Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I20.
Un cylindre fermé aux deux extrémités est séparé en deux
compartiments par un piston étanche qui y coulisse sans
frottement. A gauche se trouve de l’air ( γ = 1, 4 ), dans les S = 1 m2 P0, V0, T0
conditions initiales P0 = 10 Pa , T0 ; à droite il y a du vide et
5
IV36.
Un solide incompressible et indilatable de capacité thermique C est en bon contact thermique avec n moles d'un gaz
de γ donné, de sorte que les températures du solide et du gaz restent constamment égales. Il n'y a pas d'autre transfert de
chaleur. Montrer que PVk , où V est le volume du gaz, reste constant et exprimer k en fonction de C, n, R et γ.
On rappelle que pour un corps incompressible et indilatable dU = CdT .
II.
1) Deux récipients sont reliés par un robinet ; l’un contient un gaz ; le vide a été fait dans l’autre ; on ouvre le robinet
et on examine si la température varie.
2) Le premier principe s’écrit ∆U = 0 .
A priori, l’énergie interne d’un gaz est une fonction de son état, soit U = U (V ,T ) . Si U dépend effectivement de
V , la température devrait varier.
3) Un gaz parfait satisfait exactement à cette loi.
4) H = U + pV = U (T ) + nRT qui montre que l’enthalpie ne dépend que de la température.
⎛ ∂U ⎞⎟ ⎛ ∂H ⎞⎟ dU dH
5) Pour un système quelconque, C v = ⎜⎜ et C p = ⎜⎜ . Pour un gaz parfait, C v = et C p =
⎝ ∂T ⎠⎟V ⎝ ∂T ⎠⎟p
.
dT dT
dH dU
6) En dérivant H = U (T ) + nRT , on obtient = + nR ⇒ C p − C v = nR
dT dT
7) La loi de Laplace s’applique à une transformation adiabatique d’un gaz parfait dont le rapport des capacités
thermiques isobare et isochore est une constante. Elle est valable dans chacun des deux cas suivants :
• si la transformation est réversible et la température uniforme (même si l’énergie cinétique est non négligeable) ;
• si la transformation est quasistatique (même si la transformation n’est pas réversible parce que la température
n’est pas uniforme, ce qui provoque des échanges thermiques internes).
Elle n’est pas valable pour des transformations adiabatiques irréversibles et non quasistatiques, comme la détente de
Joule-Gay Lussac.
Pour la démontrer simplement, évitons les conditions limites de validité ; supposons qu’un gaz parfait décrive une
transformation adiabatique, quasistatique (donc p uniforme) et réversible (T uniforme), où le seul travail qu’il reçoit
est celui de la pression :
δW = −pdV ; δQ = 0
H = U + pV ⇒ C p dT = dH = dU + pdV + Vdp = δQ + δW + pdV +Vdp = Vdp
C v dT = dU = δQ + δW = −pdV
Le rapport membre à membre donne
Cp Vdp
γ= =−
Cv pdV
dp dV
+γ =0
p V
soit en intégrant pV γ = cste .
III.
1)
∆U = W
p f Vf − piVi
= −p f (Vf − Vi )
γ −1
−piVi = −γp f Vf + ( γ − 1 ) p f Vi
( )⎞⎠⎟⎟⎟
( γ − 1 ) p f + pi ⎛ 1 1
Vf = Vi = Vi ⎜⎜ 1 − 1 −
γp f ⎝ γ a
2) piVi γ = p f Vf′ γ ⇒ Vf′ = Vi a −1/ γ