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2 Principes de la thermodynamique

2.1 Problèmes de khôlle


2.1.1 Correction – Ça chauffe !
1. Le système est fermé et on peut lui appliquer le premier principe qui s’écrit :

∆U = W + Q

L’énergie thermique reçue par le système a une double origine : l’échauffement dû à la résistance
et les pertes thermiques. Il peut s’exprimer selon :

Q = EI∆t − Qext ' 69,2 kJ


´V
Le travail reçu par le système est W = − Vif Pext dV où ici la pression extérieure est due à la
pression atmosphérique P0 et à la force associée à la masse du piston, soit :

mg
Pext = P0 + ' P0
S

dont on déduit que la transformation est isobare. Le premier principe s’écrit alors :

∆H = Cp ∆T = Q

P1 V1
où Cp = nN2 M cp = Rθ1 M cp , dont on tire :

QRθ1
Tf = Ti + ' 56,6 ◦C ' 329,7 K
P1 V 1 M c p

2.1.2 Corrigé - Oscillations adiabatiques


1. Si le mouvement du piston est suffisamment rapide, on peut modéliser la transformation comme
étant adiabatique.
2. Si la transformation est adiabatique et réversible, le modèle du gaz parfait permet d’utiliser
 les lois

de Laplace. La pression du piston 2, vérifie alors p2 (S(`0 − x0 ) = p0 (S`0 ) , soit p2 = p0 `0`−x
γ γ 0
.
L’hypothèse x  `0 permet alors d’écrire

x x
   
p2 ' p0 1+γ et de même p1 ' p0 1−γ
`0 `0
2. Principes de la thermodynamique 2.1. Problèmes de khôlle

 
3. Dans un référentiel galiléen, et en projection sur l’axe Ox, le PFD s’écrit : mẍ = p0 S 1 − γ `x0 −
 
p0 S 1 + γ `x0 dont on déduit
d2x x
m = −p0 Sγ
dt2 `0

q l’équation d’un oscillateur harmonique, dont la solution est x(t) = A cos (ω0 t + φ)
On reconnaît
avec ω0 = pm`0 Sγ
0
.
Les conditions initiales permettent d’écrire alors

x(t) = x0 cos (ω0 t)


4. On en déduit la période T0 = ω0 d’où

s
m`0
T0 = 2π
γp0 S

2.1.3 Correction – Calorimétrie avec changement de phase


1. Dans la première partie, il y a changement d’état de la glace qui est un corps pur initialement à sa
température de changement d’état. Cette transformation isobare est donc également isotherme.
2. La transformation étudiée a lieu à pression constante et on peut utiliser la fonction d’état enthalpie
pour écrire le premier principe sous la forme : ∆H = Q.
Le dispositif étant calorifugé et chauffé par la résistance, il vient : ∆H = Qr = Pt.
Dans un premier temps, le système étant à l’équilibre thermique à la température de fusion, l’énergie
thermique apportée ne sert qu’à faire fondre la glace et m`f = Pt1 .
Dans un second temps, l’énergie thermique permet d’amener le système {eau liquide + calorimètre}
à la température d’ébullition. On en déduit : (M + µ)c(Teb − TF ) = P(t2 − t1 ).
Les deux relations permettent d’écrire alors :

P (M + µ) t1
`f = t1 = c(Teb − TF )
m m t2 − t1

3. On en déduit :
`f ' 330 kJ · kg−1

ainsi que :
m`F
P= ' 280 W
t1
4. La masse d’eau présente dans le dispositif diminue car il y a ébullition et donc évaporation d’une
partie de l’eau du système.
5. Pour faire évaporer une masse M/2 d’eau liquide à température d’ébullition, il faut apporter une
énergie thermique au système telle que : Q = M2 `v = P(t3 − t2 ).
On en déduit à l’aide de la question précédente que :

2P(t3 − t2 ) 2(M + µ) t3 − t2
`v = = c(Teb − TF )
M M t2 − t1

6. On en déduit :
`v ' 2260 kJ · kg−1

2/4 C. Cayssiols, 2012 – 2021


2. Principes de la thermodynamique 2.1. Problèmes de khôlle

2.1.4 Correction – Bilan d’entropie


1. L’entropie étant une fonction d’état, on peut passer par le cycle suivant :

Eau liquide ∆Seau Eau vapeur


I
T = T0 T = Teb

∆S1 ∆S2

I
Eau liquide
T = Teb

Lors de l’étape 1, l’énoncé permet d’écrire que ∆S1 = mc ln TTeb


0
. Le caractère réversible, et isobare
Q m∆vap h
du changement d’état permet d’écrire que ∆S2 = Teb = Teb . On en déduit que

Teb ∆vap h
∆Seau = mc ln +m
T0 Teb

Le thermostat reste à température constante, mais reçoit l’entropie échangée par l’eau, qu’il reste
à calculer.
L’entropie échangée est Sech = TQeb . Les deux étapes du cycle précédent sont isobares et le premier
mc(Teb −T0 )+m∆vap h
principe s’écrit ∆H = Q = mc(Teb − T0 ) + m∆vap h. On en déduit Sech = Teb , et
donc :
T0 ∆vap
 
∆Sth = −mc 1 − −m ' −6,96 kJ · K−1
Teb Teb
Il reste à calculer l’entropie créée, qui se déduit du second principe

Teb T0
  
Scr = mc ln + 1− ' 0,11 kJ · K−1
T0 Teb

2. En notant T1 la température intermédiaire, on n’a plus qu’à reprendre la même démarche.


La variation d’entropie de l’eau est la même et

Teb ∆vap h
∆Seau = mc ln +m ' 7,07 kJ · K−1
T0 Teb

La variation d’entropie du thermostat doit être recalculée en la décomposant en deux


 étapes
∆Sth = ∆Sth1 + ∆Sth2 . La première étape permet d’écrire que ∆Sth1 = −Sech1 = −mc 1 − TT01 .
 
T1 ∆vap h
La deuxième étape donne ∆Sth2 = −Sech1 = −mc 1 − Teb −m Teb . La variation d’entropie de
la deuxième transformation est donc

∆Sth = −7,01 kJ · K−1

L’entropie créée se déduit alors de

Scr = ∆Seau + ∆Sth = 0,06 kJ · K−1

Le caractère irréversible de la transformation est diminué par l’ajout d’un thermostat intermédiaire
qui limite les gradients de température, source d’irréversibilité.

2.1.5 Correction – Transformation lente ou brutale


1. Tous les gaz rares peuvent se trouver sous la forme d’un gaz parfait monoatomique.

3/4 C. Cayssiols, 2012 – 2021


2. Principes de la thermodynamique 2.1. Problèmes de khôlle

2. C’est une transformation qui passe par la même succession d’états d’équilibres lorsqu’elle est effec-
tuée dans un sens ou dans l’autre.
3. Les parois diathermes permettent l’équilibre thermique et

T1 = T0
´ Etat 1
4. Par définition W = Etat 0 −pext dV . La transformation est réversible, elle est donc quasistatique et
´1 ´1
pext = p d’où W = 0 −pdV = 0 − nRTV0 dV .
Avec la loi des gaz parfaits, on en déduit

V1 p0
W = −nRT0 ln = −nRT0 ln = nRT0 ln 2 > 0
V0 p1

5. Le gaz étant parfait, la loi de Joule permet d’écrire que ∆U = Cv ∆T .


Le premier principe permet alors de conclure que ∆U = Q1 + W1 = Cv (T0 − T0 ) = 0 et ainsi

Q1 = −W1 = −nRT0 ln 2 < 0

Le gaz cède de l’énergie thermique au milieu extérieur.


6. La transformation est dite réversible, donc Sc = 0. Le second principe permet alors d’écrire que

Q1
∆S = Se = = −nR ln 2 < 0
T0

7. Comme précédemment, l’équilibre thermique et mécanique impose que

p2 = 2p0 et T2 = T0
´ Etat 1
8. Par définition W2 = Etat 0 −pext dV .
´1
Or pext = 2p0 et W2 = 0 −2p0 dV = −2p0 (V2 − V0 ).
La loi des gaz parfaits permet alors de conclure que

nRT0 nRT0
 
W2 = −2p0 − = nRT0 > 0
2p0 p0

On en déduit comme précédemment que

Q2 = −W2 = −nRT0 < 0

dU p
9. L’identité thermodynamique s’écrit dU = T dS − pdV , dont on déduit dS = T + T dV et avec la
loi des gaz parfaits et la loi de Joule, il vient dS = Cv dT dV
T + nR V .
L’intégration donne alors
S(V, T ) = S0 + CV ln T + nR ln V
Q2
10. On en déduit ∆S = S(V2 , T2 ) − S(V1 , T1 ) = nR ln VV21 = −nR ln 2. Or Se = T0 = −nR et donc

Sc = nR(1 − ln 2) > 0

4/4 C. Cayssiols, 2012 – 2021

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