b
x1 x2 x3
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III-3 Exemple
Exemple1 :
1- Déterminer le domaine de f
6 2- Déterminer f (2) ; f (0) ; f (2)
5 3-a) Déterminer les antécédents par f de :
4 0;2
0 3 b) Résoudre graphiquement :
2 f ( x) 0 ; f ( x) 2 ; f ( x) 0
1 f (x) < 2 ; 0 f ( x) 2
4- Discuter suivant les valeurs du
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 paramètre de m les solutions de l’équation
-1
-2 f ( x) m
-3
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IV-1-2 Exemples
1 1 3x 4
III- Soit la fonction numérique h définie sur ; par h( x)
2 2 x 1
b
1) Déterminer deux réels a et b tel que xIR on ait h( x) a
x 1
1 1
2) En déduire que h est bornée sur ;
2 2
IV-2 Minimum et Maximum d’une fonction
IV-2-1 Définitions
Soit f une fonction définie sur un intervalle I, a un élément de I.
→ f admet un minimum sur I en a lorsque pour tout x I , f (a) f ( x) . Le minimum
de f sur I est donc, (s’il existe), la plus petite valeur de f (x) lorsque x décrit I.
de f sur I est donc, (s’il existe), la plus grande valeur de f (x) lorsque x décrit I.
Remarques :
→ Un minimum ou un maximum est encore appelé tout simplement un extrémum.
→ Soit une fonction f définie sur une partie D de IR , et I uns sous-ensemble de D.
Le maximum m de f sur I peut ne pas être le maximum m’ de f sur D. Dans ce cas m est
Maximum de f relatif à l’intervalle I , alors que m’ est le maximum absolu de f sur D.
→On peut aussi avoir pour une fonction des minimums relatifs et un minimum absolu.
IV-2-2 Exemple
Le tableau des variations suivant est celui d’une fonction f ,
x -3 -1 0 2
1 3
f (x)
-2 0
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3- a) Préciser les extréma relatifs de f sur D en donnant les valeurs en lesquelles ils sont
atteints.
b) Préciser les extréma absolus de f sur D en donnant les valeurs en lesquelles ils sont
atteints.
V- PARITE ET ELEMENTS DE SYMETRIE
V-1 Fonctions paires-Fonctions impaires
V-1-1 Définitions
Soit f une fonction définie de IR vers IR de domaine de définition Df ;
f est paire lorsque x D f , x D f on a f ( x) f ( x)
-2
-5 -4 - x -2 -1 0 1 2 x 4 5
-1
f (x)
-3
V-1-3 Exemples
I- Soit f et g deux fonctions numériques définies de IR vers IR par :
x2 4
f ( x) x 4 2 x 2 1 et g ( x)
x
Montrer que f est paire et g est impaire
II- Etudier la parité de la fonction h définie de IR vers IR par h( x) x 2 x 1
3 2
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Le point (a; b) est centre de symétrie de (C) si et seulement si pour tout réel h
Remarque :
En posant a h x , on obtient les propositions équivalentes suivantes :
La droite (Δ) : x a est axe de symétrie de (C) si et seulement si pour tout réel
x2 4
II- On donne la fonction g définie par g ( x) et de courbe (C g )
x 1
Montrer que (1; 2) est centre de symétrie à (C g )
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-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
-1 (Cg)
-2
-3
II-2- Courbe de la fonction x f ( x)
Soit f et g deux fonctions de courbes respectives (C f ) et (Cg )
Si g ( x) f ( x) , alors (Cg ) est l’image de (C f ) par la symétrie orthogonale par
rapport à l’axe des ordonnées
0 3
2
(Cg)
1 (Cf)
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
-1
-2
-3
0 3 (Cf)
2
(Cg) 1
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
-1
-2
-3
35
Grand prof
de (Cf ) se trouvant au-dessus de l’axe des abscisses puis on ramène par symétrie
orthogonale par rapport à l’axe des abscisses celle se trouvant en dessous de cet axe.
0 3
(Cg)
2
1
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
-1
-2
(Cf) -3
(Cf)
0 3
2 u
u 1
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
-1
-2
-3 (Cg)
36
Grand prof
Exemple d’application:
On donne les fonctions f et g définies de IR vers IR par :
1 2x 3
f ( x) et g ( x)
x x 1
b
1- Déterminer deux nombres réels a et b tel que xIR 1 , g ( x) a
x 1
2- a) Construire l’hyperbole (C f ) de la fonction f
b) Exprimer g (x) en fonction de f (x)
c) En déduire le programme de construction de la courbe (C g ) de la fonction g à partir de (C f )
d) Construire alors (C g ) dans le même repère que (C f ).
3- Montrer que le point (1; 2) est centre de symétrie à (C g ).
37
Grand prof
Chapter One
BARYCENTRE ET LIGNES DE
NIVEAU
Objectifs
À la fin de ce chapitre, l’élève doit être capable de:
-déterminer et construire le barycentre de deux points pondérés;
-déterminer les coordonnées du barycentre de deux points pondéré;s
-déterminer et construire le barycentre de trois points pondérés;
-définir et utiliser la notion de barycentre partiel;
-déterminer les coordonnées du barycentre de trois points pondérés;
-déterminer les differents types de lignes de niveau;
-déterminer l’équation paramétrique d’un cercle;
-montrer qu’un point appartient à un cercle.
-déterminer l’équation réduite d’un cercle.
-déterminer l’équation cartésienne d’un cercle.
Motivation
Une balance est constituée d’une masse M et d’un plateau fixé aux extremités d’une
tige. Pour peser une masse m, le vendeur place à une position precise un crochet G
sur la tige comme l’indique le schema ci-dessous. Cette balance a l’avantage pour le
commercant de ne pas manipuler plusieurs masses.
38
Grand prof
es
1.1 Barycentre de 2 points pondér´
39
Grand prof
es
1.1 Barycentre de 2 points pondér´
Demonstration 1.1.2.
−→ −−→ → −
G = bar{(A, α), (B, α)} ⇔ αGA + αGB = 0
−→ −−→ →
−
⇔ α(GA + GB) = 0
−→ −−→ → −
⇒ GA + GB = 0
−→ −−→ (1.3)
⇒ GA = −GB
−→ −−→
⇒ −AG = −GB
−→ −−→
⇒ AG = GB
40
Grand prof
es
1.1 Barycentre de 2 points pondér´
−−→ −−→
b) Reduction de αM A + β M B avec α + β = 0
−−→ −−→
Lorsque α + β = 0, la somme αM A + β M B est un vecteur qui ne dépend pas de M.
Demonstration 1.1.3.
α + β = 0 ⇔ α = −β
−−→ −−→ −−→ −−→
αM A + β M B = αM A − αM B
−−→ −−→ −→
= αM A − α(M A + AB)
−−→ −−→ −→ (1.4)
= αM A − αM A − αAB
−→
= −αAB
Notation
−−→ −→
AM et AB colinéaires ⇔ il existe un réel λ ∈ R tel que
−−→ −→
AM = λAB ⇔ M = bar{(A, 1 − λ), (B, λ)}.
Demonstration 1.1.4.
−−→ −→ −−→ −→ → −
AM = λAB ⇔ AM − λAB = 0
−−→ −−→ −−→ → −
⇔ AM − λAM − λM B = 0
−−→ −−→ → −
⇔ (1 − λ)AM − λM B = 0
−−→ −−→ → − (1.5)
⇔ −(1 − λ)M A − λM B = 0
−−→ −−→ → −
⇔ (1 − λ)M A + λM B = 0
⇔ M = bar{(A, 1 − λ), (B, λ)}.
Exercice d’application 1.1.1. Soient A, B, C, D et E 4 points pondérés tels que
−→ 1 −→ −−→ −→
AC = 2 AB, AD = − 34 AB,
−→ 3 −→
AE = 5 AB
Solution
−→ 1 −→ 1 −→
AC = 2 AB = 1+1 AB ⇒ C = bar{(A, 1), (B, 1)}
−−→ −→ −3 −→
AD = − 34 AB = 7−3 AB ⇒ D = bar{(A, 7), (B, −3)}
−→ 3 −→
AE = 5 AB ⇒ E = bar{(A, 2), (B, 3)}
Demonstration 1.1.5.
41
Grand prof
es
1.2 Barycentre de 3 points pondér´
−→ −−→ → −
G = bar{(A, α), (B, β)} ⇔ αGA + β GB = 0
−→ −→ −→ −−→ →
−
⇔ α(GO + OA) + β(GO + OB) = 0
−→ −→ −→ −−→ → −
⇔ αGO + αOA + β GO + β OB = 0
−→ −→ −−→ → −
⇔ (α + β)GO + αOA + β OB = 0
−→ −→ −−→ (1.6)
⇔ (α + β)GO = −α(OA + β OB)
−→ −→ −−→
⇔ −(α + β)OG = −(αOA + β OB)
−→ 1 −→ −−→
⇔ OG = α+β (αOA + β OB)
1
⇔ (xG , yG ) = α+β (α(xA , yA ) + β(xB , yB ))
αxA +βxB
xG = α+β
d’où αyA +βyB
yG =
α+β
Soient (A,α), (B,β) et (C,δ) 3 points pondérés tels que α + β + δ 6= 0. Pour tout
point M du plan, on a
−−→ −−→ −−→ −−→ −→ −−→ −−→ −−→ −→
αM A + β M B + δ M C = α(M G + GA) + β(M G + GB) + δ(M G + GC)
−−→ −→ −−→ −−→ −−→ −→
= αM G + αGA + β M G + β GB + δ M G + δ GC
−−→ −→ −−→ −→ (1.7)
= (α + β + γ)M G + αGA + β GB + δ GC
−−→
= (α + β + γ)M G
−→ −−→ −→ → −
• Si M = G, alors (1.7) ⇔ GA + β GB + δ GC = 0
42
Grand prof
−→ −→ −→ −→
• Si M = A, alors (1.7) ⇔ αAA + β AB + δ AC = (α + β + γ)AG
−→ −→
β AB
−→
δ AC
⇒ AG = α+β+δ + α+β+δ
−→ −−→ −−→ −−→
• Si M = B, alors (1.7) ⇔ αBA + β BB + δ BC = (α + β + δ)BG
−−→ −→
αBA
−
−→
δ BC
⇒ BG = α+β+δ + α+β+δ
Demonstration 1.3.1.
−→ −−→ −→ → −
G = bar{(A, α), (B, β), (C, δ)} ⇔ αGA + β GB + δ GC = 0 . (a)
−→ −−→
Introduisons le point H dans GA et GB
−−→ −−→ −−→ −−→ −→ → −
(a) devient α(GH + HA) + β(GH + HB) + δ GC = O
−−→ −−→ −−→ −−→ −→ → −
⇒ αGH + αHA + β GH + β HB + δ GC = O
43
Grand prof
−−→ −−→ −→ → −
⇒ αGH + β GH + δ GC = O
−−→ −→ → −
⇒ (α + β)GH + δ GC = O
D’où G = bar{(H, α + β), (C, δ)}
Exemple 1.3.1.
Soit ABC un triangle, construire G = bar{(A, −5), (B, 2), (C, 1)}
Solution (Faire en classe)
On dit que 3 points sonts alignés si l’on peut écrire un comme barycentre des 2
autres.
Exemple Soit ABC un triangle et I le milieu du segment [AC]
−→ −→ −−→ −→
a) Construire les points J et K tels que AJ = 23 AB et CK = 34 AJ
b) Démontrer que les points B, K et I sont alignés
Solution
−→ 2 −→
AJ = 3 AB ⇒ J = bar{(A, 1), (B, 2)}
−−→ 3 −→
CK = 4 AJ ⇒ K = bar{(C, 1), (J, 3)} = bar{(C, 1), (A, 1), (B, 2)} = bar{(I, 2), (B, 2)}
D’où les points K, I et B sont alignés
Exemple 1.4.1. Soit ABC un triangle , M, P et N sont les points tels que
−−→ 2 −→ −−→ 3 −→ −−→ 3 −−→
AM = 3 AB, AN = 4 AC et BP = 5 BC.
Démontrer que les droites (AP), (BN) et (CM) sont concourantes.
44
Grand prof
Solution
−−→ 2 −→
AM = 3 AB ⇒ M = bar{(A, 1), (B, 2)}
−−→ 3 −→
AN = 4 AC ⇒ N = bar{(A, 1), (C, 3)}
−−→ 3 −−→
BP = 5 BC ⇒ P = bar{(B, 2), (C, 3)}
Posons G = bar{(A, 1)(B,2),(C, 3)}
On a G = bar{(A, 1)(B, 2), (C, 3)} = bar{(A, 1), (P, 3)} ⇒ G ∈ (AP )
G = bar{(A, 1)(B, 2), (C, 3)} = bar{(N, 4), (B, 2)} ⇒ G ∈ (N B)
G = bar{(A, 1)(B, 2), (C, 3)} = bar{(M, 3), (C, 3)} ⇒ G ∈ (M C)
D’où les droites les droites (AP), (BN) et (CM) sont concourantes en G.
Demonstration 1.5.1.
45
Grand prof
i) On a
−−→ −−→ −−→ − → −−→ −→
M A.M B = (M I + IA)(M I + IB),
−−→ − → −→ −
→ −→
= M I 2 + M I.(IA + IB) + IA.IB, (1.8)
2
= M I 2 − AB 4
−
→ −→ → − −→ −→ 2
car IA + IB = O et IA.IB = −IA.IB = − AB 4
ii) On a
−−→ − → −−→ −→
M A2 + M B 2 = (M I + IA)2 + (M I + IB)2 ,
−−→ − → −→
= 2M I 2 + 2M I.(IA + IB) + IA2 + IB 2 ,
(1.9)
= 2M I 2 + IA2 + IB 2 ,
2
= 2M I 2 + AB 2
−
→ −→ → −
(car IA + IB = O et IA = IB = AB2
)
iii) On a
−−→ −−→ −−→ −−→
M A2 − M B 2 = (M A − M B)(M A + M B),
−−→ −−→ −−→ − → −−→ −→
= (M A − M B)(M I + IA + M I + IB),
−−→ −−→ −−→ − → −→
= (M A − M B)(2M I + IA + IB),
−−→ −−→ −−→
= 2(M A − M B).M I, (1.10)
−−→ −−→ −−→
= 2(M A + BM ).M I,
−→ −−→
= 2BA.M I,
−−→ −→
= 2IM .AB
Soit →
−u un vecteur non nul du plan et O un point du plan. A chaque point M du
−−→
plan, on associe le réel f (M ) = →
−
u .OM . Pour déterminer Ck , ligne de niveau k de f,
avec k un réel donné, on procède comme suit:
−→
- on pose →
−u = OA; on construit la droite (OA) orienté de O vers A;
- on choisit un point M du plan et on pose H son projeté orthogonal sur (OA), on a
46
Grand prof
On en déduit que Ck est l’ensemble des points M du plan de projéké orthogonal H sur
(AO), c’est-à-dire la droite perpendiculaire à (AO) passant par H.
47
Grand prof
on retouve ainsi la cas vu en 1.5.3. Les lignes de niveau de f sont donc les droites
perpendiculaires à (AB) .
48
Grand prof
49
Grand prof
1.6 Cercle
1.6 Cercle
Un cercle est caractérisé par son centre et son rayon.
Solution
−36 = 4 + 50cosθ 50cosθ = −40
On a ⇔
−32 = −2 + 50sinθ 50sinθ = −30
D’où cosθ = −4
5
et cosθ = −3
5
et par la suite on a:
cos2 θ + sin2 θ = ( −4
5
)2 + ( −3
5
)2 = 16+9
25
= 1.
50
Grand prof
1.6 Cercle
On a:
x2 + y 2 − 4x + 2y − 3 = 0 ⇔ (x − 2)2 − 4 + (y + 1)2 − 1 − 3 = 0;
⇔ (x − 2)2 + (y + 1)2 − 8 = 0;
⇔ (x − 2)2 + (y + 1)2 = 8; (1.15)
(x−2)2 (y+1)2
⇔ 8
+ 8
= 1;
⇔ √ )2 + ( y+1
( x−2 √ )2 = 1;
2 2 2 2
Or cos2 θ + sin2 θ = 1,
et par identification, on a:
√ √
cosθ = x−2 √ x − 2 = 2 2cosθ x = 2 + 2 2cosθ
2 2 ⇔ √ ⇔ √
sinθ = y+1 √ y + 1 = 2 2sinθ ⇔ y = −1 + 2 2sinθ
2 2 √
D’où (C) est un cercle de centre Ω(2; −1) et de rayon r = 2 2.
Déterminons
l’équation cartésienne
de (C’).
x = −2 + 3cosθ 3cosθ = x + 2 cosθ = x+2
3
On a: ⇔ ⇔
y = 5 + 3sinθ 3sinθ = y − 5 sinθ = y−5
3
Or
51
Grand prof
Chapitre 5 :
LIMITES ET CONTINUITE
Objectifs :
I) Limites
A- Approche intuitive de la notion de limite
1) Limite des fonctions à l’infini
a) Activité 1
Tableau 1 :
- Pour le tableau 1, lorsque x est assez grand, f(x) est aussi grand.
- Pour le tableau 2, lorsque x est assez petit, f(x) est grand.
b) Définitions
- Si f(x) est aussi grand dès que x est assez grand, on dit que f a pour limite en . On
écrit : ( ) .
- Si f(x) est aussi grand dès que x est assez petit, on dit que f a pour limite en . On
écrit : ( ) .
c) Activité 2
Tableau 1 :
52
Grand prof
d) Définitions
- Si la distance | ( ) |est très petite dès que x est assez grand, on dit que f a pour limite
en . On écrit : ( )
- Si la distance | ( ) |est très petite dès que x est assez petit, on dit que f a pour limite en
.. On écrit : ( ) .
si si
si si
( ) si est impair
si est pair
0 0
( ) 0 0
√ N’existe pas
Remarque : La limite d’une fonction lorsqu’elle existe en où en est unique.
( )
( )
Remarque : f est très grand dès que x est proche de zéro tandis que g est proche de 1 lorsque x est
proche de zéro.
b) Définitions
53
Grand prof
- Si f est aussi grand que l’on veut dès que x est assez petit (proche de 0) on dit que f a pour
limite en . On écrit : ( ) .
- Si la distance | ( ) |est aussi petite que l’on veut dès que x est proche de 0, on dit que f a
pour limite en . On écrit : ( )
c) Propriété
d) Remarque
On dit qu’une fonction admet une limite à gauche (respectivement à droite) en a lorsque la
restriction de à l’intervalle [ [ (respectivement] ]) admet une limite en a (cette limite
pouvant être réelle, ). On écrit : ( ) ( ) pour la limite à gauche
en a et ( ) ( ) pour la limite à droite en a.
Limite à droite : ( ) .
Ainsi, ( ) et ( )
54
Grand prof
( )
( )
( )( ) FI
( )
( ) ’
( )( ) FI
3) Limite d’un quotient
( )
( )
FI FI
( )( )
FI = Forme indéterminée
Remarques :
-La limite en d’une fonction polynôme est égale á la limite en de son monôme de plus haut
degré.
Exemple :
( )
-La limite en d’une fonction rationnelle est égale á la limite en du quotient de ses monômes de
plus haut degré du numérateur et du dénominateur.
Exemple : ( ) ( )
( )
( )
4) Inégalités et limites
Propriétés
Alors =+
55
Grand prof
= = alors =
II – Continuité
1) Continuité en un point
Définition
Soit f une fonction numérique a variable réelle, on dit que est continue en et lorsque
i)
ii) ( )=f( )
Exemple :
Etudions la continuité de en -2
( ) ( )
a) Exemple :
Etudions la continuité en 1
( ) 0 ( )
a) Propriétés
56
Grand prof
: Les fonctions polynômes sont continués sur en particulier sur leur domaine de définition.
: Si f et g sont deux fonctions continues sur leur domaine de définition ou sur intervalle
a) Définition
La partie entiere d’un nombre est l’entier rélatif directement plus petit que ce nombre.
x (x)
tel que x-1 < (x) x
b) Exemple :
Remarque:
Pour tout n ,la fonction f(x) = E(x) n’est pas continue en n
5) Prolongement par continuité
a) Activité
Soit f une fonction définie par ( )
i) Déterminons le domaine de définition de f
57
Grand prof
) Calculer
( )= = = ( )( )
= ( )=
b) Définitions
i)
ii) ( )
( ) ( )
{
( ) ( )
c) Approche graphique
A faire en Travaux dirigés
6) Restriction d’une fonction
Soit une fonction continue en .Soit A une partie non vide .On appelle Restriction de
f en A la fonction notée notée par
( ) pour tout
Exemple :
, ,
Soit ( ) {
- ,
Posons , , - ,
-La restriction de a est
( )
-La restriction de a est
( )
58
Grand prof
59
Grand prof
60
Grand prof
Solution
61
Grand prof
I-1-Définition
62
Grand prof
cos(−𝛼) = cos(𝛼)
{ sin(−𝛼) = − sin(𝛼)
tan(−𝛼) = −tan(𝛼)
63
Grand prof
64
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65
Grand prof
66
Grand prof
67
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68
Grand prof
69
Grand prof
Chapitre 7: DERIVATION
OBJECTIFS :
Motivation
On sait que pour une fonction affine représentée graphiquement par une droite, on définit son
coefficient directeur. Celui-ci donne une information sur la façon dont la fonction croît ou décroît. Pourrait-
on faire la même chose avec une fonction quelconque ?. Non mais alors on peut se demander si on pourrait
trouver un moyen de mesurer en chaque point la façon dont la fonction croît ou décroît. On s'intéresse ainsi
à la vitesse de croissance d'une fonction.
En seconde, les élèves n'ont pas de difficultés à associer un lien entre la représentation graphique
d'une fonction, son allure et la croissance ou la décroissance de celle-ci en certains intervalles de son
domaine de définition. En revanche, la détermination analytique du sens de variation d'une fonction par
comparaison des images de deux réels cause de l’ennui. C’est techniquement difficile pour des élèves qui
ont du mal à maîtriser le calcul algébrique requis pour une telle détermination. Le calcul de dérivées va
fournir un nouvel outillage qui va se substituer à celui fourni mais peu travaillé des techniques abordées en
seconde.
I- DERIVABILITE EN UN POINT
Activité :
( ) ( ) ( ) ( )
a) Montrer que pour tout x≠1, = 2x+6. En déduire lim →
( ) ( ) ( ) ( )
b) Montrer que pour tout x≠3, = . En déduire lim →
√
Solution
( ) ( ) ( )( )
a) f(1)=5 alors pour tout x≠1, = = = 2x+6.
( ) ( )
Donc lim → = lim → 2x + 6 = 8
( ) ( ) √ √ √ (√ )
b) g(3)=0 alors pour tout x≠3, = = = ( )(√
=
) √
( ) ( )
donc lim → =lim → = +∞
√
70
Grand prof
Définition :
Soit f une fonction définie dans un intervalle I et x0 ∈I. on dit que f est derivable en xo si
( ) ( ) ( ) ( )
lim → est finie (c’est à dire lim → = a, a ∈ ℝ). Si f est dérivable en x0 alors le
( ) ( )
nombre dérivé en x0 est le réel f’(x0) tel que f’(x0) =lim → .
Exemples :
( ) ( )
1- la fonction f de l’activité est dérivable en 1 car lim → = 8 et le nombre dérivé de f en 1
( ) ( )
est f’(1) = 8 tandis que la fonction g n’est pas dérivable en 3 car lim → = +∞
( ) ( )
2- Soit f(x) = x2. Pour x0=2, on a lim → = 4. Alors f est dérivable en x0=2 et le nombre
dérivé en x0=2 est f’(2) = 4.
( ) ( )
Remarque : L’expression est appelé taux de variation de f en x0.
I.2 Interprétation graphique
Soit f une fonction, (C) sa courbe représentative et A un point de (C) d’abscisse x0. Si f est
dérivable en x0, alors (C) admet en A une tangente (T) dont le coefficient directeur est f’(x0). La
tangente (T) à (C) en x0 est d’équation (T) : y = f’(x0) (x − x0) + f(x0).
Exemple :
Soit f(x) = x2, f est dérivable en x0=2 et f’(2) = 4 alors sa courbe représentative admet en 2 une tangente (T)
d’équation (T) : y =4x-4
Remarque :
- Si f’(x0) = 0, (C) admet au point d’abscisse x0une tangente parallèle à l’axe des abscisses (tangente
horizontale) d’équation y = f (x0)
- Si f n’est pas dérivable au point d’abscisse x0, alors (C) admet en ce point une tangente
parallèle à l’axe des ordonnées (tangente verticale).
Propriété :
Soit f une fonction. Si f est dérivable en x0, alors f est continue en x0. La réciproque est fausse.
Définition : Une fonction f est dérivable en x0 ssi el l e es t déri v abl e à gau ch e et à droi t e d e x 0
et le nombre dérivé à gauche de x 0 est égale au nombre dérivé à droite de x0.
71
Grand prof
Remarque : Si une fonction f es t d éri vabl e à gau ch e et à droi t e d e x 0 sans être dérivable en x0
alors la courbe de f admet en x 0 deux demi tangentes. Dans ce cas, le point d’abscisse x 0 est appelé point
anguleux.
− , <0
On a ( ) = et f(0)=0 alors :
, ≥0
( ) ( )
- lim → = lim → = -1 : f est dérivable à gauche de 0.
( ) ( )
- lim → = lim → = 1 : f est dérivable à droite de 0.
( ) ( ) ( ) ( )
Comme lim → ≠ lim → alors f n’est pas dérivable en 0. Par conséquent sa courbe
représentative admet en 0 un point anguleux.
On dit qu’une fonction f est dérivable sur un intervalle I (I Df) si elle est dérivable en tout point x0 de I.
Soit I l’ensemble de dérivabilité de f. La fonction dérivée de f sur I est la fonction notée f ’ qui, à tout point
x0 de I, on associe son nombre dérivé f’(x0).
Soit f et g deux fonctions dérivables sur un intervalle I de ℝ et k un nombre réel non nul.
a- Somme
72
Grand prof
b- Produit
- La fonction fg est dérivable sur I et on a (fg)’ = f’g + g’f
- La fonction kf est dérivable sur I et (kf)’= kf’
Exemple : f(x)= (4x+7)(x-2) f est dérivable sur ℝ et on a f’(x)= 4(x-2) + 1(4x+7)= 8x-1
c- Inverse et quotient
Soit n un entier naturel tel que n≥2, la fonction est dérivable sur I et ( )’= n ′
e- Composée de fonction
′
- Si pour tout x∈I, f(x)>0, alors la fonction √f est dérivable sur I et (√f)’=
√
- Soit f est une fonction dérivable sur I. a et b deux nombres réels avec a≠0. Soit J un intervalle
tel que ax+b ∈J alors la fonction g(x) = f(ax+b) est dérivable sur J et on a g’(x) = af’(ax+b)
Remarque : Etudier le sens de variation d’une fonction c’est étudier son sens de variation dans chacun
des intervalles de son domaine de définition . pour cela, il suffit d’étudier le signe de la fonction
dérivée.
73
Grand prof
Propriété : Soit f une fonction définie sur un intervalle [a; b] de ℝ et x0 un élément de [a; b] :
- Si f présente en x un extremum sur [a; b] alors f ‘(x ) = 0.
0 0
E t u di e r l e s v a r i a t i o ns d u ne f o nc t i o n c ’e st dé t e r m i ne r s o n d o m a i ne de dé fi n i t i o n, c a l c u l e r l e s
l i mi t e s a u x b o r ne s d u d o ma i ne de dé f i ni t i o n, é t u d i e r l e se n s de va r i a t i o n, d re s se r l e t a bl e a u de s
va ri a t i o n s.
L e t a bl e a u de s va ri a t i o n s d’ u n e f on c t i o n e s t u n t a b l e a u à t r oi s l i g n e s . Il se p ré se n t e c o m m e s ui t :
x d o ma i ne de de f i ni t i o ne t l e s va l e u r s q ui a n n u l e nt l a f o nc t i o n d é ri vé e f ’ ( x )
f’(x) S i g ne de l a f o nc t i o n dé ri vé e f ’ (x )
f(x) l e s l i m i t e s de l a f on c t i o n, l e s e x t re m u m s, l e s fl è c he s re p ré se nt a n t l e se n s d e va ri a t i o n
de f da n s c ha q u e i nt e r v a l l e .
Exercic e 1
E t u di e r l e s e ns de v a ri a t i o n de l a f o nc t i o n f dé fi n i e pa r f(x)=
Solution
- pour tout x∈ ℝ/{3}, f ‘ (x) < 0 alors la fonction f est strictement décroissante .
Exercic e2
74
Grand prof
x -∞ -2 -1 0 +∞
f’(x) + - - +
Alors :
Pour tout x ∈ ]-∞ ;-2[∪]0 ;+∞[, f’(x) > 0 alors la fonction f est strictement croissante ;
Pour tout x ∈ ]-2 ;-1[∪]-1 ;0[,f’(x) < 0 alors la fonction f est strictement décroissante ;
Pour tout x ∈ {-2 ;0}, f ‘(x) = 0 alors la fonction f est constante
4- Tableau de variation
x -∞ -2 -1 0 +∞
f’(x) + - - +
f(x) +∞ +∞
-6
-∞ -∞ -2
5- Extrema relatifs
La fonction f admet en -2 un maximum -6 et en 0 un minimum -2
75
Grand prof
OBJECTIFS :
- Mettre en évidence les notions de limites, continuité, dérivation pour étudier une fonction ;
I- Asymptotes
soit f une fonction, a et b deux nombres réels ;
- On dit que la droite (D) : x = a est asymptote verticale à la courbe représentative (Cf) de f si
et seulement si limf(x)= ∞
→
- On dit que la droite (D) : y = b est asymptote horizontale à la courbe représentative (Cf) de f
si et seulement si lim f(x)= b et lim f(x)= 2
→ →
- On dit que la droite (D) : y = ax+b est asymptote oblique à la courbe représentative (Cf) de f
si et seulement si lim (f(x) - y)= 0 et lim (f(x) - y)= 0
→ →
Exemple :
Soit f la fonction définie par f(x) = et g la fonction définie par g(x) =
solution
1- Déterminons les asymptotes éventuelles à la courbe représentative (Cf) de f.
- Df = ℝ/{-2}= ]-∞ ;-2[∪]-2 ;+∞[
- Limites
lim f(x)= 1 et lim f(x)= 1 alors la droite d’équation y= 1 est asymptote horizontale à (Cf)
→ →
lim → − 3 = −5
lim f(x)= Ainsi lim f(x)= +∞ et lim f(x)= -∞ alors la droite
→ lim → +2 =0 → →
d’équation x= -2 est asymptote verticale à (Cf)
2- montrons que la droite (D) :y= x-2 est asymptote oblique à la courbe représentative (Cg) de g.
x2 −3x+6 x2 −3x+6−x2 +2x+x−2 4
lim (f(x) − y)= lim ( x−1 − (x − 2))= lim ( x−1
) = lim (x−1)= 0 .
→ → → →
De même lim ( f(x) − y)= 0. Alors la droite (D) :y= x-2 est asymptote oblique à la courbe ( )
→
76
Grand prof
Soit f la fonction définie par f(x) = 2x3 – 3x2 + 1 et (Cf) sa courbe représentative
x -1 −1 0 1 1 2
2 2
f(x)
7. Tracer (Cf) .
8. Soit g la fonction définie par g(x)= f(x – 1) + 2 et (Cg) sa courbe représentative.
a) Quelle est la transformation qui permet d’obtenir (Cg) à partir de (Cf) ?
b) Construire alors (Cg)
Solution
Soit f la fonction définie par f(x) = 2x3 – 3x2 + 1 et (Cf) sa courbe représentative
77
Grand prof
4- Tableau de variation
x -∞ 0 1 +∞
f’(x) + - +
f(x) +∞ +∞
1
-∞ 0
x -1 −1 0 1 1 2
2 2
f(x) -4 0 1 1 0 5
2
7- Tracé de (Cf) .
Exemple : soit f est la fonction numérique d’une valeur réels définie par f(x)= et (Cf) sa courbe
représentative
78
Grand prof
Solution
pour tout x∈ ℝ/{1}, f ‘ (x) < 0 alors la fonction f est strictement décroissante .
4. Tableau de variation
x -∞ 1 +∞
f’(x) - -
f(x) 2 +∞
2
-∞
79
Grand prof
S olu tion
f(x)=
80
Grand prof
2- Limites
lim f(x)= -∞ et lim f(x)= +∞
→ →
lim → −2 −2=1
lim f(x)= Ainsi lim f(x)= -∞ et lim f(x)= +∞
→ lim → +1 =0 → →
3- se n s d e va ri a t i o n e t t a b l e a u de va ri a t i o n
Pour tout x∈ ℝ/{-1}, f est dérivable et f’(x) = ( )
.
Pour tout x∈ ℝ/{-1}, f’(x) = 0 alors x= 0 ou x = -2 ;
Tableau de signe de la fonction dérivée :
x -∞ -2 -1 0 +∞
f’(x) + - - +
Alors :
Pour tout x ∈ ]-∞ ;-2[∪]0 ;+∞[, f’(x) > 0 alors la fonction f est strictement croissante ;
Pour tout x ∈ ]-2 ;-1[∪]-1 ;0[,f’(x) < 0 alors la fonction f est strictement décroissante ;
Pour tout x ∈ {-2 ;0}, f ‘(x) = 0 alors la fonction f est constante
Tableau de variation
x -∞ -2 -1 0 +∞
f’(x) + - - +
f(x) +∞ +∞
-6
-∞ -∞ -2
4- Déterminer trois nombres réels a, b et c tels que f(x) = ax + b +
81
Grand prof
Exemple 2 : f est la fonction de la variable réelle x définie par f(x)= x-1 + ; (C) la courbe
représentative de f dans un plan rapporte au repère orthonormé (o, ⃗, ⃗).
S ol ut i on
1 - D o m a i n e de dé fi n i t i o n : D f = ℝ
2 - Limites
lim f(x)= -∞ et lim f(x)= +∞
→ →
3- montrons que f est dérivable sur IRet que pour tout réel x, f’(x) = ( )
82
Grand prof
f est une fonction rationnelle dérivable en tout intervalle de son domaine de définition . Comme D f =
ℝ alors f est dérivable sur ℝ et on a :
f’(x) = 1+ ( )
= 1+ ( )
=( )
. donc f’(x) = ( )
4 - Dressons le tableau de variation de f.
pour tout réel x, f’(x) = ( )
>0 donc f est strictement croissante et on a :
x -∞ +∞
f’(x) +
+∞
f(x)
-∞
83
Chapitre 8 RESOLUTION DES PROBLEMES DE DENOMBREMENT
Objectifs :
Activité 1 :
a) Parmi les ensembles ci-dessus, donner ceux qui ont un nombre fini d’éléments
b) Préciser le nombre d’éléments de chacun de ces ensembles lorsque c’est
possible
c) Donner trois ensembles de votre choix ayant le même nombre d’éléments
Retenons
Un ensemble qui n’a aucun élément ou qui possède un nombre fini d’éléments est un
ensemble fini. Le nombre des éléments d’un ensemble fini E est appelé cardinal de E
et est note Card E.
Exemple : Card A= 10
2) Intersection et réunion des parties d’un ensemble fini
Activité 2 :
1) Déterminer :
- Le nombre d’éléments qui appartiennent à A ou à B
- Le nombre d’éléments qui appartiennent à A et à B
- Le nombre d’éléments qui appartiennent à A et n’appartiennent pas à B
2) Calculer Card(A), Card(F), Card(A∩ F), Card(AUF) et
Card(A)+Card(F) – Card(A∩ F) puis conclure.
3) Déterminer :
- l’ensemble 𝐹̅ des éléments qui appartiennent à F mais qui n’appartiennent pas
àA
- l’ensemble des éléments qui appartiennent à F et à 𝐹̅ , puis conclure.
̅̅̅ ) , Card(A) et Card(A) - Card(A∩ F) puis conclure.
4) Calculer Card (𝐹
5) Outils de dénombrement
a) Utilisation d’un Diagramme
Activité 3
Un centre de loisirs accueille 100 enfants. Deux sports sont proposés : le football et le
tennis. 60 enfants pratiquent le football, 45 enfants pratiquent le tennis et 18 enfants
pratiquent les deux sports
On peut illustrer ces données à l’aide d’un diagramme (diagramme de venn) dans
lequel E, Fet T désignent respectivement l’ensemble de tous les 100 enfants,
l’ensemble des enfants qui aiment le football et l’ensemble des enfants qui aiment le
tennis.
On complète ensuite les effectives des différentes parties en utilisant les données :
*60 enfants aiment le football, mais parmi ces 60 enfants on sait qu’il y en a 18 qui
aiment aussi le tennis.
Il y a donc 60-18=42 enfants qui aiment le football sans aimer le tennis.
Il y a donc 27+18+42=87 enfants qui aiment le tennis ou le football (ou les deux)
Il reste donc 100-87=13 enfants qui n’aiment aucun des deux sports : on place le
nombre 13 dans la partie non coloriée
Des informations portant sur une population finie peuvent être représentées par des
diagrammes dits de VENN. Le diagramme de VENN permet de visualiser des effectifs
communs en croisant les sous-ensembles.
Remarque :
ExF
c) Arbre de choix
Activité 4
D’une entrée à choisir parmi trois entrées possibles notées : E1, E2, E3.
D’un plat à choisir parmi quatre plats possibles : P1, P2, P3, P4 .
D’un dessert à choisir parmi quatre desserts possibles :D1, D2, D3, D4.
Solution
Chaque client a le choix entre 3 entrées possibles E1 , E2, E3, ce que l’on peut sous la
forme
Une fois l’entrée choisie, il peut choisir le plat principal de 4 façons différentes. On
peut alors poursuivre l’arbre sous la forme :
Il reste alors à choisir un dessert parmi trois desserts possibles. On obtient alors :
2) 36 menus
3) 9 menus
Exercices 2a ; 2b P258 2c ;2D P259 1 ;5 p271
Activité 5
Activité 6
Etant donné un mot, on appelle anagramme de ce mot, tout autre mot obtenu en
plaçant les lettres dans ordre quelconque on ne s’occupe pas de savoir si le mot
obtenu est sensé ou non.
OBJECTIFS :
A la fin de chapitre, l’élève devra être capable de :
-Calculer les premiers termes d’une suite définie par 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) ..
-Exprimer 𝑢𝑛 fonction de n pour les suites arithmétiques et géométriques
- Déterminer en fonction de n la somme des n premiers termes des suites arithmétiques et
géométriques.
Motivation
Étude du contrat 2
1) Donner le montant de la prime à la fin de l’année 1.
Donner le montant de la prime à la fin de l’année 2.
Donner le montant de la prime à la fin de l’année 10.
2) On note 𝑉𝑛 le montant de la prime à la fin de l’année n. On note 𝑉𝑛+1 le
montant de la prime à la fin de l’année 𝑛 + 1.
a) Exprimer 𝑉𝑛+1 en fonction de 𝑉𝑛 .
b) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛.
Interprétation
En fonction du temps passé dans l’entreprise, quel contrat vous semble le plus
intéressant ?
De tels problèmes auxquels on fait face chaque jour nous ont conduit à l’étude des suites.
I) Généralités
Activité : Une banque propose, pour un placement d’un montant de 50000FCFA fait le 1er
janvier 2003, un taux d’intérêt simple annuel de 5 %. Cela signifie qu’à la fin de chaque
5
année on reçoit un intérêt de C où on nomme C0 le capital initial versé le 1er janvier
100 0
2003, C1 le capital disponible au bout d’un an, C2 le capital disponible au bout de 2 ans, ……
a) Calculer C1 , C2 .
b) Que représentent C n + 1 et C n ?
c) Etablir la relation entre C 0 et C n
Solution :
1) Définition
Soit I une partie de ℕ. On appelle suite numérique toute fonction définie de I vers ℝ . Soit u
une fonction définie de I vers ℝ qui à n associe u(n). u(n) est l’image de n par u. C’est aussi
le terme de rang n.
U(n) et aussi appelé terme général de la suite u, on peut le noter tout simplement 𝑢𝑛 .La
suite u est encore notée (𝑢𝑛 ) n𝜖ℕ ou (𝑢𝑛 ) .
a) Formule explicite
Une suite peut être définie par une formule explicite.ici,le terme général est donné en
fonction en fonction de l’indice.
2𝑛+1
Exemple : soit 𝑢𝑛 la suite définie par 𝑢𝑛 = 𝑛+1 Calculer 𝑢0 ; 𝑢2 et 𝑢10 .
b) Formule de récurrence
Une suite peut être définie par une formule récurrente. Ici, la suite est déterminée par la
donnée d’un ou plusieurs termes et d’une relation entre les termes consécutifs.
𝑢0 = 2 𝑣0 = 1; 𝑣1 = 3
{ (n𝜖ℕ ) ; { (n𝜖ℕ∗ )
𝑢𝑛+1 = −𝑢𝑛 + 4 𝑣𝑛+1 − 2𝑣𝑛 = 𝑣𝑛−1 + 1
1) Déterminer 𝑢1 et 𝑢2 .
2) Déterminer 𝑣1 et 𝑣2 .
3) Représentation graphique des termes d’une suite
Cas 1 : Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie par 𝑢𝑛 = 𝑛2 +1. Représenter sur l’axe des ordonnées les 4
premiers termes de la suite 𝑢𝑛 .
𝑢0 = 2
Cas 2 : On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par : { (n𝜖ℕ )
𝑢𝑛+1 = 2𝑢𝑛 − 1
Représenter sur l’axe des abscisses les 5 premiers termes de la suite (𝑢𝑛 ).
La suite ( 𝑢𝑛 ) est de la forme 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) ou 𝑓 est la fonction associée à (𝑢𝑛 ) et définie
par 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 1.
Remarque : pour construire graphiquement des termes d’une suite définie par une
relation de récurrence :,
Pour déterminer U2 = f (U1 ), il nous faut rabattre U1 sur l’axe des abscisses: pour cela on
projete U1 sur la droite d’équation y = x , puis enfin sur l’axe des abscisses .
Pour poursuivre la construction, on répète le procédé en rabattant U2 sur l’axe des abscisses
U3 est l’ordonnée du point de la courbe d’abscisse U2
1)Minoration , Majoration
Définition :
-(𝑢𝑛 ) est minorée s’il existe un nombre réel m tel que, pour tout n élément de ℕ, on
a : 𝑢𝑛 ≥ 𝑚.
-(𝑢𝑛 ) est majorée s’il existe un nombre réel M tel que, pour tout n élément de ℕ, on a :
𝑢𝑛 ≤ 𝑀.
2) Sens de variation
Pour étudier le sens de variation d’une suite(𝑢𝑛 ), on peut étudier le signe de la différence
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 .
Si la suite (𝑢𝑛 ) est à termes positifs, alors pour étudier le sens de variation, on peut
comparer le rapport 𝑢𝑛+1 et 𝑢𝑛 à 1.
𝑢𝑛+1
-Si ≥ 1, alors la suite (𝑢𝑛 ) est croissante.
𝑢𝑛
𝑢𝑛+1
-Si ≤ 1, alors la suite (𝑢𝑛 ) est décroissante.
𝑢𝑛
𝑢𝑛+1
-Si = 1, alors la suite (𝑢𝑛 ) est constante.
𝑢𝑛
Propriétés: Soit (𝑢𝑛 ) une suite géométrique de raison q. n et p deux entiers naturels . On
1−𝑞 𝑛−𝑝+1
pose 𝑆𝑛 = 𝑢𝑝 +𝑢𝑝+1 + 𝑢𝑝+2 +…………………….+𝑢𝑛 . 𝐴lors on a : 𝑆𝑛 =( ) 𝑢𝑝 . Si p=0,alors on
1−𝑞
1−𝑞 𝑛+1
a 𝑆𝑛 =( ) 𝑢0 .
1−𝑞
1
Exemple : (𝑢𝑛 ) une suite géométrique de raison 3 . On donne 𝑢0 = 9. On pose 𝑆𝑛 =
𝑢1 +𝑢2 + 𝑢3 +…………………….+𝑢𝑛 .
1) Exprimer 𝑆𝑛 en fonction de n .
2) Déterminer lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
3) Application
Un propriétaire propose à partir du 1er janvier 2000 un appartement dont le montant annuel
initial du loyer est 30 000 F. Il envisage deux types d’augmentation.
1°) Dans le premier cas, le loyer annuel augmenterait de chaque année de 1000 F.
On désigne par Pn le montant annuel du loyer pour l’année (2000+n) ; on a donc P0 =
30000.
a) Calculer P1 et P2.
b) Montrer que (Pn) est une suite arithmétique. Déterminer sa raison.
c) Exprimer Pn en fonction de n.
d) Quel serait le montant annuel du loyer en 2015, arrondi au franc près ?
e) En quelle année le loyer dépassera–t–il le double du loyer initial ?
f) Quelle serait la somme perçue par le propriétaire au terme des vingt premières années
(on donnera la valeur arrondie au millier de francs) ?
2°) Dans le deuxième cas, le loyer annuel augmenterait de chaque année de 3%.
On désigne par Qn le montant annuel du loyer pour l’année (2000+n) ; on a donc Q0 =
30000.
a) Calculer Q1 et Q2.
b) Montrer que (Qn) est une suite géométrique. Déterminer sa raison.
c) Exprimer Qn en fonction de n.
d) Quel serait le montant annuel du loyer en 2015, arrondi au franc près ?
e) En quelle année le loyer dépassera–t–il le double du loyer initial ? (à l’aide de la
calculatrice).
f) Quelle serait la somme perçue par le propriétaire au terme des vingt premières années
(on donnera la valeur arrondie au millier de francs) ?
3) lequel des types est bénéfique pour le propriétaire ?
Grand prof
A. Isométries du plan:
Définition: Une isométrie est une transformation du plan qui conserve les longueurs. Les transformations
suivantes sont des isométries: la translation, la symétrie centrale, la symétrie axiale ou réflexion, la rotation.
1. La translation:
Définition: On considère un vecteur u du plan. La translation de vecteur u est la transformation qui à tout point M
du plan associe le point M' tel que MM' = u .
Notation: On note t u la translation de vecteur u .
Propriétés:
a) Point invariant: Si le vecteur u n'est pas nul, aucun point n'est invariant. Si u = 0 , tous les points du plan
sont invariants.
b) MM' = u équivaut à M ' M = – u ; c'est-à-dire que M est l'image de M' par la translation de vecteur – u .
c) Si t u (A) = A' et t u (B) = B' , alors A 'B' = AB , c'est-à-dire que ABB'A' est un parallélogramme. Ainsi A'B' =
AB et (A'B') // (AB); ce qui signifie que la translation conserve les distances.
d) L'image d'une droite (d) est une droite (d') parallèle à (d); l'image d'un cercle est un
cercle de même rayon.
e) L'image de deux droites parallèles sont deux droites parallèles; l'image de deux droites
perpendiculaires sont deux droites perpendiculaires.
Ce qui signifie que la translation conserve le parallélisme et l'orthogonalité.
f) Dans un repère (O; i , j ) du plan, si u (a; b) alors pour tout point M(x; y), son image
y '=y+b
2. La symétrie centrale:
Définition: On considère un point A du plan. La symétrie centrale de centre A est la transformation du plan qui
à tout point M associe le point M' tel que A est le milieu du segment [MM'].
On a alors AM ' = MA = -AM .
Notation: On note sA la symétrie de centre A.
Propriétés:
a) Point invariant: Le point A, centre de la symétrie, est l'unique point invariant.
b) Si sA(M) = M' alors sA(M') = M.
c) Si sA(B) = B' et sA(C) = C' , alors B' C' = CB = -BC , c'est-à-dire
que BCB'C' est un parallélogramme de centre A. Ainsi B'C' = BC et
(B'C')//(BC); ce qui signifie que la translation conserve les distances.
d) L'image d'une droite (d) est une droite (d') parallèle à (d); l'image
d'un cercle est un cercle de même rayon.
e) L'image de deux droites parallèles sont deux droites parallèles;
l'image de deux droites perpendiculaires sont deux droites
perpendiculaires. Ce qui signifie que la symétrie centrale conserve le parallélisme et l'orthogonalité.
f) Dans un repère (O; i , j ) du plan, si A(a; b) alors pour tout point M(x; y), son image M'(x'; y') par sA vérifie:
x'=2a- x
et y'=2b-y
100
Grand prof
Propriétés:
a) Point invariant: Les points de la droite ∆, axe de la symétrie, sont les points invariants.
b) Si s∆ (M) = M' alors s∆ (M') = M.
c) Si s∆ (A) = A' et s∆ (B) = B' , alors les droites (AB) et (A'B') se coupent en un point de la droite ∆ .
De plus, les droites (AA') et (BB') sont parallèles et A'B' = AB, c'està-dire que ABB'A' est un trapèze
isocèle. Ce qui signifie que la réflexion conserve les distances.
d) L'image d'une droite (d) est une droite (d'); si (d) est parallèle à , alors (d') leur est parallèle; si (d) est
perpendiculaire à ∆, alors (d') = (d).
e) l'image d'un cercle est un cercle de même rayon; si les deux cercles se coupent, alors les points
d'intersection sont sur l'axe ∆ .
f) L'image de deux droites parallèles sont deux droites parallèles; l'image de deux droites perpendiculaires
sont deux droites perpendiculaires. Ce qui signifie que la réflexion conserve le parallélisme et
l'orthogonalité.
g) Dans un repère (O; i , j ) du plan, on note M(x; y) son image M'(x'; y') par s∆ :
x '=x
h) si ∆= (Ox) alors
y '= -y
y '= y
y '= x
4. La rotation:
Définition: On considère un point A et un nombre réel positif . La rotation de centre A et d'angle degré est la
transformation du plan qui à tout point M associe le point M' tel que AM' = AM et MAM' = .
Notation: On note rot(A; ) la rotation de centre A et d'angle .
Propriétés: a) Point invariant: Le point A, centre de la rotation, est l'unique point
invariant.
b) Si rot(A; )(B) = B' et rot(A; )(C) = C' , alors BC = B'C' et ( BC ; B' C' ) = ;
ce qui signifie que la rotation conserve les distances.
c) L'image d'une droite (d) est une droite (d') telle que l'angle formée entre les
deux droites égale ; l'image d'un cercle est un cercle de même rayon.
d) L'image de deux droites parallèles sont deux droites parallèles; l'image de
deux droites perpendiculaires sont deux droites perpendiculaires. Ce qui signifie
que la rotation conserve le parallélisme et l'orthogonalité.
e) La rotation de centre A et d'angle 180° est la symétrie centrale de centre A,
soit rot(A; 180°) = sA .
101
Grand prof
Conservation des distances: L'image d'un segment est un segment de même longueur.
L'image d'un cercle C est un cercle C' de même rayon. Si la droite (d) est tangente au cercle C, alors son image (d')
est tangente à C'.
Conservation du parallélisme: Les images de deux droites parallèles sont deux droites parallèles.
Conservation de l'orthogonalité : Les images de deux droites perpendiculaires sont deux droites perpendiculaires .
Conservation des aires: L'image d'un triangle est un triangle de même aire.
Conservation des angles: L'image d'un angle géométrique est un angle de même mesure.
t
Premier cas: Si ∆ et ∆' sont parallèles, alors s∆ o s∆ ' = 2u où u est le vecteur
de direction orthogonale aux droites ∆ et ∆', de sens de ∆ vers ∆', et de norme la
distance entre les deux droites. Si les deux droites son confondues, u = 0 et s∆ o
s∆ ' = identité du plan.
t t
De plus, s∆ ' o s∆ = -2 u qui est la translation réciproque de 2u .
Réciproquement:
Toute translation de vecteur AB du plan peut s'écrire comme la composée de deux réflexions d'axes
parallèles, telle que ces axes sont perpendiculaires à (AB) et la distance des deux axes est égale AB÷2.
Toute rotation de centre A et d'angle peut s'écrire comme la composée de deux réflexions d'axes sécants en
A et formant un angle α÷ 2
Toute symétrie centrale de centre A peut s'écrire comme la composée de deux réflexions d'axes
perpendiculaires en A.
Ainsi, la composée de deux isométries revient à une composée d'un certain nombre de réflexions.
102
Grand prof
Objectifs
A la fin de ce chapitre, l’élève devra être capable de :
- manipulé les droites et plan dans l’espace
- donner des positions relatives
- faire des projections orthogonales sur des droites ou des plans de l’espace.
Outils
Tout au long de ce chapitre, nous travaillerons dans l’espace. Il sera muni d’un repère
𝑎
orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽, 𝐾). Un point de l’espace est donné sous la forme 𝐴 (𝑏).
𝑐
NB : la notion de vecteur et par ricochet la notion de barycentre est la même dans le plan et dans
l’espace.
𝑎 𝑎′
⃗ (𝑏) et 𝑣 (𝑏 ′ ) de l’espace, 𝜆 ∈ ℝ∗.
Considérons deux vecteurs 𝑢
𝑐 𝑐′
Produit d’un vecteur par un réel :𝜆𝑢⃗ = (𝜆𝑎 𝜆𝑏 𝜆𝑐)
Sommes de deux vecteurs : 𝑢 ⃗ + 𝑣 = (𝑎 + 𝑎′ 𝑏 + 𝑏 ′ 𝑐 + 𝑐 ′ )
⃗ ∙ 𝑣 = 𝑎𝑎 + 𝑏𝑏 ′ + 𝑐𝑐 ′
Produit scalaire : 𝑢 ′
103
Grand prof
𝑎
Définition : Un vecteur normal (orthogonal) à (𝒫) a pour coordonné 𝑛⃗ (𝑏) ou 𝛼𝑛⃗ ; 𝛼 ∈ ℝ∗.Le plan
𝑐
(𝒫) possède par contre une infinité de vecteurs qui lui sont colinéaires.
Remarque : Le produit vectoriel de deux vecteurs colinéaires à un plan donne un vecteur normal
a ce plan.
Définition : Trois vecteurs 𝑢
⃗ , 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ sont dit coplanaire (appartiennent au même plan) si un des
vecteurs s’écrit comme combinaison linéaire des deux autres, c’est-à-dire qu’il existe 𝜆, 𝛽 ∈ ℝ∗ tel
que 𝜆𝑢
⃗ + 𝛽𝑣 = 𝑤 ⃗⃗
Exercice :
On considère le plan (𝒫) d’équation cartésienne (𝒫): 𝑥 + 3𝑦 + 𝑧 = 1.
1- Déterminer les coordonnés de trois points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 du plan
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
2- Calculer le produit scalaire suivant : 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
3- Déterminer un vecteur normal 𝑛⃗ au plan
2 1 −2
4- Montrez que les vecteurs suivants sont coplanaires : 𝑢
⃗ ( 0 ) ; 𝑣 (−1) et 𝑤
⃗⃗ ( 1 )
−1 3 0
Propriété : Intersection de plan
L’intersection de deux plan de l’espace est soit :
- L’ensemble vide (cas de deux plans parallèles)
- Un plan (cas de deux plans confondus)
- Une droite
NB : nous pouvons également avoir l’intersection de trois plans et plus. Nous aurons dans ces
cas soit:
- L’ensemble vide
- Un point
- Une droite
- Un plan.
Cas particulier :
a) Plan passant par trois points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 non alignés.
- Ici les trois points vérifient l’équation du plan par définition. De là il suffit de remplacé les
coordonnées de ces points dans l’équation du plan.
𝑥
- Ou encore, on considère le point 𝑀 (𝑦) et les paramètres 𝛼 et 𝛽 ∈ ℝ∗ tel que
𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝛼𝐴𝐵
𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝛽𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
Exemple d’application : déterminer l’équation cartésienne du plan passant par les points
0 2 3
𝐴 (0) ; 𝐵 (1) ; 𝐶 (0)
1 1 1
Méthode :
- Considère que l’équation cartésienne d’un plan est donnée par 𝑧 = 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 (qui
pourrait être considéré comme équation réduite du plan
104
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2- DROITES DE L’ESPACE
Définition : Une droite de l’espace est l’intersection de de deux ou plusieurs plans non tous
parallèles ou confondus suivant le même axe.
Nous nous intéresserons principalement à l’intersection de deux plans.
EXEMPLES :
𝑥 + 2𝑦 + 𝑧 = 3
Exemples d’équation cartésienne : (𝒟): {
5𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 = 0
𝑥=𝜆
3
Exemple d’équation paramétrique : (𝒟): {𝑦 = − 𝜆 + 2
2
𝑧 = 2𝜆 + 2
Cette dernière est obtenue en remplaçant dans l’équation cartésienne une des variables par un
paramètre ou une expression paramétrée.
Remarque : une équation paramétrique de droite fournis toujours deux informations :
0
- Un point de la droite (pour notre cas on a 𝐴 (2))
2
1
3
- ⃗ (− 2))
Un vecteur directeur a la droite (pour notre cas on aura 𝑢
2
NB :
Cas particulier :
a- Droite passant par deux points 𝐴 et 𝐵
105
Grand prof
Remarque : ceci nous donne déjà le cas de la droite passant par un point et de vecteur directeur
donné.
D’autres cas seront étudiés en travaux dirigées.
P2 : (𝒫) ⊥ (𝒫 ′ ) ⇔ 𝑛⃗ ⊥ 𝑛⃗′
P 3 : (𝒟) ∥ (𝒟 ′ ) ⇔ ( 𝑢 ⃗ ′ ou (𝒟) ≡ (𝒟 ′ ))
⃗ ∥𝑢
P4 : (𝒟) ⊥ (𝒟 ′ ) ⇔ 𝑢 ⃗′
⃗ ⊥𝑢
NB :
Deux droites de l’espace peuvent êtres orthogonales sans forcément se touché.
Deux droites de l’espace peuvent ne pas se toucher sans forcément être parallèle.
P5 : (𝒫) ⊥ (𝒟) ⇔ 𝑛⃗ ∥ 𝑢
⃗
P6 : (𝒫) ∥ (𝒟) ⇔ 𝑛⃗ ⊥ 𝑢
⃗
Exercice :
Considérons le cube 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 suivant :
106
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A- .
1- Donner trois plans et trois droites dans ce cube
2- Donner un vecteur normal et deux vecteurs parallèles à chacun des plans donnés
3- Donner un vecteur directeur et deux vecteurs normaux à chacune des droites
4- Justifier que :
i- (𝐴𝐸) ∥ (𝐷𝐺)
ii- (𝐵𝐶𝐷) ∥ (𝐹𝐻)
iii- (𝐵𝐹𝐺) ∥ (𝐸𝐶𝐻)
iv- (𝐸𝐹𝐻) ⊥ (𝐷𝐺)
v- (𝐶𝐹𝐻) ⊥ (𝐷𝐸𝐺)
vi- (𝐴𝐺) ⊥ (𝐸𝐷)
B- Considérons le repère (𝐴, 𝐵, 𝐶, 𝐷). On le note encore (𝐴; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 ).
0 1 0 0
Dans ce repère ; on dira que : 𝐴 (0) ; 𝐵 (0) ; 𝐶 (1) ; 𝐷 (0)
0 0 0 1
a- En se servant de ceci, donner les coordonnées des autres points (on pourra utiliser si
nécessaire les propriétés de parallélisme et d’orthogonalité des vecteurs)
b- Déterminer une équation cartésienne puis une équation paramétrique du plan (𝐸𝐷𝐻)
c- Donner deux plans permettant d’obtenir la droite (𝐴𝐺)
d- Déterminer de deux façons différentes une équation de la droite (𝐴𝐺)
𝑧 𝑧′
Les propriétés suivantes sont vraies :
P1 : (𝑀𝑀′ ) ∥ (𝒫)
P2 : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ ∥ 𝑛⃗ c’est-à-dire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ = 𝛼𝑛⃗ ; 𝛼 ∈ ℝ∗
P3 : 𝑀′ ∈ (𝒫) c’est-à-dire 𝑎′ 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 + 𝑐 ′ 𝑧 = 𝑑′ (on dit que 𝑀′ vérifie l’équation de (𝒫) ) .
2- Projection sur une droite
Considérons une droite (𝒟) donnée et 𝑢
⃗ un vecteur directeur de (𝒟).
𝑥 𝑥′
′
Soit 𝑀 (𝑦) un point de l’espace et 𝑀 (𝑦 ′ ) sont projeté orthogonale sur la droite (𝒟)
𝑧 𝑧′
′
(𝑝(𝑀) = 𝑀 ) .
107
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P2 : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ ⊥ 𝑢 ⃗ c’est-à-dire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ ∙ 𝑢 ⃗
⃗ =0
P3 : 𝑀′ ∈ (𝒟) c’est-à-dire 𝑀′ verifie l’équation de (𝒟)
Exercice d’application :
1 0 −4
E1) On considère le plan (𝒫) passant par les points 𝐴 (5) ; 𝐵 (− 2 ) et 𝐶 ( 3 )
1 −3 3
1- Déterminer l’équation cartésienne de (𝒫)
𝑥 𝑥′
′
2- Soit 𝑝 la projection orthogonale sur (𝒫) ; soit 𝑀 (𝑦) un point de l’espace et 𝑀 (𝑦 ′ )
𝑧 𝑧′
son image sur (𝒫) par la projection orthogonale 𝑝 . Déterminer en fonction de
𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑥 ′ , 𝑦 ′ , et 𝑧 ′ l’expression analytique de 𝑝
3
3- Déterminer l’image par 𝑝 du point 𝐷 (−5)
2
E2) Considérons la droite (𝒟) , intersection du plan (𝒫) précèdent et du plan (𝒫 ′ ) d’équation
cartésienne, : 2𝑥 − 6𝑦 − 5𝑧 = 1
1- Donner l’équation cartésienne de (𝒟)
𝑥 𝑥′
′
2- Soit 𝑝 la projection orthogonale sur ; soit 𝑀 (𝑦) un point de l’espace et 𝑀 (𝑦 ′ ) sont
𝑧 𝑧′
image sur (𝒟) par la projection orthogonale 𝑝 . determiner en fonction de
𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑥 ′ , 𝑦 ′ , et 𝑧 ′ l’expression analytique de 𝑝
2
3- Déterminer l’image par 𝑝 du point 𝐸 (−1)
−2
108
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OBJECTIFS :
A la fin de ce chapitre, l’élève doit capable de :
- Représenter graphiquement une série statistique regroupée en classes ;
-calculer la moyenne, la variance, l’écart type, l’écart moyen et la médiane d’une série statistique ;
-Tirer des informations d’une représentation graphique.
Def4 : La classe modale d’une série statistique est la classe de plus grande densité et le mode est le centre
de la classe modale.
2) Représentations graphiques
Une série statistique groupée en classes peut être représentée par : un histogramme, le polygone des
effectifs, le polygone des effectifs cumules croissants, décroissants…
-L’histogramme d’une série statistique est un ensemble de rectangles juxtaposées dont les bases sont
les amplitudes et les hauteurs sont proportionnelles aux densités des classes.
-Le polygone des effectifs est une ligne brisée obtenue en joignant les milieux des segments supérieurs
de chaque rectangle de l’histogramme.
-Le polygone des effectifs cumulés croissants (resp décroissant) est une ligne brisée joignant les points
ayant pour abscisse la borne supérieure (resp la borne inferieure) de la classe et pour ordonnée l’effectif
cumulé de la classe.
3) Exemple
Le tableau statistique suivant présente la distribution des retards (en minutes) des élèves d’un
établissement un lundi matin :
Classes [0; 4[ [4; 8[ [8; 12[ [12; 14[ [14; 16[ [16; 20[ Total
Effectifs 38 50 32 24 26 30
a) Déterminer la classe modale ainsi que le mode de cette série statistique
b) compléter ce tableau par la ligne des fréquence (en %) , des ECC et ECD.
c) Dans un repère orthogonal convenablement choisi, construire l’histogramme de cette série statistique
ainsi que le polygone des effectifs.
d) Dans un autre repère, construire le polygone des ECC et le polygone des ECD de cette série statistique.
Solution
109
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14+16
La classe modale est donc : [14; 16[ et le mode est = 15.
2
b) Complétons le tableau par la ligne des fréquences, des ECC et celles des ECD.
Classes [0; 4[ [4; 8[ [8; 12[ [12; 14[ [14; 16[ [16; 20[ Total
Effectifs 38 50 32 24 26 30 200
Fréquences (%) 19 25 16 12 13 15 100
ECC 38 88 120 144 170 200
ECD 200 162 112 80 56 30
110
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d) Polygone des effectifs cumulés croissants et celui des effectifs cumulés décroissants
Remarque : L’abscisse du point d’intersection des deux courbes représente la médiane de la série
statistique. Dans le cas de notre exemple, cette médiane vaut 9,4
2) Caractéristiques de dispersion
Il s’agit de l’écart moyen, la variance et l’écart type.
1
-L’écart moyen est le réel 𝑒𝑚 = ∑ 𝑛𝑖 |𝑐𝑖 − 𝑥̅ | ;
𝑁
1
-La variance est le réel 𝑉 = 𝑁 ∑ 𝑛𝑖 (𝑐𝑖 − 𝑥̅ )2 . Dans la pratique, on utilise la formule de KOENIG :
1
𝑉 = 𝑁 ∑ 𝑛𝑖 𝑐𝑖2 − 𝑥̅ 2 .
- L’écart type est le réel 𝜎 = √𝑉.
111
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Remarques :
R1) La moyenne, l’écart type et l’écart moyen s’exprime dans la même unité que celle du caractère
tandis que la variance s’exprime dans le carré de l’unité du caractère.
R2)
3) Exemples
Exemple 1
Pour la série statistique de l’exemple précédent, calculer la moyenne, l’écart moyen, la variance et l’écart
type.
Solution :
Afin d’éviter les éventuelles erreurs, il est conseillé d’élaborer le tableau ci-dessous
Classes [0; 4[ [4; 8[ [8; 12[ [12; 14[ [14; 16[ [16; 20[ Total
Effectifs 38 50 32 24 26 30 200
Centres 𝑐𝑖 2 6 10 13 15 18
𝑛𝑖 × 𝑐𝑖 76 300 320 312 390 540 1938
2
𝑛𝑖 × 𝑐𝑖 152 1800 3200 4056 5850 9720 24778
𝑛𝑖 |𝑐𝑖 − 𝑥̅ | 292,22 184,5 9,92 79,44 138,06 249,3 953,44
1 1938
Ainsi la moyenne 𝑥 = 𝑁 ∑ 𝑛𝑖 𝑐𝑖 = 200 = 9,69 𝑚𝑖𝑛𝑠;
1 953,44
L’écart moyen 𝑒𝑚 = 𝑁 ∑ 𝑛𝑖 |𝑐𝑖 − 𝑥̅ | = = 4,77 mins
200
1 24778
La variance 𝑉 = 𝑁 ∑ 𝑛𝑖 𝑐𝑖2 − 𝑥̅ 2 = 200
− 9,692 = 29,99 𝑚𝑖𝑛𝑠 2
L’écart type 𝜎 = √𝑉 = √29,99 = 5,48 mins
Exemple 2
Voici la répartition des notes sur 50 de 28 élèves lors d’un contrôle de mathématiques.
Classes [5; 10[ [10; 20[ [20; 30[ [30; 40[ [40; 50[
Effectifs 3 9 6 9 1
a) Déterminer la classe modale et le mode de cette série.
b) Compléter le tableau par la ligne des ECC, puis construire la courbe des ECC.
c) Déterminer graphiquement la médiane.
d) Déterminer la médiane par interpolation linéaire.
e) Calculer la moyenne, l’écart type et la variance de cette série.
Solution
1) Déterminons la classe et le mode.
Nous avons pour cela besoin de la ligne des densités :
Classes [5; 10[ [10; 20[ [20; 30[ [30; 40[ [40; 50[ total
Effectifs 3 9 6 9 1 28
Densités 0,6 0,9 0,6 0,9 0,1
Ainsi les classes [10; 20[ et [30; 40[ sont les classes modales et les modes sont 15 et 35.
Pour construire la courbe des ECC, nous avons besoin des points (5,0) ; (10,3) ; (20,12) ; (30,18) ;
(40,27); (50,28).
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