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DEVOIR SURVEILLE n° 4
Si au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, d’une part il le
signale au chef de salle, d’autre part il le signale sur sa copie et poursuit sa composition en indiquant les
raisons des initiatives qu’il est amené à prendre.
AVERTISSEMENT
Si vous choisissez de ne pas traiter l’un des problèmes, vous devez tout de même me rendre une copie
« blanche ».
Barème Ramassé à
Premier problème 32 % 14h30
Deuxième problème 17 % 15h30
Troisième problème 26 % 16h45
Quatrième problème 25 % 17h00
Vous avez tout intérêt à faire dans l’ordre : le 1er problème, puis le 2ème problème, puis le 3ème problème,
et enfin le 4ème problème !
Vous êtes libres de commencer le problème suivant avant que je ramasse les copies (vous pouvez par
exemple commencer le 2ème problème avant 14h30).
PREMIER PROBLEME : Effets thermiques dans un conducteur (d’après banque PT 2014)
La puissance thermique libérée par effet Joule dans un conducteur parcouru par un courant intense peut
provoquer une élévation importante de la température à l’intérieur du conducteur. Il s’agit ici d’évaluer,
dans le cadre d’un modèle très simple, la température d’un conducteur cylindrique.
ρ
1.b. Déduire de l’une des équations de Maxwell (équation de Maxwell-Gauss : div E , expression
ε0
non fournie par l’énoncé original, mais nous n’avons pas encore traité cela en cours !), en admettant que
la densité volumique de charges est nulle dans le conducteur (hypothèse non fournie par l’énoncé
original, mais nous n’avons pas encore traité cela en cours !), que le champ électrique dans le conducteur
ne dépend pas non plus de z.
B
1.c. L’équation de Maxwell-Faraday ( rot E - ) devient en régime permanent : rot E 0 . On en
t
déduit : E - grad V (toute l’introduction à cette question n’était pas fournie par l’énoncé original, mais
nous n’avons pas encore traité cela en cours !). Exprimer alors le champ électrique E en fonction de U et
Lc.
1.d. On rappelle la loi d’Ohm locale : j γ E . On rappelle également que l’intensité du courant traversant
une section S vaut I S j . dS (toute l’introduction à cette question n’était pas fournie par l’énoncé
original, mais nous n’avons pas encore traité cela en cours !). En déduire l’expression du vecteur densité
de courant j , puis celle de l’intensité du courant I dans le conducteur.
1.e. On rappelle que la puissance volumique dissipée par effet Joule est : PV = j . E (rappel non fourni
par l’énoncé original, mais nous n’avons pas encore traité cela en cours !). Quelle est l’expression de la
puissance volumique PV dissipée par effet Joule ? Exprimer cette dernière en fonction de I, γ et a.
1.g. En déduire la puissance PL dissipée par effet Joule par unité de longueur du conducteur lorsque I =
1,0 kA.
2. Conduction thermique dans le cylindre conducteur
L’étude est faite, en régime permanent, sur l’unité de longueur du conducteur, à une distance suffisante
des extrémités A et B pour pouvoir négliger les effets de bord ; ainsi la température dans le conducteur ne
dépend que de la variable radiale r : T(M, t) = T(r).
2.a. Rappeler la loi de Fourier. Définir le vecteur densité de courant d’énergie thermique jth et indiquer la
dimension de jth et celle de la conductivité thermique .
2.b. Préciser la direction du vecteur jth dans le conducteur et représenter quelques lignes de courant sur
un schéma dans un plan perpendiculaire à Oz, en justifiant leur sens.
2.c. Par un bilan de puissance sur un volume de longueur unité, compris entre les cylindres de rayon r et
r+dr, déterminer l’équation différentielle vérifiée par T(r).
2.d. Par intégration, déterminer T(r) en fonction des données et de la température T 0 = T(r = 0). Il sera
dT
admis que le « gradient » de température reste borné dans le conducteur, en particulier en r = 0.
dr
2.e. En déduire l’expression de jth (r) ainsi que celle du flux thermique th(r) à travers un cylindre d’axe
Oz, de longueur unité et de rayon r, r [0 ; a]. Comparer la valeur de th(a) à celle de PL. Commenter.
2.f. Le flux thermique transféré par le conducteur à l’atmosphère, à la température T atm = 25 °C, est donné
par la loi de Newton : th = h S (T(a) – Tatm) ; S est la surface de contact entre les deux milieux et h un
coefficient d’échange. Etablir l’expression de T 0.
2.g. Pour le cuivre, = 400 W.m-1.K-1 et h = 8,0 W.m-2.K-1. Calculer T0 puis T0 – T(a). Commenter.
2.h. Un capteur de température est collé sur la surface du conducteur cylindrique. Quelle est l’intensité I’
du courant dans le conducteur lorsque le capteur indique T’(a) = 235 °C ?
DEUXIEME PROBLEME : Etude du diagramme E – pH simplifié du cuivre (d’après Centrale –
SupElec TSI 2004)
Le diagramme potentiel – pH du cuivre, relatif aux espèces Cu(s), Cu2O(s), CuO(s), Cu2+, Cu3+ et Cu2O3(s)
est fourni ci-dessous. Le tracé a été effectué pour une concentration totale en espèces dissoutes de 1
mol.L-1, à 25 °C.
1) Déterminer le degré d’oxydation du cuivre dans les composés et les ions ci-dessus.
3) Justifier les termes prédominance et existence. Justifier la valeur des pentes des segments a, b et c
séparant les domaines relatifs des espèces du cuivre (II) et cuivre (III).
4) Ecrire les équations-bilans correspondant aux deux segments verticaux (i) et (ii) ; calculer la constante
d’équilibre correspondant à la verticale pH = 4.
5) A partir des données fournies, calculer le potentiel standard du couple Cu 3+ / Cu+ à 25 °C.
Données à 25 °C :
On s’intéresse dans ce problème à la dissociation de l’oxyde de cuivre (II) CuO en oxyde de cuivre (I)
Cu2O et en dioxygène selon l’équation bilan (1).
L’oxyde de cuivre (II) et l’oxyde de cuivre (I) sont deux solides non miscibles, de volumes molaires
négligeables, et le dioxygène est considéré comme un gaz parfait.
1) Variance du système
1.1) Calculer la variance v d’un système constitué par les deux oxydes de cuivre et le dioxygène à
l’équilibre chimique.
1.2) Cette valeur de v est-elle modifiée si le système initial est constitué d’oxyde de cuivre (II) seul ?
1.3) En partant d’oxyde de cuivre (II) seul, l’opérateur peut-il fixer indépendamment la température et
le volume du système ?
1.4) En partant d’oxyde de cuivre (II) seul, l’opérateur peut-il fixer indépendamment la température et
la pression du système ?
2.2) A partir d’un état d’équilibre chimique d’un système fermé constitué des deux oxydes de cuivre et
de dioxygène à une température T et sous une pression p, prévoir qualitativement comment évolue
le système lors d’une augmentation de température à pression constante.
3) Influence de p
Dans un réacteur thermostaté à T = 1 300 K, initialement vide de tout gaz, on introduit une quantité
suffisante d’oxyde de cuivre (II) pour atteindre l’équilibre chimique correspondant à l’équation-bilan
(1).
3.1) Quelle est alors la pression p dans le réacteur ? Calculer l’enthalpie libre de réaction du système
(que l’on notera rG1).
3.2) Exprimer littéralement l’enthalpie libre de réaction (notée rG2) du système juste après cette
variation de pression, avant que le système chimique n’ait eu le temps d’évoluer, en fonction des
données utiles.
4) On considère dans cette question un réacteur thermostaté à T = 1 300 K, de volume V, initialement vide
de tout gaz, dans lequel on introduit une quantité n d’oxyde de cuivre (II) CuO(s).
4.3) On introduit dans le réacteur de volume V variable n = 5,00.10–2 mol d’oxyde de cuivre (II).
Tracer l’allure de la courbe donnant la pression p dans le réacteur à l’équilibre thermodynamique
en fonction du volume V imposé (pour V variant de 0 à 20 dm3), en précisant les valeurs de p et V
au(x) point(s) particulier(s).
QUATRIEME PROBLEME : Métallurgie du plomb – Obtention du métal (d’après CCINP TSI 2004)
Données :
On supposera que, dans le domaine de température étudié, ∆rH° et ∆rS° sont indépendants de la
température en dehors des changements d’état.
Le plomb à l’état naturel se trouve sous forme de sulfure de plomb (II), la galène, de formule PbS.
La préparation du métal est réalisée actuellement en deux étapes.
3
PbS(s) + O2(g) = PbO(s) + SO2(g) (1)
2
1) A l’aide des données thermodynamiques fournies, exprimer l’enthalpie libre standard ∆rG°1 (T) de
la réaction (1) en fonction de la température.
2) Calculer la constante d’équilibre de la réaction (1) à 800 °C. Conclure.
3) Comment évolue cet équilibre si on augmente la température à pression constante ?
4) Comment évolue cet équilibre si on augmente la pression à température constante ?
5) Conclure quant aux conditions favorables pour la synthèse de PbO(s).
II) Réduction de l’oxyde de plomb :
Elle est réalisée par du carbone à 600 °C, selon la réaction (2) :
a) Exprimer l’enthalpie libre standard ∆rG°4(T) de la réaction (4) pour 200 < T < 1000 K.
b) Tracer ∆rG°4(T) sur la figure jointe ci-après. Placer les espèces stables dans les 2 zones du plan
ainsi délimitées.
3) Montrer que la réaction (2) est possible à partir d’une température que 1’on déterminera.