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PCSI 1 Devoir surveillé no 7 : 2023/2024

Samedi 23 mars
3h
Les résultats doivent être encadrés.
Les calculatrices sont interdites.
Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur d’énoncé,
il le signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition
en expliquant les raisons des initiatives qu’il a été amené à prendre.

Exercice 1 :
Les questions de cet exercice sont indépendantes.
1. Calculer le développement limité en 0 à l’ordre 3 de :
p
f : x 7→ e cos x 1 − x.

2. Calculer le développement limité en 0 à l’ordre 9 de :

f : x 7→ sin(x 3 ) ln(1 + x 2 )(e x − 1 − x).

3. Calculer :
(e sin x − e x ) sin2 x
lim p .
x→0 x 3 cos x − sin x

4. Déterminer l’équation de la tangente en 0 et étudier la position relative de la courbe par rapport à sa tangente au
voisinage de 0 pour la fonction :
f : x 7→ ln(1 − 2x + 2x 2 ).

5. On pose :
f : R+ → R+
x 7 → (x + 1) ln(1 + x).
(a) Montrer que f est bijective.
(b) Calculer f −1 (0).
(c) Justifier l’existence et déterminer le développement limité en 0 à l’ordre 2 de f −1 .

Problème 1 :
Dans tout ce problème, on considère la fonction :

f : ] − 1, 1[ → R
Arcsin (x)
x 7→ p .
1 − x2
1. Démontrer l’existence de deux suites à valeurs réelles (a k )k∈N et (b k )k∈N vérifiant pour tout entier naturel n,
n n
a k x 2k+1 + o x 2n+1 et f ′ (x) = b k x 2k + o x 2n .
X ¡ ¢ X ¡ ¢
f (x) =
x→0 x→0
k=0 k=0

2. (a) Justifier que l’on a : ∀k ∈ N, b k = (2k + 1)a k .


(b) Déterminer la valeur de a 0 .
3. Vérifier que f est solution sur ] − 1, 1[ de l’équation différentielle

(E) : 1 − x 2 y ′ − x y = 1.
¡ ¢

4. Soit n ∈ N∗ . Exprimer le développement limité à l’ordre 2n de x 7→ 1 − x 2 f ′ (x) − x f (x) lorsque x → 0 en fonction des
¡ ¢

termes des suites (a k )k∈N et (b k )k∈N .


5. En utilisant le fait que f est solution de (E ), en déduire une relation de récurrence vérifiée par la suite (a k )k∈N .
6. En déduire le terme général de la suite (a k )k∈N .

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Problème 2 :

Notations et définitions :
• Dans tout le problème n désigne un élément de N∗ .
• On appelle permutation de [[1, n]] toute application σ : [[1, n]] → [[1, n]] bijective.
On note S n l’ensemble des permutations de [[1, n]].
• Sauf mention contraire, E désigne un K-espace vectoriel de dimension n muni d’une base B = (e 1 , . . . , e n ).
n n
• Soit σ ∈ S n . Soit x ∈ E , il existe un unique (λ1 , . . . , λn ) ∈ Kn tel que x = λi e i . On pose f σ (x) = λi e σ(i ) . On définit
X X
i =1 i =1
ainsi une application f σ : E → E .
• Soit V un sous-espace vectoriel de E . On dit que V est stable par permutations de B ssi :

∀σ ∈ S n , ∀x ∈ V, f σ (x) ∈ V.

Préliminaires :
1. Soient i , j ∈ [[1, n]] tels que i ̸= j . On pose :

ti , j [[1, n]] → [[1, n]]



 k si k ̸∈ {i , j }
k 7→ i si k = j
j si k = i .

(a) Expliquer en une phrase l’action de t i , j .


(b) Montrer que t i , j ◦ t i , j = I d [[1,n]] .
(c) En déduire que t i , j ∈ S n .
2. Soit σ ∈ S n , montrer que (e σ(i ) )i ∈[[1,n]] est une base de E .
3. Montrer que {0E } et E sont stables par permutations de B .

Un exemple :
On pose E = R2 , e 1 = (1, 0) et e 2 = (1, 1).
4. Montrer que B = (e 1 , e 2 ) est une base de E et déterminer les coordonnées dans B de tout vecteur (x, y) de E .
5. Montrer que S 2 est un ensemble réduit à deux éléments que l’on déterminera.
6. On pose F = Vect (u) où u = (2, 1). Montrer que F est stable par permutations de B .
7. On pose G = {(0, y), y ∈ R}. Montrer que G est stable par permutations de B .
8. On pose H = {(x, 0), x ∈ R}. Montrer que H n’est pas stable par permutations de B .

Un autre exemple :
On pose E = R2 [X ].
9. Montrer que B = (1, X + 1, X 2 + 1) est une base de E .
10. On pose F = {P ∈ R2 [X ], P ′ (1) = 0}.
(a) Montrer que F est un sous-espace vectoriel de E et déterminer une base de F .
(b) Soit G = Vect (X ). Montrer que F ⊕G = R2 [X ].
11. On pose : P 0 = X 2 − 2X + 1.
(a) Montrer que P 0 ∈ F .
(b) Soit σ ∈ S 3 définie par : σ(1) = 2, σ(2) = 3 et σ(3) = 1.
Calculer f σ (P 0 ).
(c) Montrer que f σ (P 0 ) ̸∈ F . Que peut-on en conclure ?

Cas général :
( )
n n n
λi e i ∈ E , λi = 0 .
X X X
On pose u = e i , F = Vect (u) et G = x =
i =1 i =1 i =1
12. (a) Montrer que : ∀i ∈ [[2, n]] e 1 − e i ∈ G.
(b) Montrer que (e 1 − e i )i ∈[[2,n]] est une base de G.
(c) Déterminer les dimensions de F et de G.
13. Montrer que : E = F ⊕G.
14. (a) Montrer que F est stable par permutations de B .
(b) Montrer que G est stable par permutations de B .
15. Soit V un sous-espace vectoriel de E stable par permutations de B .
(a) On suppose que V ⊂ F , montrer que V = {0E } ou V = F .

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(b) On suppose que V ̸⊂ F .
n
i. Montrer qu’il existe (λ1 , . . . , λn ) ∈ Kn et qu’il existe i 0 ∈ [[2, n]] tels que λi 0 ̸= λ1 et x 0 = λi e i ∈ V .
X
i =1
ii. Montrer que : ∀σ ∈ S n , f σ (x 0 ) − x 0 ∈ V .
iii. En déduire que : e 1 − e i 0 ∈ V .
iv. Montrer que : ∀i ∈ [[2, n]], e 1 − e i ∈ V .
v. En déduire que G ⊂ V puis que V = G ou V = E .
16. Conclure en déterminant tous les sous-espaces vectoriels de E stables par permutations de B .
17. Application : on pose E = R2 [X ] et B = (1, X + 1, X 2 + 1). On a montré à la question 4. que B est une base de E .
Déterminer les sous-espaces vectoriels de E stables par permutations de B .

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