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𝐼 →𝐽
Notation : l’application 𝑓 de I dans J se note 𝑓:
𝑥 ↦ 𝑓(𝑥)
d) Asymptotes
Asymptote verticale
Soit une fonction f définie au voisinage de x0.
Cf admet une asymptote verticale d’équation x = x0 si
Asymptote horizontale
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C4 - Fonctions de la variable réelle
Asymptote oblique
Soit f une fonction telle que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = ±∞.
→±
Cf admet une asymptote oblique d’équation y = ax + b au voisinage de ±∞ si
lim 𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏) = 0
→±
L’étude du signe de 𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏) permet de préciser la position de Cf par rapport à son
asymptote.
Branches paraboliques
Soit f une fonction telle que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = ±∞..
→±
( )
Si lim = 0 alors Cf présente une branche parabolique de direction
→±
asymptotique (Ox).
( )
Si lim = ±∞ alors Cf présente une branche parabolique de direction
→±
asymptotique (Oy).
Soit I, J et K trois parties de ℝ. Soit f une fonction de I dans J et g une fonction de J dans K. 𝑔 ∘
𝑓 désigne la fonction composée de f avec 𝑔.
𝐼 →𝐾
𝑔 ∘ 𝑓:
𝑥 ↦ 𝑔 ∘ 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑓(𝑥))
2. Symétries
But : réduire le domaine d’étude de la fonction.
a) Fonction paire
On dit qu’une fonction f est paire si : ∀𝑥 ∈ 𝐷 , −𝑥 ∈ 𝐷 et 𝑓(−𝑥) = 𝑓(𝑥).
Dans ce cas, on peut étudier f sur 𝐷 ∩ ℝ .
La courbe représentative de f est alors symétrique par rapport à l’axe des ordonnées (Oy).
b) Fonction impaire
On dit qu’une fonction f est impaire si : ∀𝑥 ∈ 𝐷 , −𝑥 ∈ 𝐷 et 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥).
Dans ce cas, on peut étudier f sur 𝐷 ∩ ℝ .
La courbe représentative de f est alors symétrique par rapport à O, origine du repère.
N.B : dans les deux cas, le domaine de définition doit être symétrique par rapport à O.
c) Autres symétries
La courbe représentative peut admettre un point de symétrie Ω(a,b) ou un axe de symétrie
d’équation x = a.
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Méthode pour rechercher une éventuelle symétrie :
L’ensemble 𝐷 doit être symétrique par rapport à l’abscisse a.
Puis pour tout h réel tel que a+h ∈ 𝐷 , on calcule f(a+h) et f(a-h).
Si ∀(𝑎 + ℎ) ∈ 𝐷 , 𝑓(𝑎 + ℎ) = 𝑓(𝑎 − ℎ), alors Cf est symétrique par rapport à la
droite d’équation x = a.
Si ∀(𝑎 + ℎ) ∈ 𝐷 , 𝑓(𝑎 + ℎ) + 𝑓(𝑎 − ℎ) = 2𝑏, alors Cf est symétrique par rapport au
point Ω(a,b).
3. Fonctions périodiques
Soit T un réel strictement positif.
On dit que f est périodique de période T si :
∀𝑥 ∈ 𝐷 , 𝑥 ± 𝑇 ∈ 𝐷 et 𝑓(𝑥 + 𝑇) = 𝑓(𝑥)
Dans ce cas, on peut étudier f sur 𝐷 ∩ I, où I est un intervalle de longueur T.
La courbe représentative de f est alors invariante par translation de vecteur T𝚤⃗.
4. Fonctions monotones
Soit I un INTERVALLE de ℝ et f une fonction définie sur I.
f est croissante (resp. décroissante) sur I si :
∀(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼 , 𝑥 < 𝑦 ⇒ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑦) (resp. 𝑓(𝑥) ≥ 𝑓(𝑦)).
f est strictement croissante (resp. strictement décroissante) sur I si :
∀(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼 , 𝑥 < 𝑦 ⇒ 𝑓(𝑥) < 𝑓(𝑦) (resp. 𝑓(𝑥) > 𝑓(𝑦)).
f est monotone sur I si f est croissante ou décroissante sur I.
f est strictement monotone sur I si f est strictement croissante ou strictement décroissante
sur I.
N.B :
1) On étudie la monotonie d’une fonction sur un intervalle.
2) Il faut toujours préciser l’intervalle I sur lequel la fonction est monotone.
Propriété
f est une fonction bornée sur D, si et seulement si la fonction |𝑓| est majorée sur D, c’est-à-dire :
∃𝐾 ∈ ℝ |∀𝑥 ∈ 𝐷, |𝑓(𝑥)| ≤ 𝐾.
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Définitions : maximum, minimum
𝑀 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑚𝑎𝑗𝑜𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑓
M est le maximum global de la fonction f sur D si
∃𝑎 ∈ 𝐷| 𝑓(𝑎) = 𝑀
On note :
M = max 𝑓(𝑥)
∈
𝑚 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑚𝑖𝑛𝑜𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑓
m est le minimum global de la fonction f sur D si
∃𝑎 ∈ 𝐷| 𝑓(𝑎) = 𝑚
On note :
m = min 𝑓(𝑥)
∈
On dit que f admet un maximum local (resp. minimum local) en a si :
∃𝜀 > 0 | ∀𝑥 ∈ [𝑎 − 𝜀, 𝑎 + 𝜀] ∩ 𝐷, 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑎) (resp. 𝑓(𝑎) ≤ 𝑓(𝑥))
II. DERIVATION
1. Equation de la tangente en un point
Définition
Soit f une fonction définie sur un voisinage de x0 contenant x0.
( ) ( )
On dit que f est dérivable en x0 si le taux d’accroissement en x0 : 𝜏(𝑥) = admet une
limite finie quand x tend vers x0.
Lorsque cette limite existe, on l’appelle nombre dérivé de f en x0 ; on le note f ’(x0).
Proposition
Soit f une fonction dérivable en x0.
Alors la tangente à Cf en x0 a pour équation : 𝑦 = 𝑓 (𝑥 )(𝑥 − 𝑥 ) + 𝑓(𝑥 ).
2. Dérivée d’une combinaison linéaire, d’un produit, d’un quotient, d’une composée
a) Combinaison linéaire
Soit f et g deux fonctions dérivables sur un intervalle I. Soit a et b deux réels.
𝑎𝑓 + 𝑏𝑔 est dérivable sur I et (𝑎𝑓 + 𝑏𝑔) = 𝑎𝑓 + 𝑏𝑔′
b) Produit
Soit f et g deux fonctions dérivables sur un intervalle I.
𝑓 𝑔 est dérivable sur I et (𝑓𝑔) = 𝑓 𝑔 + 𝑓𝑔′
c) Quotient
Soit f et g deux fonctions dérivables sur I. Si g ne s’annule pas sur I, alors est dérivable sur I
et = ²
𝑒𝑡 = ²
d) Composée
Si f est une fonction dérivable sur I et g une fonction dérivable sur f (I), alors :
𝑔 ∘ 𝑓 est dérivable sur I et (𝑔 ∘ 𝑓) = 𝑓 × (𝑔 ∘ 𝑓).
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3. Dérivée d’une fonction réciproque
a) Bijection, bijection réciproque
Définitions
Soit I et J deux parties de ℝ et f une application de I dans J.
On dit que f est une bijection de I dans J si tout élément de J possède un unique antécédent par
f.
Soit I et J deux parties de ℝ et f une bijection de I dans J.
On appelle bijection réciproque de f et on note 𝑓 l’application de J dans I qui à tout élément
𝐽 →𝐼
y de J fait correspondre son antécédent dans I, ainsi :𝑓 :
𝑦 ↦ 𝑥 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑓(𝑥) = 𝑦
N.B : soit f une bijection de I dans J. Pour trouver f -1, il faut résoudre l’équation f(x)=y
d’inconnue x∈I et de paramètre y∈J.
b) Théorème de la bijection
Si f est une fonction continue, strictement monotone sur un intervalle I, alors f réalise une
bijection de I vers l’intervalle f(I).
f -1 est continue sur f(I), strictement monotone sur f(I) et de même sens que f.
ℝ → ]1, +∞[
Exemple : Soit 𝑓:
𝑥↦𝑒 +1
Montrer que f est bijective et déterminer son application réciproque.
Propriété
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I.
Si ∀𝑥 ∈ 𝐼, 𝑓 (𝑥) > 0 (resp. 𝑓 (𝑥) < 0), alors f est strictement croissante (resp. strictement
décroissante) sur I.
Si ∀𝑥 ∈ 𝐼, 𝑓 (𝑥) ≥ 0 (resp. 𝑓 (𝑥) ≤ 0) et si 𝑓 ne s’annule qu’un nombre fini de fois sur I,
alors f est strictement croissante (resp. strictement décroissante) sur I.
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4. Dérivée d’ordre supérieur
Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle I et 𝑝 ∈ ℕ, 𝑝 ≥ 2.
On dit que f est p fois dérivable sur I si :
f est p-1 fois dérivable sur I et la dérivée (p-1)-ième de f est dérivable sur I.
On note f (p) cette dérivée p-ième de f, et on pose : f (p) = [f (p-1)]’.
Par convention, on pose : f(0) = f.
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