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LP214
2009-2010
Année universitaire 2009/2010
Rappel : Le nombre de microétats Ω accessibles à un gaz parfait contenu dans une enceinte
de volume V est donné par la relation
Ω = C V N U αN , (formule de Boltzmann)
U étant l’énergie interne, N le nombre de molécules, C une constante et α = Cv / R (3/2 pour
un gaz monoatomique, 5/2 pour un gaz diatomique).
Exercice 1
Une masse m = 56 g de diazote (masse molaire 28 g/mol) est enfermée dans un cylindre
vertical de section s = 100 cm2 par un piston de masse M = 200 kg. On maintient le vide au-
dessus du piston. L'azote est à la température ambiante T1 = 300 K (état 1).
On prendra R = 25/3 J.K-1.mol-1. On supposera que l’accélération de la pesanteur est g =
10 m.s-2 pour les applications numériques.
3) En utilisant la formule de Boltzmann, calculer pour toute transformation d'un gaz parfait
l'expression de la variation d'entropie en fonction des volumes et températures initiaux et
finaux.
4) Le piston et les parois sont considérés comme parfaitement diathermes : ils laissent passer
la chaleur et sont en contact avec un thermostat à la température T1. On verse très
progressivement une masse M’ = 200 kg de sable sur le piston pour arriver à l'état 2.
a) Calculer P2, V2, T2.
b) Calculer la chaleur Qg12 échangée avec le thermostat. En déduire la variation d'entropie
∆Sg12 du gaz.
c) Vérifier ce résultat à partir du résultat de la question 3.
d) Quelle est la variation d'entropie de l'extérieur (thermostat) : ∆Sth12 ? De l'ensemble
intérieur + extérieur = gaz + thermostat + piston : ∆Stot12 ? Conclusion ?
e) Représenter de façon précise les états 1 et 2 et la transformation 1-2 dans le
diagramme (V, P).
5) Toujours avec le même piston, on part de l'état 1 mais on verse le sable d'un seul coup sur
le piston, tellement rapidement que l'augmentation de masse du piston est considérée comme
instantanée. Une fois l’équilibre thermodynamique atteint, on arrive ainsi à l'état 3.
a) Calculer la température et la pression finale T3 et P3.
b) Quelle est la variation d'entropie du gaz ∆Sg13 ?
c) Calculer le travail Wg13 et la chaleur Qg13 échangés.
d) Quelle est la variation d'entropie de l'extérieur (thermostat) ∆Sth13 ?
e) Quelle est la variation d'entropie de l'univers (intérieur + extérieur) ? La
transformation 1-3 est elle réversible ?
6) Le piston et les parois sont maintenant totalement adiabatiques. On répète l'opération de la
question 4 pour arriver à l'état 4 .
a) Calculer P4, V4, T4. Placer le point 4 dans le diagramme (V, P).
b) Quelle est la chaleur Qg14 échangée ?
c) Quelle est la variation d’entropie ∆Sg14 du gaz ?
d) Quelle est la variation d'entropie de l'extérieur ?
e) Quelle est la variation d'entropie de l'univers (intérieur + extérieur) ? La
transformation 1-4 est-elle réversible ?
f) Représenter la transformation 1-4 dans le diagramme (V, P).
8) Partant de l'état 4, on laisse le gaz revenir à la température ambiante, sans enlever de sable.
Les parois ne sont plus adiabatiques mais la transformation est suffisamment lente pour être
considérée comme quasi-statique. On arrive ainsi à l'état 6.
a) Préciser la nature de la transformation. Quels seront l'état d'équilibre final et la
variation d'entropie ∆Sg46 correspondante ? Tracer la transformation 4-6 dans le
diagramme (V, P).
b) Calculer le travail échangé Wg46, puis la chaleur échangée Qg46.
c) Quelle est la variation d’entropie du thermostat, ∆Sth46 ?
d) La transformation est-elle réversible ?
Exercice 2 (facultatif)
Un cylindre est divisé en deux compartiments A et B par un piston qui peut se
déplacer sans frottement. Chacun des compartiments contient 20 litres d'un même gaz parfait
à 27°C et sous une pression de 1 atmosphère : VA = VB = 20 L, TA = TB = 27°C.
Dans le compartiment A, une résistance de capacité thermique négligeable est parcourue par
un courant électrique et l'on chauffe très lentement le gaz A jusqu'à ce que les caractéristiques
du gaz B soient les suivantes : température TB’ = 137,5°C, pression PB’ = 3 atmosphères. Les
parois du cylindre et le piston sont supposés rigoureusement imperméables à la chaleur.
1) Calculer :
a) Le nombre de moles contenues dans chaque compartiment, nA, nB.
b) Le volume final VB’ du gaz B.
c) Le rapport γ des capacités thermiques après avoir précisé la nature de la transformation
du gaz enfermé dans B. Donner la nature de ce gaz (monoatomique ou diatomique) ?
d) La température finale du gaz A, TA’.
e) La variation d'énergie interne du gaz B, ∆UB.
f) La variation d'énergie interne du gaz A, ∆UA.
g) L'énergie fournie par le courant électrique.
h) Le travail des forces appliquées au piston par le gaz A.
Donnée : R = 25/3 J/(K.mol).
2) On suppose que les transformations de A et B se font lentement. Pour simplifier, on
suppose également que le mode de chauffage par la résistance est réglé de telle manière
que la température de la résistance est fixe et égale à la température finale de A : la
résistance est donc équivalente à un thermostat de température T’A.
Solution de l’exercice II
Exercice 2 :
Un gaz est enfermé dans un cylindre, fermé par un piston. A l'état initial, le gaz a une
température T0 = 300 K, un volume V0 = 1 l, une pression P0 = 105 Pa.
1) On le comprime de façon isotherme jusqu'à atteindre la pression P1 = 10P0 . Calculer le
volume final et les échanges de travail et de chaleur du gaz avec le milieu extérieur.
2) On le détend adiabatiquement, de façon réversible, de manière à le ramener à sa pression
initiale. Calculer à la fin de cette détente :
a- le volume final ;
b- l'abaissement de température ;
c- le travail fourni par le gaz et sa variation d'énergie interne.
On donne g = 7/5.
Exercice 3 :
On chauffe 380 g d’un gaz, dont l’énergie interne ne dépend que de la température, de façon à
élever sa température de 15° C à 125° C. Sachant que le gaz a reçu 424 calories, calculer le
travail fourni par le gaz dans la transformation ?. De quel type de transformation s’agit-il ?
Masse molaire du gaz : 29 g/mole.
Capacité calorifique à volume constant : 5 cal/mole/degré.
Exercice 4 :
1 m3 d’air (supposé gaz parfait ), à la pression P1 = 10 atm subit une détente isotherme ; la
pression finale étant P2 = 1 atm. Déterminer le travail et la quantité de chaleur échangés avec
le milieu extérieur ?
On rappelle que 1 atm = 105 N/m2.
Exercice 5 :
Pour maintenir la température intérieure d’un immeuble à 18°C, alors que la température est
de 5° C à l’extérieur, il faut lui fournir 50 thermies à l’heure (une thermie vaut 4,185 MJ).
Quelle est la puissance minimale consommée par une pompe de chaleur (qui effectuerait des
cycles de Carnot) pour assurer le chauffage ?
Exercice 6 :
Un réfrigérateur fonctionne suivant un cycle de Carnot entre –18° C et + 22° C. Calculer le
coefficient de performance de ce réfrigérateur.
Le réfrigérateur reçoit 1 kJ de la source froide, calculer le travail que l’on doit fournir ainsi
que la quantité de chaleur fournie à la source chaude.
Exercice 7
Une machine thermique met en jeu une masse constante d'un gaz parfait et lui fait décrire le
cycle suivant selon des transformations réversibles:
- Une compression isotherme qui fait passer le gaz de l'état A (pression 2 bar; volume 30 L ;
température 16°C) à l'état B (PB; VB = 6 L ; TB).
- Un échauffement isobare de l'état B à l'état C (PC ; VC = 18 L ; TC).
- Une détente adiabatique de l'état C à l'état D (PD ; VD ; TD).
- Un refroidissement isobare de l'état D à l'état A.
1. Calculer le nombre de moles gazeuses mises en jeu.
2. Calculer les variables d'état dans les états A, B, C et D.
-Reproduire et compléter, le tableau ci-dessous :
Exercices facultatifs :
Année universitaire 2009/2010
0 x l
Il s’agit d’un cylindre de section s. Il est séparé en deux compartiments par une paroi
mobile. Le compartiment de gauche contient n moles d’un gaz parfait monoatomique ; le
compartiment de droite, un ressort reliant la paroi de droite fixe et la paroi mobile. On note K
la raideur du ressort et l sa longueur au repos. La longueur totale du cylindre est également l.
Les abscisses de la paroi mobile sont repérées par la variable x ayant pour origine la paroi de
gauche du cylindre. La masse de la paroi mobile est négligeable. Enfin, un mécanisme
extérieur permet de bloquer la paroi mobile à n’importe quelle position arbitraire pour
0 < x < l . Les autres parois sont fixes, sauf pour quelques questions expressément précisées où
la paroi de gauche peut être également mobile.
On prendra toujours pour système tout ce qu’il y a à l’intérieur du cylindre : gaz + ressort
+ paroi mobile. Le ressort sera considéré comme étant un sous-système purement mécanique,
non thermodynamique ; il n’a donc pas d’entropie. Initialement, un opérateur extérieur
maintient la paroi mobile à une position arbitraire x0 puis la lâche. Le système relaxe alors
vers une position d’équilibre. Le but de ce problème est tout d’abord (partie I) de déterminer
cet équilibre suivant les conditions extérieures imposées : volume et température fixés. On
étudiera ensuite comment l’équilibre se déplace lorsque l’on fait varier ces conditions (partie
II : variation de température).
Données numériques : l = 2 m, s = 100 cm2, K = 1000 N m-1, R = 25/3 J K-1 mol-1, x0 = 1,5 m,
n = 0,1 mol.
P0
z 0 x l
1. En considérant les équilibres mécaniques des deux parois mobiles, exprimer
simplement x3. Application numérique pour P0 = 1 atm.
2. Quel est le potentiel thermodynamique qui décrit le problème ?
3. Quelle est la variation du volume Vg du gaz ? Quelle est sa variation d’entropie ?
4. Exprimer alors simplement le potentiel thermodynamique en fonction de la seule
variable x ; on regroupera ensemble tous les termes constants. Tracer l’allure du
potentiel et montrer qu’il existe bien une position d’équilibre x3.
5. Calculer cette position d’équilibre. Retrouve-t-on le résultat de la question B.1 ?
V. Exercices supplémentaires
A. On raisonne à volume et température fixes (comme en I). On considère la
transformation de relaxation 0→1 .
1. Sans calcul, comparer en valeur algébrique (c’est-à-dire en considérant les signes) la
variation d’énergie libre du gaz ∆Fg au travail Wg reçu par le gaz de la part du ressort.
2. Calculer ∆Fg et Wg en fonction de x0 et x1.
3. Application numérique. Conclusion ?
B. On considère ici que toutes les parois sont parfaitement isolantes (comme en III.A). Le
volume total reste fixe ; seule la paroi interne est mobile. Cette paroi est maintenant munie
d’un robinet (de volume et capacité calorifique négligeables) permettant de faire passer du gaz
dans le compartiment du ressort. La manipulation de ce robinet se fait sans apport de travail ni
de chaleur.
0 x l
x
Réponse : W = K ⋅ 12 ( x12 − x32 ) + x12 ln 1 .
x3
Année universitaire 2009/2010
r
1. En quelles unités s’expriment un flux moléculaire et une densité j de flux
moléculaire ?
2. Écrire la loi de Fick.
r
3. Pour quelle raison j est-elle uniforme dans tout le tube ?
4. Quelle est la forme mathématique générale de la concentration moléculaire n(z) ?
5. Un courant d’air approprié permet d’éliminer complètement l’eau évaporée au sommet
du tube tout en maintenant l’état stationnaire : n(h) = 0 . Établir l’expression exacte de
n(z) et représenter graphiquement son allure.
6. Déterminer l’expression de la densité de flux j . En déduire l’expression de D en
fonction de j , h et n(0) . Vérifier l’homogénéité de la formule.
7. j est mesuré en posant l’ensemble du dispositif sur une balance et en mesurant
l’évolution de la masse avec le temps. Connaissant la masse molaire M de l’eau,
relier la perte de masse par unité de temps dm à j .
dt
8. À la température T (fixe) de l’expérience, la pression de vapeur saturante de l’eau est
PS . En supposant qu’en z = 0 le gaz est saturé en vapeur d’eau, exprimer n(0) en
fonction de PS et T .
9. Combiner les différents résultats pour exprimer D en fonction de h , s , dm , PS , T
dt
et M .
10. AN : calculer D , j et n(0) pour : T = 300 K , PS = 3.8 cmHg , dm = 4.0 mg.h −1 ,
dt
M = 18 g.mol−1 , s = 10 cm2 , h = 0.72 m , R = 25 J.K −1.mol−1 , N A = 6.02×1023 mol−1 .
3
B. On étudie maintenant une expérience où l’on fait diffuser à travers la membrane une
espèce chimique globalement neutre : le permanganate de potassium (K2MnO4). La
membrane est perméable à la fois à l’eau et au permanganate de potassium. La géométrie est
la suivante : la membrane a une forme très approximativement cylindrique (un « boudin »),
fixé en haut dans un support étanche. La surface S d’échange par diffusion entre les deux
compartiments séparés par la membrane peut être mesurée. Dans le premier compartiment on
introduit un volume V1 de solution de permanganate avec une concentration C0=C1(0). Le
second contient initialement seulement un volume V2 d’eau pure. Le permanganate est
introduit à t = 0 et on suit l’évolution en fonction du temps des concentrations C1(t) et C2(t)
dans les deux compartiments. Le volume V2 est en pratique très grand et sera pris infini. La
concentration C2 peut donc être considérée comme nulle pour toute l’expérience. À l’aide de
la courbe C1(t) , on peut calculer la perméabilité P de la membrane, soit à partir du flux net
initial J n(0) , soit en utilisant toute la courbe C1(t) .
permanganate introduit à l’instant initial
boudin de cellulose
de surface S
V1
V2
dm 1
5. Donner l’expression du flux net massique J n en fonction de (masse de soluté
dt
passant par unité de temps à travers la membrane du compartiment 1 vers le
compartiment 2), m1 étant la masse de soluté dans V1.
6. Exprimer dm en fonction de la concentration C1(t) et du volume V1 .
dt
7. Combiner les résultats des questions 4, 5 et 6 pour établir l’équation différentielle
vérifiée par C1(t) .
8. Résoudre cette équation différentielle en tenant compte de la condition initiale. Quelle
est la constante de temps τ d’évolution de C1(t) ? Représenter graphiquement l’allure
de C1(t) . Comment mesurer une valeur approximative de τ à partir de cette courbe ?
Quelle est la concentration au temps t = τ ?
9. Montrer que la perméabilité peut être évaluée à partir du flux net initial J n(0) .
10. Comment représenter graphiquement les données C1(t) pour mesurer précisément la
perméabilité P ?
11. Application numérique : ouvert et mis à plat à la fin de l’expérience, le boudin est un
rectangle de 7 cm sur 7 cm ; le volume V1 introduit vaut 20 ml et la concentration C0
vaut 0.5 g/l. Le permanganate de potassium a une masse molaire de 197 g.mol-1 .
a. Les cinq premières minutes de l’expérience permettent de faire une estimation
de la pente à l’origine : dC1 = −1.5×10− 4 g.l-1.s−1 . Calculer le débit massique
dt
initial( )
dm
dt t =0
, le flux net massique initial J n(0) et la perméabilité P .
b. Les données enregistrées soigneusement pendant une heure donnent une
constante de temps de 50 minutes. Quelle est la valeur de P correspondante ?
Est-elle proche de celle obtenue à l’aide de la pente à l’origine ? Quelle doit
être la valeur de C1(t =τ) ?
12. Dans toutes les questions qui précèdent, on a considéré que le volume V2 est infini. En
pratique il ne l’est pas : V2 = 750 ml . Calculer dans ce cas la concentration à
l’équilibre. L’approximation des questions précédentes est-elle justifiée ?
Bilan respiratoire en carbone (facultatif)
bronche
Volume V
air extérieur
longueur L, section S
0 x
poumon
On suppose que la pressioni partielle en CO2 dans le poumon est maintenue constante (égale à
Pl). Les molécules de CO2, de densité n, diffusent le long de la bronche. On note D le
coefficient de diffusion de CO2 dans l’air.
1. Relier n1 (valeur de n dans le poumon) à Pl.
r
2. Écrire la loi de Fick dans la bronche, entre la densité de flux j et dn .
dx
3. Un régime permanent s’établit dans la bronche. On suppose que n = 0 à l’autre
extrémité de la bronche ; en déduire dn .
dx
4. Exprimer, d’une part, j en fonction de n1, D et L et, d’autre, part K, le nombre de
moles de CO2 qui s’échappent à l’extérieur par unité de temps, en fonction de j et S ;
en déduire K en fonction de P1, des paramètres géométriques et des constantes
physiques.
5. Calculer numériquement la masse de carbone évacuée par minute de cette façon, avec
D = 1.4×10−5 m2.s −1 , L = 6 cm, S = 10 cm2.
dn n SDP1 .
Eléments de solution : = − 1 ;K = ; m c = KM c = 20mg / h
dx L LRT
Osmose :
I. Un tube en U de section s est muni dans sa partie coudée d’une membrane semi-perméable
ne laissant passer que les molécules d’eau. Initialement, la branche de droite du tube contient
un volume V0 d’eau, la branche de gauche un volume V0 d’une solution aqueuse diluée
contenant m grammes de protéine non dissociable. À l’équilibre, la dénivellation entre les
deux surfaces libres est h0. La température extérieure T0 et la pression extérieure P0 sont
constantes.
h0
membrane
Données numériques :
ρeau = 1 g/cm3 ; h0 = 10 cm ; V0 = 1,15 L ; m = 35 g ; M’(Na2SO4) = 142 g/mol ;
T0 = 300 K ; R = 25/3 J/mol/K ; s = 20 cm2 ; g = 10 m/s2.
II. Deux milieux A et B sont séparés par une paroi dont les propriété sont les suivantes :
– parfaitement perméable à l’eau et à l’urée
– parfaitement imperméable au NaCl.
Données : masse molaire NaCl : 58,5 g/mol densité eau : 1000 g/L;
Transition de phase :
1. Calculer, au point triple, les pentes des courbes de fusion, de vaporisation et de sublimation
de l'eau dans le diagramme (P, T) .
2. La courbe de vaporisation est de la forme
−b
P = ae T
avec b = 5200 K.
Déterminer a.
3. Représenter l'allure de ces courbes dans le diagramme (P, T).
II. – AUTOCUISEUR
Données : W = 300 watts ; L = 2300 J/g ; Pvs(423 K) = 4,7.105Pa ; Pvs(293 K) = 2800 Pa.
L’objet AB et l’écran étant fixes et distants de D sur le banc optique, on cherche à obtenir une
image nette A’B’ sur l’écran à l’aide d’une lentille convergente L, de centre optique O et de
distance focale f’ inconnue.
1) Méthode de Bressel :
- Montrer que si D > 4f’ , il existe daux positions O1 et O2 de L pour lesquelles
on observe une image nette de l’objet sur l’écran
A A’
d
D
2) Méthode de Silbermann :
- En agissant simultanément sur la position de l’écran (D n’est pas invariable) et
de la lentille L, on peut réaliser une image A’B’ égale en grandeur mais
inversée par rapport à AB.
- Déterminez, dans ce cas, f’ en fonction de D.
1)
a) On considère une milieu transparent et isotrope formé de
couches homogènes séparées par des dioptres plans
parallèles.
Un rayon lumineux R se propageant dans ce milieu, on fait
avec Oy la normale commune aux dioptres, un angle ip dans
la pième couche dont l’indice est np. (voir figure)
R Montrer que la trajectoire du rayon R est plane
O
Ecrire la relation liant np, np+1, ip et ip+1.
En déduire un invariant de la propagation.
R 3)
On suppose à présent que l’indice du cœur varie
continûment lorsque l’on s’éloigne de l’axe de la fibre ; à la
distance y de cet axe l’indice a pour valeur : n 1 = n 0 − a . y 2
c) Montrer que le trajet du rayon R dans le cœur de la fibre est défini par l’équation
différentielle :
2 2
dy n1
= −1
dx A
2
ay
2
n2
d) Sachant que = 0 , 99 , montrer que l’on peut négliger le terme dans l’équation
n0 n0
2
h) La grande directivité d’un laser permet de donner à l’angle α0 des valeurs inférieures à
10-3 rad. Quelle conclusion peut-on en tirer ?
Année universitaire 2009/2010
Une fente source rectangulaire très fine F, dont la grande dimension est perpendiculaire au
plan de la figure, est placée au foyer objet d’une lentille mince convergente L1. Cette lentille
est perpendiculaire à l’axe zz’, qui passe en son centre en O1. La fente source émet une
radiation monochromatique de longueur d’onde λ. A la sortie de L1 est placé un écran opaque
E perpendiculaire à zz’ et percé de deux fentes rectangulaires très fines F1 et F2 distantes de l.
Ces fentes sont parallèles à la source F (grande dimension perpendiculaire au plan de la
figure) et symétrique par rapport à zz’. La lumière diffractée par les fentes F1 et F2 est reçue
par une seconde lentille mince convergente L2 qui, comme L1, est perpendiculaire à zz’ qui
passe en son centre en O1. Les phénomènes obtenus sont observés sur un plan P
perpendiculaire à zz’ en M0 et situé dans le plan focal image de la lentille L2.
La distance l entre les fentes F1 et F2 est très petite devant la distance focale f2 de la lentille
L2 : l << f2.
x
F1
M
F l x z
z'
O1 O2 M0
F2 f2
f1 L1 E P
L2
1) Expliquez pourquoi est-ce que l’on obtient des franges d’interférence au voisinage de
M0. Tracez les deux rayons qui interfèrent en M.
2) Déterminez quelle est l’expression de l’interfrange i en fonction de l, f2 et λ.
Application numérique : on donne l = 5,0 cm ; f2 = 1,0 m et λ = 0,5461 µm.
Sur le trajet des rayons diffractés par F1 et F2, on place maintenant deux dispositife identiques,
T1 et T2, constitués de deux tubes de longueur d fermés par des lames transparentes et à faces
parallèles. Ces deux tubes sont parallèles à zz’ et leurs axes sont distants de l et symétrique
par rapport à zz’ (voir figure ci-dessous).
3) Le tube T1 est rempli d’un gaz transparent d’indice n0 et le tube T2 d’un gaz d’indice n.
Quelle est la différence de marche entre les deux rayons qui interfèrent en M0 ?
4) Lorsque n = n0, on obtient une frange brillante en M0 (france centrale). Pour quelles
valeurs de la différence (n - n0) cette frange brillante est-elle remplacée, en M0, par
l’une de deux franges sombres directement voisines de la frange centrale ? Dans quel
sens se déplace la frange centrale selon les valeurs (n - n0) obtenues ?
5) Calculez les valeurs de (n - n0) lorsque d = 10 cm et λ = 0,5461 µm.
d x
T1
F1
F
n0
l z
z'
O1 O2 M0
n
F2 T2 f2
f1 L1 E P
L2
Une lentille convergente de distance focale f’ = 25 cm a été scindée suivant le plan de l’axe
optique en deux demi-lentilles C1L1 et C2L2 :
L1
S C1
C2
L2
50 cm 100 cm écran
Les deux demi-lentilles sont distantes l’une de l’autres de C1C2 = 1,2 mm et donnent
respectivement les images réelles S’1 et S’2 d’une fente source S perpendiculaire au plan de la
figure, située à 50 cm des demi-lentilles et éclairée par une source monochromatique de
longueur d’onde λ = 0,55 µm (l’ensemble du système admet un plan de la figure comme plan
de symétrie, et est placé dans le vide).
Soit le montage ci-dessous. Les sources S1 et S2 sont ponctuelles et cohérentes. Elles émettent.
Elles émettent la même lumière blanche composée d’une infinité de radiation ayant toutes les
longueurs d’onde entre 0,4 et 0,75 µm.
spectroscope
à prisme
M
l O spectre
cannelé
D
écran
O F'
i
f'
1) Quel est l’angle d’incidence i pour lequel le faisceau émergent d’ordre 1 de longeur
d’onde λ0 = 600 nm converge en F’ ?
2) Déterminez les distances entre F’ et les raies associées aux radiations extrêmes du
spectre.
Un réseau par réflexion comporte N’ traits tracés sur une surface métallique réfléchissante et
séparés par a = 2µm. L’étude du réseau par réflexion peut s’effectuer de façon identique à
celle du réseau par transmission, les fentes fines du réseau devenant des miroirs fins
diffractant la lumière vers le même demi-espace que l’onde incidente.
y' réseau +
F'
i
y
F L
On projette sur la fente du spectroscope une image du Soleil de sorte que son diamètre
équatorial se trouve exactement sur la fente. On suppose que le spectroscope ne
possède pas de vitesse radiale par rapport au centre du Soleil. Le rayon de ce dernier
est r = 700 000 km et sa période de rotation est T qui vaut environ 27 jours.
Remarquons que l’extrémité B correspond à l’image du bord équatorial se rapprochant
et l’extrémité D à celle du bord équatorial s’éloignant de l’observateur (voir figure ci-
dessous).
B S D
B S D