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dP T1 ± T0 T1
2.f) Un calcul qu’on ne demande pas de faire montre que les racines de = 0 sont T1′ = . Donner
dT1′ 2
le tableau de variation de P avec T1′ , la machine fonctionnant en moteur.
F1 F2
III63.
1) Soit deux nombres positifs dont le produit P est déterminé. Montrer que la T0
somme de ces deux nombres est minimale lorsqu’ils sont égaux.
2) Un fluide dit primaire F1 sort d’un réacteur nucléaire à la température absolue T
T0 = 600 K, puis pénètre à cette même température dans un échangeur thermique, réacteur
où il cède de la chaleur à un fluide dit secondaire F2 ; il ressort de l’échangeur à la nucléaire échangeur
température absolue T et retourne dans le réacteur nucléaire. Un échangeur
thermique est un appareil dont le seul rôle est de mettre en contact thermique deux fluides et de leur permettre
d’échanger de la chaleur. On raisonne dans tout ce problème sur une masse unité de fluide F1, dont la capacité
thermique c = 1 kJ.kg–1.K–1 est une constante indépendante de la température. Exprimer la quantité de chaleur q reçue
par le fluide F2 dans l’échangeur thermique en fonction de c et des températures.
2.a) le fonctionnement complet est réversible si les échanges thermiques avec les sources le sont, donc si T0 = T0′ et
si T1 = T1′
2.b) le puissances thermiques sont nulles pour un fonctionnement réversibles, donc la puissance mécanique est nulle
aussi.
2.c) Comme le fonctionnement interne de la machine est réversible, si l’on imagine que la chaleur reçue par la
machine venait de sources de températures égales à celles des parties de la machine avec lesquelles elles sont en
k (T1 − T1′) k (T0 − T0′ ) T T T0
contact, l’égalité de Clausius serait vérifiée : + = 0 ⇒ 1 + 0 − 2 = 0 T0′ = .
T1′ T0 ′ ′
T1 T0 ′ T
2− 1
T1′
⎛ T′⎞ ⎛ T0 ⎞⎟ k (T1 − T1′)( 2T1′ − T0 − T1 )
2.d) P = εk (T1 − T1′ ) = k (T1 − T1′ )⎜⎜ 1 − 0 ⎟⎟⎟ = k (T1 − T1′)⎜⎜⎜ 1 − ⎟= .
⎜⎝ T1′ ⎠ ⎝ 2T1′ − T1 ⎠⎟ 2T1′ − T1
T + T0
2.e) P est positif si 1 < T1′ < T1
2
dP
2.f) P est nul aux deux extrémités de cet intervalle, donc est maximum pour l’unique zéro de situé dans
dT1′
T1 + T1T0
l’intervalle, soit T1′ = .
2
III.
1)
xy = P
P
S (x ) = x + y = x +
x
dS P
= 1 − 2 > 0 si x > P
dx x
donc la somme est minimum quand x = y = P .
2) ∆u = c (T − T0 ) = −q ⇒ q = c (T0 − T )
w T ⎛ T ′ ⎞⎟ ⎛ T T ′⎞
3) D’après le théorème de Carnot, = 1− ⇒ w = c (T0 − T )⎜⎜ 1 − ⎟
⎟ = w = c ⎜⎜T0 + T ′ − T − 0 ⎟⎟⎟
q T′ ⎝⎜ T ⎠ ⎝⎜ T ⎠
T0T ′
4) w est maximum quand T + est minimum, c’est-à-dire, compte tenu de la propriété de la question 1, pour
T
T = T0T ′
5) Cette solution ne représente pas l’optimum d’un réacteur nucléaire pour deux raisons :
• on peut faire circuler plus vite le fluide primaire qui n’est pas la quantité limitante ; la quantité limitante est la
puissance thermique primaire, dont on tire un meilleur parti en augmentant T .
• dans un échangeur à contre-courant idéal, les deux fluides peuvent échanger leurs températures ; la température
des fluides sortant n’est pas nécessairement la même comme le suppose implicitement l’énoncé, donc le rendement
peut être meilleur.
V.
1.a) En appliquant le premier principe à la maison : première phase : Cdθ = PR dt − k( θ − θe )dt ; deuxième phase :
Cdθ = −k( θ − θe )dt .
1.b et c) Séparons les variables :
Cdθ θ1 Cdθ C ⎛ k( θ1 − θe ) ⎞
= − [ln( PR − k( θ − θe ) )]θθ == θθ1 = − ln⎜⎜ 1 −
C
Première phase : dt = ⇒ t1 = ∫ ⎟⎟
PR − k( θ − θe ) θ e P − k( θ − θ )
R e k e
k ⎝ PR ⎠
Cdθ θ2 Cdθ C θ −θ
= − [ln( θ − θe )]θθ== θθ 2 = − ln 2 e . D’où
C
Deuxième phase dt = − ⇒ t2 = ∫ −
k ( θ − θe ) θ1 k ( θ − θe ) k 1
k θ1 − θe
⎛ k( θ1 − θe ) ⎞
ln⎜⎜ 1 − ⎟⎟
⎠ ⇒ 1 − k( θ1 − θe ) = ⎛⎜ θ2 − θe
t / t2
t1 ⎝ PR ⎞1
= ⎟
θ −θ ⎜ θ −θ ⎟
t2 ln 2 e PR ⎝ 1 e ⎠
θ1 − θe
⎛ ⎛ θ − θ ⎞t1 / t 2 ⎞ 31250
k= ⎜1− ⎜ 2 e ⎟
PR
⎜ ⎜ θ −θ ⎟
θ1 − θe
⎟=
⎟
( )
1 − 0,50,5 = 2290 W . K −1
⎝ ⎝ 1 e ⎠
4
⎠
kt2 2290 × 7200
C=− =− = 2,38.107 J . K −1
θ 2 − θe ln 0, 5
ln
θ1 − θe
T
2) Voir cours : η0 = .
T − Te