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Démonstration.
Suites implicites
• La fonction f est :
× continue sur ]0, +∞[,
× strictement croissante sur ]0, +∞[.
Elle réalise donc une bijection de ]0, +∞[ sur :
Exercice 1. (☀☀)
On définit sur R+∗ la fonction f par : f (x) = x + ln(x). f (]0, +∞[) = ] lim f (x), lim f (x)[ = ] − ∞, +∞[
x→0 x→+∞
a. Dresser le tableau de variations de f .
• Soit n ∈ N. Comme n ∈ ] − ∞, +∞[, n admet un unique antécédent x ∈
Démonstration. ]0, +∞[ par la fonction f . On note alors un (∈ ]0, +∞[) cet antécédent.
• La quantité ln(x) est définie pour x > 0. (on a donc f (un ) = n)
Ainsi, Df = ]0, +∞[.
• De plus, ln est dérivable sur ]0, +∞[.
Ainsi, f est dérivable sur cet ensemble. Pour tout x ∈ ]0, +∞[ : c. Montrer que la suite (un ) est croissante.
1 Démonstration.
f 0 (x) = 1 + >0
x • Soit n ∈ N. Par définition, on a f (un ) = n et f (un+1 ) = n + 1.
On en déduit que : n = f (un ) < f (un+1 ) = n + 1.
On obtient donc le tableau de variations suivant.
• Or, d’après le théorème de la bijection, la fonction :
x 0 +∞
f −1 : ] − ∞, +∞[ 7→ ]0, +∞[
f 0 (x) +
est strictement croissante.
(☆): application directe du cours, (☀): pas de difficulté majeure, (☀☀): plus difficile, (☀☀☀): costaud 1
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Exercice 2. (☀☀) 1
• Soit x ∈ ]0, +∞[. On a alors : f 0 (x) = ln(x) + x × = ln(x) + 1.
Soit f la fonction définie sur R+ par f (x) = x ln(x)−1 si x > 0 et f (0) = −1. x
1. Montrer que f est continue sur R+ . ∀x > 0, f 0 (x) = ln(x) + 1
Signe de f 0 (x) − 0 +
Ainsi, f est continue sur R+ .
−1 +∞
Démonstration. Démonstration.
• La fonction f est dérivable sur ]0, +∞[ car elle est la somme de : • La fonction f : R+ → R est :
× x 7→ x ln(x) dérivable sur ]0, +∞[ comme produit des fonctions : × continue sur [e−1 , +∞[,
(i) x 7→ x polynomiale donc dérivable sur ]0, +∞[, × strictement croissante sur [e−1 , +∞[.
(ii) x 7→ ln(x) dérivable sur ]0, +∞[. Elle réalise donc une bijection de [e−1 , +∞[ sur f ([e−1 , +∞[) avec :
× x 7→ −1 constante donc dérivable sur ]0, +∞[.
f ([e−1 , +∞[) = [f (e−1 ), lim f (x)[ = [−1 − e−1 , +∞[
x→+∞
Ainsi, f est dérivable sur ]0, +∞[.
(on pouvait montrer dès la question 1. que f est C ∞ sur ]0, +∞[)
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• Comme n > 0, n ∈ [−1 − e−1 , +∞[. On en déduit donc le tableau de variations suivant.
Ainsi, l’équation f (x) = n possède une unique solution x −1 +∞
dans [e−1 , +∞[.
+∞
Variations de g −1
• Enfin, f (1) = 1 × ln(1) − 1 = −1 donc f (un ) = n > −1 = f (1).
1
On applique alors, de part et d’autre de cette inégalité, la fonction f −1
strictement croissante.
g([1, +∞[) = [f (1), lim f (x)[ = [−1, +∞[ un = g −1 (n) < g −1 (n + 1) = un+1
x→+∞
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• Par définition de la fonction fn+1 , on a : fn+1 (xn ) = xn n+1 + xn − 1. d. Démontrer que : ∀n > 0, xn 6 `.
Or, d’après la question précédente, on a : fn (xn ) = 0.
Or fn (xn ) = xn n + xn − 1 = 0. Ainsi, on a : xn n = 1 − xn . Démonstration.
On en conclut que : • Attention : démonstration hors programme !
Le théorème de convergence monotone stipule que ` = sup xn .
fn+1 (xn ) = xn n+1 + xn − 1 n∈N∗
Ainsi, on a : ∀n ∈ N ∗ , x 6 sup x = `.
n n
= xn × xn n + xn − 1 n∈N∗
• Démonstration attendue.
= xn × (1 − xn ) + xn − 1
Supposons par l’absurde qu’il existe un rang n0 > 0 tel que : xn0 > `.
= −xn 2 + 2xn − 1 La suite (xn ) étant croissante, on a : ∀n > n0 , xn > xn0 .
2 2
= −(xn − 2xn + 1) = −(xn − 1) < 0 car xn < 1 Par passage à la limite, on en déduit que : ` > xn0 .
Et donc que : ` > xn0 > `, ce qui est impossible !
• Par la question précédente, fn+1 (xn+1 ) = 0.
e. En procédant par l’absurde, montrer que ` = 1.
On a donc bien : fn+1 (xn ) < 0 = fn+1 (xn+1 ).
−1 : ] − 1, 1[ → ]0, 1[ Démonstration.
• D’après le théorème de la bijection, la fonction fn+1
Supposons par l’absurde que ` 6= 1.
est de même monotonie que fn+1 , à savoir strictement croissante.
D’après les questions précédentes, on a :
On en déduit que :
• 0 < ` < 1,
xn = fn+1 −1 (fn+1 (xn )) < fn+1 −1 (fn+1 (xn+1 )) = xn+1 • 0 < x 6 ` et donc, par croissance de la fonction élévation à la puissance
n
n sur ]0, +∞[, on en déduit que : 0 6 xn n 6 `n . Or :
c. Démontrer que (xn ) converge et que sa limite ` est telle que 0 < ` 6 1.
× `n −→ 0 car 0 < ` < 1,
n→+∞
Démonstration. × 0 −→ 0.
n→+∞
• La suite (xn ) est croissante et majorée par 1.
Elle converge donc vers une limite ` ∈ R. Ainsi, par le théorème d’encadrement, on a : xn n −→ 0.
n→+∞
• Par passage à la limite dans l’inégalité : 0 < xn < 1, on en déduit que n
Or : xn = 1 − xn . Par passage à la limite dans cette égalité, on en déduit
` est telle que : 0 6 ` 6 1. que : 0 = 1 − ` et ainsi que ` = 1.
• La suite (xn ) étant croissante, on en déduit que : ∀n ∈ N∗ , xn > x1 . Ceci contredit l’hypothèse ` 6= 1.
Et donc, par passage à la limite, on a : ` > x1 .
•Par définition, x1 est l’unique élément de ]0, 1[ qui vérifie :
1
f1 (x1 ) = x1 + x1 − 1 = 0 i.e. 2x1 = 1 et donc x1 = .
2
1
On en conclut que : 0 < 6 ` 6 1.
2
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Démonstration. fn0
− 14 + n
• Soit n ∈ N∗ . La fonction fn est définie sur R car 1 + ex 6= 0 pour
tout x ∈ R (∀x ∈ R, 1 + ex > 1 > 0). fn0 (x) +
• f est C∞ sur R, car somme de :
1 La fonction fn0 admet un minimum en 0 valant − 14 +n > 0 (car n > 1).
× x 7→ C ∞ sur R comme inverse de la fonction x 7→ 1+ex qui
1 + ex
est elle-même C ∞ sur R et qui ne s’annule pas sur cet intervalle. On en déduit que fn0 > 0 et donc que fn est strictement croissante.
× x 7→ nx C ∞ sur R car polynomiale.
Comme lim ex = 0, on a lim fn0 (x) = n.
x→−∞ x→−∞
fn0 (x) = −(1 + ex )−2 × ex + n
ex ex
Or : ∼ = e−x −→ 0. En effet :
(1 + ex )2 x→+∞ (ex )2 x→+∞
fn00 (x) = (2(1 + ex )−3 × ex − (1 + ex )−2 ) ex
ex ex 1 1
= 1 2 = e−x 1 2
(1 + ex )2 e2x e2x
+ ex +1 e2x
+ ex +1
b. En déduire que la fonction fn est strictement croissante sur R.
(on fait apparaître le terme dominant mais on peut aussi former le
Démonstration. quotient . . . )
Afin de déterminer le signe de fn0 , on dresse son tableau de variations. 1 2
et 2x + x + 1 −→ 0 + 0 + 1 = 1
Pour ce faire, on doit au préalable déterminer le signe de sa dérivée, e e x→+∞
fn00 . Donc fn0 (x) −→ −0 × 1 + n = n.
x→+∞
fn00 (x) > 0
2) a. Calculer lim fn (x) ainsi que lim fn (x).
⇔ 2(1 + ex )−3 × ex − (1 + ex )−2 > 0 x→−∞ x→+∞
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b. Déterminer les coordonnées du seul point d’inflexion, noté An , de (Cn ). 3) a. Montrer que l’équation fn (x) = 0 possède une seule solution sur R,
notée un .
Démonstration.
D’après le tableau de variations précédent, fn00 s’annule en changeant Démonstration.
de signe seulement au point d’abscisse 0. De plus, fn (0) = 21 . La fonction fn est
× continue sur ] − ∞, +∞[,
An = (0, 12 ) est le seul point d’inflexion de (Cn ). × strictement croissante sur ] − ∞, +∞[.
Démonstration.
−1
Comme, −→
n n→+∞ 0 et 0 −→ 0, par le théorème
n→+∞
d’encadrement, on a : un −→ 0.
n→+∞
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•En appliquant fn −1 de part et d’autre de l’inégalité, on obtient : c) Tracer dans un même repère les courbes de f0 , f1 et f2 .
−1 −1 −1 1
fn (fn (0)) < fn (0) < fn (fn ) Démonstration.
n
q q q Il était important ici de tracer les tangentes en 1 de f0 , f1 , f2 .
1 Afin d’avoir une idée plus précise du tracé, déterminons l’équation de
0 < un < la tangente de fn en 0. On a : fn (0) = −2 et fn0 (0) = 1.
n
Exercice 6. (☀☀☀) Ainsi, l’équation de la tangente de fn en 0 est y = −2 + x.
Pour tout entier n positif, on définit sur [0, +∞[ la fonction fn par :
y
∀x ∈ [0, +∞[, fn (x) = ex + nx2 − 3
1. a) Montrer que fn est continue et dérivable sur son ensemble de définition.
Dresser son tableau de variations.
Démonstration.
La fonction fn est C ∞ sur R par somme de fonctions C ∞ sur R.
∀x > 0, fn0 (x) = ex + 2nx > 0 x
x 0 +∞
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e) Préciser la valeur de u0 . Dans la suite on supposera que n > 1. 1 function approx = dichoto(n)
2 g = 0
Démonstration.
3 d = 1
La fonction f0 : x 7→ ex − 3 s’annule en u0 = ln 3. 4 m = (g+d)/2
5 while fn(n,d)-fn(n,g) > 0.001
6 if fn(n,m) > 0 then
f ) Vérifier que : ∀n ∈ N∗ , un ∈ ]0, 1[.
7 d = m
Démonstration. 8 else
Soit n ∈ N∗ . 9 g = m
10 end
• fn (un ) = 0 par définition,
11 m = (g+d)/2
• fn (0) = −2 < 0, 12 end
• fn (1) = e1 + n − 3 > 0 car n > 1 et e1 > 2, 71. 13 approx = g
endfunction
fn−1 ,
14
Ainsi : fn (0) < fn (un ) < fn (1). On applique alors la fonction
strictement croissante (car de même monotonie que fn d’après le théo-
rème de la bijection) à chaque membre de cette inégalité.
3. a) Montrer que : ∀x ∈ ]0, 1[, fn+1 (x) > fn (x).
On en déduit que : 0 < un < 1.
Démonstration.
2. Écrire une fonction Scilab qui prend un entier n et qui calcule une valeur Soient n ∈ N∗ et x ∈ ]0, 1[.
approchée de un à 0, 001 près par la méthode de dichotomie.
fn+1 (x) − fn (x) = (ex + (n + 1) x2 − 3) − (ex + n x2 − 3) = x2 > 0
Démonstration.
(même si ce n’était pas explicitement demandé par l’énoncé, on avait tout Ainsi, pour tout x ∈ ]0, 1[, on a : fn+1 (x) > fn (x).
intérêt à commencer par coder les fonctions fn )
b) En déduire le signe de fn (un+1 ), puis le sens de variation de la suite
1 function y = fn(n,x)
∧ (un ).
2 y = exp(x) + n ? x 2-3
3 endfunction Démonstration.
Comme un+1 ∈ ]0, 1[, on peut appliquer le résultat de la question pré-
On code maintenant la méthode de dichotomie sur l’intervalle ]0, 1[ (on a cédente.
fn (0) < 0 et fn (1) > 0). On obtient : fn (un+1 ) < fn+1 (un+1 ) = 0.
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r
On peut écrire cette inéglité sous la forme : fn (un+1 ) < 0 = fn (un ). n
f ) Montrer que un tend vers 1 quand n tend vers +∞.
En appliquant fn−1 , strictement croissante, à chaque membre de l’in- 2
égalité, on obtient : un+1 < un .
Démonstration.
La suite (un ) est strictement décroissante. On a : fn (un ) = 0 = eun + n u2n − 3. Ainsi : n u2n = 3 − eun .
r
3 − eun 3 − eun
r
n 2 np 2
D’où : un = et un = .
c) Montrer que (un ) est convergente. On note ` sa limite. 2 2 2 2
r r
Démonstration. 3 − e0
r
n 2
Ainsi : un −→ = =1
La suite (un ) est décroissante et minorée par 1. Elle 2 n→+∞ 2 2
converge donc vers une limite ` qui vérifie 0 6 ` 6 1. r !
2
Ceci signifie que les suites (un ) et ont même comportement
n
d) On suppose dans cette question que ` > 0.
asymptotique.
Calculer la limite de eun + n u2n − 3 et en déduire une contradiction. r
2
Autrement dit : un ∼ .
n→+∞ n
Démonstration.
Supposons que ` > 0. Alors :
• eun −→ e` ,
n→+∞
• n un
2 ∼ n `2 −→ +∞.
n→+∞ n→+∞
Démonstration.
D’après la question précédente, ` 6 0. Comme de
plus 0 6 ` 6 1, on a : ` = 0
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