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Correction

d’après ESC Lyon 1994


1.a f est définie sur ℝ + .
1− x −x 2
Par opérations, f est continue sur ℝ + et dérivable sur ℝ + * avec f ′(x ) = e .
2 x
Quand x → 0+ , f ′(x ) → +∞ . Par suite f n’est pas dérivable en 0 mais f y présente une tangente
verticale.
1.b Puisque f ′(x ) est du signe de 1− x :
x 0 1 +∞
1 e .
f (x ) ր ց
0 0

x 2 − 2x −1 −x 2
1.c f est deux fois dérivable sur ℝ +∗ et f ′′(x ) = e du signe de x 2 − 2x −1 .
4x x
x 0 1+ 2 +∞
donc f présente un point d’inflexion en α = 1 + 2 .
x 2 − 2x −1 − 0 +

1.d L’équation de la tangente à f en α est y = f ′(α )(x − α ) + f (α ) .


f (α ) 2α 1+ 2
Celle-ci intercepte l’axe des abscisses en x = α − =α+ = 1+ 2 + 2 = 3+ 2 2 .
f ′(α ) α −1 2
1.e Ci-contre
2.a f est continue et strictement croissante sur [0,1] (car
f ′(x ) > 0 sur ]0,1[ ) donc f réalise une bijection de [0,1]
vers [ f (0), f (1) ] =  0,1 e  . De plus, par théorème, sont
 
application réciproque est continue.
2.b ϕ a même monotonie que f et est donc strictement
croissante. De plus f (0) = 0 et f (1) = 1 e donne
ϕ (0) = 0 et ϕ(1 e) = 1 .
x 0 1 e
Par suite 1 .
ϕ (x ) ր
0

2.c f est dérivable sur ]0,1[ et ∀x ∈ ]0,1[ , f ′(x ) ≠ 0 donc ϕ est dérivable sur f (]0,1[) =  0,1 e  .
 
1 x
2.d Etude en 0 : (ϕ (h ) − ϕ (0)) = = x ex 2 .
h x =ϕ (h ) f (x )

Quand h → 0 , on a x = ϕ (h ) → ϕ (0) = 0 puis x ex 2 → 0 . Ainsi ϕ est dérivable en 0 et ϕ ′(0) = 0 .


1 x −1
Etude en β = 1 e : (ϕ (β + h ) − ϕ (β )) = .
h x =ϕ ( β +h ) f (x ) − f (1)
f (x ) − f (1)
Quand h → 0 , x = ϕ (β + h ) → ϕ (β ) = 1 , donc → f ′(1) = 0 et puisque f est strictement
x −1
f (x ) − f (1) x −1
croissante, on peut même dire → 0+ d’où → +∞ .
x −1 f (x ) − f (1)
Finalement ϕ n’est pas dérivable en 1 e mais y présente une tangente verticale.
2.e On a f (ϕ (x )) = x donc 2 ϕ (x )e−ϕ (x ) 2 = x . Quand x → 0 , on a ϕ (x ) → ϕ (0) = 0 donc e−ϕ (x ) 2 → 1 .
x2
Par suite 2 ϕ (x ) ∼ x puis après élévation au carré : ϕ (x ) ∼ .
4
3.a f est continue et strictement décroissante sur [1,+∞[ , elle réalise donc une bijection de [1,+∞[ vers
 f , f (1) =  0,1 e  .
 lim
+∞   
3.b ψ est continue et strictement décroissante et puisqu’elle réalise une bijection de  0,1 e  vers [1,+∞[
 
x 0 1 e
on peut affirmer : [1, +∞[ = ψ (1 
e)),lim ψ  . Par suite +∞ .
 0  ψ (x ) ց
1
3.c Quand x → 0 , on a ψ (x ) → +∞ .
1 1
f (ψ (x )) = x donne ψ (x )e−ψ (x ) 2 = x d’où
ln ψ (x ) − ψ (x ) = ln x .
2 2
1 1 1
Puisque ψ (x ) → +∞ , on a ln ψ (x ) = o (ψ (x )) donc ln ψ (x ) − ψ (x ) ∼ − ψ (x ) .
2 2 2
Par suite ψ (x ) ∼ −2ln x .

4. ϕ est croissante et ψ−1 décroissante donc g est décroissante. g (1) = ϕ  ψ−1 (1) = ϕ(1 e) = 1 .
x 1 +∞
−1 1
lim ψ = lim f = 0 et lim ϕ = 0 donc par composition : lim g = 0 . On résume : .
+∞ +∞ 0 +∞ g (x ) ց
0

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