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INTRODUCTION
En pratique
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Gaz parfait et gaz réel
Gaz parfait
Les molécules sont considérées comme des points matériels. C'est-à-dire que
l'on néglige leur volume propre devant le volume occupé par le gaz.
interactions qui ont lieu lors des chocs entre ces molécules.
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Les variables d'état, pression P, volume V, température T et
quantité de matière n, d'un gaz parfait en équilibre et au
repos sont liées par une relation appelée équation d'état
des gaz parfaits:
P . V = n . R. T (R=8,32 S.I)
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Gaz réels aux faibles pressions
P PV T’
T
T ' T
T
V P
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l'écart résiduel d'un gaz parfait (*) par rapport au gaz réel :
sachant que:
L'intégrale est limitée entre 0 et p
M est une grandeur extensive
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Différents fluides d’un corps pur
Diagramme de Clapeyron
Domaine A : état gazeux du corps pur. Le
TC
gaz A ne peut pas être liquéfié par simple
compression isotherme. P
A
(Gaz)
Domaine B : état liquide du même corps
pur. (On remarque que les liquides sont B C
difficilement compressibles, pour une (Liq)
légère diminution de volume il faut une (Vap sèche)
grande pression).
C
(Liq + Gaz) D
Domaine C : coexistence de deux phases
du même corps pur, l'une est liquide 0 V
l'autre est gazeuse. Ce mélange est
caractérisé par son titre "x", indiquant la
proportion de gaz dans le mélange: Domaine D : vapeur dite "sèche" du corps pur
x = quantité de vapeur / quantité totale de qui peut être liquéfiée par simple compression
fluide. à des températures inférieures à TC.
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Forces intermoléculaires et lois des gaz réels
Mais, pour un gaz réel, ces forces existent et bien que faibles, on ne peut pas
tout à fait les négliger. Elles sont dues à des dissymétries dans la distribution
des charges électriques (électrons – protons) présentes à l'intérieur de chaque
particule et sont de nature attractive.
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Modèle de Van Der Waals, équation de V.D.W.
C’est un modèle approché des gaz réels.
Par rapport au modèle du G.P, celui de V.D.W. introduit deux corrections :
Ces molécules ne peuvent pas se déplacer dans tout le volume V, il y a un volume exclu "b″
appelé covolume à retrancher.
an2
2
P V nb nRT
V
a
2 M
P V b RT
VM
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Coordonnées du point critique du gaz de V.D.W.
P nRTC 2n 2 a
V 0 0
TC , VC VC nb
2
VC3
P
2
2nRTC 6n 2 a
2
0 0
V TC , VC VC nb
3
VC4
a
VC 3nb et TC
8a puis PC
27b 2
27bR
C
Existence d'isothermes complexes PC
pour les T TC.
TC
nb VC V
Droite V = nb est une asymptote
gaz de V.D.W.
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Forme réduite
Les grandeurs réduites utilisent le point critique de chaque gaz comme point
de comparaison, en divisant les grandeurs d'état par leur expression
critique. Elles sont adimensionnelles et définies comme suit :
Pression Réduite
Température Réduite
A partir des résultats PC, VC, TC on a : On obtient l’équation réduite Qui est
la même pr ts les gaz VDW :
a n2 a
PCV 2
9n b
2 2
C
27b 2
3 3 1 8
Pr 2 Vr Tr
TC 8a 27bR 8 Vr 3 3
PCVC a 27b2 3nb 3nR 18
États correspondants
Définition:
Soient 2 gaz de V.D.W différents, si 2 de leurs 3 coordonnées réduites respectives
sont égales, il en est de même pour la troisième. On dit alors, que ces deux gaz
sont dans des "états correspondants".
Au niveau pratique:
Cette loi des états correspondants n’est vérifiées que pour des fluides présentant:
des TC peu différentes
des propriétés chimiques voisines
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PV/n (L . atm / mol)
Ne
A plus haute pression 40 T = 273 K
O2
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P V = n R T (1 + BP + CP2 + DP3 + …)
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Facteur de compressibilité
Les déviations par rapport au gaz parfait peuvent être définies par le facteur de
compressibilité Z:
PV
Z
nRT
Z = 1 pour un G.P. Les observations expérimentales indiquent que Z = 1 uniquement lorsque
P tend vers zéro. En général, Z 1 pour les gaz réels.
Z = PV / n R T à 0° C
PV = znRT
Les ingénieurs chimistes qui travaillent souvent avec des gaz sous pression
ont préparé des graphes qui montrent la variation de z avec P et T. Ils ont
ainsi montré que, même à hautes pressions, z est une fonction universelle des
variables réduites Pr et Tr.
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Figure – Variation du facteur de compressibilité Z en fonction de la pression réduite Pr pour
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différentes températures réduites T r
Propriétés thermo élastiques des gaz réels
Rappels
1 V
V T P
Coefficient de dilatation isobare:
1 P
Coefficient d'augmentation de pression isochore:
P T V
Coefficient de compressibilité isotherme:
1 V
T
Relation entre les coefficients thermoélastiques V P T
d'un fluide homogène:
P T
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Propriétés thermo élastiques des gaz réels
Équation de V.D.W.
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Écarts entre gaz réels et gaz parfaits
PV/n (L . atm / mol)
Isothermes d'Amagat
T = 273 K Néon
22,45
A basse pression:
Gaz P.
22,40
PV ne reste pas constant
Ne PV 22,35
Oxygène
O2, CO2 PV
22,30
CO2
L’éq. suivante suffit pour décrire le gaz:
22,25
0
PV = nRT ( 1 + BP ) 0,25 0,50 0,75 1,00 P (atm)
B=
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Gaz réels aux hautes pressions
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Expérience du point critique.
Pour des valeurs faibles de p, nous devons retrouver l’équation d’état des gaz
parfaits PV=NRT
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La détente de Joule-Gay-Lussac
gaz vide
A B A État final B
État initial
U W Q 0 U Cte
T 0
Le refroidissement T, qui en découle est très faible, donc très difficile à
mettre en évidence expérimentalement. 31
Détente de Joule-Thomson
Paroi
P 2 P1 Piston
Piston poreuse
fictif fictif
V2 V1
Tuyau
0 adiabatique
U2 PV
2 2 U1 PV
1 1 H 2 H1 Cte
La détente de Joule Thomson est isenthalpique H Contanste
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Autres équations d’état
Le viriel
Une autre équation d'état approchée pour les gaz réels est le
développement du viriel. L'équation de Van der Waals et la loi des gaz
parfaits sont des approximations du développement du VIRIEL.
PV nRT 1 BP CP ... 2
On introduit les conditions critiques pour le gaz considéré : Pc, Vc, et Tc.
Les coordonnées du point critique peuvent être déterminées à partir des dérivées
première et seconde :
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On utilise d’autres équations d’état de type Van der Waals
Diétérici
Berthelot
Clausius
BEATTIE-BRIDGEMAN
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Résume
MERCI DE VOTRE
ATTENTION
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