Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Très important I
Très important II
A la fin de l’examen, pour déposer vos fichiers, allez sur :
http://francois.marc.emi.u-bordeaux.fr/examen_TP/ et suivez les consignes. Vous devez dépo-
ser vos fichiers sources.
Très important III
La qualité d’écriture du code et sa lisibilité seront largement pris en compte dans la notation.
1
T exterieur
Exterieur
T chau f f age T habitation P parois
Pchaudiere Pradiateurs
Chauffage Habitation
Cth,chau f f age Rth,radiateurs Cth,habitation Rth,parois
Chaudière
dT A PA
= (1)
dt Cth,A
(il s’agit d’une simplification supposant Cth,A indépendant de T A ). Ensuite, la résistance thermique
reliant le flux de puissance aux différences de températures :
T A (t + dt) − T A (t) PA
=
dt Cth,A
d’où
PA
T A (t + dt) = T A (t) + .dt (3)
Cth,A
où t est le temps et dt est un temps petit par rapport aux constantes de temps du phénomène.
2
2 Programmation
2.1 Sans régulation
En suivant les étapes ci-dessous, vous allez écrire un programme chauffage1.c en langage C
qui permet de simuler l’évolution des variables du système en supposant la puissance de la chaudière
Pchaudiere constante et égale à Pchaudiere,max = 25kW . Ce programme affichera le temps et la température
du chauffage et de l’habitation au cours de la simulation (en trois colonnes).
1) Télécharger le code de départ du programme (voir Très important I). On changera le nom du
fichier et on complétera le commentaire au début du fichier.
2) Compléter la ligne du for( ) en tenant compte des premières variables de la fonction main().
3) Compléter les deux fonctions nouvelle_temperature() et puissance_transferee() pour
qu’elles soient compatibles avec les appels effectués dans le corps de la boucle for, et qu’elles
réalisent les équations (3) et (2).
4) Finir la mise en place de la boucle d’itération de l’algorithme d’Euler (avec l’affichage).
5) On complétera la boucle par les instructions traduisant toutes les équations du modèle.
6) Modifier le programme pour que l’on puisse entrer les valeurs de t_fin et dt,
1. soit par saisie pendant l’exécution du début du programme,
2. soit par les arguments de la ligne de commande.
La deuxième méthode est fortement conseillée (barème favorable). Le programme devra gérer cor-
rectement les éventuelles erreurs de l’utilisateur.
7) Modifier le programme pour que les résultats de simulation (températures) soient enregistrés
dans un fichier (plutôt qu’affichés à l’écran) pour pouvoir les afficher avec Gnuplot. Le nom du
fichier de sortie sera entré par l’utilisateur selon la même méthode que précédemment.
8) Tracer les courbes de températures T habitation , T chau f f age et T exterieur avec Gnuplot. Au bout de
combien de temps a-t-on une stabilisation de la température ? A quelles températures de l’habi-
tation et du chauffage ? (écrire les réponses en commentaires à la fin du programme.)
3
2.3 Régulation Proportionnelle (P)
Pour éviter les fluctuations observées, une régulation moins brutale est nécessaire. Nous allons
maintenant utiliser une régulation proportionnelle : la commande C est donnée par :
C = K0 − KP .
avec
= T mesuree − T consigne
14) Copier le programme précédent dans chauffage_regulation2.c sur lequel nous travaillerons
maintenant.
15) Écrire la fonction regulation_proportionnelle() qui prend comme argument la tempéra-
ture mesurée (à réguler), la température de consigne, et qui renvoie la commande C . On sera
attentif à ce que la commande reste comprise entre 0 et 1.
Les coefficients K0 et KP sont les constantes fixées au début du programme : K0 = 0 et KP =
0, 13 ◦C −1 .
16) Utiliser cette fonction pour calculer la commande dans la fonction main().
17) Tracer les courbes de températures T habitation , T chau f f age et T exterieur et T consigne , et la commande
de la chaudière avec Gnuplot. Au bout de combien de temps a-t-on une stabilisation de la tem-
pérature ? A quelles températures de l’habitation et du chauffage ? En « zoomant » sur la fin de
la courbe, que remarquez-vous ? A-t-on réglé le problème précédent ? Quel nouveau problème
apparaît ? (écrire les réponses en commentaires à la fin du programme.)
FIN
4
ANNEE UNIVERSITAIRE 2016 / 2017
. PARCOURS : SI300 Code UE : 4TSI301ETM Collège
Epreuve : Examen Sciences
Date : 16 décembre 2016 Heure : 14h30 Durée : 1h30 et
Documents : autorisés / non autorisés technologies
Epreuve de M/Mme : MANEUX
Avertissement : Il sera apporté beaucoup de soin à la présentation de la copie.
Problème
Soit le signal s(t) défini de la façon suivante :
s(t) =t si 0 < t < T avec T > 0 et s(t) =0 sinon.
Question 7 : Représenter le signal s(t).
avec et
Le théorème de Parseval établit une équivalence entre la puissance (P) d’un signal temporel périodique
et son développement en séries de Fourier, sous la forme suivante :
1
| | | |
FIN
f1(t)
A
Fig. 1
t
‐T/2 0 +T/2
f2(t)
T T
A
Fig. 2
0
f3(t)
T
2A
T T
A Fig. 3
t
0
f4(t)
Fig. 4
t
‐T 0 +T
‐A
f5(t)
T
Fig. 5
t
‐T 0 +T
f6(t)
1
Fig. 6
t
0 +1
2 f7(t)
Fig. 7
1
t
‐1 0 +2
f8(t)
2
Fig. 8
1
t
0 1 +2 +4
ss(t)
T
Fig. 9
t
‐T/2 0 +T/2
FIN
ANNEE UNIVERSITAIRE 2016 / 2017
SESSION 2 GLOBALISEE (AUTOMNE – PRINTEMPS)
Collège
PARCOURS / ETAPE : SI300 Code UE : 4TSI301U Sciences et
Epreuve : Techniques mathématiques pour l’ingénieur technologies
Date : Heure : Durée : 1h30
Documents : non autorisés
Exercice 1
Pendant les étés 1615 et 1616, Henry Briggs professeur à Oxford, rendit visite à Nepper en Ecosse pour
discuter avec lui d’une amélioration des logarithmes, en les rendant plus pratiques pour les utilisateurs en
utilisant le nombre 10.
On note log une fonction telle que log1 = 0, log10 = 1, et on suppose que cette fonction possède les
mêmes propriétés algébriques que la fonction ln.
1) Déterminer log105, log10-2, log10n, n étant un entier relatif.
2) Briggs a déterminé que log2 » 0,30103, en déduire une valeur approchée de log 20, log 200, log
2000. Donner un nombre dont le logarithme décimal est environ 5,30103.
Exercice 2
Soit la fonction complexe
𝑓
𝑗
𝐻 𝑓 = 30
𝑓 𝑓
1+𝑗 1+𝑗
2000 50
Exercice 3
La figure ci-dessous représente une vanne rectangulaire (L ´ l) en coupe verticale destinée à fixer le
niveau d’eau (hauteur h) d’une retenue. Cette vanne est articulée à sa base à un axe OO’ et maintenue au
sommet par 2 chaines parallèles manœuvrées par un treuil. En position haute (angle a) on supposera la
direction des chaines perpendiculaires à la vanne.
1) Sachant que la force s’exerçant sur un élément du surface dS de la vanne est de 𝑑𝐹 = 𝑝(𝑧)𝑛𝑑𝑆
avec 𝑝 𝑧 = 𝜌𝑔(ℎ − 𝑧). Montrer que la résultante 𝐹 de la force de pression sur la vanne vaut
1
𝐹 = 𝜌𝑔𝑆ℎ𝑛
2
1/2
(pour cela on exprimera z en fonction de Z).
2)Trouver le point d’application de cette force. Pour cela, si l’on note A ce point alors
𝑂𝐴 ∧ 𝐹 = 𝑂𝑀 ∧ 𝑑𝐹
;
où M est un point courant de la vanne. On posera 𝑂𝐴 = 𝑂𝐴 𝑍 et 𝑂𝑀 = 𝑍 𝑍.
2/2
ANNEE UNIVERSITAIRE 2016 / 2017
SESSION 1 D’AUTOMNE
Collège
PARCOURS / ETAPE : SI300 Code UE : 4TSI303ETL Sciences et
Epreuve : Dynamique des Systèmes Linéaires technologies
Date : 04/01/2017 Heure : 14h30 Durée : 1h30
Pour réaliser ces deux fonctions, le dispositif comprend les éléments suivants (figure 2) :
- un calculateur de suspension situé dans l’habitacle sous le siège arrière gauche ;
- deux actionneurs pneumatiques fonctionnant en vérin pour la fonction 1 (boucle de régulation automatique de la hauteur dont la
dynamique est très lente) ou en ressort pneumatique pour la fonction 2 (les variations de hauteur autour de la référence étant trop
rapides par rapport à la dynamique de la boucle de régulation pour être compensées) ;
- un groupe électropompe situé sous le châssis arrière ;
- deux capteurs de hauteur ;
- un bloc de commande manuelle situé dans le coffre ;
- des canalisations pneumatiques ;
- des interfaces électriques vers la batterie et le réseau multiplexé.
La figure 3.a présente le schéma de principe de la suspension pneumatique et les modèles quart de véhicule utilisés dans la
suite du sujet pour l’étude du comportement dynamique de la fonction 1 (figure 3.b) et de la fonction 2 (figure 3.c).
1/5
Figure 2 – Vue d’ensemble des éléments de la suspension pneumatique
v2(t)
F0(t) m2
v2(t)
m2
b2 k2
b2 qu(t)
v1(t)
v1(t) m1
k1 v0(t)
Le système étant non linéaire, son étude dans le cadre de la dynamique des systèmes linéaires nécessite une linéarisation
autour d’un point de fonctionnement. C’est la raison pour laquelle certaines grandeurs sont définies aux petites variations. Ainsi,
concernant les différentes grandeurs physiques X(t) présentes tout au long de ce sujet, la convention de notation adoptée est la
suivante :
X t X e xt , (1)
où
- X(t) représente dans un référentiel absolu la valeur de la grandeur physique considérée,
e
- X définit la valeur (constante) de référence fixée par le régime stationnaire (équilibre) autour de laquelle l’étude du
comportement dynamique est effectuée
e
- et x(t) les petites variations de la grandeur physiques X(t) autour de sa valeur de référence X .
En résumé, toutes les notations en minuscule sont des variations et toutes les grandeurs physiques n’ayant pas de notation en
majuscule sont des grandeurs dont la référence est nulle.
Enfin, la Transformée de Laplace (TL) de la variation x(t) est notée X(p) = TL{x(t)}.
Les notations utilisées, notamment au niveau du modèle quart de véhicule de la figure 3.c, sont définies ci-après.
Dans un premier temps, le sujet se focalise sur la fonction 2, c’est-à-dire sur le confort vibratoire. Le schéma retenu pour la
suite du sujet est donc celui de la figure 3.c, le système étudié ainsi défini possédant deux degrés de liberté.
2 – Mise en équation
Les expressions des énergies cinétique T et potentielle V, ainsi que l’expression de la fonction dissipation D sont de la forme :
T T1 T2
avec T 1 m v 2 (t ) ; T 1 m v 2 (t )
1
2
1 1 2
2
1 1
V Ve1 Ve 2 V p1 V p 2
. (2)
avec V 1 k Z (t ) Z (t ) 2 ; V 1 k Z (t ) Z (t ) 2 ; V m g Z (t ) ; V m g Z (t )
e1
2
1 0 1 e2
2
2 1 2 p1 1 1 p2 2 2
D 2 b2 v1 (t ) v2 (t )
1 2
Notations complémentaires :
d T1
F1 / m1 t : force résultante appliquée à la masse non suspendue m1 = somme algébrique des efforts extérieurs ;
dt v1
d T2
F 2 / m2 t : force résultante appliquée à la masse suspendue m2 = somme algébrique des efforts extérieurs ;
dt v2
Ve1
Fp / m1 t : force élastique développée par le pneumatique sur la masse m1 ;
Z1
V p1
m1g : poids de la masse m1 ;
Z1
Ve 2
Fr / m2 t : force développée par le ressort de suspension sur la masse m2 ;
Z 2
V
Fr / m1 t e 2 : force développée par le ressort de suspension sur la masse m1 ;
Z1
V p 2
m2 g : poids de la masse m2 ;
Z 2
3/5
D
f a / m2 t : force développée par l’amortisseur de suspension sur la masse m2 ;
v2
D
f a / m1 t : force développée par l’amortisseur de suspension sur la masse m1.
v1
Question 1
Compte tenu de leur définition ci-dessus et des relations (2), donner les expressions analytiques de chacune des forces
F1 / m1 t ? ; Fr / m1 t ? ; f a / m1 t ? ; Fp / m1 t ?
F
2 / m2 t ? ; Fr / m2 t ? ; f a / m2 t ?
. (3)
Question 2
Pour chaque élément I, C et R de la figure 3.c, donner les relations de causalité entre les variables de puissance.
Question 3
Sachant que le formalisme de Lagrange est défini pour chaque degré de liberté i par :
d T T V D
i (t ) , (4)
dt Z i Z i Z i Z i
où i = 1 et 2, 1 = 0 et 2 = F0(t), montrer que les deux forces résultantes F i / mi t appliquées aux masses mi sont aussi égales à :
F1 / m1 t Fp / m1 t f a / m1 t Fr / m1 t m1 g
. (5)
F / m t F0 t f a / m t Fr / m t m2 g
2 2 2 2
Question 4
A partir des éléments des questions précédentes, établir un schéma causal pour la simulation.
4 – Représentation d’état
Les deux équations différentielles qui décrivent le comportement dynamique autour de la position d’équilibre statique (et non
pas dans le référentiel absolu) sont données par :
Question 5
On pose :
x1 z1 t y1 z1 t
u1 z 0 t x v1 t y 2 v1 t
u , x 2 , y . (7)
u2 f 0 t x
3
z 2 t
y z 2 t
3
x v 2 t y v t
4 4 2
Compte tenu des relations (6) et (7), montrer que le système peut se mettre sous une représentation d’état de la forme
x A x B u
, (8)
y C x
où les expressions analytiques des matrices A, B et C sont à préciser.
4/5
5 – Analyse de la stabilité
Si la condition de découplage dynamique est vérifiée entre le mode de roue (le plus rapide) et le mode châssis (le plus lent), à
savoir k2 << k1 et b2 k 2 m2 , la résolution du polynôme caractéristique P(p) = det[p I - A] = 0 d’ordre 4 en p se ramène à :
p 2
2 1 n1 p n21 p 2
2 2 n 2 p n22 0 , (9)
k1 k2
n1 n 2
m1 m2
où mode roue : et mode châssis : . (10)
1 b2 2 b2
2 k1 m1
2 k2 m2
Question 6
Compte tenu des relations (9) et (10), le système est-il stable ? Justifier votre réponse.
Si le véhicule se déplace sur un sol plan horizontal parfaitement lisse alors z0(t) = 0. Si de plus on considère des variations f0(t)
des reports de charge alors z1(t) = 0 (variation négligeable devant celle de z2(t)). Dans ce cas, la fonction de transfert H(p) entre la
position verticale Z2(p) de la masse suspendue m2 (châssis) et la force F0(p) modélisant les reports de charge est donnée par :
Z2 p 1
H ( p) . (11)
F0 ( p) z m2 p b2 p k2
2
0 z1 0
Question 7
Montrer que la fonction de transfert H(p) peut se mettre sous la forme canonique suivante :
Z2 p H2
H ( p) 2
, (12)
F0 ( p ) z
0 z1 0
p 2 2
p1
2 2
où les expressions analytiques des paramètres H0, 2 et 2 de la forme canonique sont à préciser en fonction des paramètres
mécaniques du modèle.
Question 8
On considère que le véhicule se déplace sur une piste d’essai à vitesse longitudinale constante (régulateur de vitesse
enclenché) sur un sol plan horizontal parfaitement lisse. Le volant est équipé d’un dispositif appelé « robot volant » comprenant,
notamment, un actionneur électrique permettant d’imposer de manière automatique un couple harmonique au volant. Dans ce cas,
aux petites variations, le véhicule décrit une trajectoire harmonique autour d’une ligne droite et les reports de charge f0(t) peuvent
être considérés comme variant eux aussi de manière harmonique, soit :
f0 (t ) F0 cos t . (13)
Compte tenu des expressions (12) du transfert H(p) et (13) de f0(t), donner l’expression analytique du déplacement harmonique
z2(t) en précisant son amplitude Z2() et son déphasage ().
5/5
ANNEE UNIVERSITAIRE 2016 / 2017
SESSION 2 GLOBALISEE (AUTOMNE – PRINTEMPS)
Collège Sciences
PARCOURS / ETAPE : SI300 Code UE : 4TSI303ETL et technologies
Epreuve : Dynamique des Systèmes Linéaires
Date : Heure : Durée : 1h30
1 – Schématisation et paramétrage
Le sujet concerne un distributeur proportionnel utilisé pour la commande en débit ou en pression des actionneurs
hydrauliques. Le distributeur proportionnel se compose (figure 1) d’un tiroir cylindrique actionné par une bobine qui pour la
course du tiroir (quelques millimètres) développe une force électromagnétique proportionnelle au courant, de deux ressorts de
rappel parfaitement identiques et d’un capteur inductif pour mesurer la position du tiroir. La figure 2 présente la schématisation
et le paramétrage du distributeur. Le dispositif possède un seul degré de liberté.
it
l u l t fm(t)
v(t)
u m (t ) k1 k2
u r t
k/2 k/2
r
Z
m
et
bb/2
1
b/2
b2
Le système étant utilisé horizontalement, les expressions des énergies cinétique T et potentielle V, ainsi que l’expression de
la fonction dissipation D se réduisent à :
1 1 1 1 1
T m v 2 (t ) , V k1 z 2 (t ) k 2 z 2 (t ) cste et D b1 v 2 (t ) b2 v 2 (t ) . (1)
2 2 2 2 2
2 – Mise en équation
On introduit les notations supplémentaires suivantes :
f Σ t : force résultante (somme algébrique des efforts extérieurs) appliquée à la masse m ;
ff1(t) et ff2(t) : forces de frottement visqueux dues à b1 et à b2 ;
fr1(t) et fr2(t) : forces de rappel élastique dues à k1 et à k2.
Question 1
Pour chaque élément I, C et R des parties électrique et mécanique, donner les relations de causalité entre les variables de
puissance.
Question 2
Pour la partie électrique, écrire la loi de la physique permettant de faire apparaître les liens entre les relations de causalité.
Question 3
Pour la partie mécanique, montrer que l’application du formalisme de Lagrange conduit à une équation de la forme :
f Σ t f f 1 t f f 2 t f r1 t f r 2 t f m t , (2)
d T D V
où f t m zt , f f t b1 b2 zt et f r t k1 k2 z t cst . (3)
dt z z z
Question 4
Etablir le schéma fonctionnel pour la simulation sachant que les équations de couplage électromécaniques sont données par :
f m t K f it et et K e vt . (4)
Remarque
Pour la suite du sujet, on pose b = b1 + b2 et k = k1 + k2.
Question 5
Montrer que le système peut se mettre sous une représentation d’état de la forme
x A x B u
, (5)
y C x
x1 it y1 it
où u u m t , x x2 z t , y y 2 z t . (6)
x vt y vt
3 3
3 – Domaine opérationnel
Question 6
Si l k r b K f K e , (7)
- 2/3 -
4 – Etude du régime forcé x0 0 et U 0
Si l’hypothèse (7) est vérifiée, alors la fonction de transfert F(p) entre le déplacement Z(p) et la tension de commande Um(p)
peut se mettre sous la forme :
Z p K0
F ( p) , (9)
U m ( p)
2
1 e p 1 2 p p
0 0
avec K0 = Kf /(r k) : le gain statique, e = l/r : la constante de temps électrique,
k b
ω0 : la pulsation naturelle non amortie et : le facteur d' amortissement.
m 2 k m
La figure 3 présente les diagrammes de Bode de la réponse fréquentielle F(j) obtenue lors d’essais en régime harmonique
stationnaire. Ces essais ont permis de faire une estimation des paramètres, soit :
K0 = 1 rad/V , 1/e = 10 000 rad/s , 0 = 100 rad/s et = 0.25. (10)
Question 7
La réponse fréquentielle de la figure 3 obtenue de manière expérimentale est elle cohérente avec celle du modèle (relation
(9)) obtenue de manière théorique ? Justifier votre réponse.
-50
Gain (dB)
-100
-150
-200
0
-45
Phase (deg)
-90
-135
-180
-225
-270
1 2 3 4 5 6
10 10 10 10 10 10
Frequency (rad/sec)
- 3/3 -
Année 2016/2017 le 5 janvier 2017
Examen Energétique
durée: 1H30
documents non autorisés
Calculatrice réglementaire (U. Bordeaux) seule acceptée
3/ Ecrire les conditions limites en x=0 et x=L qui permettent de résoudre l’équation différentielle
précédente.
6/ A partir de la réponse à la question 5/ donner alors la résistance thermique liant le flux à la base de
l’ailette et la différence de température T0-Tf.
Le transfert de chaleur entre la surface de l’ailette et l’air a lieu par convection forcé ; de l’air est
soufflé perpendiculairement à l’axe de l’ailette à la vitesse U pour abaisser sa température. Le nombre
de Nusselt, de Reynolds et de Prandtl sont liés une relation du type : Nu d =C Re d m Pr 0,33 avec
hd Ud ν
Nu d = , Re d = et Pr =
λ ν α
8/ Pourquoi est ce le diamètre d de l’ailette qui intervient dans l’expression de Nud et Rad ?
On donne : λ = 0,0364 W.m −1.K −1 , α = 3×10−5 m 2 .s−1 , ν = 30,09 ×10−6 m 2 .s−1 , U = 0,1m.s−1 ,
d = 5mm
9/ Calculer Red.
10/ En déduire les valeurs correspondantes pour C et m dans le tableau fourni en annexe ci-dessous.
Annexe
Re d C m
0,4-4 0,989 0,330
4-40 0,911 0,385
40-4000 0,683 0,466
4000-40000 0,193 0,618
40000-400000 0,027 0,805
ANNEE UNIVERSITAIRE 2016 / 2017
S1 D’AUTOMNE Collège
PARCOURS / ETAPE :SI300-IMA301 Code UE : 4TSI304U Sciences et
technologies
Epreuve : Structure 1-Résistance des Matériaux
Date : 6 Janvier Heure : 14h30 Durée : 1h30
Documents : autorisés / non autorisés
Epreuve de M :C. Aristegui, JC Razafindrakoto, H. Wargnier
On souhaite étudier les contraintes et la déformation d’un essieu. Il est modélisable par une poutre de
section circulaire de diamètre D et de longueur L+2a. La poutre est en liaison rotule en B et en liaison
! !
linéaire annulaire en D, le chargement est modélisable par une charge linéique p = − py sur les tronçons
AB et DE. La géométrie et le chargement sont symétriques, le milieu de la poutre est noté C. L’abscisse x
permettant de positionner le centre d’une section droite est mesurée à partir du point C.
D
A
B E
C
a L a
Application numérique :
πD 4
D=30mm L=1m a=0.2m E=2.1011Pa σe = 400MPa I Gz =
64
ANNEE UNIVERSITAIRE 2016 / 2017
SESSION 2 GLOBALISEE (AUTOMNE – PRINTEMPS)
Collège
PARCOURS / ETAPE : SI300 Code UE : 4TSI304U Sciences et
Epreuve : Structures 1 technologies
Date : Heure : Durée : 1h30
Documents : non autorisés – Calculette autorisée
Epreuve de H. Wargnier, C. Aristégui, J-C Razafindrakoto
3) Tracez les graphes de T(x) et de M(x) le long de la totalité de la poutre, en précisant des valeurs
numériques sur les axes.
1/2
!
4) On note v(x), la flèche (suivant y ) de la poutre en un point d’abscisse x. Donnez la loi de
comportement en flexion et les équations traduisant les conditions aux limites et de raccordement,
aux points d’abscisse x = 0, x = L, x = 2L, qui permettent de déterminer v(x). On ne demande pas
d’expliciter la détermination de v(x).
6) Quelle serait la valeur de F qui ferait sortir la poutre de son domaine élastique ?
2/2
ANNEE UNIVERSITAIRE 2016/2017
Examen Terminal (licence 2-semestre automne)
Code UE : 4TME301DT
Épreuve : Mécanique du solide
Collège Date : 04/01/2017 Horaire : 09h Durée : 1h30
Sciences & Documents et calculatrice non autorisés
Technologies Michel Mesnard
Le sujet comporte deux exercices. Portez une attention particulière à la qualité de la
rédaction (hypothèses, théorèmes et propriétés) et utilisez avec rigueur les notations des
grandeurs (vecteurs, scalaires).
Centrifugeuse de laboratoire
(Cinématique, géométrie des masses & cinétique)
La figure schématise une centrifugeuse de laboratoire composée d'un bâti noté 0, d'un rotor
noté 1 et de l'éprouvette 2. Elle est utilisée pour séparer deux liquides de masses volumiques
différentes, contenus dans l'éprouvette.
r
Le rotor est entraîné en rotation autour de l'axe (O , z 0 ) par un moteur électrique à la vitesse
angulaire θ& . L'effet centrifuge provoque le pivotement de l'éprouvette d'un angle α autour de
r
l'axe ( A, y 1) et la séparation des deux liquides. Le liquide dont la masse volumique est la plus
élevée est rejeté dans le fond de l'éprouvette.
r r r
Le repère de référence, assimilé à un repère galiléen, lié au bâti 0 est noté R0 ou (O , x 0 , y 0 , z 0 ) .
r r r
Le repère lié au rotor 1 est noté R1 ou (O , x 1, y 1, z 0 ) et se déduit de R0 par la rotation autour de
r r r r r r
l'axe (O , z 0 ) d'un angle θ (t ) = ( x 0 , x 1) . Le repère R 2 lié à l'éprouvette 2 est noté ( A, x 2, y1, z 2 ) et se
r r r r r r
déduit de ( A, x1, y1, z 0 ) par une rotation autour de l'axe ( A, y1) de l'angle α (t ) = ( x 1, x 2 ) .
Pour le rotor 1,
r r r
1. Donner, sans aucun calcul, la forme de la matrice d’inertie notée, I1 (O,x1,y1,z 0 ) ; établir les
relations entre les moments d'inertie A1, B1 et C1.
1/4
Dans le mouvement du rotor 1 par rapport au repère R0 , exprimer :
2. Le torseur cinématique.
3. Le torseur cinétique.
4. Le torseur dynamique.
_______
L'éprouvette 2, de masse m2, est assimilable à une tige rectiligne de dimensions transversales
négligeables devant sa longueur L. La matrice d'inertie de l'éprouvette, au point G centre
d'inertie, est notée :
⎡ A2 − F 2 − E 2 ⎤
I 2 (G , x 2 , y 1, z 2 ) = ⎢⎢ − F 2 B 2 − D 2 ⎥⎥
r r r
⎢⎣ − E 2 − D 2 C 2 ⎥⎦ (G,xr2,yr1,zr2 )
Pour l'éprouvette 2,
8. Calculer les produits d'inertie D2, E2 et F2.
9. Etablir une relation entre les moments d'inertie B2 et C2.
10. Calculer les moments d'inertie A2 et B2.
r
La liaison de type pivot d'axe ( A, y 1) de l'éprouvette 2 et du rotor 1 est supposée parfaite (sans
frottement et sans jeu).
13. Traduire les conséquences de cette hypothèse sur l'écriture des composantes du torseur
modélisant les actions transmissibles noté :
{ }
r r
{A12}A = R12 = X xr2+Y yr1+ Z zr2 ;MA,12 =L xr2+ M yr1+ N zr2 .
_______
2/4
_______ … ___
3/4
Commande (simplifiée) de soupape
1/3
Dans le mouvement du satellite 2 par rapport au pignon 1, le roulement s'effectue sans glissement au
point d’engrènement J.
5. Traduire vectoriellement ce non glissement au point J. Etablir une relation liant 1, 2, 4 et des
grandeurs géométriques du réducteur.
6. Dans le mouvement de la couronne 3 par rapport au repère R, ou bâti 0, exprimer le torseur
cinématique de la couronne 3 au point A. Exprimer ensuite le vecteur vitesse du point K.
Dans le mouvement du satellite 2 par rapport à la couronne 3, le roulement s'effectue sans glissement
au point d’engrènement K.
7. Etablir une relation liant 3, 2, 4 et des grandeurs géométriques du réducteur. Présenter la
démarche suivie.
8. Déduire des résultats précédents (questions 5 et 7) une relation liant 1, 3, 4 et les deux rayons
r1 et r3.
9. Que devient le résultat précédent (question 8) lorsque les valeurs de 3 et 4 sont égales ? Décrire
alors très brièvement le fonctionnement du réducteur.
Cinétique
Le pignon‐satellite 2 est assimilé à un disque plein, homogène, de rayon r2, d’épaisseur très faible
devant r2, de masse m2 et de centre d’inertie B.
10. En justifiant la nullité ou l’égalité de produits ou moments d’inertie, donner la forme de la matrice
d’inertie du satellite 2 dans le repère (B, x, y, z) lié au satellite.
11. Exprimer le moment d’inertie, noté CB ou IBZ, du satellite 2 par rapport à l’axe (B, z).
12. Exprimer, au point B, le moment cinétique du pignon‐satellite 2 dans son mouvement par rapport
au repère R ou bâti 0.
13. Ecrire le torseur cinétique du satellite 2 dans son mouvement par rapport au repère R ou bâti 0 au
point B.
14. Exprimer, au point A, les deux éléments de réduction du torseur cinétique du satellite 2 dans son
mouvement par rapport au bâti 0.
15. Exprimer les deux éléments de réduction torseur dynamique du satellite 2 dans son mouvement
par rapport au repère R ou bâti 0 au point B.
16. Exprime l’énergie cinétique du satellite 2 dans son mouvement par rapport au repère R ou bâti 0.
2/3
Schéma cinématique du réducteur et détails des liaisons
y
K
Schéma cinématique du
B réducteur lorsque 4 = π / 2
4 2 3
J
A
x
0
1
z
r3
3
r1
1
A
A 3
0
0
1
Liaison pivot 3/0 d’axe (A, z)
Liaison pivot 1/0 d’axe (A, z)
r2
B 2
B
AB = r1 + r2 = r3 ‐ r2
4 2
4
4 (t)
A A
0
Liaison pivot 4/0 d’axe (A, z) Liaison pivot 2/4 d’axe (B, z)
3/3