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Mathématiques CPEC.

Analyse
Exercice 1 Extrait de ESCO 92
Soit l’application f définie de la façon suivante :
x
f (x) = ∀x ∈ R − {0} ; f (0) = 1
ex −1
1. Montrer que f est de classe C 1 sur R
ex
2. Etudier le signe de la dérivée et pour cela on écrira f 0 (x) sous la forme φ(x) et
(ex − 1)2
l’on déterminera le signe de φ(x) en étudiant ses variations. En déduire les variations de
f . Préciser les branches infinies de Cf courbe représentative de f dans le plan rapporté à
un repère orthonormé.
x
3. Soit En l’équation : x = n.
e −1

(a) Vérifier que pour tout entier n, (En ) admet une solution unique que l’on notera un
(b) Etudier les variations de (un ). Est-elle convergente ?
(c) Trouver un équivalent de un lorsque n → ∞
Preuve

1. Montrons que f est de classe C 1 sur R.


Pour x ∈ R − {0},f est continue comme quotient de deux fonctions continues.
Continuité en 0
Au voisinage de 0, on sait que :ex − 1 ∼ x d’où :

lim f (x) = 1 = f (0)


x→0

f est continue en 0.
Calcul de f 0 (x) pour x ∈ IR − {0}

(ex − 1) − x.ex ex (1 − x) − 1
f 0 (x) = =
(ex − 1)2 (ex − 1)2

Il est clair que f est continue sur IR∗ . Observons ce qui se passe dans un voisinage de
0.Utilisons les développements limités :
x2 1
ex = 1 + x + + o(x2 ) ⇒ ex (1 − x) − 1 = − x2 + o(x2 ) ⇒
2 2
x 1 2
e (1 − x) − 1 ∼ − x et comme (e − 1) = x + o(x2 ) ⇒ (ex − 1)2 ∼ x2 on
x 2 2
2
trouve :
1
lim f 0 (x) = −
x→0 2
1
Le théorème de prolongement permet de conclure que f est dérivable en 0 et f 0 (0) = −
2

1
ex (1 − x − e−x )
2. Nous pouvons écrire : f 0 (x) = .
(ex − 1)2
Le signe de f 0 (x) est celui de φ(x) = 1 − x − e−x et nous étudions ses variations.
φ est définie dérivable sur tout IR et φ0 (x) = −1 + e−x . On déduit que :

x −∞ 0 +∞
0
φ (x) + 0 −
0
φ(x) % &

φ présente pour x = 0 un maximum absolu égal à 0 donc :

∀x ∈ IR , φ(x) ≤ 0

il en découle :
f 0 (x) ≤ 0 et f est décroissante.
Branches infinies de f
Nous établissons sans difficultés que :

lim f (x) = 0 et lim = −∞


x→∞ x→−∞

Le tableau de variation de f est :

x −∞ 0 +∞
0
f (x) −
−∞
f (x) &
0

D’autre part :
f (x) 1
lim = lim x = −1
x→∞ x x→−∞ e − 1
et :
xex
lim (f (x) + x) = lim =0
x→−∞ x→−∞ ex − 1

La droite d’équation y = −x est asymptôte à C.(Voir la représentation graphique à la fin


de l’exercice).
3. Soit En l’équation f (x) = n.

(a) f est continue strictement décroissante sur IR. Elle réalise une bijection de IR sur
]0; +∞[. Tout élément de ]0; +∞[ admet un antécedent unique par f dans IR et en
particulier tout entier n. Soit un cet antécédent.
(b) Nous avons f (un ) = n ⇔ un = f −1 (n). f −1 variant dans le même sens que f
sera strictement décroissante si bien que :

n<n+1 ⇒ f −1 (n) > f −1 (n + 1) ⇔ un > un+1

La suite (un ) est strictement décroissante.

2
(c) Comme lim f −1 (x) = −∞ on aura lim un = −∞. La suite diverge.
x→+∞ n→∞

(d) La droite d’équation y = −x est aussi asymptôte à la courbe représentative de f −1 .


Au voisinage de l’infini on a :

f −1 (x) ∼ −x ⇒ un = f −1 (n) ∼ −n

10

-10 -5 5 10

-5

-10

3
Exercice 2 ESG 98 (2)
On considère la fonction f définie sur ]0; ∞[ par la relation :

f (x) = x + lnx

1. Etudier et représenter graphiquement cette fonction après avoir étudié les branches
infinies.
2. Justifier l’existence de la réciproque g de f
3. Pour tout entier naturel n on considère l’équation (En ) : x + lnx = n
(a) justifier l’existence et l’unicité pour tout entier naturel n d’une solution xn de
l’équation En
(b) Etudier la monotonie de la suite (xn ) ainsi que sa limite
4. Etudier pour tout entier n naturel non nul le signe de f (n) − n. En déduire que xn ≤ n.
Montrer ensuite que n − ln n ≤ xn
Solution

1. f est continue, dérivable sur ]0; +∞[ et


1
∀x ∈]0; +∞[ f 0 (x) = 1 +
x
Sur ]0; +∞[, f (x) > 0 et f est strictement croissante. D’autre part

lim f (x) = −∞ ; lim f (x) = +∞


x→0 x→∞

Nous avons aussi :


f (x)
lim = 1 et lim [f (x) − x] = +∞
x→∞ x x→∞

Il y a donc une branche parabolique de direction asymptotique y = x.


Tableau des variations de f

x 0 +∞
0
f (x) +
+∞
f (x) %
−∞
2. f strictement croissante sur ]0; +∞[ réalise une bijection de ]0; +∞[ vers ] − ∞; +∞[.
Elle admet donc une réciproque que nous noterons g.

4
Représentation graphique
10

-10 -5 5 10

-5

-10

3. (a) Puisque f réalise une bijection de ]0; +∞[ vers ] − ∞; +∞[, l’équation
x + ln x = n admettra une solution unique noté xn dans ]0; +∞[
(b) Nous avons
f (xn ) = n ⇔ xn = g(n)
Comme n + 1 > n et puisque g varie dans le même sens que f , il vient :

n+1>n ⇒ g(n + 1) > g(n) ⇒ xn+1 > xn

La suite (xn ) est strictement croissante et de plus lim xn = lim f −1 (n) = +∞


n→∞ n→∞
4. f (n) − n = ln n et : ∀n ≥ 1 : f (n) − n ≥ 0 .
Si n ≥ 1 alors f (n) ≥ n ⇒ n ≥ f −1 (n) c’est à dire n ≥ xn .
Montrons maintenant que n − ln n ≤ xn .
Puisque ∀n ≥ 1 : n ≥ ln n, f (n − ln n) a un sens, si bien que :

n − ln n ≤ xn ⇔ f (n − ln n) ≤ n
ln n ln n
n≥1 ⇒ ≥0 ⇒ 1− ≤ 1. Ceci implique :
n n
 
n − ln n
ln ≤ 0 ⇔ ln (n − ln n) − ln n ≤ 0
n
Il suffit d’ajouter n aux deux membres de cette inégalité pour obtenir :

n − ln n + ln (n − ln n) ≤ n ⇔ f (n − ln n) ≤ n

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Exercice 3 ESCL 96 E
ex
Soit f la fonction définie sur R par f (x) =
e2x + 1
1. (a) Montrer quef est paire. Etudier les variations de f et tracer sa courbe dans repère
orthogonal (O;~i, ~j).
(unités : 2 cm sur l’axe des abscisses et 10 cm sur l’axe des ordonnées).
1
(b) Montrer qu’il existe un unique réel ` tel que f (`) = `. Justifier : 0 ≤ ` ≤
2
1
(c) Montrer que pour tout réel x : |f 0 (x)| ≤ f (x) ≤
2
2. On définit la suite (un )n∈N par :

u0 = 0 et ∀n ∈ N un+1 = f (un )
1
(a) Montrer que, pour tout n ∈ N un ∈ [0, ]
2
(b) Montrer que, pour tout n ∈ N :
1 1
|un+1 − `| ≤ |un − `| puis |un − `| ≤
2 2n+1

(c) En déduire que la suite (un ) converge vers `.


Preuve

1. (a) Montrons que f est paire.


• Puisque f est définie sur R la première condition pour qu’une fonction soit paire
est vraie.

e−x e−x e2x ex
f (−x) = −2x = = = f (x)
e +1 1 + e2x 1 + e2x
f est dérivable comme quotient de deux fonctions dérivables et :

ex − e3x ex (1 + ex )(1 − ex )
f 0 (x) = =
(e2x + 1)2 (e2x + 1)2

Le signe de f 0 est celui de (1 − ex ) d’où le tableau :

x −∞ 0 +∞
f 0 (x) + −
1/2
f (x) % &
0 0

(b)
(c) Nous avons
|ex (1 − e2x )| |1 − e2x |
|f 0 (x)| = = f (x)
(e2x + 1)2 e2x + 1

6
Si x ≤ 0 : |1 − e2x | = 1 − e2x et si x < 0, |1 − e2x | = e2x − 1. Mais dans les deux
cas on a :
|1 − e2x |
≤1
e2x + 1
et par suite
1
|f 0 (x)| ≤ f (x) ≤
2
(voir tableau des variations de f ).
2. (a) Montrons que pour tout n, Un ∈ [0; 1/2].
Démontrons par récurrence. Cette affirmation est vraie pour n = 0. Supposons que
Un ∈ [0; 1/2] et montrons que c’est aussi vraie pour Un+1 . Si Un ∈ [0; 1/2] et
comme f est décroissante sur [0; +∞[, on a :

1 e
f (0) ≥ Un+1 ≥ f (1/2) ⇒ ≥ f (x) ≥
2 e+1
La suite (Un ) est une suite de [0; 1/2]
(b) Toutes les conditions requises pour appliquer le théorème des acfroissements finis
sur l’intervalle [Un ; l] ⊂ [0; 1/2] sont vraies et on a donc :
1 1
|f (Un ) − f (l)| ≤ |Un − l| ⇔ |Un+1 − l| ≤ |Un − l|
2 2
1
Démontrons par récurrence que |un − `| ≤ .
2n+1
Puisque U0 = 0 et l ∈ [0; 1/2], c’est vrai au rang 0.
1
Supposons que |un − `| ≤ n+1 .
2
1
L’inégalité |Un+1 − l| ≤ |Un − l| implique alors :
2
1 1
|Un+1 − l| ≤
2 2n+1
c’est à dire
1
|Un+1 − l| ≤
2n+2
1
(c) lim =0 ⇒ lim Un = l.
n→∞ 2n+1 n→∞

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Exercice 4 Ecricome 96. Option générale

1. Etude préliminaire On considére l’application f définie sur IR+ par :


∀x ∈]0, +∞[, f (x) = xx ; f (0) = 1
(a) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur IR+
(b) Dresser le tableau des variations de f
(c) On considére un repère orthonormal du plan et l’on note (C) la courbe
représentative de f dans ce repère. Quelle est la position de (C) par rapport à sa
tangente au point d’abscisse 1 ?
(d) On note g la restriction de f à l’intervalle I = [ 1e , +∞[. démontrer que g est une
bijection de I sur un intervalle J que l’on précisera.
1. Etude d’une fonction
(a) Démontrer qu’il existe une application ϕ de J sur I telle que :

∀x ∈ J, ϕ(x)ϕ(x) = x
(b) Etablir que ϕ est négligeable devant la fonction logarithme népérien au voisinage
de +∞.
(c) Déterminer le plus grand intervalle K inclus dans J sur lequel ϕ est dérivable et
montrer que :

ϕ(x)
∀x ∈ K, ϕ0 (x) =
x(ϕ(x) + lnx)
(d) On note (Γ) la courbe représentative de ϕ dans le repère (O,~i, ~j) et pour tout
élément n de N∗ , on note (Γn ) la tangente à (Γ) en son point d’abscisse n.
i. Déterminer l’abscisse un du point d’intersection de (Γn ) avec l’axe (O,~i).
ii. Donner un équivalent simple de un lorsque n tend vers +∞.
Solution

1. Etude préliminaire.

(a) ∀x ∈]0; +∞[ , f (x) = xx ⇔ f (x) = exlnx .


Continuité.
pour x > 0, la fonction f f est continue(application des théorèmes généraux sur la
continuité). Etudions la continuité en 0.
Lorsque x → 0, xlnx → 0 et comme la fonction exponentielle est continue, on
déduit que exlnx tend vers 1. On a donc :
lim f (x) = 1 = f (0)
x→0

Donc f est pas continue en 0. Dérivabilité.


Si x > 0, f est dérivable comme composée de fonctions dérivables et sa dérivée
est :
f 0 (x) = (lnx + 1).exlnx

8
f (x) − f (0) exlnx − 1
D’autre part : lim = lim .
x→0 x x→0 x
En 0 on a :
exlnx − 1
exlnx − 1 ∼ xlnx ⇒ ∼ lnx.
x
lim lnx = −∞ ⇒ f n’est pas dérivable en 0.
x→0
(b) Le signe de f 0 (x) est celui de lnx + 1.
lnx + 1 ≥ 0 ⇔ x ≥ e−1 ⇒ f 0 (x) ≥ 0 ⇔ x ≥ e−1 .
Sur ]e−1 ; +∞[ la fonction est strictement croissante et elle est strictement
décroissante sur ]0; e−1 [.
(c) L’équation de la tangente au point d’abscisse 1 est : y = f 0 (1)(x − 1) + f (1) = x.
La position de C par rapport à cette tangente est donnée par le signe de f (x) − x.
Mais il est préférable de remarquer que :
 
xlnx 1 2
∀x > 0, f ”(x) = e + (1 + lnx)
x
est positive. f est convexe sur ]0; +∞[ donc C est au dessus de la tangente au point
d’abscisse 1.
10

-10 -5 5 10

-5

-10

(d) La restriction g de f à l’intervalle [e−1 ; +∞[ est strictement croissante. elle réalise
une bijection de [e−1 ; +∞[ vers J = [e−e ; +∞[.
2. Etude d’une fonction.

(a) g réalisant une bijection de I vers J admet une réciproque que nous appellerons ϕ
définie dans J et à valeurs dans I.
∀x ∈J on a : (g ◦ ϕ)(x) = x donc ϕ(x)φ(x) = x.

9
ϕ(x) 1
(b) ϕ(x).ln(ϕ(x)) = lnx ⇔ = . Comme ϕ varie dans le même
lnx ln(ϕ(x))
sens que g, nous avons : lim ϕ(x) = +∞.
x→∞
Il est immédiat que :
ϕ(x)
lim =0
x→∞ ln(x)

Ce qui revient à dire que ϕ est négligeable devant le logarithme népérien au


voisinage de l’infini.
(c) ϕ(x)ϕ(x) = x ⇒ ϕ(x).ln(ϕ(x)) = lnx et en dérivant on obtient :
1 lnx
ϕ0 (x)ln(ϕ(x)) + ϕ0 (x) = . On remplace alors ln(ϕ(x)) par et sans
x ϕ(x)
difficulté on aboutit à :
ϕ(x)
ϕ0 (x) =
x(lnx + ϕ(x))
i. la tangente au point d’abscisse n a pour équation :
y = ϕ0 (n).(x − n) + ϕ(n). Le point d’intersection de cette tangente avec l’axe
des abscisses est solution de l’équation : ϕ0 (n).(x − n) + ϕ(n).
On trouve
ϕ(n)
un = n − 0 = n(1 − ln(n) + ϕ(n))
ϕ (n)
ii. Trouvons un équivalent simple de un lorsque n −→ +∞.
un ϕ(n) 1
un = n(1 − ln(n) + ϕ(n)) ⇒ =1+ − .
−nln(n) ln(n) ln(n)
On déduit que :
un
lim =1 ⇔ un ∼ −nln(n)
n→∞ −nln(n)

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Exercice 5 ESC E 2000

x
1. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = .
x2
+x+1
On désigne par C sa courbe représentative dans un repère orthonormé.
(a) Etudier les variations de f ainsi que ses limites en −∞ et +∞.
(b) Calculer une équation de la tangente T à C à l’abscisse 0.
(c) Etudier la position relative de C et de T . Préciser les points d’intersection.
(d) Construire C et T .
On considère la suite (un )n∈N définie par :
2. (
u0 = 1
un
pour tout n ∈ N, un+1 = f (un ) = 2
un + un + 1
1 1
(a) Soit p un entier naturel non nul. Montrer que : f ( ) ≤ .
p p+1
1
(b) En déduire par récurrence que pour tout n ∈ N, 0 < un ≤
n+1
(c) Calculer lim un .
n→+∞

1 1
3. (a) Vérifier que : = un + 1 +
un+1 un
(b) En déduire, par récurrence et à l’aide du 2.(b) que pour tout
n
1 X 1
n ≥ 1, ≤n+1+ .
un k=1
k
Z k
1 dx
4. (a) Justifier l’inégalité pour tout entier k ≥ 2, ≤ .
k k−1 x
Xn
(b) En déduire que : pour n ≥ 2, ≤ ln(n), puis que : pour
k=2
1
n ≥ 2, ≤ n + 2 + ln(n).
un
(c) A l’aide des résultats, précédents, calculer lim nun .
n→+∞

Preuve
1. (a) Il ne fait aucun doute que la fonction est définie sur R puisque
∀x ∈ R x2 + x + 1 6= 0.
x 1
lim f (x) = lim 2 = lim = 0+ .
x→∞ x→∞ x x→∞ x
De la même manière, on trouve : lim f (x) = 0−
x→∞
La courbe C admet pour asymptote horizontale, l’axe des abscisses.
Etude des variations.
1 − x2 (1 + x)(1 − x)
f est dérivable sur R et f 0 (x) = 2 2
=
(x + x + 1) (x2 + x + 1)2
Le signe de f 0 (x) est celui de 1 − x2 d’où :

11
x −∞ −1 1 +∞
0
f (x) − 0 + 0 −
0 1/3
f (x) & % &
−1 0
(b) L’équation de la tangente au point d’abscisse 0 est :

y = f 0 (0).x + f (0) = x
.
(c) La position de la courbe par rapport à sa tangente en 0 est donnée par le signe de :
f (x) − x
x −x2 (1 + x)
f (x) − x = 2 −x= 2 et on déduit que la courbe est au
x +x+1 x +x+1
dessus la tangente pour x ∈] − ∞, −1[ et au dessous pour x ∈] − 1, +∞[
Les points d’intersection sont les solutions de l’équation f (x) = x c’est à dire les
−x2 (1 + x)
solutions de 2 .
x +x+1
Il y a deux solutions : x = 0 et x = −1 donc deux points d’intersection.
Représentation graphique

10

-10 -5 5 10

-5

-10

1
2. (a) Remplaçons x par .
p
p 1 1
f (1/p) = 2 = ≤
p +p+1 1 p+1
p+1+
p

12
1
(b) Montrons que ∀n ∈ N, 0 < un < .
n+1
L’inégalit‘é à démontrer est vraie pour n = 0.
Supposons la vraie au rang n et justifions la au rang n + 1.
Puisque la fonction f est croissante sur [0, 1[, on peut écrire que :
1 1 1
un ≤ ⇒ f (un ) ≤ f ( )≤ d’après a).Nous venons d’établir que :
n+1 n+1 n+2
1
un+1 ≤ (CQFD)
n+2
1
(c) De 0 < un ≤ , on tire : lim un = 0
n+1 n→∞
2
1 u + un + 1 1
3. (a) = n = un + 1 +
un+1 un un
1 1
(b) = u0 + 1 + = 3 et la relation est vraie au rang 1.
u1 u0
n
1 X 1
Supposons que ≤n+1+ .
un k=1
k
n
1 1 1 X 1
= un + 1 + ⇒ ≤ un + 1 + n + 1 + .
un+1 un un+1 k=1
k
1
Mais on a démontré à la question 2)b) que un ≤ d’où en majorant
n+1
n+1
1 X 1
l’expression précedente et en regroupant on arrive à : ≤n+2+ .
un+1 k=1
k
1
4. (a) Sur l’intervalle [k − 1, k] la fonction g : x −→ est continue et décroissante. Elle
x
est majorée par g(k − 1) et minorée par g(k) donc :
Z k
1 1
≤ dx
k k−1 x

(b) Ecrivons les inégalités obtenues en remplaçant successivement k par 2, 3, ...n et


additionnons
n Z n les. Nous X obtenons
n
:
X 1 1 1
≤ dx =⇒ ≤ ln(n)
k=2
k 1 x k=2
k
n n
1 X 1 1 X 1
≤n+1+ ⇔ ≤n+2+ donc :
un k=1
k u n
k=2
k
1
≤ n + 2 + ln(n)
un
(c) Soit L la limite de la suite n.un .
1 n
≤ n + 2 + ln(n) ⇒ n.un ≥ =⇒ L ≥ 1.
un ln(n)
2
n(1 + + n
n
1 n
D’autre part comme 0 < un ≤ =⇒ 0 < n.un ≤ =⇒ 0 < L ≤ 1.
n+1 n+1
Nous pouvons conclure que L = 1

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Exercice 6 ISC 97 E
Soit f la fonction définie sur [0; +∞[ par :
1 1

1+ (1+ ).lnx

f (x) = x x = e x si x>0
f (0) = 0

On désigne par C sa courbe représentative.


1. (a) Montrer que f est continue en 0
(b) Etudier la dérivabilité de f en 0
2. (a) Montrer que pour tout réel x strictement positif : lnx ≤ x + 1
(b) Calculer f 0 (x) pour x > 0 et déterminer son signe. Préciser le sens de variation de
f
3. (a) Déterminer la limite de f en +∞
(b) Etudier la nature de la branche infine de C en +∞. On pourra chercher un
équivalent de f (x) − x en +∞
4. (a) Montrer que le développement limité à l’ordre 3 de f en 1 est :
1
f (x) = 1 + 2(x − 1) − (x − 1)3 + o((x − 1)3 )
2
On pourra poser x = 1 + t
(b) Préciser l’équation de la tangente (T ) au point d’abscisse 1. Que peut-on dire de
(T ) ?
(c) Construire C et (T ) dans un repère orthonormé.

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Exercice 7 ESG 98 S
Partie A

1. Soit g la fonction définie sur IR∗ par :


x−1
g(x) = − ln |x|
x
(a) Etudier les variations de g
(b) Montrer qu’il existe un réel négatif α tel que g(α) = 0. En déduire le signe de g(x)
2. Soit h la fonction numérique de la variable réelle définie pour x > 1 par :

1 1 g(x)
h(x) = − 2
ln(x) =
x(x − 1) (x − 1) (x − 1)2

(a) Montrer que h0 peut se mettre sous la forme :

u(x)
h0 (x) =
(x − 1)3

(b) Etudier les variations de u


(c) En déduire le signe de u(x) et celui de h0 (x) pour x > 1
Partie B
Soit f la fonction numérique définie par :
1
f (x) = |x| x − 1

1. (a) Déterminer l’ensemble de définition de f


(b) Limites aux bornes de l’ensemble de définition
(c) Montrer que f peut être prolongée par continuité pour x = 1 ; on appelera toujours
f la fonction ainsi définie
2. (a) Déterminer le développement limité d’ordre 3 de f au voisinage de x = 1
(b) En déduire l’équation de la tangente au point d’abscisse 1 à la courbe
représentative de f ainsi que la position de la courbe par rapport à la tangente
3. Etudier les variations de f et donner son tableau de variation

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