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S2 DE PRINTEMPS
Collège
PARCOURS/ETAPE:PY300,304,SM300CodeUE:M1PY3W11 Sciences et
Epreuve de mathématiques Technologies
Date : Heure : Durée : 1h30
Documents non autorisés
Epreuve de Jean-Louis Artigue , Bernhard Haak , Pierre
Monplaisir , Philippe Moustrou , Ahmed Noussair et Alice Raeli
1/2
2/2
ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016
S1 D’AUTOMNE
PARCOURS / ETAPE : LST Code UE : PY3001 Collège Sciences
et technologies
Epreuve : Dynamique des Systèmes Linéaires (DSL)
Date : 06/01/2016 Heure : 11h00 Durée : 1h30
Documents : non autorisés
Epreuve de Xavier MOREAU
La recirculation des gaz d'échappement, ou EGR pour Exhaust gas recirculation (le terme anglais est plus
couramment rencontré dans la littérature) est un système inventé au début des années 1970 qui consiste à rediriger
une partie des gaz d'échappement des moteurs à combustion interne dans le collecteur d'admission. L'EGR fonctionne
essentiellement à faible charge du moteur et à un régime de 2500 tr/min. Le taux des gaz réinjectés varie de 5 à 35 %.
L'EGR augmente la production de particules. Il faut donc trouver un compromis entre la diminution des oxydes
d'azote et l'augmentation de particules. Pour résoudre ce problème, les gaz redirigés sont donc refroidis. Le fait
d'abaisser la température des gaz réinjectés diminue la production de particules pour le même taux d'EGR. Le système
de dépollution par recirculation des gaz d'échappement est généralement constitué d'un échangeur thermique destiné à
refroidir les gaz brûlés et d'une électrovanne, appelée communément vanne EGR (figure 1), qui vient régler le débit
de gaz brûlé vers le collecteur d'admission. Cette électrovanne, équipée d’un capteur de position de type
potentiomètre, est pilotée par le calculateur du contrôle moteur.
i(t) Jm r t p t
it n
bm Jr Jp
l u l t um(t)
kr
br bp
u m (t )
r u r t
de rappel
Partie électrique Partie mécanique
2 – Mise en équation
Question 1
a – Pour la partie électrique, donner pour chaque élément I, C et R, les relations de causalité entre les variables de
puissance.
b – Toujours pour la partie électrique, écrire la loi permettant de faire apparaître les liens entre les relations de
causalité.
Question 2
Les expressions des énergies cinétique T et potentielle V, ainsi que l’expression de la fonction dissipation D sont :
1 1 1
T 2 J m m (t ) 2 J r r (t ) 2 J p p (t )
2 2 2
1
V k r p (t ) cste
2
. (1)
2
D 1 bm m 2 1 1
(t ) br r2 (t ) b p 2p (t )
2 2 2
Compte tenu des relations géométriques et cinématiques, soit
m m
r n et p n
, (2)
r m et p m
n n
montrer que les expressions (1) peuvent se mettre sous la forme :
1 1 1
T J eq m 2
(t ) , V keq m2 (t ) cste et D beq m 2
(t ) , (3)
2 2 2
en posant
Jr J p br b p kr
J eq J m , beq bm et k eq . (4)
n 2
n2 n2
Question 3
A partir des expressions (3), montrer que l’application du formalisme de Lagrange, soit :
d T T D V
, (5)
dt m m m m
où = cm(t) – ceq(t), avec ceq(t) un couple équivalent (perturbation) du à l’écoulement de l’air au niveau du papillon,
conduit à une équation différentielle qui décrit le comportement dynamique autour de la position d’équilibre statique,
équation de la forme :
- 2/4 -
J eq m (t ) beq m (t ) keq m (t ) cm t ceq t . (6)
La figure 3 présente le schéma électromécanique après réduction sur l’arbre moteur conformément à l’équation (6).
it
l u l t
m t m t
u m (t ) i(t) Jeq
r u r t keq
beq
um(t)
et
Question 4
Pour la partie mécanique de la figure 3, donner pour chaque élément I, C et R, les relations de causalité entre les
variables de puissance.
Question 5
A partir du schéma de la figure 3 et des équations associées, et sachant de plus que les équations
électromécaniques de couplage sont :
cm t KT it et et Ke m t , (7)
établir le schéma fonctionnel causal pour la simulation de l’ensemble (parties électrique, électromécanique et
mécanique après réduction sur l’arbre moteur).
Question 6
Montrer que le système peut se mettre sous une représentation d’état de la forme
x1 i t y1 i t
x A x B u u1 um t
, où u , x x2 m t , y y2 m t .
u2 ceq t
(8)
y C x x t y t
3 m 3 m
3 – Domaine opérationnel
Question 7
Le polynôme caractéristique P(p) a pour expression :
P p det p I A p3 a2 p 2 a1 p a0 , (9)
r beq keq
On montre que si l keq r beq KT K e alors P p p p 2 p . (11)
l J eq J eq
Conclure quant à la stabilité du système.
- 3/4 -
4 – Etude du régime forcé x0 0 et U 0
De la matrice F C p I A1 B du régime forcé, on en déduit l’expression du transfert F21(p) entre la tension
de commande Um(p) et la position angulaire m(p) du moteur (en supposant ceq = 0, principe de superposition), soit :
m p
F21 p
KT
. (12)
U m p c 0 l J eq p 3 l beq r J eq p 2 KT K e r beq l k eq p r k eq
eq
p Ke Km
On montre que si l keq r beq KT K e alors F21( p ) m ,(13)
U m p c 0 1 e p 2 p
2
eq
1 p
0 0
avec Ke = 1 /r : le gain statique de la partie électrique,
e = l/r : la constante de temps électrique,
Km = KT / keq : le gain statique de la partie électromécanique,
keq beq
ω0 : la pulsation naturelle non amortieet : le facteur d' amortissement.
J eq 2 keq J eq
Question 8
a – A partir de la relation (13), donner l’expression de la réponse fréquentielle F21(j).
b – En déduire les expressions de son gain /F21(j)/ et de son argument argF21(j).
Question 9
En régime harmonique stationnaire, la tension de commande um(t) est de la forme :
um t U0 cost . (14)
Bode Diagram
10
-10
Gain (dB)
-20
-30
-40
-50
0
-45
Phase (deg)
-90
-135
-180
-1 0 1 2
10 10 10 10
Frequency (rad/sec)
- 4/4 -
ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016
SESSION 2
PARCOURS / ETAPE : LST Code UE : PY3001 Collège Sciences
et technologies
Epreuve : Dynamique des Systèmes Linéaires (DSL)
Date : Heure : Durée : 1h30
Documents : non autorisés
Epreuve de Xavier MOREAU
1 – Schématisation et paramétrage
La figure 1 représente la partie électromécanique d’une machine de traction-compression constituée d’un moteur à courant
continu qui entraîne en rotation une vis-à-billes par l’intermédiaire d’un réducteur. La vis-à-billes transforme le mouvement de
rotation imposé par le moteur en un mouvement de translation repéré par le déplacement longitudinal z(t). Le dispositif
translaté est modélisé par une masse M et l’éprouvette testée en matériau viscoélastique par une raideur k et un coefficient de
frottement visqueux b.
t t
m m vt z t
i(t) Jm k
it r t r t
n
l u l t bm
Jr
M
um(t)
br b
u m (t )
r u r t
et
Moteur à C.C. Réducteur Vis-à-billes Eprouvette
Les notations et les données numériques de la partie électromécanique sont les suivantes :
- 1/5 -
2 – Mise en équation
Le système étant utilisé horizontalement, les expressions des énergies cinétique T et potentielle V, ainsi que l’expression de
la fonction dissipation D associées à la partie mécanique du schéma de la figure 1 sont de la forme :
1 2 1 2 1
T 2 J m m t 2 J r r t 2 M z t
2
1 2
V k z (t ) cste . (1)
2
D 1 bm m2 t 1 br r2 t 1 b z 2 t
2 2 2
u m (t ) i(t) Jeq
r u r t keq
beq
um(t)
et
Figure 2 - Schématisation et paramétrage du système électromécanique après réduction sur l’arbre moteur
- 2/5 -
Question 2 (2.5 points)
a – A partir du schéma de la figure 2 et pour chaque élément I, C et R (électriques et mécaniques), donner les relations de
causalité entre les variables de puissance.
b - Ecrire les lois de la physique permettant de faire apparaître les liens entre les relations de causalité.
c - Etablir le schéma fonctionnel pour la simulation sachant que les équations de couplage électromécaniques sont données
par :
cm t KT i t et et K e m t . (6)
x1 i t y1 i t
où u um t , x x2 m t , y y2 m t . (8)
x t y t
3 m 3 m
3 – Domaine opérationnel
Question 4 (2.5 points)
Le polynôme caractéristique P(p) a pour expression :
P p det p I A p 3 a2 p 2 a1 p a0 , (9)
l beq r J eq l keq r b eq KT K e r k eq
avec a2 , a1 et a0 . (10)
l J eq l J eq l J eq
r 2 b k
On montre que : si l k eq r b eq KT K e alors P p p p eq p eq . (11)
l J eq J eq
En supposant que la condition de découplage dynamique entre la partie électrique et la partie mécanique est vérifiée,
conclure quant à la stabilité du système à partir de l’expression (11) du polynôme caractéristique.
La matrice F C p I A1 B du régime forcé a pour expression
F11 p J eq p 2 b eq p k eq
1
F F21 p KT . (12)
3
2
F31 p l J eq p l b eq r J eq p KT K e r b eq l k eq p r k eq K T p
m p K0
On montre que si l k eq r b eq KT K e alors F21 ( p) , (13)
U m ( p) 2
2 p
1 e p 1 p
0 0
avec K0 = KT /(r keq) : le gain statique, e = l/r : la constante de temps électrique,
keq beq
ω0 : la pulsation naturelle non amortie et : le facteur d' amortissement.
J eq 2 k eq J eq
3ème Partie – Analyse de l’influence du rapport de réduction sur le comportement dynamique du système
La fréquence naturelle non amortie 0 et le facteur d’amortissement dépendent, notamment, du rapport de réduction n à
travers les expressions des paramètres mécaniques équivalents (Jeq, beq et keq) ramenés sur l’arbre moteur. La suite du sujet est
consacrée à l’analyse de l’influence du rapport de réduction sur le comportement dynamique du système en considérant deux
valeurs de n, à savoir n = 1 (transmission directe : pas de réducteur) et n = 7.
- 3/5 -
Rapport de réduction n = 1
La figure 3 présente, pour un rapport de réduction n = 1, les tracés de la fréquence naturelle non amortie 0 et du facteur
d’amortissement en fonction de la masse M variant entre 50 kg et 300 kg.
La figure 4 présente les diagrammes de Bode de F21(j) et les réponses indicielles de la position angulaire m(t) du moteur à
vide (M = 50 kg) et en charge (M = 300 kg), toujours pour un rapport de réduction n = 1.
0 (rad/s)
0.48
0.46
0.5
0.44
0.42
0.45 0.4
0.38
0.36
0.4
0.34
0.32
0.35 0.3
50 100 150 200 250 300 50 100 150 200 250 300
M (kg) M (kg)
Figure 3 – Tracés de la fréquence naturelle non amortie 0 et du facteur d’amortissement en fonction de la masse M pour
un rapport de réduction n = 1
-45
400
-90
200
-135
-180
-2 -1 0 1 0
10 10 10 10 0 5 10 15 20 25 30
Frequency (rad/sec) Temps (s)
Figure 4 – Diagrammes de Bode de F21(j) et réponses indicielles de la position angulaire m(t) du moteur
à vide (M = 50 kg) et en charge (M = 300 kg) pour un rapport de réduction n = 1
b - En justifiant votre réponse, associer alors à chacune des courbes a et b de la figure 4 la valeur de la masse M (50 kg ou
300 kg) correspondante.
Rapport de réduction n = 7
La figure 5 présente, pour un rapport de réduction n = 1 et n = 7, les tracés de la fréquence naturelle non amortie 0 et du
facteur d’amortissement en fonction de la masse M variant entre 50 kg et 300 kg.
- 4/5 -
0 (rad/s)
0.5
1.6
n=1
n=7
0.4 1.4
1.2
0.3
1
0.2
0.8
n=7 0.6
0.1
n=1
0.4
0
50 100 150 200 250 300 50 100 150 200 250 300
M M (Kg)
Figure 5 – Tracés de la fréquence naturelle non amortie 0 et du facteur d’amortissement en fonction de la masse M pour un rapport de
réduction n = 1 et n = 7
La figure 6 présente les diagrammes de Bode de F21(j) et les réponses indicielles de la position angulaire m(t) du moteur à
vide (M = 50 kg) et en charge (M = 300 kg), pour un rapport de réduction n = 7.
Gain (dB) m(t) (rad x 104)
100
4.5
80
4
60
3.5
40
3
20
Phase
0 (deg) 2.5
0
2
-45
1.5
-90
1
-135
0.5
-180
-3 -2 -1 0 1 0
10 10 10 10 10 0 50 100 150 200 250 300
Frequency (rad/sec) Temps (s)
Figure 6 – Diagrammes de Bode de F21(j) et réponses indicielles de la position angulaire m(t) du moteur
à vide (M = 50 kg) et en charge (M = 300 kg) pour un rapport de réduction n = 7
4ème Partie – Conclusion quant à l’influence du rapport de réduction sur le comportement dynamique
Question 8 (2.5 points)
En vous appuyant sur les résultats des questions précédentes, argumenter votre réponse pour expliquer d’un point de vue
dynamique les avantages et les inconvénients de l’utilisation d’un réducteur dans une transmission mécanique lorsqu’il y a des
variations inertielles comme c’est le cas, par exemple, en robotique avec les bras manipulateurs rencontrés sur les lignes de
production automatisées.
- 5/5 -
ANNEE UNIVERSITAIRE 2014 / 2015
. PARCOURS / ETAPE : PY3000 Code UE : PY3001 Collège
Epreuve : Examen Sciences
Date : 04 janvier 2015 Heure : 11h00 Durée : 1h30 et
Documents : autorisés / non autorisés technologies
Epreuve de M/Mme : MANEUX
Le code XS-3 (excédant à 3) a été créé pour permettre la réalisation simple des opérations de
soustraction. Son avantage principal est que l’on calcule le complément à 9 d’un nombre
décimal (par exemple pour soustraire) simplement en inversant les bits. La correspondance
code décimal,code binaire naturel, code XS-3 est donnée tableau 1.
Code
Code Code
Binaire
décimal XS-3
naturel
N B 3 B 2 B 1 B 0 X 3 X 2 X 1 X 0
0 0 0 0 0 0 0 1 1
1 0 0 0 1 0 1 0 0
2 0 0 1 0 0 1 0 1
3 0 0 1 1 0 1 1 0
4 0 1 0 0 0 1 1 1
5 0 1 0 1 1 0 0 0
6 0 1 1 0 1 0 0 1
7 0 1 1 1 1 0 1 0 Figure 1 : Symbole bascule JK
8 1 0 0 0 1 0 1 1
9 1 0 0 1 1 1 0 0
Tableau 1 : Séquence synchrone
H J K Q
0 0
Qn Qn+1 Jn Kn
0 1
0 0 X
1 0 0 1 X
1 X 1
1 1 1 X 0
Tableau 2 : Table simplifiée de la bascule JK Tableau 3 : Table simplifiée de la bascule JK avec
Qn =état présent de la bascule et Qn+1 =état futur
Question 1 : D’après le tableau 1, justifier qu’il faut 4 bascules JK pour réaliser le compteur
synchrone modulo 10 en code XS-3.
Question 2 : Quelles sont les entrées et les sorties de ce compteur ?
Question 3 : Donner la séquence réalisée par ce compteur.
Question 4 : Remplir le tableau 2.
Question 5 : Remplir le tableau 3.
Le tableau 4 présente le cycle du compteur synchrone que l’on souhaite réaliser en utilisant les
sorties de quatre bascules Q3, Q2, Q1, Q0.
N Q3 Q2 Q1 Q0
Tableau 4
Question 6 : En considérant Q0 comme le bit de poids le plus faible et Q3 comme bit de poids
le plus fort, compléter le tableau 4 pour réaliser la séquence CODE XS-3 du tableau 1 .
Question 7 : On souhaite que ce compteur soit de type synchrone. Quelle conséquence cela a-
t-il sur la commande des horloges des bascules ?
Question 8 : Donner les chronogrammes des sorties des bascules (en négligeant le temps de
propagation des bascules JK devant la période de l’horloge).
Question 9 : Pour déterminer les équations des commandes à appliquer sur les entrées J0, K0,
…, J3, K3, des bascules, remplir le tableau 5 donnant l’état des entrées correspondant à la
succession des valeurs des sorties.
Etat des sorties à l’instant t Etat désiré à l’instant t+1 Etat des entrées J et K
Q3 Q2 Q1 Q0 Q3 Q2 Q1 Q0 J3K3 J2K2 J1K1 J0K0
Tableau 5
Question 10 : En utilisant les tableaux de Karnaugh, donner les expressions simplifiées des
différentes entrées en fonction des sorties.
Question 11 : En déduire le schéma de câblage du compteur synchrone.
Question 12 : En utilisant les entrées asynchrones Clr et Pre (actives sur niveau bas), comment
faut-il compléter le câblage pour remettre à zéro le compteur de façon asynchrone.
FIN
Fiche réponse
NUMERO D’ANONYMAT :
Question 1
Question 2
Question 3
Question 4
H J K Q
0 0
0 1
1 0
1 1
Tableau 2 : Table simplifiée de la bascule JK
Question 5
Qn Qn+1 Jn Kn
0 0 X
0 1 X
1 X 1
1 X 0
Tableau 3 : Table simplifiée de la bascule JK avec Qn =état présent de la bascule et Qn+1 =état futur
Question 6
N Q3 Q2 Q1 Q0
Question 7
Question 8
Question 9
Etat des sorties à l’instant t Etat désiré à l’instant tt+1 Etat des entrées J et K
Q3 Q2 Q 1 Q0 Q3 Q2 Q 1 Q0 J3K3 J2K2 J1K1 J0K0
Question 10
Q1Q0 Q1Q0
Q3Q2 00 01 11 10 Q3Q2 00 01 11 10
00 00
01 01
11 11
10 10
K0 = J0 =
Q1Q0 Q1Q0
Q3Q2 00 01 11 10 Q3Q2 00 01 11 10
00 00
01 01
11 11
10 10
K1 = J1 =
Q1Q0 Q1Q0
Q3Q2 00 01 11 10 Q3Q2 00 01 11 10
00 00
01 01
11 11
10 10
K2 = J2 =
Q1Q0 Q1Q0
Q3Q2 00 01 11 10 Q3Q2 00 01 11 10
00 00
01 01
11 11
10 10
K3 = J3 =
Question 11
J0 Q0 J1 Q1 J2 Q2 J3 Q3
H H H H
K Q0 K Q1
Q K Q2 K Q3
0 1 2 3
Question 12
ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016
SESSION 2 DE PRINTEMPS
1-Stationnarité
On étudie la déformation d’une corde dont une extrémité est fixe. La corde occupe l’espace
x ! 0 et l’extrémité fixe est en x = 0 .
Le déplacement u ( x,t ) d’un point de la corde résulte de la combinaison d’une onde incidente
progressive d’expression ui ( x,t ) = Ai exp j (!t " kx ) , où ! désigne la pulsation, et d’une onde
réfléchie à l’extrémité fixe, d’amplitude Ar .
1- Que représente k ? Quelle est son unité ?
2- L’onde réfléchie est elle progressive ou rétrograde ?
3- On suppose l’onde réfléchie de pulsation ! ' . L’expression du déplacement ur ( x, t )
associé à l’onde réfléchie est alors ur ( x, t ) = Ar exp j (! 't + k ' x ) . Justifier le signe
« + » dans l’argument de la fonction exponentielle.
4- En explicitant la condition de déplacement nul imposée à l’extrémité fixe de la corde :
- montrer que l’amplitude Ar de l’onde réfléchie est Ar = !Ai ,
- montrer que la pulsation ! ' de l’onde réfléchie est ! ' = ! , en déduire et justifier
que k ' = k .
5- Montrer que la superposition de l’onde incidente et réfléchie créé une onde
stationnaire.
6- Quelles sont les positions des nœuds de vibration ? Quelle est la distance séparant
deux nœuds consécutifs. On exprimera cette distance en fonction de ! et de la
célérité C, puis en fonction de f et C, où f est la fréquence.
7- Pour une fréquence de 1 Hz, la distance entre deux nœuds successifs est de 50 cm.
Quelle est la célérité des ondes ?
8- La corde est mantenue en tension par l’application d’une masse de 0.1 kg. Combien
vaut la masse linéique µ de la corde ?
9- La corde est assimilable à un cylindre de longueur L et rayon r. Si la densité
volumique de masse du matériau qui la constitue est ρ = 30 g/cm3, combien vaut r ?
1
2- Etude de l'antirésonance d'une corde fixée à une de ses extrémités
Une corde de longueur L , de masse linéique µ , et d'axe horizontal (Ox ) au repos est
tendue entre un vibreur situé à l'abscisse x = !L et un mur situé à l'abscisse x = 0 auxquels
ses extrémités sont attachées, voir la figure 1. La tension au repos de la corde vaut T0 . Sous
l'effet du mouvement vertical du vibreur selon l'axe (Oz ) , la corde effectue des déplacements
!
selon l'axe (Oz ) , de faible amplitude, mais elle ne s'allonge pas. On note u ( x,t ) ez le champ
! !"
de déplacement de la corde, où ez est le vecteur unitaire de l'axe (Oz ) , et T ( x,t ) la tension
en mouvement de la corde.
Figure 1
On suppose de plus que le vibreur impose au point de la corde d'abscisse x = !L des
oscillations verticales selon l'axe (Oz ) telles que :
A l'issue d'un régime transitoire, une onde stationnaire harmonique de déplacement s'établit le
long de la corde :
u ( x,t ) = A ( x ) cos (!t + " ) (1)
2
sin kx j" t
u ( x,t ) = !U e
sin kL
3
ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016
SESSION 1 D’AUTOMNE
On considère une corde de longueur portée par un axe . La corde est fixe à l’extrémité en
et l’extrémité est animée d’un mouvement harmonique. On notera la célérité.
Figure 2
1) En mesurant la capacité d’un morceau du câble coaxial de longueur 2m, on trouve C = 200 pF.
Combien vaut la capacité par unité de longueur ?
3) Donner l’expression et la valeur de la vitesse de propagation des signaux électriques sur ce câble.
4) Quelle doit être la longueur du câble pour mesurer l’arrivée du signal à la sortie du câble après 0.5
µs ?
5) Avec un oscilloscope on mesure le signal envoyé à l’entrée dans le câble sur le canal 1 et le signal à
la sortie du câble sur le canal 2. L’oscilloscope est fermé sur une impédance (bouchon) à 50 .
Tracer sur un graphe, avec la bonne échelle temporelle, ce que l’on voit sur le canal 1 et sur le canal
2 entre t=0 et t= 1 µs. On négligera l’atténuation du signal électrique sur le câble.
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6
M1PY3002
Exam Energétique
durée: 1H30
documents non autorisés
Calculatrice réglementaire (U. Bordeaux) seule acceptée
1/ Donner la signification physique des nombres de Nusselt (Nu), Prandtl (Pr) et Reynolds
(Re).
2/ Quelle est la longueur sur la plaque à partir de laquelle le régime d’écoulement devient
turbulent ? Qu’en déduisez vous ? (utiliser les données annexes pour les propriétés du fluide
en fonction de la température)
3/ Déterminer le coefficient d’échange à la surface de la plaque (utiliser les données annexes).
Expliquez le choix de la relation que vous utilisez pour cela.
4/ Déterminer le flux de chaleur transporté par le fluide
Données annexes :
Les propriétés de la glycérine en fonction de la température sont reportées dans le tableau ci-
dessous (on reconnaîtra les paramètres en fonction de leurs unités).
Cp (J.kg-1.K-1) ν (m2.s-1)
T(°C) ρ (kg.m-3) k (W.m-1.K-1)
x103 x10-3
0 1276 2,261 8,31 0 ,282
10 1270 2,319 3,00 0,284
20 1264 2,386 1,18 0,286
30 1258 2,445 0,50 0,286
40 1252 2,512 0,22 0,286
On rappelle que les corrélations liant les nombre de Reynolds, Nusselt et Prandtl pour un
écoulement externe sur une plaque, du point de vue local et global, sont :
Question subsidiaire pour ceux qui finissent plus rapidement (/5): dans l’exercice 1, on
considère qu’il existe un renouvellement d’air entre l’intérieur de la tente et l’air extérieur
avec un débit masse Qm. La chaleur spécifique de l’air est notée Cp. Montrer que l’on peut
rajouter une résistance thermique sur le schéma de la question 2 pour prendre en compte ce
renouvellement d’air, résistance dont on donnera l’expression.
ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016
S2 D’AUTOMNE
Collège
PARCOURS / ETAPE : S3 Code UE : PY3002 Sciences et
Epreuve : énergétique technologies
Date : 16/06/2016 Heure : 10h30 Durée : 1h20
Documents : non autorisés
Epreuve de M. Battaglia Jean-Luc
Exercice 2 : fil parcouru par un courant dans un jet d’air en convection forcée
Un fil électrique en aluminium à section circulaire (diamètre d = 1,5 mm ) et de résistivité électrique
ρ e = 0,035 Ω.mm 2 .m −1 est refroidi dans un jet d’air sec perpendiculaire à son axe de révolution. La vitesse d’air
loin de la surface de fil est égale u = 1,2 m.s −1 . La température de l’air est Tair = 25 °C .
Les paramètres thermophysiques de l’air à 50°C sont :
• Conductivité thermique de l’air : λ air = 0,0283 W.m −1.K −1
• Viscosité cinématique de l’air : ν air = 17,95 × 10−6 m 2 .s −1
• Nombre de Prandtl : Prair = 0,698
a) Déterminer le coefficient d’échange convectif à la surface du fil, dont la température est T fil = 75 °C . On
utilisera l’annexe page suivante pour déterminer la corrélation à utiliser.
b) Déterminer l’intensité du courant maximale autorisée si la température du fil ne doit pas dépasser T fil = 75 °C .
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Annexe : Ecoulement forcé autour d’un cylindre :
Le fluide est en écoulement perpendiculaire par rapport à l’axe du cylindre. Sa vitesse à l’infini amont est uinf et sa
température Tinf (voir la figure). Un sillage se forme en aval de l’écoulement qui conduit à une répartition non
homogène du coefficient variable sur la périphérie du cylindre. On définit un coefficient de convection moyen pour
toute la périphérie à température Ts :
Dans le cas d’un gaz
Nu D = C Re D m Pr 0,33 (3.1)
Dans le cas d’un liquide
Nu D = 1,11 C Re D m Pr 0,33 (3.2)
Les valeurs des constantes C et m sont reportées dans le tableau ci-dessous.
Constantes dans l’expression du nombre de Nusselt pour l’écoulement autour d’un cylindre.
Re D C m
0,4-4 0,989 0,330
4-40 0,911 0,385
40-4000 0,683 0,466
4000-40000 0,193 0,618
40000-400000 0,027 0,805
uinf
D
TS
Tinf
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ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016
SESSION 1
Collège
PARCOURS / ETAPE : LIPY300 Code UE : O1PY3003
Sciences et
Epreuve : Mécanique du solide
technologies
Date : 5 janvier 2016 Heure : 14h Durée : 1h30
Documents non autorisés, calculatrice non autorisée
Épreuve de : C. Aristégui
Une attention particulière sera portée à la qualité de la rédaction et à la rigueur dans l’usage des notations des
grandeurs physiques utilisées. Utilisez exclusivement les notations définies dans le texte.
Question de cours
2pts Soient (S1 ) et (S 2 ) deux solides indéformables en contact au point I . Montrez que la puissance
développée par les actions mutuelles entre (S1 ) et (S 2 ) (actions intérieures) s’écrit à partir du torseur
cinématique relatif et du torseur d’action d’un solide sur l’autre :
1pt 1) En préambule, vous spécifierez le(s) paramètre(s) du mouvement, puis pour chaque variable
angulaire, après avoir orienté le plan dans lequel se déroule la rotation associée, vous expliciterez le
vecteur taux instantané de rotation ΩRi / Rj ainsi que les projections des vecteurs de base en question.
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2pts 2) Calculez le torseur dynamique en G de la masse (S 2 ) dans son mouvement par rapport à ℜ 0 .
3pts 3) Calculez l’énergie cinétique associée au mouvement du système (Σ) = (S1 ) ∪ (S 2 ) par rapport à
ℜ0 .
2pts 4) Faites le bilan (donnez les torseurs d’action complets aux points d’évaluation de votre choix) des
actions mécaniques mises en jeux. Les torseurs d’action de liaison du solide (Si ) sur le solide (S j )
seront impérativement définis sous la forme :
R = x x + y y + z z
τ (Q ) = ij ij ij ij
i j
S →S ,
mij (Q ) = Lij x + M ij y + N ij z
les choix du point Q et des vecteurs (x , y, z ) étant propres à chaque torseur.
a) au solide (S 2 ) . Choisissez le théorème à utiliser et sur quel axe projeter l’équation vectorielle
correspondante pour établir l’équation du mouvement satisfaite par ℓ (t ) .
b) au système (Σ) = (S1 ) ∪ (S 2 ) . Choisissez le théorème à utiliser et sur quel axe projeter
l’équation vectorielle correspondante pour exprimer la valeur du couple C en fonction du
paramètre ℓ (t ) et de la constante ω .
5pts 6) Appliquez le théorème de l’énergie cinétique à l’ensemble (Σ) . Après avoir y avoir substitué la
valeur du couple établie à la question 5b, retrouvez l’équation établie à la question 5a.
- FIN -
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ANNEE UNIVERSITAIRE 2015 / 2016
S1 D’AUTOMNE
Collège
PARCOURS / ETAPE : PY300 Code UE : PY3003 Sciences et
Epreuve : Résistance des Matériaux
technologies
Date : 6 Janvier Heure : 14h Durée : 1h30
Documents : autorisés / non autorisés
Epreuve de M :C. Aristegui, Y. Guillet, JC Razafindrakoto, H. Wargnier
On souhaite comparer des systèmes de chargement différents sur une poutre. Le chargement extérieur est une charge
répartie dont la résultante est 2𝐹 = 2𝐹𝑦. Cette charge répartie est appliquée sur deux tronçons de poutre de longueur
(a-b). Nous souhaitons comparer les diagrammes de l’effort tranchant et du moment fléchissant lorsque le paramètre b
varie.
La modélisation proposée est une poutre de longueur 2a en liaison rotule en A et en linéaire annulaire en B, la charge
!
répartie 𝑝 = 𝑝𝑦 avec 𝑝 = est appliquée sur les tronçons AC et DB.
!!!
E est le milieu de la poutre, c’est également l’origine de l’abscisse x.
A B
E
C D
2b
2a
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