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ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016

S2 DE PRINTEMPS
Collège
PARCOURS/ETAPE:PY300,304,SM300CodeUE:M1PY3W11 Sciences et
Epreuve de mathématiques Technologies
Date : Heure : Durée : 1h30
Documents non autorisés
Epreuve de Jean-Louis Artigue , Bernhard Haak , Pierre
Monplaisir , Philippe Moustrou , Ahmed Noussair et Alice Raeli

1/2
2/2
ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016
S1 D’AUTOMNE
PARCOURS / ETAPE : LST Code UE : PY3001 Collège Sciences
et technologies
Epreuve : Dynamique des Systèmes Linéaires (DSL)
Date : 06/01/2016 Heure : 11h00 Durée : 1h30
Documents : non autorisés
Epreuve de Xavier MOREAU

ETUDE DE LA DYNAMIQUE D’UNE ELECTROVANNE EGR

La recirculation des gaz d'échappement, ou EGR pour Exhaust gas recirculation (le terme anglais est plus
couramment rencontré dans la littérature) est un système inventé au début des années 1970 qui consiste à rediriger
une partie des gaz d'échappement des moteurs à combustion interne dans le collecteur d'admission. L'EGR fonctionne
essentiellement à faible charge du moteur et à un régime de 2500 tr/min. Le taux des gaz réinjectés varie de 5 à 35 %.
L'EGR augmente la production de particules. Il faut donc trouver un compromis entre la diminution des oxydes
d'azote et l'augmentation de particules. Pour résoudre ce problème, les gaz redirigés sont donc refroidis. Le fait
d'abaisser la température des gaz réinjectés diminue la production de particules pour le même taux d'EGR. Le système
de dépollution par recirculation des gaz d'échappement est généralement constitué d'un échangeur thermique destiné à
refroidir les gaz brûlés et d'une électrovanne, appelée communément vanne EGR (figure 1), qui vient régler le débit
de gaz brûlé vers le collecteur d'admission. Cette électrovanne, équipée d’un capteur de position de type
potentiomètre, est pilotée par le calculateur du contrôle moteur.

Figure 1 – Electrovanne EGR avec obturateur de type papillon

La suite du sujet concerne la modélisation de la l’électrovanne EGR.

1 – Schématisation et paramétrage de l’électrovanne EGR


L’électrovanne étudiée est composée d’un moteur électrique à courant continu accouplé à un réducteur dont
l’arbre de sortie entraine l’axe de rotation d’un obturateur de type papillon. En l’absence de commande du moteur, un
ressort de rappel maintien le papillon en position fermée.
La figure 2 présente la schématisation et le paramétrage de l’électrovanne. Ce modèle possède un seul degré de
liberté (1 ddl).
 m t 

i(t) Jm  r t   p t 
it  n
bm Jr Jp
l u l t  um(t)
kr
br bp
u m (t )
r u r t 

et  Moteur à CC Réducteur Papillon Ressort

de rappel
Partie électrique Partie mécanique

Figure 2 – Modèle électromécanique de la vanne EGR


- 1/4 -
Les notations utilisées sont les suivantes :

- pour le moteur électrique :


um(t) et i(t) : tension et courant de l’induit ;
r et l : résistance et inductance de l'induit ;
e(t) : force contre électromotrice (fcem)
Ke et KT : constante de fcem et constante de couple ;
m(t) et m(t) : vitesse (en rad/s) et position (en rad) de l'arbre moteur ;
cm(t) : couple moteur (en Nm) ;
Jm et bm : inertie (en kg m2) et frottement visqueux (en Nm s/rad) du moteur ;
- pour le réducteur :
Jr et br : inertie (en kg m2) et frottement visqueux (en Nm s/rad) du réducteur ;
r(t) et r(t) : vitesse (en rad/s) et position (en rad) de l'arbre de sortie du réducteur ;
n = m/r = m/r > 1 : rapport de réduction ;
- pour le papillon et le ressort de rappel :
Jp : inertie (en kg m2) du papillon ;
kr : raideur (en Nm/rad) du ressort ;
p(t) et p(t) : vitesse (en rad/s) et position (en rad) de l'arbre du papillon ;
p =r et p =r.

2 – Mise en équation
Question 1
a – Pour la partie électrique, donner pour chaque élément I, C et R, les relations de causalité entre les variables de
puissance.
b – Toujours pour la partie électrique, écrire la loi permettant de faire apparaître les liens entre les relations de
causalité.

Question 2
Les expressions des énergies cinétique T et potentielle V, ainsi que l’expression de la fonction dissipation D sont :
 1 1 1
T  2 J m m (t )  2 J r r (t )  2 J p  p (t )
2 2 2

 1
V  k r  p (t )  cste
2
. (1)
 2
 D  1 bm m 2 1 1
(t )  br r2 (t )  b p  2p (t )
 2 2 2
Compte tenu des relations géométriques et cinématiques, soit
 m m
 r  n et  p  n
  
, (2)
r  m et  p  m
 n n
montrer que les expressions (1) peuvent se mettre sous la forme :
1 1 1
T  J eq m 2
(t ) , V  keq m2 (t )  cste et D  beq m 2
(t ) , (3)
2 2 2
en posant
Jr  J p br  b p kr
J eq  J m  , beq  bm  et k eq  . (4)
n 2
n2 n2
Question 3
A partir des expressions (3), montrer que l’application du formalisme de Lagrange, soit :
d  T  T D V
       , (5)
dt   m   m  m  m
où  = cm(t) – ceq(t), avec ceq(t) un couple équivalent (perturbation) du à l’écoulement de l’air au niveau du papillon,
conduit à une équation différentielle qui décrit le comportement dynamique autour de la position d’équilibre statique,
équation de la forme :
- 2/4 -
J eq m (t )  beq m (t )  keq m (t )  cm t   ceq t  . (6)

La figure 3 présente le schéma électromécanique après réduction sur l’arbre moteur conformément à l’équation (6).

it 
l u l t 
 m t   m t 

u m (t ) i(t) Jeq
r u r t  keq
beq
um(t)
et 

Partie électrique Partie mécanique

Figure 3 - Schéma électromécanique après réduction sur l’arbre moteur

On introduit les notations supplémentaires suivantes :


cR(t) : couple résultant = somme algébrique des couples extérieurs appliqués à l’inertie Jeq ;
cf(t) : couple de frottement visqueux du à beq ;
cr(t) : couple de rappel du à keq .

Question 4
Pour la partie mécanique de la figure 3, donner pour chaque élément I, C et R, les relations de causalité entre les
variables de puissance.

Question 5
A partir du schéma de la figure 3 et des équations associées, et sachant de plus que les équations
électromécaniques de couplage sont :
cm t   KT it  et et   Ke m t  , (7)

établir le schéma fonctionnel causal pour la simulation de l’ensemble (parties électrique, électromécanique et
mécanique après réduction sur l’arbre moteur).

Question 6
Montrer que le système peut se mettre sous une représentation d’état de la forme
 x1  i t    y1  i t  
 x  A x  B u  u1  um t      
 , où u    , x   x2   m t   , y   y2   m t   .
 u2  ceq t 
(8)
 
y  C x  x   t   y   t 
 3 m   3 m 

3 – Domaine opérationnel
Question 7
Le polynôme caractéristique P(p) a pour expression :

P p   det  p I  A  p3  a2 p 2  a1 p  a0 , (9)

l beq  r J eq l keq  r beq  KT K e r k eq


avec a2  , a1  et a0  . (10)
l J eq l J eq l J eq

 r  beq keq 
On montre que si l keq  r beq  KT K e alors P p    p    p 2  p  . (11)
 l   J eq J eq 
Conclure quant à la stabilité du système.

- 3/4 -
4 – Etude du régime forcé x0  0 et U  0
 
De la matrice F  C  p I  A1 B du régime forcé, on en déduit l’expression du transfert F21(p) entre la tension
de commande Um(p) et la position angulaire m(p) du moteur (en supposant ceq = 0, principe de superposition), soit :
m  p 
F21 p  
KT

   
. (12)
U m  p  c  0 l J eq p 3  l beq  r J eq p 2  KT K e  r beq  l k eq p  r k eq
eq

  p Ke Km
On montre que si l keq  r beq  KT K e alors F21( p )  m  ,(13)
U m  p  c 0 1  e p 2  p 
2
eq
1 p   
0  0 
avec Ke = 1 /r : le gain statique de la partie électrique,
e = l/r : la constante de temps électrique,
Km = KT / keq : le gain statique de la partie électromécanique,
keq beq
ω0  : la pulsation naturelle non amortieet   : le facteur d' amortissement.
J eq 2 keq J eq
Question 8
a – A partir de la relation (13), donner l’expression de la réponse fréquentielle F21(j).
b – En déduire les expressions de son gain /F21(j)/ et de son argument argF21(j).

Question 9
En régime harmonique stationnaire, la tension de commande um(t) est de la forme :
um t   U0 cost . (14)

En déduire l’expression analytique de la position angulaire m(t) du moteur.


Question 10
La figure 4 présente les diagrammes de Bode de la partie électromécanique du second ordre seul.
En justifiant votre réponse, donner une estimation des valeurs numériques de 0 et de Km.

Bode Diagram
10

-10
Gain (dB)

-20

-30

-40

-50
0

-45
Phase (deg)

-90

-135

-180
-1 0 1 2
10 10 10 10
Frequency (rad/sec)

Figure 4 – Diagramme de Bode de F21(j)

- 4/4 -
ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016
SESSION 2
PARCOURS / ETAPE : LST Code UE : PY3001 Collège Sciences
et technologies
Epreuve : Dynamique des Systèmes Linéaires (DSL)
Date : Heure : Durée : 1h30
Documents : non autorisés
Epreuve de Xavier MOREAU

ETUDE DE L’INFLUENCE DU RAPPORT DE REDUCTION D’UNE TRANSMISSION MECANIQUE


SUR LA DYNAMIQUE D’UN SYSTEME ELECTROMECANIQUE

1 – Schématisation et paramétrage
La figure 1 représente la partie électromécanique d’une machine de traction-compression constituée d’un moteur à courant
continu qui entraîne en rotation une vis-à-billes par l’intermédiaire d’un réducteur. La vis-à-billes transforme le mouvement de
rotation imposé par le moteur en un mouvement de translation repéré par le déplacement longitudinal z(t). Le dispositif
translaté est modélisé par une masse M et l’éprouvette testée en matériau viscoélastique par une raideur k et un coefficient de
frottement visqueux b.
 t    t 
m m vt   z t 

i(t) Jm k
it   r t   r t 
n
l u l t  bm
Jr
M
um(t)
br b
u m (t )
r u r t 

et 
Moteur à C.C. Réducteur Vis-à-billes Eprouvette

Partie électrique Partie mécanique

Figure 1 – Schéma du dispositif

Les notations et les données numériques de la partie électromécanique sont les suivantes :

- pour le moteur électrique :


um(t) et i(t) : tension et courant de l’induit ;
r=1: résistance de l'induit ; l = 10-3 H : inductance de l’induit ;
Ke = 0.5 V/rad/s : constante de f.c.e.m. ; KT = 0.5 Nm/A : constante de couple ;
m(t), m(t) et cm(t) : vitesse (en rad/s), position (en rad) et couple moteur (en Nm) ;
Jm = 10-3 kg m2 : inertie du moteur ; bm = 8 10-4 Nms/rad : frottement visqueux du moteur ;
- pour le réducteur :
r(t) et r(t): position angulaire (en rad) et vitesse angulaire (rad/s) de l'arbre de sortie du réducteur ;
n = m / r > 1: rapport de réduction ;
Jr = 0.5 10-3 kg m2 : inertie équivalente ramenée sur l’arbre de sortie du réducteur ;
br = 10-3 Nms/rad : frottement visqueux équivalent ramené sur l’arbre de sortie du réducteur ;
- pour la vis-à-billes et la masse M :
v(t)= r(t) : position angulaire (en rad) de l’axe de la vis-à-billes ;
z(t) et v(t) : position (en m) et vitesse (en m/s) de la masse M suivant la direction horizontale ;
 = z/v = 3.2 10-3 m/rad : rapport de transmission de la vis-à-billes ;
50 kg < M < 300 kg : masse translatée à vide et en charge ;
k = 100 N/m et b = 1 Ns/m : raideur et coefficient de frottement visqueux de l’éprouvette visco-élastique.

- 1/5 -
2 – Mise en équation

1ère Partie - Modélisation et réduction du modèle de la partie mécanique

Le système étant utilisé horizontalement, les expressions des énergies cinétique T et potentielle V, ainsi que l’expression de
la fonction dissipation D associées à la partie mécanique du schéma de la figure 1 sont de la forme :

 1 2 1 2 1
T  2 J m  m t   2 J r  r t   2 M z t 
2

 1 2
V  k z (t )  cste . (1)
 2
 D  1 bm m2 t   1 br r2 t   1 b z 2 t 
 2 2 2

Question 1 (2.5 points)


La transmission mécanique (réducteur + vis-à-billes) étant supposée sans jeux et infiniment rigide (à l’exception de
l’éprouvette de raideur k), le dispositif possède un seul degré de liberté.
a - Rappeler les relations entre les variables m(t), r(t) et z(t) (relations géométriques), puis entre leurs dérivées premières
m(t), r(t) et v(t) (relations cinématiques), relations déjà définies dans les notations du paragraphe 1 – Schématisation et
paramétrage.
b - Montrer alors que les expressions des énergies cinétique T et potentielle V, ainsi que l’expression de la fonction
dissipation D se réduisent à :
1 2 1 1
T  J eq  m (t ) , V  k eq  m2 (t )  cste et D  beq  m 2
(t ) , (2)
2 2 2
où Jeq, beq et keq sont respectivement l’inertie, le coefficient de frottement visqueux et la raideur équivalents ramenés sur l’arbre
moteur dont les expressions en fonction des autres paramètres inertiels, dissipatifs et capacitif sont données par :
Jr 2
J eq  J m   M , (3)
n2 n2
b 2
beq  bm  r2  2 b (4)
n n
2
et k eq  k . (5)
n2

2ème Partie - Modélisation de l’ensemble électromécanique


La figure 2 présente la schématisation et le paramétrage de la transmission électromécanique après réduction sur l’arbre
moteur.
it 
l u l t 
 m t   m t 

u m (t ) i(t) Jeq
r u r t  keq
beq
um(t)
et 

Partie électrique Partie mécanique

Figure 2 - Schématisation et paramétrage du système électromécanique après réduction sur l’arbre moteur

On introduit les notations supplémentaires suivantes :


c Σ t  : couple résultant = somme algébrique des couples extérieurs appliqués à l’inertie Jeq ;
cf(t) : couple de frottement visqueux du à beq ;
cr(t) : couple de rappel du à keq ;

- 2/5 -
Question 2 (2.5 points)
a – A partir du schéma de la figure 2 et pour chaque élément I, C et R (électriques et mécaniques), donner les relations de
causalité entre les variables de puissance.
b - Ecrire les lois de la physique permettant de faire apparaître les liens entre les relations de causalité.
c - Etablir le schéma fonctionnel pour la simulation sachant que les équations de couplage électromécaniques sont données
par :
cm t   KT i t  et et   K e m t  . (6)

Question 3 (2.5 points)


Montrer que le système peut se mettre sous la forme d’une représentation d’état de la forme
 x  A x  B u
 , (7)
y  C x

 x1  i t    y1  i t  
   
où u  um t  , x   x2   m t   , y   y2   m t   . (8)
 x   t   y   t 
 3 m   3 m 

3 – Domaine opérationnel
Question 4 (2.5 points)
Le polynôme caractéristique P(p) a pour expression :

P p   det p I  A  p 3  a2 p 2  a1 p  a0 , (9)

l beq  r J eq l keq  r b eq  KT K e r k eq
avec a2  , a1  et a0  . (10)
l J eq l J eq l J eq

 r  2 b k 
On montre que : si l k eq  r b eq  KT K e alors P p    p    p  eq p  eq  . (11)
 l  J eq J eq 

En supposant que la condition de découplage dynamique entre la partie électrique et la partie mécanique est vérifiée,
conclure quant à la stabilité du système à partir de l’expression (11) du polynôme caractéristique.

4 – Etude du régime forcé x0  0 et U  0

 
La matrice F  C  p I  A1 B du régime forcé a pour expression

 F11  p   J eq p 2  b eq p  k eq 
1  
F   F21  p    KT  . (12)
3
 
2

 F31  p  l J eq p  l b eq  r J eq p  KT K e  r b eq  l k eq p  r k eq  K T p 
 

m  p K0
On montre que si l k eq  r b eq  KT K e alors F21 ( p)   , (13)
U m ( p)  2
 2  p  
1   e p  1  p    
 0  0  

avec K0 = KT /(r keq) : le gain statique, e = l/r : la constante de temps électrique,
keq beq
ω0  : la pulsation naturelle non amortie et   : le facteur d' amortissement.
J eq 2 k eq J eq

3ème Partie – Analyse de l’influence du rapport de réduction sur le comportement dynamique du système
La fréquence naturelle non amortie 0 et le facteur d’amortissement  dépendent, notamment, du rapport de réduction n à
travers les expressions des paramètres mécaniques équivalents (Jeq, beq et keq) ramenés sur l’arbre moteur. La suite du sujet est
consacrée à l’analyse de l’influence du rapport de réduction sur le comportement dynamique du système en considérant deux
valeurs de n, à savoir n = 1 (transmission directe : pas de réducteur) et n = 7.
- 3/5 -
Rapport de réduction n = 1
La figure 3 présente, pour un rapport de réduction n = 1, les tracés de la fréquence naturelle non amortie 0 et du facteur
d’amortissement  en fonction de la masse M variant entre 50 kg et 300 kg.
La figure 4 présente les diagrammes de Bode de F21(j) et les réponses indicielles de la position angulaire m(t) du moteur à
vide (M = 50 kg) et en charge (M = 300 kg), toujours pour un rapport de réduction n = 1.

0 (rad/s)
0.48

0.46
0.5
0.44

0.42

0.45  0.4

0.38

0.36
0.4
0.34

0.32

0.35 0.3
50 100 150 200 250 300 50 100 150 200 250 300
M (kg) M (kg)

Figure 3 – Tracés de la fréquence naturelle non amortie 0 et du facteur d’amortissement  en fonction de la masse M pour
un rapport de réduction n = 1

Gain (dB) m(t) (rad)


60 1200
50 b a
40 1000
30
a
b
20 800
10
Phase
0 (deg)
0 600

-45
400
-90

200
-135

-180
-2 -1 0 1 0
10 10 10 10 0 5 10 15 20 25 30
Frequency (rad/sec) Temps (s)

Figure 4 – Diagrammes de Bode de F21(j) et réponses indicielles de la position angulaire m(t) du moteur
à vide (M = 50 kg) et en charge (M = 300 kg) pour un rapport de réduction n = 1

Question 5 (2.5 points)


a - En observant les tracés de la figure 3, analyser l’influence d’une augmentation de la masse M sur :
- 0 et donc la rapidité ;
-  et donc le caractère oscillatoire.

b - En justifiant votre réponse, associer alors à chacune des courbes a et b de la figure 4 la valeur de la masse M (50 kg ou
300 kg) correspondante.

Rapport de réduction n = 7
La figure 5 présente, pour un rapport de réduction n = 1 et n = 7, les tracés de la fréquence naturelle non amortie 0 et du
facteur d’amortissement  en fonction de la masse M variant entre 50 kg et 300 kg.

- 4/5 -
0 (rad/s)

0.5
1.6
n=1
n=7
0.4 1.4

1.2
0.3
1

0.2
0.8

n=7 0.6
0.1
n=1
0.4
0
50 100 150 200 250 300 50 100 150 200 250 300
M M (Kg)

Figure 5 – Tracés de la fréquence naturelle non amortie 0 et du facteur d’amortissement  en fonction de la masse M pour un rapport de
réduction n = 1 et n = 7

Question 6 (2.5 points)


a - En observant les tracés de la figure 5, analyser pour une masse M fixée (M = cste) l’influence d’une augmentation du
rapport de réduction n sur :
- 0 et donc la rapidité ;
-  et donc la forme du régime transitoire.
b - De la même manière, en observant les tracés de la figure 5, analyser pour n = 7 l’influence d’une augmentation de la
masse M sur :
- 0 et donc la rapidité ;
-  et donc la forme du régime transitoire.

La figure 6 présente les diagrammes de Bode de F21(j) et les réponses indicielles de la position angulaire m(t) du moteur à
vide (M = 50 kg) et en charge (M = 300 kg), pour un rapport de réduction n = 7.
Gain (dB) m(t) (rad x 104)
100
4.5
80
4
60
3.5
40

3
20

Phase
0 (deg) 2.5
0
2
-45
1.5
-90
1
-135
0.5
-180
-3 -2 -1 0 1 0
10 10 10 10 10 0 50 100 150 200 250 300
Frequency (rad/sec) Temps (s)

Figure 6 – Diagrammes de Bode de F21(j) et réponses indicielles de la position angulaire m(t) du moteur
à vide (M = 50 kg) et en charge (M = 300 kg) pour un rapport de réduction n = 7

Question 7 (2.5 points)


En justifiant votre réponse, expliquer pourquoi les réponses fréquentielles et temporelles présentées figure 6 à vide (M = 50
kg) et en charge (M = 300 kg) sont parfaitement superposées.

4ème Partie – Conclusion quant à l’influence du rapport de réduction sur le comportement dynamique
Question 8 (2.5 points)
En vous appuyant sur les résultats des questions précédentes, argumenter votre réponse pour expliquer d’un point de vue
dynamique les avantages et les inconvénients de l’utilisation d’un réducteur dans une transmission mécanique lorsqu’il y a des
variations inertielles comme c’est le cas, par exemple, en robotique avec les bras manipulateurs rencontrés sur les lignes de
production automatisées.
- 5/5 -
ANNEE UNIVERSITAIRE 2014 / 2015
. PARCOURS / ETAPE : PY3000 Code UE : PY3001 Collège
Epreuve : Examen Sciences
Date : 04 janvier 2015 Heure : 11h00 Durée : 1h30 et
Documents : autorisés / non autorisés technologies
Epreuve de M/Mme : MANEUX

Avertissements : 1 /Il sera apporté beaucoup de soin à la présentation de la copie. 2 /Répondre


entièrement sur la fiche réponse. 3 / Aucune réponse ne sera comptée juste sans argumentation détaillée.

Compteur synchrone modulo 10 en code XS-3

Le code XS-3 (excédant à 3) a été créé pour permettre la réalisation simple des opérations de
soustraction. Son avantage principal est que l’on calcule le complément à 9 d’un nombre
décimal (par exemple pour soustraire) simplement en inversant les bits. La correspondance
code décimal,code binaire naturel, code XS-3 est donnée tableau 1.

Code
Code Code
Binaire
décimal XS-3
naturel
N B 3 B 2 B 1 B 0 X 3 X 2 X 1 X 0

0 0 0 0 0 0 0 1 1
1 0 0 0 1 0 1 0 0
2 0 0 1 0 0 1 0 1
3 0 0 1 1 0 1 1 0
4 0 1 0 0 0 1 1 1
5 0 1 0 1 1 0 0 0
6 0 1 1 0 1 0 0 1
7 0 1 1 1 1 0 1 0 Figure 1 : Symbole bascule JK
8 1 0 0 0 1 0 1 1
9 1 0 0 1 1 1 0 0
Tableau 1 : Séquence synchrone

On désire réaliser un compteur synchrone, modulo 10 en code XS-3, à l’aide de bascules JK


synchronisées sur front descendant (l’état du compteur représentant les étapes de la
séquence).

H J K Q
0 0
Qn Qn+1 Jn Kn
0 1
0 0 X
1 0 0 1 X
1 X 1
1 1 1 X 0
Tableau 2 : Table simplifiée de la bascule JK Tableau 3 : Table simplifiée de la bascule JK avec
Qn =état présent de la bascule et Qn+1 =état futur
Question 1 : D’après le tableau 1, justifier qu’il faut 4 bascules JK pour réaliser le compteur
synchrone modulo 10 en code XS-3.
Question 2 : Quelles sont les entrées et les sorties de ce compteur ?
Question 3 : Donner la séquence réalisée par ce compteur.
Question 4 : Remplir le tableau 2.
Question 5 : Remplir le tableau 3.

Le tableau 4 présente le cycle du compteur synchrone que l’on souhaite réaliser en utilisant les
sorties de quatre bascules Q3, Q2, Q1, Q0.

N Q3 Q2 Q1 Q0

Tableau 4

Question 6 : En considérant Q0 comme le bit de poids le plus faible et Q3 comme bit de poids
le plus fort, compléter le tableau 4 pour réaliser la séquence CODE XS-3 du tableau 1 .
Question 7 : On souhaite que ce compteur soit de type synchrone. Quelle conséquence cela a-
t-il sur la commande des horloges des bascules ?
Question 8 : Donner les chronogrammes des sorties des bascules (en négligeant le temps de
propagation des bascules JK devant la période de l’horloge).
Question 9 : Pour déterminer les équations des commandes à appliquer sur les entrées J0, K0,
…, J3, K3, des bascules, remplir le tableau 5 donnant l’état des entrées correspondant à la
succession des valeurs des sorties.

Etat des sorties à l’instant t Etat désiré à l’instant t+1 Etat des entrées J et K
Q3 Q2 Q1 Q0 Q3 Q2 Q1 Q0 J3K3 J2K2 J1K1 J0K0

Tableau 5

Question 10 : En utilisant les tableaux de Karnaugh, donner les expressions simplifiées des
différentes entrées en fonction des sorties.
Question 11 : En déduire le schéma de câblage du compteur synchrone.
Question 12 : En utilisant les entrées asynchrones Clr et Pre (actives sur niveau bas), comment
faut-il compléter le câblage pour remettre à zéro le compteur de façon asynchrone.
FIN
Fiche réponse
NUMERO D’ANONYMAT :

Question 1

Question 2

Question 3

Question 4
H J K Q
0 0
0 1
1 0
1 1
Tableau 2 : Table simplifiée de la bascule JK

Question 5
Qn Qn+1 Jn Kn
0 0 X
0 1 X
1 X 1
1 X 0
Tableau 3 : Table simplifiée de la bascule JK avec Qn =état présent de la bascule et Qn+1 =état futur

Question 6

N Q3 Q2 Q1 Q0

Question 7
Question 8

Question 9

Etat des sorties à l’instant t Etat désiré à l’instant tt+1 Etat des entrées J et K
Q3 Q2 Q 1 Q0 Q3 Q2 Q 1 Q0 J3K3 J2K2 J1K1 J0K0

Question 10

Q1Q0 Q1Q0
Q3Q2 00 01 11 10 Q3Q2 00 01 11 10
00 00
01 01
11 11
10 10
K0 = J0 =

Q1Q0 Q1Q0
Q3Q2 00 01 11 10 Q3Q2 00 01 11 10
00 00
01 01
11 11
10 10
K1 = J1 =
Q1Q0 Q1Q0
Q3Q2 00 01 11 10 Q3Q2 00 01 11 10
00 00
01 01
11 11
10 10
K2 = J2 =

Q1Q0 Q1Q0
Q3Q2 00 01 11 10 Q3Q2 00 01 11 10
00 00
01 01
11 11
10 10
K3 = J3 =

Question 11

J0 Q0 J1 Q1 J2 Q2 J3 Q3

H H H H

K Q0 K Q1
Q K Q2 K Q3
0 1 2 3

Question 12
ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016
SESSION 2 DE PRINTEMPS

PARCOURS / ETAPE : Code UE : MIPY3002 &SM3005


DISVE Epreuve : Ondes
Pôle Scolarité Date : Juin 2016 Durée : 1h30
Documents : autorisés / non autorisés
Epreuve de M : B. Audoin et D. Batani

Les deux exercices sont indépendants.


On apportera un soin particulier à la rédaction.
On rappelle la formule d’Euler : pour un angle ! donné 2 j sin ! = exp( j! ) ! exp(! j! ) .

1-Stationnarité
On étudie la déformation d’une corde dont une extrémité est fixe. La corde occupe l’espace
x ! 0 et l’extrémité fixe est en x = 0 .
Le déplacement u ( x,t ) d’un point de la corde résulte de la combinaison d’une onde incidente
progressive d’expression ui ( x,t ) = Ai exp j (!t " kx ) , où ! désigne la pulsation, et d’une onde
réfléchie à l’extrémité fixe, d’amplitude Ar .
1- Que représente k ? Quelle est son unité ?
2- L’onde réfléchie est elle progressive ou rétrograde ?
3- On suppose l’onde réfléchie de pulsation ! ' . L’expression du déplacement ur ( x, t )
associé à l’onde réfléchie est alors ur ( x, t ) = Ar exp j (! 't + k ' x ) . Justifier le signe
« + » dans l’argument de la fonction exponentielle.
4- En explicitant la condition de déplacement nul imposée à l’extrémité fixe de la corde :
- montrer que l’amplitude Ar de l’onde réfléchie est Ar = !Ai ,
- montrer que la pulsation ! ' de l’onde réfléchie est ! ' = ! , en déduire et justifier
que k ' = k .
5- Montrer que la superposition de l’onde incidente et réfléchie créé une onde
stationnaire.
6- Quelles sont les positions des nœuds de vibration ? Quelle est la distance séparant
deux nœuds consécutifs. On exprimera cette distance en fonction de ! et de la
célérité C, puis en fonction de f et C, où f est la fréquence.
7- Pour une fréquence de 1 Hz, la distance entre deux nœuds successifs est de 50 cm.
Quelle est la célérité des ondes ?
8- La corde est mantenue en tension par l’application d’une masse de 0.1 kg. Combien
vaut la masse linéique µ de la corde ?
9- La corde est assimilable à un cylindre de longueur L et rayon r. Si la densité
volumique de masse du matériau qui la constitue est ρ = 30 g/cm3, combien vaut r ?

1
2- Etude de l'antirésonance d'une corde fixée à une de ses extrémités
Une corde de longueur L , de masse linéique µ , et d'axe horizontal (Ox ) au repos est
tendue entre un vibreur situé à l'abscisse x = !L et un mur situé à l'abscisse x = 0 auxquels
ses extrémités sont attachées, voir la figure 1. La tension au repos de la corde vaut T0 . Sous
l'effet du mouvement vertical du vibreur selon l'axe (Oz ) , la corde effectue des déplacements
!
selon l'axe (Oz ) , de faible amplitude, mais elle ne s'allonge pas. On note u ( x,t ) ez le champ
! !"
de déplacement de la corde, où ez est le vecteur unitaire de l'axe (Oz ) , et T ( x,t ) la tension
en mouvement de la corde.

Figure 1
On suppose de plus que le vibreur impose au point de la corde d'abscisse x = !L des
oscillations verticales selon l'axe (Oz ) telles que :

u (!L,t ) = U cos "t

A l'issue d'un régime transitoire, une onde stationnaire harmonique de déplacement s'établit le
long de la corde :
u ( x,t ) = A ( x ) cos (!t + " ) (1)

L'objectif de cet exercice est de déterminer A ( x ) et d'étudier la situation d'antirésonance.


Dans les calculs, vous utiliserez la notation complexe, c'est-à-dire que vous considérerez le
champ de déplacement complexe u ( x,t ) tel que u ( x,t ) = Re ( u ( x,t )) , qui obéit à l'équation
de d'Alembert. A u est imposée la condition aux limites u ( !L,t ) = Ue j" t , où j 2 = !1 .
1. Donnez l'équation de d'Alembert à laquelle obéit u et exprimez la vitesse de propagation
des ondes progressives c en fonction de T0 et µ .
2. Que vaut la norme de la tension T ( x, t ) ?

3. En notation complexe, l'égalité (1) s'écrit : u ( x, t ) = a ( x ) e j! t où a ( x ) est une fonction a


priori complexe de x . En utilisant l'équation de d'Alembert, montrez que a ( x ) est solution
d'une équation différentielle du second ordre à coefficients constants que vous expliciterez.
Déduisez-en que a ( x ) = A1e jkx + A 2 e! jkx où A1 et A 2 sont deux constantes a priori
complexes. Vous exprimerez k en fonction de ! et c .
4. En utilisant la notation complexe, écrivez la condition à la limite imposée à la corde en
x = 0 . En déduire une relation entre A1 et A 2 . En utilisant la formule d’Euler, en déduire
une expression de a ( x ) .
5. Montrez que la condition limite en x = !L impose :

2
sin kx j" t
u ( x,t ) = !U e
sin kL

6. Déterminez la position des ventres de déplacement de la corde. Exprimez l'amplitude Amax


des oscillations de la corde à ces ventres en fonction de U , k et L .
7. Les fréquences d'antirésonance correspondent aux minima de Amax . Montrez que les
c ! 2n +1$
fréquences d'antirésonance sont fn = # & , avec n un entier positif ou nul.
L" 4 %
8. A l'antirésonance, le point d'abscisse x = !L coïncide-t-il avec un noeud ? avec un
ventre ? Justifiez votre réponse.
9. Tracez l'allure de la corde aux 2 fréquences d'antirésonance les plus basses.

3
ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016
SESSION 1 D’AUTOMNE

DISVE PARCOURS / ETAPE : Code UE : MIPY3002 &SM3005


Pôle Scolarité
Epreuve : Ondes
Date : 8 janvier 2016 Durée : 1h30
Documents : autorisés / non autorisés
Epreuve de M : B. Audoin et D. Batani
Les exercices sont indépendants.
On apportera un soin particulier à la rédaction.
On rappelle la formule d’Euler : pour un angle donné .

Exercice 1: Excitation d'un instrument à cordes frappées (piano).


Dans les instruments de musique à cordes frappées comme le piano, un marteau, mû par
l'instrumentiste, communique à la portion de corde qu'il percute une vitesse initiale, sans la déformer
initialement (force impulsionnelle). On cherche à déterminer l'onde qui se propage ultérieurement le
long de la corde. Pour cela, on considère une corde tendue infinie d'axe soumise à des
déformations transverses de petite amplitude dans la direction de l'axe . Les conditions
initiales du mouvement de la corde sont :

1) Donner l'équation de propagation satisfaite par le déplacement transverse de la corde .

2) La solution de l'équation de propagation peut s'écrire sous la forme :

où et sont deux fonctions quelconques, et . Que représente


chaque terme ? Calculer la dérivée partielle de f puis de g par rapport au temps. On les exprimera en
fonction de f ’ et g ’.

3) En exploitant les conditions initiales du problème, montrer


(a) d'abord que : ,

(b) puis que :

où la fonction est une primitive de la fonction .

4) Exprimer finalement en fonction de et de . Commenter l'allure de cette onde.

5) La fonction est représentée sur la figure 1. Représenter graphiquement sa primitive qui


s'annule en (se rappeler que la primitive est une fonction continue…)
Figure 1

6) Représenter graphiquement la forme de la corde à un instant quelconque positif.

Exercice 2 : Oscillations forcées à déplacement imposé.

On considère une corde de longueur portée par un axe . La corde est fixe à l’extrémité en
et l’extrémité est animée d’un mouvement harmonique. On notera la célérité.

1- Montrer que la condition limite en , , impose que le déplacement en tout


point de la corde soit de la forme:
,
où , , sont des coefficients dont vous donnerez la dimension et le sens physique.

2.1- Le déplacement imposé en est d’amplitude et de pulsation :


.
Exprimer le nombre d’onde en function de et . Que représente t’il?
Donner l’expression du déplacement de la corde.

2.2- Pour quelles valeurs de observe t’on une résonance d’amplitude ?

3.1- Le déplacement imposé en est d’amplitude et de pulsation :

Exprimer le nombre d’onde en fonction de .


Donner l’expression du déplacement de la corde.

3.2- Pour quelles valeurs de observe t’on une résonance d’amplitude ?

4.1- Le déplacement imposé en est maintenant de la forme

Donner l’expression du déplacement de la corde.

4.2 Pour quelles valeurs de observe t’on une résonance d’amplitude ?


Exercice 3 : Ligne electrique
Un générateur basse fréquence (GBF) émet un signal constitué d’une impulsion rectangulaire. La durée
d’un impulsion rectangulaire (Fig. 2), est t o = 0.02 µs.

Figure 2

1) En mesurant la capacité d’un morceau du câble coaxial de longueur 2m, on trouve C = 200 pF.
Combien vaut la capacité par unité de longueur ?

2) L’impédance caractéristique de la ligne est Z = 50 . En déduire la valeur de l’inductance par unité


de longueur ?

3) Donner l’expression et la valeur de la vitesse de propagation des signaux électriques sur ce câble.

4) Quelle doit être la longueur du câble pour mesurer l’arrivée du signal à la sortie du câble après 0.5
µs ?

5) Avec un oscilloscope on mesure le signal envoyé à l’entrée dans le câble sur le canal 1 et le signal à
la sortie du câble sur le canal 2. L’oscilloscope est fermé sur une impédance (bouchon) à 50 .
Tracer sur un graphe, avec la bonne échelle temporelle, ce que l’on voit sur le canal 1 et sur le canal
2 entre t=0 et t= 1 µs. On négligera l’atténuation du signal électrique sur le câble.

6) Que voit on sur le canal 2 si Z=0 Tracer le graphe correspondant.


Numéro d’anonymat :………………..

Feuille de résultats à joindre à la copie

-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6

Exercice 1, figure 2 : Primitive B(x) de la fonction b(x)

-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6

Exercice 1, figure 3 : Forme de la corde à un instant quelconque positif.


Année 2015/2016 le 8 janvier 2015

M1PY3002

Exam Energétique
durée: 1H30
documents non autorisés
Calculatrice réglementaire (U. Bordeaux) seule acceptée

Exercice 1 : conduction de la chaleur (/10)


Une tente hémisphérique de rayon R=1m repose sur un sol à la température Ts=5°C. L’air
ambiant extérieur est à la température Ta=-5°C. L’air à l’intérieur de la tente est à température
uniforme Ti. La paroi en tissu de la tente a une résistance thermique négligeable. Le sol de la
tente est constitué par un tapis en mousse d’épaisseur et=3cm et de conductivité thermique
kt=0,2 W.m-1.K-1. Le coefficient d’échange entre la paroi de tente et l’air intérieur est hi=10
W.m-2.K-1 et c’est le même coefficient d’échange entre le tapis et l’air intérieur. Le coefficient
d’échange entre la paroi et l’air extérieur est he=20 W.m-2.K-1. Une personne dort à l’intérieur
de la tente dégage une puissance P=50W.
1/ Déterminer la surface de la paroi Sp et celle du tapis St en fonction de R.
2/ Utiliser la méthode des résistances thermiques pour représenter le transfert de chaleur dans
la tente.
2/ Donner alors l’expression de la température Ti.
3/ Calculer la température Ti.

Exercice 1 : convection forcée (/10)


De la glycérine s’écoule sur une plaque chaude de longueur L = 1m à la vitesse V∞ = 3m.s-1 ,
la température du fluide loin de la plaque étant T∞ = 10°C . La température de la plaque est
maintenue à T p = 30°C . On admet que la valeur critique du nombre de Reynolds, pour un
passage d’un écoulement laminaire à celui d’un écoulement turbulent est Rec = 5 × 10 5 .

1/ Donner la signification physique des nombres de Nusselt (Nu), Prandtl (Pr) et Reynolds
(Re).
2/ Quelle est la longueur sur la plaque à partir de laquelle le régime d’écoulement devient
turbulent ? Qu’en déduisez vous ? (utiliser les données annexes pour les propriétés du fluide
en fonction de la température)
3/ Déterminer le coefficient d’échange à la surface de la plaque (utiliser les données annexes).
Expliquez le choix de la relation que vous utilisez pour cela.
4/ Déterminer le flux de chaleur transporté par le fluide

Données annexes :

Les propriétés de la glycérine en fonction de la température sont reportées dans le tableau ci-
dessous (on reconnaîtra les paramètres en fonction de leurs unités).

Cp (J.kg-1.K-1) ν (m2.s-1)
T(°C) ρ (kg.m-3) k (W.m-1.K-1)
x103 x10-3
0 1276 2,261 8,31 0 ,282
10 1270 2,319 3,00 0,284
20 1264 2,386 1,18 0,286
30 1258 2,445 0,50 0,286
40 1252 2,512 0,22 0,286

On rappelle que les corrélations liant les nombre de Reynolds, Nusselt et Prandtl pour un
écoulement externe sur une plaque, du point de vue local et global, sont :

Nu x = 0, 332 Rex1/2 Pr1/3 , Rex < Rec

Nu L = 0,664 ReL1/2 Pr1/3 , ReL < Rec

0,288 Rex 0,8 Pr


Nu x = , Rex > Rec
1+ 0,849 Rex −0,1 ⎡⎣( Pr − 1) + ln ⎡⎣( 5 Pr + 1) / 6 ⎤⎦ ⎤⎦

Nu L = Pr1/3 ⎡⎣ 0,036 ReL 0,8 − 836 ⎤⎦ , ReL > Rec

Question subsidiaire pour ceux qui finissent plus rapidement (/5): dans l’exercice 1, on
considère qu’il existe un renouvellement d’air entre l’intérieur de la tente et l’air extérieur
avec un débit masse Qm. La chaleur spécifique de l’air est notée Cp. Montrer que l’on peut
rajouter une résistance thermique sur le schéma de la question 2 pour prendre en compte ce
renouvellement d’air, résistance dont on donnera l’expression.
ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016
S2 D’AUTOMNE
Collège
PARCOURS / ETAPE : S3 Code UE : PY3002 Sciences et
Epreuve : énergétique technologies
Date : 16/06/2016 Heure : 10h30 Durée : 1h20
Documents : non autorisés
Epreuve de M. Battaglia Jean-Luc

Exercice 1 : épaisseur optimale d’une gaine cylindrique


On considère un câble cylindrique constitué par un conducteur électrique en cuivre entouré d'une gaine de
caoutchouc (rayon extérieur R1 et rayon intérieur R2). On se fixe les conditions de service suivantes :
- la température du cuivre, supposée uniforme, ne doit pas dépasser T2=100 °C,
- la surface extérieure de la gaine est, en régime permanent, à la température T1=20 °C,
- l’air ambiant est à la température T0=15 °C.
a) Montrer que la puissance linéique maximale dissipée par effet Joule et transmis dans la gaine de caoutchouc peut
se mettre sous la forme:
2 π λ (T2 − T1 )
φL =
ln ( R1 R2 )
b) Déterminer l'intensité maximale du courant pouvant traverser le conducteur.
A.N. : R2 = 5 mm, R1 =10 mm, λ = 1,3x10-3 W.cm-1.K-1, résistivité électrique du cuivre ρe = 1,6x10-6 Ω.cm.
c) Les échanges entre la surface de la gaine et l'air ambiant peuvent être décrits à l'aide d'un coefficient global h
défini par unité de surface. La résistance thermique globale est définie par la relation:
R = (T2-T0)/φL
Donner l'expression de R en fonction des caractéristiques thermiques et géométriques du problème et montrer que
φL, λ, R2 et h restant constants, la fonction R(R1) passe par un minimum. Commenter les conséquences de cette
évolution.
d) Calculer la valeur du minimum pour h = 10 W.m-2.K-1.

Exercice 2 : fil parcouru par un courant dans un jet d’air en convection forcée
Un fil électrique en aluminium à section circulaire (diamètre d = 1,5 mm ) et de résistivité électrique
ρ e = 0,035 Ω.mm 2 .m −1 est refroidi dans un jet d’air sec perpendiculaire à son axe de révolution. La vitesse d’air
loin de la surface de fil est égale u = 1,2 m.s −1 . La température de l’air est Tair = 25 °C .
Les paramètres thermophysiques de l’air à 50°C sont :
• Conductivité thermique de l’air : λ air = 0,0283 W.m −1.K −1
• Viscosité cinématique de l’air : ν air = 17,95 × 10−6 m 2 .s −1
• Nombre de Prandtl : Prair = 0,698

a) Déterminer le coefficient d’échange convectif à la surface du fil, dont la température est T fil = 75 °C . On
utilisera l’annexe page suivante pour déterminer la corrélation à utiliser.
b) Déterminer l’intensité du courant maximale autorisée si la température du fil ne doit pas dépasser T fil = 75 °C .

1/2
Annexe : Ecoulement forcé autour d’un cylindre :
Le fluide est en écoulement perpendiculaire par rapport à l’axe du cylindre. Sa vitesse à l’infini amont est uinf et sa
température Tinf (voir la figure). Un sillage se forme en aval de l’écoulement qui conduit à une répartition non
homogène du coefficient variable sur la périphérie du cylindre. On définit un coefficient de convection moyen pour
toute la périphérie à température Ts :
Dans le cas d’un gaz
Nu D = C Re D m Pr 0,33 (3.1)
Dans le cas d’un liquide
Nu D = 1,11 C Re D m Pr 0,33 (3.2)
Les valeurs des constantes C et m sont reportées dans le tableau ci-dessous.

Constantes dans l’expression du nombre de Nusselt pour l’écoulement autour d’un cylindre.
Re D C m
0,4-4 0,989 0,330
4-40 0,911 0,385
40-4000 0,683 0,466
4000-40000 0,193 0,618
40000-400000 0,027 0,805

uinf
D
TS
Tinf

Ecoulement autour d’un cylindre.

2/2
ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016
SESSION 1
Collège
PARCOURS / ETAPE : LIPY300 Code UE : O1PY3003
Sciences et
Epreuve : Mécanique du solide
technologies
Date : 5 janvier 2016 Heure : 14h Durée : 1h30
Documents non autorisés, calculatrice non autorisée
Épreuve de : C. Aristégui

Une attention particulière sera portée à la qualité de la rédaction et à la rigueur dans l’usage des notations des
grandeurs physiques utilisées. Utilisez exclusivement les notations définies dans le texte.

Question de cours
2pts Soient (S1 ) et (S 2 ) deux solides indéformables en contact au point I . Montrez que la puissance
développée par les actions mutuelles entre (S1 ) et (S 2 ) (actions intérieures) s’écrit à partir du torseur
cinématique relatif et du torseur d’action d’un solide sur l’autre :

PS1 ↔S2 = VS1 / S2   τS / S  .


 2 1  I
I

Problème : système masse-ressort en rotation


(S1 )
 
Le système est constitué de deux solides, la tige et la z 0 = z1
masse ponctuelle (S 2 ) . 
La tige (S1 ) de masse négligeable et d’extrémités O et A est y1 
  O y0
en rotation dans le plan Ox 0y 0 . La liaison en O est un pivot parfait k

d’axe Oz 0 , l’extrémité A étant libre. L’angle θ (t ) = x 0 , x 1
  
x0 ( ) θ (t ) = ωt 
x1
G
définit la position de la tige (S1 ) par rapport au repère fixe galiléen A
(S1 )
ℜ 0 (O; x 0 , y 0, z 0 = z 1 ) .
   

La masse ponctuelle (S 2 ) G , est astreinte à translater le long


de masse m et de centre de masse
 
de la tige (S1 ) . Sa position est décrite par la paramètre ℓ (t ) tel que : OG = ℓ (t ) x 1 . La liaison
glissière entre la tige (S1 ) et la masse (S 2 ) est supposée parfaite.
  
Sous l’action du couple moteur C = Cz 0 , le système est en rotation uniforme autour de l’axe Oz 0 ,
θ (t ) = ωt , ω constante connue. Un ressort de raideur k et de longueur à vide ℓ 0 , placé entre le
 
bâti (S 0 ) et la masse (S 2 ) , impose à la masse (S 2 ) l’action suivante : Fr →S2 = −k (ℓ − ℓ 0 ) x 1 . Enfin,
la masse (S 2 ) est en contact ponctuel avec le sol, les frottements liés aux glissement, pivotement et
roulement étant négligés.
ℜ 0 et ℜ1 (O; x 1, y1, z 0 ) sont liés respectivement est lié au bâti et à la tige (S1 ) . Étudions
  
Les repères
 
alors l’évolution du système masse-ressort dans le plan Ox 0y 0 .

1pt 1) En préambule, vous spécifierez le(s) paramètre(s) du mouvement, puis pour chaque variable
angulaire, après avoir orienté le plan dans lequel se déroule la rotation associée, vous expliciterez le

vecteur taux instantané de rotation ΩRi / Rj ainsi que les projections des vecteurs de base en question.

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2pts 2) Calculez le torseur dynamique en G de la masse (S 2 ) dans son mouvement par rapport à ℜ 0 .
3pts 3) Calculez l’énergie cinétique associée au mouvement du système (Σ) = (S1 ) ∪ (S 2 ) par rapport à
ℜ0 .
2pts 4) Faites le bilan (donnez les torseurs d’action complets aux points d’évaluation de votre choix) des
actions mécaniques mises en jeux. Les torseurs d’action de liaison du solide (Si ) sur le solide (S j )
seront impérativement définis sous la forme :
 R = x x + y y + z z 

τ  (Q ) =  ij ij ij ij 
 i j 
S →S   ,
mij (Q ) = Lij x + M ij y + N ij z 
  
 
les choix du point Q et des vecteurs (x , y, z ) étant propres à chaque torseur.
  

5pts 5) Appliquons partiellement le principe fondamental de la dynamique :

a) au solide (S 2 ) . Choisissez le théorème à utiliser et sur quel axe projeter l’équation vectorielle
correspondante pour établir l’équation du mouvement satisfaite par ℓ (t ) .
b) au système (Σ) = (S1 ) ∪ (S 2 ) . Choisissez le théorème à utiliser et sur quel axe projeter
l’équation vectorielle correspondante pour exprimer la valeur du couple C en fonction du
paramètre ℓ (t ) et de la constante ω .

5pts 6) Appliquez le théorème de l’énergie cinétique à l’ensemble (Σ) . Après avoir y avoir substitué la
valeur du couple établie à la question 5b, retrouvez l’équation établie à la question 5a.

- FIN -

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ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016
S1 D’AUTOMNE
Collège
PARCOURS / ETAPE : PY300 Code UE : PY3003 Sciences et
Epreuve : Résistance des Matériaux
technologies
Date : 6 Janvier Heure : 14h Durée : 1h30
Documents : autorisés / non autorisés
Epreuve de M :C. Aristegui, Y. Guillet, JC Razafindrakoto, H. Wargnier

On souhaite comparer des systèmes de chargement différents sur une poutre. Le chargement extérieur est une charge
répartie dont la résultante est 2𝐹 = 2𝐹𝑦. Cette charge répartie est appliquée sur deux tronçons de poutre de longueur
(a-b). Nous souhaitons comparer les diagrammes de l’effort tranchant et du moment fléchissant lorsque le paramètre b
varie.
La modélisation proposée est une poutre de longueur 2a en liaison rotule en A et en linéaire annulaire en B, la charge
!
répartie  𝑝 = 𝑝𝑦 avec 𝑝 = est appliquée sur les tronçons AC et DB.
!!!
E est le milieu de la poutre, c’est également l’origine de l’abscisse x.

A B
E
C D
2b
2a

1. Calculer les actions des appuis sur la structure


2. Déterminer en un point d’abscisse x situé entre E et B, les équations en fonction de F, a, b et x:
- de l’effort tranchant
- du moment fléchissant
3. Donner l’allure des diagrammes de l’effort tranchant et du moment fléchissant sur le tronçon EB de la poutre.
4. En déduire les diagrammes sur le tronçon AE

Dans la suite du problème on suppose que b=a/2.


5. A partir de l’expression du moment fléchissant sur le tronçon (ED) donner une expression de la rotation des
sections droites de ce tronçon. En exploitant la symétrie de la structure déterminer la constante d’intégration. En
déduire l’expression de la rotation de la section droite de centre D.
6. A partir de l’expression du moment fléchissant sur le tronçon (DB) donner une expression de la rotation des
sections droites de ce tronçon. En exploitant la continuité de la poutre en D déterminer la constante d’intégration. En
déduire l’expression de la rotation de la section droite de centre B.
7. La section droite est de type IPN, de hauteur h et d’inertie en flexion notée I. Le matériau est caractérisé par une
limite d’élasticité σe= 320 MPa. Si F= 100 kN et a=4m déterminer à l’aide du tableau l’IPN acceptable.

Inertie I en cm4 Rapport (I/h) en cm3


IPN1 3060 278
IPN2 4250 354
IPN3 7590 542
IPN4 9800 653

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