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Théorie des machines thermiques

I72. Réfrigérateur tritherme, d'après concours Icare 1997.


1) Définir la notion de machine thermique dans le langage de la thermodynamique.
2) Rappeler sans démonstration le théorème de Carnot régissant le rendement d’un moteur ditherme.
3) Montrer qu'un réfrigérateur ditherme chargé de retirer réellement de la chaleur à une source froide doit
nécessairement recevoir du travail.
4) Calculer son coefficient d’efficacité s’il est réversible. Que peut-on en dire s’il fonctionne irréversiblement ?
5) A présent, on étudie un réfrigérateur dit « à absorption », ne nécessitant pas de travail, mais échangeant de la
chaleur avec trois thermostats 1,2,3 de températures différentes et fixes T1, T2 et T3 telles que T1 > T2 > T3. Le
thermostat 1 est une source chaude obtenue en brûlant du butane. Le thermostat 2 est le milieu ambiant. Le réfrigérateur
est destiné à retirer de la chaleur à la source froide de température T3. A partir des principes de la thermodynamique,
établir le sens des échanges de chaleur entre le réfrigérateur et les deux autres sources.
6) Montrer que l'efficacité de ce réfrigérateur peut être définie par eR = Q3/Q1 où Q3 et Q1 sont les quantités de
chaleur fournies respectivement par les sources de chaleur de températures T3 et T1.
7) Quelle est, en fonction de T1, T2 et T3, la valeur maximale de cette efficacité ?
8) Montrer que cette efficacité maximale peut se mettre sous la forme du produit du rendement d’un moteur ditherme
par l'efficacité d'un réfrigérateur ditherme ; définir les températures des sources de ces deux machines ; que peut-on dire
des travaux qu’elles reçoivent ?
II52.
1) Un moteur thermique est constitué par un fluide, l’agent thermique, qui circule entre différents organes de façon
stationnaire ; ce fluide ne reçoit que trois types d’énergie : du travail W , une quantité algébrique de chaleur Q1 d’une
source de température fixe T1 supérieure à la température ambiante et une autre quantité algébrique de chaleur Q0
d’une source de température fixe T0 égale à la température ambiante.
1.a) En appliquant les principes de la thermodynamique, donner deux relations entre W, Q1, Q0, T0 et T1.
1.b) Démontrer les signes des trois échanges d’énergie.
1.c) Rappeler la définition de l'efficacité thermodynamique ε de cette machine ditherme.
1.d) Démontrer son expression en fonction de T0 et T1 en supposant le fonctionnement réversible.
1.e) Démontrer une inégalité satisfaite par ε pour un moteur réel.
2) En réalité, les transformations subies par l’agent thermique dans la machine sont réversibles. La partie de la
machine en contact avec le thermostat de température T1 est à la température T1′ et celle en contact avec le thermostat
de température T0 est à la température T0′ .
2.a) A quelles conditions le fonctionnement complet est-il réversible ?
2.b) Les puissances thermiques fournies par les thermostats sont P1 = k (T1 − T1′) et P0 = k (T0 − T0′ ) . Quel est
l’inconvénient pratique d’un fonctionnement réversible ?
2.c) Pour T0 , T1 , k fixés, la puissance mécanique et les températures T0′ et T1′ varient selon un réglage de la
T0
machine, qui laisse son fonctionnement interne réversible. Montrer que T0′ = .
T
2− 1
T1′
2.d) Exprimer la puissance mécanique produite par le moteur P = f (T1′) .
2.e) Dans quel intervalle peut varier T1′ , la machine fonctionnant en moteur ?

dP T1 ± T0 T1
2.f) Un calcul qu’on ne demande pas de faire montre que les racines de = 0 sont T1′ = . Donner
dT1′ 2
le tableau de variation de P avec T1′ , la machine fonctionnant en moteur.
F1 F2
III63.
1) Soit deux nombres positifs dont le produit P est déterminé. Montrer que la T0
somme de ces deux nombres est minimale lorsqu’ils sont égaux.
2) Un fluide dit primaire F1 sort d’un réacteur nucléaire à la température absolue T
T0 = 600 K, puis pénètre à cette même température dans un échangeur thermique, réacteur
où il cède de la chaleur à un fluide dit secondaire F2 ; il ressort de l’échangeur à la nucléaire échangeur
température absolue T et retourne dans le réacteur nucléaire. Un échangeur
thermique est un appareil dont le seul rôle est de mettre en contact thermique deux fluides et de leur permettre
d’échanger de la chaleur. On raisonne dans tout ce problème sur une masse unité de fluide F1, dont la capacité
thermique c = 1 kJ.kg–1.K–1 est une constante indépendante de la température. Exprimer la quantité de chaleur q reçue
par le fluide F2 dans l’échangeur thermique en fonction de c et des températures.

DS : théorie des machines thermiques, page 1


3) Le fluide secondaire F2 est l’agent d’une moteur thermique qui n’échange de la chaleur qu’avec le fluide primaire
et avec le milieu ambiant de température fixe T’ = 300 K Le fluide F2 a les mêmes échanges de travail et de chaleur
qu’un moteur ditherme réversible échangeant de la chaleur avec l’échangeur thermique considéré comme une source de
température fixe T et avec le milieu ambiant de température fixe T’. Exprimer le travail w produit par ce moteur en
fonction de c, T0, T et T’.
4) Comment faut-il choisir T pour que w soit maximum, c, T0 et T’ étant fixés ?
5) Cette solution représente-t-elle l’optimum du fonctionnement d’une centrale nucléaire ?
IV44. Chauffage (inspiré de ENSIL 1994).
On désire maintenir la température d'un local à θL = 20°C, alors que la température est θe = 5°C à l'extérieur. Le local
donne de la chaleur à l'extérieur avec la puissance thermique Ppt = 12 000 W . On désire comparer différents procédés
de chauffage.
1) On chauffe directement le local en utilisant du bois comme combustible. Calculer le volume V1 de bois nécessaire
par jour si la combustion d'un m3 de bois fournit 1,6.1010 joules.
2) On utilise une pompe à chaleur fonctionnant réversiblement entre l'extérieur et le local.
a) Calculer le coefficient d'efficacité d'une pompe à chaleur utilisant deux thermostats de températures TL et Te.
b) Calculer l'énergie électrique en kWh à fournir pendant un jour.
3) Le bois est utilisé pour maintenir une température θ = 300°C dans un réservoir qui sert de source chaude à un
moteur thermique ditherme réversible dont la source froide est constituée par le local. Le travail produit par ce moteur
sert à actionner une pompe à chaleur réversible entre l'extérieur et le local.
a) Faire le schéma complet de ce système et représenter les transferts d'énergie entre ses différentes parties.
b) Montrer que l'ensemble du moteur et de la pompe à chaleur est une machine au sens de la thermodynamique.
c) Calculer le volume de bois consommé par jour.
V29.
Une maison individuelle située en Sibérie est équipée d’un double système de chauffage destiné à maintenir sa
température à θ1 = 18° C :
• une pompe à chaleur de puissance électrique PPC = 100 kW ;
• un chauffage électrique constitué par des résistances de puissance électrique PR = 31,25 kW dont le coefficient
d’efficacité est de 100 %.
Lorsque l’extérieur est à la température θe et la maison à la température θ , la maison cède de la chaleur à l’extérieur
δQ
avec la puissance thermique PPT = = k( θ − θe ) , où k est une constante positive.
dt
1) On veut déterminer la capacité thermique C de la maison et la conductance thermique k . Un jour où la
température extérieure θe = 14° C est stable, alors que la maison est initialement à cette température θ0 = θe , on met en
marche le seul chauffage électrique. Au bout de t1 = 1 h , la température dans la maison est θ1 = 18° C . On coupe alors
le chauffage. t2 = 2 h après, la température dans la maison est θ2 = 16° C .
1.a) Ecrire les équations différentielles reliant la température θ et le temps t dans chacune des deux phases.
⎡ t1 / t2 ⎤
PR ⎢ ⎛⎜ θ2 − θe ⎞⎟ ⎥.
1.b) Montrer que k = ⎢1 − ⎜⎜ ⎟
⎟ ⎥
θ1 − θe ⎢ ⎝ θ1 − θe ⎠ ⎟ ⎥
⎣ ⎦
1.c) Calculer k et C .
2) On suppose d’abord que la pompe à chaleur est une machine ditherme réversible qui fonctionne entre l’extérieur,
dont on note la température Celsius θe et absolue Te , et la maison dont on note la température Celsius θ et absolue T .
Définir et calculer son coefficient d’efficacité η0 .
3) Le coefficient d’efficacité η réel de la pompe à chaleur est η = η0 / 8 . Il n’est rentable d’utiliser la pompe à
chaleur que si l’énergie électrique consommée est d’au moins 60 % inférieure à celle consommée par le chauffage
électrique. Dans quel domaine doit être situé la température extérieure pour qu’il soit rentable d’utiliser la pompe à
chaleur ?
4) La température extérieure étant θe = 14° C , on chauffe la maison avec la pompe à chaleur. Pendant quelle fraction
du temps doit-elle fonctionner ?
5) Dans quel domaine la température extérieure doit-elle se trouver pour nécessiter la mise en marche simultanée de
la pompe à chaleur et du chauffage électrique ?

DS : théorie des machines thermiques, page 2


Réponses
⎛1 1⎞ W Q T2
I. 3) montrer que Q2 ⎜⎜ − ⎟⎟⎟ ≤ ; 4) e = 2 ; e ≤ 5) Q3 > 0 ; Q1 > 0 ; Q2 < 0 ;
⎝T2 T1 ⎠ T1 W T1 − T2
T3 (T1 − T2 )
7) e ≤ .
T1(T2 − T3 )
Q1 Q0 −W
II. 1.a) W + Q1 + Q0 = 0 ; + ≤ 0 ; 1.b) W < 0 , Q0 < 0 et Q1 > 0 ; 1.c) ε = ; 1.d) et 1.e)
T1 T0 Q1
T k (T1 − T1′)( 2T1′ − T0 − T1 )
ε ≤ 1 − 0 ; 2.a) T0 = T0′ et si T1 = T1′ ; 2.b) puissances nulles ; 2.d) P = ; 2.e)
T1 2T1′ − T1
T1 + T0 T + T1T0
< T1′ < T1 ; 2.f) P est maximum pour T1′ = 1 .
2 2
III. 2) q = c (T0 − T ) ; 3) D’après le théorème de Carnot,
⎛ T T′⎞
w = c ⎜⎜T0 + T ′ − T − 0 ⎟⎟⎟ ; 4) T = T0T ′ .
⎜⎝ T ⎠ Q1 Q1
1 bois 300°C
IV. 1) V1 = 0, 0648 m3/ jour ; 2.a) e = = 19, 5 ; 2.b) moteur
1 − T2 /T1 Q2′
W = 14, 8 kWh ; 3.c) 0, 00644 m 3/ jour .
local Q2′′ W
V. 1.a) Cdθ = PR dt − k( θ − θe )dt ; puis Cdθ = −k( θ − θe )dt ; 1. c) pertes
⎛ t1 / t2 ⎞⎟ thermiques pompe à
k =
PR ⎜⎜ 1 − ⎛⎜ θ2 − θe ⎞⎟ ⎟⎟ = 2290 W. K−1 ;
⎜⎝⎜ ⎟
⎜⎝ θ1 − θe ⎠⎟ −Q2′ − Q2′′ chaleur
θ1 − θe ⎠⎟ extérieur Q3
kt2 T
C =− = 2, 38.107 J. K−1 ; 2) η0 = ; 3)
θ2 − θe T − Te
ln
θ1 − θe
θe > 3, 45° C ; 4) x = 9, 2% ; 5) −39° C < θe < −26° C .

DS : théorie des machines thermiques, page 3


Corrigé
I. Réfrigérateur tritherme.
1) Une machine thermique est un système stationnaire ou décrivant des cycles.
2) Le rendement d'un moteur ditherme réel fonctionnant entre une source chaude de température T1 et le milieu
T2
ambiant de température T2 est inférieur au rendement r = 1 − d'un moteur réversible utilisant ces mêmes sources.
T1
3) source
Premier principe : W + Q1 + Q2 = 0 chaude Q1
Q Q T1
Second principe : 1 + 2 ≤ 0 machine
T1 T2
W
W + Q2 Q2 ⎛1 1⎞ W source
D'où : − + ≤ 0 ⇒ Q2 ⎜⎜ − ⎟⎟⎟ ≤ Q2
T1 T2 ⎜
⎝T2 T1 ⎠ T1 froide
T2
Comme le réfrigérateur doit réfrigérer la source froide, Q2 est strictement positif.
Comme en outre l'expression entre parenthèses est positive, W est supérieur ou égal à une quantité positive donc est
positif, ce qui montre que le réfrigérateur ditherme doit recevoir effectivement du travail.
Q T2
4) L'efficacité est e = 2 . D'après l'inégalité ci-dessus, e ≤ (= si réversible,
W T1 − T2
< si irréversible). source
5) chaude Q1
Premier principe : Q1 + Q2 + Q3 = 0 T1
Q1 Q2 Q3
Second principe : + + ≤0
T1 T2 T3
milieu
⎛1 Q2 machine
Q −Q1 − Q3 Q3 1⎞ ⎛1 1⎞ ambiant
D'où : 1 + + ≤ 0 ⇒ Q3 ⎜⎜ − ⎟⎟ ≤ Q1 ⎜⎜ − ⎟⎟ . Comme le
T1 T2 T3 ⎜ ⎟
⎝T3 T2 ⎠ ⎝T2 T1 ⎠⎟
⎜ T2
réfrigérateur doit réfrigérer la source froide, Q3 est strictement positif. Comme en outre
Q3
les deux expressions entre parenthèses sont positives, Q1 est supérieur ou égal à une source
quantité positive donc est positif. Comme Q1 et Q3 sont positifs, le premier principe froide
T3
montre que Q2 est négatif.
6) L'efficacité est le rapport du gain à la dépense. Le milieu ambiant étant gratuit, la seule dépense est Q1 ; le gain est
Q3
Q3 . D'où e = .
Q1
1 1

Q3 T2 T1 T (T − T2 )
7) D'après la question 5, e = ≤ = 3 1
Q1 1 1 T1(T2 − T3 )

T3 T2
−W T − T2 source
8) L'efficacité maximale est donc le produit du rendement = 1 d'un moteur
Q1 T1 chaude Q1
T1
Q3 T3
ditherme fonctionnant entre les sources 1 et 2 et de l'efficacité = d'un moteur
W T2 − T3
réfrigérateur ditherme fonctionnant entre les sources 2 et 3. Le réfrigérateur à absorption milieu
équivaut à l'ensemble de ces deux machines, le travail produit par le moteur étant ambiant Q2 W
intégralement utilisé pour faire fonctionner le réfrigérateur ditherme. T2 Q'
réfrigérateur
II.
1.a) D’après le premier principe : W + Q1 + Q0 = 0 . source
Q Q Q Q froide Q3
D’après le second principe : 1 + 0 = 0 si le moteur est réversible, 1 + 0 < 0
T1 T0 T1 T0 T3
s’il est irréversible.
1.b) W < 0 , car il s’agit d’un moteur.

DS : théorie des machines thermiques, page 4


Q1 = −W − Q0
−W − Q0 Q0
+ ≤0
T1 T0
⎛1 1⎞ W
Q0 ⎜⎜ − ⎟⎟⎟ ≤ ⇒ Q0 < 0
⎝
T0 T1⎠ T1
positif
W + Q1 + Q0 = 0 ⇒ Q1 > 0
−W
1.c) ε =
Q1
Q1 −W − Q1 −W ⎛ 1 1⎞ T0
1.d) et 1.e) Q0 = −W − Q1 + ≤0 ≤ Q1 ⎜⎜ − ⎟⎟⎟ ε ≤ 1− .
T1 T0 T0 ⎝
T0 T1⎠ T1
positif

2.a) le fonctionnement complet est réversible si les échanges thermiques avec les sources le sont, donc si T0 = T0′ et
si T1 = T1′
2.b) le puissances thermiques sont nulles pour un fonctionnement réversibles, donc la puissance mécanique est nulle
aussi.
2.c) Comme le fonctionnement interne de la machine est réversible, si l’on imagine que la chaleur reçue par la
machine venait de sources de températures égales à celles des parties de la machine avec lesquelles elles sont en
k (T1 − T1′) k (T0 − T0′ ) T T T0
contact, l’égalité de Clausius serait vérifiée : + = 0 ⇒ 1 + 0 − 2 = 0 T0′ = .
T1′ T0 ′ ′
T1 T0 ′ T
2− 1
T1′
⎛ T′⎞ ⎛ T0 ⎞⎟ k (T1 − T1′)( 2T1′ − T0 − T1 )
2.d) P = εk (T1 − T1′ ) = k (T1 − T1′ )⎜⎜ 1 − 0 ⎟⎟⎟ = k (T1 − T1′)⎜⎜⎜ 1 − ⎟= .
⎜⎝ T1′ ⎠ ⎝ 2T1′ − T1 ⎠⎟ 2T1′ − T1
T + T0
2.e) P est positif si 1 < T1′ < T1
2
dP
2.f) P est nul aux deux extrémités de cet intervalle, donc est maximum pour l’unique zéro de situé dans
dT1′
T1 + T1T0
l’intervalle, soit T1′ = .
2
III.
1)
xy = P
P
S (x ) = x + y = x +
x
dS P
= 1 − 2 > 0 si x > P
dx x
donc la somme est minimum quand x = y = P .
2) ∆u = c (T − T0 ) = −q ⇒ q = c (T0 − T )
w T ⎛ T ′ ⎞⎟ ⎛ T T ′⎞
3) D’après le théorème de Carnot, = 1− ⇒ w = c (T0 − T )⎜⎜ 1 − ⎟
⎟ = w = c ⎜⎜T0 + T ′ − T − 0 ⎟⎟⎟
q T′ ⎝⎜ T ⎠ ⎝⎜ T ⎠
T0T ′
4) w est maximum quand T + est minimum, c’est-à-dire, compte tenu de la propriété de la question 1, pour
T
T = T0T ′
5) Cette solution ne représente pas l’optimum d’un réacteur nucléaire pour deux raisons :
• on peut faire circuler plus vite le fluide primaire qui n’est pas la quantité limitante ; la quantité limitante est la
puissance thermique primaire, dont on tire un meilleur parti en augmentant T .
• dans un échangeur à contre-courant idéal, les deux fluides peuvent échanger leurs températures ; la température
des fluides sortant n’est pas nécessairement la même comme le suppose implicitement l’énoncé, donc le rendement
peut être meilleur.

DS : théorie des machines thermiques, page 5


IV.
1 Q1
12000 × 3600 × 24
1) V1 = = 0, 0648 m 3/ jour . W
1, 3.1010
2.a) Premier principe : W + Q1 + Q2 = 0 . 2 Q2
Q Q
Second principe : 1 + 2 = 0 .
T1 T2
⎛T ⎞ −Q1 1 1
D’où W = Q1 ⎜⎜ 2 − 1 ⎟⎟⎟ e = = = = 19, 5 .
⎝ T1 ⎠ W T2 278
1− 1−
T1 293
12000 × 3600 × 24 5, 32.107
2.b) W = = 5, 32.107 J = = 14, 8 kWh
19, 5 3600 × 1000
Q 3.a) Voir ci contre à gauche.
bois 1 300°C Q1
3.b) Une machine est un système stationnaire ou qui décrit des cycles.
moteur
Q2′ L’ensemble du moteur et de la pompe à chaleur vérifie cette propriété. Par
conséquent, on peut remplacer le schéma représenté à gauche par celui
local W représenté à droite.
Q2′′ 3.c) Premier principe : Q1 + Q2 + Q3 = 0 .
pertes 1
thermiques pompe à Q1 Q2 Q3 Q1
Second principe : + + = 0.
−Q2′ − Q2′′ extérieur chaleur T1 T2 T3
Q3
Eliminons Q3 : 2
Q2
1 1 1 1
− − Q3
T T3
Q1 = −Q2 2 = − 293 278 = −0, 0994Q2 . 3
1 1 1 1
− −
T1 T3 573 278
Le volume de bois consommé est 0, 0994 × 0, 0648 = 0, 00644 m 3/ jour .

V.
1.a) En appliquant le premier principe à la maison : première phase : Cdθ = PR dt − k( θ − θe )dt ; deuxième phase :
Cdθ = −k( θ − θe )dt .
1.b et c) Séparons les variables :
Cdθ θ1 Cdθ C ⎛ k( θ1 − θe ) ⎞
= − [ln( PR − k( θ − θe ) )]θθ == θθ1 = − ln⎜⎜ 1 −
C
Première phase : dt = ⇒ t1 = ∫ ⎟⎟
PR − k( θ − θe ) θ e P − k( θ − θ )
R e k e
k ⎝ PR ⎠
Cdθ θ2 Cdθ C θ −θ
= − [ln( θ − θe )]θθ== θθ 2 = − ln 2 e . D’où
C
Deuxième phase dt = − ⇒ t2 = ∫ −
k ( θ − θe ) θ1 k ( θ − θe ) k 1
k θ1 − θe
⎛ k( θ1 − θe ) ⎞
ln⎜⎜ 1 − ⎟⎟
⎠ ⇒ 1 − k( θ1 − θe ) = ⎛⎜ θ2 − θe
t / t2
t1 ⎝ PR ⎞1
= ⎟
θ −θ ⎜ θ −θ ⎟
t2 ln 2 e PR ⎝ 1 e ⎠
θ1 − θe
⎛ ⎛ θ − θ ⎞t1 / t 2 ⎞ 31250
k= ⎜1− ⎜ 2 e ⎟
PR
⎜ ⎜ θ −θ ⎟
θ1 − θe
⎟=

( )
1 − 0,50,5 = 2290 W . K −1
⎝ ⎝ 1 e ⎠
4

kt2 2290 × 7200
C=− =− = 2,38.107 J . K −1
θ 2 − θe ln 0, 5
ln
θ1 − θe
T
2) Voir cours : η0 = .
T − Te

3) PPC < (1 − 0,6 )PR ( 273 + 18 ) = 276,45 K


PR 1 1 T 19 19
η= > = 2,5 > 2,5 Te > T= θe > 3,45° C
PPC 1 − 0,6 8 T − Te 20 20
2290 × 4
4) xPPC = k( θ − θe ) x = = 9,2%
100000
P + PR
< k( θ − θe ) < PPC + PR θ − PC
P
5) PPC < θe < θ − PC − 39° C < θe < −26° C .
k k

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