Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1 Analyse 1
1. Rappeler la méthode de résolution de l’équation ax2 + bx + c = 0 où a, b, c sont des
réels avec a non nul.
2. Rappeler la méthode de résolution de l’inéquation ax2 + bx + c > 0 où a, b, c sont des
réels avec a non nul.
3. Compléter les dérivées des fonctions usuelles ci-dessous :
Fonction f Fonction f ′
x 7→ k (k constante) x 7→ . . .
x 7→ x x 7→ . . .
x 7→ x2 x 7→ . . .
x 7→ xn (n ∈ N∗ ) ...
1
x 7→ x 7→ . . .
x
√
x 7→ x x 7→ . . .
1
Fonction Fonction dérivée
x 7→ u(x) + v(x) x 7→ . . .
x 7→ k × u(x) (k constante) x 7→ . . .
x 7→ u(x) × v(x) x 7→ . . .
u(x)
x 7→ x 7→ . . .
v(x)
1
x 7→ x 7→ . . .
u(x)
2
x2 + 3
8. Étudier la fonction f définie par f (x) = et en donner l’allure de sa représentation
x−1
graphique.
9. Soient f une fonction dérivable sur un intervalle I de R et a un point de I. Quelle est
l’équation de la tangente à la courbe représentative de f au point d’abscisse a ?
(· · · + . . . ) × (n + 1)
u0 + u1 + · · · + un =
2
(u1 + un ) × . . .
u1 + u2 + · · · + un =
2
5. Sommes des premiers entiers naturels. Compléter :
∀n ∈ N∗ , 1 + 2 + 3 + ··· + n = ...
6. On dit que la suite (un ) est géométrique s’il existe un réel, noté q et appelé raison
de la suite, tel que
3
Dans ce cas,
1 − ...
1 + q + · · · + qn = si q 6= 1
1−q
1 − ...
u0 + u1 + · · · + un = u0 × si q 6= 1
1−q
1 − ...
u1 + u2 + · · · + un = u1 × si q 6= 1
1−q
7. Sommes des premières puissances d’un réel. Compléter :
∀n ∈ N, ∀q ∈ R \ {1}, 1 + q + q2 + · · · + qn = . . .
8. Énoncer le théorème de comparaison, le théorème dit ≪ des gendarmes ≫ et l’inégalité
de Bernoulli.
9. Compléter :
• toute suite croissante et majorée est . . . .
• toute suite décroissante et minorée est . . . .
•
... si q 6 −1
... si −1 < q < 1
lim q n =
n→+∞
... si q=1
... si q>1
4
a) Justifier que la suite (un ) est bien définie.
On pose
un − 3
∀n ∈ N, vn =
un + 12
b) Montrer que la suite (vn ) est géométrique.
c) Exprimer vn en fonction de n puis un en fonction de n.
3. Montrer par récurrence sur n que
n
X 1 − q n+1
∀(q, n) ∈ R \ {1} × N, qk =
1−q
k=0
n
X n(n + 1)
∀n ∈ N∗ , k=
2
k=1
n
X n(n + 1)(2n + 1)
∀n ∈ N∗ , k2 =
6
k=1
n 2
∗
X
3 n(n + 1)
∀n ∈ N , k =
2
k=1
4. Somme des premiers impairs. Montrer par récurrence sur l’entier naturel non nul
n que
1 + 3 + 5 + · · · + (2n − 3) + (2n − 1) = n2
5. Raisonnement par récurrence. On considère la suite (un ) définie par son premier
terme u1 = 1 et la relation de récurence un+1 = 2un + 1 pour tout entier naturel non
nul n. Montrer par récurrence sur n ∈ N∗ que un = 2n − 1.
6. Suites arithmético-géométriques. Le cas général. Soient a, b deux réels avec
a 6= 1 et (un ) une suite réelle pour laquelle on a la relation
∀n ∈ N, un+1 = aun + b
et on se propose de déterminer l’expression de un en fonction de n, a et b.
b
On considère pour cela la suite auxiliaire vn = un − 1−a .
a) Montrer que la suite (vn ) est une suite géométrique dont vous préciserez la raison.
b) En déduire l’expression de vn en fonction de v0 , n et de sa raison.
c) En déduire que l’on a
n b b
∀n ∈ N, un = a u0 − +
1−a 1−a
5
d) Application. Au 1er janvier 2022, le village de Saint-Cirq-Lapopie (Lot) recensait
212 habitants. Depuis cette date, on peut considérer que chaque année, sa popu-
lation décline de 10% mais les services enregistrent 7 nouvelles arrivées dues au
charme bucolique du lieu. Si cette tendance devait se confirmer, quelle serait la
population du village en 2030 ?
Théorème des valeurs intermédiaires. soit f une fonction définie continue sur
un intervalle I et a, b deux réels de cet intervalle, Pour tout réel k compris entre f (a)
et f (b), il existe au moins un réel c compris entre a et b tel que f (c) = k.
Exercice. Illuster ces deux résultats avec des phénomènes continus (évolution de la taille,
du poids, de la température,...).
exp(0) = 1
6
2.
1
∀x ∈ R, e−x = >0
ex
3.
∀(x, y) ∈ R2 , ex+y = ex × ey
4.
ex
∀(x, y) ∈ R2 , ex−y =
ey
5.
∀(x, α) ∈ R × Q, (ex )α = eαx
Le réel e = exp(1) a pour valeur approchée e ≃ 2, 71.
ex
∀n ∈ N, lim xn ex = 0 , lim = +∞ (croissances comparées)
x→−∞ x→+∞ xn
Si u est une fonction dérivable sur un intervalle I de R, alors exp ◦u (notée aussi eu ) est
également dérivable sur I avec
′
(exp(u)) = u′ × exp(u)
ex = y ⇐⇒ x = ln(y)
on a aussi :
e) eln(y) = y f ) ln(ex ) = x
7
1.
< 0 si x ∈ ]0; 1[
ln(x) = 0 si x = 1
> 0 si x ∈ ]1; +∞[
2.
1
∀x ∈ R∗+ , ln = − ln(x)
x
3.
1
∀x ∈ R∗+ , ln = − ln(x)
x
4.
∀(x, y) ∈ (R∗+ )2 , ln(x × y) = ln(x) + ln(y)
5.
x
∀(x, y) ∈ (R∗+ )2 , ln = ln(x) − ln(y)
y
6.
∀(x, α) ∈ R∗+ × Q, ln (xα ) = α × ln(x)
Puisque e0 = 1 et e1 = e, on en déduit que ln(1) = 0 et ln(e) = 1.
ln(x)
∀n ∈ N∗ , lim xn ln(x) = 0 , lim =0 (croissances comparées)
x→0+ x→+∞ xn
Si u est une fonction strictement positive et dérivable sur un intervalle I de R, alors ln ◦u
(notée aussi ln(u)) est également dérivable sur I avec
′ u′
(ln(u)) =
u
y
x
Cexp
=
3
y
:
D
Cln
1
0
0 x
−3 −2 −1 1 2 3
−1
−2 8
−3
5.3 Les fonctions cosinus et sinus
Les fonctions cos et sin sont des fonctions dérivables sur R, périodiques de période 2π. On a
y
2
1 Ccos
0
0 x
−6 −5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5 6
−1
Csin
−2
Exercice. Sur l’axe des abscisses du dessin ci-dessus, porter les graduations ±π/2, ±π,
±3π/2 et ±2π.
ln x
∀x, y ∈ ]0; +∞[, ln(x + y) = ln x + ln y , = ln(x − y)
ln y
1
= − ln x , ln 0 = 1 , ln 1 = 1 , ln′ (1) = 1 , e0 = 1
ln x