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Protèine SUP essalhioui.karam@gmail.

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Fonctions de la variable réelle ,


limite et continuité

I Généralités
1 Fonctions-Domaine de définition
1 Une fonction est une correspondance f d’un intervalle ou une réunion d’intervalle D dans R qui à chaque
x de D associe au plus un élément de R .
L’ensemble de définition de f est l’ensemble des éléments x de D aux quels f fait associer un unique
élément dans R noté f (x) , cet ensemble est noté Df .
le domaine de définition de f est soit un intervalle de R ou une réunion d’intervalle .On se limite alors
aux fonctions f qui sont définies sur un intervalle I de R à valeurs dans R .
Le plan euclidien est muni d’un repère R = (O,~i, ~
j)

2 La representation graphique ou la courbe relativement au repère R de f est la partie du plan noté


Gf ou Cf définie par
Gf = {M(x, f (x)) , x ∈ I}

3 Un point du plan M(x, y) est un point de la courbe de f si, et seulement si y = f (x) .On dit que y = f (x)
est une équation de la fonction f

2 Sens de variation d’une fonction


On dit que la fonction f est
1 b.Constante sur I si : ∀(x, y) ∈ I 2 , f (x) = f (y)

2 b.Croissante sur I si : ∀(x, y) ∈ I 2 , x < y ⇒ f (x) ≤ f (y)

3 b.Décroissante sur I si : ∀(x, y) ∈ I 2 , x < y ⇒ f (x) ≥ f (y)

4 b. Strictement croisante sur I si : ∀(x, y) ∈ I 2 , x < y ⇒ f (x) < f (y)

5 b.Strictement décroissante sur I si : ∀(x, y) ∈ I 2 , x < y ⇒ f (x) > f (y)

6 b.Monotone sur I si elle est croissante ou bien décroissante sur I

7 b.Strictement monotone sur I si elle est strictement croisante ou bien strictement décroissante sur I

3 Fonctions majorées-Minorées-Bornées
1 On dit que f est
a. Majorée lorsque ∃M ∈ R , ∀x ∈ I , f (x) ≤ M
b. Minorée lorsque ∃m ∈ R , ∀x ∈ I , f (x) ≥ m
c. Bornée lorsque ∃(m, M) ∈ R2 , ∀x ∈ I , m ≤ f (x) ≤ M

2 f est bornée si, et seulement si ∃M ∈ R+ , ∀x ∈ I , |f (x)| ≤ M


4 Parité
1 On dit que f est paire lorsque : ∀x ∈ I , −x ∈ I et f (x) = f (−x) .Dans ce cas la courbe de f est symétrique
par rapport à l’axe des ordonnées

2 Si il existe a ∈ R tel que ∀x ∈ I , 2a−x ∈ I et f (2a−x) = f (x) alors la courbe de F admet la droite d’équation
x = a comme axe de symétrie

3 On dit que f est impaire lorsque : ∀x ∈ I , −x ∈ I et f (−x) = −f (x) .Dans ce cas la courbe de f admet
l’origine O comme centre de symétrie

4 Si i existe (a, b) ∈ R2 tel que ∀x ∈ I , 2a − x ∈ I et f (2a − x) = 2b − f (x) , alors la courbe de f admet le point
de cordonnées Ω(a, b) comme centre de symétrie

5 L’ensemble des fonctions paires et l’ensemble des fonctions impaires sont des sous espace supplémen-
taires dans RR

5 Périodicité
1 On dit que f est périodique si il existe un réel non nul T tel que

∀x ∈ I , (x + T , x − T ) ∈ I 2 et f (x + T ) = f (x) .Un tel T est appelé une période de f

2 Soit T un réel non nul. On dit que f est T -périodique si f est périodique et T est une période de f

3 Si f est T -périodique alors la courbe de F est invariante par les translations de vecteurs nT ~i ou n ∈ Z∗

4 Si f est périodique on note Pf l’ensemble des périodes de f .Alors Pf ∪ {0} est un sous groupe de (R, +),
donc discret c’est à dire de la forme T0 Z avec T0 > 0 dans ce cas T0 est appelé la période de f ou dense
dans R

5 la fonction caractéristique de Q est une fonction périodique n’admettant de plus petite période

6 Fonctions Lipschitziennes
Soient f : I → R une fonction

1 Soit k ∈ R+ .On dit que f est k-lipschitzienne sur I si et seulement si

∀(x, y) ∈ I 2 , |f (x) − f (y)| ≤ k|x − y|

2 On dit que f est lipschitzienne si il existe k ≥ 0 tel que f soit k-lipschitzienne

3 f est lipschitzienne sur I si, et seulement si l’ensemble des pentes de toutes ses cordes est borné

4 Toute combinaison linéaire de fonctions lipschitzienne est aussi lipschitzienne

5 La composée de deux fonctions lipschitzienne (sous réserve d’existence) est aussi lipschitzienne

6 Soit a ∈ I , on pose I1 = I∩] − ∞, a] et I2 = I ∩ [a, +∞[.Si f est lipschitzienne sur I1 et sur I2 alors f est
lipschitzienne sur I

7 Extremum d’une fonction


Dans cette partie a est élément de I et f : I → R une fonction définie sur I .On dit que cette fonction

1 Admet un minimum global ou absolue en a lorsque ∀x ∈ I , f (a) ≤ f (x)

2 Admet un minimum local ou relatif en a lorsqu’il existe un voisinage V de A dans R tel que V ⊂ I
et ∀x ∈ V , f (a) ≤ f (x)
3 Admet un maximum global ou absolue en a lorsque ∀x ∈ I , f (x) ≤ f (a)

4 f admet un maximum local ou relatif en a lorsqu’il existe un voisinage V de A dans R tel que V ⊂ I
et ∀x ∈ V , f (x) ≤ f (a)

5 f admet un extremum global (respectivement relatif) si f admet un minimum global ou maximum glo-
bal (resp relatif)

6 Si f est croissante sur I∩] − ∞, a] et décroissante sur I ∩ [a, +∞[ alors f admet un maximum global en a

7 Si f est décroissante sur I∩] − ∞, a] et croissante sur I ∩ [a, +∞[ alors f admet un minimum global en a

8 Soient f et g deux fonctions de I dans R .On note par


b. max(f , g) la fonction définie sur I à valeurs dans R définie par : ∀x ∈ I , max(f , g)(x) = max(f (x), g(x))
b.min(f , g) la fonction définie sur I à valeurs dans R définie par : ∀x ∈ I , min(f , g)(x) = min(f (x), g(x))

9 En particulier on note f + = max(f , 0) et f − = max(−f , 0) .Les fonctions f + et f − sont des fonctions


positives et f + − f − = f et f + + f − = |f |

f + g + |f − g| f + g − |f − g|
10 max(f , g) = et min(f , g) =
2 2

11 L’ordre usuel sur RI est définit par ∀(f , g) ∈ (RI )2 , f ≤ g ⇔ ∀x ∈ I , f (x) ≤ g(x) .Cet ordre n’est pas total

8 Opérations sur les fonctions

1 La somme de deux fonctions f et g de I dans R est la fonction notée f + g définie par

∀x ∈ I , (f + g)(x) = f (x) + g(x)

2 Le produit de deux fonctions f et g de I dans R est la fonction notée f × g ou tout simplement f g définie
par
∀x ∈ I , (f g)(x) = f (x)g(x)

3 le produit d’une fonction f de I dans R par le réel λ est la fonction notée λ.f définie par

∀x ∈ I , (λ.f )(x) = λ.f (x)

4 Si f : I → R et g : J → R deux fonction telles que f (I) ⊂ J .Alors la fonction composée de g et f dans cet
ordre est la fonction notée gof définie par : ∀x ∈ I , (gof )(x) = g (f (x))

5 Soient f , g deux applications de I dans R et h est une fonction d’un intervalle J de R à valeurs dans I
.Alors
b. (f + g)oh = f oh + goh
b. ∀λ ∈ R , (λf )oh = λ.(f oh)
b.(f .g)oh = (f oh).(goh) !
1 1
b. Si f ne s’annule pas sur I , alors oh =
f f oh

6 Soient f : I → R , g : J → R et h : K → R telles que f (I) ⊂ J et g(J) ⊂ K .Alors (f og)oh = f o(goh)

7 (RI , +, .) est R-espace vectoriel et (RI , +, ×) est un anneau commutatif non intègre

8 Soient f : I → R et g : J → R telles que f (I) ⊂ J .Si f et g ont même sens de variation (resp. des sens de
variations opposés) , alors gof est croissante sur I (resp. décroissante sur I)
9 Plan d’étude d’une fonction
Pour étudier une fonction on suggère de suivre les étapes suivantes

1 Déterminer le domaine de définition

2 Déterminer le domaine d’étude si c’est possible , c’est le cas ou


b.Df est symétrique par rapport à un réel a et la courbe de f présente
c.Un axe de symétrie Dx=a lorsque ∀x ∈ Df , f (2a − x) = f (x)
c. Un centre de symétrie Ω(a, b) , lorsque ∀x ∈ Df , f (2a − x) = 2b − f (x) .Dans les deux cas le domaine
d’étude de la fonction est DE = Df ∩ [a, +∞[
b. Si il existe un réel T > 0 tel que ∀x ∈ Df , (x−T , x+T ) ∈ Df2 et f (x+T ) = f (x), alors on peut restreindre
l’étude à Df ∩ [a, a + T [ ou a est un réel quelconque

3 Étude du sens des variations de f

4 Recherche des éventuels point remarquables

5 Étude des éventuelles branches infinies :


b. Si a est un élément de Df ou une borne et si f admet une limite infinie en a , alors on dite que Gf
admet une asymptote verticale d’équation x = a
b. Si ∞ est une borne de Df et si lim f (x) = l ∈ R alors on dit que Gf admet une asymptote horizontale
x→∞
d’équation y = l
f (x)
b. Si ∞ est une borne de Df et si lim f (x) = ∞ , alors on étudie la limite du rapport :
x→∞ x
f (x)
c. Si lim = ∞ , alors on dit que Gf admet une branche parabolique de direction l’axe des ordonnées
x→∞ x
f (x)
c.Si lim = 0, alors on dit que Gf admet une branche parabolique de direction l’axe des abscisses
x→∞ x
f (x) f (x)
c.Si n’a pas de limite en ∞ on ne dit rien c. Si lim = a ∈ R∗ , alors on étudie lim f (x) − ax ,
x x→∞ x n→∞
trois cas sont possible :
d. Si lim f (x)−ax = b , alors on dit que Gf admet une asymptote oblique d’équation y = ax+b .La position
n→∞
de la courbe -asymptote se détermine par l’étude du signe de l’expression f (x) − (ax + b)
d.Si lim f (x) − ax = ∞, alors on dit que la courbe de Cf admet une branche parabolique dans la direction
n→∞
de la droite Dy=ax
d. Si lim f (x) − ax n’existe pas , alors on dit que Cf admet une barnche infinie dans la direction asymp-
n→∞
totique de la droite Dy=ax

6 Si f et g sont deux fonctions définies au voisinage de ∞ .On dit que Cf et Cg sont asymptotes en ∞
lorsque lim f (x) − g(x) = 0
n→∞

II Limites et continuité
Dans cette section f est une fonction définie au voisinage de a ∈ R, c’est à dire il existe un voisinage V de a
dans R tel que V ⊂ Df

1 Limites
Soit l ∈ R.On dit que f admet l pour limite en a si :

1 Cas a ∈ R et l ∈ R : ∀ε > 0 , ∃α > 0 , ∀x ∈ Df , |x − a| < α ⇒ |f (x) − l| < ε

2 Cas ou a ∈ R et l = +∞ : ∀A > 0 , ∃α > 0 , ∀x ∈ Df , |x − a| < α ⇒ f (x) > A

3 Cas ou a ∈ R et l = −∞ : ∀A > 0 , ∃α > 0 , ∀x ∈ Df , |x − a| < α ⇒ f (x) < −A

4 Cas ou a = +∞ et l ∈ R : ∀ε > 0 , ∃B > 0 , ∀x ∈ Df , x > B ⇒ |f (x) − l| < A


5 Cas ou a = +∞ et l = +∞ : ∀A > 0 , ∃B > 0 , ∀x ∈ Df , x > B ⇒ f (x) > A

6 Cas ou a = +∞ et l = −∞ : ∀A > 0 , ∃B > 0 , ∀x ∈ Df , x > B ⇒ f (x) < −A

7 Cas ou a = −∞ et l ∈ R : ∀ε > 0 , ∃B > 0 , ∀x ∈ Df , x < −B ⇒ |f (x) − l| < ε

8 Cas ou a = −∞ et l = +∞ : ∀A > 0 , ∃B > 0 , ∀x ∈ Df , x < −B ⇒ f (x) > A

9 Cas ou a = −∞ et l = −∞ : ∀A > 0 , ∃B > 0 , ∀x ∈ Df , x < −B ⇒ f (x) < −A

10 Si f admet une limite en a , alors cette limite est unique , elle est notée lim f (x) = l
x→a

11 Si f est définie en a et admet une limite en a alors cette limite est égale à f (a)

12 Si a est un réel , alors lim f (x) = l ⇔ lim f (a + h) = l


x→a h→0

13 Si f admet une limite finie en a , alors f est bornée au voisinage de a

14 Si f admet une limite non nulle en a , il existe un voisinage V de a dans R tel que ∀x ∈ V ∩ I , l.f (x) > 0

15 Si f admet l ∈ R comme limite en a alors |f | admet |l| comme limite en a .la réciproque est fausse sauf si
l=0

2 Limite à gauche , à droite


Soient f : I → R une fonction , a ∈ I et l ∈ R.

1 Si Df ∩] − ∞, a] , φ , alors on dit que f admet l comme limite à gauche de a lorsque la restriction de f à


Df ∩] − ∞, a] admet l comme limite au point a , si c’est le cas l est unique et il est noté lim− f (x) ou aussi
x→a
f (a− )

2 Si Df ∩ [a, +∞[, φ , alors on dit que f admet l comme limite à gauche de a lorsque la restriction de f à
Df ∩ [a, +∞[ admet l comme limite au point a , si c’est le cas l est unique et il est noté lim+ f (x) ou aussi
x→a
f (a+ )

3 Si a est un point intérieur à I , alors on a l’équivalence suivante

lim f (x) = l ⇔ lim+ f (x) = lim− f (x) = l


x→a x→a x→a

3 Caractérisation séquentielle de la limite


1 Soit f une fonction définie au voisinage d’un point a ∈ R et l ∈ R.Alors

lim f (x) = l ⇔ ∀(an )n ∈ I N , an → a ⇒ lim f (an ) = l


x→a n→+∞

2 Pour montrer qu’une fonction n’admet pas de limite en a , il suffit de trouver deux suite (an )n et (bn )n
d’éléments de I qui tend vers a telles que les suites images (f (an ))n et (f (bn ))n possèdent des limites
différentes
 
3 La fonction sin n’a pas de limite en +∞ .En effet les suites (2nπ)n et 2nπ + π2 divergent vers +∞ et les
n
π
 
suites images (sin(2nπ))n et sin(2nπ + ) tendent respectivement vers 0 et 1
2 n

4 Pour montrer que f n’admet pas de limite en a , il suffit de trouver une suite (an )n de limite a dont la
suite image n’admet pas de limite
5 En utilisant les propriétés des suites convergentes et la caractérisation séquentielle de la limite on obtient
les résultats suivantes
b. Si lim f (x) = l ∈ R et lim g(x) = l 0 ∈ R, alors lim f (x) + g(x) = l + l 0 sauf si l = +∞ et l 0 = −∞ ou
x→a x→a x→a
inversement
b. Si lim f (x) = l ∈ R et lim g(x) = l 0 ∈ R, alors lim f (x)g(x) = l.l 0 sauf si l = 0 et l = ∞ ou inversement
x→a x→a x→a
b. Si f est définie au voisinage de a ∈ R et si g est définie au voisinage de b ∈ R et si f admet b comme
limite en a et si g admet l ∈ R comme limite en b alors gof admet l comme limite en a
b.Si au voisinage de a ∈ R , on a f ≤ g et si f et g admettent respectivement l ∈ R et l 0 ∈ R comme limite
en a alors l ≤ l 0
b.Si au voisinage d’un élément a ∈ R on a m < f < M et si f admet l comme limite en a alors m ≤ l ≤ M
b.Si au voisinage de a ∈ R , |f − l| ≤ g et si lim g(x) = 0 , alors f admet l comme limite en a
x→a

4 Théorème de la limite monotone


Soient f : I → R une fonction monotone sur I , on pose α = inf I et β = sup I avec éventuellement α = −∞ et
β = +∞

1 Si f est croissante sur I , alors


b. f admet une limite finie à droite et à gauche en tout point a intérieure à I de plus on a :
f (a− ) ≤ f (a) ≤ f (a+ )
b. f admet une limite dans R à droite de α .Si de plus f est minorée cette limite est finie et vaut inf f (x)
x∈I
si non elle admet −∞ comme limite
b. f admet une limite dans R à gauche de β .Si de plus f est majorée cette limite est finie et vaut sup f (x)
x∈I
si non elle admet +∞ comme limite

2 Si f est décroissante sur I , alors


b. f admet une limite finie à droite et à gauche en tout point a intérieure à I de plus on a :
f (a+ ) ≤ f (a) ≤ f (a− )
b. f admet une limite dans R à droite de α .Si de plus f est majorée cette limite est finie et vaut sup f (x)
x∈I
si non elle admet +∞ comme limite
b. f admet une limite dans R à gauche de β .Si de plus f est minorée cette limite est finie et vaut inf f (x)
x∈I
si non elle admet −∞ comme limite

5 Continuité
a Continuité en un point

Dans cette partie f est fonction définie sur l’intervalle I de R à valeurs dans R et a un élément de I

1 On dit que f est continue en a si elle admet une limite en a qui n’est autre que f (a) ce qu’est équivalent à

∀ε > 0 , ∃α > 0 , , ∀x ∈ I , |x − a| < α ⇒ |f (x) − f (a)| < ε

On peut remplacer dans cette proposition les inégalités strictes avec des inégalités large

2 On dit que f est continue à gauche (resp. à droite) si cela à un sens si lim− f (x) = f (a)
x→a
(resp. lim+ f (x) = f (a+ ))
x→a

3 f est continue en a si, et seulement si elle est continue à droite et à gauche de a

4 Si g est définie au voisinage d’un point b , mais non définie en b et si g admet une limite finie en b , alors
on dit que g est prolongeable par continuité en b .Le prolongement de g obtenue en posant g̃(b) = lim g(x)
x→b
est alors continue en a et il est unique et appelé le prolongement par continuité de g en b
b Caractérisation séquentielle de la continuité

1 f est continue en a si, et seulement si pour toute suite (an )n d’éléments de I de limite a, la suite image
(f (an ))n converge de limite f (a)

2 Pour montrer que f n’est pas continue en a il suffit de trouver une suite (an )n d’éléments de I de limite a
dont la suite image (f (an ))n ne converge pas vers f (a) ou diverge

3 L’indicatrice de Q n’est continue en aucun point de R

4 La somme , le produit de deux fonctions continues en un point sont continues en a

5 Le produit d’une fonction continue en a par un scalaire est continue en a

6 Soient f : I → R et g : J → R deux fonctions telles que f (I) ⊂ J . Si f est continue en a et g continue en


f (a) , alors gof est continue en a

c Continuité sur un intervalle

1 On dit qu’une fonction f : I → R est continue sur I si elle est continue en tout point de I .L’ensemble des
fonctions continues sur I est noté C(I, R) ou C 0 (I, R)

2 C(I, R) est un sous espace de l’espace (RI , +, ×).

3 Toute fonction lipschitzienne sur un intervalle est continue sur cet intervalle

4 Si f est continue sur I alors |f | est aussi continue sur I

5 Si f : I → R est continue sur I et si g : J → R est continue sur J telles que f (I) ⊂ J .Alors gof est continue
sur I

d Théorèmes globaux de la continuité


Dans cette section f : [a, b] → R est une fonction continue sur [a, b] et à valeurs réelles

1 Si f (a).f (b) < 0 , alors il existe c ∈]a, b[ , f (c) = 0 si de plus f est strictement monotone , alors c est unique

2 Recherche d’un zéro par dichotomie


On considère une fonction continue f : [a, b] → R telle que f (a) ≤ 0 et f (b) ≥ 0 .On construit deux suites
(an )n et (bn )n en posant a0 = a et b0 = b et
! !
an + bn an + bn an + bn
 
an si f ≥0 si f ≥0

 

 
2  2 2

 

∀n ∈ N , an+1 =  et b =

n+1
! !
an + b n a + bn an + b n
 
si f n

<0 bn si f <0

 


 2 
2 2

Alors les deux suites (an )n et (bn )n sont adjacentes et convergente vesr la même limite c qui est un zéro
de f .Si l’on choisit an comme valeur approchée de c , on obtient la majoration de l’erreur :

b−a
∀n ∈ N , |c − an | ≤
2n

3 Pour tout y compris entre f (a) et f (b) , il existe c ∈ [a, b] tel y = f (x).Si de plus f est strictement monotone
le réel c est unique

4 Si f est continue sur I et ne s’annulant pas sur I, alors f est de signe constant sur I

5 L’image d’un intervalle I par une fonction continue est un intervalle de R.Plus precisement f (I) est l’une
des formes suivante : ]m, M[ , [m, M[ , ]m, M] et [m, M] ou m est la borne inférieure de f dans R et M sa
borne supérieure dans R

6 Si f : I → R est continue , alors f est strictement monotone si, et seulement si elle est injective
7 Si f est continue et strictement monotone sur I .Alors f (I) est un intervalle de R et f réalise une
bijection de I dans f (I) et l’application f −1 est une bijection continue et strictement monotone sur J et
de même sens de variation que f .La courbe de f −1 dans un repère orthonormé se déduit de celui de f
par la symétrie d’axe la première bissectrice

8 Toute fonction continue sur un segment est bornée et atteint ses bornes .Il en découle que l’image d’un
segment par une application continue est un segment .En d’autre termes , une fonction continue sur un
segment possède un maximum et un minimum

9 Si f : [a, +∞[→ R est une fonction continue admettant une limite finie en +∞ est bornée

10 Toute fonction continue périodique est bornée et atteint ses bornes

III Extension aux fonctions à valeurs complexes


Dans cette partie f : I → C une fonction à valeurs complexes de partie réelle Re(f ) = u et de partie imaginaire
I m(f ) = v

1 On dit que f est bornée sur I lorsque :

∃M ∈ R , ∀x ∈ I , |f (x)| ≤ M

Dans la suite on suppose que I est un voisinage de a ∈ R

2 On dit que f admet pour limite l ∈ C en a si lim |f (x) − l| = 0 .Le complexe l si il existe est unique appelé
x→a
la limite de f en a noté lim f
x→a

3 lim f (x) = l ⇔ lim f = l ⇔ lim u(x) = Re(l) et lim v(x) = I m(l)


x→a x→a x→a x→a

4 Si f est définie en a, alors on dit que f est continue en a si elle admet une limite en a , si c’est le cas cette
limite n’est autre que f (a)

5 On dit que f est continue sur I si elle est continue en tout point de I .L’ensemble des fonctions continues
sur I est noté C(I, C) ou C 0 (I, R)

6 C(I, C) est un sous espace vectoriel de (CI , +, .) et c’est un sous anneau de l’anneau (CI , +, ×)

7 f est continue sur I si, et seulement si f est continue sur I si et seulement si u et v sont continues sur I

8 Toute fonction continue sur un segment à valeurs complexes est bornée

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