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CONCOURS BLANC
Durée : 4h
Si au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, d’une part il le
signale au chef de salle, d’autre part il le signale sur sa copie et poursuit sa composition en indiquant les
raisons des initiatives qu’il est amené à prendre.
AVERTISSEMENT
Si vous choisissez de ne pas traiter l’un des problèmes, vous devez tout de même me rendre une copie
« blanche ».
Barème Ramassé à
Premier problème 50 % 10h15
Deuxième problème 50 % 12h15
On se propose dans ce problème d’étudier dans les grandes lignes le principe de chauffage d’une pièce à
l’aide d’une pompe à chaleur. On étudie dans un premier temps le principe de la pompe. On s’intéresse
ensuite à l’établissement de la température moyenne de la pièce puis, enfin, aux problèmes d’isolation.
Cp
L’air est assimilé à un gaz parfait diatomique de rapport γ égal à 1,40. La masse molaire de l’air est
Cv
d’environ M = 29 g.mol-1. Dans tout le problème, on ne tiendra pas compte de la vapeur d’eau contenue
dans l’air.
R
On rappelle également la valeur de la constante de Joule R = 8,31 J.mol-1.K-1 et on note r . Enfin,
M
dans tout le problème, T désignera la température en Kelvin, t le temps.
1) La pièce a une hauteur de 3,0 mètres et une surface au sol de 50 m2. Calculer le volume d’air contenu
dans cette pièce. En déduire la masse m d’air correspondante en supposant la pièce sous une pression
P0 = 1,0.105 Pa, à la température T0 = 298 K.
N.B : On supposera dans toute la suite du problème que cette masse d’air demeure constante et que les
transformations de l’air sont supposées effectuées à volume constant.
2) Donner littéralement, puis numériquement, la capacité thermique à volume constant, notée C, de l’air
contenu dans cette pièce. On rappelle que la capacité thermique à volume constant est le produit de la
masse totale d’air par la capacité thermique massique à volume constant de ce dernier.
Faire l’application numérique.
R
3) Rappeler l’expression de l’énergie interne U(T) de l’air de la pièce en fonction de m, T, r et
M
lorsqu’on prend U(T = 0) = 0. Calculer numériquement l’énergie interne de l’air de la pièce pour T0 =
298 K.
4) On appelle S(T, V) la fonction entropie de la masse m d’air de la pièce. Partant d’un état initial de
température Ti et de volume Vi, calculer l’expression S(T, V) – S(Ti, Vi) en fonction de m, T, V, Ti, Vi,
R
r et .
M
En déduire numériquement la variation d’entropie du gaz de la pièce quand on fait passer, à volume
constant, la température de Ti = 275 K à une température T0 = 298 K. Commenter le signe de cette
variation.
5) Que peut-on dire de la variation d’entropie d’une masse d’air donnée au cours d’un cycle ? Le fait que
le cycle soit réversible ou non a-t-il une influence sur la variation d’entropie de cette masse d’air lors
d’un cycle ? Qu’est-ce qui, fondamentalement, distingue un cycle réversible d’un cycle irréversible ?
II) Principe théorique de la pompe à chaleur (PAC) :
Dans cette partie, la pompe à chaleur notée PAC est supposée fonctionner entre l’air de la pièce de
température Tp(t) à un instant t et de capacité thermique C et l’atmosphère extérieure assimilée à un
thermostat parfait de température Text = 275 K. A l’instant initial, Tp(0) = Text = 275 K. On souhaite
amener la pièce à la température Tf = 298 K. La pièce est supposée parfaitement isolée et on néglige donc
dans cette partie les pertes énergétiques au travers des murs et fenêtres de la pièce.
1) Faire le schéma synoptique d’un cycle de la PAC : préciser le sens des échanges énergétiques – travail,
chaleurs (ou transferts thermiques) – en considérant le « fluide » de la PAC comme étant le système
thermodynamique étudié.
3) On tient maintenant compte de la capacité thermique finie de l’air de la pièce calculée précédemment
et l’on souhaite établir la loi d’évolution de la température Tp(t) sachant que Tp(0) = Text = 275 K. On
δW
appelle Pu la puissance mécanique fournie à la PAC supposée positive et constante.
dt
Pour cela, en considérant un cycle élémentaire, de durée dt, du fluide de la PAC, montrer que celui-ci
reçoit algébriquement de la pièce sous forme de chaleur la quantité : QPièce fluide de la PAC = - C dTp.
Justifier la présence du signe « moins ».
Calculer de même pour un cycle élémentaire, l’entropie d’échange élémentaire Se du fluide de la PAC
δW
avec la pièce et avec l’atmosphère en fonction de C, dTp, Tp, Text, dt et Pu .
dt
En supposant le cycle réversible, montrer alors que Tp(t) obéit à l’équation différentielle :
1 1 P dt
dT p - u
T
ext T p C Text
En intégrant cette équation différentielle, déterminer et calculer la durée t de chauffage de la pièce
pour l’amener de la température Tp(0) = Text = 275 K à la température finale de Tf = 298 K.
Faire l’application numérique pour une puissance Pu de la PAC égale à 500 W. Commenter le résultat
obtenu.
4) Calculer la durée t2 si la pièce avait été chauffée par une résistance de même puissance (500 W).
Commenter le résultat.
On se propose maintenant de tenir compte des pertes thermiques au travers des vitres de la pièce. Ceci
nous amène naturellement aux problèmes de conduction thermique.
dT
3) En faisant un bilan de puissance entre x et x + dx, montrer qu’en régime permanent, est une
dx
constante. Exprimer cette constante en fonction de T1, T2 et L, puis en fonction de T1, T(x) et x. En
déduire T(x) en fonction de T1, T2, x et L. La répartition de température en régime permanent dépend-
elle de K ? Sur quelle grandeur physique K va-t-elle intervenir ?
4) Montrer qu’on peut écrire avec la convention « récepteur » précédente de , T1 – T2 = Rth . Exprimer
la « résistance thermique » Rth en fonction de L, S, K.
5)
a) On considère maintenant une barre de conductivité K1, de section S et de longueur L1 en contact à
son extrémité avec une barre de conductivité K2, de même section S et de longueur L2. Les barres
sont isolées sur leur surface latérale. On impose T1 à l’entrée de la première barre et T2 à la sortie de
la deuxième barre. Faire un schéma. Déterminer la résistance thermique de l’ensemble.
b) Déterminer la température de la jonction entre les barres en fonction de T1, T2 et des deux
résistances thermiques Rth 1 et Rth 2 ; on pourra s’appuyer sur une analogie, clairement définie, avec
l’électrocinétique.
6) On suppose maintenant une paroi de température de surface TParoi en contact avec un fluide de
température Ti, on admet alors l’existence d’un vecteur densité de flux thermique de la surface de la
paroi vers le fluide selon la loi d’Isaac Newton : J th h TParoi - Ti N , où h est une constante appelée
coefficient d’échange paroi-fluide et N le vecteur unitaire normal à la paroi, dirigé de la paroi vers le
fluide. Faire un schéma. Justifier le sens du vecteur J th .
Montrer que pour une section S de paroi, on peut définir une résistance thermique RTh, c’est-à-dire que
l’on peut écrire TParoi – Ti = RTh , en utilisant encore la convention « récepteur ». Exprimer RTh en
fonction de h et de S.
7) La pièce étudiée au I) n’est pas parfaitement isolée. Il existe des pertes à travers le double vitrage
associé aux quatre fenêtres de la pièce. On suppose que la puissance (flux thermique) associée à ces
pertes peut être évaluée par la même relation qu’en régime permanent. Chaque double vitrage, de
surface S = 1,8 m2 est constitué de deux vitres de conductivité thermique K1 = 1,2 W.m-1.K-1, de même
surface S et d’épaisseur e1 = 2,5 mm. Entre les deux vitres se trouve une tranche d’air sec d’épaisseur
e2 = 35 mm et de conductivité K2 = 23 mW.m-1.K-1.
Les coefficients d’échange entre la vitre et l’air de la pièce comme celui de l’autre vitre avec l’air
extérieur valent h = 9,3 W.m-2.K-1. On néglige la résistance thermique d’échange (vitre) - (air sec entre
les vitres).
En déduire littéralement puis numériquement la puissance perdue en valeur absolue quand la PAC
maintient une différence de température constante de 23 K entre la pièce et l’extérieur. Faire un
schéma donnant le sens du courant thermique.
10) En déduire Tp(t), température de la pièce en fonction du temps. Déterminer, en fonction de = Rth C,
le temps t3 pour que Tp(t3) = 286 K. Faire l’application numérique, sachant que Text = 275 K, et
commenter le résultat.
DEUXIEME PROBLEME : Autour de l’oxygène et du soufre (d’après banque PT 2014)
Ce problème est une épreuve de la banque PT, allégée des questions devenues hors-programme.
On veillera au respect du nombre de chiffres significatifs. Les constantes d’équilibre pourront être
données sous forme de puissance de 10, même décimales.
L’oxygène et le soufre sont deux éléments de la famille des chalcogènes : ils présentent donc des
propriétés physico-chimiques comparables, en particulier un caractère non métallique et une forte
électronégativité.
A l’état de corps simples, on trouve couramment l’oxygène sous forme de dioxygène O2 ou d’ozone O3 et
le soufre sous forme de cyclo-octasoufre S8 ; les deux éléments s’assemblent pour former du dioxyde de
soufre SO2 et du trioxyde de soufre SO3.
1. APPROCHE STRUCTURALE
Q2. Préciser les valeurs des nombres d’oxydation extrêmes du soufre. Indiquer quel anion usuel il peut
former.
Q3. Proposer une représentation de Lewis pour les molécules et ions suivants :
Dioxygène O2
Radical anion superoxyde O2
Ozone O3
Dioxyde de soufre SO2
Trioxyde de soufre SO3
Le dioxygène dissous est un composé essentiel à la vie de la faune aquatique. Dans le domaine de
l’épuration de l’eau, il est indispensable pour assurer la dégradation biologique des matières polluantes.
La concentration en dioxygène dissous est donc susceptible de fournir des renseignements utiles pour
apprécier la qualité du traitement d’une eau résiduaire.
Les conventions de tracé du diagramme potentiel-pH simplifié du manganèse sont les suivantes :
La concentration totale des espèces en solution contenant du manganèse vaut 1,0.10 -2 mol.L-1 ;
Sur une frontière, seules les deux formes du couple sont prises en compte ; dans le cas d’espèces en
solution, elles sont présentes en même concentration.
ln 10 0,060 V
RT
α
F
Potentiels standard :
E1o E o Mn(aq)
2
/Mn(s) = - 1,17 V
E2o E o Mn(aq)
3
/Mn(s) = - 0,28 V
Produits de solubilité :
MnOH 2(s) Mn(aq)2
2 HO(aq)
-
Ks1
MnOH 3(s) Mn(aq)
3
3 HO(aq)
-
Ks2 = 10-35,7
Produit ionique de l’eau : Ke = 10-14
2 3
Q4. Attribuer les différents domaines du diagramme aux espèces suivantes : Mn(s) , Mn(aq) , Mn(aq) ,
MnOH 2(s) et MnOH 3(s) .
Q5. Par lecture graphique, déterminer le produit de solubilité Ks1 de MnOH 2(s) .
Q6. A partir des valeurs des potentiels standard E1o et E 2o , retrouver la valeur du potentiel standard E 3o
3 2
du couple Mn(aq) / Mn(aq) . Comparer à la valeur obtenue par lecture graphique.
Q7. A partir de la relation de Nernst, déterminer la pente de la frontière entre MnOH 2(s) et MnOH 3(s) .
Le manganèse cristallise au-dessus de 1352 K dans un réseau cubique. La compacité vaut 0,74.
Q8. Indiquer, en justifiant la réponse (avec ou sans calcul), si la structure est alors cubique centrée ou
cubique à faces centrées.
π 3 π 2
Données : 0,68 0,74
8 6
Sur les frontières, les pressions partielles des constituants gazeux sont choisies égales à Ptravail = P° =
1,0.105 Pa.
Potentiels standard :
E4o E o H (aq)
/H 2(g) = 0 V
E5o E o O2(g) /H 2 O(l) = 1,23 V
Q9. Proposer des demi-équations électroniques pour les deux couples de l’eau ; établir les équations des
frontières et construire le diagramme potentiel-pH. Faire figurer clairement sur celui-ci les domaines de
stabilité des espèces mises en jeu.
2.2. Dosage du dioxygène dissous dans une eau d’épuration
1ère étape : Dans un erlenmeyer de 500 mL, introduire environ 400 mL de l’eau à analyser et un barreau
aimanté. Ajouter aussitôt 4,0 g de chlorure de manganèse (II) (dissocié en solution sous forme d’ions
2
Mn(aq) et d’ions Cl(aq)
-
), puis 1,4 g de pastilles d’hydroxyde de sodium pour rendre le milieu basique.
Remplir à ras bord avec l’eau à analyser. Boucher rapidement sans emprisonner d’air et agiter pendant
30 min.
Observation : Il se forme un solide brun dans l’erlenmeyer.
Q10. Indiquer sous quelle forme se trouve le manganèse (II) en milieu basique avant oxydation par le
dioxygène dissous. Préciser la nature du précipité brun formé après oxydation par le dioxygène dissous
O2(aq). En déduire une équation pour la réaction d’oxydoréduction.
2ème étape : Ouvrir l’erlenmeyer et ajouter goutte à goutte et sous agitation une solution d’acide
sulfurique concentrée jusqu’à pH acide.
Observation : Le précipité se dissout.
3ème étape : Ajouter sous agitation 6,0 g d’iodure de potassium (dissocié en solution sous forme d’ions
-
I (aq) et K (aq) ).
Observation : La coloration disparaît et on obtient une solution limpide de couleur jaune orangé, teinte
caractéristique du diiode I 2(aq) .
Potentiels standard : E3o E o Mn(aq)
3 2
/Mn(aq) = 1,50 V E6o E o I 2(aq)/I (aq)
= 0,62 V
Q14. Ecrire la réaction d’oxydoréduction qui a lieu et vérifier qu’elle est quantitative en calculant sa
constante d’équilibre.
4ème étape : Doser un volume V0 = 50,0 mL de la solution contenue dans l’erlenmeyer par une solution
de thiosulfate de sodium (dissocié en solution sous forme d’ions S 2 O3(aq)
2-
et Na(aq) ) de concentration C1
= 1,00.10 mol.L , en utilisant de l’empois d’amidon ou du thiodène comme indicateur coloré.
-3 -1
Résultat : Le volume de thiosulfate de sodium versé à l’équivalence est égal à Veq = 20,0 mL.
Potentiel standard : E7o E o S 4 O6(aq)
2 2
/S 2 O3(aq) = 0,08 V
Q15. Proposer une équation pour la réaction de dosage entre le diiode I 2(aq) et les ions thiosulfate
2-
S 2 O3(aq) .
Lors de la préparation d’eau potable, l’ozone O3 joue le rôle de désinfectant et dégrade les substances
organiques, ce qui leur confère une meilleure biodégradabilité. D’un point de vue microscopique, ce
processus est permis par la dégradation de l’ozone en radical HO dont le pouvoir oxydant assure la
dégradation d’un grand nombre de polluants.
3
La cinétique de la dégradation de l’ozone selon l’équation O3(aq) O2(aq) est très sensible aux
2
conditions opératoires et l’ordre par rapport à la réaction fait encore l’objet d’études ; il dépend en
particulier du mode d’initiation. On s’intéresse ici à une initiation par voie thermique. On suppose alors
que la réaction admet un ordre par rapport à l’ozone ; tous les autres ordres partiels sont nuls. On note k
la constante de vitesse.
Q17. Ecrire et résoudre l’équation différentielle régissant l’évolution de la concentration d’ozone dans
l’hypothèse où = 1. En déduire l’expression du temps de demi-réaction.
Q18. Ecrire et résoudre l’équation différentielle régissant l’évolution de la concentration d’ozone dans
l’hypothèse où = 2. En déduire l’expression du temps de demi-réaction.
Les résultats suivants sont obtenus (à T1 = 20 °C et à pH = 7,0) pour diverses concentrations initiales en
ozone dissous en présence de charbon actif :
A T2 = 30 °C et pH = 7,0, en présence de charbon actif, la constante de vitesse vaut k(T2) = 0,18 min-1.
Q21. Donner l’expression de l’énergie d’activation Ea en fonction de R, T1, T2, k(T1) et k(T2).
Après calcul, on obtient Ea = 43 kJ.mol-1.
4. OXYDO-REDUCTION EN VOIE SECHE : ROLE DU DIOXYGENE DANS LE PROCEDE DE
CONTACT
L’acide sulfurique H 2 SO4 - autrefois appelé vitriol - est utilisé dans le traitement des minerais, la
fabrication d’engrais ou des batteries au plomb. Il est préparé industriellement à partir de trioxyde de
soufre SO3(g) , lui-même synthétisé par oxydation du dioxyde de soufre SO2(g) selon le « procédé de
contact » :
Q23. Indiquer les valeurs de l’enthalpie standard de réaction rH° et de l’entropie standard de réaction
rS°. Commenter les signes de ces deux grandeurs.
Q24. Préciser dans quel domaine de température la constante d’équilibre K° est supérieure à 1.
Q26. Indiquer – en justifiant brièvement la réponse – l’influence sur l’équilibre d’une élévation de la
température.
Q28. Rappeler l’expression de l’enthalpie libre de réaction rG en fonction de l’enthalpie libre standard
de réaction rG° et du quotient de réaction Qr.
f
n SO
Le dioxygène étant utilisé en excès, on appelle taux de conversion final le rapport θ i
3
n SO2
f
où n SO3
désigne la quantité finale de trioxyde de soufre
i
et n SO2
désigne la quantité initiale de dioxyde de soufre.
Lorsque le débit de gaz circulant dans le réacteur est très faible, les taux de conversion obtenus sont les
suivants :
Pour un débit de gaz circulant dans le réacteur plus important, les taux de conversion obtenus sont les
suivants :
La conversion du dioxyde de soufre en trioxyde de soufre se déroule dans quatre réacteurs consécutifs.
1er réacteur : A Ti = 400 °C, on introduit 20 mol de dioxyde de soufre, 20 mol de dioxygène et 80 mol de
diazote. La transformation a lieu de manière adiabatique isobare, avec un taux de conversion final de 50
%.
On note rH° l’enthalpie standard de réaction et C°p(SO2), C°p(SO3), C°p(O2) et C°p(N2) les capacités
calorifiques molaires standard à pression constante (supposées indépendantes de la température).
Q36. Expliquer l’intérêt de refroidir les gaz à l’aide d’un échangeur avant de réitérer cette opération dans
le second réacteur et de recommencer la conversion du dioxyde de soufre en trioxyde de soufre.
ANNEXE – DIAGRAMME E = f(pH) SIMPLIFIE DU MANGANESE