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Module MA102
Moncef Mahjoub
École Nationale d’Ingénieurs de Tunis (ENIT)
École Nationale Supérieure de Techniques Avancées (ENSTA)
Introduction
Intégrale de Lebesgue
Espaces L1 et L1
Applications du T.C.D.
Intégrale dépendant d’un paramètre
L’intégrale selon Riemann
n −1 n −1
fπ− := ∑ m i 1 Ii , fπ+ := ∑ Mi 1Ii ,
i =0 i =0
n −1 n −1
I (fπ− ) := ∑ mi l (Ii ) , I (fπ+ ) := ∑ M i l ( Ii ) ,
i =0 i =0
où l (I ) est la longueur de l’intervalle I , c-à-d l ([a, b ]) := b − a.
I La fonction f est intégrable (au sens de Riemann) si
n −1 n −1
fπ− := ∑ m i 1 Ii , fπ+ := ∑ Mi 1Ii ,
i =0 i =0
n −1 n −1
I (fπ− ) := ∑ mi l (Ii ) , I (fπ+ ) := ∑ M i l ( Ii ) ,
i =0 i =0
où l (I ) est la longueur de l’intervalle I , c-à-d l ([a, b ]) := b − a.
I La fonction f est intégrable (au sens de Riemann) si
Z b
f (x )dx = inf I (fπ− ) = sup I (fπ+ ) < ∞
a π π
L’intégrale selon Riemann
I Les fonctions continues sont intégrables au sens de Riemann
I ⇒ existence d’une primitive de la fonction f :
Théorème fondamental de l’analyse
Si f est continue, alors la fonction
Z x
x 7→ f (s )ds ,
a
et son intégrale:
Z n −1
ϕΠ := ∑ yi l (Ji )
i =0
L’idée originale de Lebesgue
I Approximer la fonction par des partitions de son ensemble
image, c’est à dire f ([a, b ]).
Soit f : [a, b ] → R positive et bornée (pour simplifier). Soit
m ≤ f ≤ M et une partition Π de [m, M ]:
Π := {y0 ≡ m < y1 · · · < ym ≡ M } . Soit Ji := f −1 ([yi , yi +1 [).
On définit alors une fonction étagée associée à f et à Π:
n −1
ϕΠ := ∑ yi 1J , i
i =0
et son intégrale:
Z n −1
ϕΠ := ∑ yi l (Ji )
i =0
On dit que f est intégrable au sens de Lebesgue si
Z Z
f := sup ϕΠ < ∞.
Π
Riemann vs Lebesgue
Quelques commentaires
Introduction
Intégrale de Lebesgue
Espaces L1 et L1
Applications du T.C.D.
Intégrale dépendant d’un paramètre
Ensemble négligeable
Définition
1. Un ensemble A ⊂ R est dit négligeable (ou de mesure nulle) si,
pour tout ε > 0, on peut trouver une famille finie ou dénombrable
d’intervalle ]aj , bj [⊂ R, où j ∈ J ⊂ N, telle que
A ⊂ ∪j ∈J ]aj , bj [ et ∑ (bj − aj ) ≤ ε .
j ∈J
A ⊂ ∪j ∈J ]aj , bj [ et ∑ (bj − aj ) ≤ ε .
j ∈J
Exemples
Les ensembles suivants: {c }, {c1 , · · · , cn }, cj , j ∈ N sont
négligeables.
Les ensembles dénombrables sont négligeables. Q est négligeable.
L’espace des fonctions test D 0 (Ω)
Soit un domaine Ω ⊂ Rd
Définition
Soit u une fonction à valeurs réelle ou complexe définie sur Ω. Le
support de f , noté Supp(f ), est l’adhérence des x ∈ Ω tels que
f (x ) 6= 0.
Supp(f ) = {x ∈ Ω; f (x ) 6= 0} .
L’espace des fonctions test D 0 (Ω)
Soit un domaine Ω ⊂ Rd
Définition
Soit u une fonction à valeurs réelle ou complexe définie sur Ω. Le
support de f , noté Supp(f ), est l’adhérence des x ∈ Ω tels que
f (x ) 6= 0.
Supp(f ) = {x ∈ Ω; f (x ) 6= 0} .
Définition
On définit l’ensemble D 0 (Ω) comme l’espace des fonctions à
valeurs réelles ou complexes définies sur Ω continues et à support
borné (compact).
L’espace des fonctions test D 0 (Ω)
Soit un domaine Ω ⊂ Rd
Définition
Soit u une fonction à valeurs réelle ou complexe définie sur Ω. Le
support de f , noté Supp(f ), est l’adhérence des x ∈ Ω tels que
f (x ) 6= 0.
Supp(f ) = {x ∈ Ω; f (x ) 6= 0} .
Définition
On définit l’ensemble D 0 (Ω) comme l’espace des fonctions à
valeurs réelles ou complexes définies sur Ω continues et à support
borné (compact).
Remarques
C’est un espace vectoriel de dimension infinie.
Les fonction de D 0 (Ω) ont des limites nulles en ±∞.
Fonctions Lebesgue-intégrable
Définition
Soit Ω un domaine de Rd , borné ou non. Une fonction u : Ω → R
est dite intégrable au sens de Lebesgue si il existe une suite (un )n
de fonctions de D 0 (Ω) telle que
1. un (x ) → u (x ) p.p. x ∈ Ω
2. cette suite est de Cauchy pour la norme k.k1 .
Fonctions Lebesgue-intégrable
Définition
Soit Ω un domaine de Rd , borné ou non. Une fonction u : Ω → R
est dite intégrable au sens de Lebesgue si il existe une suite (un )n
de fonctions de D 0 (Ω) telle que
1. un (x ) → u (x ) p.p. x ∈ Ω
2. cette suite est de Cauchy pour la norme k.k1 .
Remarque Z
Le nombre u (x )dx ne dépend pas de la suite de Cauchy choisie
Ω
pour approcher u.
Plan
Introduction
Intégrale de Lebesgue
Espaces L1 et L1
Applications du T.C.D.
Intégrale dépendant d’un paramètre
Espace L1
Définition
Pour un domaine Ω ⊂ Rd , nous noterons L1 (Ω) l’ensemble des
fonctions intégrables sur Ω au sens de Lebesgue.
Espace L1
Définition
Pour un domaine Ω ⊂ Rd , nous noterons L1 (Ω) l’ensemble des
fonctions intégrables sur Ω au sens de Lebesgue.
Proposition
Soient u, v deux fonctions de L1 (Ω).
1. ∀λ, µ ∈ R, on a λu + µv ∈ L1 (Ω) et
Z Z Z
(λu (x ) + µv (x ))dx = λ u (x )dx + µ v (x )dx
Ω Ω Ω
Z Z
2. On a |u | ∈ L1 (Ω) et u (x )dx ≤ |u (x )| dx
Ω Ω
Z Z
3. Si u ≤ v p.p. dans Ω, alors u (x )dx ≤ v (x )dx.
Ω Ω
Conséquences
Proposition
Pour toute fonction u : Ω → R, on a
Z
u ∈ L (Ω) et
1
|u (x )| dx = 0 ⇐⇒ (u = 0 p.p. dans Ω)
Ω
Passage au quotient
I L’intégrale ne fait pas de distinction entre deux fonctions qui
diffèrent sur un ensemble négligeable.
Passage au quotient
I L’intégrale ne fait pas de distinction entre deux fonctions qui
diffèrent sur un ensemble négligeable.
I Passer à l’espace quotient de L1 (Ω): L1 (Ω) = L1 (Ω)/∼
On considère la relation d’équivalence sur L1 (Ω) suivante:
u∼v ⇐⇒ u = v p.p.
Passage au quotient
I L’intégrale ne fait pas de distinction entre deux fonctions qui
diffèrent sur un ensemble négligeable.
I Passer à l’espace quotient de L1 (Ω): L1 (Ω) = L1 (Ω)/∼
On considère la relation d’équivalence sur L1 (Ω) suivante:
u∼v ⇐⇒ u = v p.p.
Notation
Z Z
u̇ (x )dx := w (x )dx ∀w ∈ u̇
Ω Ω
R
et donc Ω |u̇ (x )| dx = 0 ⇔ u̇ = 0
Passage au quotient
I L’intégrale ne fait pas de distinction entre deux fonctions qui
diffèrent sur un ensemble négligeable.
I Passer à l’espace quotient de L1 (Ω): L1 (Ω) = L1 (Ω)/∼
On considère la relation d’équivalence sur L1 (Ω) suivante:
u∼v ⇐⇒ u = v p.p.
Notation
Z Z
u̇ (x )dx := w (x )dx ∀w ∈ u̇
Ω Ω
R
et donc |u̇ (x )| dx = 0 ⇔ u̇ = 0
Ω
L’application u̇ 7→ Ω |u̇ (x )| dx définit une norme sur l’espace L1 (Ω).
R
Espace L1
Désormais, nous allons omettre ”le point” dans les notations:
u " u̇
Proposition
1. L’espace L1 (Ω) est un espace espace vectoriel et l’application
Z
u 7 → k u k L1 : = |u (x )| dx
Ω
Introduction
Intégrale de Lebesgue
Espaces L1 et L1
Applications du T.C.D.
Intégrale dépendant d’un paramètre
Critères d’intégrabilité
Proposition 1
Soit ]a, b [⊂ R un intervalle bornée, et f :]a, b [→ R une fonction bornée.
Si f est Riemann-intégrable sur ]a, b [, alors elle est Lebesgue-intégrable,
et les deux intégrales coincident.
Critères d’intégrabilité
Proposition 1
Soit ]a, b [⊂ R un intervalle bornée, et f :]a, b [→ R une fonction bornée.
Si f est Riemann-intégrable sur ]a, b [, alors elle est Lebesgue-intégrable,
et les deux intégrales coincident.
Proposition 2
Soit ]a, b [⊂ R un intervalle quelconque, bornée ou non, et f :]a, b [→ R
une fonction localement intégrable au sens de Riemann, c’est à dire,
intégrable sur tout intervalle compact [c, d ] ⊂]a, b [. Alors,la limite
Z d
lim |f (x )| dx
c →a,d →b c
x0α+1
Z x0
x α dx = si α > −1
0 α+1
et Z +∞
x0α+1
x α dx = si α < −1 .
x0 −α − 1
Plan
Introduction
Intégrale de Lebesgue
Espaces L1 et L1
Applications du T.C.D.
Intégrale dépendant d’un paramètre
Notions du chapitre
I Echange limite/Intégrale
I Théorème de convergence monotone
I Lemme de Fatou
I Théorème de convergence dominée
I Changement de variables
Soit Ω un domaine de Rd .
Théorème
Hypothèse:
I un une suite de fonctions
I ∀n ∈ N, un ≥ 0 p.p. dans Ω
I ∀n ∈ N, un ≤ un+1 p.p. dans Ω
Alors
I u = limn→+∞ un est défine p.p. dans Ω
R R
I limn→+∞ Ω un (x )dx = Ω limn→+∞ un (x )dx que ces
quantités sont finies ou infinies.
Exemples
Notons Q ∩ [0, 1] = {rn , n ∈ N}. Posons fn = 1{r0 ,··· ,rn } .
I (fn )n suite croissante de fonctions positives.
I f = limn→+∞ fn = 1Q∩[0,1]
Alors, d’après le théorème de convergence monotone,
Z Z
lim fn (x )dx = lim fn (x )dx = µ(Q ∩ [0, 1]) = 0 .
n→+∞ [0,1] [0,1] n→+∞
Exemples
Notons Q ∩ [0, 1] = {rn , n ∈ N}. Posons fn = 1{r0 ,··· ,rn } .
I (fn )n suite croissante de fonctions positives.
I f = limn→+∞ fn = 1Q∩[0,1]
Alors, d’après le théorème de convergence monotone,
Z Z
lim fn (x )dx = lim fn (x )dx = µ(Q ∩ [0, 1]) = 0 .
n→+∞ [0,1] [0,1] n→+∞
Contre-exemples
1. Pour n ∈ N∗ , on pose la suite décroissante gn = n1 1[0,+∞[ . on a:
Z Z
0= lim gn dx < lim gn dx = +∞ .
R n n R
Pour (un )n une suite de fonctions à valeurs dans [0, +∞] p.p. dans Ω
Z Z
∑
Ω n ∈N
un (x )dx = ∑ un (x )dx .
n ∈N Ω
Théorème de Beppo-Levi
Pour (un )n une suite de fonctions à valeurs dans [0, +∞] p.p. dans Ω
Z Z
∑
Ω n ∈N
un (x )dx = ∑ un (x )dx .
n ∈N Ω
Exemple
On a:
∞ ∞
− ln x π2
Z Z
[0,1] 1−x
dx = ∑ −x n ln xdx = ∑(n + 1)−2 =
[0,1] 0 6
.
0
Calcul d’une intégrale
Considérons la fonction f : [0, 1] → R définie par
f (x ) = ln(x ) ln(1 − x ) .
Remarque
−x n ln(x )
f (x ) = ∑ ∗ gn avec gn =
n
.
n ∈N
Soit Ω un domaine de Rd .
Théorème
Hypothèse:
I un une suite de fonctions
I il existe v ∈ L1 (Ω) telle que ∀n ∈ N, |un | ≤ v p.p. dans Ω
I u = limn→+∞ un existe p.p. dans Ω
Alors
I u ∈ L1 (Ω)
R R
I limn→+∞ Ω un (x )dx = Ω limn→+∞ un (x )dx.
Calcul d’une intégrale
n3/2 x
Soit fn (x ) = 1 (x ), x ∈ R, n ∈ N.
1 + n2 x 2 [0,1]
I fn est une suite de fonction
I (fn )n converge simplement vers f ≡ 0
I Pour x ∈ [0, 1], on étudie sur R+ les fonctions
t 3/2 x
hx : t 7→
1 + t 2x 2
En traçant le tableau de variation, on obtient: pour x ∈ [0, 1],
33/4
sup |hx (t )| = √ = g (x ) .
t ≥0 4 x
Calcul d’une intégrale
∀x ∈ R , 0 ≤ fn (x ) ≤ g (x ) .
I g Lebesgue-intégrable.
D’après le théorème de convergence dominée,
Z
lim fn (x )dx = 0 .
n→+∞ [0,1]
I |fn (x )| ≤ g (x ) avec
π π
g (x ) = 10≤x ≤1 + e −x 1x >1
2 2
I g Lebesgue-intégrable.
Corollaire
SoitR un : Ω → C une suite de fonctions telles que la série
∑n Ω |un (x )| dx converge. On a alors:
I gn mesurable et
Z ∞
a
Z
|gn | (x )dx ≤ a xe −nx dx = .
]0,+∞[ 0 n2
∞ Z
Alors, ∑ |gn (x )| dx < +∞.
n=1 ]0,+∞[
Calcul d’une intégrale
I f = ∑n∈N∗ gn intégrable
on aurait pu l’établir en prenant des équivalents en 0 et en
+∞ pur f .
I Echange Intégrale/Série:
Z ∞ Z +∞
]0,+∞[
fdx = ∑ sin(ax )e −nx dx .
n =1 | 0 {z }
In
Introduction
Intégrale de Lebesgue
Espaces L1 et L1
Applications du T.C.D.
Intégrale dépendant d’un paramètre
Plan
Introduction
Intégrale de Lebesgue
Espaces L1 et L1
Applications du T.C.D.
Intégrale dépendant d’un paramètre
Objectif
∂u (x, λ)
Z
0
U (λ) = dx .
Ω ∂λ
Plan
Intégrales multiples
Produit de convolution
Intégration sur un espace produit
0
On considère X et Y des domaines de Rd et Rd resp.
On considère une fonction u : X × Y → R, (x, y ) 7→ u (x, y )
Intégration sur un espace produit
0
On considère X et Y des domaines de Rd et Rd resp.
On considère une fonction u : X × Y → R, (x, y ) 7→ u (x, y )
But
Existence et calcul de l’intégrale produit
Z
IX ×Y = u (x, y )dxdy
X ×Y
Intégration sur un espace produit
0
On considère X et Y des domaines de Rd et Rd resp.
On considère une fonction u : X × Y → R, (x, y ) 7→ u (x, y )
But
Existence et calcul de l’intégrale produit
Z
IX ×Y = u (x, y )dxdy
X ×Y
Z Z Z Z
IX ( Y ) = u (x, y )dy dx IY (X ) = u (x, y )dx dy
X Y Y X
Théorème de Tonelli
Si u ≥ 0 prespque partout, alors on a toujours
Z Z Z Z Z
u (x, y )dxdy = u (x, y )dy dx = u (x, y )dx dy
X ×Y X Y Y X
au sens où si l’une elle est infinie, les autres le sont aussi, et si l’une
d’elle est finie, les autres le sont aussi et prennent la même valeur.
Cas d’une fonction quelconque
Théorème de Fubini
ux : Y → R uy : X → R
y 7→ u (x, y ) x 7→ u (x, y )
Cas d’une fonction quelconque
Théorème de Fubini
ux : Y → R uy : X → R
y 7→ u (x, y ) x 7→ u (x, y )
1/y 2
si 0<x <y <1
u (x, y ) =
−1/x 2 si 0 < y < x < 1.
Z 1 Z 1 Z 1 Z x Z 1
−dy
dy
I u (x, y )dy dx = + dx = −1.
0 0 0 0 x2 x y2
Tandis que
Z 1 Z 1 Z 1 Z y Z 1
−dx
dx
I u (x, y )dx dy = + dx = 1.
0 0 0 0 y2 y x2
En déduire que
Z
I u n’est pas intégrable sur ]0, 1[2 ( |u (x, y )| dxdy = +∞)
]0,1[×]0,1[
Plan
Intégrales multiples
Produit de convolution
Produit de convolution
Théorème
Soient u et v deux fonctions de L1 (Rd ).
1. Pour presque tout x ∈ Rd , on peut définir
Z Z
u ? v (x ) : = u (x − y )v (y )dy = u (y )v (x − y )dy .
Rd Rd
2. u ? v ∈ L1 (Rd ) et
Soit Φ : Ω̃ → Ω un C 1 -difféomorphisme.
Théorème
1. Si u ≥ 0 p.p. dans Ω, alors on a toujours
Z Z
u (y )dy = u (Φ(x̃ )) |detJΦ (x̃ )| d x̃ . (1)
Ω Ω̃
Coordonnées polaires
Coordonnées polaires
Coordonnées sphériques
Ω̃ =]0, +∞[×] − π, π [×]0, π [, Ω = R3 \ {(x1 , 0, x3 ); x1 ≤ 0}.
Φ: Ω̃ → Ω
x̃ = (r , θ, φ) 7→ x = (x1 , x2 , x3 ) = (r cos θ sin φ, r sin θ sin φ, r cos φ)
Z Z +∞ Z π Z π
u (x )dx = u (r cos θ sin φ, r sin θ sin φ, r cos φ)r 2 sin φdrd θd φ
R3 0 −π 0
Exemple: calcul de l’intégrale gaussienne
Z
2
On veut calculer I = e −x dx.
R
En utilisant le théorème de Fubini, on a:
Z Z Z Z 2
−(x 2 +y 2 ) −x 2 −y 2 −x 2
e dxdy = e dx e dy = e dx = I2 .
R2 R R R
Exemple: calcul de l’intégrale gaussienne
Z
2
On veut calculer I = e −x dx.
R
En utilisant le théorème de Fubini, on a:
Z Z Z Z 2
−(x 2 +y 2 ) −x 2 −y 2 −x 2
e dxdy = e dx e dy = e dx = I2 .
R2 R R R
Soient α ∈ R, u (x ) = kx kd et Bd := x ∈ Rd ; kx k < 1 .
1. u ∈ L1 (Bd ) ⇐⇒ α > −d
Z Z 1
u ( x ) = md r α+d −1 dr , (m2 = 2π et m3 = 4π )
Bd 0
2. u ∈ L1 (Rd \ Bd ) ⇐⇒ α < −d
Plan
n = ∂u F (u, v ) ∧ ∂v F (u, v )
1
n= q (∇F (u, v ), −1)
1 + k∇F (u, v )k2
Surface de R3 , plan tangent, vecteur normal
Soient I , J segments de R et I × J 3 (u, v ) 7→ F (u, v ) ∈ R3 de classe
C 1 injective t.q. (∂u F , ∂v F ) libre pour tout (u, v ) ∈ I × J.
I Plan tangent TF (u,v ) Σ à la surface Σ = F (I × J ) au point F (u, v ):
n = ∂u F (u, v ) ∧ ∂v F (u, v )
1
n= q (∇F (u, v ), −1)
1 + k∇F (u, v )k2
Z Z q
h (x )dx = h (u, v , F (u, v )) 1 + k∇F (u, v )k2 dudv
Σ R2
Illustration graphique
Proposition
Soit V : Ω → Rd une application à valeurs vectorielles (ou
“champ de vecteur”): V (x ) = (V1 (x ), · · · , Vd (x )) ∈ Rd pour
tout x ∈ Ω. On suppose que chaque composante Vi pour i = 1 à
d, appartient à C 1 (Ω) et à support compact. On a alors
Z Z
∇.Vdx = V .nd σ,
Ω ∂Ω