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1 Structures algébriques 3
1.1 Loi de de composition interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Les groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3 Les sous -groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4 Anneaux et corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.4.1 Structure d’anneau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.4.2 Règles de calculs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1
TABLE DES MATIÈRES
2 gmail : azemrijamal@gmail.com
Chapitre
1 Structures algébriques
Définition 1
⃝-
a On appelle loi de composition interne sur E, toute application
φ : EˆE Ñ E
( x, y) ÞÑ φ( x, y)
b Pour simplifier les notations , on note φ par : ‹ , T , K , + , ˆ ..... et φ( x, y) par x ‹ y , xTy ,.....
⃝-
⃝-
c Si ‹ est une loi de composition interne sur E , on dit que ( E, ‹) est un magma
Exemples
(R, +) et (F ( E, E), ˝) sont des magmas
Remarques
Soit ( E, ‹) un magma.Alors :
¶. Si x, y P E et x ‹ y = y ‹ x , on dit que x et y commutent.
·. Si @x, y P E , x ‹ y = y ‹ x , on dit que la loi ‹ est commutative sur E
¸. Si @x, y, z P E, x ‹ (y ‹ z) = ( x ‹ y) ‹ z, on dit que la loi ‹ est associative sur E
¹. Si e P E. On dit que e est l’élément neutre de ( E, ‹) si @x P E, x ‹ e = e ‹ x = x
# 1
1 e‹e =e
º. Si l’élément neutre existe il est unique . En effet Soit e et e deux éléments neutres de ( E, ‹) alors on a : 1 1
e‹e =e
1
d’où e = e
». Si ( E, ‹) est un magma qui admet un élément neutre e et x P E.Alors :
1 1 1 1
(i). S’il existe x P E tel que x ‹ x = x ‹ x = e , on dit que x est un symétrique de x dans ( E, ‹)
1 1
(ii). Si la loi ‹ est associative et x admet un élément symétrique x , alors x est unique.
2
En effet : Soit x un autre élément symétrique de x dans ( E, ‹) alors On a :
1 1
x =x ‹e
1
( 2
)
=x ‹ x‹x
( 1 ) 2
= x ‹x ‹x
2
=e‹x
1 2
ñx =x
3
C HAPITRE 1 : Structures algébriques
1 1 1 1
¼. Si la loi ‹ est associative et x , y les symétriques de x et y alors y ‹ x est le symétrique de x ‹ y. en effet :
( 1 1
) ( 1
) 1
( x ‹ y) ‹ y ‹ x = ( x ‹ y) ‹ y ‹ x
( 1
) 1
= x ‹ (y ‹ y ) ‹ x
1
= ( x ‹ e) ‹ x
1
=x‹x
=e
( 1 1
) 1 1
De même y ‹ x ‹ ( x ‹ y) = e. D’où y ‹ x est le symétrique de x ‹ y
#
a‹x=a‹yñx=y
½. On dit qu’un élément a P E est régulier dans ( E, ‹) Si @( x, y) P E2 :
x‹a=y‹añx=y
¾. Un élément e de E est dite absorbant si @x P E, x ‹ e = e ‹ x = e. Noter qu’un élément absorbant s’il existe il est
unique . En effet :
1
Soient e et e deux éléments absorbants de ( E, ‹). on a :
1 1 1
e ‹ e = e car e est absorant
1
e ‹ e = e car e est absorant
1
D’où e = e
¿. Soient ” ‹ ” et ”T” deux lois de compositions internes sur E. On dit que ” ‹ ” est distributive sur la loi ”T” si :
#
x ‹ (yTz) = ( x ‹ y) T (y ‹ z)
@x, y, z P E,
( xTy) ‹ z = ( x ‹ z) T (y ‹ z)
⃝- Soient A Ă E non vide et ( E, ‹) un magma , on dit que A est stable par la loi ‹ si @x, y P A : x ‹ y P A . Dans ce
11
cas ( A, ‹) est aussi un magma , en notant aussi par ‹ la loi induite par celle de E
⃝- Si e est à la fois
12 # un élément neutre et absorbant de ( E, ‹) alors E = teu. En effet :
x ‹ e = e , e est absorbant
On a @x P E, Donc x = e ñ E Ă teu ñ E = teu
x ‹ e = x , e est neutre
⃝-
13
(i). Par la suite , toutes les lois seront notées multiplicativement c’est à dire x ‹ y sera noté xy
(ii). Si de plus la loi est commutative , on note ‹ additivement par + c’est à dire x ‹ y sera noté x + y
(iii). Si la loi est notée multiplicativement , associative et admet un élément neutre , le symétrique d’un élément
x de E s’il existe sera appelé l’inverse de x
(iv). Si la loi est notée additivement , et si elle admet un élément neutre , il sera noté 0 appelé le zéro de E , et si
en plus ” + ” est associative , le symétrique d’un élément x (s’il existe ) sera appelé l’opposé de x et se note ´x
Exemples
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1.2 Les groupes
5. ( E E , ˝) est un magma associatif et non commutatif si E contient plus d’un élément . En effet
fa : E Ñ E fb : E Ñ E
Soient a, b P E tel que a ‰ b Posons : et alors f a ˝ f b = f a ‰ f b = f b ˝ f a
x ÞÑ a x ÞÑ b
2 Les groupes
Définition 2
Soit ( G, ‹) un magma .
⃝-
a On dit que ( G, ‹) est un groupe si :
(i). ‹ est associative dans G.
(ii). ( G, ‹) admet un élément neutre .
(iii). Tout élément de G admet un symétrique.
⃝-
b Si de plus ‹ est commutative , on dit alors que ( G, ‹) est un groupe abélien ou commutatif
⃝-
c Si G est un groupe fini , on dit que G est d’ordre fini et dans ce cas le cardinal de G sera appelé l’ordre de G et
on notera | G |
Remarque
Tous les éléments d’un groupe ( G, ‹) sont réguliers pour ‹
Preuve #
a ‹ x = a ‹ y (1) 1
Soit a P G. Soit ( x, y) P G2 tel que : . Soit a le symétrique de a On a :
x ‹ a = y ‹ a (2)
1 1
(1) ñ a ‹ ( a ‹ x ) = a ‹ ( a ‹ y )
( 1 ) ( 1 )
ñ a ‹a ‹x= a ‹a ‹y
ñe‹x=e‹y
ñx=y
Exemples
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C HAPITRE 1 : Structures algébriques
4. Si ( G, .) est un groupe . On définit sur G E une loi de composition interne notée .̃ tel que si u, v P G E :
u.̃v : E Ñ G
x ÞÑ (u.̃v) ( x ) = u( x ).v( x )
( )
Alors G E ,.̃ est un groupe (abélien si G est abélien) . En effet :
( ) ( )3
E
(i). G ,.̃ est un magma par définition . (ii). .̃ est associative sur G .Soient (u, v, w) P G E et x P E.alors :
E
6. (i). On appelle permutation de E toute bijection de E vers lui - même . L’ensemble des permutation de E se note
SE
(ii). (SE , ˝) est un groupe d’élément neutre Id E et le symétrique de f P SE est sa réciproque f ´1
(iii). Si E est fini de cardinal n alors (SE , ˝) est d’ordre fini n!
(iv). Si E = J1, nK on note SE par Sn et on l’appelle le groupe symétrique d’ordre n
Définition 3
Une partie H d’un groupe ( G, .) est dite un sous -groupe de G si
(i). H ‰ H
(ii). H est stable par la loi de G
(iii). H muni de la loi induite par celle de G est un groupe
Remarques
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1.3 Les sous -groupes
Preuve
#
e H .e H = e H
¶. On a : alors e H .e H = e H .eG comme e H est régulier alors e H = eG
e H .eG = e H
1 2
·. Soient x et x respectivement les inverses de x dans H et G , on a :
1 1
x = x .eG
1
( 2)
= x x.x
( 1 ) 2
= x .x .x
2
= e H .x
2
= eG .x
2
=x
Proposition 1
Soit H une partie d’un groupe G. alors H est un sous groupe de G ssi
(i). H ‰ H
(ii). H est stable par la loi de G
(iii). @a P H, a´1 P H
Preuve
ñ / C’est vrai
ð/
(a). H est stable par la loi de G selon (ii )
(b). La loi induite de celle de G est associative dans H par hérédité
(c). H ‰ H ñ Da P H ñ a´1 P H dans eG = a.a´1 P H
(d). (iii ) ñ @a P H, a´1 P H
Par suite ( a), (b), (c) et (d) implique que H est un sous groupe de G
Proposition 2
Soient ( G, .) un groupe et H Ă G . Alors :
#
(i ) H ‰ H
H est un sous groupe de G ðñ
(ii ) @a, b P H, ab´1 P H
Preuve
ñ / H ‰ H et @a, b P H, a, b´1 P H et donc ab´1 P H car H est stable par la loi de G
ð / Montrons que H est un sous groupe de G
(i). On a H ‰ H
(ii). H ‰ H ñ Da P H ñ aa´1 = eG P H
Pour a = eG et b P H , ab´1 = b´1 P H donc @b P H, b´1 P H
(iii). @a, b P H on a a, b´1 P H donc a(b´1 )´1 = ab P H d’où @a, b P H, ab P H
Selon (i ), (ii ) et (iii ) et la proposition 1 H est un sous groupe de G
Exemples
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C HAPITRE 1 : Structures algébriques
Proposition 3
Les seuls sous groupes de (Z, +) sont les nZ tel que n P N
Preuve
‚ Soit n P Z , Montrons que nZ est un sous groupe de (Z, +) :
(i). On a 0 P nZ donc nZ ‰ H
(ii). Soit ( x, y) P (nZ )2 alors D(k, l ) P Z2 tel que x = nk et y = nl donc x ´ y = nk ´ nl = n(k ´ l ) P nZ
Donc nZ est un sous groupe de Z
‚Réciproquement . Soit G un sous groupe de Z, alors G ‰ H.
¨ Si G = t0u, alors G = 0.Z
¨ Sinon Dx P Z˚ , x P G alors x P G et ´x P G
donc A = tx P G/x ą 0u ‰ H et A Ď N alors A admet un minimum .Notons a = min A et montrons que G = aZ
Ě / @k P Z + , ka P G (par récurrence )
@k P Z´ , k ( a) = (´k ).(´a) P G (´a P G et ´k P Z + ) donc aZ Ă G
Ď / Soit x P G ,alors D(n, r ) P Z ˆ J0, a ´ 1K, x = na + r donc x ´ na = r et par récurrence na P G donc r P G.
Supposons que r ‰ 0 , alors r P A et r ě a contradiction !!! donc r = 0
D’où x = na P Z alors G Ă aZ . Par suite G = aZ
E xercice
Soit G un groupe. Montrons que le centre de G noté Z ( G ) est un sous groupe abélien de G avec
Z ( G ) = tx P G/@a P G, ax = xau
E xercice
Soient a, b P R˚
1. Montrer que aZ + bZ est un sous groupe (R, +)
a
2. Montrer que aZ + bZ est dense dans (R, +) ðñ P RzQ
b
E xercice
1. Montrer que toute intersection de sous groupes d’un groupe G est aussi un sous groupe de G
2. Soient H et K deux sous groupes de G. Montrer que H Y K est un sous groupe ðñ H Ď K ou K Ď H
Définition 4
⃝-
a Soit ( G, .) un groupe et a P G.
On définit par# récurrence les puissances de a :
0
a =e ,n = 0
¨ Si n P N : n +1 n
a = a .a , si n P N
( )´n
¨ Si n P Z´ : an = a´1
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1.3 Les sous -groupes
⃝-
b Si ( G, +) est# un groupe et a P G. On définit les na par :
0a = 0G ,n = 0
¨ Si n P N :
(n + 1) a = na + a , si n P N
¨ Si n P Z´ : na = (´n)(´a)
Proposition 4
Preuve
(A). 1. On a
a n +1 b = a ( a n b )
= a(ban )
= ( ab) an
= (ba) an
= ban+1
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C HAPITRE 1 : Structures algébriques
Alors @n P N, an b = ban
‚Pour n ď 0 On a an b = ( a´1 )´n b = b( a´1 )´n = car ab´1 = b´1 = a
D’où @n P Z an b == ban (˚)
b. @m P Z
ab = ba ñ ba = ab
Alors @m P Z , bm a = abm
(ii). Soient n, m P Z .On a
ab = ba ñan b = ban
ñan bn = bn an
( )´1
De même on montre que a´n .an = e. D’où an = a´n
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1.4 Anneaux et corps
( am )n+1 = ( am )n .am
= amn .am
= a m ( n +1)
Donc @n P N, @m P Z, ( am )n = amn
4 Anneaux et corps
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C HAPITRE 1 : Structures algébriques
Remarques
Définition 6
Soit ( A, +, ˆ) un anneau . Si U ( A) = A ´ t0 A u , on dit que ( A, +, ˆ) est un corps
Exemples
6. Soient A1 et A2 des anneaux d’éléments neutres respectivement e1 et e2 . On définit sur A1 ˆ A2 deux lois de
compositions internes comme suit :
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Si ( x, y), ( x , y ) P A1 ˆ A2 : ( x, y) + ( x , y ) = ( x + x , y + y ) et ( x, y).( x , y ) = ( x.x , y.y ) .On a les résultats :
‚ ( A1 ˆ A2 , +, .) est un anneau unitaire d’élément unité (e1 , e2 )
‚ A1 ˆ A2 est commutatif si A1 et A2 le sont aussi
‚ Si A1 et( A2 contiennent
) ( chacun
) aux moins deux éléments alors A1 ˆ A2 est un anneau non intègre car
( e1 , 0 A2 ) . 0 A1 , e2 = 0 A1 , 0 A2
(i). On définit sur Z la relation d’équivalence : xRy ðñ n/y ´ x et on note y ” x [n] .La classe d’équivalence de
x est donnée par : x = ty P Z /Dk P Z, y = x + nku = x + nZ
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1.4 Anneaux et corps
(iii). On définit sur Z/nZ deux lois de compositions internes ” + ” et ” ˆ ” de la façon suivante :
+ : Z/nZ ˆ Z/nZ Ñ Z/nZ ˆ : Z/nZ ˆ Z/nZ Ñ Z/nZ
et
( x, y) ÞÑ x + y = x + y ( x, y) ÞÑ x ˆ y = x ˆ y
‚ ” + ” est bien définie .En effet : Soient ( x, y) et ( x , y ) P Z/nZ ˆ Z/nZ tel que ( x, y) = ( x , y ) et montrons
1 1 1 1
1
que x + y = x + + y1
xRy 1 1
on a 1 1 ñ x + x Ry + y
x Ry
1 1
ñx+y=x +y.
‚ De même on peut montrer que ” ˆ ” est bien définie sur Z/nZ .
Par suite on montrer que (Z/nZ, +, ˆ) est anneau commutatif et U (Z/nZ ) = tx P Z/nZ /x ^ n = 1u
4. @a, b, c P A, a.(b ´ c) = ab ´ ac
5. 1 A = 0 A ðñ A = t0 A u
Preuve
0 A .a = (0 A + 0 A ) .a
= 0 A .a + 0 A .a
ñ 0 A = 0 A .a
et
a.0 A = a. (0 A + 0 A )
ña.0 A = a.0 A + a.0 A
ñ0 A = a.0 A
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C HAPITRE 1 : Structures algébriques
(1 A ´ 1 A ) .a = 0 A
ñ1 A .a + (´1 A ).a = 0 A
ña + (´1 A ).a = 0 A
ñ(´1 A ).a = ´a
Et a. (1 A ´ 1 A ) = 0 A
ñ a + a.(´1 A ) = 0 A
ñ a(´1 A ) = ´a
3. Soient a, b P A :
(i). (´a).b = ((´1 A ).a).b ñ (´a)b = (´1 A ).( ab) = ´ab
(ii). a.(´b) = a.(b.(´1 A )) ñ a.(´b) = ab.(´1 A ) = ´ab
(iii). (´a).(´b) = ´((´a).b) = ´ (´( ab)) ñ (´a)(´b) = ab
4. on a
5. ‚ Si A = t0 A u. On a 1 A P A ñ 1 A = 0 A
‚ Si 0 A = 1 A . Soit a P A alors a.0 A = a.1 A ñ 0 A = a. Donc @a P A, a = 0 A c’est à dire que A = t0 A u
6. Si A est intègre. Soient a P A˚ et x, y P A
ax = ay ñ a( x ´ y) = 0 A ñ x = y ( a ‰ 0 A )
xa = ya ñ ( x ´ y) a = 0 A ñ x = y ( a ‰ 0 A )
((n + 1) a) b = (na + a) b
= (na)b + ab
= n( ab) + ab
= (n + 1)( ab)
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1.4 Anneaux et corps
Proposition 5
Soient ( A, +, .) un anneau . Alors (U ( A), ˆ) est un groupe multiplicatif et c’est le plus grand groupe multiplicatif
contenu dans A et contenant 1 A
Preuve
Définition 7
Soient ( A, +, ˆ) un anneau et B une partie de A. On dit que B est un sous anneau de A si :
(i). B ‰ ∅
(ii). B est stable par les lois ” + ” et ” ˆ ” de A
(iii). B muni des lois induites par celles de A est lui même un anneau d’unité 1 A
Remarque
Toute intersection de sous anneaux d’un anneau A reste un sous anneau de A
Caractérisation :
$
& (i ).B Ď A
’
B est un sous anneau de A ðñ (ii ).1 A P B
’
% (iii ).@x, y P B, x ´ y P B et xy P B
Définition 8
Soient (K, +, ˆ) un corps et L Ď K. On dit que L est un sous corps de K si :
(i). L ‰ ∅
(ii). L est stable par les lois ” + ” et ” ˆ ” de K
(iii). L muni des lois induites par celles de K est lui même un corps
Caractérisation :
Exemples
Si Z, Q, R et C sont munis des structures usuelles d’anneaux alors :
1. Z est un sous anneau de Q, R et C
2. Q est un sous corps de R et de C
3. R est un sous corps de C
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