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Mme Huang Mathématiques ECG1

Fonctions usuelles

Objectif
 Connaı̂tre le vocabulaire sur les fonctions
 Connaı̂tre et utiliser les propriétés des fonctions usuelles (exponentielle, logarithme, puissance,
fonctions circulaires)

0 Plan du chapitre
? Vocabulaire des fonctions d’une variable réelle : généralité, fonction bijective, limites, dérivabilité
? La fonction logarithme népérien : définition, propriétés
? La fonction exponentielle : définition, propriétés
? Les fonctions puissances : définition (entière, relative, réelle), propriétés
? Mesures d’un angle en radians
? Fonctions circulaires : définition, propriétés, équations trigonométriques, équivalents usuels
? Fonction arctangente : définition et propriétés

1 Vocabulaire des fonctions


1.1 Généralités
Définition 1.
Une fonction réelle d’une variable réelle est une application f : D → R, où D ⊂ R.
L’ensemble D est appelé l’ensemble de définition de f .

Le plus souvent D est un intervalle ou une réunion finie d’intervalles.


Définition 2 (Opérations). Soit f : D → R, g : D → R deux fonctions et λ ∈ R. On définit les fonctions :
? fg : D → R
? f +g : D → R x 7→ f (x)g(x)
x 7→ f (x) + g(x)
1
? : D0 → R , où D0 = D \ {x ∈ R, f (x) = 0}
? λf : D → R f
x 7→ λf (x) 1
x 7→
f (x)

Les règles de calcul pour les fonctions d’une variable réelle se déduisent de celles de R.
Définition 3. Soit f : D → R et g : D0 → R deux fonctions tel que f (D) ⊂ D0 .
La composée de f par g est l’application g ◦ f : D → R .
x 7→ g(f (x))

Exemple. Soient P : x 7→ x2 + 2x − 1 et f : x 7→ x + 1. Déterminer P ◦ f et f ◦ P .


Définition 4 (Bornes). Soit f : D → R une fonction et A ⊂ D. On dit que f est :
? majorée sur A si :
? minorée sur A si :
? bornée sur A si :
Proposition 5. Soit f : D → R une fonction et A ⊂ D. On a :
f est bornée sur A ⇔ |f | est majorée sur A

Exemple. La fonction f : R → R est


x 7→ x2
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Définition 6 (Variations). Soit f : D → R une fonction et A ⊂ D. On dit que f est :


? constante sur A si :
? (strictement) croissante sur A si :
? (strictement) décroissante sur A si :
? monotone sur A si :
Exemple.
Définition 7 (Parité). Soit f : D → R une fonction tel que : ∀x ∈ R, x ∈ D ⇒ −x ∈ D.
On dit que f est :
? paire si : ? impaire si :

La courbe représentative de f est La courbe représentative de f est

On peut alors réduire d’étude de f à

Exemple.
Définition 8 (Périodicité). Soit T > 0, f : D → R une fonction tel que : ∀x ∈ R, x ∈ D ⇒ x + T ∈ D

On dit que f est périodique de période T si :

La courbe représentative de f est

On peut alors réduire l’étude de f à

Exercice. Montrer que la fonction f : R → R est 1-périodique et tracer sa courbe représentative.


x 7→ x − bxc

1.2 Fonction bijective


Soient E et F des parties de R.
Notation. On note la fonction identité idE : E → E
x 7→ x

Définition 9. Soit f : E → F une fonction, x ∈ E et A ⊂ E.


On dit qu’un élément y ∈ F est l’image de x par f si . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’image directe de l’ensemble A par f est l’ensemble, noté f (A), défini par :

f (A) := {f (x), x ∈ A} ⊂ . . . . . . . . .

Définition 10. Soit f : E → F une fonction, y ∈ F .


On dit qu’un élément x ∈ E est un antécédent de y par f si . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Exercice. Soit f : R → R la fonction définie par f (x) = x2 , pour tout x ∈ R.

? Déterminer les ensembles : f ({2}), f ([2; 3]) et f ([−2; 1]).


? Déterminer les antécédents de 1, 0, 25 et −2.

Définition 11. Soit f : E → F une fonction.


On dit que f est bijective si ∀y ∈ F l’équation y = f (x) admet une unique solution i.e.

∀ y ∈ F, ∃! x ∈ E, y = f (x).

Autrement dit, tout élément de F possède exactement un antécédent.

Exemple. La fonction f : R → R est bijective.


x 7→ 2x

Exercice. La fonction f : N → N est-elle bijective ?


n 7→ 2n

La bijectivité d’une fonction dépendent des ensembles de départ et d’arrivée considérés.

Exemple. La fonction f : R → R n’est pas surjective car . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


x 7→ x2
Par contre, g : . . . . . . → . . . . . . est bijective.
x 7→ x2

Proposition 12. Soit f : E → F une fonction. On a :


§
g ◦ f = idE
f est bijective ⇔ ∃ g : F → E,
f ◦ g = idF
Dans ce cas, la fonction g est unique et bijective. On note alors g = f −1 et on appelle cette fonction la
bijection réciproque de f . De plus, on a :

f −1 ◦ f = idE
et (f −1 )−1 = f
f ◦ f −1 = idF

Théorème 13 (Théorème de la bijection). Soit I ⊂ R un intervalle et f : I → R une fonction.


Si f est continue et strictement monotone sur I alors f : I → f (I) est bijective.

Exemple. La fonction f : R → R est bijective.


x 7→ x3
1.3 Limites
Définition 14.
Soit f une fonction définie au moins sur un intervalle de R
du type ]a ; +∞[.
La fonction f a pour limite ` en +∞ si tout intervalle
ouvert contenant ` contient toutes les valeurs de f (x) pour
x assez grand. On note alors : lim f (x) = `.
x→+∞

Définition 15.
La fonction f a pour limite +∞ en +∞ si tout inter-
valle de R du type ]a ; +∞[ contient toutes les valeurs de
f (x) pour x assez grand. On note alors : lim f (x) = +∞.
x→+∞
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Définition 16.
Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert de R
du type ]x0 − ε ; x0 [ ou ]x0 ; x0 + ε[, avec ε > 0.
La fonction f a pour limite +∞ en x0 si tout intervalle de
R du type ]A ; +∞[ contient toutes les valeurs de f (x)
pour x assez proche de x0 . On note alors : lim f (x) = +∞.
x→x0

Proposition 17 (Opérations sur les limites). Soit x0 , `, `0 ∈ R tel que lim f (x) = ` et lim g(x) = `0 .
x→x0 x→x0

Alors :
? lim f (x) + g(x) = ` + `0 sauf la forme indéterminée +∞ − ∞
x→x0
? Pour tout λ ∈ R, lim λf (x) = λ`
x→x0
0
? lim f (x)g(x) = `` sauf la forme indéterminée 0 × (±∞)
x→x0
f (x) ` ∞ 0
? si `0 6= 0, alors lim = 0 sauf les formes indéterminées et
x→x0 g(x) ` ∞ 0

Proposition 18 (Composition de limites). Soit x0 , `, `0 ∈ R et f, g deux fonctions.


(
lim f (x) = `
Si x→x0
alors lim g ◦ f (x) = `0 .
lim g(x) = `0 x→x0
x→`

1.4 Dérivabilité
f (x) − f (x0 )
Définition 19. Soit x0 ∈ D. On dit que f est dérivable en x0 si lim ∈ R.
x→x0 x − x0
Dans ce cas, cette limite est notée f 0 (x0 ) et on l’appelle le nombre dérivé de f en x0 .
On dit que f est dérivable sur D si f est dérivable en tout point de D.
df
Dans ce cas, on définit la fonction dérivée de f , notée f 0 ou , par f 0 : D → R
dx x →
7 f 0 (x)

Remarque. L’ensemble des x0 ∈ D en lesquels f est dérivable s’appelle le domaine de dérivabilité de f .


Proposition 20. Soit f, g : D → R deux fonctions d’une variables réelles et x0 ∈ D.
? (Somme) Si f et g sont dérivables en x0 alors f + g est dérivable en x0 et

(f + g)0 (x0 ) = f 0 (x0 ) + g 0 (x0 )

? (Produit) Si f et g sont dérivables en x0 alors f g est dérivable en x0 et

(f g)0 (x0 ) = f 0 (x0 )g(x0 ) + f (x0 )g 0 (x0 )

f
? (Quotient) Si f et g sont dérivables en x0 et g(x0 ) 6= 0 alors est dérivable en x0 et
g
 ‹0
f f 0 (x0 )g(x0 ) − f (x0 )g 0 (x0 )
(x0 ) =
g (g(x0 ))2

? (Composée) Si f est dérivable en x0 et g est dérivable en f (x0 ) alors g ◦ f est dérivable en x0 et

(g ◦ f )0 (x0 ) = g 0 (f (x0 ))f 0 (x0 )


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Proposition 21. Soit a, b ∈ R, a < b et f une fonction continue sur [a; b] et dérivable sur ]a; b[.
1. (∀x ∈ ]a; b[, f 0 (x) = 0) ⇔ f est constante sur [a; b]
2. (∀x ∈ ]a; b[, f 0 (x) ≥ 0) ⇔ f est croissante sur [a; b]
3. (∀x ∈ ]a; b[, f 0 (x) ≤ 0) ⇔ f est décroissante sur [a; b]
4. (∀x ∈ ]a; b[, f 0 (x) > 0) ⇒ f est strictement croissante sur [a; b]
5. (∀x ∈ ]a; b[, f 0 (x) < 0) ⇒ f est strictement décroissante sur [a; b]

Ce résultat n’est pas vrai si on ne se place pas sur un intervalle.

La réciproque de 4. et 5. n’est pas vraie !

On se sert de cette proposition, et d’un tableau de signe, pour dresser le tableau de variation d’une
fonction dérivable.

2 La fonction logarithme népérien


Définition 22.
1
La fonction logarithme népérien, notée ln, est l’unique primitive de x 7→ sur I = ]0; +∞[ qui
x
s’annule en x = 1.

On a donc :

? ln(1) =. . .
? ∀x ∈ ]0; +∞[, (ln(x))0 = . . .
? L’ensemble de définition de ln est D = . . .
Proposition 23 (Propriétés algébriques). Pour tout x, y ∈ ]0; +∞[, pour tout n ∈ N, on a :

? Propriété fondamentale : ln( )=


 ‹  ‹
1 x
? Conséquences : ln = ln = ln(xn ) =
x y

Proposition 24 (Variations du logarithme).

Voici le tableau de variations de la fonction ln :

x 0 +∞
(ln(x))0

ln(x)

La fonction logarithme est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sur ]0; +∞[.


En particulier, on a : ∀ x, y ∈ ]0; +∞[,

0 < x < y ⇔ .....................

Proposition 25 (Limites). On a :

? lim ln(x) = . . . ? lim ln(x) = . . . ln(1 + x)


x→0+ x→+∞ ? lim = ...
x→0 x
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Proposition 26 (Dérivée). Soit u : I → R une fonction dérivable et D = {x ∈ I, u(x) > 0}.


u0 (x)
On a : ∀x ∈ D, (ln(u(x)))0 =
u(x)

3 La fonction exponentielle
Définition 27.
La fonction exp(x) est la bijection réciproque de la fonction ln(x), c’est-à-dire :

exp : R → ]0; +∞[


x 7→ y ( l’unique solution de l’équation ln(y) = x)

On a donc :

? En particulier, on a exp(0) = . . .
? Pour tout x ∈ R, on a : exp(x) > . . .

Proposition 28 (Propriétés analytiques). On a :


? ∀x ∈ . . . . . . . . ., ln(exp(x)) = . . . . . . et ∀y ∈ . . . . . . . . . . . ., exp(ln(y)) = . . . . . . . . .
? ∀x ∈ . . . . . . . . . , ∀y ∈ . . . . . . . . . . . . . . ., exp(x) = y ⇔ x = . . . . . . . . . . . .
? ∀x ∈ . . . . . . . . ., (exp(x))0 =. . . . . . . . . . . . . . .

Notation. On note e = . . . . . . . . . . . . . . . ' . . . . . . . . . . . ..


Proposition 29 (Propriétés algébriques). Pour tout x, y ∈ R, pour tout n ∈ N, on a :

? Propriété fondamentale : exp( )=

1 exp(x)
? Conséquences : = = exp(nx) =
exp(x) exp(y)

Proposition 30 (Variations).

Voici le tableau de variations de la fonction exponentielle :

x −∞ +∞
(exp(x))0

exp(x)

La fonction exponentielle est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sur R.


En particulier, on a : ∀ x, y ∈ R, x < y ⇔ . . . . . . < . . . . . ..
La courbe de ln(x) et la courbe de ex sont symétriques par
rapport à la droite d’équation y = x.

Proposition 31 (Limites). On a :

? lim ex = . . . ? lim ex = . . . ex − 1
x→+∞ x→−∞ ? lim = ...
x→0 x

Proposition 32 (Dérivée). Soit u : I → R une fonction dérivable.


On a : ∀x ∈ I, (eu(x) )0 = u0 (x)eu(x)
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4 Fonctions puissances
Définition 33 (Puissances entières). Soit n ∈ Z.
La fonction puissance n est définie par :
? Si n = 0 alors : ∀x ∈ R, x0 = 1
? Si n > 0 alors : ∀x ∈ R, xn = x × xn−1 (par
récurrence)
1
? Si n < 0 alors : ∀x ∈ R∗ , xn =
x−n
Proposition 34. Soit x, y ∈ R∗ et n, p ∈ Z. On a :
xn × xp = . . . . . . . . . (xn )p = . . . . . . . . .

xn × y n = . . . . . . . . .

Définition 35 (Puissances réelles). Soit α ∈ R \ Z.


La fonction puissance α est définie par :

∀x ∈ ]0; +∞[, xα := eα ln(x)

Proposition 36. Pour tout α, β ∈ R \ Z,


pour tout x, y ∈ ]0; +∞[, on a :
 xα × xβ = . . . . . . . . .  x−α = . . . . . . . . .

 xα × y α = . . . . . . . . .  (xα )β = . . . . . . . . .

Proposition 37 (Dérivée). Soit α ∈ R, u : I → R une fonction dérivable et D = {x ∈ I, u(x) > 0}.


On a : ∀x ∈ D, (u(x)α )0 = αu0 (x)u(x)α−1

Proposition 38 (Liens entre les fonctions usuelles). Soit α, β ∈ R et x, y > 0. On a :


ln(xα ) =. . . . . . . . . . . . . . . exp(x)α =. . . . . . . . . . . . . . .

Notation. On note exp(x) = . . . . . . . . . . . . . . . car exp(x) = . . . . . . . . . . . . . . . = . . . . . . . . . . . . . . ..

Proposition 39 (Limites). Soit α > 0. On a :


? lim xα = . . . ? lim xα = . . .
x→+∞ x→0+

Proposition 40 (Croissances comparées). Soit α, β > 0. On a :


xα ? lim |x|α eβx = . . . ln(x)β ? lim xα | ln(x)|β = . . .
? lim = ... x→−∞ ? lim = ...
x→+∞ eβx x→+∞ xα x→0

On retiendra, qu’en +∞, on a ln(x)β << xα << eβx .

Pour lever les formes indéterminées avec α < 0 ou β < 0, on se ramène aux limites ci-dessus.

Remarque. Certaines limites utilisant l’exponentielle le logarithme ne sont pas indéterminées.


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5 Mesures d’un angle en radians


On se place dans un repère orthonormé (O; I, J).
Définition 41.
Le cercle trigonométrique C est le cercle de centre O et de rayon
1, muni du sens direct donné par le sens inverse des aiguilles d’une
montre.
Définition 42. Soit x ∈ R.
On dit qu’un point M du cercle trigonométrique C est l’image de x si
x est égal à la longueur de l’arc obtenu par enroulement de la droite
des réels sur le cercle trigonométrique.
Dans ce cas, on dit aussi que x est une mesure en radians de l’angle
−→ −−→
orienté (OI, OM ).

−→ −−→
Angle (OI, OM ) en degrés 0 30 45 60 90 180 360

Longueur d’arc I÷
M

Proposition 43. Soit x, y ∈ R et M le point du cercle trigonométrique image de x. Alors :


M est l’image de y ⇔ x − y ..................................................................
Autrement dit, deux mesures en radians d’un même angle orienté diffèrent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6 Fonctions circulaires
Définition 44. Soit x un réel et Mx le point du cercle trigonométrique image de x.
? Le cosinus de x, noté cos(x), est . . . . . . . . . . . . . . . . . . du point Mx .
? Le sinus de x, noté sin(x), est . . . . . . . . . . . . . . . . . . du point Mx .
? Pour x ∈ R, cos(x) 6= 0, la tangente de x, notée tan(x), est égal à . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Proposition 45 (Valeurs remarquables).

π π π π
x en radians 0 6 4 3 2

cos(x)

sin(x)

tan(x)

Proposition 46. Soit x, y ∈ R. On a :

? . . . . . . ≤ cos(x) ≤ . . . . . . ? . . . . . . ≤ sin(x) ≤ . . . . . . . . .

? ∀k ∈ Z, cos(kπ) = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et sin(kπ) = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

π π
? ∀k ∈ Z, cos( + kπ) =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et sin( + kπ) =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 2
? cos2 (x) + sin2 (x) = . . . . . . . . .

? cos(x + y) = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et sin(x + y) = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

? cos(2x) = . . . . . . . . . . . . . . . . = . . . . . . . . . . . . . . . . = . . . . . . . . . . . . . . . . et sin(2x) = . . . . . . . . . . . . . . . .
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Proposition 47 (Symétries). Soit x ∈ R un réel et M le point du cercle trigonométrique image de x.


construction cercle mesure de propriétés du sinus,
−→ −−→
géométrique de N trigonométrique l’angle (OI, ON ) du cosinus et de la tangente

N confondu avec M

N symétrique de M
par rapport à
l’axe des abscisses

N symétrique de M
par rapport à
l’axe des ordonnées

N symétrique de M
par rapport au
point O

N symétrique de M
par rapport à la
première bissectrice

Proposition 48.
? Parité et périodicité :
∗ la fonction cosinus est

∗ la fonction sinus est

∗ la fonction tangente est

? Dérivée : les fonction cosinus, sinus et tangente sont dérivables sur leurs ensembles de définition
et :
∀ x ∈ R, cos0 (x) = . . . . . . . . .
∀ x ∈ R, n sin0 (x) = . . . . . . . . .
π o
∀x ∈ R \ + kπ, k ∈ Z , tan0 (x) = . . . . . . . . . = . . . . . . . . .
2
Proposition 49.

? Équations trigonométriques : Soit x, y ∈ R. On a :


cos(x) = cos(y) ⇔

sin(x) = sin(y) ⇔

tan(x) = tan(y) ⇔
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Proposition 50.

? Variations :
cos(x)

x x

sin(x) tan(x)

? Courbes représentatives :

x2
? Équivalents usuels : On a : cos(x) − 1 ∼ − , sin(x) ∼ x et tan(x) ∼ x.
0 2 0 0

7 Fonction arc-tangente
i π πh
La fonction tangente est strictement croissante et continue sur − ; . Elle établit une bijection de
i π πh 2 2
− ; sur R.
2 2
Définition - Proposition 51. i π πh
La fonction arctangente est la bijection réciproque de tan : − ; → R. On a :
i π πh 2 2
? arctan : R → − ;
2 2
y 7→ x
i π πh 
l’unique solution dans − ; | de y = tan(x)
2 2
i π πh
? ∀x ∈ − ; , ∀ y ∈ R, y = tan(x) ⇔ x = arctan(y)
2 2
π π
? lim arctan(x) = − et lim arctan(x) =
x→−∞ 2 x→+∞ 2
? La fonction arctangente est dérivable sur R et
1
∀ x ∈ R, arctan0 (x) =
1 + x2
? arctan(x) ∼ x
0

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