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3.
Température λmax (nm) : Loi λmax (nm) :
(K) de Planck Loi de Wien
3 500 818 2,989 × 10–3
= 828
3 500
4 000 697 725
4 500 636 644
5 000 576 580
5 500 515 527
Les résultats trouvés avec les deux lois sont cohérents. Le déca-
lage est dû aux incertitudes de mesures.
4. Sur le document 6, 1 800 nm (2 000 – 200) sont représentés 4. Pour les trois villes de l’hémisphère Nord, la température est
par 8,9 cm. maximale en juillet (courbes de Paris, Abu Dhabi et Moscou) alors
Le maximum d’émission se trouve à 1,4 cm soit : qu’elle est minimale dans l’hémisphère Sud (Asuncion, Nairobi,
1,4 × 1 800
= 283 nm du début du graphique, Christchurch). C’est l’influence de l’inclinaison de l’axe de rotation
8,9
c’est-à-dire à λmax = 483 nm. de la Terre qui explique cette situation, l’hémisphère Nord perçoit
2,898 × 10–3 alors une puissance plus importante du rayonnement solaire.
D’après la loi de Wien, T = = 6,2 · 103 K. Plus la latitude est élevée, plus la puissance perçue est faible.
483 · 10–9
5. Le spectre du Soleil est polychromatique et continu. L’œil ne Ainsi, en juillet, il est possible de classer les températures comme
perçoit que les radiations dans le domaine visible et le cerveau l’inverse des latitudes : T(Abu Dhabi) > T(Paris) > T(Moscou).
reconstruit une couleur perçue. L’atmosphère terrestre diffuse De même en janvier, T(Nairobi) > T(Christchurch).
une partie du rayonnement dans le bleu et modifie ainsi la lumière
qui parvient à l’œil.
2
5. a. Faux, la surface terrestre éclairée par un rayon du Soleil est
plus importante en hiver qu’en été.
7 Raisonner, schématiser et rédiger
b. Faux, la surface terrestre éclairée par un rayon du Soleil dépend Jour du solstice d’été
(21 juin)
de la latitude.
Jour de l’équinoxe
c. Vrai. (21 mars et 21 novembre)
ÇA VOUS CONCERNE
4 Calculer
1. La variation de masse s’établit par différence : – Nombre de logements individuels que l’on pourrait alimenter
|Δm| = m (4He) + m (n) – m (2H) – m (3H) = 3,13500 ∙ 10–29 kg. avec les panneaux de l’ISS.
2. La relation d’Einstein établit l’équivalence masse-énergie : La puissance fournie par EDF aux logements individuels est typi-
Elibérée = |Δm|c² = 2,81755 ∙ 10–12 J. quement de 3, 6, 9 ou 12 kW. Si on prend en moyenne une
3. Emol = NAElibérée = 1,69617 ∙ 1012 J ∙ mol–1. puissance de 6 kW, les panneaux de l’ISS en produisant environ
100 kW, on pourrait donc chauffer environ 17 logements.
5 Calculer et raisonner
2,898 ∙ 10–3 . – Rendements des deux types d’ampoules et interprétation
1. et 2. λmax = Il suffit de remplacer les valeurs
T de l’emballage de la LED.
de températures dans l’équation.
La puissance fournie pour allumer une ampoule à filament est
On place ensuite la valeur sur le spectre coloré.
donc l’aire sous la courbe rouge. En assimilant cette courbe à un
λ1 = 8,28 ∙ 10–7 m = 828 nm ; c’est l’infra-rouge (invisible) ;
triangle et en se souvenant que l’aire d’un triangle est égale à la
λ4 = 6,76 ∙ 10–7 m = 676 nm ; c’est orange-rouge ;
moitié de sa base fois sa hauteur, on obtient (dans les unités du
λ3 = 4,77 ∙ 10–7 m = 477 nm ; c’est bleu ; 1
λ2 = 2,92 ∙ 10–7 m = 292 nm; c’est l’ultra-violet (invisible). graphe), une aire de × 1 × 3 = 1,5 (on peut imaginer que la
2
3. L’étoile 1 est Bételgeuse. L’étoile 2 est Sirius. L’étoile 3 est le courbe rouge retombe à 0 pour une longueur d’onde d’environ
Soleil. L’étoile 4 est Arcturus. 3 μm). Par contre, la puissance lumineuse fournie correspond
4. Le spectre de l’étoile est polychromatique. Repérer la longueur à la partie de l’aire sous la courbe rouge qui est contenue dans
d’onde de l’émission maximale permet d’estimer la température, la bande visible (entre les deux traits verticaux pointillés). On
mais la couleur apparente c’est autre chose. Toutes ces étoiles 1
obtient donc une aire de × 0,8 × 0,5 = 0,2.
apparaissent blanches, avec éventuellement selon leur tempé- 2
En ce qui concerne la LED, la puissance consommée et la puis-
rature une tendance au rouge ou au bleu (cf. doc 7 de l’unité 2).
sance lumineuse sont identiques, puisque toute la courbe bleue
6 Analyser des données et calculer se trouve dans la partie visible et l’aire sous cette courbe bleue
1. Il faut que l’angle formé entre les rayons du Soleil et le panneau 1
est égale à × 1 × 0,4 = 0,2.
soit de 90° pour que la puissance perçue par unité de surface soit 2
On en conclut donc que les deux ampoules produisent la même
maximale : c’est le même problème qu’on a étudié avec la latitude. puissance lumineuse, mais que l’ampoule à filament consomme
2. La somme des angles vaut 180°. 7,5 fois plus (1,5 contre 0,2).
Donc, en été, 64 + α + 90 = 180 ; α = 26. Dit autrement, pour produire, avec une ampoule à filament,
3. À la mi-saison, 42 + α + 90 = 180 ; α = 48. la même puissance lumineuse qu’une LED de 11 W, il faudrait
4. En hiver, 42 + α + 90 = 180 ; α = 73. une ampoule 7,5 fois plus puissante, donc effectivement une
5. 48° < 60° < 73°; c’est un compromis pertinent pour couvrir ampoule d’environ 75 W.
l’ensemble de la saison.
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