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La masse molaire moléculaire d’un corps est la masse d’une mole de molécule de ce corps.
Elle s’obtient en faisant la somme des masses molaires atomiques des atomes qui constituent ce corps.
Exemple : ( ) ( ) ( ) ( ) .
2- Mole
La mole d’une espèce est la quantité de matière constituée par un nombre de cette espèce.
3- Volume molaire :
A l’état gazeux sous les mêmes C.N.T.P, les moles de tous les corps pures occupent le même volume
appelé volume molaire et vaut . à . Ce volume varie en fonction de la température.
Exemple : à , . ;à , .
C’est la relation d’Avogadro qui permet de calculer la valeur approchée de la densité d’un gaz par
rapport { l’air et d’en déduire la masse molaire approchée.
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3- Application des lois d’Avogadro dans La détermination de la masse molaire moléculaire
.
a)- C.N.T.P : {
( )
. .
é ( ) Avec é
é è :
⇒ ⇒ ( )
( )
⇒ ⇒ ⇒ ( )
( )
( ) ( )⇒ ⇒ ( )
Elle permet de déterminer la masse molaire des liquides volatils. Pour cela, on pèse une masse de
liquide à étudier, on la vaporise complètement pour obtenir un volume à la température
( ) et sous la pression ( ) .
Avec :
é
.
Page 2
D’après ( ) ⇒ ( ). Avec
é (Si )
( )
( )
Ainsi, ( ) ⇒ ( )
( )
Remarque :
Les lois de Raoult s’appliquent essentiellement aux solutions diluées des corps non électrolysables et
permettent de calculer approximativement les masses molaires des solutés.
. . . .
⇒
. ( ).
é é
é é
Page 3
Remarque :
. .
Or ⇒
é è é.
2- 2e LOI L’EBULLIOMETRIE
C’est l’étude de l’élévation de la température d’ébullition (on fait bouillir) d’une solution diluée.
é é é
é ’é
é ’é
é é
Remarque :
. .
Or ⇒
é è é.
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I. DEFINITIONS
Un spectre lumineux est un ensemble de raies lumineuses fines et séparées, émises par un atome
excité par échauffement ou par bombardement d’électrons.
Une raie est une radiation lumineuse monochromatique émise lors d’une transition électronique.
Une série de raies est l’ensemble des radiations lumineuses émisent lors des transitions aboutissant
au même niveau d’énergie.
II. NIVEAUX D’ENERGIE DE L’ATOME D’HYDROGENE
Les valeurs des niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène sont données par la relation :
( );
Ainsi, ( )
Pour ⇒ ( )
Pour ⇒
Pour ⇒
Pour ⇒
Pour ⇒
…
Pour ⇒ ( é é)
Les niveaux d’énergie d l’atome d’hydrogène sont dit quantifié car l’atome d’hydrogène ne peut exister
que dans certains états d’énergie bien définie caractérisé par un niveau d’énergie et dépendent du
nombre quantique principale.
C’est l’énergie minimale qu’il faut fournir { un atome d’hydrogène pris dans son état fondamental pour
lui arracher son électron.
⇒ ( )⇒ ou . .
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SCHEMA CLASSIQUE DES DIFFERENTS NIVEAUX D’ENERGIE
E(eV)
10
12
Etat ou niveau fondamental (repos)
E1 13 6 n 1
1- Emission
Une émission correspond au passage d’un atome préalablement excité du niveau d’énergie supérieur
( ) vers un niveau d’énergie inférieur ( ) en libérant de l’énergie sous forme de photons
( ).
En effet l’atome dans son état excité est instable et il a tendance { revenir dans son état fondamental en
libérant de l’énergie sous forme de photons : → →
→
. .
é ( )
éé é è .
è ( )
En
Ep
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2- Absorption
Une absorption correspond au passage de l’atome du niveau d’énergie inférieur ( ) vers un niveau
d’énergie supérieur ( ).
Pour qu’il y ait excitation ou ionisation il faut que l’énergie fournie par un atome soit supérieure ou
égale { l’énergie de transition ( → ). S’il y a un excès d’énergie le reste sert d’énergie cinétique {
l’électron expulsé.
En
Ep
En absorbant de l’énergie : → →
→
⇒ ⇒ ( ) ⇒ ( )
→ → →
en
→
Posons : . ⇒ ( )
→
N.B : Pour calculer la fréquence et la longueur d’onde il faut que l’énergie soit en joule.
Une série est constituée par l’ensemble des radiations émise par l’atome excité lorsqu’il revient { un état
fondamental donnée.
E1
E2
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c)- SERIE DE PASCHEN (INFRA ROUGE)
En
E3
d)- SERIE DE BRACKETT (INFRA ROUGE)
En
E4
e)- SERIE DE PFUND (INFRA ROUGE)
En
E5
REMARQUE : Domaine des radiations lumineuses :
04 08
𝜆(μm)
Ultra violet Visible Infra rouge
𝜆(mm)
400 800
4- A SAVOIR
a)- ENERGIE D’UN PHOTON CAPABLE DE DONNER A L’ATOME D’HYDROGENE SON PREMIER
NIVEAU D’EXCITATION :
( )
A.N : ( ) ( ) ⇒ ( )
En joule : ( ) . . ⇒ ( ) .
En joule : . . ⇒ ( ) .
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c)- PLUS COURTE LONGUEUR D’ONDE LORSQUE L’ATOME D’HYDROGENE S’EXCITE A TOUS LES
NIVEAUX :
. .
A.N : [ — )
. .
⇒ .
→ ⇒ →
→
. .
A.N : → [ ]
.
.
⇒ → .
e)- Détermination de n
→ → ⇒ ⇒ ⇒ ( )
→ → →
⇒ ⇒ ⇒ ⇒
→ → → √
→
⇒ h n→p h n→ h →p ⇒ → → →
Exemple :
1 1 2
En 1 En E1 ⇒ E mV 2 ⇒ E mV 2 ⇒ ⇒
n 2 n 2 n 2
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h)- Conditions d’absorption
Un photon est absorbé par l’atome d’hydrogène :
o si son énergie est supérieure ou égale { l’énergie d’ionisation (𝐖𝐢 ) : 𝐖𝐩𝐡 𝐖𝐢 𝐖𝐩𝐡 𝐖𝐢 𝐄𝐂
Dans ce cas une partie de l’énergie sert { ioniser l’atome d’hydrogène et le reste est transféré sous
forme d’énergie cinétique { l’électron expulsé.
Un électron animé d’une très grande vitesse est absorbé par l’atome d’hydrogène si son énergie cinétique est
supérieure ou égal à une transition : 𝐄𝐂 𝐄
N.B : le photon est un grain d’énergie (c’est une particule sans masse ayant une énergie)
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I. NOYAU ATOMIQUE
1- Constitution
Le noyau d’un atome est constitué des particules appelé nucléons (A) qui sont de deux sortes : les
protons (Z) et les neutrons (N). On écrit : 𝐀 𝐙 𝐍
é é
𝐌𝐗 𝐙𝐦𝐩 (𝐀 𝐙)𝐦𝐧
3- Défaut de masse 𝐦
C’est la différence entre la masse des constituants du noyau (𝐌𝐗 ) et sa masse réelle (𝐌).
⇒ 𝐦 𝐙𝐦𝐩 (𝐀 𝐙)𝐦𝐧 𝐌
C’est l’énergie qu’il faut fournir à un noyau au repos pour le séparer en ses nucléons isolés et au repos.
. ⇒ .
Unité de masse atomique : .
⇒
Si les masses sont données en : 𝐄𝐥 [𝐙𝐦𝐩 (𝐀 𝐙)𝐦𝐧 𝐌 . 𝐮𝐂 𝟐 (𝐌𝐞𝐕)
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5- Energie de liaison par nucléons ou énergie de cohésion par nucléons
L’énergie de liaison par nucléons d’un noyau notée est le quotient de son énergie de liaison par le
nombre de ses nucléons.
𝐄𝐥
𝐄𝐥 𝐀 (𝐌𝐞𝐕 𝐧𝐮𝐜𝐥é𝐨𝐧).
𝐀
Remarque :
C’est l’énergie qui permet de comparer les différents noyaux atomiques entre eux (courbe d’Aston).
Plus cette énergie est grande plus le noyau est stable.
6- RELATION D’EINSTEIN
En 1905, Einstein, en élaborant la théorie de la relativité restreinte postule que la masse est une des
formes de l’énergie :
Historique :
En 1896, Henri Becquerel découvrit que l’uranium et ses composés émettent continuellement un
rayonnement.
Pierre et Marie Curie poursuivant les travaux commencés par Becquerel ont donné à ce
phénomène le nom de radioactivité.
L’uranium 238 est l’un des éléments radioactifs naturels les plus importants.
Le radon 222 est un gaz radioactif naturel, issu des roches et terrains contenant de l’uranium.
Le corps humain contient également des éléments radioactifs : le potassium 40 et le carbone 14.
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A. REACTIONS NUCLEAIRES SPONTANEES OU RADIOACTIVITE NATURELLE
1- Définition
C’est une réaction au cours de laquelle un noyau instable (noyau père) se désintègre en donnant un
autre noyau plus stable (noyau fils) par émission d’un rayonnement.
a)- Radioactivité ∝
𝟒
C’est l’émission d’un noyau d’hélium ∝ 𝟐𝐇𝐞 par des noyaux lourds radioactifs ayant un excès de
nucléons.
𝐀
L’équation bilan de cette désintégration est : 𝐀𝐙𝐗 → 𝐙 𝐘 𝟒
𝟐𝐇𝐞
b)- Radioactivité 𝛃
𝟎
C’est l’émission d’électrons noté 𝛃 𝟏𝐞 et d’un antineutrino noté ̅ par des noyaux lourds
𝟏
radioactifs ayant un excès de neutrons ( 𝟎𝐧).
𝐀 𝟎 𝟎
L’équation bilan de cette désintégration est : 𝐀𝐙𝐗 → 𝐙 𝐘 𝟏𝐞 𝟎̅
c)- Radioactivité 𝛃
𝟎
C’est l’émission d’un positon noté 𝛃 𝟏𝐞 et d’un neutrino noté par des noyaux lourds radioactifs
qui ont un excès de protons 𝟏𝟏𝐏.
𝐀 𝟎 𝟎
L’équation bilan de cette désintégration est : 𝐀𝐙𝐗 → 𝐙 𝐘 𝟏𝐞 𝟎
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d)- Radioactivité 𝛄
C’est l’émission de rayonnements électromagnétique sous forme photons lors de la désexcitation des
noyaux lourds.
En effet, à la suite d’une désintégration ∝, 𝛃 ou 𝛃 , le noyau fils est émis dans un état excité, il retrouve
son état fondamental en émettant un ou plusieurs photons de haute énergie.
𝐀 𝐀 𝐀
𝐙𝐗 → 𝐙 𝐘 𝐙 𝐏
Avec :
é (∝ )
⇒ ( ) ( ) ⇒
Or ⇒
𝐄𝐂𝐏 𝐦𝐘
⇒ ⇒ ⇒
𝐄𝐂𝐲 𝐦𝐏
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b)- Energie libérée
Avec é ( ) ⇒ 𝐄𝐥 (𝐦𝐗 𝐦𝐲 𝐦𝐏 ). 𝐂 𝟐
Remarque :
Si le noyau fils est obtenu à l’état fondamental, l’énergie libérée est sous forme d’énergie cinétique
de recule du noyau fils et d’énergie cinétique d’apparition de la particule émise : 𝐄𝐂 𝐄𝐂𝐲 𝐄𝐂𝐏
Si le noyau fils est obtenu à l’état excité, l’énergie libérée se retrouve sous forme d’énergie cinétique
de recule du noyau fils, d’énergie cinétique d’apparition de la particule émise et, éventuellement
d’énergie emportée par le rayonnement gamma (𝛄 ) : 𝐄𝐂 𝐄𝐂𝐲 𝐄𝐂𝐏 𝐄𝛄
3- Loi de décroissance radioactive
⇒ ⇒ ∫ ∫ ⇒ [ ] [ ]
𝛌𝐭
⇒ ⇒ ⇒ ⇒ 𝐍 𝐍𝟎 𝐞
Remarques :
𝐀 𝐀 𝐀
𝐙𝐗 → 𝐙 𝐘 𝐙 𝐏
A
A
𝛌𝐭
⇒ ⇒ ⇒ 𝐍 𝐍𝟎 (𝟏 𝐞 )
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4- Période radioactive ou demi-vie
C’est l’intervalle de temps au bout duquel la moitié des noyaux initialement présent dans l’échantillon se
désintègrent.
A
– – 𝐥𝐧𝟐 𝐥𝐧𝟐
A ⇒ ⇒ ⇒ ⇒ ⇒ 𝐓 ⇒ 𝛌
𝛌 𝐓
( ) 𝐍𝟎
A or ⇒ ⇒ ⇒ 𝐍 𝟐𝐧
Pour chaque intervalle de temps correspondant à une demi-vie, le nombre de noyaux est divisé par deux.
𝐍𝟎
𝐍𝟎
𝟐
𝐍𝟎
𝟒
𝐍𝟎
𝟖
𝟎 𝐭
𝐭𝟏 𝟐 𝟐𝐭 𝟏 𝟐 𝟑𝐭 𝟏 𝟐
La vie moyenne d’un élément radioactif est la somme L des durées de vies individuelles de tous les
noyaux radioactifs de cet échantillon divisée par le nombre de noyaux initial 𝐍𝟎 .
𝐋 𝟏
Son expression est donnée par la relation : 𝛕
𝐍𝟎 𝛌
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6- Activité d’un noyau radioactif
L’activité 𝐀 d’un noyau radioactif est le nombre de désintégration par seconde. Elle s’exprime en
Becquerel ( ) et son expression est : 𝐀 𝛌𝐍
𝐧
𝟏𝐁𝐪 𝟏 𝐝é𝐬𝐢𝐧𝐭é𝐠𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐫 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐀 𝐭
𝛌𝐭
On sait que Or à , ⇒ ⇒ 𝐀 𝐀𝟎𝐞
7- Familles radioactives
Un nucléide radioactif peut subir des désintégrations successives pour aboutir à un noyau stable. On
parle alors d’une famille radioactive. Ainsi, une famille radioactive se compose d’un noyau père et de
tous ses descendants.
Les réactions nucléaires provoquées ont été réalisés par les physiciens, chimistes, Fréderic et Irène
Joliot-Curie en bombardant des noyaux appelés noyaux cibles par des particules.
Ainsi, une réaction nucléaire est provoquée lorsqu’un noyau projectile frappe un noyau cible et donne
naissance à deux nouveaux noyaux.
1- La réaction de fission
a. Définition :
Une fission nucléaire est la rupture d’un noyau lourd fissile qui, sous l’action d’un neutron, se divise en
deux noyaux plus légers.
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Exemple : La première fission de l’uranium 235 a été obtenue par Frédéric et Irène Joliot-Curie.
𝟏 𝟐𝟑𝟓 𝟗𝟒 𝟏𝟒𝟎
𝟎𝐧 𝟗𝟐𝐔 → 𝟑𝟖𝐒𝐫 𝟓𝟒𝐗𝐞 𝟐( 𝟏𝟎𝐧)
2- La fusion nucléaire
C’est une réaction au cours de laquelle deux noyaux légers s’unissent pour donner un noyau plus lourd,
tout en libérant de l’énergie.
Exemple : 𝟐𝟏𝐇 𝟑
𝟏𝐇 →
𝟒
𝟐𝐇𝐞
𝟏
𝟎𝐧
Les avantages que présenterait l’utilisation de la fusion nucléaire par rapport à la fission sont :
Une gestion des déchets moins problématique car les déchets ont des activités plus faibles et des
périodes plus courtes.
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I. RAPPELS
1- Définitions
a)- Réaction Chimique
C’est une réaction au cours de laquelle un ou plusieurs réactifs (corps de départ) disparaissent pour
donner des produits (nouveaux corps).
C’est l’étude de la vitesse avec laquelle s’effectuent les réactions chimiques et des facteurs qui les
influences. Qualitativement, il existe des réactions rapides (réaction de dosage) et des réactions lentes
(oxydation des métaux).
On appelle concentration molaire volumique la quantité de matière d’un corps par unité de volume. Elle
𝐧𝐀
est notée 𝐂𝐀 ou [𝐀] et sa formule est : 𝐂𝐀 [𝐀] 𝐕
[ 𝐁] [𝐁 ]𝐭 𝟐 [ 𝐁] 𝐭 𝟏
𝐕𝐦𝐨𝐲𝐟 ⇒ 𝐕𝐦𝐨𝐲𝐟 (𝐦𝐨𝐥. 𝐋 𝟏 𝐬 𝟏 )
𝐭 𝐭𝟐 𝐭𝟏
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b)- Vitesse instantanée
Vitesse instantanée de disparition d’un réactif
La Vitesse instantanée de disparition d’un réactif est égale à l’opposé de la pente de la droite affine
( ) tangente à la courbe donnant la variation de la concentration du réactif en fonction
du temps.
𝐝[𝐫é𝐚𝐜𝐭𝐢𝐟]
𝐕𝐢𝐝 𝐚 (𝐦𝐨𝐥. 𝐋 𝟏 𝐬 𝟏 )
𝐝𝐭
Vitesse instantanée de formation d’un produit
La Vitesse instantanée de formation d’un produit est égale à la pente de la droite affine
𝐝[𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭]
𝐕𝐢𝐟 𝐚 (𝐦𝐨𝐥. 𝐋 𝟏 𝐬 𝟏 )
𝐝𝐭
II. 𝐍𝐎𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃’𝐎𝐑𝐃𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐀𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍
1- 𝐄𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐭𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐫é𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧
C’est une équation où la vitesse de réaction est fonction des concentrations des réactifs ou des produits.
𝐚𝐀 𝐛𝐁 → 𝐜𝐂 𝐝𝐃 ⇒ 𝐕 𝐤[𝐀]𝐚𝟎 [𝐁]𝐛𝟎
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METHODOLOGIE
[ ] [ ] [ ] 𝐕𝟑 [𝐀] 𝐧
[ ] [ ] ⇒ ⇒ ⇒ ([𝐀] 𝟎𝟑 )
[ ] [ ] [ ] 𝐕𝟐 𝟎𝟐
Elle est obtenue en intégrant l’équation de vitesse différentielle pour chaque ordre de réaction et pour
des réactions mettant en jeu 1 seul réactif.
EXEMPLE : 𝐚𝐀 → 𝐛𝐁 𝐜𝐂
[ ]
On écrit : [ ] ⇒ [ ] [ ] ⇒ 𝐝[𝐀] 𝐤[𝐀]𝐧 𝐝𝐭
C’est une réaction dont la vitesse est indépendante de la concentration des réactifs.
[ ]
[ ] ⇒ ∫ [ ] ∫ ⇒ [ ]
A [ ] [ ] ⇒ [𝐀] 𝐤𝐭 [𝐀]𝟎
L’équation de vitesse intégrée d’une réaction d’ordre 𝟎 à la forme de l’équation d’une droite de pente
– 𝐤 et d’ordonné à l’origine [A] . 𝐤 s’exprime en 𝐦𝐨𝐥. 𝐋 𝟏 . 𝐬 𝟏
Temps de demi-réaction
[𝐀]𝟎 [ ] [ ] [ ]
A l’instant [𝐀]𝐭 𝟏 𝟐 ⇒ [ ] ⇒ [ ] ⇒
𝟐
[𝐀]𝟎
⇒ 𝐭𝟏 𝟐 .
𝟐𝐤
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2e CAS : REACTION D’ORDRE 𝟏 :
[ ]
La vitesse de la réaction est proportionnelle à la concentration du réactif. [ ]
∫ [ ] ∫ [ ] ⇒ ∫ [ ] ∫ ⇒ [ ]
[ ]
A [ ] [ ] ⇒ [ ] [ ] ⇒ [ ]
[𝐀]
⇒ 𝐥𝐧[𝐀] 𝐤𝐭 𝐥𝐧[𝐀]𝟎 ⇒ [ ] [ ] ⇒ 𝐥𝐧 𝐤𝐭
[𝐀]𝟎
L’équation de vitesse intégrée d’une réaction d’ordre 𝟏 à la forme de l’équation d’une droite de
pente – 𝐤 et d’ordonné à l’origine 𝐥𝐧 [𝐀]𝟎 . 𝐤 s’exprime en 𝐬 𝟏 .
Temps de demi-réaction
[𝐀]𝟎 [ ]
A l’instant [𝐀]𝐭 𝟏 𝟐 ⇒ ⇒
𝟐 [ ]
𝐥𝐧𝟐
⇒ ⇒ 𝐭𝟏 𝟐 .
𝐤
∫ [ ] ∫ [ ] ⇒ ∫ [ ] ∫ ⇒
[ ] [ ]
𝟏 𝟏
A [ ] [ ] ⇒ ⇒ 𝐤𝐭
[ ] [𝐀] [𝐀]𝟎
L’équation de vitesse intégrée d’une réaction d’ordre𝟐 à la forme de l’équation d’une droite de pente 𝐤
𝟏
et d’ordonné à l’origine [A] . 𝐤 s’exprime en 𝐋. 𝐦𝐨𝐥 𝟏 . 𝐬 𝟏
Temps de demi-réaction
[𝐀]𝟎
A l’instant [𝐀]𝐭 𝟏 𝟐 ⇒ ⇒
𝟐 [ ] [ ] [ ] [ ]
𝟏
⇒ [ ]
⇒ 𝐭𝟏 𝟐 .
𝐤[𝐀]𝟎
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Tableau récapitulatif.
Loi de vitesse Constante de
Ordre Loi de vitesse Unités de K Demi-vie
intégrée vitesse K
[ ]
0 [ ] [ ] . .
[ ]
1 [ ]
[ ]
2 [ ] . .
[ ] [ ] [ ]
Remarque :
I. FACTEURS CINETIQUES
Un facteur cinétique est une grandeur susceptible de modifier la vitesse d’une réaction chimique.
On distingue plusieurs facteurs cinétiques :
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La variation de la température fait varier la valeur de la constante d’équilibre.
Dans une réaction exothermique (produit de la chaleur), la valeur de la constante d’équilibre diminue
et déplace l’équilibre vers la gauche.
L'absence ou la présence d'un catalyseur modifie le mécanisme de la réaction qui, à son tour, augmente
la vitesse de la réaction abaissant ainsi l'énergie d'activation nécessaire. Un catalyseur n'est pas détruit
durant la réaction
Catalyse homogène, si le catalyseur et les réactifs ne forment qu'une seule phase (souvent liquide) ;
Catalyse enzymatique, si le catalyseur est une enzyme, c'est-à-dire une protéine ; de nombreux
caractères de la catalyse enzymatique (influence de la concentration du catalyseur, types de
succession d'étapes, etc.) sont les mêmes que ceux de la catalyse homogène.
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II. DECRIRE UN ETAT D’EQUILIBRE
1- Réaction équilibrée
C’est une réaction au cours de laquelle simultanément les corps de départ (réactifs) réapparaissent à
partir des produits formés.
Il apparait alors un état d’équilibre traduisant la réversibilité de la réaction c’est à dire la réalisation de la
réaction dans les deux sens : sens 1 traduisant la disparition des réactifs et sens 2 qui traduit la formation
des mêmes réactifs
𝟏
Exemple : Estérification-hydrolyse : 𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞 𝐜𝐚𝐫𝐛𝐨𝐱𝐢𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐀𝐥𝐜𝐨𝐨𝐥 → 𝐄𝐬𝐭𝐞𝐫 𝐞𝐚𝐮
𝟐
N.B : Le système atteint son équilibre si la réaction n’évolue plus c’est-à-dire que les quantités de
matières des corps dans le milieu réactionnel deviennent constantes.
2- Réaction totale
C’est une réaction au cours de laquelle les quantités de matière des réactifs restants à l’équilibre sont
négligeables devant les quantités de matière des produits formés. On dit que la réaction est complète.
Exemple : Dissolution de l’acide chlorhydrique dans l’eau : 𝐇𝐂𝐥 𝐇𝟐 𝐎 → 𝐇𝟑 𝐎 𝐂𝐥
𝐧𝐜𝐜 𝐧𝐝𝐃
En fonction des quantités de matières (phase solide) : 𝐊
𝐧𝐚𝐀 𝐧𝐛𝐁
𝐏𝐜𝐜 𝐏𝐃𝐝
En fonction des quantités de matières (phase solide) : 𝐊
𝐏𝐀𝐚 𝐏𝐁𝐛
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Cas particulier : Mélange équimolaire :
𝐧𝐂 .𝐧𝐃 [𝐂][𝐃] 𝐏𝐂 .𝐩𝐃
⇒ 𝐊 ;𝐊 [𝐀][𝐁]
;𝐊
𝐧𝐀 .𝐧𝐃 𝐏𝐀 .𝐏𝐃
En fonction de la pression :
𝐂
D’autre part 𝐧𝟎 𝐂𝟎 𝐕 𝐞𝐭 𝐧 𝐂𝐕 ⇒ ∝ ⇒ ∝ 𝐂𝟎
Remarque :
Soit une réaction équilibrée
𝐀 𝐁 → 𝐂 𝐃
A
A é
Expression de 𝐊 en fonction de ∝
∝. ∝
⇒ ∝ ( ∝)
.
∝. ∝ ∝ ∝𝟐
⇒ ⇒ ⇒ 𝐊
( ∝). ( ∝) ( ∝) (𝟏 ∝)𝟐
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Expression de 𝐊 en fonction de 𝐂𝟎 et de ∝ pour un réactif (réaction de dissociation)
Soit une réaction équilibrée
𝐀 → 𝐁 𝐂
A
A é ( ∝) ∝ ∝
C 2 ∝2 𝐂 𝟎 ∝𝟐
⇒ 𝐊
C ( 1 ∝) 2 ( 𝟏 ∝) 𝟐
Remarques :
2- Déterminer les concentrations des espèces chimiques à l’état gazeux ou ioniques à l’équilibre
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I. REACTION D’ESTERIFICATION
1- Définition
C’est une réaction au cours de laquelle un acide carboxylique et un alcool réagissent pour donner un
ester et de l’eau.
’ →
é
é
é é
Détermination de 𝐧
Pour cela, on dose l’acide restant avec une solution basique de concentration molaire connue : Soude
( ) ; Potasse ( )
Equation du dosage
→
A l’équivalence ⇒ 𝐧 𝐂𝐁 𝐕𝐁 :
𝐃é𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧
On déduit ensuite le nombre de mole d’ester formé
⇒ 𝐧 𝐧𝟎 𝐂𝐁 𝐕𝐁
On appelle rendement d’ester formé ou taux d’estérification, le rapport du nombre d’ester formé à
chaque instant par le nombre de mole d’acide ou d’alcool initial.
𝐧 𝐧𝟎 𝐂𝐁 𝐕𝐁 𝐂𝐁 𝐕𝐁
𝐫 𝟏𝟎𝟎% ⇒ 𝐫 ( ) 𝟏𝟎𝟎% ⇒ 𝐫 (𝟏 ) 𝟏𝟎𝟎%
𝐧𝟎 𝐧𝟎 𝐧𝟎
est toujours inférieur à 𝟏(𝟎 𝐫 𝟏). Il s’exprime en pourcentage et dépend de la classe de l’alcool
utilisé.
Page 28
- Pour l’alcool primaire 𝐫 𝟔𝟕 %
- Pour l’alcool secondaire 𝐫 𝟔𝟎 %
- Pour l’alcool tertiaire 𝐫 𝟓 %
5- Courbe d’estérification
Courbe d’estérification
Les grandeurs 𝐧𝐞𝐬𝐭 𝐟(𝐭) ou 𝐫 𝐟(𝐭) nous permettent de tracer la courbe d’évolution de la réaction
d’estérification dont l’allure générale est :
nest (mol) ou r
0 t (h)
Interprétation :
A un instant donné, le nombre de mole d’ester devient constant. Le taux d’estérification reste inférieur
à . Il y a donc dans le mélange réactionnel à cet instant, la présence de quelques molécules d’acide
carboxylique et d’alcool qui n’ont pas réagi : On dit que la réaction d’estérification est limitée. La limite
de cette réaction est donnée par la formule :
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II. REACTION D’HYDROLYSE
1- Définition
C’est une réaction au cours de laquelle un ester réagit avec de l’eau pour donner un acide carboxylique
et un alcool.
Détermination de 𝐧𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫
Pour cela, on dose l’acide formé avec une solution basique de concentration molaire connue : Soude
( ) ; Potasse ( )
Equation du dosage
→
A l’équivalence 𝐧𝐟𝐚𝐜 𝐧𝐁 𝐂𝐁 𝐕𝐁 :
On déduit ensuite le nombre de mole d’ester restant
neste neste n ⇒ 𝐧𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫 𝐧𝐢𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫 𝐂𝐁 𝐕𝐁
Les grandeurs 𝐧𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫 𝐟(𝐭) ou 𝐫 𝐟(𝐭) nous permettent de tracer la courbe d’évolution de la
réaction d’hydrolyse de l’ester dont l’allure générale est :
𝐧𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫 (𝐦𝐨𝐥) 𝐨𝐮 𝐫
𝐧𝐢𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫
l’
0 t (h)
Page 30
Interprétation :
Dans les mêmes conditions expérimentales, les taux limites atteints sont les mêmes pour l’estérification
et pour l’hydrolyse : l’hydrolyse est une réaction qui est limitée.
REMARQUES :
L’estérification et l’hydrolyse sont deux réactions inverses qui se font simultanément et conduisent à
l’équilibre chimique selon l’équation bilan :
’ →
C’est deux réaction sont : limitée, lente, équilibrée et athermique (n’absorbe, ni ne dégage de la chaleur).
Pour les réactions de l’hydrolyse et l’estérification le catalyseur utilisé est l’acide sulfurique (𝐇𝟐 𝐒𝐎𝟒 ). Sa
présence dans le milieu réactionnel accélère ces deux réactions mais ne change pas leur limite.
C’est une réaction au cours de laquelle un 𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫 se combine à la soude pour donner un savon et un
alcool. Le savon formé est un sel d’acide carboxylique.
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I. Généralités sur les acides et les bases en solution aqueuse.
1. Solution aqueuse
a) Définition
Une solution aqueuse est une solution dont l’eau est le solvant.
Exemples : l’eau sucrée, l’eau salée, l’eau savonneuse, l’acide dilué, la base dilué, …
2. Electrolyte
Un électrolyte est une substance qui se dissocie ioniquement en solution. Il contient des ions mobiles qui
permettent à la solution électrolytique de conduire le courant électrique.
On distingue deux types d’électrolytes : les électrolytes forts et les électrolytes faibles.
a) Electrolytes forts
Un électrolyte est fort lorsque sa dissociation ionique est totale en milieu aqueuse.
Exemples :
Page 32
b) Electrolytes faibles
Un électrolyte est faible lorsque sa dissociation ionique est partielle en milieu aqueuse.
Exemples :
Les acides faibles :
Acide carboxylique (R-COOH) : →
L’ammoniac (NH3) : →
N. B La concentration molaire volumique est aussi appelée Molarité (M). Ainsi, on distingue :
5. Notion d’acide
Un acide est une espèce chimique qui libère les ions hydroniums (𝐇𝟑 𝐎 ) en milieu aqueux.
On distingue des acides forts et des acides faibles.
6. Notion de base
Une base est une espèce chimique qui libère les ions hydroxydes (𝐎𝐇 ) en milieu aqueux.
On distingue des bases fortes et des bases faibles.
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II. DISSOCIATION IONIQUE DE L’EAU
1. Autoprotolyse de l’eau
C’est une réaction au cours de laquelle il y a transfert d’un proton ( ) d’hydrogène d’une molécule
d’eau à une autre molécule d’eau.
La dissociation de l’eau pure est partielle car elle conduit très faiblement le courant électrique.
L’équilibre de cette réaction est appelée autoprotolyse de l’eau et est traduite par l’équation :
𝟐𝐇𝟐 𝐎 → 𝐇𝟑 𝐎 𝐎𝐇
N.B :
L’eau est un corps amphotère : devant un acide, l’eau se comporte comme une base et devant une
base, elle se comporte comme un acide.
La réaction d’autoprotolyse de l’eau est présente dans toute solution aqueuse.
𝐊𝐞 [𝐇𝟑 𝐎 ] . [𝐎𝐇 ]
𝟏𝟒
e dépend de la température. A 25 °C, 𝐊𝐞 𝟏𝟎 ; A 60 °C, . .
Le pH est le potentiel d’hydrogène. Il est défini selon le chimiste Danois SORENSEN en 1909 comme étant
l’opposé du cologarithme décimal de la concentration molaire en ions hydronium d’une solution.
𝐩𝐇
𝐩𝐇 𝐥𝐨𝐠 [𝐇𝟑 𝐎 ] ⇒ [𝐇 𝟑 𝐎 ] 𝟏𝟎 (mol/L).
b) Mesure du pH
0 7 14
pH
Page 34
Remarque : Lorsqu’on caractérise une solution par rapport à la concentration des ions hydroxydes, on
parle de potentiel en ion hydroxyde (pOH) : 𝐩𝐎𝐇 𝐥𝐨𝐠[𝐎𝐇 ] Or [ ]
[ ]
⇒ ⇒ [ ]⇒ 𝐩𝐎𝐇 𝐩𝐇 𝐥𝐨𝐠𝐊𝐞.
[ ]
A 25°C ⇒ 𝐩𝐎𝐇 𝐩𝐇 𝟏𝟒
C’est le rapport entre la concentration de la forme conjuguée (𝒙) et la concentration initiale (𝐂𝟎 ).
𝒙
∝ . ∝ n’a pas d’unité, il peut s’exprimer en pourcentage (%).
𝐂𝟎
N.B :
3. pH d’une solution
a) Cas des solutions d’acide fort
Pour les monoacides forts de concentration Ca :
Les monoacides forts libèrent une mole d’ion en solution, selon l’équation :
𝐇𝐀 𝐇𝟐 𝐎 → 𝐇𝟑 𝐎 𝐀
De manière générale, le pH d’un acide fort est donné par la relation : 𝐩𝐇 𝐥𝐨𝐠 𝐧𝐂𝐚
n : classe de l’acide.
Page 35
b) Cas des solutions de base forte
Pour les monobases fortes de concentration Cb :
Les monobases fortes (BOH) libèrent une mole d’ion en solution, selon l’équation :
𝐇𝟐 𝐎
𝐁𝐎𝐇 → 𝐁 𝐎𝐇 .
De manière générale, le pH d’une base forte est donné par la relation : 𝐩𝐇 𝟏𝟒 𝐥𝐨𝐠 𝐧𝐂𝐛
n : classe de la base.
[𝐎𝐇 ] 𝐂𝐛
𝐩𝐇 𝟏𝟒 𝐥𝐨𝐠 𝐧𝐂𝐛
Soit un monoacide faible dont la dissociation dans l’eau est traduite par l’équation :
𝐇𝐀 𝐇𝟐 𝐎 → 𝐇𝟑 𝐎 𝐀
𝟐𝐇𝟐 𝐎 → 𝐇𝟑 𝐎 𝐎𝐇
Conservation de la matière
La concentration de la solution est égale à la somme des concentrations des molécules dissociées et celle
des molécules non dissociée : 𝐂𝐚 [𝐀 ] [𝐇𝐀]
Page 36
d) Solution de base faible
Une base est dite faible si la concentration en ion hydroxyde (𝐎𝐇 ) est plus faible que la
concentration de la solution basique. En d’autre terme si : [𝐎𝐇 ] 𝐂𝐛 ou 𝐩𝐇 ≠ 𝟏𝟒 𝐥𝐨𝐠 𝐧𝐂𝐛 .
Détermination de la concentration des espèces chimiques présentes dans la solution :
Soit une monobase faible 𝐀𝐇 dont la dissociation dans l’eau est traduite par l’équation :
𝐁 𝐇𝟐 𝐎 → 𝐁𝐇 𝐎𝐇
𝟐𝐇𝟐 𝐎 → 𝐇𝟑 𝐎 𝐎𝐇
[𝐁𝐇
Coefficient de dissociation : ∝
𝐂𝐛
b) pKa
C’est le potentiel d’équilibre d’une solution acide. Il correspond à l’opposé du cologarithme décimal
de la constante d’acidité :
𝐩𝐊𝐚
𝐩𝐊𝐚 𝐥𝐨𝐠𝐊𝐚 ⇒ 𝐊𝐚 𝟏𝟎
Page 37
c) Constante de basicité (Kb) et 𝐩𝐊 𝐛 d’un couple acide/base.
e) 𝐩𝐊 𝐛
C’est le potentiel d’équilibre d’une solution basique. Il correspond à l’opposé du cologarithme
décimal de la constante de basicité : 𝐩𝐊 𝐛 𝐥𝐨𝐠𝐊 𝐛 ⇒ 𝐊 𝐛 𝟏𝟎 𝐩𝐊𝐛
Relation entre pH et 𝐩𝐊 𝐛
[ ] [ ] [ ]
o ⇒ ⇒ [ ]
[ ] [ ]
[𝐚𝐜𝐢𝐝𝐞]
Avec [ ] { ⇒ 𝐩𝐊 𝐛 𝐥𝐨𝐠𝐊𝐞 𝐩𝐇 𝐥𝐨𝐠 [𝐛𝐚𝐬𝐞] .
[𝐛𝐚𝐬𝐞]
o A 25°C ⇒ 𝐩𝐊 𝐛 𝟏𝟒 𝐩𝐇 𝐥𝐨𝐠 [𝐚𝐜𝐢𝐝𝐞]
Relation entre p a et 𝐩𝐊𝐛
[ ] [ ]
o [ ]
⇒ [ ]
[ ] [ ]
⇒ [ ]
Avec [ ]
⇒ 𝐩𝐊 𝐛 𝐩𝐊𝐚 𝐥𝐨𝐠𝐊𝐞.
o A 25°C ⇒ 𝐩𝐊 𝐛 𝐩𝐊𝐚 𝟏𝟒
Remarques :
Si 𝐊𝐚𝟏 𝐊𝐚𝟐 ⇒ 𝐩𝐊𝐚𝟏 𝐩𝐊𝐚𝟐 , l’acide 𝐚𝟏 est plus faible que l’acide 𝐚𝟐 et inversement, la base 𝐚𝟏
est plus forte que la base 𝐚𝟐 .
Domaine de prédominance des formes acides et basiques : Considérons une solution aqueuse
[𝐛𝐚𝐬𝐞]
contenant un couple acide/base de pH : 𝐩𝐇 𝐩𝐊𝐚 𝐥𝐨𝐠 [𝐚𝐜𝐢𝐝𝐞]
Trois cas sont possibles :
1er cas : si [𝐛𝐚𝐬𝐞] [𝐚𝐜𝐢𝐝𝐞] ⇒ 𝐩𝐇 𝐩𝐊𝐚 la solution est neutre ou tampon.
Page 38
Diagramme de prédominance.
𝐩𝐇 𝐩𝐊𝐚
𝛗 𝟏𝟎𝟎𝟎
2. La concentration de l’eau est toujours : [𝐇𝟐 𝐎] 𝟓𝟓 𝟓𝟔 𝐦𝐨𝐥 𝐋.
𝐌 𝟏𝟖
𝐩𝐇
3. Ecrire la relation entre le pH et la concentration en ion 𝐇𝟑 𝐎 : [𝐇𝟑 𝐎 ] 𝟏𝟎
𝟏𝟒 𝟏𝟎 𝟏𝟒
4. Ecrire l’expression du produit ionique de l’eau à 25 °C : [𝐇𝟑 𝐎 ]. [𝐎𝐇 ] 𝟏𝟎 ⇒ [𝐎𝐇 ] [𝐇𝟑 𝐎 ]
𝐧𝐗
5. Calculer la concentration des ions indifférents ou spectateur : [𝐗] Avec 𝐧𝐗 𝐂𝐗 𝐕𝐗
𝐕
6. Ecrire la relation de l’Electroneutralité pour calculer les concentrations des ions des acides ou des
bases faibles. Dans ce cas, on peut négliger la concentration de l’espèce ultra minoritaire.
Page 39
VI. REACTIONS ACIDO-BASIQUES
1. Définition
Réaction acido-basique : C’est une réaction de neutralisation entre un acide et une base.
Equivalence acido-basique : C’est l’instant où le nombre de mole des ions hydronium ( ) est égal
à celui des ions hydroxydes ( ). 𝐧𝐇𝟑 𝐎 𝐧𝐎𝐇 ⇒ 𝐂𝐚 𝐕𝐚 𝐂𝐛 𝐕𝐛
𝐍𝐇𝟒 𝐇𝟐 𝐎 → 𝐍𝐇𝟑 𝐇𝟑 𝐎
𝟐𝐇𝟐 𝐎 → 𝐇𝟑 𝐎 𝐎𝐇
Sel basique : C’est un sel qui résulte de l’action d’une base fort sur un acide faible. Après ionisation
total du sel dans l’eau, les ions de l’acide faible réagissent avec l’eau.
La solution d’un sel basique à un pH basique.
Exemple :
𝐇𝟐 𝐎
𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎𝐍𝐚 → 𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎 𝐍𝐚
𝟐𝐇𝟐 𝐎 → 𝐇𝟑 𝐎 𝐎𝐇
Sel neutre : C’est un sel qui résulte de l’action d’un acide fort sur une base forte. Après ionisation
total du sel dans l’eau, les ions obtenus sont indifférents ou spectateurs.
La solution d’un sel neutre à un pH neutre.
Exemple :
𝐇𝟐 𝐎
𝐊𝐂𝐥 → 𝐊 𝐂𝐥
𝟐𝐇𝟐 𝐎 → 𝐇𝟑 𝐎 𝐎𝐇
Page 40
3. Dilution d’une solution aqueuse acido-basique
La dilution d’une solution aqueuse acido-basique consiste à y ajouter de l’eau pure.
Lorsqu’on dilue une solution, la concentration molaire diminue, le volume de la solution augmente
mais la quantité du soluté reste la même.
or ⇒ Avec ⇒ ( )
𝐂𝟏
⇒ ⇒ ⇒ 𝐕𝐚𝐣 𝐕𝟏 ( 𝟏)
𝐂𝟐
Remarque : La dissolution d’un acide dans l’eau ou d’une base dans l’eau est aussi une réaction acido-
basique car l’eau joue le rôle de base ou d’acide dans les couples 𝐇𝟑 𝐎 𝐇𝟐 𝐎 et 𝐇𝟐 𝐎 𝐎𝐇
1. Généralités
Le but d'un dosage est de déterminer la concentration d'une solution. La spectrophotométrie et la
conductimétrie reposent sur la mesure d'une grandeur physique liée à la concentration (absorbance,
conductivité).
Nous allons considérer la pH-métrie qui consiste à suivre l'évolution du pH d'un mélange réactionnel. On
fait réagir une espèce A contenue dans un volume d’une solution de concentration 𝐂𝐚 inconnue avec
une espèce B contenue dans un volume 𝐕𝐛 d'une solution de concentration 𝐂𝐛 connue :
𝐀 𝐁→ Produits de la réaction.
a) Expérience :
On considère une solution d'acide chlorhydrique de concentration molaire (molarité) 𝐂𝐛
(inconnue). On en met un volume 𝐕𝐛 dans un bécher.
On remplit une burette graduée d'une solution d'hydroxyde de sodium de concentration molaire
connue 𝐂𝐛
Page 41
Au fur et à mesure qu'on verse la soude, on peut enregistrer les différentes valeurs du pH dans un
programme d'ordinateur pour obtenir un tracé automatique, ainsi que la possibilité d'exploiter
d'autres paramètres.
Lors d'un dosage en laboratoire, on ne cherche pas à tracer la courbe 𝐩𝐇 𝒇(𝐕𝐛 ), on peut se
contenter de déterminer le volume 𝐕𝐛 de base versée au moment du virage de la couleur du
mélange en présence d'un indicateur coloré approprié.
b) Interprétation
Réaction prépondérante :
La solution d'acide chlorhydrique (HCl) est une solution d'ions 𝐇𝟑 𝐎 et d'ions indifférents 𝐂𝐥 . Les
ions hydroniums constituent l'acide du couple 𝐇𝟑 𝐎 𝐇𝟐 𝐎 de 𝐩𝐊𝐚 𝟎.
La solution de soude (NaOH) est une solution d'ions hydronium et d'ions indifférents . Les
ions hydroxyde constituent la base du couple de 𝐩𝐊𝐚 𝟏𝟒.
Lorsqu'on mélange les deux solutions, avant toute réaction la population est : 𝐇𝟑 𝐎 ; 𝐎𝐇 ;
𝐍𝐚 ; 𝐂𝐥 et 𝐇𝟐 𝐎
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c) L’équivalence
Définition et propriété :
Par définition : l'équivalence est atteinte lorsque la quantité de matière d'ions hydroxyde
introduite par la soude est égale à la quantité de matière d'ions hydronium présente au
départ dans la solution d'acide chlorhydrique :
Dans le mélange, à l'équivalence, la population de la solution est : Na+, Cl−, H3O+, OH−.
Nous pouvons calculer les concentrations des différentes espèces, à l'équivalence :
A l'équivalence (E) :
𝐂𝐚 𝐕𝐚
[ ] [ ] ⇒ ⇒ 𝐕𝐄
𝐂𝐛
𝐂𝐚 𝐕𝐚
[𝐍𝐚 ]𝐄
𝐕𝐚 𝐕𝐛 𝐄
𝐂𝐛 𝐕𝐛
[𝐂𝐥 ]𝐄
𝐕𝐚 𝐕𝐛 𝐄
o On remarque alors une augmentation du pH d’abord très lente puis très rapide (saut de pH) puis
à nouveau très lente.
o On trace la tangente (T2) en un point situé juste après le point d'équivalence, et qui est parallèle
à la tangente (T1) ;
o On trace la droite (D), parallèle aux deux (T1) et (T2) et passant par M. La droite (D) coupe la
courbe de neutralisation au point E qui a pour abscisse 𝐕𝐁 𝐄 et pour ordonnée pHE.
Page 43
N.B : L’indicateur coloré utilisé pour se dosage est le BBT.
Page 44
Interprétation : La courbe obtenue présente quelques différences avec celle d’un acide fort
dosé par une base forte :
À l’équivalence, La valeur du pH est supérieure à 7. La quantité de matière d’ions
ajoutée est égale à la quantité de matière initiale de molécules d’acide.
𝐕𝐛 𝐄
La courbe possède une demi-équivalence (pour 𝐕𝐛 ) où le pH correspondant est égal
𝟐
au pKa du couple acide / base utilisé (ici 4,8).
𝟐.𝐂𝐚 𝐕𝐚
⇒ . ⇒ 𝐕𝐛 𝐄
𝐂𝐛
Au niveau de l'équivalence, le saut de pH est beaucoup moins important que dans le cas
du dosage d'un acide fort de même concentration.
Page 45
VIII. SOLUTION TAMPON
1. Définition : Une solution tampon est une solution dont le pH varie très peu par addition
modérée d’un acide ou d’une base ou par dilution modéré.
Le sang est une solution tampon de 𝐩𝐇 𝟕 𝟒 ± 𝟐. Cela permet de maintenir l’homéostasie du corps
et la survie des cellules.
Page 46
I. DEFINITIONS :
1. Réaction d’oxydation
L’oxydation est une réaction au cours de laquelle un atome ou un groupe d’atome capte ou gagne
l’oxygène.
Exemples : → ; →
L’oxydation est une réaction au cours de laquelle un atome ou un groupe d’atome perd des électrons.
Exemples : → ; → ; →
Exemples : →
0 𝐈𝐈
Oxydation
2. Réaction de réduction
La réduction est une réaction au cours de laquelle un atome ou un groupe d’atome cède ou perd
l’oxygène.
Exemples : → ; → ; →
La réduction est une réaction au cours de laquelle un atome ou un groupe d’atome gagne des
électrons.
Exemples : → ; → ; →
Page 47
La réduction d’un atome correspond à une diminution du nombre d’oxydation.
Exemples : →
0
𝐈𝐈
Réduction
3. Réaction d’oxydo-réduction
Une réaction d’oxydo-réduction (ou réaction redox) est une réaction au cours de laquelle il se produit
simultanément une réaction d’oxydation et une réaction de réduction.
Une réaction d’oxydo-réduction est une réaction au cours de laquelle il y a transfert d’électrons d’un
réactif à un autre.
Oxydation Réduction
Exemples : → ; →
Réduction Oxydation
2. Notation
Exemples : ; ; ; ; ;
Page 48
III. BILAN D’UNE RÉACTION D’OXYDO-RÉDUCTION EN MILIEU AQUEUSE
1. En milieu acide :
Pour faire le bilan d’une réaction d’oxydo-réduction en milieu acide, on doit :
Exemples :
o Equilibrer les atomes d’oxygène (O) en ajoutant le même nombre molécule d’eau ( ) au
membre déficitaire
→ ( )
Page 49
couple du bichromate en milieu acide :
o Equilibrer les atomes différents de l’oxygène (O) et de l’hydrogène (H)
o Equilibrer les atomes d’oxygène (O) en ajoutant le même nombre molécule d’eau ( ) au
membre déficitaire
→ ( )
2. En milieu basique :
Equilibrer les atomes d’oxygène (O) en ajoutant le même nombre d’ions hydroxyde ( ) au
membre déficitaire ;
Equilibrer les atomes d’hydrogène (H) en ajoutant le même nombre de molécule d’eau ( ) au
membre déficitaire ;
Revoir les atomes d’hydrogène (H) et modifier le coefficient de l’ion hydroxyde ( ) au membre
déficitaire en multipliant par 2, le coefficient ajouté ci-dessus
Page 50
Exemple :
o Equilibrer les atomes d’oxygène (O) en ajoutant le même nombre d’ions hydroxyde ( ) au
membre déficitaire
o Equilibrer les atomes d’hydrogène (H) en ajoutant le même nombre de molécule d’eau ( ) au
membre déficitaire
o Revoir les atomes d’hydrogène (H) et modifier le coefficient de l’ion hydroxyde ( ) au membre
déficitaire en multipliant par 2, le coefficient ajouté ci-dessus
→ ( )
Page 51
V. RELATION DE NERNST
1. Intérêt
La relation de Nernst permet d’accéder par calcul { la valeur du potentiel redox d’un couple dans
certaines conditions données, à partir du potentiel standard de ce couple.
2. Ecriture
a) Cas d’un couple simple : é →
Le potentiel d’oxydo-réduction E associé à ce couple est donné par la formule de Nernst :
𝟎 𝐑. 𝐓 [𝐎𝐱]𝐚
𝐄 𝐄(𝐎𝐱 𝐑é𝐝) 𝐥𝐧
𝐧. 𝐅 [𝐑é𝐝]𝐛
F = 1 Faraday = 96 500 C.
𝟎 𝟎 𝟎𝟔 [𝐎𝐱]𝐚
A 25 °C (298 K), cette relation dévient : 𝐄 𝐄(𝐎𝐱 𝐑é𝐝) 𝐥𝐧
𝐧 [𝐑é𝐝]𝐛
.
Avec ( ) ( ) ( ) et
3. Exemples d’écriture :
[ ]
. → ⇒ ( ) . [ ]
→ ⇒ ( ) [ ]
[ [
→ ⇒ ( ) [
Page 52
VI. PREVISION DES REACTIONS D’OXYDO-REDUCTION
1. Evolution d’un système comprenant plusieurs couples redox
La réaction spontanée qui se produit est la réaction de l’oxydant du couple ayant le potentiel
standard le plus élevé avec le réducteur du couple ayant le potentiel standard le plus faible.
Ainsi, plus le potentiel est élevé plus le couple est oxydant : il subit donc une réduction.
Exemple : ( ) et ( )
o ( ) subit une éduction : →
o ( ) subit une oxydation : → .
2. Règle ‟ du gamma”
𝐎𝐱𝐲𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐑é𝐝𝐮𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫
𝐎𝐱 𝟏 𝐑é𝐝𝟐 → 𝐎𝐱 𝟐 𝐑é𝐝𝟏
Au cours d’une réaction d’oxydo-réduction, l’oxydant le plus fort réagit toujours sur le réducteur le plus
fort.
Page 53
VII. PILES REDOX
1. Définition
Une pile est un générateur électrique qui transforme l’énergie chimique en énergie électrique.
2. Constitution
Une pile est constituée de deux demi-piles reliées par un pont électrolytique appelé pont salin ou par
une paroi poreuse.
Une demi-pile correspond à un couple redox. Elle est formée d’un conducteur électrique (métal,
graphite …) en contact avec un conducteur ionique (électrolyte).
Le pont salin ou jonction électrochimique est obtenu soit :
o Par une bande de papier filtre imbibée de nitrate de potassium ( )
3. Types de Pile
a. Pile Daniell
Description
La pile Daniell est constituée par deux demi-piles mettant en jeu les couples redox et .
La demi-pile de zinc est constituée par une lame de zinc ( ) plongée dans une solution de sulfate de
zinc ( ).
La demi-pile de cuivre est constituée par une lame de cuivre ( ) plongée dans une solution de
sulfate de cuivre ( ).
Les deux demi-piles sont reliées par un pont salin ou une paroi poreuse
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Schéma d’une pile Daniell : Cas où les deux demi-piles sont reliées par un pont salin.
A
𝐞 𝐈
𝐞 𝐈
( ) ( )
Schéma d’une pile Daniell : Cas où les deux demi-piles sont reliées par une paroi poreuse.
𝐙𝐧 𝐞 𝐈 𝐂𝐮
𝐙𝐧𝟐 𝐂𝐮𝟐
Page 55
Observation
Un ampèremètre digital branché dans le circuit indique le passage du courant électrique pendant le
fonctionnement de la pile, on observe :
Une oxydation du zinc ( ) en ion zinc ( ) : la lame de zinc s’amincit (il y a diminution de la masse
de la lame de zinc).
Une réduction des ions cuivre II ( ) en cuivre ( ) : la lame de cuivre s’épaissit (il y a augmentation
de la masse de la lame de cuivre).
Interprétation
Lorsque la pile fonctionne, une réaction d’oxydo-réduction se produit spontanément.
Le bilan de la réaction est :
{ →
→
𝐙𝐧 𝐂𝐮𝟐 → 𝐙𝐧𝟐 𝐂𝐮
( ) é é ( )
Page 56
o Dans la demi-pile : Réduction des ions cuivre II ( ) en cuivre ( ) , donc la
concentration des ions diminue. Par conséquent, les ions se déplacent dans le pont salin
vers le compartiment contenant le couple pour assurer l’électro neutralité de la
solution.
Loi de Faraday
La quantité d’électricité délivrée par une pile lorsqu’elle débite un courant d’intensité I est :
. . . Avec . .
A 𝐈
𝐞
( ) ( )
𝐇𝟐
𝐩𝐭
𝐁𝐮𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐠𝐚𝐳
𝟑 𝟐
𝐅𝐞 𝐅𝐞
𝐃é𝐩ô𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐭𝐢𝐧𝐞
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VIII. DOSAGES REDOX
1. Définition
Les dosages redox sont des réactions qui permettent de déterminer la concentration dans une solution
d’une espèce ayant des propriétés oxydo-réductrices.
2. Caractéristiques
Les réactions de dosage doivent être :
3. Types de dosage
On distingue deux types de dosage : le dosage direct et le dosage indirect.
a) Dosage direct
Un dosage est dit direct lorsqu’aucun des réactifs n’est pris en excès.
A l’équivalence, les réactifs ont été mélangés en proportion stœchiométrique, c’est-à-dire que la
quantité d’électrons que peut capter l’oxydant est alors égale à la quantité d’électrons qu’est
susceptible de céder le réducteur.
Ainsi, à l’équivalence : ( ) ( é ) ⇒ 𝐚𝟎 . 𝐂𝟎 . 𝐕𝟎 𝐚𝐫 . 𝐂𝐫 . 𝐕𝐫
Avec :
Nombre d’électrons échangés de la solution oxydante.
Nombre d’électrons échangés de la solution réductrice.
Concentration de la solution oxydante.
Concentration de la solution réductrice.
Volume de la solution oxydante.
Volume de la solution réductrice.
b) Dosage indirect
Un dosage est dit indirect lorsque l’un des réactifs est pris en excès.
Dans ce cas, on réalise un autre dosage pour atteindre réellement l’équivalence.
A l’équivalence :
( ) .
( é ) ( é )
( é )
( ) ( )
De manière générale :
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